Saison culturelle 2010-2011 - Ville d'Ajaccio

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é dito Simon Renucci, Député-Maire de la Ville d’Ajaccio Pour Ajaccio l’année 2010 est véritablement celle de la culture. Les Ajacciens ont eu la joie d’inaugurer un théâtre au mois de mars, l’Espace Diamant, et un musée au mois de juin, le Palais Fesch-musée des beaux-arts. À l’image de ces phénix, cette année est celle de la renaissance : de la Renaissance italienne, dont les œuvres illuminent notre Musée, et de la renaissance culturelle ajaccienne, dont la programmation 2010-2011 du Théâtre Municipal se veut l’emblème. Le public ajaccien a déjà investi, avec émotion et enthousiasme, ces deux hauts lieux de l’Art et de la Création que la Ville entend faire vivre à l’unisson. Ainsi, le Palais Fesch devient le véritable deuxième pôle public du spectacle à Ajaccio. À ce titre, il accueillera, dans la salle patrimoniale de la Bibliothèque et – c’est une première – au cœur du Musée dans la Grande Galerie, concert, ballet et spectacle pour enfants. L’Espace Diamant, répondant à sa vocation de phare culturel, verra briller les artistes corses et ajacciens qui se produiront sur sa scène tout au long de l’année, donnant la mesure de la richesse et de la variété de leurs talents. Il sera également une fenêtre sur le monde puisqu’il permettra au public de la Cité Impériale de découvrir de nouveaux horizons artistiques. L’éclectisme de cette programmation répond à la volonté de la Ville et de sa Direction de la Culture d’offrir aux Ajacciens la respiration intellectuelle qu’ils méritent et dont ils sont demandeurs afin d’explorer le vaste domaine des Arts. Ce programme est ainsi une invitation pour un voyage que – nous l’espérons – vous serez nombreux à entreprendre, pour votre plus grand bonheur.


L’ du théâtre équi municipal... pe

et Anne-Marie Luciani, adjointe déléguée

Directrice : Marie-Jeanne Nicoli Adjointe : Françoise Pierson Administration des spectacles : Danièle Filippi Comptabilité : Ghjuvanna Ceccaldi-Massida Secrétariat de direction : Nathalie Carta Communication : Elisabeth Arbori Documentation-Communication visuelle : Dominique Appietto Diffusion des supports de communication : Martin Marcaggi Médiation Culturelle : Delphine Ramos Jeune public : Marie-Thérèse Poli Relation avec les associations, partenariats : Sabah Garani

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e à la Culture et au Patrimoine Conférences : Marie-Paule Coque Billetterie : Joëlle Andrea, Prescillia Martinetti, Cécilia Ortolano, Jeanne Smaine, Accueil : Monique Ferri-Pisani Équipe Technique : Régisseur Géneral : Jean-Luc Tucci Techniciens : Anthony Bartoli, Fabrice Bonelli, Didier Brancaleoni, Ange Cervetti, Jean-François Gambarelli, Philippe Pleiber, Franck Raffaelli, Jean-Antoine Ruggiu, Laurent Scarbonchi, Denis Sleiman, Fréderic Tucci Costumière : Marianne Amodéo

...vous souhaitent une excellente saison 2010-2011


© photo : Elian Bachini

Les spectacles accompagnés d’un

sont hors abonnement

septembre Mardi 21 Dimanche 26

Musique Musique

Voce Ventu & Mieko Miyazaki Concert classique au Musée Fesch

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Musique Danse Danse Musique Théâtre Théâtre Théâtre Jeune public Théâtre Jeune public Musique Musique

Concert impromptu La tentation d’ève/Cie Pietragalla La tentation d’ève/Cie Pietragalla Mediterranean swing/Jean-Jacques Gristi Le bourgeois gentilhomme/Cie Agence de voyages imaginaires Le bourgeois gentilhomme/Cie Agence de voyages imaginaires Le conte des couleurs Des mots et des couleurs Blague à part Hôtel Notte

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One man show/Didier Ferrari Couleurs musicales /Ensemble Instrumental de Corse Musique traditionnelle marocaine/Jeunesses Musicales de Méditerranée Occident/Cie Alibi Occident/Cie Alibi Credo/Cie Alibi Concert classique au Musée Fesch

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octobre Samedi 2 Mardi 12 Mercredi 13 Mardi 19 Jeudi 21 Vendredi 22 Mardi 26 Mercredi 27 Jeudi 28 Samedi 30

novembre Mercredi 3 Jeudi 4 Mercredi 10 Jeudi 25 Vendredi 26 Samedi 27 Dimanche 28

Théâtre Musique Musique Théâtre Théâtre Théâtre Musique

décembre Samedi 4 Vendredi 10 Mardi 14 Vendredi 17 Dimanche 19 Lun. 27 au jeudi 30

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Musique Marie Poppins à l’Empire Musique Chœur d’hommes/Virili Voci Théâtre jeune public Alice/Flash Marionnettes Musique Concert de l’École nationale de Musique Musique Concert classique au Musée Fesch Comédie musicale L’Aiglon/Scène Set

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janvier Mercredi 5 Mer 19 au Ven. 21 Vendredi 21 Samedi 22 Mer. 26 et jeudi 27

Théâtre Danse Théâtre jeune public Danse Théâtre

Une comédie romantique avec Stéphane Freiss Écorchés vifs/CCN de Nantes Oh Boy/Le Théâtre du Phare Duos/CCN de Nantes Carte blanche, Locu Teatrale à l’Espace Diamant

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Théâtre Jeune public Musique Théâtre/Conf/Film Musique Théâtre en appartement Musique Théâtre

Principessa Europa - Locu Teatrale Petru Guelfucci Semaine russe - En attendant le Révizor Concert classique au Musée Fesch Karaokéâtre/Cie Helios Perdita Paul Mancini Les trois/Cie Le Thé à trois

Théâtre/Musique Théâtre Jeune-public Théâtre/Conférences Théâtre Jeune-public Musique Théâtre Théâtre

La Voix humaine/Lionel Dameï et Patrizia Poli Le petit chaperon rouge/Cie Louis Brouillard Bleu Conrad Mathieu trop court François trop long/Cie La Naïve Hindi Zahra S’ella hè vera què/Cie Teatrinu Bastia l’hiver/Cie Théâtre du Commun

Musique Théâtre Musique Musique Musique/Danse Danse Théâtre

Yasmin Levy Une île/Cie L’Entreprise Concert classique au Musée Fesch Concert de l’École nationale de Musique Comptoir Buenos Aires Cie du Jeune Ballet Corse Les 39 marches

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Théâtre Musique Musique Danse/Jeune-public Musique Musique Théâtre Danse Musique

Nous avons payé cher les oursins/Cie Théâtre du Commun Arno Concert classique au Musée Fesch La danse. Histoires multiples... / Cie Vialuni Joyce Jonathan Concert de l’École nationale de Musique Pesciu anguilla/Cie Teatr’Europa Isabelle Ciaravola, Étoile de l’Opéra de Paris Rassegna & Manàt

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Musique Musique

Juliette Hurel & l’Ensemble instrumental de Corse Jacky Micaelli e U Punticellu

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février Mardi 1er Jeudi 3 Lun. 7 au jeudi 10 Dimanche 13 Lundi 14 au vend. 18 Mardi 22 Jeudi 24

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mars Mardi 1er Jeudi 3 Du mer. 9 au mer. 16 Mardi 22 Jeudi 24 Mardi 29 Jeudi 31

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avril Mardi 5 Jeudi 7 Dimanche 10 Vendredi 15 Mardi 19 Jeudi 21 Mardi 26

mai Jeudi 5 Mercredi 11 Dimanche 15 Mardi 17 Mercredi 18 Vendredi 20 Mardi 24 Samedi 28 Mardi 31

juin Vendredi 10 Mardi 21

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Mardi 21 septembre Date Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE

Tarif B

Tessi tessi

Voce Ventu & Mieko Miyazaki « Quel beau voyage !... Belle union insulaire offerte aux vents par les voix corses et le koto de Mieko. Ce sont « des parfums aux saveurs d’antipodes imprégnés du goût du partage… » Pierre Barouh, grand connaisseur des musiques du monde ne tarit pas d’éloges sur cette rencontre entre la Corse et le Japon. Voce Ventu est un groupe de polyphonies corses, Mieko Miyazaki joue du koto, cithare japonaise. Depuis leur rencontre en 2007, ces artistes ont travaillé un répertoire commun dans le cadre de résidences. Le principe de ce projet est la création d’un répertoire musical commun constitué de chants traditionnels corses et de morceaux composés et de chants traditionnels japonais interprétés en langue japonaise. Ils ont été invités à se produire en Corse (Ajaccio, Porto-Vecchio), sur le continent (Maison de la culture du Japon à Paris, Théâtre de l’Olympia à Arcachon) et lors d’une tournée au Japon (Tokyo, Fukuoka et Okinawa). Ils se sont finalement retrouvés en août 2009 dans une petite église des Landes afin d’enregistrer Tessi Tessi (tisser des liens en corse) pour le label Daquí, et avec l’exceptionnel soutien de la Maison de la culture du Japon à Paris. Portés par le concours décisif de Manuel Solans, directeur artistique et violoniste de l’album, Mieko Miyazaki et Voce Ventu ont gravé 11 plages qui unissent leur culture insulaire. Une habile collaboration où se fondent arrangements des uns et adaptations des autres au fil d’un répertoire tout à la fois traditionnel et contemporain. Un album qui s’inscrit dans le prolongement naturel d’une aventure artistique et humaine qui, par-delà ses protagonistes, éveille l’enthousiasme de la Corse au Japon.

« Un koto inspiré par les chants corses, les chants japonais en mode polyphonique… Les voix puissantes du groupe Voce Ventu se marient au Koto aérien de MieKo Miyazaki… Cette formation improbable se construit sur la rencontre de deux cultures »

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Ce concert a été présenté au musée Guimet (Paris) au printemps 2010 Mieko Miyazaki : Koto et chant Voce Ventu : André Fazi : voix, guitare Anthony Geronimi : voix Frédéric Poggi : voix Eric Ressouche : voix Frédéric Sini : voix Antoine Leonelli : guitare Direction artistique et violon : Manuel Solans


Samedi 2 octobre Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE

Tarif B

Henri Tomasi, un Méditerranéen entre esprit français et latin

Le Concert Impromptu Le Concert Impromptu proposera aux élèves du conservatoire des ateliers durant sa présence à Ajaccio.

Programme :Variations sur un thème Corse ou les Cinq danses ou Quintette à Vent d’H. Tomasi, La cheminée du Roi René de D. Milhaud, Sonata quatre en Si b majeur de G. Rossini, Quintette en forme de Chôros d’H. VilaLobos, Printemps de H. Tomasi.

Yves Charpentier : flûte et direction artistique Edith Rambaud : hautbois, clarinette Eric Villevière : cor Vincent Legoupil : basson

Le Conservatoire de Musique et de Danse de Corse a été baptisé Henri Tomasi pour honorer la mémoire du plus célèbre des compositeurs corses. En partenariat avec cette école nous avons choisi d’inviter le Concert Impromptu pour vous faire connaître quelques-unes des pièces de ce musicien. Formé de cinq virtuoses ayant choisi de défier les lois de la musique de chambre, le Concert Impromptu est présent depuis 1991 sur les scènes nationales et à l’étranger, où il fait entendre sa musique, inventive, brillante, parfois ludique, toujours exigeante. ne flûte, un hautbois, une clarinette, un basson, un cor: avec ces instruments premiers dédiés aux forces profondes de la nature, le Concert Impromptu compose son propre théâtre de musiques, étranger aux castes esthétiques et à la hiérarchie des modes: de L’Art de la Fugue aux tubes de Zappa. Bien au-delà de l’exécution, il revendique le droit de créer son propre univers de sons, de gestes et de mots. Jonglant entre récital et spectacle musical, répertoire et écriture contemporaine, créativité et transmission, le Concert Impromptu doit sa reconnaissance internationale à une insatiable curiosité sans complexes et sans compromis. Forts aujourd’hui d’une dizaine de créations et de plusieurs centaines de représentations, des plus classiques aux plus aventureuses, les musiciens du Concert Impromptu, anciens comme nouveaux, continuent de se consacrer chaque jour à leur pratique pour parvenir à une palette sonore idéale. À travers un laboratoire de création permanent sollicitant la complicité de personnalités issues de tous les domaines artistiques, il élabore une écriture musicale et scénique qui est la marque distinctive du groupe. Plaçant au-dessus de tout les valeurs de l’échange, le Concert Impromptu explore les formes garantes d’une médiation privilégiée avec le public: le jeu par cœur, la mise en mouvement des corps sur scène et le dialogue sur les œuvres. Par son inventivité et son engagement pour la transmission et l’accès à l’art vivant, le Concert Impromptu affirme son rôle de passeur d’un gai savoir dans notre société contemporaine. «The finest French woodwind quintet » The Washington Times

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Mardi 12 et Mercredi 13 octobre Espace Diamant 20 h 30 DANSE

© photo : Pascal Elliott

Tarif C

La tentation d’ève Pietragalla danse en solo « Je suis, multiple, à travers cette histoire collective qui nous révèle nos peurs et nos chimères, j’avance, je tâtonne, je trébuche mais je reste l’éternel féminin »

ATTENTION ! Représentation du 12 octobre hors abonnement

Dix ans après « Don’t look back » Marie-Claude revient seule sur scène avec un voyage poétique à travers la mémoire de femmes et elle n’a pas fini de nous surprendre. Pour cette soirée exceptionnelle, elle nous invite dans un monde où la poésie et le corps ne font qu’un. « Dans une succession de costumes, et une dizaine de tableaux, Ève quitte le royaume de la Pomme et du Paradis perdu pour faire un voyage à travers le Temps, la mémoire, la société, et traverser les époques. À travers ces identités multiples de femmes, Ève nous dévoile la difficulté d’être une femme ou d’être simplement un être humain. Ce solo montre l’envers des choses, l’être féminin qui veut se libérer de son armure et poser les armes, la femme qui refuse d’être une image ou un cliché, et d’être ainsi réduite à une marque de fabrique ou encore d’être inconsciemment victime d’un désir de perfection destructeur. La Tentation d’Ève nous rappelle que la danse est le langage par excellence pour dire la beauté et l’illusion de l’apparence qu’offre le corps de la femme. À travers la marionnette qu’elle actionne comme un prolongement d’ellemême, Ève matérialise le besoin de chaque femme de poursuivre un dialogue ininterrompu avec elle-même. Les personnages somptueux qui nous éblouissent, rappellent la solitude de cette femme-marionnette manipulée. La poésie d’Andrée Chedid, de Marianne Favreau et de Marceline Desbordes Valmore, sans oublier le théâtre de Molière, viennent soudainement habiter l’espace de la scène, quelques instants, grâce à la voix grave et profonde de Daniel Mesguich… Juste le temps d’un changement de costume, d’époque et d’histoire… » Jeanne Fayard

Chorégraphie et mise en scène : Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Costumes/masques/marionnettes: Johanna Hilaire Réalisation costumes : Sylvie Lefray Lumières : Eric Valentin Conseillère littéraire: Jeanne Fayard Avec la participation de : Daniel Mesguich

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Mardi 19 octobre Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE © photo : Jean-Pierre Belzit

Tarif A

Mediterranean Swing Hommage à Etienne Bousquet - Gristi

Quintet Jazz

« Nul mieux que Jean-Jacques, son seul et véritable héritier, ne pouvait rendre à Bousquet l’hommage qu’il mérite. Humilité, sincérité et passion, voilà les qualificatifs qui viennent à l’esprit à l’écoute de ce disque… » « Jean-Jacques a tout assimilé du style si particulier de son maître, roulements de cordes, accélérations foudroyantes, traits fulgurants, mais surtout cette technique de jeu du médiator très différente de celle utilisée dans le swing manouche ; Jean-Jacques Gristi est chez lui dans ce style et ce répertoire qu’il joue avec énormément de cœur (et ça s’entend !). Sur 12 titres, 9 sont tirés du fameux album « Hommage à Django » que Bousquet enregistra dans les années soixante : Nuages, Minor swing, Daphné où boosté par une rythmique impériale, Jean-Jacques met le turbo avec des phrases à la Bousquet d’une limpidité exemplaire, Body and Soul dans une remarquable version qui laisse la musique respirer et où Jean-Jacques a des accents à la Stochelo, Red roses for a blue lady, Fate, magistralement envoyé ou encore cette version très enlevée de La valse à Django, prise sur le même tempo que Bousquet. À signaler… des musiciens qui déroulent le tapis rouge Jean-Marc Jafet : contrebasse, Jean-Luc Dana : batterie, Paul Aiuti : guitare d’accompagnement. Pour le reste, Evidencia, merveilleux boléro cosigné par Jean-Marc et Jean-Jacques, où il sculpte les notes en poète, Fou rire, valse tarabiscotée de Galliano où Jean-Jacques démontre brillamment que la valse est son domaine. L’interprétation enlevée de Made in France lui a d’ailleurs valu les compliments de Bireli Lagrène, l’auteur de cette jolie valse. Au paradis des musiciens, Bousquet doit parler avec bienveillance de ce guitariste corse qui ne l’a pas oublié et perpétue son style avec classe. Vive Jean-Jacques Gristi ! » Francis Couvreux Chroniqueur pour Django Station

Jean-Jacques Gristi : Guitare Paul Aïuti: Guitare d’accompagnement Jean-Luc Dana : Batterie Jean-Marc Jafet : Contrebasse

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Jeudi 21 octobre Espace Diamant 20 h 30 Vendredi 22 octobre Espace Diamant 18 h 30 suivi à l’Aghja d’un spectacle cabaret © photo : Elian Bachini

Le Bourgeois Gentilhomme

THÉÂTRE MARIONETTES

Tarif B Tarif JP pour les -18 ans

d’après Molière - Adaptation Philippe Car et Yves Fravega - Mise en scène Philippe Car

Molière comme vous ne l’avez jamais vu ! Des robots, des acteurs, des manipulateurs… Une féerie musicale sur la manipulation des hommes et la tentative de s’acheter du bonheur. Vos enfants adoreront et vous-même redeviendrez des enfants ! L’action se situe dans le salon de musique de Monsieur Jourdain. Les instruments sont installés, comme si on allait assister à un concert. Entrent en bord de scène des ombres mannequins. Ils finissent d’installer le décor : des collections de têtes, de bras, de jambes, de bustes sur roulettes… de poupées mécaniques, de jouets à ressort, d’automates à piles… qui roulent, qui marchent, qui tournent… « La comédie est un poème ingénieux qui, par des leçons agréables, tend à reprendre les défauts des hommes. » Molière

« C’est un véritable feu d’artifice de comique et d’esprit. L’union des procédés comiques, de gestes, de mots, de situation, de mœurs et de caractères, est la plus réussie de toute l’œuvre de Molière. Nous nous sommes laissé guider par ce que l’on pourrait appeler les « indications léguées par Molière » à travers son écriture, jouissant à l’extrême des qualités de cette pièce, pour que 339 ans après sa création, cette version du Bourgeois nous emporte dans son élan, nous fasse rire, rêver… et songer à nos propres destins… Merci Molière. » Philippe Car, mai 2009.

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Programmation commune Aghja/Ville d’ajaccio Cie Agence de Voyages Imaginaires Avec:Valérie Bournet, Philippe Car, Nicolas Delorme, Claire Leyat, Vincent Trouble Assistanat à la mise en scène : Laurence Bournet ; Composition musicale : Vincent Trouble ; Scénographie et lumière:julo Etiévant; Création sonore: Fanny Thollot; Costumes: Christian Burle assisté de Magali Leportier et Solenne Capmas ; Décor et accessoires: Christophe Brot; Construction du dohyo : Ateliers SudSide ; Conception, fabrication et peinture des marionnettes : Jean-Claude Leportier, Magali Leportier et Jean-François Marc; Conseil en jeu de marionnettes : Jean-Claude Leportier/Cie Coatimundi ; Conception et réalisation robot:Julo Etiévant et Luki Millet; Régie générale, son et lumière: Jean-Yves Pillone; Collaboration aux délices : Virginie Besançon ; Administration : Sophie Danièle Godo assistée de Maëlle Rouche; Diffusion: Hervé d’Otreppe. Coproduction:Agence de Voyages Imaginaires (production déléguée) Théâtre du Gymnase (Marseille), Théâtre de Cusset (03) Théâtre de Corbeil-Essonnes Communauté d’Agglomération Seine-Essonne (91) Théâtre de Grasse Scène Conventionnée (06) La Grange Dîmière, Fresnes (94) Théâtre Paul Eluard, Choisyle-Roi (94) Le spectacle reçoit l’aide de l’ADAMI, du Conseil Général des Bouches du Rhône.


Samedi 30 octobre Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE

Tarif A

Hôtel Notte Après l’album Aldilà, les musiciens se proposent d’explorer de nouvelles voies avec ce projet. Il s’agit ici d’unir une démarche de création mêlant musique, écriture, technologie et théâtre… Venez découvrir ce spectacle proposé par le groupe Notte comme vous ne l’avez jamais vu !! Cette histoire qu’ils vont nous raconter se fonde sur deux questions : Quelle place pour les identités dans la mondialisation ? Quelle place pour l’humain dans ce monde de la technologie ? Si la production musicale et culturelle corse est riche, elle semble surtout tournée vers le passé, nostalgique d’un âge d’or… Pourtant les Corses sont tout autant attachés à leurs racines qu’à la modernité dans son expression la plus pointue des nouvelles tendances musicales, aux comportements sociaux en passant par les outils technologiques, et internet… Suivons (en musique…) Andria, jeune Corse, dans son voyage vers une mégalopole et partageons ses contradictions, ses questions, ses attentes, ses peurs… Bienvenue à l’Hôtel Notte !

Le groupe Notte di Corsica a vu le jour lors de l’été 2000 des suites de la fusion d’une équipe de musiciens issus de divers horizons musicaux. La pratique du chant polyphonique est un des ferments de la production du groupe qui tient avant tout à jouer un rôle social et culturel dans la société corse. Composé d’une équipe d’artistes, écrivains musiciens et chanteurs, le groupe propose une voie d’épanouissement originale. Le créneau culturel du spectacle vivant de grande ampleur étant déjà Notte : Paul Cesari, Ghjuvan Francescu Ottavi, David Massoni, Lionel Giacomini, Antoine Leonelli.

bien pourvu, cette démarche se veut complémentaire de ce qui se fait par ailleurs afin de promouvoir la musique, le patrimoine et surtout la langue corse…

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Jeudi 4 novembre Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE

Tarif C

Couleurs Musicales Ensemble Instrumental de Corse Ce programme qui est composé à la manière d’un « patchwork » mêle les genres et les compositeurs. C’est ainsi que se côtoient Vivaldi et Piazzolla, Mozart et Chick Corea, airs classiques et chansons corses…

L’Ensemble Instrumental de Corse vous donne également rendez-vous le 10 juin avec un programme classique avec l’une des flûtistes incontournables de la scène musicale française et étrangère : Juliette Hurel

Pour vous faire partager ces différents univers musicaux, l’Ensemble Instrumental de Corse réunit sur une même scène un orchestre à cordes composé de 17 instrumentistes, les percussions de Philippe Biondi/JeanMichel Giannelli et la voix de Sébastien Tramoni. Sébastien Tramoni, chant : Originaire de Sainte Lucie de Tallano, Sébastien vit à Ajaccio où il exerce depuis peu, la profession d’infirmier en milieu hospitalier. Auteur, compositeur, interprète, il créé en 2000 avec deux amis le groupe Svegliu d’Isula avec qui il se produit régulièrement en Corse et sur le continent. Avec ce groupe il enregistre un premier album en 2007 (« Rifatta di pezzi » distribution Ricordu) et un deuxième est actuellement en préparation. Par ailleurs, de 2005 à 2007, il chante dans le Chœur de Sartène de Jean-Paul Poletti avec qui il effectue des tournées internationales et avec qui il enregistre en 2006 un album « Les voix du fruit ». Au programme : Grieg, Piazzola, Rosauro et des chants de Tavagna, Poletti, Tramoni...

Arrangements : Jean-Michel GiannellI

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Mercredi 10 novembre Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE

Tarif A

Ensemble de musique traditionnelle du Ministère de la Culture du Royaume du Maroc Dans le cadre de la 12e édition de ses « Rencontres » l’Association des Jeunesses Musicales de Méditerranée accueille, en Corse, de nombreuses formations musicales étrangères, en provenance des pays de la Méditerranée. Cette année encore un vaste programme de rencontres et d’échanges, en direction des publics adultes et scolaires, autour de la musique et de la poésie est offert, pendant une semaine au public insulaire. À Ajaccio la musique traditionnelle du Maroc sera particulièrement à l’honneur… Depuis sa création, l’Ensemble de musique traditionnelle du Ministère de la Culture du Royaume du Maroc s’intéresse au patrimoine de chants sacrés et à la musique arabo-andalouse, sous tous ses aspects. Entre authenticité et renouveau, ce groupe, d’une exceptionnelle qualité musicale, participe à l’apprentissage, la diffusion et la conservation de la musique traditionnelle et contemporaine du Maghreb. Présent dans tous les festivals nationaux, il se produit également sur les grandes scènes internationales, où ses danses et ses chants sont unanimement appréciés de l’ensemble des publics auxquels il s’adresse. À l’occasion de la douzième édition des « Rencontres Musicales de Méditerranée » la formation qui se rendra cette année en Corse, est composée d’interprètes, tous solistes (violonistes, percussionnistes ou chanteurs) qui ont été formés à partir de solides connaissances des musiques traditionnelles du Maghreb et rompus aux techniques de l’expression musicale contemporaine marocaine.

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Jeudi 25 et vendredi 26 novembre Espace Diamant 20 h 30 THÉÂTRE

© photo : Ch. Robin

Tarif B

Occident De Rémi De Vos - Mise en scène François Bergoin C’est une farce noire qui nous présente un couple dans un tête à tête passionnel où les insultes fusent comme des mots d’amour… Une histoire de couple… François Bergoin et Catherine Graziani sont les interprètes fascinants de cette pièce à l’humour ravageur qui tente de provoquer la chute de l’autre… Il et Elle vivent une histoire d’amour essoufflée. Lui passe chacune de ses soirées au bar avec son pote Mohamed, et rentre ivre. À Elle il raconte sa soirée, récit indéfiniment répété, sans cesse pitoyable, toujours noyé d’insultes. Avec une régularité proche de celle d’un métronome, chaque jour apporte une nuance supplémentaire dans la cruauté de leurs rapports. Peur, violence ordinaire, racisme, lâcheté, amour perdu, conscience de soi oubliée, humanité dilatée. Occident brasse la face sombre de l’homme anonyme pour en faire la métaphore du monde occidental. Au-delà de la violence, au-delà de la vulgarité, c’est la vacuité du langage et du monde qu’a voulu souligner Rémi De Vos, c’est l’échec de la relation humaine. Pièce noire, donc, mais qui n’exclut cependant pas l’humour, noir lui aussi, un humour lourd, l’humour des désespérés, de ceux qui rient pour ne pas pleurer. « J’aime énormément ce que François et Catherine font de ma pièce. Tous les deux nous parlent d’amour. Dans l’absolue sincérité de leur jeu, ils nous font entrapercevoir cet obscur affrontement entre l’homme et la femme, et cette ivresse du combat qui mène à l’épuisement. François et Catherine sont les valeureux combattants qu’il faut pour ma pièce. » Rémi De Vos « Ces profondeurs abyssales invisibles, Catherine Graziani et François Bergoin en sont les interprètes fascinants. Ils jouent absolument tout ce que les mots ne disent pas, outre ce qu’ils disent. Ces deux-ci, ainsi que l’auteur, on est vraiment heureux qu’ils soient nés. » Jean-Marc Stricker, France Musique

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Avec : Catherine Graziani & François Bergoin Lumière : El Mekki Arrhioui Vidéo : Fabien Delisle Complicités musicales : Muse, Sex pistols… Cie Théâtre Alibi, conventionnée par la Collectivité Territoriale de Corse et soutenue par : Corsica Ferries, Corsefret, Domaine Granajolo


samedi 27 novembre Espace Diamant 20 h 30 THÉÂTRE

Tarif B

Credo d’Enzo Cormann - Mise en scène : François Bergoin La presse est unanime : Catherine Graziani offre une performance exceptionnelle dans ce texte qui apparaît désormais comme un classique de l’écriture contemporaine…

Avec : Catherine Graziani Chorégraphie : Nadia Guennegan Musique : Eddy Louiss/Gramophonedzie Cie Théâtre Alibi Une production de la Compagnie Théâtre Alibi, Centre Dramatique Itinérant de Corse, Compagnie conventionnée par la Collectivité Territoriale de Corse et soutenue par : Corsica Ferries, Corsefret, Domaine Granajolo. Soutenue lors de la création par : la DRAC de Corse, la Région Corse, le Conseil Général de la Haute-Corse, la Ville de Bastia, le Crédit Agricole de la Corse et la SNCM Ferryterranée.

Certains choisissent les armes, d’autres le silence pour exorciser leur révolte ; ELLE choisit les mots, posant des questions sans y répondre, dans un décor vide pour une vie pleine de blancs. Immobile dans une robe sans âge, qui pourrait être celle d’une mariée… qui vient d’astiquer ses parquets. Figée comme un oiseau sur une branche, n’attendant que le moment de s’envoler. Brusquement c’est l’explosion. Les souvenirs qui tombent de la bouche comme des pierres que l’on voudrait vomir. Enfance bafouée, humiliée avec un père pour qui le vin tenait lieu d’esprit de famille. Expériences amoureuses lamentables qui ont transformé une gamine délurée en jeune épouse aigrie, bien décidée à prendre sa revanche sur les fêlures du passé et la dérive du quotidien. Chaque phrase est une empoignade intime expédiée avec une « énergie redoutable ». La comédienne est comme un ange blanc qui navigue parmi le chaos de sa folie. Avec humour, sourire, sensualité. Parce que Catherine Graziani est une actrice singulière et vive, elle fait pétiller le texte d’Enzo Cormann. Et nous recevons les bulles, avec délice, en pleine figure. Ne croyez surtout pas que, pendant une heure et quinze minutes, l’actrice se raconte, assise sur sa chaise… au contraire ! Elle offre l’énergie de 12 rounds de boxe !

« Une interprétation réussie de Catherine Graziani » France Culture

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Vendredi 10 décembre Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE

Tarif A

Virili Voci Ensemble/Choeur d’hommes Un seul objectif pour cet ensemble vocal : Découvrir et faire partager le répertoire vocal pour Chœur d’hommes de la période baroque à nos jours. Douze voix hors du commun pour une belle parenthèse enchantée ! Dès sa création cet ensemble s’est attaché à rechercher des musiques vocales aussi bien profanes que sacrées, véritablement écrites pour ce type de formation. Au fur et à mesure de sa recherche un répertoire riche et varié a été visité, essentiellement composé de pièces du xIxe siècle, de compositeurs français, allemands, anglais, hongrois… avec quelques détours vers le continent américain. Sur leur chemin ces chanteurs ont croisé Jean-Louis Blaineau, compositeur ajaccien qui les a séduits par la qualité de son écriture et ses harmonies originales : Ils ont donc décidé d’intégrer à leur répertoire quelques-unes de ses pièces. Le public ajaccien est invité à les découvrir à côté de pièces des Répertoire français du xxe siècle, orthodoxe russe, allemand du xIxe ainsi que de Pièces Basques.

Tenors : Jean-François Senart, Gérard Chave, Pascal Brantus, Claude Bietenhader, Daniel Leclers Barytons : Gérard Lambrey, Vincent Bertin, Christian Javelle, Christian Loppacher Basses : Laurent Bonnet, Martyn Crossland, Antoine Alain

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THÉÂTRE

Tarif C

© photo : Enguerrand

Mercredi 5 janvier Espace Diamant 20 h 30

Une comédie romantique de Gérald Sibleyras - Mise en scène : Christophe Lidon Une comédie romantique ? Encore ? On n’en voit pas assez au cinéma ? ! Oui mais, ici, tout est si délicat… et Stéphane Freiss est magistral dans ce marivaudage qui « rutile de bonheur ». « Deux amants d’un soir, Léon et Anita, se font croire qu’ils sont mariés. Ils se revoient et jouent le jeu de l’adultère, convaincus que l’autre est vraiment marié (e). Cette contrainte ajoute aux délices des moments passés ensemble. Léon s’invente une vie de famille - son associé lui téléphone en se faisant passer pour sa femme - Philippe, le beau frère d’Anita joue le rôle du mari. Le temps passe, Léon et Anita tombent amoureux l’un de l’autre, il leur semble pourtant impossible de s’avouer qu’ils se mentent. Le jeu tourne au supplice. Ils se séparent, pour ne pas briser leurs « mariages » respectifs, mais constatent qu’ils ne peuvent plus se passer l’un de l’autre. Une seule solution : le « divorce ». Léon va donc voir Philippe, le beau-frère, pour lui avouer qu’il aime sa femme… Finalement, Léon et Anita décident de tout reprendre depuis le début et, comme dans toutes les comédies romantiques, ça finit bien. » Gérald Sibleyras

A travers ce marivaudage moderne, Gérald Sibleyras joue sur nos paradoxes, nos contradictions. On aime, mais on a peur de s’engager… Il en résulte une comédie très plaisante qui doit beaucoup au talent de ses acteurs. Télérama Avec : Stéphane Freiss, Elodie Navarre, Françoise Lépine, Stéphane de Groodt, Didier Brice Atelier Théâtre Actuel Assistante mise en scène : Fanette Barraya Décor : Catherine Bluwal Lumières : Marie-Hélène Pinon Son : Michel Winogradoff

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Mercredi 19 janvier: 19h et 21h Jeudi 20 janvier : 19h Vendredi 21 janvier : 19h et 21h Palais Fesch, musée des Beaux-arts DANSE © photo : Laurent Philippe

Tarif C

Écorchés vifs

ATTENTION ! Jauge limitée/60 personnes

Centre Chorégraphique National de Nantes - Claude Brumachon/Benjamin Lamarche Chorégraphie : Claude Brumachon

Une seule visite au musée Fesch a convaincu Claude Brumachon… de reprendre « Écorchés vifs » pièce chorégraphique qu’il avait créée en hommage au sculpteur Émile Antoine Bourdelle au Musée Bourdelle en mai 2003. L’ensemble, composé de courtes pièces, solos ou duos, est chorégraphié pour neuf interprètes sur des musiques liturgiques du xIVe siècle de Beethoven ou d’Esther Lamandier. Ces tableaux disposés dans les différentes salles du Palais Fesch sont d’une pertinence artistique réelle dans l’univers muséographique exceptionnel de cette collection, propice à cette invitation déambulatoire où la danse fait vibrer la matière. Ce projet est né de la volonté de Claude Brumachon (directeur et chorégraphe du Centre Chorégraphique National de Nantes) fasciné par la virtuosité du sculpteur E.-A. Bourdelle « à enfermer le geste dans la matière » inspiré par la gestuelle novatrice d’Isadora Duncan ou de Nijinsky, le chorégraphe inverse ce principe la matière devient chair vivante, souffrante, jouissante, implorante… La création de cette pièce saluée comme un grand événement fait écho à la collection exceptionnelle du Palais Fesch et les quelques dizaines de spectateurs qui auront accès à chaque séance guidés par un guide discret pourront vivre dans la proximité, les évolutions des danseurs parmi les peintures et partager ainsi leur espace et leurs émotions. Nous vous invitons à partager ce voyage poétique qui rapproche le mouvement du corps à la fixité de l’image dans un dialogue intense où les correspondances gardent un lien puissant et énigmatique. « Claude Brumachon suscite de très belles images… Et son langage exacerbé très lyrique, se marie avec les œuvres avec grand bonheur. On retiendra l’image de cette jeune femme dansant, buste nu, un long lamento ou le très beau duo masculin, âpre mais voluptueux, confrontant l’admirable danseur qu’est Benjamin Lamarche à Vincent Blanc. » Le Nouvel Observateur

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A l’occasion de la venue du CCN de Nantes des ateliers seront proposés au public durant toute la semaine, ainsi qu’une rencontre avec les lycéens prévue le jeudi 20 février à 21h ; Danseurs : Vincent Blanc, Claude Brumachon, Lise Fassier, Elisabetta Gareri, Julien Grosvalet, Benjamin Lamarche Assistant : Benjamin Lamarche Musique : Ludwig Van Beethoven Création lumière : Olivier Tessier Régie son : Erwann Guillemot Régie Générale : Jean-Jacques Brumachon Coproduction : Centre Chorégraphique National de Nantes Avec le soutien de la Mairie de Paris et du Centre National de la Danse. Avec l’aimable autorisation de Juliette Laffon, conservateur du Musée Bourdelle.


Samedi 22 janvier Espace Diamant 20 h 30 DANSE

© photo : Maximo

Tarif C

Duos Centre Chorégraphique National de Nantes - Claude Brumachon/Benjamin Lamarche Chorégraphie : Claude Brumachon

Interprètes : Claude Brumachon, Benjamin Lamarche Lise Fassier, Elisabetta Gareri, Julien Grosvalet, Sabrina Vicari Assistant : Benjamin Lamarche Régie lumière : Fabrice Peduzzi Régie son : Anthony Baizé Régie générale : Jean-Jacques Brumachon Production : Centre Chorégraphique National de Nantes Le Centre Chorégraphique National de Nantes est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC des Pays de la Loire, la Ville de Nantes, le Conseil Régional des Pays de la Loire et le Conseil Général de Loire-Atlantique. Il reçoit l’aide de Cultures France pour certaines de ses tournées à l’étranger. Programme indicatif : TExANE (Création 1988) – Durée : 10 mn, LE PIEDESTAL DES VIERGES (Création 1988) – Durée : 8 mn, LES DEUx AMIES (Création 2006) Durée : 6 mn, LES PHILOSOPHES (Création 2002) – Durée : 8mn, LES PARANOIAQUES (Création 2002) – Durée 8 mn, ETREINTES BRISEES (Création 2001) – Durée : 6mn30, FURTIFS (Création 2009) - Durée : 11 min, FAUVES Création 1991 - Durée : 8 mn, LE MINOTAURE (Création 2003) Durée : 10 mn, EMBRASÉS (Création 1999) - Durée : 12 mn

Avec cette présentation nous vous invitons à rencontrer l’univers de Claude Brumachon et Benjamin Lamarche déjà accueillis deux fois à Ajaccio. Dans une traversée du temps, ces « duos » tels des courts métrages offrent une succession de scènes intenses : Elles retracent la tendresse et le déchirement, la chaleur et le désir, la lutte des corps à corps… Thèmes chers aux chorégraphes. « Poussant chaque danseur jusqu’à la prouesse pour mieux exprimer un état de l’être ou une émotion, elles se veulent des récits de l’indicible, miroirs des mondes intérieurs déchaînés qui oscillent entre animalité brute et fragilité ». Le duo est un élément important chez Claude Brumachon. Une part de l’œuvre qui prend ses origines dans la création même. Claude Brumachon crée souvent en duo, avec l’interprète-danseur Benjamin Lamarche une connivence de corps à corps. Dans le processus intime de sa création, Claude Brumachon s’appuie sur cette relation duelle qui l’emporte, lui et l’autre, dans les mouvements qui parcourent la scène. De ces duos, originels, il reste plus que des traces dans la chorégraphie définitive. Des « pas de deux » qui marquent la pièce comme une partie intégrante et représentative de celle-ci. Dix pièces, dix histoires de corps errants et rebelles : elles éveillent la curiosité et la sensibilité du public sur la danse, un art de vie et de l’extase.

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Carte blanche

à la compagnie

Locu Teatrale est une compagnie. C’est aussi une salle de spectacle créée en 2008, une présence artistique dans le quartier de l’Octroi à Ajaccio. Marianna Nativi et Mario Sépulcre, fondateurs de cette compagnie, la définissent volontiers comme un laboratoire de recherche, un questionneur de la société, un remue-méninges philosophique. La Compagnie mène à la fois un travail de création et de recherche de grande qualité le plus souvent en langue corse ainsi que des ateliers d’initiation et de formation aux pratiques artistiques. Il était donc tout naturel que l’Espace Diamant leur offre sa scène pour une « carte blanche ».

Création

Des raisons, des tas

De Christian Maïni

Mercredi 26 et Jeudi 27 janvier Espace Diamant 20 h 30

« Mes deux personnages se retrouvent dans un espace clos, pourtant il n’y a aucun mur. Cependant cet espace clos est aussi un itinéraire, circulaire. C’est un parcours labyrinthique où les personnages sont contraints de partir en quête de leurs vérités et de leurs mensonges pour essayer de comprendre pourquoi ils sont là. Ils cherchent des issues. Ils explorent et s’explorent l’un l’autre. L’autre comme un miroir. L’autre comme un inquisiteur. L’autre comme un parent. L’autre comme un amour. L’autre comme un bouc émissaire. Ils se cognent à leurs limites, se perdent et ne savent plus où est la frontière entre la réalité et la fiction. Et puis il y a le temps. Les jours qui passent, les retours dans le temps, le moment où le temps se mue en attente. » Christian Maïni

THÉÂTRE

Tarif A

Avec : Marianna Nativi et Nathanaël Maïni

En fil rouge les 26, 27 janvier et 1er février 2011 (deux spectacles Jeune Public seront à découvrir également) :

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Locu Teatrale Mimoria Tramandata

Mercredi 26 Espace Diamant 22 h 00 MUSIQUE

Entrée libre

Jeudi 27 janvier Espace Diamant 18 h 00

Poésies et chants avec le groupe musical et culturel animé par Antoine Tramini L’association Mimoria Tramandata existe officiellement depuis 2000. Outre ses activités d’écoles de chants (Scola di cantu di a Gravona), elle est le vecteur d’une émancipation vocale/musicale depuis ses débuts en 1996. Elle n’était alors qu’une petite structure sans moyen ni aide de quiconque mais reflétait une réelle volonté culturelle constructive. En septembre 2009, l’association prend une nouvelle route, celle d’une liberté culturelle autour d’une maturité musicale. Avec la cetera, les guitares, le timple, le charango, la darbouka, le djembé, les voix féminines et masculines…

Rudes de Juan Radrigan traduit et adapté par Ricardo Montserrat de Las Brutas

LECTURE

Entrée libre

Avec : Antonia Buresi, Marianna Nativi, Nathanaël Maïni…

Radrigan s’est contenté de ramasser quelques terminaisons verbales et de ramasser certains mots. Mais c’est à la façon d’un compositeur qui sur ses portées se contente de noter andante, cauda… Quand Juan écrivait pour ses acteurs, qui pour la plupart étaient issus des quartiers populaires, il savait que spontanément les comédiens traduiraient en diction populaire, c’est-à-dire ce Chilien du nord aux mâchoires de travers faute d’une alimentation équilibrée, aux cordes vocales usées, à l’orgueil rentré…

– Rétrospective photographique Locu teatrale: Exposition permanente de photographies de Patricia Antona

– A Muredda : Projection en continu de la pièce sur écran

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Jeudi 3 février Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE

Tarif B

Si Mea Petru Guelfucci Après 6 ans d’absence et une énergie retrouvée, l’inoubliable interprète de Corsica revient avec un magnifique concert qui nous donne à entendre treize titres dont une majeure partie de créations originales ; Petru Guelfucci nous livre ici certainement la plus personnelle de ses créations. Pour ce concert exceptionnel à Ajaccio, nul doute que Petru Guelfucci aura à cœur de défendre ses nouvelles chansons mais aussi de nous faire (re) découvrir ses anciennes dont Corsica, devenu depuis un véritable Hymne. Vous pouvez venir entendre une des plus belles voix de Corse, un pionnier du Riacquistu, qui lutte inlassablement pour la défense de la tradition musicale corse, sa transmission. C’est grâce à son action, accompagnée par une association active, que l’UNESCO a inscrit sur sa liste de sauvegarde d’urgence le Cantu in Paghjella profane et liturgique de Corse. C’est à son talent et à son engagement que nous voulons ici rendre hommage. Issu d’une famille de musiciens et de chanteurs réputés de Haute-Corse, Petru Guelfucci a vu le jour en 1955 à Sermanu. Ce village de soixante âmes, berceau de la polyphonie corse traditionnelle, continue à transmettre le répertoire vocal et instrumental le plus riche et le plus difficile à interpréter de l’île. La voix de Petru Guelfucci est unanimement considérée comme l’une des plus belles de l’île. Qu’elle soit accompagnée d’instruments acoustiques ou qu’il chante a cappella des polyphonies traditionnelles, Petru Guelfucci sait faire oublier sa virtuosité mûrie par trente années de carrière et livre, dans sa langue natale, sa vision du monde.

www.petruguelfucci.com

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Mardi 8 et mercredi 9 février Espace Diamant 20 h 30 THÉÂTRE

Tarif B

Dans le cadre de l’Année de la Russie Nous avons choisi de célébrer cette année russe plutôt au travers de son Théâtre qui a marqué les xIxe et xxe siècles avec Gogol et Meyerold. Autour de la présentation de la pièce de la Cie Faux Magnifico, un ensemble d’activités culturelles seront organisées, diffusion du film « Vive M. le Maire », des rencontres avec les artistes et nous accueillerons aussi le lundi 7 février la conférencière Béatrice Picon-Vallin qui nous parlera du « Théâtre russe, ses enfants terribles ». Toni Cafiero propose une version « modernisée » de ce Revizor, pièce qui a été mal interprétée dès sa première présentation, n’en faisant qu’une farce alors que Gogol ne met pas en jeu « un rire léger mais un rire qui grince et qui glace ». L’adaptation de Meyerold semble avoir mieux pris en compte les intentions de l’auteur : « A la comédie de l’amour se combine celle du pouvoir, de ses mystifications, et de la peur… » Toni Cafiero nous livre une pièce où le comique frôle toujours le tragique. « De quoi riez-vous ? C’est de vous-même que vous riez »

Cie Faux Magnifico Avec : Richard Mitou, Nicolas Pichot, Louis Beyler, Robert Lucibello, Grégory Nardella, Luc Miglietta… Reste de la distribution (Anciens élèves du Conservatoire de Montpellier) en cours. Dramaturgie : Mani Gotovac, Scénographie : Eric Soyer et Toni Cafiero, Mouvements chorégraphiés : Vladimir Granov Création maquillage et Costumes : Rosario Alarçon Lumière : Eric Soyer, Marionette Assistanat à la mise en scène : Paolo Duarte Chant et Musique : Steven Rivers Moore Co-production : Théâtre Jacques Coeur de Lattes, Scène Conventionée Théâtre de Perpignan, Théâtre de L’Albarede Ales avec le soutien du Conseil Régional du Languedoc Roussillon et le Conseil Général de l’Hérault, DRAC, Conservatoire d’Art Dramatique de Montpellier

En attendant le Revizor D’après l’oeuvre de GOGOL et de l’adaptation de Meyerold. Adaptation et mise en scène : Toni Cafiero Miroir de la société russe sous Nicolas Ier ? Satire de l’administration russe ? Comédie de tous les temps et de tous les pays ? Parabole métaphysique sur l’empire du Mal ? Ou simplement « oeuvre ouverte » ? Autant d’interrogations qui font la richesse du « Révizor », comédie représentée à Saint-Pétersbourg en 1836 et qui connut à l’époque un retentissement considérable. L’histoire se passe dans une petite ville de province. Arrive Khlestakov, petit fonctionnaire que tous prennent pour L’Inspecteur général (revizor en russe) chargé de superviser la gestion du district et dont la rumeur annonçait la venue incognito. Le Bourgmestre, sa famille, les notables locaux affolés (l’honnêteté n’est pas leur principale qualité) cherchent à se concilier ses bonnes grâces, offrant faveurs et cadeaux au jeune homme qui, d’abord surpris, ne fait rien pour dissiper le malentendu. Dans un premier temps, la pièce ressemble à une comédie déguisée en fable sociale, mais elle recouvre bien d’autres masques. Sa teneur de comédie ne repose pas sur des effets de texte comme chez Feydeau elle se rapproche plus de Tchekhov. Le scénario part d’un quiproquo se déployant et se redéployant. Il travaille sur l’agitation humaine, vaine et inutile, car on revient toujours au point de départ. Les protagonistes pris dans ce quiproquo s’inventent des stratagèmes, des règles de survie qu’ils sont les seuls à connaître et à savoir exister. On est en plein dans l’absurde.

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Du lundi 14 au vendredi 18 février en appartement ou autres lieux - 20 h 30 THÉÂTRE

Karaokeâtre Spectacle conçu par Théo Kailer Comme chaque année la Compagnie Hélios Perdita propose une expérience de Théâtre très originale dans des appartements (le vôtre ?) de la Ville. Georges Dandin de Molière, créé le 18 juillet 1668 à Versailles, et repris par vous et chez vous durant l’hiver 2011 En sus des quinze minutes de célébrité promises par Andy Warhol, Vous aurez droit aux quatre-vingt-dix minutes de gloire assurée grâce à Hélios Perdita ! Karaoké, Le mot vient du japonais kara qui signifie « vide » et oke qui signifie « orchestration ». Voilà tout est dit ! Préparer un grand vide d’une nuit d’hiver, Remplir avec du public, Secouer et orchestrer avec des solistes (acteurs professionnels), accompagnés de voix instrumentistes, (lecteurs improvisés), Choisir un répertoire classique, Déguster à chaud. Appelons la recette un KARAOKE THEÂTRE ou KARAOKEÂTRE !

Le public sollicité est choisi de façon ludique juste avant la représentation, la distribution pouvant évoluer en chemin. Chacun, participants comme spectateurs, peut voir le texte projeté et le lire. Si vous souhaitez participer à cette expérience, prenez vite contact avec Delphine Ramos en téléphonant au 04 95 50 40 80.

Avec : Distribution en cours Cie Helios Perdita Administration : Valérie MOY http://www.heliosperdita.com Produit par La Cie Hélios Perdita, Avec le soutien de la Ville d’Ajaccio et de la Collectivité Territoriale de Corse

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Mardi 22 février Espace Diamant 20 h 30

Tarif A

© photo : Dominique Appietto

MUSIQUE

Sax Hero Paul Mancini Les musiques du monde, jazz, pop et rock comptent parmi les influences revendiquées du saxophoniste Paul Mancini. Pour ce nouveau spectacle le concertiste fera la part belle aux instruments électriques conjuguant le son de son saxophone avec celui des guitares électriques et des synthétiseurs. Avec des compositions, un style et un son propre à sa personnalité Paul Mancini promet avec ce spectacle de nous faire marcher sur la lune… Imaginez le son chaud d’un saxophone et le jazz d’une batterie entre les lignes, un pianiste tout en feeling et un bassiste au service de la musique. Paul Mancini offre un concert tout en finesse avec le pianiste Tony Fallone, le bassiste Jean- Marie Giannelli et le batteur André Paoli pour un jazz acoustique du plus bel effet. Né en décembre 1976 à Ajaccio ce jeune musicien étudie la musique au sein de l’école municipale de sa ville natale puis entre au Conservatoire National de la ville de Nice. Il enchaîne les dates et les festivals entre Corse et continent pour le bonheur de tous. Un artiste à découvrir !

http://www.myspace.com/paulm anciniquartet

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Jeudi 24 février Espace Diamant 20 h 30 THÉÂTRE

Tarif A

Les Trois Mise en scène et scénographie : Paul Grenier C’est l’histoire d’un trio musical, aux derniers instants de la création de son spectacle. Trois hommes confrontés à la difficulté d’aboutir dans leur projet car une question brûlante les habite : comment peut-on faire la fête alors que la maison brûle ? En effet, ça brûle : en eux, entre eux, autour d’eux ; et l’idée d’un spectacle pour oublier cela ou se divertir les agace. Les répétitions ont du mal à aboutir : les choses ne sont pas dites, pas partagées ou trop brièvement, en surface, les empêchant d’avancer… et de produire du commun. Ce spectacle est le résultat d’un processus de travail et d’écriture à trois. Depuis l’automne 2008, Paul Grenier, Christian Ruspini et Olivier Van der Beken mettent en commun leurs lectures, leurs centres d’intérêts, leurs questions. Qu’est-ce qui nous forme ? Nous déforme ? Nous transforme ? Qu’est-ce qui se joue dans la rencontre ? La rend possible ? Permet de se dire et de devenir ? Ainsi ils se sont réunis une fois par mois pour une séance de travail d’une durée de deux jours pour partager des mots que chacun a recueillis dans l’intervalle, des mots importants (qui ont des conséquences, auxquels on attribue de la valeur), des fragments, des préoccupations, centres d’intérêts, inquiétudes et bonheurs de trois hommes d’aujourd’hui. Ces échanges autour d’extraits de livres philosophiques, poèmes, romans, journaux ou paroles saisies en plein vol ont fait progressivement émerger de grands thèmes communs ainsi que des écrits personnels qui se sont naturellement exprimés sur le plateau.

Conception, écriture, interprétation : Christian Ruspini, Paul Grenier, Olivier Van der Beken Lumières : Bernard Remusan Réalisation du décor : Patrice Renard et Rachel Grenier Une coproduction Le Thé à Trois, le Centre Culturel Anima et le Centre Culturel de Porto- Vecchio. Avec le soutien financier de la Collectivité Territoriale de Corse.

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Mardi 1er mars Espace Diamant 20 h 30 THÉÂTRE/MUSIQUE

Tarif A

La Voix Humaine de Jean Cocteau Patrizia Poli & Lionel Damei Quand Patrizia Poli, chanteuse de Soledonna, rencontre Lionel Damei, auteur compositeur interprète d’une grande sensibilité, ensemble, ils recréent La Voix Humaine de Cocteau, et mêlent à cette poésie intense des reprises de chansons de Françoise Hardy, Célia Cruz, Catherine Deneuve, Valérie Lagrange…

Patrizia Poli : actrice, chanteuse Lionel Damei : acteur, chanteur, metteur en scène Marcel Tomasi : guitariste

« Ce que nous donnent Patrizia Poli et Lionel Damei, avec une recréation originale et talentueuse de La Voix Humaine de Cocteau est une rencontre qui touche et qui charme. Il y a bien sûr toute la poésie – un brin nostalgique- qui imprègne toujours toute représentation de chefs-d’oeuvre revisités. Les interprétations successives ont déposé sur ce texte emblématique une patine qui ajoute à l’envoûtement. Et le temps qui passe, convoqué dans la salle même au moment précis où le spectateur d’aujourd’hui voit, écoute et s’émeut, ajoute sans conteste à la profondeur du pathétique… et du plaisir. La Voix Humaine s’établissait jusqu’ici sur le drame d’une solitude figurée dans un soliloque souligné par une communication téléphonique hachée et discontinue. En dédoublant désormais les voix et les destins représentés, l’interprétation de Patrizia et Lionel, très actuelle, accroît, par l’effet du nombre et de l’entrecroisement des paroles, l’étendue du drame humain, des deux côtés sexuels où vit l’espèce qui crie sa douleur de ne pouvoir réaliser l’union qui sauverait. La diversité des musiques et des langues donne de l’ampleur à l’idée, en suggérant comment ce constat désespéré traverse toutes les cultures sans exception et enchaîne l’humain à la plainte, et l’artiste à la sublimation de cette dernière. Inutile de préciser qu’un tel projet artistique requiert beaucoup d’art et de maîtrise. Ils y sont, et d’une haute tenue ! Mais ce qui retient en définitive l’attention et vous remplit de gratitude, c’est le sentiment d’avoir assisté à un moment délicat et profond. Essentiel, où l’émotion esthétique et l’expression du vécu de chacun ne font qu’un. » Jacques Thiers

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Du mercredi 9 au mercredi 16 mars Espace Diamant Salle d’exposition

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Bleu Conrad, un bleu pas tout à fait comme les autres...

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Durant toute cette semaine nous irons à la rencontre de l’immense écrivain qu’est Joseph Conrad en compagnie de Maddalena Rodriguez-Antoniotti initiatrice du projet. Historienne de formation, plasticienne et écrivain, Maddalena Rodriguez-Antoniotti est l’auteure notamment de Bleu Conrad. Il semble que ce soit le hasard qui l’ait conduite à enquêter sur Joseph Conrad, lorsqu’elle eut, en 2004, à mettre sur pied et à animer un colloque sur « Le Destin méditerranéen de Joseph Conrad ». Elle eut aussitôt conscience de fréquenter un homme hors du commun. L’amour qu’il lui a alors inspiré lui a donné l’audace d’écrire ce livre. Au travers de l’exposition des œuvres de cette artiste, de conférences, de films, de débats, nous donnerons un coup de projecteur sur ce romancier capital auquel ne cessent de se référer aujourd’hui écrivains et cinéastes. Dans le regard de l’écrivain Joseph Conrad se reflète à jamais le bleu de la Méditerranée. Le mare nostrum est en effet le lieu et la parole de son destin. Bien qu’issu de la noblesse polonaise, c’est depuis ce bleu-là qu’il bascule d’un univers à l’autre, c’est depuis ce bleu-là qu’il embrasse le vaste monde, c’est depuis ce bleu-là qu’il écrit son nom sur l’eau. Or, c’est en 1921, au faîte de la renommée, qu’il accomplit un vieux rêve : il décide d’un voyage en Corse, dans sa vieille Cadillac et depuis l’Angleterre où il vit. En compagnie de sa femme, il séjourne deux mois au Grand Hôtel d’Ajaccio, espérant ainsi terminer l’écriture d’un « roman napoléonien ». Il ne craint pas ensuite de traverser l’île pour se recueillir sur la tombe de son ami Dominique Cervoni, le Capcorsin qui l’a initié à la mer et dont il fait, dans son œuvre, un Ulysse « de Corse non d’Ithaque ». En tirant de l’anonymat une telle figure de marin, Conrad bouleverse un miroir univoque et reverse incidemment à une identité insulaire perçue comme ensouchée dans les montagnes, une géographie plus amplement méditerranéenne et nomade. Maddalena Rodriguez-Antoniotti

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* Le programme complet de cette manifestation sera édité ultérieurement


Vendredi 11 mars Espace Diamant Salle de spectacle 20 h 30 LECTURE/MUSIQUE

Tarif A

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Lecture Bleu Conrad Mise en jeu de lecture : Jean-Yves Lazennec - Illustration musicale : Barbara Furtuna Un titre de rêve, de peintre et d’océan. Bleu Conrad, cela vibre comme un horizon tendu. Pas l’invitation au voyage, mais le voyage lui-même dans la lumière d’un « pur présent » comme celui des mots qui s’élancent sur la scène d’un théâtre. Maddalenna Rodriguez-Antoniotti nous convie aussi, par de multiples registres de langues, à un parcours parfois tumultueux. Celui de Conrad et de sa femme, d’Ajaccio au Cap Corse, certes, mais tout autant dans la Corse d’aujourd’hui par un troublant écho. Et si rien n’avait changé ? Et si tout était encore là, dans cet état de formidable devenir ? Avec Michel Albertini, nous proposerons une mise en jeu de lecture, à la fois concrète et rêveuse de ce texte spéculaire, souvent drôle, où l’humour accompagne. Le souci de découvrir cet étonnant Conrad méditerranéen, notre intime étranger. Et les voix de Barbara Furtuna, ensemble vocal masculin entièrement dévoué au chant polyphonique corse et qui occupe la scène insulaire depuis plus de vingt ans. Le groupe illustrera à travers ses chants des aspects du livre Bleu Conrad. C’est une rencontre entre écriture, théâtre et chants. Cie Théâtre de la Main d’œuvre Avec : Michel Albertini Barbara Furtuna : Jean Pierre Marchetti, Terza André Dominici, Bassu Jean-Philippe Guissani, Bassu, contracantu Maxime Merlandi, Seconda Coproduction Ville d’Ajaccio –Théâtre de la Main d’œuvre.

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Jeudi 24 mars Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE

© photo : Hassan Hajjaj

Tarif C

Hand made Hindi Zahra Sitôt qu’elle pose ses lèvres sur le micro, l’oreille se tend tout doucement, irrésistiblement. Un rien de nonchalance dans les reins, un zeste de swing ajusté dans le chant, un léger voile dans la voix, Hindi Zahra décline ses mélodies originales, …de douces ondulations de fréquences. Les guitares l’accompagnent sans forcer sur les traits, d’un accent manouche entre les lignes, d’une virgule tout de blues majuscule. À chaque instant, le temps se suspend. À tout moment, elle fait rimer intensité et intimité, des vibrations poétiques, taillées dans le velours d’un timbre félin… À trente ans, Hindi Zahra n’est ni une star académique, ni une étoile filante du jazz vocal. Chez elle, la musique, c’est une histoire de famille, le roman de sa vie. Celle d’une Berbère née au Maroc. Un père militaire et une mère au foyer, comédienne à ses heures et chanteuse reconnue au village, et puis des oncles musiciens, branchés par la scène post-psychédélique du Maroc d’alors. Elle grandit ainsi, à l’écoute des divas du raï et du châabi, façon Rimitti, et divas égyptiennes, genre Oum Khalsoum, entre musique traditionnelle berbère et rock’n’roll du bled, mais aussi non loin du blues malien du grand Ali Farka Touré et de la folk sensuelle d’Ismaël Lo. Avant de traverser la Méditerranée pour rejoindre son père à Paris.

« À ses ballades elle insuffle un vent d’Orient, l’aspérité du punk. Vocalement dangereuse, cette demoiselle peut tout par son chant : griffer comme une rockeuse, mettre au tapis les acrobates du jazz, faire danser même les statues. » L’Express

http://www.hindi-zahra.com

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Mardi 29 mars Espace Diamant 20 h 30 THÉÂTRE

Tarif A Tarif JP pour les -18 ans

S’Ella hè vera què - L’Illusion comique Comédie en cinq actes de Pierre Corneille - Adaptation en langue corse & Mise en scène : Guy Cimino

« Entre Corneille et Bastia, il y a un fossé. On l’a sauté. ». Les mots de Guy Cimino résument à merveille l’état d’Esprit de la Compagnie U Teatrinu… Des alexandrins en langue corse ! Du Corneille traduit et revisité avec des accents bien de chez nous et un humour dévastateur… Énorme ! L’Illusion comique est une œuvre qui clôt la période de jeunesse de Corneille, il a vingt-neuf ans quand il crée la pièce en 1635. Elle appartient à la première partie de son œuvre celle occupée par ses comédies, partie méconnue car Corneille est surtout célèbre pour ses tragédies. L’Illusion comique n’est pas du théâtre classique, c’est une œuvre baroque, une profonde réflexion sur le théâtre qui met en scène le théâtre lui-même, l’Illusion est donc double : on assiste à la mise en scène du théâtre dans le théâtre. La mise en scène de l’Illusion est une figure propre du baroque qu’on retrouve dans le théâtre de l’Espagnol Calderòn avec La vida es sueño - La vie est un songe.

Avec : Marie Ange Geronimi, JeanBaptiste Filippi, Jean Louis Graziani, Anne-Marie Filippi, Henri Olmeta, Corine Mattei, Corine Orsoni, PierreLaurent Santelli Assistants à la mise en scène : Jean-Jacques Gil, Jean Pierre Giudicelli Scénographie : Guy Cimino Costumes et maquillages : Simone Grimaldi Lumière : Vincent Grisoni Décors : Claude Don Gradi Environnement sonore et vidéoart : Pierre-François Cimino

Maria est sans nouvelle de son fils, Battì, qui s’est enfui de la maison maternelle. Après de longues et vaines recherches dans le monde entier et en désespoir de cause, elle fait appel à un sorcier, Stregone, qui va lui révéler que son fils est entré au service de Spacamuntagna et qu’il est tombé amoureux d’Isabella. Mais il n’est pas seul, Spacamuntagna et Trippetta sont aussi amoureux d’Isabella. Sous les yeux de Maria, Stregone reconstitue le passé de Battì, dont il fait apparaître l’image… Comédie, Comedia dell’arte, farce, tragédie ? C’est tout à la fois.

Cie U Teatrinu soutenue par la Collectivité Territoriale de Corse - Ville de Bastia - CCAS Corse

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Jeudi 31 mars Espace Diamant 20 h 30 THÉÂTRE

© photo : Noël Casale

Tarif A

Bastia l’Hiver De Noël Casale - Mise en scène : Noël Casale La saison dernière, certains d’entre vous ont pu assister à l’intégrale des pièces de Noël Casale « Kallisté… disaient déjà les Grecs » qui réunit ses quatre pièces concernant la Corse, nous avons choisi de vous représenter le monologue « Bastia l’hiver » qui bouleverse par la force de l’écriture et de l’interprétation. Bastia l’hiver commence à Bastia le 21 janvier 1987. Depuis des mois, un jeune homme a disparu. Seule, sa jeune sœur, Clémence, va tenter de le retrouver…

« Noël Casale nous fait toucher les désarrois, les tressaillements, les ténèbres de la conscience profonde des femmes et des hommes qui vivent aujourd’hui en Corse (…) Une jeune femme, toute d’anxiété – telle l’Électre des Grecs - ne respire plus que dans l’attente de son frère disparu (…) Il ne faut pas manquer de voir cette pièce superbe, et pour nous tous, d’importance ». Le Monde « Le théâtre de N. Casale soulève la question de la nécessaire prise de conscience d’une société figée, au risque, autrement de son possible effondrement. Son propos touche à l’universel » Mouvement « C’est un magma en fusion que met en scène Noël Casale. Un entrelacs complexe de situations personnelles, de crimes et de relations. Une Corse vouée à une geste suicidaire ». Libération

Avec : Antonia Buresi Compagnonnage artistique : Natascha Rudolf Lumière : Marie Vincent Maquillage, coiffure : Catherine Bloquère Construction décor : Tanguy Nédélec Cie Théâtre du Commun

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Mardi 5 avril Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE © photo : Judith Burrows

Tarif B

Sentir Yasmin Levy Une voix extraordinaire ! Sur les traces de l’héritage musical d’un père, Yitzhak Levy, qui s’est attaché à sauvegarder les chants traditionnels de la culture judéo-espagnole qui se transmettent depuis 500 ans, on sent chez Yasmin Levy la tension indéniable entre la pureté du Ladino - variante du castillan parlée et chantée par les juifs espagnols expulsés au xVe siècle-, et la fougue du Flamenco. Elle perpétue et bouscule ainsi la tradition séculaire chez les Juifs sépharades du ladino.

Yasmin Levy a obtenu de nombreux prix internationaux, pour son travail en faveur du dialogue entre les cultures.

Javier Limón : guitare flamenco, producteur Charlie Mendes : basse Sonny Pasos : piano, claviers José Vargas « El Búho » : percussions Abdul Sharif : bouzouki Carlitos Sarduy : trompette Amir Shahsar : ney, clarinette Invités : Voix et guitare sur « Una Pastora » : Yitzhak Levy Voix sur « Porqué » : Eleni Vital

Son premier album, sorti en 2004, est entièrement chanté en ladino.C’est à partir de « La Juderia », son second opus, que Yasmin Levy mêle le souvenir espagnol du vieux monde maure évoqué par le flamenco, au ladino, en passant par des influences orientales. « Mano suave », sorti en 2007, garantit cette réconciliation musicale entre deux mondes avec des ballades inspirées, magnifiquement portées par sa voix haut-perchée.Avec Sentir, son quatrième album, la musique de Yasmin devient véritablement une musique « du monde. » Produit par Javier Limón (qui a travaillé avec des artistes comme Mariza, la star portugaise du fado), l’album puise non seulement dans la tradition du ladino (« Mi Korason », « Londje de Mi ») et du flamenco (« Nos Llego El Final », de Javier Limón), mais aussi dans les chansons d’aujourd’hui avec des morceaux écrits par Limón ou par Yasmin Levy elle-même, et une version fraîche et remarquable de la chanson « Hallelujah », signée Leonard Cohen. Ses espoirs elle les distille en musique en souhaitant simplement que « les gens feront preuve de plus de compassion en apprendront un jour à vivre en harmonie les uns avec les autres. »

Elle chante comme d’autres s’immolent par le feu, se consumant publiquement en refrains passionnés, avec une férocité extatique qui, selon, subjugue ou foudroie. Les Inrockuptibles

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© photo : Christophe Raynaud de Lage

Jeudi 7 avril Espace Diamant 20 h 30 THÉÂTRE/MASQUES

Tarif C

Une île Ecriture et mise en scène : François Cervantes Avec « Une île », François Cervantes nous emmène dans un territoire de légendes, entre passé et présent, entre morts et vivants, entre l’art et la vie. Un spectacle poétique et drôle où l’intelligence de l’écriture et de la mise en scène nous enivre entièrement. Une force inouïe ! À la mort d’un peintre, ses amis entreprennent un voyage en mer pour ramener chez elle la jeune femme silencieuse qui était son modèle. Ils découvrent une île, une histoire. Nicole Choukroun, Catherine Germain, Stephan Pastor et Laurent Ziserman font le voyage vers le théâtre de masques. Le travail de recherche sur le théâtre de masques, commencé en 1992 et qui a abouti à la création de « Une île », est né de la rencontre entre François Cervantes et Didier Mouturat, sculpteur de masques. Didier Mouturat a sculpté une famille de douze masques. Douze essences de l’humanité qui nous entoure : douze portraits écrits, puis sculptés.

Les spectacles de François Cervantes sont une invitation au voyage dans une contrée qui ne cessera de surprendre l’imaginaire… Une île… est une merveille. La Compagnie l’Entreprise mène cette saga onirique avec une créativité folle, de la simplicité, de la tendresse, de l’humour, et énormément de talent. Pariscope Le masque sert magnifiquement le théâtre de François Cervantès, ce théâtre de repères, d’ancrage, de continuité, où la vie et la mort ne sont que des étapes dans l’histoire de l’humanité. Les comédiens s’emparent des masques avec une fougue revigorante. Eux qui font parler les morts dans toute leur trivialité bourrue ou sensuelle, drôle ou tragique. Eux surtout qui portent les masques de tout leur corps pour dire la langue poétique, ciselée, pleine de bon sens comme d’ellipses philosophiques de l’auteur. Anne Quentin

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Cie de l’Entreprise Avec : Nicole Choukroun, Catherine Germain, Stephan Pastor, Laurent Ziserman Sculpture des masques : Didier Mouturat Musique : Philipe Foch Regards attentifs : Thierry Niang Régie générale et son : xavier Brousse Création lumière : Nanouk Marty Décor et accessoires : Arnaud Obric, xavier Brousse Costumes : Catherine Lefèbvre, MarieCécile Winling assistée de : Catherine Sardi


Jeudi 21 avril Espace Diamant 20 h 30 DANSE

Scène ouverte à la Compagnie du Jeune Ballet Corse La Compagnie du Jeune Ballet Corse n’est pas une école ou un centre de formation professionnelle, c’est une expérience unique, une expérience préprofessionnelle d’échange, de formation, de transmission proposée à un groupe de jeunes danseurs chaque année. C’est leur offrir le temps de la réflexion et un espace pour se lancer autrement, se construire, s’épanouir et (s’) essayer. Esquisser un sens et pouvoir dire: le métier de danseur, la scène, l’enseignement, l’engagement d’être artiste peuvent devenir mon chemin…? Nouvelles créations : …dix Chorégraphie : Dominique Lisette, membre du collectif Jeu de Jambes (Hip-hop) Influences Chorégraphie : Lionel Amadote - (Danse Jazz) Tout être vivant se trouve être le jouet de diverses influences… Abandonnons-nous à elles et laissons notre corps s’en imprégner par le mouvement. Poem Chorégraphie : Hélène Taddéi-Lawson (Danse contemporaine) « Ce poème parlera du temps, le temps indéfini Ce poème parlera d’espace, l’espace illimité Ce poème n’a aucun poète, seul le mouvement racontera… » « Dis Poem » - Mutabaruka

Retrouvez la compagnie sur www.jeuneballetcorse.com Avec le soutien de Collectivité Territoriale de Corse, Ville d’Ajaccio, Ville de Porto Vecchio – centre culturel

Les cendres de Stromboli Chorégraphie : Rodolphe Fouillot (Danse contemporaine). Musique : « Orphée et Eurydice » de Gluck 7 danseuses y sont les incarnations des Furies, personnages mythologiques qui gardaient la porte des Enfers. Elles forment un groupe solidaire et instinctif. Cependant, elles ne peuvent se regarder dans les yeux. Sensibles à la musique, elles développent une danse élaborée et puissante qui finit par laisser passer Orphée.

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Mardi 26 avril Espace Diamant 20 h 30 THÉÂTRE

© photo : Lot

Tarif C

Les 39 marches Une pièce de John Buchan et Alfred Hitchcock Mise en scène Eric Metayer

Molières 2010 de la pièce comique et de la meilleure adaptation

Dans une mise en scène décapante d’Eric Métayer, quatre comédiens interprètent plus de 150 personnages et restituent avec loufoquerie l’univers d’Alfred Hitchcock : Londres, la lande écossaise, des cascades, des poursuites de voiture, une histoire d’amour, espionnage et suspens, tous les moments forts du film. Ce spectacle est une pure folie, un petit chef-d’œuvre de loufoquerie. « Les 39 marches », c’est un film, en noir et blanc, signé du grand Hitchcock. Rappelez-vous, un homme tente de déjouer seul un complot diabolique qui met le monde en danger. En se l’appropriant, le théâtre nous en livre une version en Technicolor et en relief. Pas besoin de chausser des lunettes 3D, les comédiens se chargent de tous les effets spéciaux. Une prouesse car ils ne sont que quatre sur scène ! En France, peu d’artistes sont capables de nager comme des poissons dans ce fleuve burlesque. Il y en avait au moins un, Eric Métayer. Il possède la folie, la poésie et le sens du comique nécessaire à ce genre. Sa mise en scène est d’une terrible efficacité. Cela va vite, très vite. La trame du film a été respectée à la lettre, avec courses-poursuites, changements de lieux et même monstre du Loch Ness. On y retrouve toute l’ironie désuète qui en fait le charme. Le texte français de Gérald Sibleyras a gardé toute la saveur de ce « pudding » à l’humour « so british ». Première. fr Une invention, un humour et une vitalité extraordinaires. C’est désopilant. Le Figaro Magazine - Philippe Tesson Une jubilatoire démonstration de la magie théâtrale. Télérama - Fabienne Pascaud

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Avec : Eric Metayer, Andréa Bescond, Jean-Philippe Bèche et Christophe Laubion Adaptation : Patrick Barlow Conception originale : Simon Corble et Nobby Dimon Adaptation française : Gérald Sibleyras Décors : Nils Zachariensen Costumes : Monika Mucha Lumières : Philippe Quilliet - Son : Vincent Lustaud Assistante à la mise en scène : Viviane Marcerano Co-Production : Théâtre La Bruyère & Sofithéa


Jeudi 5 mai Espace Diamant 20 h 30 THÉÂTRE

Tarif A

Résidence de création

Nous avons payé cher les oursins

De Noël Casale Mise en scène, scénographie, costumes : Noël Casale, Natascha Rudolf À la suite de la semaine des écritures contemporaines organisée à Ajaccio, la Cie Théâtre du Commun a remporté un succès remarquable (tant au niveau de la presse que du public) en présentant durant trois semaines au Théâtre des Bernardines, « Kallisté, disaient déjà les Grecs » qui confirme brillamment la reconnaissance nationale du travail de Noël Casale et de sa Cie. Nous continuons à accompagner le travail de Noël Casale avec qui nous collaborons depuis plus de dix ans dans cette nouvelle création qui, nous n’en doutons pas, parlera encore de notre île, de notre monde avec intelligence, fantaisie, gravité et imagination… La comédie humaine où sont mis en jeu nos valeurs communes, nos mémoires, nos identités, nos questionnements, nos désirs… Avec: Olivier Bonnefoy, Antonia Buresi, Noël Casale, Mustapha M’Boup Coproduction:Théâtre du Commun, Ajaccio. Ville d’Ajaccio, Espace Diamant. Avec le soutien: Collectivité Territoriale de la Corse. Partenariats prévisionnels pour 2011/2012: Théâtre des Bernardines, Marseille. Théâtre l’Échangeur, Bagnolet, C.C.A.S, La Fonderie au Mans, La Chartreuse de Villeneuve-lezAvignon/Centre National des Écritures du Spectacle.

Nous vous proposons de venir découvrir - un travail en train de se faire- une étape d’un spectacle qui sera présenté dans sa version définitive à la rentrée 2011. C’est la dernière création de Noël Casale qui abandonne un temps Bastia pour Ajaccio… Ajaccio, l’été prochain. Dans un lieu imprécisé – disons, sur une drôle d’embarcation à la dérive dans le golfe d’Ajaccio – un homme, « oublié de tous depuis longtemps », se prépare à donner une conférence qui lui a été commandée. Mais l’objet de cette conférence n’ayant pas été précisé, de quoi pourra-t-il bien parler ? Un officier de marine, une étudiante en histoire ancienne et un cuisinier sénégalais sont également à bord. On devise, on papote, on fabule, on déblatère, on pépie, parfois même, on pérore. On récite des morceaux de tragédie, et surtout l’Othello de Shakespeare, comme si l’on se trouvait sur une scène de théâtre. Et, en même temps, nul drame ne se noue entre eux. Un peu comme si l’aimable société insulaire dont ils se sont éloignés, pour une simple promenade en mer, ne pouvait engendrer que des ombres affables, des spectres gracieux, des cadavres courtois, des marins d’opérette. Noël Casale

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Mercredi 11 mai Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE © photo : Danny Willems

Tarif C

Brussld Arno La première fois, on l’a entendu dans un bar enfumé… il chantait Les yeux de ma mère. On s’est arrêté de parler, on a écouté. Tout le monde écoutait religieusement la voix cassée d’Arno et dans cette voix, chacun de nous a retrouvé une trace de sa propre vie… Spontané, sincère et incapable de faire semblant, Arno a réussi à réconcilier la chanson traditionnelle avec les expressions contemporaines. Longtemps considéré comme un croisement entre Tom Waits et Jacques Brel, Arno a toujours été attiré par la musique. Il est né d’un père socialiste, qui écoutait beaucoup de jazz et d’une mère qui faisait la vaisselle en chantant Brel et Gréco. À 18 ans, il donne son premier concert au festival de rock d’Ostende. En 1975, il signe avec Freckle Face un premier album autoproduit. Il forme ensuite T.C. Matic. Il fait la première partie de Simple Minds en 1985. L’année suivante, Arno se lance en solo et sort trois albums. A l’âge de 40 ans, il signe Ratata puis écrit la musique du film Merci la vie de Bertrand Blier. Il forme par la suite un groupe blues acoustique Charles & Les Lulu. Arno s’envole ensuite pour Nashville aux Etats-Unis et enregistre l’album Idiots savants (1993). Suit, sous le nom d’Arno & The Subrovnicks, l’album Water. En 1995, Arno sort « Arno à la française ». L’année suivante, il reçoit le prix du Meilleur chanteur de l’année en Belgique au Humo Pop Poll. En 1998, Arno s’investit dans le groupe Charles and the White Trash European Blues Connection puis signe en solo les albums A poil commercial et Le European cow-boy. En 2002, il sort « Charles Ernest ». Deux ans plus tard French Bazaar, et Jus de box en 2007. Son dernier album, Brussld, sorti en mars 2010, est l’occasion d’une grande tournée européenne.

Quelques secondes suffisent pour reconnaître la voix d’Arno, pénétrante et écorchée… Télérama

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Mardi 24 mai Espace Diamant 20 h 30 THÉÂTRE

Tarif A

Création d’Orlando Forioso, écrite avec la collaboration de Pierre Bertoni à partir du roman de Sebastianu Dalzeto.

Pesciu Anguilla Opéra-bouffe en quatre saisons - Mise en scène : Orlando Forioso Pesciu Anguilla est de retour, mais dans une version totalement inédite puisqu’elle sera jouée par des acteurs amateurs ayant suivi un stage tout au long de l’année avec Orlando Forioso ! Des musiciens, des chanteurs, des danseurs… des professionnels, des amateurs… et un seul mot d’ordre : Spectacle et fantaisie ! «...Nutava cume un pesciu, e squillia cume l’anguilla, ciò chì l’avia valutu d’esse cugnumatu Pesciu Anguilla… » (Il nageait comme un poisson et glissait comme l’anguille, ce qui lui avait valu d’être surnommé Poisson Anguille).

Avec plus de 80 artistes : Musiciens, chanteurs, danseurs, acteurs professionnels et amateurs. Costumes : Vincenzo Canzanella CTN 75-Napoli Décors/collages : Jean-Jacques Torre Assistant à la mise en scène : Giorgio Di Costanzo

Pesciu Anguilla est le surnom attribué au petit Pèpè Morsicalupa, qui vit dans une pauvre famille au Puntettu, dans un Bastia très méditerranéen, à la fin du xIxe siècle. Pèpè est un cireur de chaussures corse, un gamin de douze ans qui tente de traverser la vie à la nage. Son errance dans Bastia, soit pour chercher des clients, soit pour échapper à la fureur alcoolique de son père, l’amènera à rencontrer toute cette humanité, populaire et bourgeoise, qui peuple son quartier-théâtre. Chaque personnage de cette fresque possède les caractéristiques de ce que d’aucuns auraient pu appeler « la comédie humaine » : qui est en proie à l’alcoolisme, qui est en proie à la folie d’un amour bafoué, qui ne songe qu’à s’enrichir, qui cherche à gagner son pain quotidien… tous tournent autour de Pèpè, avec leurs bagarres, leurs chants, leurs plaisanteries et leurs disputes, leurs douleurs et leurs fêtes, comme dans un grand tableau représentant une ville avec vue sur la mer.

Cie TeatrEuropa en collaboration avec U Svegliu Calvese. Avec le soutien de la Collectivité Territoriale de Corse

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samedi 28 mai Espace Diamant 17 h et 21 h 00 DANSE

Tarif C Programme détaillé du répertoire proposé disponible ultérieurement.

Isabelle Ciaravola, danseuse étoile,

1H 30 de spectacle sans entracte

& les solistes de l’Opéra de Paris

Le Ballet de l’Opéra de Paris, composé de quelque cent cinquante éléments est l’une des toutes premières troupes mondiales, non seulement sur le plan quantitatif mais aussi par l’addition des talents. Pour toucher un public encore plus vaste que celui fréquentant l’Opéra, un groupe composé d’étoiles et de solistes effectue des tournées et donne l’occasion à ces brillants danseurs d’étonner et de séduire. Vous verrez des danseurs, tous « graine d’étoile » pétris d’élégance et de talent qui se risquent avec bonheur aux grands morceaux de bravoure classiques mais qui défendent aussi des créations contemporaines montrant ainsi l’étendue de leurs possibilités. Ce spectacle est une véritable promenade qui permet de goûter une grande variété de styles et de découvrir des grands espoirs pour demain aux côtés de valeurs confirmées. Virtuoses aussi bien sur le plan technique que de l’interprétation, ils seront ce soir en compagnie de la Danseuse Étoile, Isabelle Ciaravola, que nous sommes particulièrement heureux d’accueillir permettant ainsi à sa ville natale de rendre hommage à ses qualités de danseuse remarquable. Isabelle Ciaravola, est née à Ajaccio ; en 1985 elle entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et en ressort avec le premier prix en 1988. Elle intègre aussitôt la deuxième division de l’école de danse de l’Opéra de Paris puis est engagée dans le corps de ballet de la compagnie à l’âge dix-huit ans. C’est en 2000 qu’elle est promue sujet, avant de passer première danseuse trois ans plus tard. Le 16 avril 2009 elle est nommée étoile à l’issue de la première d’Onéguine de John Cranko. Souvent surnommée les Jambes de l’Opéra par les amateurs de ballet, en raison de la longueur de celles-ci, Isabelle Ciaravola est acclamée pour ses interprétations très justes de ses rôles et la pureté élégante de sa danse. En cela, elle est très appréciée par les critiques et donc régulièrement distribuée dans les tournées, nationales comme internationales, de l’Opéra de Paris.

« Isabelle est une artiste d’exception. Morphologiquement, elle est longiligne, avec une ligne de jambes sublime qui met en valeur tous ses développés, battements et autre. Elle a une légèreté et une souplesse qu’a parfaitement mises en valeur McGregor dans Genus où elle a excellé. Développés seconde parfait, poésie, lyrisme, technique sûre, grâce et charisme : un vrai régal ! Je salue en elle une très très grande artiste, l’une des plus grandes que je connaisse actuellement à l’ONP. » Valérie Beck

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Direction artistique et organisation générale : Gruber Ballet Opéra Direction technique et lumières : Daniel Brochier


mardi 31 mai Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE

Tarif B

Venimos a ver/Chants de Méditerranée

Rassegna/Manât

Cette création propose un répertoire varié de chants de Méditerranée. Elle permet à Rassegna de présenter au public les chants découverts et travaillés ces dernières années (chants de noces, d’amour, de prisonniers…). Les couleurs et influences musicales, pardelà celles habituellement choisies par la compagnie, se teintent cette fois de sonorités du nord de l’Espagne, de chants de cabarets napolitains, de romances sépharades, de chansons du sud de la Corse et d’airs à danser de la région de Thrace. Carmin Belgodère, qui participe au groupe Rassegna, accueillera sur scène avec quelques chansons corses de son groupe Manàt ces chanteurs venus de toute la Méditerranée. Vers une Méditerranée des musiques…

Finalisée en résidence au Chantier (Correns) sous le conseil artistique de Renaud GarciaFons, cette création fait l'objet du troisième album de la compagnie Rassegna (Centre de Création des Nouvelles Musiques Traditionnelles et musiques du monde), et avec le soutien de la ville de Marseille, du Conseil régional PACA et de la DRAC PACA. MCE Productions Buda Musique Editions Distribution : Socadisc Plus d’infos : www.compagnierassegna.com

La compagnie Rassegna réunit des voix venues des rives de la Méditerranée, aux accents forts et marqués, qui chantent en langues ensoleillées les traditions de leur pays d’origine. Avec Marseille comme port d’attache, elle suscite des rencontres et des collaborations artistiques fortes, durables, entre chanteurs et musiciens issus de différents points de cette «Mer du milieu». Créée en 2002 sous l’impulsion de Bruno Allary, la Cie Rassegna accomplit aujourd’hui des travaux de recherche, d’adaptation, d’arrangement et de composition autour des musiques populaires de Méditerranée. Elle ambitionne de toujours mettre en évidence leurs points communs, sans jamais en gommer les spécificités, vers une forme d’identité commune. « Au départ, un travail de collecte, donc un travail de sauvegarde de la mémoire. Des chants qui risqueraient de tomber dans l’oubli et de disparaître sont ainsi répertoriés. Vient ensuite un processus d’adaptation et d’orchestration afin de rendre accessible au grand public ces éléments du patrimoine qui passent ainsi du document ethnologique à la scène. Ils reprennent vie dans l’écoute nouvelle qu’ils vont rencontrer auprès de nouveaux publics. (…) Enfin, Rassegna nous donne certes des musiques à entendre, un patrimoine immatériel revisité, revigoré, mais il serait dommage d’oublier que ces musiques sont également à voir. L’énergie, la complicité, la joie, le talent que dégage le groupe méritent que le public les apprécie en un concert vivant à l’image des musiques vivantes qu’il propose. » Chérif Khaznadar– Président de la « Maison des cultures du monde »– Paris «Venimos a Ver » (novembre 2007)

Manât réunit sept artistes venus d’horizons différents qui mêlent leur sensibilité afin de créer une musique originale, à la fois profondément ancrée dans l’univers culturel corse et irrépressiblement tournée vers l’ailleurs. Polyphonies et instruments traditionnels tels que la cetera se marient aux notes de violon, de sitar et de basse, aux samples électroniques, aux accords de guitare folk et électrique, aux rythmes de darbouka et de batterie, à la voix féminine qui oscille entre intonations folk-rock, ornementations et mélismes traditionnels méditerranéens.

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Vendredi 10 juin Espace Diamant 20 h 30 MUSIQUE

Tarif C

Les Classiques Ensemble Instrumental de Corse Le classicisme en musique ne dure qu’une cinquantaine d’années ce qui est bien peu comparé aux deux siècles de la période baroque. Mais le style classique va marquer si fort les esprits avec des compositeurs aussi novateurs que Joseph Haydn ou WA Mozart que l’appellation va rester pour tous les musiciens des orchestres d’aujourd’hui qu’on appelle encore musiciens classiques. Pour interpréter toute la grâce et la virtuosité du 1er concerto pour flûte, l’Ensemble Instrumental de Corse a choisi d’inviter l’une des flûtistes incontournables de la scène musicale française et étrangère : Juliette HUREL. Flûte solo de l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, elle est régulièrement invitée par tous les plus grands orchestres et par les festivals les plus prestigieux.

Juliette HUREL (Flûte) : Formée au CNSMD de Paris, où elle obtient deux premiers prix de flûte et de musique de chambre à l’unanimité, Juliette Hurel se distingue dans les concours internationaux : lauréate du concours Jean-Pierre Rampal, elle remporte encore de nombreux prix à Darmstadt, Kobé et Bucarest. Nommée « Révélation de l’année » aux Victoires de la musique classique 2004, elle est aujourd’hui l’invitée de scènes prestigieuses en Europe et au Japon, aux côtés d’artistes tels que Gary Hoffman, Yuri Bashmet, Schlomo Mintz, Marielle Nordmann, Stephen Kovacevich ou encore le Trio Wanderer. Elle est Flûte solo de l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam depuis 1998. Juliette Huriel mène parallèlement à sa carrière de concertiste une importante activité d’enseignante, étant depuis 2006 professeur de flûte au Conservatoire Royal de La Haye. Elle sera à partir de septembre 2010 professeur au Conservatoire de Rotterdam.

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Programme : W. A MOZART (1756-1791) Concerto pour flûte et orchestre n° 1 en sol majeur K. 313 J. HAYDN (1732-1809) Symphonie N° 45 « Les adieux »


Mardi 21 juin Église St-Érasme 20 h 30 MUSIQUE

Entrée libre

Jackie Micaelli e U Ponticellu Groupe féminin de polyphonies corses - Jackie Micaelli Nous avons souhaité programmer Jackie Micaelli pour vous faire (re) découvrir ses immenses qualités vocales et son talent d’interprète. U Ponticellu qui propose un répertoire de polyphonies sacrées et profanes se produira à l’occasion de la Fête de la Musique car ce groupe fait le choix de ne chanter qu’en église parce que, selon Jacky Micaelli, les harmoniques ne se développent que si le chant dépasse l’humaine condition… « La tradition vivante est transmission : elle exige une actualisation, un aspect créatif. Cet apport se devra de respecter l’esprit de la tradition, lequel esprit est un absolu qui transcende le temps. En s’appropriant la tradition, sa tradition, le disciple prend place dans une longue chaîne dont il est un anneau parmi une infinité d’autres avant et après lui. Les musiques traditionnelles c’est à dire orales, contiennent une sève venue du fond des âges, seule la parole, le son, donc l’oralité, en communiquent l’essence spirituelle. Elle préserve le caractère vivant, mouvant de la tradition. L’initiation grâce à laquelle elle se transmet requiert le contact direct d’homme à homme pour que passe l’influence spirituelle inséparable de toute initiation. La tradition est donc d’abord mémoire, ce sont nos racines vives, notre centre de gravité. Que sommes-nous sans la mémoire de nos origines ? L’homme se condamne à la mort spirituelle s’il coupe le lien de la tradition, de sa tradition. La musique détient sa mémoire à elle. Ce sont les traditions musicales, elle vit dans et par l’oralité. »

Avec : Sylvia Micaelli Nadine Cesari Mighela Colombini Muriel Chiaramonti Jacky Micaelli

Chanter est pour Jackie Micaelli un besoin vital. Elle chante publiquement, depuis bientôt vingt ans, la déchirure de l’âme corse. Son chant est d’une fulgurante beauté. Comme le blues… Depuis ses débuts en 1983, au sein d’une association bastiaise, elle a beaucoup chanté, en Corse et ailleurs, chants sacrés et chants profanes du répertoire : à la Fenice de Venise en 1988, au Printemps de Bourges la même année, au festival de Lille sous la direction de Yannis xenakis, à la Scala de Milan en 1990 ou bien encore au Grand Rex à Paris, invitée par Jacques Higelin. Complice des groupes polyphoniques A Cumpagnia, Tavagna, Donnisulana, elle collabore aussi avec l’ensemble Organum de Marcel Pérés. Jacky Micaelli, écrit François Picard dans Diapason, c’est « une voix forte, incisive, poignante, lentement mûrie au contact des plus grands chanteurs et instrumentistes corses ». Une voix, qui « appartient autant à la terre qu’aux nuages qui roulent ». Un chant âpre et sobre : le répertoire sacré en langues corse, latine et toscane et quelques polyphonies profanes.

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Les dim en anch mu es sique Les dimanches en musique au musée C’est dans le cadre magnifique et prestigieux de la grande galerie du Palais Fesch, Musée des Beaux Arts que nous vous accueillerons désormais pour ces Dimanches en Musique.

Dimanche 26 septembre La musique italienne à Paris en 1800 Le Quatuor Mosaïque accompagné du violoncelliste Raphaël Pidoux interprétera des œuvres composées au moment où Lucien Bonaparte était ministre de l’Intérieur, dont le quintette Boccherini qui lui est dédié. Les œuvres jouées ont été composées par Luigi Cherubini, Luigi Boccherini, Giuseppe Maria Cambini. Les artistes de cet ensemble ont mis en commun une longue expérience dans le domaine de l’interprétation sur instruments d’époque en créant un quatuor à cordes classique jouant sur de tels instruments. Il ne s’agit nullement de chercher une « authenticité » de musée mais de perpétuer, par un lien vivant, la grande tradition européenne du quatuor à cordes. Les Mosaïques disposent d’un vaste répertoire, composé d’œuvres rarement jouées, sans oublier les compositions des grands noms du répertoire classique viennois.

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Attention les concerts débuteront à 17 heures


Palais Fesch musée des beaux-arts

17 h 00 MUSIQUE

Tarif A

Dimanche 28 novembre « De la corruption du goût dans la musique française » Échanges musicaux entre Madame la Viole et Monsieur le violoncelle à propos des goûts français et italiens

Ensemble Orfeo Isulanu

Ensemble Orfeo Isulanu Sylvie MOQUET, viole / Irmtraud HUBATSCHEK, violoncelle baroque / Camille MUGOT-DRILLIEN, clavecin / Lauriane GOYET, comédienne / Christian RUSPINI, comédien

Ces rencontres imaginaires entre la viole et le violoncelle nous parlent par la voix de deux comédiens des jalousies, luttes, animosités et amitiés entre la viole et le violoncelle, donc entre la musique italienne et la musique française. Ce programme s’inspire particulièrement des ouvrages du xVIIIe siècle sur la musique conservés en Corse : une vingtaine d’ouvrages est consacrée à des discussions sur la musique italienne et française, un thème central du monde musical au xVIIIe siècle. Avec une Corse passée de la souveraineté italienne à celle de la France, ce sujet déjà passionnant sur le Continent ne manque pas d’un intérêt tout particulier sur l’île ! L’influence musicale italienne perdurera dans l’île jusqu’à la moitié du xIxe siècle, c’est à ce moment-là que la musique française prendra véritablement pied en Corse.

Dimanche 19 décembre Quintette pour deux violoncelles de Schubert Bertrand Cervera et les musiciens du festival des Deux Sorri Depuis juillet 2004 Bertrand CERVERA directeur artistique et l’équipe réunie autour de lui anime avec succès le festival SORRU IN MUSICA. Dix jours d’animations, de concerts, de rencontres, dix jours dédiés à la musique avec la présence d’un public nombreux et enthousiaste. Cette belle aventure s’est continuée en hiver avec le festival SORRU IN MUSICA NATALE, réussite tout autant musicale qu’humaine. À l’occasion de la présence en Corse de ces artistes d’exception et en particulier de Bertrand Cervera, violon solo à l’Orchestre National de France il nous a paru évident de les associer à notre saison culturelle. C’est avec un grand plaisir que nous accueillons cette équipe avec qui nous entamons un partenariat que nous souhaitons développer et pérenniser. Cette année sera présenté au public le Quintette pour 2 violoncelles en ut majeur, composé deux mois avant la mort du compositeur qui représente le fleuron de la musique de chambre composée par Franz Schubert, et qui est considéré par beaucoup comme le chef-d’œuvre absolu de toute la musique de chambre.

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Palais Fesch musée des beaux-arts

17 h 00 MUSIQUE

Tarif A

Dimanche 13 février L’amour en cage Ensemble Orfeo Isulanu Spectacle autour de Venise, Vivaldi et les poèmes d’amour de Gaspara Stampa avec soprano, violon, violoncelle et clavecin. Gaspara Stampa, d’origine vénitienne, est née en 1523. Après une éducation humaniste très complète, elle excelle dans le chant, et en s’accompagnant du luth, elle récite les poèmes de Pétrarque. Elle est appréciée des cercles cultivés de Venise… Musiques : A. Vivaldi, B. Strozzi, C. Monteverdi

Dimanche 10 avril Miserere Ensemble Orfeo Isulanu Un parcours dans la musique spirituelle baroque, composé autour des rituels particuliers de la Semaine Sainte. Au travers de lamentations à voix seule et de duos pour soprano et alto, une mise en perspective des affetti , reflets sonores infiniment humains de tous nos archétypes émotionnels.

Dimanche 15 mai Concert du Conservatoire Henri Tomasi (ENMD)

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Claire GOUTON, soprano Michel GERAUD, alto Irmtraud HUBATSCHEK, violoncelle baroque Olivier SALANDINI, clavecin. Programme : N. Porpora : Rigate lachrime / A. Stradella : Tenebrae / L. Leo : Lamentatione / G. Carissimi : Miserere / J.-H.Fiocco : Lamentatio / A. Caldara : Miserere


© photo : Henri Parent

jeu ne pu bli c Du plus jeune âge jusqu’à l’adolescence, les spectacles proposés s’adressent plus particulièrement aux publics jeunes et aux familles. Nous avons voulu cette saison encore multiplier les occasions de partager les plaisirs de la découverte du spectacle vivant. De la musique, de la danse, du théâtre, des marionnettes, toutes ces formes d’art vivantes et sensibles susciteront nous en sommes sûrs émotions, rires et pensées chez nos jeunes spectateurs. Et pour fêter Noël nous vous offrons une semaine entière de films pour la jeunesse.* Grâce à l’ouverture de notre nouvel équipement des séances de cinéma jeune public seront organisées régulièrement en complément de l’opération Ecole & Cinéma et des films de Noël, et les enfants pourront découvrir avec un animateur les plasticiens qui seront présentés dans notre espace d’exposition. Bien que très divers, tous les spectacles programmés nous promettent une grande originalité, associant des aspects ludiques, poétiques, humoristiques et féeriques. Des spectacles pour tous, ouvrons grands nos yeux et nos oreilles !

Renseignements & Contacts : Delphine Ramos Sabah Garani Marie-Thérèse Poli Tarifs : 3 euros jusqu’à 18 ans, 7 euros pour les adultes-accompagnants

*Le programme Cinéma pour le jeune public sera édité ultérieurement

Et parce que l’école doit rester un véritable lieu de démocratisation, une représentation de chaque spectacle est programmée à 14 h 30 réservée aux élèves accompagnés de leurs enseignants ; et pour que ce rendez-vous soit une joie et non un rendez-vous manqué nous préparons cet accueil avec les professeurs. Pour chaque spectacle de la saison nous mettons à leur disposition des dossiers pédagogiques permettant de préparer la venue au théâtre. Ce dialogue avec le monde enseignant nous souhaitons encore le développer et nous organiserons dans la mesure du possible des rencontres avec les équipes artistiques accueillies. Nous pouvons aussi à la demande proposer une visite du théâtre pour parler des spectacles, pour découvrir l’envers du décor, les coulisses et le travail des techniciens et des artistes. Des spectacles se déplaceront aussi dans les écoles comme ceux de la Cie Créacorsica avec le programme Danse à l’Ecole, avec un nouveau spectacle, 3e édition dont le vif succès ne se dément pas. Les spectacles musicaux conçus spécialement pour l’initiation des jeunes enfants à la Musique (JMF) offriront aux écoles deux séances scolaires à 10H et à 14H 30 afin que de plus nombreuses classes bénéficient de ces rencontres (plus de détails page 55). Nos portes sont grandes ouvertes et nous sommes à l’écoute de toutes vos attentes tant il nous semble déterminant de contribuer à construire « l’Education artistique » dont on parle tant, et où l’épanouissement intellectuel et sensible de chacun est compris comme une condition indispensable au développement d’une véritable démocratie.

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Mardi 26 et mercredi 27 octobre Espace Diamant & bibliothèque municipale

LECTURE/CONTES

Tarif JP

Des mots et des couleurs, d’ici et d’ailleurs Un événement qui relie la parole, le livre, le spectacle et propose des rencontres à la Bibliothèque et à l’Espace Diamant autour d’un Conte de la tradition orale corse, une Lecture spectacle et deux Spectacles pour la scène à partir de contes contemporains mêlant vidéo et musique proposé par Filu di Mimoria. Mardi 26, 18 h 30 à l’Espace Diamant tout public, à partir de 8 ans - Tarif JP

Le Conte des Couleurs d’après les Textes d’Imants Ziedonis, poète et écrivain letton Cette coproduction du Centre littéraire letton de RIGA est née à la suite d’une lecture au Centre Pompidou en 2005 dans le cadre du Festival « Etonnante Lettonie ». L’objectif était de créer un spectacle qui combine textes de contes, environnement sonore et image vidéo : un spectacle qui rapproche enfants et adultes, Français et Lettons dans un même élan de curiosité. Débordants de paradoxes et proches de la poétique de l’absurde les contes d’Imants Ziedonis, poète et écrivain letton, ont connu un grand succès et ont valu à l’auteur le diplôme d’honneur Hans Christian Andersen.

Spectacle réservé aux scolaires : Espace Diamant - A 14 h 30

Le Caillou et le Sirocco Conte/musique/vidéo Création de Francette Orsoni avec la participation de Malika Halbaoui Un duo nourri d’échanges entre parole contemporaine et parole traditionnelle, musique traditionnelle et musique moderne, sonorités vocales et instrumentales et vidéo mêlant graphisme, photos, images numériques. Tout commence avec « un petit caillou de granit gris voudrait devenir une particule légère et colorée… lorsqu’arrive sur le pays le Sirocco. Il a dans ses tourbillons des millions de poussières ocre un peu vermillon… Bavardes et polyglottes elles ont une telle mémoire, elles racontent des histoires…»

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Mercredi 27 octobre Bibliothèque municipale Conte/exposition/lecture 16 h 00 - Dès 4 ans

Ninu et la mère des vents 17 h 00 - lecture

Le Conte des Couleurs Francette Orsoni auteur et conteuse raconte, Véronique Joffre illustratrice présente les planches originales de l’Album.


Mardi 14 décembre Espace Diamant 18 h 30

Tarif JP

Spectacle tout public, à partir de 7 ans

© photo : Henri Parent

THÉÂTRE/MARIONNETTES

Alice Libre adaptation d’après Lewis Carroll d’Ismaïl Safwan et Michel Klein Mise en scène, musique : Ismaïl Safwan

Marionnettes : Michel Klein Jeu : Vanessa Defasque, Michel Klein Peintures, construction : Jaime Olivares, avec la collaboration de Ephrem Olivares Scénographie, lumières : Gerdi Nehlig Son : Pascal Grussner Conception costumes : Françoise Dapp-Mahieu Réalisation costumes : Rita Tataï, avec la collaboration de Keiko Mori Régie son : Mehdi Ameur Collaboration artistique : Corine Linden Réalisation vidéo : Thomas Heckel avec la collaboration marionnettique de Stéphanie Gramont et Marie Seux Co-production : le Cratère – Scène nationale d’Alès, la Grande Ourse de Villeneuve-les-Maguelone, La Passerelle de Rixheim, le Centre culturel Pablo Picasso d’Homécourt. Co-réalisation : TJP Strasbourg – CDN d’Alsace Flash Marionnettes est une compagnie conventionnée avec le Ministère de la Culture (DRAC Alsace). Ses spectacles sont soutenus par la Ville de Strasbourg, le Conseil Régional d’Alsace et le Conseil Général du Bas-Rhin

Par une nuit sans lune, une jeune femme prénommée Alice pénètre dans le hall d’un hôtel, l’Hôtel des Rêves. Elle y est accueillie par un veilleur de nuit qui s’enquiert du type de rêve souhaité. Or Alice ne rêve plus depuis son tout jeune âge, et ne sait que lui répondre. Cela suffit à l’information du veilleur, qui lui confie la clé d’une chambre « avec vue sur l’enfance ». Ce sera pour la jeune femme le début d’une plongée parfois inquiète, souvent exaltée et joyeuse, dans le monde des rêves, et de retrouvailles avec sa propre enfance. Et voici notre Alice redevenue petite fille, croisant sur sa route les créatures excentriques du Pays des Merveilles et de l’Autre côté du Miroir, parmi lesquelles une fulminante Reine Rouge qui guidera les pas d’Alice dans un monde aux allures de jeu d’échecs. Parvenue à la huitième et dernière case, la petite fille deviendra reine à son tour, permettant enfin à une jeune femme nommée Alice de grandir réconciliée avec ses souvenirs et son enfance. Tout aussi génialement inventive que soit l’œuvre de Lewis Carroll, nous n’avons pas hésité à prendre de grandes libertés avec elle, la débarrassant d’oripeaux victoriens quelque peu poussiéreux et de références devenues incompréhensibles pour tout lecteur – ou spectateur – d’aujourd’hui. Néanmoins, nous avons pris soin de maintenir un caractère essentiel des aventures originales d’Alice qui est de pouvoir faire l’objet d’une double lecture, à la fois adulte et enfantine, et dans tous les cas réjouissante et pleine de surprises.

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Vendredi 21 janvier Espace Diamant 18 h 30 THÉATRE

Tarif JP

à partir de 9 ans

Oh Boy ! Théâtre de récit et d’objets - D’après le roman de Marie-Aude Murail - Mise en scène : Olivier Letellier

Molière du meilleur spectacle jeune public 2009

Les enfants… on va vous raconter une histoire triste, mais on va aussi vous faire rire, sourire ! Car comme disait Beaumarchais : « je me presse de rire de tout de peur d’être obligé d’en pleurer » Trois enfants : Siméon, 14 ans, surdoué, Morgane, 8 ans, que tout le monde oublie, et Venise, 5 ans, que tout le monde rêve d’avoir, sont orphelins depuis peu. Leur père, Georges Morlevent, a disparu et leur mère, Catherine, est morte en tombant dans l’escalier (elle s’est en réalité suicidée, mais les enfants ne le savent pas). Ils sont donc placés dans un foyer mais leur objectif premier est de le fuir pour se trouver une famille. Siméon mène donc ses propres recherches et découvre qu’ils ont deux parents : Josiane Morlevent, 37 ans, ophtalmologue, et Barthélémy Morlevent, 26 ans, sans emploi fixe et homosexuel. Barthélémy s’attache rapidement aux enfants. Josiane est mariée et sans enfants et souhaite vivement avoir la garde de la jolie petite Venise, mais les deux autres enfants ne l’intéressent guère.

« J’ai envie d’oser aborder avec les plus jeunes des thèmes sensibles comme les secrets de famille, l’homosexualité, ou encore le suicide d’une mère, la difficulté de l’adoption, la maladie… Mais la force de cette histoire, c’est l’humour qu’apporte, envers et contre tout, le personnage de Bart. Profondément ancré dans la réalité des situations, sa personnalité de diva égocentrique, sa lâcheté, sa maladresse et sa force absolue de dérision nous permettent de prendre de la distance, de rompre purement et franchement certaine émotion dramatique par un trait d’humour qui permet d’avancer. » Olivier Letellier

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Oh boy, est le roman de Marie-Aude Murail le plus primé et le plus traduit. Ce livre a obtenu de nombreuses récompenses dont le « Prix Jeunesse France Télévision». Adaptation : Catherine Verlaguet Interprétation : Lionel Erdogan Création lumière : Lionel Mahé Création sonore : Mikaël Plunian Production : Le Théâtre du Phare (94) Coproductions : Espace Culturel André Malraux – Le Kremlin Bicêtre (94) - Centre Jean Vilar - Ville de Champigny sur Marne (94) - Théâtre Le Strapontin, Scène des Arts de la Parole – Pont Scorff (56) - Soutiens Festival « Ce soir, je sors mes parents » (44) Théâtre La Paillette - Rennes (35)


Mardi 1er février Espace Diamant 18 h 30 & 20 h 30 THÉÂTRE

Tarif JP

Spectacle tout public, à partir de 6 ans 18 h 30

Carte blanche à la Compagnie Locu Teatrale

Principessa Europa

de Rinatu Coti Mise en scène et interprétation : Marianna Nativi et Nathanaël Maïni L’Europe est prise dans une tourmente qui met en péril sa lente construction. Lorsque le profit, anonyme et sordide, impose sa loi, en livrant les pays à un marché que seuls les spéculateurs dirigent, alors tout risque de s’effriter et de s’effondrer…

Cie Locu Teatrale

En effet, les Etats, après avoir renfloué les banques qui ont spéculé et perdu, sont en proie à nouveau à la spéculation la plus éhontée qui n’a aucun souci des personnes, de leur langue, de leur culture, du bonheur de tous. 20 h 30 - Entrée libre

H1BN1 de Marianna Nativi Le spectacle « H1BN1 » ou « U Malatu Capatoghju », inspiré du virus de la grippe A et du Malade imaginaire est un spectacle comique et haut en couleurs.

Pièce interprétée par les enfants d’Alata

En collaboration avec la Municipalité d’Alata et le Contrat Educatif Local, Locu Teatrale, chaque année, dispense des ateliers de théâtre avec écriture bilingue et spectacle adressés aux enfants entre 6 et 12 ans.

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© photo : Philippe Carbonneaux

Jeudi 3 mars Espace Diamant 18 h 30 THÉATRE

Tarif JP

Spectacle tout public, à partir de 6 ans

Le petit chaperon rouge D’après le conte populaire - Texte et mise en scène Joël Pommerat « Il était une fois une petite fille qui n’avait pas le droit de sortir toute seule de chez elle ou alors à de très rares occasions. Donc, elle s’ennuyait car elle n’avait ni frère ni sœur. Seulement sa maman qu’elle aimait beaucoup... Mais ce n’est pas suffisant » Je voudrais écrire ma propre version de l’histoire, rendre simplement les différentes étapes du parcours de cette petite fille dans la campagne, qui part de chez sa mère pour se rendre chez sa grand-mère et qui rencontre un loup. Rendre ces personnages et ces moments dans leur plus grande simplicité et vérité. Avec beaucoup de concret. Le rapport à la nature ainsi qu’à l’animalité voire la bestialité me paraît essentielle. La nature et l’animal dans ce qu’ils ont de dangereux, de mystérieux et d’imprévisible mais aussi dans ce qu’ils ont de beau et de merveilleux, d’envoûtant et désirable, c’est ce que je voudrais faire ressortir. Le rapport à la peur est primordial dans ce conte, et en général dans la vie d’un enfant. Selon moi, aborder la question de la peur avec les enfants, c’est aborder aussi l’autre versant de cette émotion qui est le désir. Joël Pommerat

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avec : Ludovic Molière, Le narrateur Isabelle Rivoal, La mère, le Loup En alternance : Murielle Martinelli ou Valérie Vinci, Le Petit Chaperon rouge, La grandmère Assistant à la mise en scène : Philippe Carbonneaux Scénographie et costumes : Marguerite Bordat Scénographie et lumières : Éric Soyer Suivi de la réalisation scénographique : Thomas Ramon Aide à la documentation : Evelyne Pommerat Recherche son : Grégoire Leymarie et François Leymarie Régie son : Valérie Bajcsa ou Antoine Bourgain Régie lumière : Cyril Cottet ou Jean-Gabriel Valot Direction technique : Emmanuel Abate Le texte de Joël Pommerat est publié aux Editions Actes SudPapiers - Collection Heyoka. Production : Compagnie Louis Brouillard Coproductions : Centre Dramatique Régional de Tours, Théâtre Brétigny scène conventionnée du Val d’Orge avec le soutien de la Région Haute Normandie La Compagnie Louis Brouillard est conventionnée et reçoit le soutien du Ministère de la Culture/DRAC Ile-deFrance, de la Ville de Paris, de la Région Ile-de-France


Mardi 22 mars Espace Diamant 18 h 30 THÉÂTRE

Tarif JP

Spectacle tout public, à partir de 8 ans

Mathieu trop court, François trop long De Jean-Rock Gaudreault - Mise en scène Jean-Charles Raymond Émotions et réflexions garanties, en famille à partir de 8 ans. L’un débarque dans une ville où il se sent mal, l’autre est malade et rejeté par son entourage. Ils s’apprivoiseront, au travers de situations difficiles, et naîtra une amitié éternelle. Mathieu souffre de « la maladie de l’heure », François est perdu dans un nouvel environnement trop urbain. Ils sont plongés dans leur solitude. Mais les enfants apprendront à se connaître, à jouer, à parler de la mort, à s’aimer. Paru aux Éditions Lansman, le texte de Jean-Rock Gaudreault, décrit sans tabou le monde de l’enfance, parfois cruel et sans complaisance mais évidemment sincère et émouvant. Sur un sujet terrible, la maladie, les deux comédiens de la Naïve, Patrick Henry et Hervé Pezière, jouent sans clichés ni pathétisme. La salle est suspendue, parce que le sujet est grave bien sûr, mais aussi parce que l’amitié qui se révèle est belle et émouvante. Dans un décor miniature, ils apprendront à lancer des sorts avec des papiers de chuppachups, à parler de la maladie et de la mort, du futur, de l’école normative… De leurs angoisses et leurs différences. Espérons que Mathieu qui a « 100 ans parce que pas d’amis » trouvera de quoi tricoter son gilet en laine de quenouille.

Cie La Naïve Avec : Patrick Henry & Hervé Pézière Lumière : Valérie Foury Diffusion : Laurence Hébrard Décor : La Naïve

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Mardi 17 mai Espace Diamant 20 h 30 © photo : Jacques Maton

DANSE

La Danse/Histoires multiples/Histoires de danse/Histoires de danseurs Projet chorégraphique Vialuni 2010 Recherche et conception : Claude Sorin, Michèle Ettori Une traversée de l’histoire de la danse, du mouvement pour les petits et les grands !! Des textes, des photos, des documents sonores, cinématographiques, des interviews, une création sonore, une création vidéo… Tout cela bien sûr pour accompagner une chorégraphie audacieuse où les corps accompagnent la pensée. Questionner les styles néoclassique, moderne, contemporain : pourquoi, comment, leur coexistence dans le temps présent ? On interroge les œuvres : qu’en pense-t-on ? On se montre, on essaie, on critique. Qu’est-ce qui nous touche, ou nous laisse froids, à quel endroit de notre sensibilité, notre intelligence… ? Questionner la construction d’une œuvre, pour cela en danser un extrait avec et sans musique/éléments scénographiques, dans différents lieux du plateau… ? Le mouvement de cette traversée façonne des outils qui permettent au spectateur embarqué dans ces espaces sensibles de s’orienter, de comprendre, et de se laisser toucher, transporter, par le mouvement et la pensée qui se jouent dans les corps. Identifiant la nature singulière de chaque danse… En dernière partie, le public est invité à danser sur le plateau… À travers tout un réseau d’histoires, le projet mêle dans le corps des danseurs le présent de la danse et son passé, rouvrant l’inachevé de celui-ci, concevant un terreau commun de questions, un terrain déjà parcouru et exploré par des générations précédentes de danseurs. Histoire de la danse, Histoire des corps, Histoire tout court. Une vision de la danse-monde !

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Tarif JP

Spectacle tout public

Ce spectacle est présenté à 14h 3O pour le public scolaire et sera proposé pour la deuxième séance à 20 h 30 exceptionnellement car il est destiné au jeune public mais aussi à tous ceux qui s’intéressent à la danse !

Danse : Sébastien Dupré, Claude Sorin, Michèle Ettori Vidéo : Fabien Delisle Scénographie : Hugues F. J Rolland Lumières : Hubert Jappelle Costumes : Cécile Eliche


avec les éco les Cette saison encore le partenariat déjà mis en œuvre depuis de nombreuses années - Théâtre & Cinéma jeune public, stages de pratiques artistiques, ateliers réguliers pendant le temps scolaire, rencontres avec les artistes – s’enrichira de nouvelles activités autour des arts plastiques. Le spectacle vivant avec des spectacles proposés durant le temps scolaire comme chaque année sera conforté par l’organisation d’une troisième édition de Danse à l’école animée par Pat O’Bine et Créacorsica ;

Jeunesses Musicales De France : Les Jeunesses Musicales de France proposent trois spectacles d’initiation à la musique exclusivement réservés aux scolaires.

Reinhnart Jean Baptiste, dit Django - Par le duo Gadjo Combo « Gadjo Combo s’est donné pour mission de porter la flamme « Django » partout où l’on voudra bien ouvrir sa porte, sortir les tréteaux et rameuter petits et grands autour d’un grand feu de joie dans la grande et généreuse tradition gitane. Le bonheur à portée de swing ». La Fabrique de Nuages - Compagnie du Facteur Soudain Un conte musical enlevé, pour une première approche de l’écologie. Mais pourquoi le village est-il soudain recouvert de ce vilain cumulonimbus qui obscurcit tout ? Deux enfants vont mener l’enquête sous forme d’un voyage initiatique qui les conduira à la ville et à son inquiétante fabrique de nuages… Flûturiste ! - André Stocchetti, flûtes à bec et chant Vous croyez tout savoir de la flûte à bec ? Laissez-vous donc conter l’expédition d’une famille bien étrange… le papa et la maman étaient tout maigres, les enfants étaient fins comme des baguettes et quant au grand-oncle, on aurait dit un vieux bout de bois tout raide et sec ! Un spectacle malicieux, dans lequel André Stocchetti mêle musique et théâtralité avec une remarquable justesse.

Semaine Danse & Enfance dans les écoles de la ville Avec la Compagnie Créacrosica

O eau… oh ! - Texte original Éva Le Garrec Chorégraphie Pat O’Bine. Mise en scène J.-M. Ropers Il y a bien des facteurs vitaux pour la vie des êtres sur terre mais assurément l’eau est un facteur capital. Aujourd’hui plus de 2 milliards d’individus sur notre planète n’ont pas accès à l’eau potable ou à l’eau tout court. L’eau, enjeu vital des 50 prochaines années. On peut tout raconter à un jeune public ce n’est qu’une question de vocabulaire. Nous choisissons plutôt un angle ludique, humoristique voire parodique. Contes d’eau - En complément du spectacle ô eau… oh ! Pat O’Bine s’adressera aux enfants et adolescents sous forme de contes.

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le mu thé ni âtr cip e al c’est aussi... Des artistes en résidences de création : Cette saison deux compagnies et un ensemble musical seront accueillis en résidences, qui permettront d’ouvrir les portes au public, aux scolaires, à toutes les personnes intéressées par le « spectacle en chantier ». À cette occasion durant les répétitions ouvertes, les échanges avec les artistes, les interventions dans les écoles… se nouent d’autres relations entre les publics et les équipes artistiques autour des enjeux techniques et esthétiques présents dans le travail d’élaboration et de réalisation d’une création. Vous rencontrerez, en plus de la Cie Théâtre du Commun (cf. page 37) la Cie Labo Vascu autour de la création de Dans la solitude des champs de coton de BM Koltès & David Solinas pour une création musicale. Si vous êtes intervenant, professeur, enseignant, élève, acteur culturel intéressés par un échange avec des artistes dans le cadre des résidences, contactez-nous. Ces spectacles répétés à la Poudrière seront présentés à l’Aghja : Samedi 6 novembre, 21 h 00 Après quelques jours de résidence à l’Aghja, David Solinas nous fait découvrir les titres de son deuxième album, Bord de scène. Digne représentant de ce que la chanson française a, ces derniers temps engendré de mieux, David Solinas ne peut que séduire. Les cordes à son art sont nombreuses : voix claire et assurée, imagination musicale fertile, sens du rythme et textes parfaitement maîtrisés, sans compter un humour spontané franchement contagieux et débridé. Y’a qu’à bien se tenir : ce p’tit gars-là, sur scène, vous met l’ambiance en deux temps trois mouvements. Tout simplement. Armé de sa plus fidèle compagne, sa guitare fétiche, ce « vocabliste », imbibé de bonne humeur, propose à son public de véritables chansons d’auteur, tranches de vie et saynètes où se croisent personnages, douces histoires et destins plus poétiques les uns que les autres.

© photo : André D.

David Solinas : Chant et guitare

Vendredi 21 et samedi 22 janvier, 21 h 00

« Dans la solitude des champs de coton » De B.-M. Koltès - Mise en scène : Pascal Tagnati Pascal Tagnati, que vous avez pu voir à l’Aghja la saison dernière dans 127 Fascination de Jim Morrison, nous revient avec un texte également très fort. C’est la rencontre d’un dealer et de son client dans un coin reculé, loin des hommes, l’ambiance est à la fois cristalline et délétère. C’est aussi et surtout le reflet des relations commerciales entre l’Afrique et l’Occident, qui pour l’un deviendra pillage et pour l’autre « mécénat » - l’histoire d’une dette. Ils défont et refont l’histoire dans une danse de sous-entendus et de malentendus. Une conversation à double sens, jamais les choses ne sont avouées. Pascal Tagnati veut s’emparer de ce texte avec une liberté de création maximum.

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© photo : Yannick Casanova

« Romantico-poético-rigolo… Auteur, compositeur et interprète, David Solinas incarne à lui seul ce courant musical d’un nouveau genre… Comme ses artistes favoris (Thomas Fersen, Brassens, Juliette…), il cultive le double sens, les jeux de mots, le sens caché. » Corse-Matin

Avec : Jean-Christophe Folly et Pascal Tagnati / Son : Sylvain Jacques / Lumières et scénographie : Hakima El Djoudi / Coproduction : Labo Vascu/Ville d’Ajaccio/CTC


© photo : Jean-Joseph Renucci

Des co-réalisations Où sont accueillis des jeunes Compagnies ou groupes de musique à qui le théâtre offre une scène ouverte (prêt d’équipement, de matériel et d’équipe technique, soutien en relation publique et en communication) :

à l’espace Diamant : Jeudi 28 octobre, 20 h 30

Blague à part Nul n’est prophète en son pays… Alors autant prendre son courage à deux mains et passer le message Outre Méditerranée. Ils sont cinq, ils sont Corses : Blague à Part ; la musique coule dans leurs veines alors ne parlons pas d’influence mais bel et bien de métissage. Entre pop rock anglaise et musique latine, loin des exercices de style que la mode impose, ils trouvent leur place avec aisance dans « ce second souffle » de la chanson française. Des sonorités Pop, claquantes, rythmées et, tout à la fois, teintées de mélancolie, un verbe résolument « de chez nous »… Blague à Part est sans doute un groupe dont les multiples facettes constituent l’essence… un peu comme un grand parfum dont les fragrances, en même temps qu’elles s’expriment individuellement, se mélangent subtilement les unes aux autres pour créer un tout harmonieux. « Blague à part… Il était temps que leur énergie, leurs compositions et la voix exceptionnelle d’Alex passent les contours de l’île en beauté ! Alors ils ont quitté le maquis, pris les chemins de cailloux, fait les cent pas pour présenter sur toutes les scènes du continent et de Navarre, la mélancolie troublante d’une pop rock singulière qui s’enrichit de la puissance de leur travail, de leurs influences et de leur talent. L’Archipel, Le Printemps de Bourges, Le Trabendo, puis la Cigale à Paris… Qui pourrait arrêter cet élan de notoriété naissant et mérité ». Evelyne ADAM, Radio France-France Bleu

Du 27 au 30 décembre

L’Aiglon Musique : F. de Peretti - Paroles : J.-J. Ottaviani Après la reprise du spectacle « les Misérables » en 2009, la troupe de « Scène Set Association » renoue avec la création originale en présentant une adaptation de « L’Aiglon » d’après la célèbre pièce de théâtre d’Edmond Rostand. Unique fils et héritier de Napoléon Ier et de l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche, celui que l’Histoire popularisera sous le surnom « d’Aiglon » semblait promis à un grand avenir et destiné à régner sur toute l’Europe. Mais la maladie l’emporta à l’âge de 21 ans. Pour cette réalisation, Scène Set Association bénéficiera à nouveau du concours de Ned Grujic et de Danielle Rozier. Ces deux artistes invités avaient signé la mise en scène et la scénographie des précédentes créations : « Cyrano de Bergerac » en 2006 et de « Tino, la comédie musicale » en 2007. Tarif unique 20 euros

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par tena riats

Des partenariats artistiques :

Ancré sur le territoire, le théâtre municipal prend une part active dans le développement culturel de la ville en collaborant aux évènements produits par des associations, des artistes ou des sociétés de productions. En s’associant aux actions portées par d’autres services municipaux, d’autres établissements culturels en particulier le Conservatoire Henri Tomasi avec lequel de nombreux évènements seront réalisés, cela permet de coordonner l’ensemble des activités culturelles et artistiques et de leur donner une plus grande lisibilité. Ainsi vous pourrez assister par exemple à « Conteurs dans la Ville » organisés par le service du CCUS ainsi que des journées de l’adolescence proposées par la Direction générale adjointe de l’Animation – jeunesse. Cette liste n’est pas exhaustive et sera enrichie en cours d’année par d’autres manifestations qui se dérouleront dans notre Espace. Nous accueillerons ainsi tout au long de l’année l’École Nationale de Musique, Conservatoire Henri Tomasi pour des auditions d’élèves, des concerts et des manifestations ; Vous pourrez retrouver ces musiciens les 22 novembre, 17 décembre, 28 janvier, 11 février, 17 mars, 20 mai & du 14 au 17 juin 2011.Les programmes complets de ces rencontres seront diffusés ultérieurement.

Partenariat avec l’association AOC Samedi 4 décembre - 15 h & 18 h à l’Empire MUSIQUE

> Mary Poppins Pratiquement parfaite et plutôt magicienne, Mary va bouleverser la vie de la famille Banks, dans un conte qui en a déjà fait rêver plus d’un et qui va en faire rêver bien d’autres encore… Elle va les entraîner dans son univers merveilleux et leur faire partager des moments de joie et de surprise, sur des musiques originales inoubliables. Cette revue est un véritable hymne à la bonne humeur !

Mercredi 3 novembre - 20 h 30 - Espace Diamant THÉâTRE

> Didier Ferrari : « Le grand saut » Vous avez été élevé par une grand-mère corse ? Vous avez déjà été coiffeur ? Vous avez déjà fait une dépression ? Votre colocataire a des tocs ? Vous avez une main qui vous parle ? Non ????? Ce n’est pas grave : Didier Ferrari l’a fait pour vous !

Mardi 19 avril - 20 h 30 - Espace Diamant DANSE/MUSIQUE > Comptoir Buenos Aires Cie Méditango. L’éclectisme des choix musicaux, la qualité de l’interprétation, l’origine plurielle des mouvements dansés et des sentiments exprimés révèlent une fois de plus, des personnalités artistiques convaincantes. Jouant habillement avec l’humour et la tragédie, le groupe entraîne le public qui tombe sous le charme de cette vision aussi originale que respectueuse de la tradition « Tango »…

Mercredi 18 mai - 20 h 30 - Espace Diamant MUSIQUE

> Joyce Jonathan 20 ans tout ronds et déjà un album réalisé par Bertignac, entièrement écrit etcomposé par elle-même. Joyce Jonathan fait partie de la génération décomplexée des filles qui vont vite, frappent fort et voient loin. Des chanteuses à la Yaël Naim, à qui elle pourrait faire penser pour la pureté de sa voix et le jeu de guitare, (…)

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Places en vente sur www.corsebillet.com & dans les points de vente affiliés


Partenariat avec Key Prod Date et lieu à préciser CONCERT ACOUSTIQUE > Marc Lavoine Exit la mise en scène grand spectacle. Pour cette nouvelle série de concerts, Marc Lavoine a choisi de revenir à une configuration minimaliste, avec un set acoustique dès plus intimistes. Pour ce nouveau défi, Marc Lavoine présentera les chansons de son dixième album studio « Volume 10 » (sorti en 2009), entièrement écrites par lui et plus autobiographiques que jamais. Mais surtout, l’auteur du « Parking des anges » en profitera pour revisiter son répertoire, avec bien sûr ses classiques, mais sans doute aussi des surprises, c’est-à-dire des chansons qu’il interprète rarement.

Date et lieu à préciser CONCERT ACOUSTIQUE > Calogero Musicalement, il soutient la comparaison avec de grands groupes anglais comme Colplay. Mais c’est aussi par des textes souvent très inspirés, fruits de collaborations mûrement choisies, que Calogero s’impose comme un grand chanteur. Pour son 5e album, L’Embellie, il a collaboré avec Dominique A, Dick Annegarn, Pierre Lapointe, Kent, Grands Corps Malade, Marc Lavoine, et Jean-Jacques Goldman… des chansons magnifiques à (re) découvrir ! Calogero ne se contentera pas de jouer uniquement son dernier album et il reprendra aussi ses plus grands standards, mais dans une ambiance beaucoup plus intimiste, seul en scène entre guitare et piano.

Partenariat avec I Chjami Aghjalesi Vendredi 29 et samedi 30 octobre Lieu à préciser

I Chjami Aghjalesi et les Choeurs de l’Armée Rouge

©DR

Pour une première en Corse et dans le cadre de leur tournée mondiale les Chœurs de l’Armée Rouge se produiront en compagnie des Chjami Aghjalesi les 29 et 30 octobre à Ajaccio. Plus de détails sur le site : www.chjami-aghjalesi.com

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Co llo qu es

colloques - colloques - colloques - colloques - colloques 24 & 25 septembre 2010 - Espace Diamant MUSIQUE

> Cantu in paghjella

Après son inscription en 2009 sur la liste de sauvegarde d’urgence du Patrimoine Immatériel de l’Unesco, A Paghjella, chant polyphonique traditionnel corse à 3 voix, a fait l’objet d’une convention entre la Collectivité Territoriale de Corse, l’État et l’association Cantu in paghjella pour coordonner un plan de préservation. L’organisation d’un colloque permettra de faire le point sur la situation et d’envisager les perspectives de protection et de promotion de ce chant traditionnel. Thème : Héritage intangible ou patrimoine immatériel ? Transmettre, oui mais comment ? Programme complet diffusé ultérieurement.

12-14 novembre 2010 - Espace Diamant Le Laboratoire Régional d’Archéologie propose :

> Six millénaires sur le territoire ajaccien : archéologie, histoire et architecture

HISTOIRE

Le territoire ajaccien connaît depuis quelques années un accroissement important d’opérations archéologiques à travers des prospections-inventaires, des sondages, des diagnostics et des fouilles préventives portant sur plusieurs communes. Les résultats de ces travaux seront présentés au plus grand nombre par le biais d’un colloque qui se déroulera du 12 au 14 novembre 2010 à l’Espace Diamant à Ajaccio. Ce colloque s’adressera aux partenaires institutionnels soutenant les opérations archéologiques, à la communauté scientifique, ainsi qu’au grand public. Les intervenants, universitaires, scientifiques et professionnels, tendront à restituer une image variée du patrimoine archéologique, historique et architectural duterritoire ceinturant le golfe d’Ajaccio. Nous engloberons ainsi six millénaires d’occupation, depuis la Préhistoire jusqu’à l’époque contemporaine. Colloque en partenariat avec la Ville d’Ajaccio, la Collectivité Territoriale de Corse et A Meridiana.

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- colloques - colloques - colloques - colloques - colloques 6 novembre 2010 - Espace Diamant En partenariat avec la Ligue des Droits de l’Homme SOLIDARITÉ

> 4e édition des 8 heures pour la Solidarité ou La solidarité dans tous ses états : La Palestine

Aujourd’hui, oser revendiquer la solidarité apparaît comme une utopie. Face au chacun pour soi, ici et maintenant, dès à présent, nous pouvons imposer une parole insoumise qui discute de la solidarité. Nous vous proposons une journée de débats, conférences, exposition, autour du thème : « Etre solidaire au delà de la Corse, pourquoi ? » Projection de films le vendredi 5 à partir de 14 heures Renseignements : 06 08 99 89 16 ou sur internet : www.ldh-corsica.org

Dates à déterminer - Espace Diamant RENCONTRE

> Per a Pace propose une rencontre relative au désarmement nucléaire

Il y a 4 ans, l’association Per a Pace, Pour la Paix, avait lancé une grande campagne de sensibilisation pour le démantèlement de la base nucléaire américaine de la Maddalena en Sardaigne, à 12 km des cotes de notre Île. Aujourd’hui la donne à quelque peu évoluée avec l’arrivée au pouvoir d’Obama aux États Unis. Mais les problématiques liées au surarmement de la planète, en particulier nucléaire et les sommes colossales dépensées à ce sujet, la campagne pour le traité de non Prolifération nucléaire restent d’actualité. Seront invités à ces deux journées de débats Éric Toussaint du CADTM pour parler FMI, Banque Mondiale, pauvreté…, Arielle Denis Co-Présidente du Mouvement de la Paix pour parler notamment des questions liées au nucléaire, au surarmement de la planète, un (universitaire) responsable de l’association ATTAC, ainsi qu’un chanteur reggae engagé au Burkina Faso. D’autres associations, comme le FTM (Festival Trans-Méditerranée) seront aussi présents à cette initiative qui aura un retentissement international.

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Ci né ma Le cinéma est à l’Espace Diamant Le 4 octobre 2010 - 18 h 30

HISTOIRE > 67e anniversaire de la Libération de la Corse À l’occasion du 67e anniversaire de la Libération de la Corse qui eut lieu le 4 octobre 1943, l’A.N.A.C.R. 2A et la Cinémathèque de Corse vont consacrer une soirée en hommage au valeureux Commandant l’Herminier, à son équipage et à leur épopée à bord du prestigieux sous-marin « Casabianca » dont le nom est intimement lié à la Libération de la Corse. À cette occasion sera projeté en avant-première à Ajaccio le film, « Casabianca » de Georges Peclet, d’après le récit du commandant Jean l’Herminier.

Du 5 au 7 octobre 2010 DÉCOUVERTE > Association ciné 2000.

Cycle Cinéma Montagne

Renseignements sur : www.cine2000ajaccio.com/

Du 16 au 21 novembre 2010

CORSICA/DOC > Festival international du film documentaire d’Ajaccio « Le Politique » à l’affiche de la 4e édition Une question fondamentale de nos sociétés, mais aussi une question d’actualité, déclinée par des cinéastes venus d’Europe, mais aussi d’ailleurs. Une vingtaine de films documentaires seront programmés, qui sont autant de points de vue cinématographiques sur le fait politique hier et aujourd’hui, sur la crise que connaît sa représentation démocratique, mais aussi sur les nouvelles formes d’organisations citoyennes. Comme pour les éditions précédentes, des films du patrimoine seront mis en regard avec des films contemporains. « Le Politique » se déclinera en une vingtaine de films venus notamment de nombreux pays européens avec un focus « Italie » présentant des films du patrimoine et le nouveau documentaire italien. Et un hommage au cinéaste Nanni Moretti avec trois de ses films. En éclairage « mondialisé » seront présentés quelques films venus de Chine, d’Afrique et des Amérique. Les ateliers scolaires : Durant le festival, 4 matinées seront consacrées à des ateliers d’initiation à l’image documentaire pour des classes de collèges et lycées d’Ajaccio. Les projections ont lieu en présence des réalisateurs. Pendant toute l’année scolaire, en partenariat avec la Médiathèque de la ville, nous reprenons quelques-uns des films du festival et les proposons aux élèves en présence des réalisateurs, qui sont invités à présenter leurs films et en débattre avec les élèves. L’atelier d’initiation documentaire : « Filmer la guerre », animé par Marie-Pierre Duhamel. L’atelier « développement de projets »

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Renseignements sur : www.corsicadoc.com


© photo : D. Appietto

Du 12 au 18 février 2011

Renseignements, programme sur www.latinita.fr

DÉCOUVERTE > Festival du cinéma Espagnol et Latino-américain Née en 1997, L’association Latinità organise chaque année le Festival du Cinéma Espagnol et Latino-américain. Au travers de cette manifestation, l’association a pour objectif de présenter les courants les plus emblématiques du cinéma hispanophone qu’il soit sud-américain ou ibérique. Des toutes premières projections destinées aux élèves d’un lycée ajaccien, jusqu’à sa 13e édition en 2010, le Festival a su évoluer vers une programmation de plus en plus nourrie et éclectique puisqu’il propose maintenant une vingtaine de films à découvrir tout au long d’une semaine de cinéma. Ainsi, au fil des années, ont été diffusés des films « culte » tels que « Babel » de Alejandro González Iñáritu, « Volver » de Pedro Almodóvar, « Frida » de Julie Taymor, « Carnets de voyage » de Walter Salles, sans oublier, pour l’édition 2010, « El secreto de sus ojos » du réalisateur argentin Juan José Campanella, Oscar 2010 du meilleur film étranger. Au-delà du 7e art, la volonté des organisateurs du Festival du Cinéma Espagnol et Latino-américain est également de favoriser la rencontre de différents modes d’expression artistique : danse, musique, peinture, photographie, ou encore débats et conférences thématiques et rencontres avec les acteurs et réalisateurs invités. La promotion des cultures espagnole et latino-américaine a toujours guidé les choix de Latinità qui, à chaque édition, accueille grand public et jeune public grâce à la pérennisation d’un partenariat pédagogique tant avec l’Université de Corse qu’avec la plupart des collèges et lycées de la région ajaccienne… Cette année encore, l’association proposera des films primés aux Goyas (les Césars espagnols) ou dans différents festivals internationaux comme « Celda 211 » de Daniel Monzón, « Rabia » de Sebastián Cordero, « Biutiful » de Alejandro González Iñáritu, « Manolete » de Menno Meyjes et le film documentaire « choc » de José Luis Peñafuerte, « Les chemins de la mémoire ».

11 et 12 avril 2011

HISTOIRE > Xe Rencontres Cinéma Histoire Alors que les témoins directs de la deuxième guerre mondiale et de la barbarie nazie disparaissent peu à peu, l’A.N.A.C.R 2A a fait le pari de faire vivre l’histoire et la mémoire de ce qu’a été cette page noire du xxe siècle : « Le cinéma et l’histoire ont des choses à faire ensemble ». Organisé en partenariat avec la Cinémathèque de Corse et Latinità, ce rendez-vous désormais traditionnel, propose aux passionnés d’histoire contemporaine, aux écoliers, collégiens et lycéens, aux citoyens : - Projections de films traitant les événements historiques, les groupes sociaux en présence et les mentalités collectives pas seulement pour les reconstituer et les comprendre, mais aussi pour participer à la connaissance du mouvement global d’une société ; - Croisées de regards d’historiens spécialistes de la question et de réalisateurs ; - Débats ; 10es journées, À l’occasion de leur 10e anniversaire, ces rencontres feront l’objet à n’en pas douter d’un programme d’exception.

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le mu thé ni âtr cip e al c’est aussi... Des partenariats avec les lieux culturels de la ville : Comme chaque année nous avons travaillé en concertation étroite avec L’Aghja pour proposer aux Ajacciens des spectacles, aux tonalités et aux registres différents adaptés aux capacités des lieux et nous reconduisons des Opérations communes témoins de la convergence de nos intérêts mais aussi signifiant notre volonté de « décloisonner » les genres et les publics et notre souci d’organiser à Ajaccio une saison cohérente répondant aux aspirations des différents publics. Les rendez-vous à Locu Teatrale avec les rencontres autour des arts de la Parole (Lectures, poésies, contes, petites formes théâtrales ou musicales) privilégiant les expressions en langue corse seront organisés dans une forme nouvelle et plus régulière

Des actions de Sensibilisation : Autour de la programmation sont proposées de nombreuses actions d’initiation, de sensibilisation et de formation aux différentes pratiques artistiques. Stages, ateliers, cours réguliers sont pour les petits et les grands, les amateurs confirmés ou les néophytes, autant d’occasions d’explorer les territoires de l’art avec des intervenants qualifiés… Cette année encore du théâtre, de la danse, du chant polyphonique… N’hésitez pas, ces ateliers sont ouverts à tous et gratuits. Un Cycle de Conférences : Pour répondre aux interrogations et tenter d’enrichir les débats qui traversent le monde moderne le cycle de conférences « Culture et civilisation, les nouvelles légitimités contemporaines » est organisé. Les intervenants choisis parmi les penseurs du débat public d’aujourd’hui : universitaires, journalistes, essayistes, collaborateurs de revues, sociologues, philosophes, économistes… apportent des « éléments » théoriques, points de vue pluriels voire contradictoires qui permettent d’approfondir la réflexion sur les sociétés contemporaines dans leurs dimensions politique, économique, sociale et culturelle. Outil indispensable par la mise à disposition d’informations de référence, ce cycle se propose de contribuer à construire, pour chaque citoyen, un lien pensé et critique au monde qui l’entoure.

Du Cinéma : Cette année grâce à l’ouverture de notre nouveau lieu vous aurez aussi le plaisir de pouvoir assister à des projections de films d’auteurs régulières ainsi qu’aux journées proposées par la Cinémathèque de Corse.

Des Expositions : La salle d’exposition aménagée au premier étage accueillera des plasticiens représentatifs des grands courants des esthétiques contemporaines mais aussi des artistes insulaires, des photographes, des vidéastes, des performeurs…

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ca len de la sai drier son octobre samedi 16 jeudi 21 & vendredi 22 vendredi 22

Concert The Killer Meters Théâtre Le Bourgeois gentilhomme (Espace Diamant) Cabaret Table nomade

Agence de Voyages Imaginaires Agence de Voyages Imaginaires

novembre samedi 6 mardi 9 vendredi 12 samedi 13 vendredi 19 & samedi 20 mercredi 24 samedi 27

Concert Théâtre Concert Concert Théâtre

David Solinas 14/18 Lettres des Balkans Théâtre Point Autour du temps Jakez Orkeztra L'apprentissage Le Pôle Diffusion/Les Déchargeurs/Nouveau Théâtre CDN de Besançon et de Franche-Comté Théâtre Jamais avant Cie L'Entreprise Concert The Chicharones

décembre vendredi 3 dimanche 5 mercredi 15 & jeudi 16 samedi 18

Concert Concert Théâtre Concert

Little Barrie Audition régionale Printemps de Bourges Le Fétichiste Plate-Forme Rock

Concert Concert Théâtre Concert

Skip The Use Les 3 cigales Dans la solitude des champs de coton Arnaud Fleurent-Didier

Théâtre Point

janvier samedi 8 samedi 15 vendredi 21 & samedi 22 samedi 29

Cie Labo Vascu

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ca len de la sai drier son février mercredi 2 & jeudi 3 samedi 5 samedi 12 jeudi 17 & vendredi 18 vendredi 25

Théâtre Concert Concert Théâtre Concert

Love and money Get the Blessing Rootz Underground L'Entretien Descartes-Pascal groupe insulaire (Rézo)

Concert Concert Théâtre Concert

Ghostone Systema Solar Les langues paternelles Les Femmes s'en mêlent

Concert Concert Théâtre Concert

Baptiste Trotignon Trio Nano Le Sous-sol Jazz in Aghja

Théâtre Point

Théâtre de l'Etreinte/Cie Miroir et Métaphore

mars samedi 5 mars samedi 12 mars mercredi 16 &jeudi 17 mars samedi 26 mars

Collectif De Facto asbl

avril samedi 2 samedi 9 jeudi 14 & vendredi 15 samedi 30

Cie Françoise Maimone

mai samedi 7 mai vendredi 13 & samedi 14 mai

Concert Pierre Gambini Théâtre Monstres

samedi 21 mai

Concert Jessie Evans

juin dates communiquées ultérieurement

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Théâtre Plate-forme Théâtre

Collectif Label Brut associé au Carré, scène nationale de Château-Gontier


in fo pra tique ss Le Théâtre municipal en pratique... Les tarifs A 15 €

Plein tarif B C 25 € 20 €

Carte Ajaccio Culture A B C 19 € 12 € 15 € Chômeurs, RSA, intermittents, - 25 ans A B C 14 € 7€ 11 € Carte Jeune Ajaccio A B C 13 € 6€ 10 € Jeune public (JP) 3 € jusqu’à 18 ans 7 € pour les accompagnants

Billeterie, abonnements, Carte Ajaccio Culture, Accueil et renseignements

TÉL > 04 95 50 40 80 ADRESSE > Espace Diamant Bd Pascal-Rossini (à côté du Casino municipal)

Accueil du public

Les représentations commencent à l’heure indiquée dans le programme. Par respect du public et des artistes les retardataires ne seront admis dans la salle qu’avec l’accord des artistes. 5 minutes avant le lever de rideau les places numérotées ne sont plus réservées. Les retardataires seront placés de façon à ne pas gêner les spectateurs déjà installés dans la mesure des places disponibles. Le public est accueilli sur les lieux des spectacles une heure et demie avant le début de la représentation. Les spectacles programmés à l’Aghja débutent à 21 heures et c’est l’Aghja qui en assure la billetterie. Les photos avec ou sans flash ainsi que les enregistrements sont formellement interdits. Comment réserver ?

La location s’effectue huit jours avant chaque spectacle, du lundi au samedi matin à l’Espace Diamant, Bd Pascal-Rossini. Horaires : 9h-18h30, samedi 9 h 30-12 h 30 et à partir de 19 heures les soirs de spectacle sur le lieu du spectacle. Renseignements : 04 95 50 40 80

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ab onn ez vous 1 0-201 n 201 Saiso

Carte ent nnem d’abo

nom m préno

Les tarifs sont bien plus avantageux ! Abonnement solo

6 spectacles Sélectionnez 2 spectacles Tarif A, 2 spectacles Tarif B et 2 spectacles Tarif C Plein tarif : 70 euros - Tarif Carte Ajaccio Culture : 60 euros - Chômeurs, RSA, -25 ans : 40 euros Abonnement Duo : abonnez-vous à 2 pour un prix réduit !

6 spectacles Sélectionnez 2 spectacles Tarif A, 2 spectacles Tarif B et 2 spectacles Tarif C Plein tarif : 130 euros - Carte Ajaccio Culture : 118 euros Devenez Relais Constituez un groupe de 5 abonnements, un sixième abonnement vous sera offert

Nouveau !! : La jauge de l’Espace Diamant étant limitée et afin d’éviter que les défections des abonnés n’aboutissent à des places vides, l’abonnement s’organisera en deux temps: – À la souscription de l’abonnement, l’abonné reçoit un récapitulatif sur lequel figurent les 6 spectacles choisis ainsi que ses numéros de places. – Deux jours avant l’ouverture de la billetterie (soit 10 jours ouvrés avant le spectacle) l’abonné, muni de son justificatif vient retirer à l’Espace Diamant son billet définitif. Les places non confirmées par le retrait du billet définitif dans les délais seront remises à la vente.

s’abonner

du lundi au samedi matin à l’Espace Diamant, Bd Pascal-Rossini Horaires : 9h-18h30, samedi 9 h 30-12 h 30 Renseignements :

04 95 50 40 80

les lieux

des spectacles Espace Diamant : Bd Pascal Rossini Locu Teatrale : 8 Rue Hyacinthe Campiglia Aghja : 6 chemin Biancarello La Poudrière : Route du Vitullo

la Carte Ajaccio Culture La Carte Ajaccio Culture continue de vous offrir des prix doux sur les spectacles et les événements culturels, l’achat de biens culturels… Vous êtes informés des manifestations culturelles tout au long de l’année par mail. Plein tarif : 10 euros – Étudiants, plus de 60 ans, chômeurs, RSA, Intermittents, Carte Jeune Ajaccio : 6 euros (joindre un justificatif). Photo obligatoire pour la délivrance de la carte - Pour tout achat groupé à partir de 10 personnes : 6 euros - La carte est valable un an à partir de sa date d’émission.

Ce programme peut être consulté sur www.ajaccio.fr 68

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