T Le blason qui a pris naissance dans
dans
les
les
tournois du moyen- âge, et qui s'est perfectionné
croisades, nous a conservé, aussi bien que
du vieux François
vulgaire.
nous
Il
reste encore
termes de notre ancienne langue maternelle
,
vénerie et la fauconnerie, une partie
la
moyens de
des
dans
le
désordre
moyen âge, en remontant aux formules de Makculphk de
tulaircs des Rois
seconde race
la
actes informes, mêlés de Latin
,
aux
de
latinité
la
des différentes tribus françoises
lois
du
qui vivoit au 8° siècle, aux capi-
de Romance qu'on trouve dans
et
retrouver le tour et les
même
les
et à ces
,
preuves de l'bistoire du
Languedoc. L'inexactitude qu'on y voit dans la structure, dans le cboix des mots et dans celui du genre, est fondée sur l'habitude où l'on étoit de parler communément un latin défiguré par des tours populaires ou étrangers. Les Gaulois et les Francs s'étoient accoutumés
à se faire entendre tellemcnt-quellement en latin. Mais c'étoit en suivant
le
génie de leur
ni la régularité de la composition,
ancienne Langue, ou Celtique ou Allemande, sans observer
aux termes
ni la distinction des cas, ni celle des genres, et en substituant, à tout propos latins des
mots Gauloie, des mots de
d'autres termes de la
la
Bourguignone
Langue Franque ou Tudesque,
et
de
Allemande,
c'est-à-dire.
Gothique, ce qui a produit
la
la
Langue Rustique
Roiïiaine (i).
Dans
le
dont Paris
i4' siècle,
avoit divisé toute la France
première
étoit la
fondement de
on
ville
cette division étoit le
Justice, depuis le
commença
à l'être
Jugements
se rendoient
Langue d'Oc dont Toulouse
mot Oc qu'on
Languedoc
à cause de cela, fut appelé
La
et la
,
en deux Langues,
Langue d'Oui
la
étoit la capitale.
pour Oui, dans tout
disoit
le
Le
pays qui,
(2).
commencement de
la
Monarchie, avoit été rendue en Latin;
elle
en François, en i536. François I" fut déterminé à ce changement par une expression barbare employée dans un Arrêt du Parlement de Paris (3). Du temps que les en latin, on disoit en latin barbare, Debotare , pour Débouter (4). une plaisanterie d'un Gentilhomme qui, étant interrogé par F'rançois 1°' du succès d'un procès. pour lequel il étoit venu en poste à Paris, répondit qu'aussitôt
Ce qui donna son arrivée,
:
lieu à
la
Cour
l'avoit
Débotté, faisant allusion au dispositif de l'Arrêt qui portoit
Dicta curia dictum actorum debotavit
ordonna, peu de temps après, que rédigés en François
du
On a dit Roman
et ,
les
on répète que
la ;
Spectacle de
(a)
Encyclopédie, au mot Languedoc.
(3)
Nouveau Dictionnaire historique.
nature, tom.
si
:
bizarre,
telle
qu'on
Roman ou Romance
1
est
la parle
actuellement, vient
formé du Latin
,
du Celtique
et suivantes,
composé du mot patois Èouta, verbe actif, et de la particule extraclrve débouter, c'est-à-dire, pousser hors, rejeter. L'Bpagnol dit aussi Botar, chasser,
expulser. (5}
surpris d'un langage
Contrats, les Testaments et Actes judiciaires seroient
7, pag. 25
(4) Débouter, verbe actif, est rfe y
Le Roi,
Langue Françoise,
que ce
(i)
ou de séparation
debotat.
(5).
ce qui est vrai
la
et
Encyclopédie, au mot Débouta,