Nicolas BÉRONIE & Joseph-Anne VIALLE - Dictionnaire du patois du Bas-Limousin (Corrèze)

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SAB

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RÏDZA

Nelloyer

V. a.

,

le blé

SAC

avec

le crible

Cnùler.—

Celte révolution se fait aussi sentir dans les animatiT Otpief. c hicii sale, o hcsoun de rudza; ce et surtout dans l'homme. Les humeurs prennent blé esl bien sale, il a besoin d'êlre criblé. alors plus de mouvement, et il est rare qu'à cette époque, on ne ressente pas quelque incommodité Ri^Dzr!», s. m. Voy. Trun. Le mauvais grain et les Nous nous en consolons, en disant Oto n'e mas ordures qui sont séparés du grain par le crible to mountado de lo saùo; ce n'est Crihiiircs. Las foulas -poundou mid occasionné que

Ma

:

:

:

quant

,

oou hcca

iou rudzun; les poules pondent mieux, quand elles ont bccfjiieté les criblures. FO. adj. Rade au toucficr. C'est un défaut dan'i les bestiaux d'avoir le poil rude Oquet vedtl ion pial rufe, frudzoro pas; ce veau ne réussira pas, il a le poil rude.

[RiJFP,

par

RcFf.

au figuré, se

,

6

rude,

il

RûsTso,

s.

rufe

,

a la

dit des personnes Oquel o lou porta rufe ; cet homme est parole rude. ] :

[

]

espèce

de coutelas

à miel.

RÏTSTSC se dit aussi

ouveil, à qui on a enlevé

même les fers dont l'intercession de la Vierge l'avoit délivré. Comme de raison, appcndit et les fer» il

et le .sabre

les intestins et

toutes

personne maigre. RtsTsoc, adj. écovce.

On

On le dit du bois à brûler qui a soB le préfère ainsi, parce que l'écorce

contenant plus de sel, est plus combustible.

le bois

fer, sont

Sabre de Roland; et voilà que, par miracle, femmes les plus stériles en devinrent fécondes. C'étoit bien autre chose que la fable de l'ccut Le miracle fut publié, attesté et confirmé par une

longue suite de fécondités inespérées. Tant est qu'on croit encore à la vertu du sabre de Roland.

l'en-

petite

de

Nous avons besoin d'un peu

te

:

m., diminulif du précédent,

le justifier.

les

:

s.

pour

plus de confiance pour ce qui nous reste à dire. La sainte Vierge accepta son offrande et le lui témoigna tout (le sr.ite en faisant sortir un figuier du mur, à crtlé des armes. On s'aperçut bientôt que ses bienfaits ne s'étoient pas bornés là. Les femmes sont curieuses, elles voulurent aller voir

RrsTSO se dit d'une personne maigre, décharnée, à la(|uelle il ne reste que la peau et les os M'o pre tino grando ntstso de fenno; il a pris une grande femme décharnée. On le dit aussi dss bestiaux Otsotota-i uno rustso de vatso pcr

RusT.soB,

chapelle de sa bien-

fers, attachés avec de fortes chaînes

a

graisser. J

la

Ce fait historique ne peut être contesté ; indépendamment de la tradition, le sabre et les

:

poussa; j'achèterai une vache maigre pour

aux parois de

faitrice.

auquel il ne reste que le lard Quaii peso oqiuto rustso? combien pèse ce lard."] les chairs, et

la

,

~\^

du lard d'un cochon qu'on

lou SIbre de Roiniaw.

que notre Compatriote Er. Baluzk a appelé Rupis amator, n'est pas dans notre iléparlement mais dans celui du Lot. ) U avoil swn grand sabre et

,

des mouches

— Leva

vint de Roncevaux, il voulut aller sainte Vierge de Roc-Amadour. à laquelle il devoit d'avoir échappe aux nombreux périls qui l'avoient entouré. ( Or, ce Roc-Amadour

par l'écorce et (pielques couches de biis circulaires. On emploie ces troncs à recevoir l'eau des fontaines, à faire de petits ponts pour traverser les rigoles des prés enfin on y recueille les essaims dabeïues. Il est vraiscmblabîe que c'est cet usage q<ii a fai^ donner en françois le nam de Ruche aux paniers ;

DE RocsLAy.

remercier

Écorcc d'aHre

f.

SIbri!

Quand Rolaud

[ Il arrive souvent que (surtout ceux qui sont entés) se pourrissent en-dedans, de telle manière que le cœur n'existe plus et que l'arbjre n'est soutenu que

[

Arme blanche,

L'intelligence de ces mots dont nous nous servons souvent, exige une explication.

les châtaigniers

[

la sève.

.

home

{

mouvement de

SXlre, s. m. Savre.

:

2.

le

D'après celle explication, on voit combien de fois l'expression, leva luu Sabre de Rountatid, doit revenir dans les conversations. J [

Le mot Sabre a des diminutifs dans notre patois. Nous avons Sobrol et au-dessous encore Sobrittou, Briquet. J vent faire peur aux enfants, on leur dit d'un air menaçant Sabre de boï, pistoulet de palis; sabre de bois, pistolet de paille. ] petit sabre

qui en est revêtu

']

[

:

Quand on

:

SltOf s. f. L'humeur qui se répand par tout l'arbre, par toute la plante Sève.

[

:

[

C'est

au printemps que cette humeur engourdie

froid commence à reprendre sa circulation Lo saho monta, disons-nous alors. Lous a-oubres sou en saéo; la sève monte, les arbres sont

par

le

en sève.

:

[

SÂpno, SÂPEO PicÔTO sont des interjections d'admiration , dont l'étjmologie vient de Sabre. Voy. SÔBBA. ]

m. Sac.

Pièce de toile dont on forme espèce de poche. Le sac est employé à tant d'usages, qu'il donne lieu à plusieurs expressions patoises. Le sac dont uous uous servons pour

Sac,

s.

comme une


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