VIVE LA COMMUNE !
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// semaine du 21 au 27 mars, grève contre la loi El Khomri
HARZ-LABO U R
Il y a près de 150 ans, pendant que la bourgeoisie stigmatisait les travailleurs comme « paresseux » et que le mouvement socialiste forgeait en réaction la figure de l’ouvrier virile et amoureux de son travail...
« - Qu’y puis-je ? Je connais le travail ; et la science est trop lente. Que la prière galope et que la lumière gronde... je le vois bien. C’est trop simple, et il fait trop chaud ; on se passera de moi. »
Arthur Rimbaud, lettre à son professeur Georges Izambard, le 13 mai 1871 (pendant la Commune de Paris).
« Quant au bonheur établi, domestique ou non... non, je ne peux pas. Je suis trop dissipé, trop faible. La vie fleurit par le travail, vieille vérité : moi, ma vie n’est pas assez pesante, elle s’envole et flotte loin au-dessus de l’action, ce cher point du monde. » Arthur Rimbaud, Mauvais sang, dans Une Saison en enfer.
« L’action n’est pas la vie, mais une façon de gâcher quelque force, un énervement. La morale est la faiblesse de la cervelle. » Arthur Rimbaud, Alchimie du verbe, dans Une Saison en enfer.
sizhunvezh eus an 21 d’ar 27 a viz meurzh, harz-labour a-enep al lezenn El Khomri ///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
« Vous revoilà professeur. On se doit à la Société, m'avez-vous dit ; vous faites partie des corps enseignants : vous roulez dans la bonne ornière. − Moi aussi, je suis le principe : je me fais cyniquement entretenir ; (…) Travailler maintenant, jamais, jamais; je suis en grève. »
Arthur Rimbaud, L’Éclair, dans Une saison en enfer.
niverenn 6 — numéro 6
« J’ai horreur de tous les métiers. Maîtres et ouvriers, tous paysans, ignobles. La main à plume vaut la main à charrue. — Quel siècle à mains ! — Je n’aurai jamais ma main. Après, la domesticité mène trop loin. L’honnêteté de la mendicité me navre. Les criminels dégoûtent comme des châtrés : moi, je suis intact, et ça m’est égal. » Arthur Rimbaud, Mauvais sang, dans Une Saison en enfer.
« La haine aveugle les uns et les empêche de s’apercevoir qu’ils s’enfoncent dans les abysses. Pourtant, même un aveugle sait quand le bateau a coulé. La rage, quant à elle, permet aux autres de se maintenir à flots. Faisons notre possible pour embarquer un maximum de personnes sur notre radeau de fortune qui pourra, malgré tout, parcourir le monde en long, en large, et en travers si nous nous en occupons correctement et si nous nous soucions les uns des autres et les autres des uns. » R., condamné à deux mois de prison ferme suite à la répression du carnaval pour la victoire de la ZAD (à Rennes, le 6 février 2016).
T S E E V È R G A L … ET E É C N E M M O C E N I E ÀP
e ter et d érimen p les x s ’e if d t uer tten a in t t n n o a t c é de lorsque en , il s’agit nsemble tout jeudi 17 mars âce e ir a r t cas le Au con es risques e itées gr ce fut le ns furent év lutter sont ed gence e r r d ’u m n d e m t r io o a p t e c ent, l’ét autres, es d’interpella es manières d chansons eignem héance de ns aux s L iv u en n . t , s e a t r t t n n n le a c la e, dé est rs te s se défi i sur if la ll u n lo n a e ie e a r V la s , l o , e banqu m e e lu c n r n s u p n o a u e r n e g t c d a u n e a é M a o n M it , u e la loi quant u réactiv ue le s flics lisation , en tag niqué d Il y a eu utionna eu ce commu sans papiers q éditions à la reuses. En blo uant un lycée ojectiles sur le la it t s n o nomb et sa c onnes en bloq jetant des pr a aussi les exp ttaquer de pers ngle à Calais, lité. Il y logans, n re ent d’a compatibles, a s s t t e r n , n n lu u c e e io p e a t t t f r a m e ls e e n ju le uls ant un t pas in lorsqu’i encore x qui se sont ion de la t d’exp n occup nir à distance thodes ne son e vantan kozy, l’expuls ontinents, ou u VIEN D RA e E c C e R é d e O t r F n m c a s E s io s S le R r e s T NO pour faisait , etc. C plusieu s et la répres E M E NT D E S station n res sur S I O R C C manife guerriè ifestant à Sive ’A L . toires. r la an ions su s ntradic P21. d’un m o ls PRATIQ UES O c u i C S p n O x la e N r à s e E s li e D il é d É s m T e SI oppo es de repris E LA DIVER D nace de sent des dizain r de savoir e m la t e s t intenan tre qui pou ait vain de ten ’à un au ses, Il y a ma loi El Khomri, r u e q s l t ’i ô t S . e la plu las ZAD et nes à la révolt maintenant aussi dégueu e n s s o E e s lo t r p u e x o st ee de p UE LA LUTTRI. Q E la colèr utres mesure T i A o T u S q N r O M C O pou e d’a ATTENTIVE LA SEULE LOI EL KH t contr M U M I N I momen M À POSITIO N SO N NE U N une TO UTE PER DÉPASSE DÉJÀ L’OP i d’être à jouer lu S e R c U O u o EN C ntinuer i carité » e la pré un refus de co erpétuelle qu d s u f e r p t « s é ’e it le là il c e , ib de de Derrièr ion sacrifiée » dispon ion. Au t la a t e s d e t t if ce e a n « génér employabilité s chaque ma tale de croyan n l’ o a t e tout td ce le jeu d intenan du PS, l’absen sique et dans a m e ue clas s’exprim détestation . e la politiq nant évidente s im n it a g d lé s t e la t n a in t a s ni-fe el est m des ma permet itutionn t s in s station ions de r e u if o n c a is d d’une m des arrestat ent ination m r e t pêcher gans proclam é d m t ’e la d e e, il fau Lorsqu r une gare ou quand les slo la polic emblant e d e , t u e C q A S de blo r faire s par la B u travail, du P les pou i El Khomri, stants d a e if le ic n a d a g n é y m n ss seule lo testatio des direction cerne la « une autre une dé n e o u c g n r mo atio our toute la que la contest ropositions p p e s ir e o de cr faire d . faudrait et qu’il ion du travail » CRÉATIO N A L I S t S a U is A n orga RÈVE EST HABITUELLES. Loiorsn G A L , L I A G L ES olit TRAV AR RÊT D UQ UI ÉCHAPPE AUX cRuÈpation, c’est l’abla N ’U U Q S sà PLU oc ponible , d’une CE-TEMPS D’U N ESPrAève, d’un blocagéequi nous rend dréisdibles » aux yexuxqui d’une g taine normalit pas d’être « c pièce par ceu être e er nc de tout s qu’il ne faut d’une c Il ne s’agit do e é é r c . n plu e » ions situatio inion publiqu son nom. Pas ur posit e d’une le p r n o a e « p r e e e d’un e vigil qui, d xprim e ceux ent s’e ée ou d rmalité entend s » aux yeux d iseur d’un lyc de la no n io t p v e o ru « légitim , de flic, de pr stiles à l’inter n o o r h t it a a p f r. (de t de gére ité) son endent univers eux qu’ils ent s li dans le
COMMUNIQUÉ G É N É R A L E D E D E L’ A S S E M B L É E R E N N E S 2 :
Alors que le mouve ment n’en est qu ’à ses débuts, le je mars, nous étions udi 17 déjà 150 000 dans les rues des diffé villes de France, do rentes nt 5 000 à Rennes . 120 lycées étaien bloqués partout en t alors France, et le blocag e fut reconduit da plusieurs d’entre ns eux dès le lendem ain. Puisque s’était ex primée dans tout es les Assemblée Générales la volo s nté d’être à la fois nombreux et offen afin de faire plier sifs le gouvernement, jeudi dernier, aprè débrayages et le s les départ en manife station, la gare de été occupée, avan Rennes a t que la mairie ne soit redécorée. Al les manifestants ors que tentaient d’entrer dans la mairie de pour exiger que Na Rennes thalie Appéré se pr ononce contre la El Khomri, la man loi ifestation a alors été gazée par la po Profitant des tirs lice. de gaz lacrymogèn es, la BAC a alors et matraqué une chargé partie des manife st ants, tentant d’ar quatre personnes. rêter Grâce à la solidar ité et au refus des manifestants de laisser la police ar rêter leurs camar la BAC a dû recule ades, r, et n’a pu arrête r qu’une seule pe Si le seul manifest rsonne. ant arrêté a été lib éré 24 heures plus tard
grâce à la mobilis ation en sa faveur , son inculpation seulement grotes n’est pas que, mais est abso lument inacceptab pour au moins to le utes les personne s qui ont assisté à l’attaque du cortèg e par la police.
Ces scènes ne so nt malheureusem ent pas rares. Da la France, ce sont ns toute 23 manifestants qu i ont été arrêtés je dernier, et des diza udi ines qui ont été bl essées par la polic Dans plusieurs vi e. lles de France, les présidents d’univ décident de ferm ersités etures administra tives pour empêch étudiants de se ré er les unir. À Tolbiac, un amphi a été évacué les CRS pour empê par cher la tenue d’un e Assemblée Gén À Strasbourg, les érale. étudiants qui souh aitaient se réunir de droit après la m à la fac anifestation ont ét é gazés par la polic Les jours précéden e. ts, un étudiant av ait été arrêté à Ly (ndlr : sur désignatio on n des vigiles de la fac) en pleine Asse Générale. Dans le mblée s Hauts-de-Seine , un e compagnie de po avait débarqué po lice ur tenter d’interro mpre une heure d’information synd icale dans un cent re de tri de la post e. Après avoir été à plusieurs reprise gazés devant la m de Rennes, et aprè airie s être restés ense mble pour exiger libération de notr la e camarade, nous ne nous sommes reconnus dans la pas fable médiatique cherchant à divise manifestation de r la jeudi dernier entr e des gentils man et des méchants ife stants casseurs. Masqués ou à visage découv salariés, à la rech ert, erche d’un emploi ou ne souhaitant travailler, étudiant pas s , lycéens ou retr aités, portant un syndical ou jouant drapeau de l’accordéon, ce sont des milliers de personnes qui, da ns leur diversité, sont restées ense sur la place de la m mble airie face à la polic e après l’arrestatio d’un manifestant. n Et c’est tous ense mble que nous sc « Libérez notre ca andions marade ! » ou enco re « Tout le monde déteste la police ! » lorsque nous so mmes repartis en en direction du co cortège mmissariat centra l. Alors que le gouv ernement et cert ains médias cherch à diviser les manife ent stants entre eux, nous affirmons au contraire que la di versité des modes d’action est une fo et non une faibless rce e. En dépit des dé clarations ridicule Myriam El Khomri s de affirmant que « tou t le monde a une responsabilité po ur apaiser les chos es », NO US NE LA NC ER ÉVIDEM MENT
AUCU N AP ONS CO NTIN UER. NO US EXIGEOPEL AU CALME, ET LE MO UVEMENT VA PERSON NES AR RÊTÉES, ET NS LA LIBÉRATION DE TO UTES LES L’ARRÊT IM MÉDIAT DES PO URSUITES.