,
oro
OBO
i6a
toupi per fa oho-orivi moiin sôupa; i'ai mis vin panier de pommes de terre dans le pot pour augmenter le souper. ,
On
giSnéralise ce mol en l'appliquant à toule action qui augitienlc ou une cliose, ou l'apparence d'une Fa-i pto oùo-ouvi soun defjue ; il fait chose
obosordi ; ces cloches m'ont rendu sourd. Td'o obosourdi , o fonso de hro-ouUa y il m'a rendu sourd à force de crier. ] Obosta, v. 11. Sulfire, être suffisant, f-tre dans la quantité iiécessaiie lie iiou po li oboata; rien :
ne
:
—
parade de sa fortune.
Oboijnda , V. n. Abonder. Tou sc-i obouiido ; dans ce pays tout abonde. ]
[
Quand
(pielque cliose nous fatigue par sa trop grande Oco in'oho-cmvl. A-i quantité , nous disons toioinen mhulza de. sire-idzas, que m'obo-ouvissou; j'ai tellement mangé de cerises, qu'elles
lui suilit.
:
2.
m'ennuient.
[ Oboijkd\ se dit dans le sens iVObo-oiivi, c'rslà-diie , faire parade de sa fortune, l'exagérer: Oqucl mnuiide. oboundou pio; ces gens-là vantent bien leur position. ]
figuré. Obo-ocvi, v. n. , se dit d'un homme qui veut surprendre par oslcntalion, ou par des appa- [ OBoijsD.i?î, To, s. Personne qui vante ses richesses, etc. Fa i'oboundan. Yoy. Obounda. ] Oquei home amo o oùo-ouvi; renc<;s extérieures cet homme aime à paroître plus qu'il n'est. Il se [ OBorsBAssso, s. f. Abottdanee. Nous disons proverdit encore d'un homme qui ennuie par sou ostenbialement Ohoundansso de be ijaito re; comme tation , par son bavardage Tu m'oéo-ouvissc ; on dit dans le frunçois, abondance de bien ne tu m'ennuies, je suis seul de loi. nuit pas.
Au
:
:
:
]|
Ouo-OBviDocR
ocso
,
,
subst. et adj.'
[
Obo-ocviSsf.nt,
Oboundaïsso, s' f. , se dît du vin dont on augmente la quantité en y mêlant de l'eau. Nos cuisinières de campagne appellent Fade l'obouni/ansso , lorsqu'elles augmentent leurs ragoûts aves des croûtes de pain, des pommes <lc terre, etc. J
3. [
Oeo-ocvissento. ] Homme qui scvanle, qui exagère sa ibrtune , ses qualités Oco n'es mas un oho-ouvidour ; ce n'est qu'un homme qui se vante. :
[
Obo-obvissome»
s.
,
m. Nous appelons
ainsi
les
démonstra lions extérieures, les niaycns employés Oboua, do, Oi,ov-ibi, Olov-irido, ad). Malatuheux. pour l'aire paroître une chose plus grande, plus Les Malandres sont des défectuosités des bois considérable qu'elle n'est, Ainsi, si, d'une petite carrés lorsqu'une partie est pourrie. ( Ac.) [ Nous ji (Taire , on veut par des propos en faire une affaire le disons en général do tout bois gâté, soit <pi'il ait considérable, nous (lisons Oquc-i do-ous obo-oitété pourri par l'humidité, soit qu'il ait été piqué vissomens. Si une personne dont la forlune est par les insectes. ] connue, la grossit par des exagérations, nous OboT-xi, v. a. Rendre bon, rendre meilleur. Abonnir. répétons Oco ne ma doous oho-ouv issomcius. ] Lou vi s'obouni en inouitlan; le vin qu'on transObônca, V. a. Opération d'agriculture. Elle consiste porte vers le nord devient meilleur. à creuser dans un champ un fossé en long' de Obci;rie-ou, vo, adj. , se dit d'an fruit, d'un légume ,
,
:
:
[
largeur de trois pieds et d'une j)rofondeur à volonté (ce que nous appelons un éanc), en observant de rejeter lilkterre d'un côté. On en creuse ensuite un autre dont la terre sert à combler le premier. On sent i;ombien cette opération est pénible , mais aussi quels sont ses avantages. ] la
[ Oborbôda
se dit au propre des oiseaux qui portent la becquée {io tortiado ) à.leurs petits et au figuré, des personnes dont les charités fournissent la nourriture à leurs scinblablcs Oqiut iiome o hien oborboda de-i mounde, l'onnado de-i mestsan ten; dans la mauvaise année, cet homme a nourri bien du monde. a.
v.
,
3
,
V. a.
Amonceler , mettre du
Ovinn po-on de
(o picdzo,
foin en meule oven ohordza nostra :
fe; nous avions peur de la pluie, et novis avons «lis notre i'oin eu meule. [
OBOsoi'ani
,
y.
Jorcc de faire
Rendre sourde une personne à du bruit Oquekis clotsas tn'o-ou
a.
;
—
:
•
Lou siv-i obourie-ou a-ou pouri ; les cerisiers hâtifs ont fleuri. Lou ncrudzié obourie-ou sou suJziè o se dziota. i souvent par la gelée.
,
:
Obordza
qui vient avant la saison des autres de sf)ii esjjèee, Précoce. Oquesto qui les devance en nouveauté onnado tous petits pes sou obouric-ou; celte année les petits pois sont précocos. On le dit de quelques espèces de fruits qui vîeiuient avant les autres
[
les
noyers hitils périssent
Obocbie-ou, se dit en générni d tout ce (pii vient ou paroît avant son époqi e ordinaire. Si nous visitons un de nos amis de bon matin, il nous dit Ses be obouric-ou. Si un enfant a des connoissances qu'on n'a ])as ordinairement à son âge, nous disons : Oquef cfon es oùourie-ou. Si une jietile fille commence à l'aire la coipietle, on dit : Oquclo dron'o es oiiaurivo. ] :
Prématuré précoce
,
ce
,
adj.
cl lullif.
prime par
le
,
ont un
Dans
mot
le patois
JJcvei'dia,
sens ,
différent
prématuré
de
s'ex-
•