C!mag News Automne 2022

OBJETS, TEXTILES : MÉDIAS RESPONSABLES

Dans le sillage d’une édition à succès de Premium Sourcing en septembre dernier et à moins de trois mois du salon CTCO 2023, le sujet de l’écoresponsabilité s’est définitivement installé au sein du marché de l’objet média. Matières à faible impact, recours à un sourcing plus local ou encore production à la demande : les initiatives fleurissent, sur des modèles différents, chez l’ensemble des fournisseurs d’objets publicitaires et de textile promotionnel, pour tendre, de concert, vers un développement en phase avec le respect de la planète.

C’est par exemple le cas de Stanley/Stella, le fabricant belge de textile promotionnel aux 175 millions d’euros de chiffre d’affaires, qui célèbre en 2022 une décennie d’engagement pour la durabilité, et qui ambitionne d’appuyer sa démarche à l’avenir, en lançant notamment une charte de responsabilité applicable à tous ses partenaires (voir pages 18-19). C’est aussi le cas de Fil Rouge, qui vise la fabrication d’un million de vêtements made in Marseille d’ici 2025, tout en favorisant l’embauche de

personnes éloignées du marché de l’emploi (voir page 8). C’est encore l’engouement actuel pour les gourdes, portés par des fabricants engagés comme le Français Gobi (voir page 12).

Vous retrouverez ces trois fournisseurs, et quantité d’autres, sur CTCO. Évènement de référence de la filière de l’objet média en France et en Europe, le salon, pour sa quinzième édition, retrouvera ses halls habituels à Lyon Eurexpo, du 31 janvier au 2 février 2023. Avec plus de 300 exposants, dont près de 50 nouveaux, de nombreuses animations et un programme de conférences toujours plus dense, CTCO s’annonce une nouvelle fois riche en rencontres, en échanges et en informations utiles. En somme, un rendezvous incontournable pour l’ensemble des acteurs de l’objet média (voir page 4).

ACTUALITÉS

SCX DESIGN VOIT PLUS GRAND

Début septembre, SCX Design a investi de nouveaux locaux plus spacieux à Paris. Un déménagement nécessaire, tant le fournisseur, spécialiste des objets high-tech, n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis son lancement en 2017. En relation étroite avec son réseau de revendeurs, en France comme à l’étranger, SCX Design mise aujourd’hui plus que jamais sur sa capacité d’innovation pour assurer son développement. (Lire la suite page 6)

REPORTAGE

STANLEY/STELLA RENOUVELLE SES AMBITIONS

Le 22 septembre dernier, plus de 600 personnes étaient conviées à Bruxelles pour la célébration des dix ans de Stanley/Stella. L’occasion pour le fabricant belge de textile promotionnel de faire, au cours d’une journée placée sous le signe de la bonne humeur, le bilan d’une décennie d’engagement et de croissance continue. Une façon, aussi, de présenter les futurs développements d’une marque à l’ambition toujours plus affirmée. (Lire la suite page 18)

BRODERIE

PIQUAGE : CONSEILS AUX BRODEURS QUI DÉBUTENT

Intégrer une activité de broderie au sein de son entreprise offre plusieurs avantages, entre maîtrise des délais, des modifications de programme et des coûts. Mais l’investissement pour se lancer est important et le piquage nécessite un réel savoir-faire. Voici donc quelques éléments de base pour bien débuter et éviter des erreurs fatales pour la qualité de vos broderies. (Lire la suite page 33)

RETROUVEZ DANS CHAQUE NUMÉRO NOS RUBRIQUES SPÉCIALISÉES

• ÉVÈNEMENTS : l’actualité des salons et évènements professionnels

• NEWS PRODUITS : zoom sur les nouvelles collections objets et textile

• TRIBUNES : en direct des associations professionnelles (2FPCO et FESPA France)

• LES PETITES ANNONCES DE C!MAG : offres d’emploi, achat et vente de matériel…

Bonne lecture !

Bertrand Genevi Rédacteur en chef

Premium Sourcing 2022 : retour sur une édition à succès

La 12e édition du salon Premium Sourcing a tenu toutes ses promesses : avec 1915 visiteurs recensés du 7 au 8 septembre derniers au Carrousel du Louvre (Paris), l’évènement enregistre une hausse de fréquentation de 9,2 % par rapport à 2021. De quoi asseoir sa position de rendez-vous incontournable dans la rentrée de l’objet média.

Du 7 au 8 septembre derniers, le Carrousel du Louvre accueillait l’ensemble des acteurs du marché de l’objet média. Et après une édition 2021 post-Covid plus qu’encourageante, le salon Premium Sourcing a clairement accéléré en cette rentrée 2022. Au total, pas moins de 1915 visiteurs ont répondu à l’appel de l’évènement parisien, soit un bond de fréquentation de 9,2 % par rapport à 2021.

Cet afflux, à la fois quantitatif et qualitatif, a comblé les attentes des 124 exposants venus présenter leurs nouvelles gammes d’objets et de textiles promotionnels sur le salon. Comme à l’habitude, l’atmosphère était des plus conviviale sur les stands, dans les allées, comme autour des deux business bars installés dans chaque hall.

Au cœur des échanges entre fournisseurs et distributeurs, la question de l’éco-responsabilité, de plus en plus prégnante sur le marché, était sur toutes les lèvres. Entre l’exhaustivité des produits exposés et la qualité des rencontres business réalisées, gageons que les visiteurs du salon possèdent désormais tous les atouts en mains pour préparer sereinement le dernier trimestre de l’année – période ô combien stratégique dans l’objet média – dans les meilleures conditions.

Contenu enthousiasmant et démo live

Au-delà de la découverte de nouveautés produits, les visiteurs de Premium Sourcing ont également profité d’un programme de contenu inédit, incluant six rendez-vous au sein d’un nouvel espace au cœur du salon, pour décrypter les dernières tendances majeures du marché.

Les différentes conférences animées par les experts de la 2FPCO et de European Sourcing ont affiché complet : le premier jour, avec des sessions consacrées au made in France et aux tendances du marketing digital, comme la deuxième journée, qui aborda les bonnes pratiques du marketing automation et les dernières initiatives de la 2FPCO pour contribuer à la professionnalisation du secteur.

Quant aux deux tables-rondes montées pour l’occasion, elles ont également fait salle comble. Dédiées d’une part à l’affirmation récente du made in Europe et d’autre part au développement croissant des objets connectés, les tablesrondes ont représenté l’opportunité d’échanger en compagnie de décideurs de Boracay, Bewear Citizen Green, Armaçao Design, Prodir, Intemporel/Publitags, Bic Graphic et Senzu.

Du côté des animations, la zone du Print Live, animée par le distributeur de solutions d’impression Must Technologie en partenariat avec Fruit of the Loom et Passot Innovation, fut l’occasion pour les visiteurs du salon de découvrir la technologie d’impression DTF (Direct to Film), ainsi que le marquage direct sur objet.

Le marché de l´objet média se donne rendez -vous sur CTCO

LE salon de l’objet publicitaire et du textile promotionnel est de retour. Évènement de référence de la filière en France et en Europe, CTCO retrouve ses halls habituels à Lyon Eurexpo, du 31 janvier au 2 février 2023, aux côtés de C!Print, le salon de la communication visuelle et des industries graphiques. Avec plus de 300 exposants, dont près de 50 nouveaux, de nombreuses animations et un programme de conférences toujours plus riche, le salon s’annonce une nouvelle fois incontournable pour l’ensemble des acteurs de l’objet média.

CTCO, 15e édition ! Le salon phare de l’objet publicitaire et du textile promotionnel en France et en Europe se tiendra du 31 janvier au 2 février prochains. Après un Premium Sourcing 2022 des plus réussis (voir pages précédentes), l’ensemble du marché de l’objet média retrouvera donc CTCO, son rendezvous de début d’année, installé dans ses halls habituels de Lyon Eurexpo. Un évènement qui sera, à n’en pas douter, riche en rencontres et en échanges, pour bien lancer la saison.

PRODUITS EXCLUSIFS ET CONTENU POINTU

Les exposants seront au cœur de la dynamique. En 2023, plus de 300 fournisseurs, dont près de 50 nouveaux exposants, seront présents. Tous les leaders du marché y dévoileront leurs dernières nouveautés, qu’il s’agisse d’objets ou de textile, et de nombreux produits seront lancés en exclusivité sur CTCO. Avec cette offre exhaustive, le salon vise à accompagner au plus près l’activité des revendeurs et des distributeurs de produits promotionnels, ainsi que celle des professionnels du marquage et de l’impression.

Dans cette optique aussi, un cycle de conférences abordera les enjeux du marché et donnera la parole à de nombreux experts du secteur. Des tables rondes et des pitchs animés par des spécialistes seront également au programme. De quoi donner des clés essentielles pour suivre et anticiper les évolu tions d’un marché de l’objet média en pleine mutation.

DES PARCOURS DE VISITE ANIMÉS

Des animations dynamiseront par ailleurs les parcours de visite. Ainsi, le podium de CTCO fera son retour, accueillant des défilés textiles au cours desquels des mannequins profession nels mettront en situation les produits. Plusieurs marques de textile promotionnel y présenteront leurs nouvelles collections. De son côté, la zone des Must mettra en valeur les meilleurs produits des exposants, pour un accès simple et rapide aux nouveautés du marché.

Les visiteurs profiteront également de deux espaces destinés à des démonstrations live, en continu, durant les trois jours du salon. Le Print Lab mettra ainsi en avant plusieurs techniques de personnalisation. Sur cet espace, vous pourrez bénéficier de conseils d’experts, assister au marquage d’objets et de textiles en direct et repartir avec votre produit personnalisé. Enfin, la zone des Speed Demos permettra quant à elle à une trentaine d’exposants de “pitcher” des produits innovants, en compagnie d’un animateur, dans un format ludique de dix minutes.

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LA PERSONNALISATION

AU COEUR DE C!PRINT

Évènement incontournable des métiers de la communication visuelle et des arts graphiques, le salon C!Print tiendra sa 10e édition au même moment que CTCO, du 31 janvier au 2 février 2023, à Lyon Eurexpo. Plus de 260 exposants seront présents sur cette édition anniversaire, dont les plus grands fabricants et distributeurs de matériel d’impression, de marquage et de solutions de personnalisation.

En matière d’impression petit format, l’espace Plug&Play, replacé à la jonction des salons C!Print et CTCO, se renouvelle. Sur cet atelier de personnalisation en live, près de 8 marques de matériel d’impression sur vêtement ou objet mettront en avant leurs dernières solutions (gravure laser, impression numérique sur objet, DTF, broderie, sublimation...). Chacun pourra venir y puiser l’inspiration, tester la personnalisation en direct et repartir avec son produit collector. Nouveauté de cette édition 2023 : le Plug&Play a choisi de travailler autour d’un univers de marque qui fait écho aux tendances actuelles.

La marque fictive développée pour l’occasion - WORKAWAYs’adresse aux travailleurs nomades. Vous retrouverez ainsi sur l’atelier des objets et textiles utiles aux travailleurs nomades, personnalisés aux couleurs de la marque, pour expérimenter différentes applications possibles.

C!Print accueillera par ailleurs une cinquantaine de confé rences et tables rondes pour explorer tous les sujets qui animent le marché. Près de 16 000 visiteurs professionnels - prestataires de services en impression et communication visuelle, prescripteurs, agences, marques et industriels - sont attendus sur le salon. www.salon-cprint.com

Début septembre, SCX Design a investi de nouveaux locaux plus spacieux à Paris. Un déménagement nécessaire, tant le fournisseur, spécialiste des objets hightech, n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis son lancement en 2017. En relation étroite avec son réseau de revendeurs, en France comme à l’étranger, SCX Design mise aujourd’hui plus que jamais sur sa capacité d’innovation pour assurer son développement.

Après plusieurs mois de travaux, SCX Design a enfin intégré ses nouveaux bureaux. Cet espace localisé dans le 17ème arrondissement de Paris, à quelques encablures du siège historique de la société, permet au fabricant français de gagner de précieux mètres carrés. Un déménagement devenu nécessaire, après cinq ans d’activité en croissance continue. « Nous étions à l’étroit, confesse Stanislas Confavreux, dirigeant de l’entreprise. Avec 300 m² à notre disposition, nous possédons à présent d’un espace confortable et fonctionnel, parfaitement en mesure d’accompagner notre développement. » Il faut dire que le développement s’accélère après 4 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021, l’entreprise planifie un atterrissage compris entre 8 et 10 millions d’euros en fin d’année. Dans le volume global des ventes, la contribution du marché français, soutenu par deux commerciaux dédiés, est désor mais minoritaire. Car SCX Design voit aujourd’hui ses produits distribués dans 72 pays à travers le monde, grâce à deux partenariats d’envergure. « Pour l’Europe, la distribution de nos produits s’opère principalement via PF Concept. Et nous avons noué un partenariat avec Koozie Group pour le marché nord-américain. Cette collaboration outre-Atlan tique, qui monte en puissance, représente un axe de travail majeur pour les années à venir », affirme le dirigeant de l’entreprise.

BUSINESS

SCX Design voit plus grand

Multiplier les nouveaux produits

Qu’il s’agisse de la France ou de l’international, SCX Design a toujours mis un point d’honneur à développer une relation étroite avec son réseau de revendeurs. Dans cette optique, le fournisseur intègre, au sein de ses nouveaux locaux, un espace de 120 m² dédié à ses partenaires. D’une part pour les accueillir, mais également pour que ceux-ci puissent rece voir leurs propres clients. « Il nous semblait important que les utilisateurs finaux puissent découvrir notre gamme de produits à l’endroit même où ils ont été créés. Un catalogue digital ne suffit pas pour conclure la vente de nos produits les plus pointus. C’est la présentation physique qui fait la diffé rence » argumente Stanislas Confavreux.

SCX Design doit une grande part de son succès à sa capacité d’innovation. Trois employés, sur la dizaine de collaborateurs que compte l’entreprise, dévouent leur temps à la création de nouveaux produits. « Une vingtaine de références sont apparues en septembre, en plus d’une dizaine déjà lancées en début d’année », avance le dirigeant. Et le rythme devrait encore s’accélérer, sous l’impulsion d’un cycle vertueux.

« Notre expansion à l’international accélère le processus de développement des produits. Chaque nouveauté nécessite un investissement conséquent, mais quand on le lisse sur trois marchés - France, Europe et États-Unis -, l’impact finan cier se réduit. Et il existe une forte corrélation entre la sortie de nouveaux produits et la croissance de notre chiffre d’af faires, donc notre stratégie vise à élargir la gamme », précise Stanislas Confavreux. Nul doute que l’environnement inspi rant offert par les nouveaux bureaux de SCX Design devrait contribuer à l’ébullition créative des équipes de conception.

Tous visuels © SCX Design

FIL ROUGE : un million de vêtements made in Marseille en 2025

Quelques mois après une collaboration médiatisée avec Puma et l’Olympique de Marseille, Fil Rouge affiche ses ambitions pour les années à venir. Le fabricant de vêtements, dont les ateliers sont installés au cœur de la cité phocéenne, aspire à produire un million de vêtements en 2025. Un cap industriel, alimenté notamment par l’appétit croissant du marché promotionnel pour la marque, qui passe par l’étoffement des effectifs et par un investissement machines.

Le pari était osé. Lorsque Jean-François Aufort fonde Fil Rouge en 2014, en installant un atelier de confec tion en plein cœur de Marseille, la mode n’est pas encore au made in France et à la relocalisation. Huit ans plus tard, l’entreprise, spécialisée dans le sportswear et le streetwear en marque blanche, compte plus de 200 employés. Un développement exponentiel qui s’explique par le contexte économique et les attentes consomma teurs du moment, mais pas seulement. « Puma, séduit par notre démarche locale et écoresponsable, nous a contacté fin 2020 en vue de produire des vêtements pour l’Olympique de Marseille, rembobine Delphine Guédé, responsable commu nication de Fil Rouge. Le processus a été long, car les collections n’ont été commercialisées que cette année, mais cette collaboration nous a apporté une grande visibilité. »

Une offre revendeurs en plein boom

Si le volume produit et marqué pour le géant du sports wear est modeste - 30 000 pièces pour la collection « made in Marseille » et 4 000 exemplaires pour un maillot collector de l’OM -, l’impact médiatique de l’opération a permis au fournisseur d’attirer l’intérêt de revendeurs de textile promotionnel. L’offre adressant cette dernière cible a toujours existé chez Fil Rouge, mais elle ne s’est institutionnalisée qu’en début d’année, après l’embauche d’une commerciale dédiée.

Un catalogue spécifique a été édité et l’entreprise a couru les évènements professionnels pour en faire la promotion. « Notre participation au salon CTCO, en mars 2022, a confirmé l’intérêt des revendeurs pour

notre gamme. La labellisation Origine France Garantie de nos produits constitue un solide argument », souligne Delphine Guédé. Depuis l’évènement, un nouveau cata logue a été dévoilé. Parmi les nouveautés introduites pour la saison 2022-23 un t-shirt à manches longues, de nouvelles couleurs pour les sweatshirts, des panta lons chino, ainsi qu’une ligne enfants.

L’offre revendeurs de Fil Rouge se consolide mois après mois. « On développe nos services de manière incrémentale, en suivant l’évolution du marché. Nous misons aujourd’hui sur le contact humain, avec une commerciale dédiée, pour installer notre offre. Mais si nous sommes assaillis de demandes à l’avenir, nous nous adapterons. Par exemple, créer un espace dédié aux revendeurs sur notre site peut être envisageable » assure la responsable communication.

Croissance solidaire

Si, avec l’accélération récente de son activité, le fabri cant n’opère plus à un niveau artisanal, il n’évolue toutefois pas encore à un stade industriel. C’est l’ob jectif avoué de la direction passer le cap des 500 000 pièces produites pour 2023, puis celui du million en 2025. Si les perspectives de commandes sont pleines de promesses, l’entreprise doit encore s’armer pour parvenir à ses fins. Fil Rouge va donc engager un lourd plan d’investissement. « Nous avons prévu l’acquisition de machines automatisées, explique Delphine Guédé. A la fois pour gagner du temps, mais aussi pour apporter plus de précision dans certaines tâches. Le but étant d’organiser au mieux le cycle de production, pour entrer dans un système industriel. »

Une vague de recrutements va accompagner l’inves tissement machines. Différents profils sont activement recherchés, des ouvriers aux cadres en passant par des techniciens. Depuis ses débuts, Fil Rouge s’inscrit dans une démarche sociale et solidaire, en favorisant l’embauche de personnes éloignées du marché de l’em ploi. « Nous bénéficions d’un programme conventionné par l’État, qui permet de former et d’accompagner des dizaines d’employés au sein de notre usine. Et après quelques mois, lorsqu’ils retrouvent des réflexes de vie active, libre à eux de travailler dans une autre structure » précise Delphine Guédé.

« La labellisation Origine France Garantie de nos produits constitue un solide argument pour les revendeurs »

Delphine Guédé, responsable communication

MAHLWERCK PASSE À LA VITESSE SUPÉRIEURE SUR LE MARCHÉ FRANÇAIS

Fondée en 1991, Mahlwerck est une entreprise allemande spécialisée dans la fabrication de tasses et de mugs en porcelaine. Bien établie dans son pays, la marque entend désormais développer sa présence dans l’Hexagone, en capitalisant sur deux atouts majeurs : une large gamme de produits premium et un marquage de qualité.

Plus de cinq millions : c’est le volume de tasses et de mugs promotionnels fabriqués, chaque année, par l’entreprise allemande Mahlwerck. Basée à Kolbermoor, en Bavière, la société propose un large choix de références drinkware en porcelaine, des plus classiques aux plus innovantes. En 2008, la marque a inventé le mug à emporter Coffee2Go : après avoir remporté de nombreux prix pour son design, cette solution est devenue un best-seller du fabricant allemand. De nouveaux produits garnissent réguliè rement les rangs de la marque. Pour coller à l’air du temps, Mahlwerck propose, depuis l’année dernière, des produits intégrant un principe de réalité augmentée. De quoi offrir un outil de plus aux marques pour communi quer et enrichir l’expérience des utilisateurs finaux, avec du contenu additionnel et évolutif.

Neutralité climatique

Mahlwerck se positionne sur un segment plutôt haut de gamme. Ses produits à visée esthétique, fabriqués en République Tchèque dans une unité de production dernier cri, se destinent à durer. D’autant plus que l’en treprise attache une grande importance au respect de l’environnement. La porcelaine constitue intrinsèque ment une matière durable, de par sa conception à partir de roches comme le kaolin et le quartz. Mais Mahlwerck a décidé d’aller plus loin ses produits promotionnels

sont, depuis 2018, à impact neutre pour le climat. Cela signifie que la société compense ses émissions de CO2 par diverses actions, telles que la protection de forêts au Pérou ou la promotion de l’énergie biomasse en Inde. Pour le marquage de ses produits, Mahlwerck privi légie la sérigraphie. « Ce type d’impression garantit une tenue sur le long terme, lavage après lavage, argumente Jackie Aku, responsable commerciale France. C’est important pour nos clients, car leur image de marque est en jeu. Nos produits doivent les valoriser. » L’entre prise fait aussi appel à la gravure et à l’hydro-glaçure pour personnaliser ses produits, offrant des finitions qui s’étendent du brillant au mat en passant par des effets bruts (béton, pierre, etc.).

Mais si la marque est bien établie en Allemagne, elle demeure encore relativement discrète sur le marché français. Pour accélérer son développement dans l’Hexagone, Mahlwerck a récemment recruté une responsable commerciale francophone. L’heure est désormais à un travail de formation et d’accompa gnement auprès des revendeurs de la marque. « Nous devons justifier des tarifs qui sont souvent plus élevés que ceux de la concurrence. La tâche n’est pas aisée mais, entre la qualité de nos produits et celle de nos marquages, nous avons des arguments à faire valoir », conclut la manager.

Tous visuels © Mahlwerck

XINDAO REBAPTISÉ XD CONNECTS

Avec ce nouveau nom, le fabricant entend devenir acteur du changement au sein du marché de l’objet média - en commençant par appliquer ce souhait à lui-même. XD Connects annonce ses ambitions sur le plan environnemental : la société entend devenir une neutre en CO2 à l’horizon 2030, et d’ici là, elle compte réduire considérablement l’empreinte carbone de ses produits et de ses opérations. Dans une démarche de transparence, XD Connects affiche à présent sur son site l’empreinte carbone de tous ses produits, déterminée sous la supervision d’organismes indépendants.

CYBERNECARD INTÈGRE UNE MARQUE SUÉDOISE DE

PRÊT-À-PORTER

Buxbom gonfle désormais les rangs du distributeur strasbourgeois Cybernecard. « L’objectif de l’intégration de cette marque spécialiste du prêt-à-porter est de proposer des coupes parfaites. Nous distribuons notamment des chemises en flanelle ou ne nécessitant pas de repassage, et des pulls en mérinos. Les tailles s’étendent du slim fit au regular fit, pour convenir à toutes les morphologies » précise Alex Lawson, dirigeant de Cybernecard.

IMBRETEX LANCE UN MOTEUR DE RECHERCHE PLUS PERFORMANT

Le distributeur breton de textile promotionnel et professionnel introduit cet automne un nouveau moteur de recherche sur son site web imbretex.fr. Au menu de cet outil revu et corrigé des requêtes par mot clé, catégorie, marque ou métier, des suggestions de recherche et de nombreux filtres de sélection. De quoi trouver la référence idoine au sein du catalogue Imbretex, qui propose de plus de 3 000 produits sur stock.

UN NOUVEAU PRÉSIDENT POUR EUR’ALLIANCE

Thibault Lechner, président de la holding CGC Enjoy rassemblant Créations GLF, Cadactuel et Grand Ouest, prend la tête du groupement de distributeurs Eur’alliance. Il fait suite au mandat de 24 ans de Bertrand Thierry, fondateur de Cadactuel, qui a cédé la direction de son entreprise à son fils Thomas au printemps dernier.

La centrale d’achats Eur’alliance compte aujourd’hui 14 sociétés et 200 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires global de 45 millions d’euros.

Selon une enquête menée par Gobi, en association avec l’institut OpinionWay, 54 % des Français possèdent une gourde. Loué pour sa responsabilité et sa durabilité, cet objet a été massivement adopté, quelles que soient les tranches d’âge ou la région d’habitation. Et le phénomène pourrait encore s’accentuer, car le monde de l’entreprise recèle encore un potentiel inexploré. Une aubaine pour les acteurs du drinkware promotionnel.

La gourde a le vent en poupe

Les ventes ne cessent d’augmenter, les modèles se multiplient, les journaux télévisés y consacrent des reportages la gourde est à la mode ! Elle semble avoir définitivement détrôné les bouteilles en plastique, en particulier auprès des plus jeunes. Il faut dire que le produit possède non seulement des vertus écologiques, mais il représente aussi un intérêt économique selon une étude récente de Veolia, l’eau du robinet serait en moyenne 100 fois moins chère que l’eau en bouteille. Pour évaluer précisément ce sentiment d’adoption généralisée, Gobi, fabricant français de gourdes, a mené une enquête au printemps 2022, en partena riat avec l’institut d’études OpinionWay. Un échantillon représentatif de 1002 Français âgés de 18 ans et plus a été interrogé. « L’objectif principal était d’apporter des données chiffrées sur le marché des gourdes, car il en existe encore très peu » précise Marie Chaudy, directrice du développement chez Gobi. Les résultats de l’étude, révélés en fin d’été, sont riches en enseignements.

Effet Covid

Premier constat de taille : un peu plus d’un Français sur deux utilise une gourde au quotidien. Le chiffre constaté chez les moins de 35 ans est encore plus édifiant, avec 68 % de convaincus. Les critères d’achat d’une gourde semblent avant tout fonctionnels la taille (60 %), la praticité (55 %) et le prix (51 %) comptent bien plus que l’impact écologique de la fabrication de la bouteille (19 %). Selon l’étude Gobi/OpinionWay, un tiers des Français a reçu sa gourde en cadeau. On peut donc subodorer que le secteur de l’objet média a apporté son écot pour la diffusion du produit.

« Le chiffre de 54 % ne me surprend pas, soutient Charles de Varax, directeur des ventes France chez Listawood. Au-delà de l’effet de mode et d’une montée de la conscience environnementale, l’apparition du Covid a boosté l’usage des gourdes dans les lieux publics, notamment au travail. » Julien Azoulay, country manager France chez XD Connects, avance un autre argument « La gourde s’inscrit dans une tendance lourde du marché, celle du cadeau bienveillant. C’est un produit qui envoie un signal positif au récipiendaire. Cela évoque une double préoccupation pour la santé et la respon sabilité »

Sous-équipement en entreprise

Signe de la prise de pouvoir des gourdes sur le marché promotionnel, leurs ventes sont désormais équivalentes à celles des mugs chez Listawood. Et malgré un taux d’équipement conséquent, Charles de Varax ne note pas d’essoufflement : « La demande reste forte, car la gourde correspond aux aspirations du moment dans l’objet média : elle est à la fois utile et durable. » Du côté d’XD Connects, le constat est le même. « La meilleure vente que nous avons signée depuis septembre corres pond à une commande de bouteilles. Et l’engouement existe dans toute la France, ce n’est pas uniquement un phénomène parisien » précise Julien Azoulay.

Le succès des gourdes en entreprise ne devrait pas se démentir de sitôt. Selon l’étude menée par Gobi, le plafond d’équipement semble encore loin d’être atteint : pas moins de 44 % des actifs utilisent encore des gobe lets jetables sur leur lieu de travail. Pourtant, les Français expriment une vraie volonté de voir leur entreprise s’engager. 77 % attendent de leur employeur qu’il facilite l’adoption de gestes concernant le réutilisable au travail. Un atout de poids supplémentaire pour le développe ment de la gourde publicitaire.

En 2022, C!mag poursuit sa collaboration avec Cécile Fougerouse co-fondatrice de la société de distribution Dream Act Pro. Spécialiste des objets publi citaires écologiques, Dream Act Pro accompagne ses fournisseurs sur les sujets de l’éthique et de la durabilité des objets et textiles promotionnels, et forme les annonceurs à une stratégie de communication par l’objet responsable. Au-delà de leur rôle de distributeur, Cécile Fougerouse et les équipes des Dream Act Pro sont donc conseillers, formateurs, conférenciers… Retrouvez leur regard d’expert dans cette chronique, qui doit susciter réflexions et débats sur les sujets qui animent notre secteur et qui doit également servir à nourrir le dialogue entre les différents acteurs de notre métier. La rédaction de C!mag

La mode est le reflet des combats de nos sociétés. Alors qu’au début des années 70 les femmes bataillent pour la reconnaissance de leurs droits, Michèle Alliot-Marie, alors jeune conseillère politique, se voit rappelée à l’ordre pour être entrée en pantalon à l’Assemblée Nationale. « Si cela ne vous plaît pas, je l’enlève ! », s’exclame-t-elle. Aujourd’hui, un nouveau combat occupe le terrain : la protection de l’environnement. L’état de la planète exige de produire moins et mieux, et le secteur textile n’y échappe pas. Parmi les initiatives vertueuses du moment, l’inauguration en Mayenne de l’usine Renaissance Textile, où seront recyclés 30 millions de vêtements par an, symbolise les efforts de l’industrie pour plus de sobriété.

Le « Remade in France », une solution d’avenir !

Le textile est l’un des secteurs d’activité les plus polluants au monde. Pesticides dans les champs de coton, eaux polluées, CO2 généré par les machines de production et le transport, etc. Nous connaissons désormais tous les chiffres de l’impact environnemental de l’industrie textile. Mais comment agir ? En Mode Climat, collectif de plus de 500 acteurs de la filière textile, dont Dream Act est membre, nous aiguille vers trois leviers principaux.

Trois leviers d’action

Il s’agit premièrement de réduire le volume de textile neuf sur le marché. En tant qu’acteur du textile publici taire, nous pouvons agir en accompagnant nos clients à investir dans des produits durables et de qualité. Un objet média efficace est un objet média utilisé, pas caché au fond d’un placard. Au final, les intérêts de nos clients croisent ceux de la planète, alors mettons sur le marché des pièces textiles qui seront fièrement portées. Deuxième levier la relocalisation. Défendre le « made in Local » n’est pas qu’un acte de chauvinisme, c’est un impératif pour diminuer l’impact carbone de l’industrie textile. Car un vêtement produit en France émet environ

deux fois moins de gaz à effets de serre qu’un vêtement produit en Chine. Et pourtant, 96 % de notre consomma tion textile est importée.

Troisième action possible, réparer et réemployer. Chaque année, c’est l’équivalent du poids de 80 Tour Eiffel de vêtements qui sont jetés en France. 6 % seule ment finissent en friperie. 80 % partent en Afrique et en Asie pour échouer sur les plages ou sur les marchés, détruisant ainsi l’industrie locale, mais également l’image de nos clients ayant apposé leur logo sur un t-shirt à la dérive.

Renaissance textile ou le textile circulaire

Allier ces trois actions peut sembler difficile. Et pourtant, Les Tissages de Charlieu, TDV Industries et Mulliez-Flory, trois acteurs historiques de l’industrie textile en France, ont relevé le défi. Leurs dirigeants ont eu le courage d’investir 25 millions d’euros pour contribuer à l’industrie de demain, sous la forme du projet Renaissance Textile. A court terme, cette usine basée à Laval (53) fournira 9 000 tonnes de fibres recyclées par an pour fabriquer de nouveaux vêtements, grâce à des machines françaises.

Des produits qui ne seront donc pas uniquement « Made in France », mais « Remade in France ». Par exemple, sur la base de 3,5 tonnes de blouses usagées, dont les fibres seront homogénéisées et testées en laboratoire, pas moins de 3 tonnes de fil recyclé pourra servir à tisser des sacs recyclables, consignables et décarbonés. « Aujourd’hui, dans les conditions actuelles de production, un kilo de textile génère 54 kg de CO2. Si on produit dans l’Hexagone, avec des matières premières recyclées et au sein d’un processus industriel français, on divise notre impact par 10 ! Le projet Renaissance Textile représente le support d’une nouvelle ambition pour l’ensemble de la filière textile, à la fois responsable et créatrice d’emploi » souligne Eric Boël, dirigeant des Tissages de Charlieu. Mais le vent du changement ne se limite pas au textile. D’autres industriels français agissent dans le domaine du recyclage. Sur le marché des instruments d’écriture par exemple, BIC a lancé son programme Ubicuity® Dans ce cadre, l’entreprise fabrique une gamme de mobilier d’extérieur réalisée à partir de stylos recyclés, en partenariat avec Plas Eco. De plus en plus d’entreprises françaises agissent, à nous de les encourager dans leur démarche. Sources Quantis, McKinsey, Cycleo.

656 Editions et WA Média observateurs privilégiés des marchés français et allemand de l’objet et du textile promotionnels, ont décidé de renforcer leur collaboration sur le plan éditorial, afin de fournir à leurs lecteurs une veille et un accompagnement toujours plus complets.

Les articles sont reproduits avec l’autorisation de eppi magazine

Un « Prix du public » aux

Le salon HAPTICA Live s’est tenu pour la dixième fois, le 6 septembre dernier, dans l’enceinte du World Conference Center de Bonn (WCCB). Cette édition anniversaire a mis en évidence l’im portance d’un évènement physique pour la publicité haptique. La joie de pouvoir à nouveau se retrouver en direct et de pouvoir toucher les produits était littéralement imprimée sur les visages des 117 exposants et des 865 visiteurs, qu’il s’agisse de fournisseurs, de distributeurs, d’agences ou de décideurs marketing. Cette année, HAPTICA Live présentait encore une fois de nombreuses nouveautés produits. Des cosmétiques aux articles pour animaux de compagnie, en passant par les vêtements de travail et les carnets réinscriptibles, il y en avait pour toutes les occasions et pour tous les goûts. La liste des exposants réunissait des profils divers, avec de grandes marques comme Villeroy & Boch, Titan, Stabilo, Sigg, Sigikid, Leuchtturm, Leonardo et Gefu, des start-ups en développement et des acteurs de niche.

Les visiteurs du salon ont également profité du programme de conférences pour découvrir les dernières tendances du moment, en compagnie de dirigeants de Reporters sans fron tières, de Miles & More, du club de hockey sur glace Kölner Haie et de l’opérateur de transports de Cologne KVB. Chacune des entreprises ayant participé aux conférences était également représentée au Best Practice Show, parmi d’autres exemples de campagnes haptiques. Après cette édition réussie d’HAPTICA Live, rendez-vous est déjà pris pour la prochaine, le 15 mars 2023, une fois de plus à Bonn. www.haptica.live

Awards 2023 Nouveau board pour Assoprom en

Pour leur vingtième anniversaire, les Promotional Gift Awards, organisés par la société d’édition WA Media, introduisent une nouvelle récompense le « Prix du public ». Il sera décerné sur la base des votes des internautes sur le site de l’évènement, qui présentera les différents produits soumis pour le concours (cadeaux publicitaires, merchandising, produits haut de gamme, etc.). Les candidatures sont d’ores et déjà ouvertes, et ce jusqu’au 25 novembre 2022. Les agences de publicité, les fournisseurs de produits promotionnels et les distributeurs sont invités à participer. Pour les autres prix, comme les années précédentes, les lauréats seront sélectionnés par un jury indépendant composé d’experts du secteur de l’objet publicitaire, des médias et de l’évènementiel. La délibération aura lieu à la mi-décembre. www.promotionaward.com

A la suite de sa réunion annuelle en août dernier, Asso prom, l’association italienne des objets médias, a élu son nouveau conseil d’administration, qui officiera jusqu’en 2024. Mario Bertino (BIC Graphic Europe) a été nommé président. Il succède à Aldo Basilico (Promotion Italia). Les autres membres du board incluent Rosanna Corvasce (EMO Servizi), Giovanni Spiezio (Gimasa), Paolo Cattaneo (2Pierre) et Graziano Grillo (Embroidery Service). www.assoprom.it

INTERVIEW

La GWW tient son nouveau président

La GWW (Gesamtverband der WerbeartikelWirtschaft), l’association allemande de l’objet média, a récemment élu son nouveau président, Steven Baumgaertner. Le dirigeant nous expose son analyse du marché outreRhin et la feuille de route de son mandat.

Comment se porte le marché allemand de l’objet média ?

Les deux dernières années ont été difficiles. Le marché a connu un recul de chiffre d’affaires de 33 % en 2021. Notre industrie a bénéficié de quelques relais de croissance, comme la production de masques sanitaires par exemple. Nous avons aussi profité de généreuses aides financières de la part du gouvernement allemand. Mais tout cela est terminé. Et quand l’activité d’un pays ralentit, les premières coupes budgétaires dans les entreprises concernent les dépenses marketing. Cela impacte directement les objets médias et ce sont les petites entre prises du secteur qui risquent d’en pâtir le plus.

En France, un mouvement de concentration est à l’œuvre depuis quelques mois. Peut-on imaginer le même phénomène en Allemagne ?

La consolidation du marché allemand est en route depuis quelques années, mais elle devrait, sans aucun doute, s’accélérer. Le faible niveau des taux d’intérêt, qui pourrait durer encore quelques mois, favorise cette évolution, car emprunter de l’argent reste abordable. Pour les opérations de concentration, on observe deux schémas différents en Allemagne : soit les entreprises de petite taille sont absorbées par des entités plus importantes, soit elles s’associent pour former un ensemble plus solide. Vos adhérents font-ils face à des difficultés de recrutement ?

Tous les acteurs du marché allemand connaissent des problèmes pour attirer de nouveaux candidats. Il s’agit d’une des raisons pour lesquelles les petites structures ferment ou sont vendues. Notre industrie n’est pas attirante aux yeux des nouvelles générations. Alors que nous réalisons le même travail que des agences de communication traditionnelles : nous travaillons pour de grandes marques, nous prenons part à des campagnes mondiales. La perception des jeunes à notre égard doit changer. En tant que président de la GWW, je vais m’atteler à les convaincre que notre secteur d’activité est vivant et passionnant.

« La coopération intra-européenne bénéficiera à tous »

La 2FPCO a récemment lancé un programme de formation en alternance, en partenariat avec un réseau d’écoles de commerce. Comment analysez-vous cette initiative ?

C’est un projet intéressant que nous suivons de près. Plusieurs initiatives de ce type émergent à travers l’Europe. La PPP, l’association néerlan daise de l’objet média, a monté une académie et un programme de recrutement à destination des jeunes diplômés. Nous y réfléchissons également. Pour ce type de projets, il est essentiel d’échanger à l’échelle européenne, pour profiter des expériences de chacun et évaluer quelle est la meilleure option. On pourrait aller, pourquoi pas, jusqu’à imaginer une école européenne de l’objet média. Car chaque pays monte son propre projet, mais en mutualisant nos efforts, nous pourrions gagner en efficacité.

En tant que président de la GWW, avez-vous pour objectif de renforcer vos liens avec les autres associations européennes de l’objet média ?

Le partage des connaissances à l’échelle européenne constitue un marqueur fort de ma feuille de route à la tête de la GWW. Nous avons tous à apprendre les uns des autres, des petites comme des grandes entreprises, des Allemands comme des Français. Dès l’annonce de ma nomination, j’ai demandé à rencontrer les responsables des autres asso ciations européennes de l’objet média. Nous avons besoin de travailler de concert et nous entraider, car nous faisons face aux mêmes problé matiques, qu’il s’agisse du resserrement des budgets de nos clients, de la concentration croissante du marché, de la complexité du recrutement, ou du besoin de plus de responsabilité environnementale. Cette coopé ration intra-européenne bénéficiera à tous. Elle facilitera notre activité au quotidien, ainsi que notre développement.

Du côté des grandes marques, la tendance est à la recherche de solutions globales pour leurs achats d’objets médias. Est-ce une opportunité à saisir pour les revendeurs européens ?

Les grandes marques tendent en effet à consolider leur sourcing, avec un seul point d’entrée à l’échelle européenne, voire mondiale. En Alle magne, des multinationales reconnues fonctionnent sur ce modèle. Et ils se moquent de faire appel à des revendeurs allemands ou français, donc cela pourrait profiter à différents acteurs. A leurs yeux, l’essen tiel est d’agir dans un mode « glocal », avec un partenaire global en mesure d’opérer au niveau local - via des collaborateurs natifs du pays concerné, des opérations en circuit court, etc. Les entreprises les plus solides de l’objet média, possédant une certaine taille critique, seront probablement favorisées pour répondre aux attentes des grandes marques. Encore un facteur qui devrait encourager la concentration du marché.

BIO EXPRESS

Steven Baumgaertner, 44 ans, est le Pdg et co-fondateur de Cybergoup International. Fondée en 1994 et basée à Mannheim, l’entreprise aux 70 collaborateurs est l’un des revendeurs majeurs d’objets médias en Allemagne.

Stanley/Stella renouvelle ses ambitions

Le 22 septembre dernier, plus de 600 personnes étaient conviées à Bruxelles pour la célébration des dix ans de Stanley/Stella. L’occasion pour le fabricant belge de textile promotionnel de faire, au cours d’une journée placée sous le signe de la bonne humeur, le bilan d’une décennie d’engagement et de croissance continue. Une façon, aussi, de présenter les futurs développements d’une marque à l’ambition toujours plus affirmée.

Drapé dans un costume rouge carmin pour son discours inaugural, Jean Chabert, Pdg de Stanley/Stella, donne le ton de la journée. L’heure est à l’énergie et à la passion. Au partage égale ment. Pour marquer les dix ans de sa marque de textile promotionnel, le dirigeant s’est entouré de l’ensemble de ses équipes. Commercial, logistique, marketing, digital, chaque service occupe tour à tour la scène des ex-entrepôts douaniers de Bruxelles pour apporter son éclairage sur la trajectoire de Stanley/Stella.

Pour que la fête soit encore plus belle, Jean Chabert a également souhaité inviter l’ensemble des partenaires de la marque, des fournisseurs de matières premières aux revendeurs. Au total, plus 600 personnes issues des quatre coins du globe étaient conviées dans la capitale belge pour célébrer, en grande pompe, l’anniversaire du fournisseur.

Innover avec responsabilité

Depuis sa fondation en 2012, Stanley/Stella se développe à toute vitesse. Chaque année, l’entreprise, spécialiste des vêtements en coton bio et en matières recyclées, voit son chiffre d’affaires progresser de 50 %. En 2022, les revenus de la société atteindront 175 millions d’euros, dont environ 10 % générés par le marché français. 140

collaborateurs siègent à Bruxelles et l’entreprise, qui produit ses vêtements dans sept usines, s’appuie sur un réseau de 230 revendeurs déployés dans 34 pays. Le fournisseur ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Parmi les projets annoncés lors de la journée d’anniver saire : l’apparition d’un nouveau logo plus moderne, ainsi qu’un investissement d’envergure. L’entreprise prévoit l’ouverture, courant novembre, d’un centre de distri bution flambant neuf à Abingdon, au Royaume-Uni. Automatisée et robotisée, cette infrastructure illustre la digitalisation croissante de Stanley/Stella, dans le but d’offrir un meilleur service à ses clients, en mettant l’accent sur le e-commerce.

Autre annonce de poids, l’entreprise lance une charte de responsabilité applicable à tous ses partenaires. Si le fournisseur s’est toujours investi dans la durabilité et le respect de l’humain, l’entreprise va désormais plus loin, en institutionnalisant ses engagements. Des exploi tants des champs de coton aux revendeurs, la réduction de l’empreinte carbone et la promotion de la circula rité seront fortement encouragés. Sur le plan humain, Stanley/Stella poursuivra ses efforts pour l’amélioration des conditions de travail, en particulier au Bangladesh, pays dans lequel l’entreprise produit la plupart de ses vêtements.

DEUX ENTREPRISES FRANÇAISES À L’HONNEUR

Enfin, Stanley/Stella a profité de son anniversaire pour récompenser ses partenaires. Parmi la flopée de prix décernés, deux entreprises françaises ont été mises à l’honneur pour la qualité de leur marquage sur des produits du fournisseur belge. Brodelec (45) a ainsi été consacrée « DTG Champion » et Crafters (69) a gagné le titre de « Embroidery Champion ». Deux distinctions pour lesquelles l’assistance a été mise à contribution, avec un vote sur place.

Quel bilan tirez-vous des 10 années passées à la tête de Stanley/Stella ?

C’est un bilan positif à tous points de vue. La société a connu une croissance exceptionnelle en termes de chiffre d’affaires et nous nous développons de la manière la plus responsable possible. L’innovation et la digitalisation y contribuent, mais c’est aussi et surtout grâce à notre réseau de partenaires. Je suis donc très fier de ce que nous avons pu accomplir à ce jour. Mais je suis conscient que la route reste encore longue.

Comment expliquez-vous votre réussite ?

Elle résulte d’une volonté de développer un business model durable et éthique. Nous sommes très sélectifs dans le choix de nos partenaires, pour obtenir l’assu rance que nos critères et nos valeurs soient respectés. C’est notamment le cas au Bangladesh, où nous avons réussi à élever les standards du secteur, à tous les niveaux de la chaîne de production. Nous savons aujourd’hui que le consommateur final est prêt à payer plus cher pour porter un vêtement conçu dans le respect de l’humain et de la planète, mais, il y a 10 ans, peu de personnes y croyaient. Nous avons agi en pionniers et cela nous donne un avantage aujourd’hui.

Jean

Chabert

: « Stanley/Stella se lance aux États-Unis »

Si le Pdg et fondateur de Stanley/Stella revient avec fierté sur le parcours de son entreprise, il se projette sans attendre sur la suite. Prochain objectif : les États-Unis. Entretien.

Quelles sont les références les plus vendues dans votre catalogue ?

Les t-shirts et les sweat-shirts sont emblématiques de Stanley/Stella, et ce depuis la création de l’entreprise. Ils connaissent encore un grand succès et ils figurent toujours parmi nos meilleures ventes de l’année. Les nouveaux types de produits que nous avons lancé récemment, tels que les polos et les vêtements d’ex térieur, possèdent par ailleurs un fort potentiel de croissance.

Quelles actions mettez-vous en place pour accompagner vos revendeurs ?

Nous promouvons régulièrement notre marque, donc ce rayonnement en termes de communication bénéficie à l’activité de nos revendeurs. Nous développons aussi tous les outils nécessaires pour booster leur rentabilité. Il s’agit d’éléments qui touchent aux showrooms, mais également au marketing digital, avec notamment des solutions « plug and play » et une aide à la création de boutiques en ligne. Nous mettons aussi une équipe de professionnels aguerris du marquage à disposition de nos revendeurs, pour les accompagner dans leurs éven tuels projets de personnalisation.

Le marché français est-il stratégique pour vous ?

Nous sommes présents en France depuis plusieurs années et il s’agit d’un marché essentiel pour Stanley/ Stella. Il se développe année après année, dans un contexte d’importance croissante accordée à la durabi lité. Cette exigence du marché français est intéressante pour notre marque, car nous sommes pleinement en phase sur le sujet. Cela offre de nombreuses opportu nités commerciales.

Que peut-on vous souhaiter pour les 10 ans qui viennent ?

Stanley/Stella ne manque pas d’ambitions pour les dix ans à venir ! De nombreux projets stratégiques sont en préparation, car il est essentiel de continuer à agir et à innover, même dans la période d’incertitude que nous connaissons. Dans les mois qui viennent, nous allons tout mettre en œuvre pour réussir notre implantation aux États-Unis. Le recrutement d’une équipe dédiée est déjà en cours. Il s’agit certainement d’un des plus grands challenges de notre histoire, car nous aspirons à y connaître le même succès qu’en Europe.

Tous visuels © Stanley/Stella

une méthode efficace pour créer des contenusAIDA,

Les professionnels du marketing BtoB s’accordent sur le fait que la création de contenus permet de générer des leads. Mais à l’ère de l’infobésité, il est parfois difficile de sortir du lot. Créer des contenus pertinents et attractifs à destination de vos clients et de vos prospects peut s’avérer chronophage, voire fastidieux. Il existe heureusement des méthodes rédactionnelles éprouvées pour vous aider dans cette tâche. La méthode AIDA en fait partie.

Modélisée à la fin du XIXème siècle par Elias St. Elmo Lewis, un publicitaire américain, « AIDA » est l’acronyme de « Attention / Intérêt / Désir / Action ». Selon cette méthode marketing, l’attitude d’un consommateur découvrant un produit ou un service est la résultante d’un jeu de facteurs pouvant déboucher soit sur une prédisposition positive à l’achat, soit sur une situation de blocage à l’achat. « Cette attitude est ce qui permet à un individu de simplifier la vision d’un envi ronnement complexe et de constituer, en quelque sorte, une grille de lecture. Elle se constitue et évolue en fonc tion des expériences et du contexte propre à l’acheteur considéré », précisent M. Gabillet et S. Sornin dans leur ouvrage Mercatique (Nathan technique, 2002).

Le postulat de Lewis – la possibilité de constituer un état psychologique particulier pour inciter des consom mateurs à acheter un produit - a été démontré sur le terrain à maintes reprises. Et il est tout à fait applicable dans le monde de l’objet média ! Abondement utilisée de nos jours dans le marketing digital, la méthode AIDA revêt un grand intérêt dans le cadre de vos stratégies commerciale et communication. Elle se décline aisément pour vos campagnes emailing, vos argumentaires commerciaux ou pour tout type de contenus que vous créez. Son objectif peut par exemple résider dans la vente d’un tote bag en matière recy clée, mais aussi dans l’inscription à votre newsletter mensuelle.

«A» : attirer l’attention

La première étape consiste à attirer l’attention du lecteur. A l’ère des sollicitations permanentes, on ne dispose que de quelques secondes pour y parvenir, quel que soit le support de communication utilisé. Capter l’attention représente un objectif essentiel à relever, car dans le cas inverse, c’est l’ensemble du message marketing qui sera ignoré. Cette étape peut passer par une promesse, une accroche ou une proposition de valeur qui doit se concentrer sur trois éléments : la curiosité, la nouveauté et le bénéfice. Pour y parvenir, libre à vous de jouer sur le fond ou sur la forme.

Coté forme, plusieurs astuces sont envisageables. On peut, par exemple, utiliser une police particulière afin d’attirer le regard sur vos promotions. Il est aussi possible de faire appel à une illustration originale ou décalée. Interpeler le lecteur à l’aide d’un chiffre ou d’une statistique impressionnante sur vos engagements RSE fonctionne également. Coté fond, l’accent peut être mis sur une exclusivité ou une nouveauté. La rédaction de messages humoristiques a également fait ses preuves dans l’objet média. Enfin, vous pouvez soumettre une question qui met le doigt sur une problématique bien connue de vos clients.

«I» : susciter l’intérêt

Deuxième étape : susciter l’intérêt. La bonne connais sance de vos prospects et de vos clients facilite grandement le processus. Car vous saurez cerner leurs besoins, leurs attentes et leurs interrogations. En comprenant comment leur venir en aide, la solution sera évidente. Vos lecteurs doivent néanmoins se reconnaître dans votre message, et celui-ci doit véhiculer de l’empa thie et être bienveillant. Ainsi, ils pourront se projeter plus facilement dans vos propositions.

Cette étape a pour objectif, en quelque sorte, de balayer tous les doutes de vos lecteurs. Il est donc nécessaire de leur démontrer le gain qu’ils obtiendront en lisant l’inté gralité de votre message. L’utilisation de faits marquants, d’indicateurs précis, d’éléments chiffrés et de preuves factuelles est conseillé pour susciter l’intérêt. Sur vos supports de communication, le titre ou les premières phrases explicatives d’un document sont donc des éléments cibles à travailler. Et pour les communicants les plus chevronnés, le storytelling autour de vos stylos connectés ou de vos enceintes personnalisées repré sente une option supplémentaire.

«D» : provoquer ou amplifier le désir

Cette troisième étape s’intéresse aux émotions de votre interlocuteur. Elle a pour but de faciliter sa projection à l’égard de votre offre ou de votre produit. L’idée est de lui donner envie de l’acheter, pour qu’il en retire les béné fices promis. Les techniques du storytelling, si elles sont maîtrisées, sont redoutables d’efficacité, mais l’utilisa tion de « puces promesses » axées sur les avantages du produit reste la méthode la plus courante. Pour ce faire, chaque caractéristique de l’offre doit être transformée en bénéfice concret et tangible avec, si possible, des éléments de preuve.

Vous devez traduire les caractéristiques de vos produits de telle façon que vos clients comprennent exactement ce qu’ils en obtiendront. La méthode CAP (Caractéris tiques, Avantages, Preuves) est toute trouvée pour cette étape. Appliquée à un carnet réutilisable, on obtient une durée de vie plus longue comme avantage, et un dépôt de brevet éventuel comme preuve. Plusieurs arguments peuvent être mis en avant en complément des béné fices, comme par exemple la rareté de votre offre ou sa durée limitée dans le temps. Il est aussi possible de jouer sur le sentiment d’appartenance, en faisant sentir à la cible qu’il fera partie d’une communauté.

Spécialisé dans le marketing et la gestion d’entreprise, Gaël Rolland a intégré en 2019 l’équipe d’European Sourcing, leader de la data connectée de l’objet publicitaire, du textile et du cadeaux d’affaires (plus de 400 fournisseurs et 1,5 million de références dans toute l’Europe). Forte de ses 19 années d’expérience, European Sourcing développe de nombreux outils métiers interconnectés à cette base de données, ainsi qu’un panel de services pour répondre aux différentes demandes de ses clients. Nommé Business Suite, cet ensemble de solutions permet d’accompagner les professionnels du secteur tout au long du cycle de vente, via la création de sites internet vitrines ou sur-mesure, un générateur de catalogues et de contenus, un moteur de recherche produits, une solution d’emailing, et une API produits.

«A» : déclencher l’action

À présent que l’attention, l’intérêt et le désir de votre inter locuteur sont acquis, il est temps de le pousser à agir. A ce stade, il faut donc savoir être persuasif pour finaliser la vente de l’objet que vous proposez ou atteindre tout autre objectif. Il faut savoir lui indiquer, à travers des informations claires, succinctes et précises, comment profiter de votre offre immanquable. La méthode à employer diffère selon le support de communication et le moment où le contact est établi.

Dans le cas d’une landing page sur votre site internet, un bouton de call-to-action pourra jouer ce rôle. Il est envisageable de proposer un essai gratuit ou une offre limitée dans le temps, si jamais un traditionnel bouton « cliquez ici » ne fonctionne pas. Pour un article de blog, il est possible de suggérer l’inscription à une newsletter. Dans le cadre d’une opération de prospection, l’invitation à une prise de rendez-vous, pour répondre en détail aux interrogations d’un client potentiel sur la fabrication de vos casquettes, est une méthode souvent employée.

En somme, AIDA constitue donc une méthode complète, applicable à de nombreux cas de figures dans le secteur de l’objet média, et qui, une fois mise en pratique, pourra certainement vous aider à atteindre les objectifs de votre stratégie de contenus.

Objets, textile : cap sur les cadeaux de fin d’année

1 12M

POT À CRAYONS

Les pots à crayons 12M sont personnalisables sur les côtés avec un calendrier ou toute autre communication utile au bureau. Ils possèdent par ailleurs à leurs extrémités des anneaux blancs, rouges, noirs, jaunes ou bleus, au choix. Livrés à plat, ils sont faciles à assembler. www.12m.eu

2 BADGE4U

PORTE-CLÉS EN BOIS

Les porte-clés en bois du fournisseur polonais Badge4U s’adaptent à tous les besoins. Ils sont disponibles dans différentes tailles et ils peuvent prendre des formes variées, réalisables sur-mesure. Ces porte-clés sont personnalisables par impression UV. www.badge4u.eu

3 BEWEAR CITIZENGREEN

LUNCHBOX POLYVALENTE

De format 21 x 7,5 x 16 cm et d’une contenance de 1300 ml, la lunchbox Inoxilunch conçue par Bewear CitizenGreen possède une particularité : elle est utilisable au micro-ondes et au four traditionnel. Composée d’acier inoxydable, son couvercle est en polypropylène, sans BPA. www.bewear-pro.com

4 BIRDIE

ANTI-VOL DE SAC

Le Secubag de Birdie est un produit innovant, breveté et made in France. Objet nomade, cet antivol permet de sécuriser tout type de sacs lors de déplacements en voiture, à vélo, au restaurant ou au supermarché. De quoi sortir l’esprit tranquille. www.birdievn.com

5 CADOA

TOTE-BAG

MADE IN FRANCE

Cadoa propose un nouveau sac 100 % coton entièrement fabriqué et imprimé en France. Son tissu qualitatif et durable assure aux visuels un marquage sublimé. Et grâce à son grammage de 250 g/m², le sac Alfred Full Print offre une excellente tenue dans le temps.

www.cadoa-express.fr

6 CARAN D’ACHE STYLO COLORÉ

Le stylo 849 de Caran d’Ache se révèle plus coloré que jamais avec Colormat-X. Une collection composée de huit modèles, dont les teintes varient du jaune joyeux au vert serein en passant par le rouge passionné ou le bleu rêveur toutes se font l’écho d’une émotion ou d’une personnalité. www.carandache.com

7 CRAFT

BODYWARMER ÉCO-RESPONSABLE

Bodywarmer en polyamide recyclée et doté d’un matelassage lui aussi recyclé, le bodywarmer Craft Core Light Padded Vest est conçu pour vous protéger du vent et maintenir votre corps au chaud. Que vous soyez en extérieur ou au bureau, il s’adapte à tous types d’activités. www.newwave.fr

8 DRIVECASE

CALENDRIER DE L’AVENT

Drivecase propose un calendrier de l’avent spécial Sécurité Routière. L’objet n’offre ni chocolat, ni friandise, mais il est doté de 24 cases comprenant chacune un accessoire original, sécurisant et utile, en rapport avec la conduite à tenir sur la route. www.drivecase.fr

9 FRUIT OF THE LOOM SWEATS PREMIUM

Les sweats 293 de Fruit of the Loom, expert textile depuis 1851, sont composés à 70 % coton ringspun et 30 % de polyester. D’une épaisseur de 280 g/m², ils possèdent une fermeture à glissière intégrale YKK en métal non apparente et une capuche doublée avec bande de propreté en jersey et lien de serrage. www.fruitoftheloom.eu

10 GIFTS FOR CHANGE

CARTE DE VŒUX EN BOIS

Les cartes de vœux passent inaperçues quand elles n’ont rien d’original. Avec ses produits en bois made in France, Gifts for Change redonne du peps (et du R.O.I) aux cartes de vœux. Le plus : l’achat de chaque objet offre la possibilité de verser un don à une association. www.giftsforchange.fr

11 GOLDSTAR

STYLO BILLE

Issu de la gamme SimpliColour 360° de Goldstar, le stylo Lebeau métallique propose notamment une finition or rose. Ce produit, qui possède une pointe standard de 1,0 mm, contient de l’encre à faible viscosité EverSmooth pour une expérience d’écriture ultra-douce. www.goldstarpens.com

12 IDÉES NATURE

TERRARIUM SUR-MESURE

Le terrarium tropical d’Idées Nature renferme un écosystème végétal et minéral autonome, nécessitant seulement quelques arrosages par an. Personnalisable par le choix des plantes, la surface d’impression de l’étiquette et ses trois formats, le terrarium s’adapte à tous, quel que soit le budget. www.ideesnature.fr

13 INTEMPOREL

CARNET À DÉCOUPE SPÉCIALE

D’un format carré de 18,5 cm, le carnet Dec’Book possède un stylo intégré à une découpe spéciale, afin de faciliter sa prise en main. Ses finitions sont adaptables selon les envies, entre micro-perforation des pages pour un détachement facilité et personnalisation des 160 pages (papier blanc FSC 110 g/m ²). www.intemporelsas.com

14 KALFANY

CHOCOLATS VEGAN

La tendance vegan se développe dans tous les domaines d’activités, y compris dans le secteur des articles publicitaires. A l’approche de Noël, Kalfany a ainsi élargi sa gamme de chocolats vegan. Parmi les nouveautés de cette année le Père Noël Maxi (50 g) et le calendrier de l’avent au chocolat (75 ou 48 g). www.ksw24.fr

15 KARIBAN

PULLS DE NOËL

Les pullovers kitsch sont dans l’air temps. Pour Noël, Kariban propose donc des pullovers aux motifs rennes. Conçus en acrylique, ils sont doux, faciles à entretenir et conviennent à toute la famille. La présence d’élasthanne dans le bord côte bas de manche et bas de vêtement permet au pullover de garder sa forme initiale. www.karibanbrands.com

16 MAGIC4MEDIA

KIT SUPPORTERS

Pour la Coupe du Monde de football 2022, Magic4media a préparé un kit d’objets dédiés aux supporters. Parmi les accessoires indispensables pour vivre à fond l’évènement : des lunettes, du maquillage ou encore des bracelets. De quoi mettre l’ambiance au bureau, à la maison ou entre amis ! www.magic4media.com

17 MAIKII

ENCEINTE BLUETOOTH

Avec son modèle Kubiko, l’entreprise italienne Maikii propose une enceinte bluetooth de 3W, avec batterie interne rechargeable de 500 mAh. En plus de sa compacité, son originalité tient dans son revêtement en liège. Kubiko est personnalisable sur trois faces (surface supérieure et deux côtés) par gravure laser. www.maikii.com/fr

18 MGS

PLANCHE MADE IN FRANCE

Partenaire des moments conviviaux entres amis ou en famille, MGS fabrique des planches en bois depuis 2021, au cœur du Maine-et-Loire. Destinées à l’apéritif, à la présentation ou au service, ces produits constituent des supports de communication personnalisables synonymes de bonne humeur. www.madeinmauges.fr

19 MR MAGNUS

TABLEAU RÉUTILISABLE

Mr Magnus présente Wally, un tableau lavable et réutilisable. Fabriqué en polyester et exempt de PVC, il est constitué de feuilles auto-adhésives n’utilisant pas de colle. Wally peut être facilement appliqué sur les murs, les parois et les surfaces planes, sans laisser de résidus après utilisation. www.mrmagnus.online

20 PASSOT INNOVATION

DIFFUSEUR AROMATIQUE

Objet dédié au cocooning, pour vous relaxer ou purifier l’air ambiant, le diffuseur aromatique DIPA611 de Passot Innovation combine une brume bienfaisante à celle d’une lueur énergisante. Doté d’une autonomie de 15 heures, le produit est personnalisable côté jauge, en une couleur. www.pidesign.eu

21 PRODIR

STYLO À AGRAFE MÉTALLIQUE

Avec le nouveau DS5 à agrafe métallique, Prodir lance un instrument d’écriture haut de gamme, issu de matériaux innovants et durables. Le produit, qui offre une large zone d’impression, existe en quatre couleurs (anthracite, doré, noir, argenté) et deux finitions (mate, satinée). www.prodir.com

22

REFLECTS

MUG ISOTHERME

Le mug isotherme Retumbler-myVivero (350 ml) de Reflects est personnalisable avec un panel de douze couleurs différentes pour le mug et de deux teintes pour son couvercle. En termes de durabilité, le myVivero atteint la neutralité carbone par compensation. Le produit est entièrement assemblé et marqué à Cologne, en Allemagne. www.reflects.com/fr

23

RESULT

VESTE THERMIQUE

Result lance de nouvelles couleurs pour sa veste softshell R901. Le bleu roi et le gris s’ajoutent aux couleurs existantes, noir et bleu marine. Ces articles sont fabriqués à partir de polyester recyclé et ils incorporent les fermetures éclair écologiques Natulon® YKK. La veste est disponible pour les hommes et les femmes.

www.resultrecycled.com

24

SCX DESIGN

TROLLEY CONVERTIBLE

SCX design présente son trolley business L20, convertible en sac à dos. Muni d’une batterie 10 000 mAh et d’un câble de chargement lumineux, ce produit nomade est conçu pour faciliter vos déplacements. Et ce, dans une démarche éco-responsable le trolley est fabriqué en PET recyclé. www.scx.design/fr

25 SG BALL

BALLON FAIRTRADE

Faites le choix d’un support de communication engagé avec le ballon de rugby certifié Fairtrade-Max Havelaar des nantais de SG Ball. Ce produit à la fabrication auditée et certifiée garantit un parfait relais de votre politique RSE. Disponible en taille 5 (officielle) ou mini, le ballon est 100 % personnalisable. www.sgball.com

26 TOWELMED

CHAUSSONS EN VELOURS

Towelmed propose des chaussons en velours confortables, grâce à leur semelle en mousse épaisse. Fabriqués avec du polyester certifié OekoTex® ces chaussons sont produits en Turquie. Deux types de marquage sont possibles : broderie sur le dessus et couture sur l’étiquette de la semelle. www.towelmed.com

27 XOOPAR

ENCEINTE CONNECTÉE

Commercialisée par Xoopar, Xboy est une enceinte connectée conçue en plastique recyclé. Elle intègre une fonction NFC, qui permet au produit de partager diverses informations de manière ciblée et efficace. Aucune application n’est nécessaire, car la connexion se réalise par un simple scan. www.xoopar.fr

TOP 20

des catégories d’objets publicitaires les plus recherchées sur Internet de janvier à juin 2022*

La 2FPCO a créé un outil de veille du marché des objets médias, basé sur les statistiques d’activité de l’ensemble de la profession sur le moteur de recherche d’European Sourcing, partenaire de cette opération. Il s’agit autant d’une photographie du moment qu’un outil de mesure de l’évolution de notre marché. Voici les résultats pour le premier semestre 2022.

Le sac se taille la part du lion sur l’ensemble du premier semestre 2022. En tête des recherches chaque mois depuis janvier 2022, cette catégorie de produits creuse un écart compris entre 2,4 et 8 points avec son suivant immédiat, en l’occurrence les instruments d’écriture. Et si le drinkware reste incontournable, les produits éco-responsables, boostés par l’élargissement de l’offre des fournisseurs, occupent également une place de choix dans le classement.

* Recherches

ACTUALITÉS, NOUVEAUTÉS, INNOVATIONS

Retrouvez dans chaque numéro, les toutes dernières nouveautés en matière de machines, supports et solutions pour accompagner votre activité de marquage ou vos projets en communication visuelle.

SUBLIMATION

Epson étoffe sa gamme de solutions textiles

Le constructeur japonais renforce sa position de leader sur le marché des imprimantes à sublimation avec le lancement de deux nouveaux modèles 44 pouces, dont un en 6 couleurs. Une bonne nouvelle pour le secteur du textile promotionnel, à qui cette nouvelle solution apporte des possibilités créatives étendues.

Conçus pour de petites et moyennes séries d’impression, les nouveaux modèles SureColor SC-F6400 (4 couleurs) et SureColor SC-F6400H (6 couleurs) d’Epson reposent sur la technologie PrecisionCore Micro TFP du constructeur, qui assure une qualité d’image exceptionnelle. Ces deux impri mantes offrent des avantages différents, en fonction des besoins des utilisateurs.

La SC-F6400 augmente la productivité de 20 % par rapport à la SC-F6300 qui l’a précédée. Quant à la SC-F6400H, elle propose un espace colorimétrique étendu en utilisant du CMJN et en ajoutant, au choix, du rose et du jaune fluo, du cyan et du magenta clair, ou de l’orange et du violet.

6 couleurs, des milliers de possibilités

Première imprimante à sublimation 6 couleurs 44 pouces d’Epson, la SC-F6400H ouvre la voie à une large gamme d’applications potentielles pour le textile promotionnel.

Mode, vêtements de sport, ou encore linge de maison, cette nouvelle solution apporte des possibilités créatives étendues. Pour cette imprimante comme pour la SC-F6400, Epson propose un package complet comprenant matériel, logiciel, tête d’impression, encre, papiers pour sublimation et garantie. La SC-F6400H comprend, en plus, un enrouleur automatique en standard.

BRODERIE

Tajima acquiert Pulse Microsystems

En rachetant l’entreprise canadienne Pulse Microsystems, éditrice de solutions logicielles de pointe, Tajima renforce considérablement son offre. Le fabricant japonais, expert en machines à broder depuis 1944, a annoncé dans la foulée la création de l’entité Tajima Software Solutions.

Le lien est historique entre Tajima et Pulse Microsystems. En effet, les deux entreprises collaborent de façon étroite depuis plus de 20 ans les Canadiens de Pulse fournissent leur exper tise au fabricant nippon pour le développement de logiciels de broderie, mais aussi pour des solutions dédiées à la personna lisation, à l’automatisation des flux de travail et à la production à la demande.

« Pulse concentre actuellement ses efforts sur le perfectionne ment de leurs solutions d’automatisation, précise Franck Raynal, directeur général de Tajima Europe. Leur objectif tient dans la simplification de la personnalisation de masse. Grâce à leurs outils, on gagne en vitesse et en volume de traitement des commandes en ligne. Cela répond aux besoins du moment, car de plus en plus de magasins mettent des bornes de personna lisation automatisée à disposition de leurs clients »

Des logiciels aux machines

En actant le rachat de Pulse Microsystems, rebaptisée depuis Tajima Software Solutions (TSS), le constructeur enrichit consi dérablement son offre. Tajima propose désormais un panel complet de solutions de pointe pour la broderie profession nelle, allant des logiciels aux machines. « Avec la création de TSS, le groupe Tajima sera en mesure de combiner l’expertise de chaque entreprise en matière de matériel et de logiciels pour réaliser un développement de produits, des ventes et un service après-vente plus avancés à ses clients », indique le communiqué d’annonce du rapprochement.

© Epson

Krôma, marqueur en séri(graphi)e

Active depuis plus de 70 ans, l’entreprise Krôma se spécialise dans le marquage publicitaire, avec une technique de prédilection : la sérigraphie. La société nîmoise, au savoir-faire reconnu sur le marché, a été récompensée à plusieurs reprises aux FESPA Awards pour la qualité de son travail.

Fondée en 1950 dans la région de Nîmes (30), Krôma concentre son expertise dans le marquage petit format en sérigraphie. L’entreprise maîtrise l’impression traditionnelle et UV, en Pantone et en quadrichromie, ainsi que les encres spéciales (grat tables, gonflantes, odorantes, etc.). Forte de sa longue expérience et de nombreux projets réalisés auprès de grands comptes, l’entreprise aux 20 employés dispose aujourd’hui d’un savoir-faire reconnu sur le marché. Une validation qui lui permet de générer 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires annuel.

Multi-récompensé

Krôma a vu son travail de sérigraphie récompensé à plusieurs reprises par la profession, notamment par la FESPA. En 2015, l’entreprise a reçu un « Silver Award » pour un projet de marquage sur plaque métallique publici taire réalisé pour la marque de spiritueux Absinthe. Trois ans plus tard, Krôma a remporté un FESPA « Award Silver » pour une impression sur aluminium commandée par la marque de whisky Clan Campbell.

Cette année, Krôma a été distinguée par l’organisation professionnelle e-visions – qui a depuis fusionné avec FESPA. L’entreprise a gagné un Icona d’Or de bronze dans la catégorie « Marquage en sérigraphie », grâce à un projet destiné au fabricant français d’huiles de moteur Igol. Deux objets médias en aluminium ont été marqués : un thermomètre et une pendule, employés pour récom penser les pilotes du Championnat de France des rallyes. Guy Soffientino, dirigeant de Krôma, justifie l’usage de l’impression sérigraphique pour la plupart des projets de l’entreprise « C’est une méthode de marquage très souple et qualitative, tout en restant abordable sur le plan financier pour nos productions petit format. Et la sérigraphie évolue sans cesse, en termes de capacités d’impression comme de propositions graphiques. »

Carroussel unique

Le projet pour Igol a été réalisé sur un carrousel sérigra phique 6 couleurs du fabricant américain M&R. Krôma est la seule entreprise en France à posséder ce type d’équipement. « Ce carrousel possède des caracté ristiques uniques, en termes de taille notamment, qui, combinées à notre longue expertise, nous permet de marquer des objets publicitaires originaux », avance Guy Soffientino.

Si l’entreprise se concentre essentiellement sur la personnalisation d’objets en métal, elle imprime aussi d’autres types de produits, comme des ardoisines publi citaires par exemple. Et Krôma ne se contente pas de marquer des objets, elle les fabrique aussi, si nécessaire. « Notre métier historique et principal tient dans la séri graphie, martèle le dirigeant. Mais on sait également découper, façonner et mettre en relief. »

En ardent défenseur de la sérigraphie, Guy Soffientino se félicite d’être membre de la FESPA « Cela nous permet d’avoir droit au chapitre pour défendre notre métier de sérigraphe. Et la force de l’association, c’est aussi l’en trée dans un réseau au sein duquel on échange sur nos pratiques et nos clients. Ces rencontres peuvent générer des opportunités commerciales pour Krôma »

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Guy Soffientino, dirigeant de Krôma

www.fespa-france.fr / contact@fespa-france.fr

FESPA France regroupe les professionnels de la sérigraphie, de l’impression numérique et les médiapplicateurs dans les secteurs graphique, textile et industriel. Pour répondre aux enjeux des nouveaux marchés, FESPA France réunit, au niveau national, des entreprises et des dirigeants désireux d’accompagner l’évolution de leurs métiers.

Notre carrousel sérigraphique possède des caractéristiques uniques, en termes de taille notamment, qui, combinées à notre longue expertise, nous permet de marquer des objets publicitaires originaux

Piquage : mes conseils aux brodeurs qui débutent

Intégrer une activité de broderie au sein de son entreprise offre plusieurs avantages, entre maîtrise des délais, des modifications de programme et des coûts. Mais l’investissement pour se lancer est important et le piquage nécessite un réel savoir-faire. Voici donc quelques éléments de base pour bien débuter et éviter des erreurs fatales pour la qualité de vos broderies.

1 / Saisie

La plupart des logiciels de broderie proposent trois types de saisie :

• La conversion automatique, qui transforme sans effort les fichiers vectoriels en programme de broderie, La saisie semi-automatique, qui permet de faire une reconnaissance manuelle des contours d’une création à partir d’un fichier vectoriel,

• La saisie manuelle, qui s’effectue en saisissant les contours de chaque zone à l’aide de points ou de lignes de références.

2 / Types de points

Il existe trois types de points principaux en broderie :

Le point bourdon (appelé également satin ou zigzag) est employé pour les lettrages, les zones de taille réduite, les formes simples et les contours,

• Le point de remplissage (ou tatami) s’utilise pour les zones de remplissage de forme complexe,

• Le point de piqûre sert principalement à faire les contours et les jonctions invisibles entre des blocs de points bourdon ou de remplissage.

3 / Paramétrage

A Le point bourdon

Les principaux paramètres du point bourdon sont : La densité. Elle représente la distance entre deux lignes de points. Plus la valeur est basse, plus il y a de points, et inversement. Les valeurs moyennes sont comprises entre 0,30 et 0,50 mm. Cette valeur est très importante et doit absolument être ajustée en fonction de l’épaisseur de fil que vous utilisez (30, 40 ou 60) et du type de supports que vous brodez.

• Les sous-points (ou underlay). Ils permettent de stabiliser le support avant broderie du point bourdon. Ils sont indispensables, sauf dans quelques rares cas. Différents types de sous-points sont possibles (centraux, doubles, zig-zags, en croix, netting, etc.). Le choix va dépendre de la largeur du bourdon et du type de support sur lequel vous brodez.

• La compensation. Elle permet, comme son nom l’indique, de compenser la déformation naturelle de la largeur des points. Il faut savoir que tout bourdon se déforme - plus ou moins selon l’élasti cité du support brodé - dans le sens de la largeur. Une fois brodé, un bourdon sera toujours plus étroit que sur votre programme. Il convient donc de compenser cette déformation. Les valeurs de compensation peuvent aller de 0,1 à 0,5 mm.

Les points d’attache et de fixation. Ce para mètre est très important. Il s’agit de points que la machine va effectuer au début de chaque bloc, pour que la canette saisisse le fil et évite les problèmes au démarrage. Les points de fixation sont effectués avant le coupe-fil pensez donc à les activer s’ils ne sont pas automatiquement

B Le point de remplissage

Les principaux paramètres du point de remplissage sont :

• La longueur de point. Elle représente la distance entre deux points de piqûre réalisés par la machine. Suivant l’effet désiré et le type de support, la longueur du point peut varier entre 3 et 6 mm.

La valeur moyenne est comprise en général entre 3,5 et 4 mm.

• Les sous-points (ou underlay). Dans le cas des points de remplissage, il convient d’utiliser des sous-points croisés avec un angle de 90° par rapport au sens du point final. La densité de ce point peut également être ajustée en fonction du support à broder.

• Les points de départ et de fin de bloc. Il est primordial que votre zone de remplissage se brode en continu, sans devoir faire une jonction. Le point de sortie doit donc être choisi pour éviter ces jonctions, même si cela vous oblige à rajouter des coupe-fils entre vos différentes zones de remplis sage.

• La compensation : idem que pour le bourdon.

• Les points d’attache et de fixation : idem que pour le bourdon.

C Le point de piqûre

Les principaux paramètres du point de piqûre sont :

• La longueur de point. Elle peut varier de 1 à 3 mm en moyenne. Cela dépend principale ment de la taille des blocs et de la courbure du chemin de point.

Les répétitions. Certaines zones de ce type de points ont besoin d’un second, voire d’un troi sième passage. Vous avez également la possibilité d’utiliser des points de type « sellier », qui vont vous donner un rendu plus net et plus marqué.

• Les points d’attache et de fixation : idem que pour le bourdon.

Autodidacte de la broderie, Olivier Cetra fonde, il y a 25 ans, la société Globe Brodeurs Associés. À force de travail et de persévérance, il impose grâce à sa vision moderne du métier, ses valeurs de qualité et de service. Son entreprise, installée à Nice depuis 1996 et composée d’une équipe jeune, dynamique et professionnelle, réalise tous les styles de broderie sur tous types de supports, quelles que soient les quantités. Vous pouvez joindre Olivier Cetra par téléphone au 04 93 21 03 03 ou par e-mail à contact@globe-brodeurs.com

LES PETITES ANNONCES

OFFRES/DEMANDES D’EMPLOI

JORDENEN ouvre trois postes

Jordenen, société spécialisée en conseil et communication dans les objets publicitaires et cadeaux d’entreprise, est un des leaders du marché français. Afin de soutenir son développement, l’entreprise recherche : -1 Chargé(e) d’Administration des ventes à Malakoff (92)

-1 Commercial(e) (H/F) à Malakoff (92)

-1 Commercial(e) (H/F)

à La Chapelle-Saint-Mesmin (45)

Pour postuler envoyer votre CV à RH@jordenen.com

LCS GROUPE recrute 9 personnes

En pleine structuration, LCS Groupe, imprimeur spécialisé en sérigraphie, propose plusieurs postes à Perpignan : -6 couturier(ère)s (CDI)

-1 brodeur(se) (CDI)

-1 chef d’équipe en sérigraphie (CDI)

-1 alternant(e) en projets & communication

Contact pour envoyer votre candidature : julie@lcs-groupe.fr

FIL ROUGE recherche un Responsable d’atelier/chef d’équipe

Dans le cadre du développement de son activité de fabrication de textiles, Fil Rouge (13) cherche un Responsable d’atelier. Il ou elle interviendra en tant que manager d’une équipe d’une douzaine de mécanicien/nes en confection.

-Poste basé à Marseille 10ème -CDI à temps plein -Rémunération 1 900€ à 2 500€

Profil recherché : -Expérience exigée de 5 ans minimum dans le domaine de la confection industrielle et de 3 ans en tant que Responsable d’atelier -Formation minimum CAP/BEP confection

Contact contact@filrouge-mode.fr

ID GOODIES recrute un Gestionnaire administration des ventes/marketing

Implantée à Cannes, la société ID Goodies assiste ses clients dans leur communication par l’objet, le textile, le print, la signalétique et les cadeaux d’affaires personnalisés.

Missions principales : -Sourcing des produits/services -Saisie des commandes -Contrôle et envoi des BAT -Suivi du bon déroulement des productions -Gestion administrative (factures clients/ fournisseurs)

Profil recherché : -Expérience dans le secteur de l’ADV et/ou de la logistique

-Maitrise du Pack office et de la suite Adobe -CRM Sellsy / WordPress, Dropbox -Anglais Rémunération

-Fixe + variable

Contact candidats Rebecca Thomas, contact@idgoodies.com

CRÉATIONS GLF recrute 6 personnes

Entreprise familiale basée dans les Vosges depuis 35 ans, spécialisée en cadeaux de tradition, d’affaires et de communication au service des armées et de la sécurité intérieure, Créations GLF recherche différents profils :

-Commercial(e) VRP (CDI) dans les départements 06 et 83

-Commercial(e) VRP (CDI) dans les départements 08, 51, 52, 54, 55 et 57

-Commercial(e) VRP (CDI) dans les départements 04, 05, 07, 13, 26, 30, 84

-Commercial(e) VRP (CDI) dans les départements 01, 38, 39, 69, 73, 74

-Infographiste (CDI) basé(e) à Golbey (88)

-Technicien(ne) machine basé(e) à Golbey (88)

Contact pour les postes commerciaux : maud.lechner@creationsglf.fr

Contact pour les postes techniques thibaut.lechner@creationsglf.fr

BUROID recherche un Commercial sédentaire indépendant

Fort de ses 10 ans d’expérience dans le secteur des fournitures de bureau et de l’objets publicitaires, adhérent du réseau Rouge Papier, Buroid (93) propose plusieurs gammes de produits destinées aux professionnels (plus de 300 000 références).

Afin de compléter son équipe commerciale, l’entreprise est à la recherche d’un commercial indépendant.

Vos missions

-Gestion du portefeuille client -Prospection téléphonique, e-mailing -Gestion et développement de votre zone géographique

De formation commerciale (Bac +2/+3), vous avez une expérience dans les domaines des fournitures de bureau et de l’objet publicitaire. Type d’emploi temps plein / Salaire : 1 800 à 2 400€/mois.

Adressez votre candidature à rania@buroid.fr

WALOMO ouvre 10 postes

Walomo, spécialiste du textile promotionnel et du ballon publicitaire depuis 30 ans, recrute 10 nouvelles têtes sur ses deux sites de RoissyParc des Expos (93) et Saint-Maximin (60)

-2 Chargé.e.s d’ADV – CDD/CDI (Roissy) -3 couturier.e.s / mécanicien.ne.s en confection – CDD/CDI (Saint-Maximin)

-Préparateur de commande – CDD/CDI (Roissy)

-Préparateur de commande – CDD/CDI (Saint-Maximin)

-Chargé.e de communication – Alternance (Roissy)

-Chef.fe de projet digital – Alternance (Roissy) -Acheteur.euse junior – Alternance (Roissy) Pour postuler, envoyez un email à jobs@walomo.com

TOUT’COM recrute un Chef de projet Avec plus de 11 ans d’expérience en imprimerie, signalétique, objet publicitaire et textile, Tout’Com (13) conseille et accompagne ses clients pour leurs besoins en communication sur tous supports. La société recrute actuellement un Chef de projet.

Missions

-Support pour l’ensemble des équipes opérationnelles de l’agence -Suivi de l’activité de l’agence et interface entre équipes et clients

-Gestion des ventes/achats (CRM, relations clients et fournisseurs)

Vos atouts

Vous êtes autonome, accueillant(e), discret(e). Vous disposez d’un très bon sens relationnel, d’une capacité d’anticipation. Vous maîtrisez les techniques de communication orale et écrite, Word, Excel, Powerpoint et les outils de messagerie. -Formation exigée : Bac +2 (BTS, DUT, DEUG) / Langue : anglais parlé et écrit -Expérience Chef de projet ou Adv h/f 3 ans -Type d’emploi Temps plein, CDI -Salaire 20 000,00€ à 24 000,00€ par an + prime trimestrielle Adressez votre CV et lettre de motivation à b.dessange@toutcom.net

ACHAT/VENTE DE MATÉRIEL D’OCCASION

À vendre, cause cessation d’activité : -Roland DG LEF20 (année 2016) : 4 500€ TTC -Brother GT3 Series (année 2016) 4 500€ TTC

-Machine de prétraitement Schulze Pretreatmaker III (année 2016) : 1 500€ TTC Possibilité d’acheter le lot à 9 500€ TTC. Contact Amélie Bizalion, 06.58.59.63.61

À vendre, pour atelier d’impression textile : -Insoleuse à LED (80 x 100 x 85 cm) SK EV-3000 neuve (support, pompe à vide inclus) 2 250 € HT.

-Epson Stylus Pro 4450 pour typon de sérigraphie (1400 DPI, impression sur rouleau 43 cm + 1 litre d’encre noire haute opacité et rouleau de film inclus) 1250 € HT.

-Lot de brodeuses mono têtes SWF-B-T1201C et SWF-B-T601C : 7 000 euros HT.

-Machine de prétraitement automatique pour t-shirts et textiles de DTG Digital (modèle PTM), comme neuve + 5L de prétraitement Dark cotton et 1L DTG Light cotton 1 200 € HT. Livraison non comprise. Machines visibles sur Bègles (33). Contact au 07 65 50 44 58 ou contact@manutech-print.com

À vendre : matériel de sérigraphie -Caroussel S.Technologie 2015 (style texprint 6 couleurs, 6 jeannettes, avec micrométrie + lot de jeanettes + kit pour impression casquettes offert) 3 200€ HT

-Tunnel de séchage polyvalent InfraDryer TS 3100 (acheté en 2015) : 2 700€ HT.

-Flasheuse InfraDryer SE 6000 (achetée en 2015) : 1 400 € HT.

-Imprimante Epson Stylos Pro 4900 (achetée en 2015) : 1 350€ HT, avec 1 rouleau neuf film transparent (95€ HT) et logiciel Wasatch Softrip (500€ HT).

-Lot écrans alu (20 ex.) et bois (30 ex.), maille 77T et 45T (50 x 60 cm, 60 x 70, 40 x 40) + divers écrans bois avec des mailles différentes + cadre alu + racles (différentes dimensions) : 750€ HT.

-4 Lampes UV : 100€ HT. Matériel disponible à Brignoles (83). Contact Philippe DROUARD 06 70 38 21 91serigraphie@labourguette.org

À vendre : Laser TROTEC SPEEDY 100 (80 Watts)

- Tube laser CO2 à refroidissement à air

- Surface de travail 610 x 305 x 170 mm

- Vitesse de gravure maxi 280 cm/sec

- Pointeur laser, plateau magnétique, interface USB, nouveau moteur sans balai, lentille 1,5 autofocus, assistance d’air, plateau de découpe nid d’abeille.

- Tarif 12 000 euros HT

- Journée de formation possible 650 euros HT Pour plus d’informations contact@bds73.fr

À vendre : deux EPSON F2100 impression DTG Modèles 5 couleurs avec impression encre blanche.

Machine 1

Date de mise en service 07/2020 Nombres d’impressions : 3050 Tête d’impression changée en décembre 2021 (une centaine d’impression depuis) Tarif 8500 euros HT

Machine 2

Date de mise en service 02/2021 Nombre d’impressions : 3080 Tarif 9500 euros HT + machine prétraitement Schulze 1500 euros HT

Possibilité de tester les machines sur place (Sartrouville) Contact jordan@cprod.fr

À vendre : Tampographie 2 coul. PAD PRINTING Bon état de fonctionnement. Donne lot de tampons. Prix 200 euros.

Contact : direction@france-marquage.fr ou 03.83.62.30.73.

À vendre : Brother GT 3 Series pour impression textile directe (2017)

Équipée de 4 têtes d’impression Cyan/ Magenta/Jaune/Noir + 2 têtes d’encre blanche pour l’impression sur supports clairs (blanc ou pastel) uniquement.

Elle permet l’impression intensive sur supports clairs, ainsi que la production sur supports foncés.

La machine est parfaitement évolutive et peut être transformée par la suite en GT-381. Vendu avec sa servante sur roulette. Prix 3500 euros. Contact : 06.80.64.09.42 ou jc.merat@wanadoo.fr

À vendre : matériel de sérigraphie

-Tunnel de séchage Vastex

Excellent état, tapis neuf Prix 2500 euros HT -Carrousel manuel 6 postes Excellent état, tapis neuf Prix 1500 euros HT -2 flasheurs prix unitaire 300 euros HT -1 machine de pré-traitement PTM : 500 euros HT

-1 machine pour impression des films de sérigraphie + 6 cadres adaptés pour l’impression 800 euros HT Prix pouvant être négocié si vous prenez l’ensemble.

Matériel à récupérer sur place ou envoi sur palette (frais de transport en sus) Contact : 06 66 25 01 11 ou contact@objetdecom.fr

À vendre : machine de sérigraphie à plat + tunnel de séchage air pulsé/UV Vente d’une machine d’impression sérigraphie + tunnel de séchage à système UV + air pulsé. Dimension maximum d’impression 3000 x 1500 mm.

Bon état général. En fonctionnement (révision à faire + dépannage pont UV du tunnel).

Année machine + tunnel 1995. Lot d’écran de sérigraphie. Racles et contre racles comprises dans le lot. Idéale pour réaliser des travaux en grande série en sérigraphie pour bâche, totem, enseigne, etc.

Prix de vente : 10 000 euros, à débattre.

Contact : matthieu.colin@tipserigraphie.com

ACHAT/VENTE/LOCATION DE FONDS DE COMMERCE

À vendre, cause départ en retraite : entreprise de marquage sur objets

Philippe Richaud Publicité entreprise spécialisée dans l’impression sur objets publicitaires depuis 1989.

Basée à Saint Vincent de Tyrosse (40). CA : 550K€.

Contact : richaud.philippe@orange.fr –06 09 74 73 25

LES PETITES ANNONCES DE C!MAG, MODE D’EMPLOI…

La rubrique petites annonces est un service gratuit. Merci d’envoyer votre texte rédigé à la rédaction de C!mag à bertrand.genevi@656editions.net.

ATTENTION : sauf avis contraire de votre part, votre annonce sera publiée sur le site web de C!mag, ainsi que dans le magazine, sur une période de 6 mois, avant d’être retirée. Autrement dit si vous souhaitez prolonger sa parution, il faudra en faire la demande au mail indiqué ci-dessus.