J
MOR
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un cheval,
ilans le Icnips
MOR qu'on en pose une,
MoiicoT,
il
faut que l'autre soil soiilciuie; les voiluricrs appellent cette aclion montenc. Si, pour iiietlre luie pierre, mu; ]ioulre en j>lacc, on est obligé <le la soutenir sur les bras, le maître ouvrier dit aux autres nwntcnés. ]
:
s. f.
terre afin
Mou morcois
V. a. Coucher les l»ranches d'une plante en terre pour lui iaire prendre racine 0(iuel dzordinié sa 6ien inorcouta; ce jardinier sait bien l'aile les luarcoltes. Nous disons au figuré, ntorcouta un protissé; élever dans un procès des incidents qui forment de nouveaux procès. ] :
:
lui outil
Marcelle,
Moncoi^TA,
[
scroit temps.
MôNTSA, V. a. Mettre un manche à mancher'. Voy. Mong(a.
:
de tlzinmjlié n'a-pu pa.t réussi; mes marcottes d'œillel n'ont pas réi;ssi.
:
il
g,
qu'elle |)renne racine
JIoMËNES, adv. «le temps. Pri-senlcment , i\ cette heure maintenant. Quand on nous a fait attendre qucl(pie chose lonjç-tcinps, nous disons Monttiicn scrio terni
m. Branche qu'on met en
Em-
MoRDzoRiDAS, s. f. pi. Petites excroissances de chair qui sont ordinaires à la gorge du cochon Marzeau, s. m. (Manuel Lex.) :
Mo-ovMADZE,
s. m. Fluxion sur les joues ou sur la màciioire inférieure. Voy. Ma-onnio. ["Nous appelons aussi mo-ouniadzc, , le linge ou le mouciioir dont on s'envelo{)pe la tête pour garantir de l'air et réchauffer la partie malade du visage. ]
2.
Clandcs qui sont à
postérieure de la
la partie
langue. ô.
Tumeur,
ulcère des écroiiclles
,
cicatrices qu'elles
laissent.
Mo-ornrRo, s. f. Moulure, du latin modlura. MoREL, s. m. Morceau coupé ou rompu d'une plus grande pièce, plus longue que large. [ Quand on [ Nous appelons Mo-ouduro , la quantité île grain que Je meunier relient sur celui <]u'on lui donne débite le tronc d'un arbre pour le convertir en à moudre. Nous disons proveibialcment Tira planches ou en bois à brûler nous appelons ces d'an .vrt duu-as mo-ouduras ; littérilcnjent, tirer parties do-ous More-ous. Nous a|>pelons aussi deux l'ois le droit de mouture du même sae. Au Morct d'enyuialo , un tronçon d'anguille. ] :
,
figuré et généralement, tirer double profit d'une chose. ]
[
MoRËLA, V. a., signifie battre quelqu'un avec un tronçon de bois Mo moreta toulo l'estino; il m'a frappé sur l'échiné avec un bdton , une Ijùche. ] :
Mo-onBE, V. a. Moudre. Mo-oi;gu, no, part. Moutu, moiifue , du latin mo'ere. [Nous disons aussi mo-oure, pour exprimer triser dcS*coups. O tou cor tou mo-ouçju i il a le corps tout brisé des coups qu'il n reçus. ]
—
Mettre de la confusion , du désordre Brouiller , 'brouiller des offaires. 0(jiie-i do-oun ofa (jue sou esta jrto tnoquillia ; ce sont des affaires qui ont été bien embrouillées.
MoQuïii.iA, V.
.
a.
—
[
MoBFOBNDOMEN
,
S.
oecasionnée par a.
:
[
2.
la
m.
1. Morfoudcment. Maladie suppression delà transpiration.]
[ Remède qu'on emploie conlre cette maladiej dans nos campagnes, ce remède se compose de bouillon mêlé avec du vin. ]
MôRGo,
s.
f.
I.
Pie, oiseau, margot. ]
[ Espèce de coiffure des femmes du peuple; elle se met ordinairement sur une autre coiffe. JiUe
MoQuiLLiÂDZE, s. m. Mélange qui produit quelque s« fait d'indienne. chose de mauvais, cpii dégoûte Tripotage, tra] Oquelo fenno fa-i ma do-ous moqtiHcasserie. MoRGOCLLÎA , T. a. Arranger quelque chcse sans ordre, .\iiadzo; celte l'enime ne fait que des tracasseries. sans goût , d'une manière nial-])ropre. On dit d'une personne habillée sans goût [ MoQviGsoï'NA , V. a. Monter un cheval, le dresser. Jw plo morffouiliado. Il signifie aussi Caracoler, et, dans ce sens, il :
—
:
est neutre. ]
MoRCOiiLi, s. m. Désordre, confusion, dérangement, m. Celui qui fait métier de prostituer embarras Oqve-i un mor<jouli que dcgun H des filles, des femmes: Maquereau. [Nous donnons coumpren l'e; c'est dans \\i\ désordre à n'y rien aussi ce nom à celui qu'on fait participer à une comprendre. Me se-i couyna din (ou morffouli ; conjonction illicite, quand même <e seroil invoje me suis mis dans l'embarras. lontairement et seulement par la vue. Mo-ou fa MÔRi, SE MÔRi, v. S'égarer, se fourvoj'cr, perdre sirvi de moquorel, sen qu'i-au ii perisesso ; on son chemin. Si, dans le Bas-Limousin, après vous m'a fait servir de maquerau, sans que j'y [)cnsasse. être égaré, vous demandez le chemin, on vous Nous disons dans le même sens Sirvi de fréro,
MoQioREL,
s.
:
:
fa fréro f tene ftioQcoBËLo,
B4oR*-or
,
s.
Bo
iiaraud,
f.
,
de.
lo tsondiato.
dira
J 2.
Maquerelle.
subst.
Vil
et
impudent coquin
:
:
f^ous se vxori
,
vous vous êtes égaré.
MoRi, MoRÏDO , adj. , signifie /'tic/ff, ée. 11 dérive ^ en ce sens du lalin niœrens. Les Troubadours disoient aussi Marritz, dans le même sens. (Gram.
Rom.,
pag, ijo.