Semaine de l'architecture 2005 by CAUE 44

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BOWLING CHÂTEAUBRIANT Place Ernest Bréant à CHÂTEAUBRIANT

Programme Transformation d’un entrepôt de cars en bowling, caféteria et salle de billard Maîtrise d’œuvre C et Cie COUSIN architectes urbanistes Maître d’ouvrage Commune de CHÂTEAUBRIANT Surface 809 m2 Coût des travaux Démolition 28 500 € Bâti. & équip. 727 700 € Réalisation décembre 2003

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La vaste place Ernest Bréant est longtemps restée uniquement vouée à la circulation automobile et au parking. Le réaménagement complet des espaces publics entourant l’Hôtel de Ville de Châteaubriant a permis de requaliﬁer le centre de l’agglomération, en proposant aux habitants un nouvel environnement pour la mairie (abords traités en parvis minéraux structurés par des massifs végétaux et des arbres), ainsi qu’un nouveau lieu de vie : la place Ernest Bréant devenue un lieu public accueillant. Un espace central libéré y offre aujourd’hui tantôt le calme d’un square, tantôt la possibilité d’organisation d’animations, la présence automobile étant rejetée en périphérie. Au même moment et dans la même logique de revitalisation de son centre, la ville a décidé, à la place d’un ancien entrepôt de cars, la création d’un équipement de loisirs accueillant un bowling de 6 pistes, une cafétéria-bar et une salle de billard amateur. Le parti pris architectural a permis la création d’un espace chaleureux, où le jeu des éclairages et des couleurs anime le noir des structures métalliques. Le volume s’ouvre entièrement vers la place, à travers une sobre façade entièrement vitrée. L’équipement participe ainsi, notamment le soir, à la vie de la place.

BOWLING CHÂTEAUBRIANT Place Ernest Bréant à CHÂTEAUBRIANT

Photographie : Stéphane CHALMEAU

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«HABITER DANS UNE GRANGE» LA GRIGONNAIS

Programme Transformation d’une grange en maison d’habitation. Maîtrise d’œuvre Anne FAVRY architecte Maître d’ouvrage ÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊ*À Ûj Surface 240 m2 SHON Coût 132 325 € achat, équipement et décor Réalisation 2002

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«HABITER DANS UNE GRANGE»

de Loire-AtlantiqueÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊ

LA GRIGONNAIS

g Parti architectural Hériter d’une grange, de l’histoire de ses murs, de sa charpente, de sa patine, de sa décadence… Vouloir s’immiscer pour y habiter. L’enveloppe d’origine garde sa pierre bleue, ses portails huilés de noirs, ses demi-lunes de briques, et son allure délabrée avec les percées de lumière créées par le temps à travers la toiture. A l’intérieur une boîte habitable vient se loger, indépendante et décollée : une boîte posée dans un grand volume à l’odeur de fraîcheur, de chêne et de nids d’hirondelles. Cette boîte légèrement en retrait de la façade sud laisse place en premier plan à un volume toute hauteur. Deux immenses baies vitrées permettent d’accumuler la chaleur solaire et de la restituer à l’intérieur de la partie habitée proprement dite. En hiver cet espace est utilisé comme entrée © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CRDP DES PAYS DE LA LOIRE - 2005

«HABITER DANS UNE GRANGE» ÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊLA GRIGONNAIS

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Les anciennes ardoises manqantes ont été remplacées par des petits vitrages qui ponctuent l’ensemble de la toiture de manière aléatoire. Ces percées laissent entrer le soleil par ﬁnes lamelles et baignent tous les espaces semi-intérieurs de lumières tamisées.

et en été comme préau pouvant entièrement s’ouvrir sur le jardin. En second plan se dessine donc la boîte habitable ; c’est un volume rectangulaire aux parois lisses et blanches, qui tranchent avec la pierre, les enduits à la chaux et les vieux planchers en bois d’origine. Le volume habitable créé dans cette boîte permet de répondre librement aux fonctionnalités d’un habitat contemporain avec ses pièces d’eau, de services, de rangements, et ses équipements ménagers. Une partie du mobilier est d’ailleurs intégrée à cette boîte. Le sol est traité uniformément par l‘application d’un vernis sur la chape ciment, rappelant ainsi la continuité d’un sol en terre battue. La partie supérieure de la boîte habitable se décolle légèrement du plafond d’origine ce qui laisse place à un éclairage indi-

rect. Aﬁn de compléter la luminosité naturelle, un jeu de châssis de toiture et de plancher vitré laisse la lumière du soleil tomber jusque sur les plans de travail de la cuisine et de la salle de bain. Quelque soit l’heure de la journée les rayons du soleil atteignent le cœur de la maison. La distribution des pièces se fait en longeant les murs de façade, et les portes de distribution vitrées laissent percevoir le volume de la grange dans son intégralité d’origine.

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«HABITER DANS UNE GRANGE» LA GRIGONNAIS

Dans la boite habitable tout est réglé. Les espaces sont calepinés, les détails dessinés et les interrupteurs bricolés avec les débris d’ardoises récupérés sur le site.

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GROUPE SCOLAIRE À HÉRIC 26 rue perrière à HÉRIC

Programme Trois classes maternelles, cinq classes primaires, une salle de motricité et un restaurant scolaire pour 250 rationnaires Maîtrise d’œuvre IDEA architectes associés Maître d’ouvrage Ville d’HÉRIC Surface 2103 m2 SHON Photographie : S. CHALMEAU

Coût des travaux 1 700 000 € Réalisation Mai 2004

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g Le Site Situé en lisière du bourg et à proximité des terrains de sport, le terrain de l’opération est une grande prairie de 13000 m2 bordée de magniﬁques haies de chênes, et à la déclivité très faible. Il apparaît évident que ces haies confèrent au terrain toute sa qualité et sa beauté ; il convient donc de les préserver au maximum. g Le Parti L’idée maîtresse du projet part du cheminement d’un promeneur au milieu du terrain, suivant une parallèle à la voie communale, admirant à droite et à gauche les haies qui le bordent. Le groupe scolaire, de la même façon, se développe suivant un axe Sud Nord, et aménage des transparences, à l’Est et à l’Ouest sur les limites plantées du site, aﬁn que le terrain soit en permanence perceptible dans sa globalité. Cet axe Sud Nord se présente sous la forme d’une « rue interne » légèrement sinueuse (évitant ainsi toute linéarité), le long de laquelle s‘accrochent les différents secteurs du groupe scolaire, séparés entre eux par des patios ouverts sur la prairie à l’Ouest, tandis qu’à l’Est une structure formant préau accompagne sur tout son long « la rue intérieure ». En prolongement extérieur des préaux, les cours de récréation s’étalent jusqu’à la haie de chênes qui constitue une protection naturelle vis à vis de la voie communale. Un chemin piéton souligne cette limite naturelle, et permet surtout aux enfants et aux parents de rejoindre le bourg sans emprunter la voie communale N°17.

GROUPE SCOLAIRE À HÉRIC 26 rue perrière à HÉRIC

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g Le Fonctionnement C

Le groupe scolaire se compose donc en quatre entités distinctes : Le bâtiment A regroupe outre le hall d’accueil, le bureau « Direction », le bureau « réseau d’aide sociale », la salle motricité et le centre de loisirs. Le bâtiment B contient les salles maternelles avec leur salle de repos et la bibliothèque côté Ouest (prairie), des locaux techniques et de rangement, ainsi que des locaux enseignants et les sanitaires « petits » côté Est (préau). Le bâtiment C regroupe les classes primaires et la salle informatique côté Ouest, les sanitaires pour les plus grands côté préau. Enﬁn, le bâtiment D : les salles de restauration tournées vers l’Ouest, vers la nature, et les cuisines à l’Est avec leur accès livraison indépendant.

B A

Site choisi

Simulation sur le site choisi

g L’Architecture Le dispositif ainsi mis en place déﬁnit trois séquences visuelles fortes, transparence à travers les patios ouverts sur la prairie et les haies d’arbres. Chaque patio présente sur ses façades une teinte dominante (jaune, rouge, bleu) donnant ainsi autant de repères spéciaux aux enfants et adultes usagers de cet équipement. Les volumes, simples et épurés, mettent en avant la « grande vague » tendue du préau dont la structure en bois lamellé collé surplombe d’autres volumes traités tel de petites boîtes qui marquent simplement leur singularité par le jeu des couleurs confronté au blanc, et le dessin de calepinage du parement de façade. La rue intérieure, à l’abri du préau, peut être largement vitrée.

projet réalisé

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GROUPE SCOLAIRE À HÉRIC 26 rue perrière à HÉRIC

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SALLE CULTURELLE «LE PRÉAMBULE» Place Presteigne à LIGNÉ

Programme Salle polyvalente à dominante culturelle. 366 places en gradins, scène de 147m2, 2 salles de 326m2 et 169m2 Maîtrise d’œuvre SCPA Haumont-Rattier architectes Maître d’ouvrage Commune de LIGNÉ Surface 1 490 m2 Coût des travaux 1 913 600 € TTC avec équipemement scène et cuisine Réalisation septembre 2003

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La création d’un équipement culturel est, pour une collectivité rurale, le signe tangible d’un projet de vie et d’animation. Le Préambule a pour vocation, outre l’accueil d’une programmation culturelle dépassant le strict cadre communal, d’être un lieu de réunions et de festivités locales. En accrochant leur projet à l’angle des deux voies bordant le terrain, et en l’ouvrant vers le bourg, ses concepteurs ont réafﬁrmé le sens du choix de son implantation en limite d’agglomération, dans un quartier en devenir. Le hall d’accueil largement vitré contraste avec l’élévation sur la rue, plus fermée, dont les volumétries et la teinte claire sont de nature presque domestique. À l’opposé, une volumétrie franche (chère à ses architectes) renforce l’impact de la construction dans le paysage. Une longue « boîte » bardée de gris surplombe un rez-de-jardin, ouvert comme un préau vitré sur une terrasse dominant l’espace rural. Les piliers recouverts de moellons de pierre donnent au bâtiment une assise et un rythme rassurants, presque ruraux. Les surfaces blanches, noires, grises et rousses de l’ensemble montrent une grande sobriété de teintes et de matériaux, comme dans les espaces intérieurs où c’est à la vie elle-même qu’on demande d’animer l’architecture.

SALLE CULTURELLE «LE PRÉAMBULE» Place Presteigne à LIGNÉ

SALLE CULTURELLE «LE PRÉAMBULE»

Place Presteigne à LIGNÉ

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SALLE CULTURELLE «LE PRÉAMBULE» Place Presteigne à LIGNÉ

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SIÈGE SOCIAL DE LA SAMO 1 rue des Sassafras à NANTES

Programme Bureaux, salles de réunions et salle du Conseil d’Administration Maîtrise d’œuvre BARRÉ-LAMBOT architectes Maître d’ouvrage SAMO Photoghraphie : Philippe RUAULT

Surface 2 268 m2 SHON Coût des travaux 2 421 255 € HT Réalisation juillet 2003

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SIÈGE SOCIAL DE LA SAMO 1 rue des sassafras à NANTES

Photoghraphie : Philippe RUAULT

Le projet propose un ensemble de bureaux organisé sur un plan carré autour d’un patio. Ce parti formel et de fait, identitaire, répond à l’unité de lieux souhaitée par la SAMO. Le projet tient compte du site proposé par le respect de la topographie (une pente orientée Est-Ouest) et en instaurant un dialogue étroit avec l’environnement boisé à l’Est du terrain. L’organisation du projet tient compte des orientations et caractéristiques de la coulée verte. Identiﬁé par un socle en verre, le niveau de référence du bâtiment s’organise au RdC haut, visible depuis l’accès des personnes à l’Ouest. Un large surplomb des 2 niveaux supérieurs, souligne l’entrée principale en créant un véritable espace de réception protégé, mettant en perspective le paysage boisé. Depuis le hall, l’effet de profondeur est accentué par les vues donnant sur le patio central autour duquel s’organise l’escalier principal, véritable lieu de rencontre qui bénéﬁcie également des vues sur le site. La position et la transparence de l’escalier principal permettent la bonne desserte de l’ensemble des bureaux aux différents niveaux, dans un véritable souci de confort spatial.

Photoghraphie : Philippe RUAULT

g Présentation du projet

Les deux ailes du bâtiment orientées Est-Ouest, offrant sur les deux niveaux un ensemble de bureaux rationnels et ﬂexibles (trame de 1.50) s’organisent de façon à donner, pour la majorité des bureaux, des vues diagonales sur le site boisé à l’Est. Ces vues diagonales existent également entre les niveaux, par le © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CRDP DES PAYS DE LA LOIRE - 2005

Photoghraphie : Philippe RUAULT

g Organisation

SIÈGE SOCIAL DE LA SAMO 1 rue des sassafras à NANTES

Plan de masse

Coupe est-ouest

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biais des loggias placées autour du patio et par le choix des percements verticaux qui rythment l’ensemble du projet. Ce dispositif est propice à la bonne mise en relation des niveaux et services entre eux à travers le patio. La façade Sud, elle, offre sur ces deux niveaux, des fentes horizontales permettant au contraire de cadrer depuis les bureaux, le paysage lointain (l’horizon). Quant à la façade Est, elle se caractérise par ses balcons filants, permettant aux usagers de disposer d’espaces de détente extérieurs. La salle du conseil bénéficie à l’angle SudEst d’une situation privilégiée. A chaque niveau, les fonctions sont organisées et hiérarchisées dans un souci de lisibilité. La topographie du site permet d’aménager, un rez-de-chaussée niveau jardin accueillant les archives et locaux techniques et un ensemble de bureaux. Celleci bénéficiera pleinement du site boisé qui, d’ailleurs, se prolonge volontairement jusqu’au pied de la façade à cet endroit. Cet ensemble bâti, conçu en étroite relation avec le site environnant, propose une alternative à la banalisation des constructions de lieux de travail, en offrant à ses usagers des bureaux de qualité complétée par des espaces de détente et de cheminement riches en situation et en lumière. Ce projet sera de construction simple. L’utilisation du béton et de ses diverses techniques permet d’offrir une modénature de qualité associée aux percements rythmant les façades.

Coupe nord-sud © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CRDP DES PAYS DE LA LOIRE - 2005

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SIÈGE SOCIAL DE LA SAMO 1 rue des sassafras à NANTES

Plan du rez-de-chaussée

Plan du 2ème étage

Plan du sous-sol

Plan du 1er étage

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MAISON INDIVIDUELLE NOZAY

Programme Maison individuelle Maîtrise d’œuvre L’ATELIER architectes Maître d’ouvrage Privée Surface 140 m2 Garage 40 m2 Coût des travaux 2 421 255 € HT Réalisation juin 2004

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MAISON INDIVIDUELLE NOZAY

A’ Prenez un caméscope, éloignez vous d’environ 100 mètres de votre habitation et effectuez un zoom continu pour se rapprocher au plus près du détail par exemple de la tête d’une pointe ﬁxant un bardage bois. L’œil de l’architecte est équipé de ce zoom, il pense au loin à l’impact d’une habitation par rapport aux voisins, puis tout en se rapprochant propose l’organisation du projet dans son ensemble (façades, orientations) puis suit la réalisation du projet jusque dans les moindres détails. La maison, c’est l’enveloppe qui englobe toutes les fonctions des plus vitales au plus futiles. C’est à l’architecte de se projeter, pour que l’espace proposé soit le plus adapté aux envies et aux besoins de ses habitants. Quand on parle d’espace c’est autant l’espace intérieur qu’extérieur. L’espace extérieur, généré par le positionnement de l’habitation est aussi important que l’intérieur. L’espace extérieur n’est pas simplement du vide qui entoure la construction, c’est au contraire un espace à vivre en lien étroit avec l’intérieur. S’il est un projet où les contraintes sont importantes, c’est bien l’habitation situé dans un lotissement. L’environnement existant est gommé par la densité des constructions (voir photos), l’emplacement de l’habitation est contraint par la dimension réduite du terrain, par ses accès prédéﬁnis (voir plan masse), par le cahier des charges du lotissement.

B’

PLAN ÉTAGE

B’

B PLAN REZ-DE-CHAUSÉE

MAISON INDIVIDUELLE

NOZAY

Le lotissement peut paraître comme l’espace le plus banal qui soit, mais en fait par l’accumulation des contraintes, la conception d’une habitation est un véritable jeu de casse-tête chinois, si on veut optimiser l’espace . Nous vous proposons de visiter un lotissement en cours de réalisation, aﬁn de rendre compte de différentes réponses proposées à partir des contraintes quasiment identiques. Parmi les propositions, nous

COUPE BB’

FACADE SUD

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vous présenterons une habitation que nous avons terminé en juillet 2004, dont les caractéristiques principales sont les suivantes : • ensemble des espaces de vie de plain pied sauf mezzanine dans séjour (grenier sur 2/3 de l’habitation) • L’habitation possède deux orientations principales sud et est afin de bénéficier d’un bon ensoleillement pour les pièces de vie. • L’implantation du projet est réalisé de telle manière qu’il dégage des espaces extérieurs suffisant pour créer un espace d’intimité entre l’habitation et la rue. L’habitation et son garage viennent donc se positionner en limite de propriété sur ses faces nord et est. • La volumétrie est exprimée de manière très simple à savoir un toit à deux pentes(30°) pour l’habitation et la garage, ce dernier étant plus bas et légèrement en retrait par rapport à l’habitation. Les percements sur les faces ouest et est sont exprimés sobrement, • traitement du pignon sud comme façade principale, avec contrôle des apports solaires (brise soleil et déport de toiture) • réalisation de 2 toits deux pentes contigus (garage et habitation) • mur en bio’brique pour un confort été comme hiver Afin de continuer sur ce thème, une projection de plusieurs autres réalisations vous sera proposée dans nos locaux.

COUPE AA’ © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CRDP DES PAYS DE LA LOIRE - 2005

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MAISON INDIVIDUELLE NOZAY

La mezzanine

Le séjour

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ESPACE DE LOISIRS «LE PATISSEAU» Rue de l’Erdre à SAINTE LUCE-SUR-LOIRE

Programme Espaces associatifs Maîtrise d’œuvre DEBRAY-DRODELOT architectes Maître d’ouvrage Commune de Ste LUCE-SUR-LOIRE Surface 411 m2 SHON Coût des travaux 209 000 € HT Réalisation 2004

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ESPACE DE LOISIRS «LE PATISSEAU» Rue de l’Erdre à SAINTE LUCE-SUR-LOIRE

Nous avons conçu l’espace de loisirs « Le Patisseau » comme un équipement public rassemblant autant de bâtiments que d’activités, desservis par un espace commun piéton « la rue ». Nous avons volontairement dissocié les bâtiments aﬁn d’inscrire le projet en harmonie et en cohérence visuelle avec les bâtiments environnants : les volumes sont à l’échelle des maisons du lotissement du Perrier, l’éclatement du programme en petites unités génère des libertés d’usages autour d’une plate-forme commune.

L’assemblage des modules s’effectue en trois jours

Façade Ouest

ESPACE DE LOISIRS «LE PATISSEAU»

Rue de l’Erdre à SAINTE LUCE-SUR-LOIRE

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Situés en zone inondable, les bâtiments modulaires sont bâtis sur pilotis ; cette disposition permet d’éviter tout effet de masse que constituerait des longrines béton ou mur de soutènement. Les espaces entre bâtiments délimitent des patios végétalisés. L’éclairage naturel de chaque local est assuré par des panneaux en verre armé. La nuit , ces panneaux s’animent et génèrent des effets de « lanternes » sur l’espace public. Un large auvent couvre une partie de la rue, lieu d’échange et de rencontre. Eric Drodelot architecte

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ESPACE DE LOISIRS «LE PATISSEAU» Rue de l’Erdre à SAINTE LUCE-SUR-LOIRE

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MAISON DE RETRAITE «LA SAINTE FAMILLE» Place Jeanne d’Arc à SAINT-GILDAS-DES-BOIS

Programme Restructuration et extension de l’établissement de 85 lits avec salles de soins, de restauration, bureaux… Maîtrise d’œuvre BARRÉ-LAMBOT architecte Daniel SAINTAGNAN architecte associé Maître d’ouvrage Association ASFAVI mandataire : SELA Surface 4 918 m2 SHON Coût des travaux 6 589 394 € TTC Réalisation juin 2003

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MAISON DE RETRAITE «LA SAINTE FAMILLE» Place Jeanne d’Arc à SAINT-GILDAS-DES-BOIS

La restructuration de la Maison de Retraite «La Sainte Famille» à Saint Gildas des Bois s’appuie sur l’analyse du bâti existant, de la topographie et plus particulièrement du site constitué autour de la Communauté des Sœurs. Des nouvelles constructions permettent de satisfaire aux demandes du programme (réaliser 4 unités de 20 lits chacune et 5 chambres de passage, et conservent la forme urbaine existante en s’installant sur les traces des bâtiments démolis. La maison de retraite participe à l’activité du centre-bourg, en donnant sur l’espace public par l’intermédiaire des chambres du premier étage. L’ensemble des distributions du projet est éclairé naturellement et offre, au premier étage, des balcons au Sud (lieux de rencontres), qui sont autant de cadrages sur le site. En cœur d’îlot, une construction neuve orientée au Sud offre des chambres prolongées sur l’extérieur par des loggias avec vue imprenable sur le «patrimoine ecclésiastique» et sur un vaste jardin. À l’Ouest, depuis la rue de l’Abbatiale et dans le prolongement du futur îlot de la Mairie, s’organise un jardin en terrasses ouvrant la maison de retraite sur le bourg. Le patio prolonge, à l’extérieur, le hall et les salles à manger, aux beaux jours. Ce projet complexe s’inscrit telle une pièce urbaine dans la ville de Saint Gildas des Bois en offrant à la ville des espaces extérieurs de qualité. Ces espaces extérieurs forment une suite de cours et de jardins qui se découvrent au fur et à mesure que l’on pénètre à l’intérieur du site. Cette particularité est utilisée dans le projet pour afﬁrmer le caractère de chacun de ces lieux.

MAISON DE RETRAITE «LA SAINTE FAMILLE» Place Jeanne d’Arc à SAINT-GILDAS-DES-BOIS

Salle de restauration

Solarium

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Chambre dans unité de vie

UNITÉ DE VIE C ÉTAGE

COUPE AA

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MAISON DE RETRAITE «LA SAINTE FAMILLE» Place Jeanne d’Arc à SAINT-GILDAS-DES-BOIS

PLAN ÉTAGE

PLAN REZ-DE-CHAUSSÉE HAUT

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SIÈGE SOCIAL DE LA BPA ZAC des Moulinet à SAINT-HERBLAIN

Programme Bureaux et restaurant Maîtrise d’œuvre DMT et TETRAC architectes Maître d’ouvrage BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE Surface Bureaux : 10 000 m2 Restaurant : 1 550 m2 Coût des travaux 26 000 000 € Réalisation 2004

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SIÈGE SOCIAL DE LA BPA

ZAC des Moulinet à SAINT-HERBLAIN

g Programme

g Design et ambiance

g Fonctionnalité

Siège social de la nouvelle entité bancaire résultant de la fusion de la Banque Populaire Bretagne Atlantique et de la Banque Populaire Anjou Vendée.

Aﬁn de créer des rapports directs avec l’ environnement naturel, certains espaces sont l’objet de soins particuliers. Les grands atriums sont souvent remplis de végétation exotique; nous voulions créer un micropaysage plus en accord avec celui du grand-ouest, aussi, un patio à ciel ouvert a été creusé dans le volume de l’atrium. Il abrite un bosquet de chênes verts et de pins. Le même travail sur les patios a été réalisé pour la salle de restaurant. On traverse, là-bas un étroit jardin zen, puis un potager luxuriant, avant de découvrir la salle de restaurant ouverte sur une forêt plantée en bordure de la parcelle.

Le siège social de la B.PA se déﬁnit comme un volume ellipsoïdal. Cette forme de volume cristallise quatre points essentiels pour une organisation se développant sur la notion de travail en équipe: - la création de larges plateaux - une continuité de ces plateaux sur tout le pourtour permettant une grande ﬂexibilité de cloisonnement entre services. - le regroupement de tous les acteurs du travail autour d’un atrium central permettant une grande convivialité - un volume unique derrière une grande façade périphérique donnant à chacun un sentiment d’appartenance à une structure importante.

g Urbanisme La ZAC des Moulinets à Nantes Saint-Herblain présente une situation stratégique qui rendra le nouveau siège visible à partir de la rocade Ouest. L’agence commerciale, située en tête du site près du rond-point, constitue la première vision architecturale de la nouvelle entité; le siège, plus imposant, s’inscrit en perspective de la rocade. Les services sociaux sont logés discrètement (volume rez-de-chaussée) sur la partie la plus éloignée de la rocade et donc la plus calme du site.