N°157 - Chabbat HaGadol - Parachat Tsav - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - viveleroi770@gmail.com
Bonnes Nouvelles
Editorial
Nissan 5772 : Le cri de joie… Photo de la semaine
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Dans le livre du Tanya, au chapitre 46, nous pouvons trouver une image concernant le mérite dont nous, Juifs, bénéficions. Il s’agit d’une parabole qu’explique l’Admour Hazaken au sujet du roi d’une nation, et nous prendrons donc cette métaphore pour base de cet article. Dans un pays lointain, vivait un grand roi, et lors d’une fête nationale, avait lieu un fastueux défilé en son honneur. Tout l’itinéraire du carrosse royal avait été soigneusement dessiné sur la carte de la ville en évitant, bien entendu, les quartiers défavorisés afin de ne pas heurter la sensibilité du monarque. Or, l’on ne pouvait prévoir qu’un homme, réduit à un niveau de pauvreté à la limite de la décence, vivait dans l’un des beaux quartiers de la ville dans un dépotoir car il en fallait bien, même dans les rues les plus riches. Cette homme n’était vu ni connu de personne, et habitait cette poubelle géante et se nourrissait de tous les déchets qui y étaient quotidiennement déversés. Il était à peine vêtu et son apparence extérieure était effrayante par le manque d’hygiène… Et donc, voici notre défilé qui démarre en cette belle journée avec force trompettes et fanfares, une parade royale multicolore et magnifique. Le roi apparaissait à la fenêtre de son carrosse pour faire des signes de la main à toute la population venue l’accueillir en ce grand jour. Mais soudain, un fait totalement imprévu advint. Alors que le carrosse royal roulait bon train, notre pauvre hère se hisse au dessus des immondices pour apercevoir l’événement et… rencontre les yeux du roi dans son luxueux véhicule. Et c’est le choc ! Le roi fait stopper d’un geste toute les festivités. Silence absolu… Et il descend du carrosse. Toute la ville est tenue en haleine à ce spectacle. Il se dirige alors d’un pas ferme vers le honteux logis du malheureux qui observe les yeux écarquillés. Le roi offre la main à l’homme qui suit le mouvement et sort de sa cachette. « Oh ! » s’écrit le peuple. Et contre toute attente, le roi entraîne le pauvre homme vers le carrosse royal, le fait entrer dans le véhicule qui démarre fissa en direction du palais.
Arrivé sur place, le roi lui-même, amène l’homme dans ses appartements royaux, dans sa chambre personnelle, puis dans sa salle de bain et se met à retirer tous les habits, toutes les loques immondes du pauvre. Il le fait entrer dans la baignoire, le lave, le savonne, le frotte, le rince et le sèche. Puis il le parfume et l’aide à s’habiller avec des vêtements de noble de la cour du roi. Mais ce n’est pas tout, il lui parle aussi comme à un ami, sans demander aucun compte, aucun renseignement sur lui, il le met en confiance avec une grande douceur. Aucun homme ne pourrait tenir une telle expérience sans que son cœur ne se brise et qu’il ne devienne fou d’amour et de reconnaissance pour le roi… Par la suite, le roi installa notre homme dans un logement confortable et lui offrit un poste parmi les gens de la cour. Et la vie de l’ancien démuni prit une toute autre allure… Un jour, le roi convoqua notre homme dans la salle du trône et lui tint ce langage : « Mon ami, mon frère, je t’ai
fait venir ici aujourd’hui pour te faire une proposition unique en son genre, tends l’oreille s’il te plaît ». L’homme avait bien changé à ce moment-là, il portait les habits à la dernière mode, était coiffé par les plus grands coiffeurs, parfumé et manucuré, il avait même prit un peu d’embonpoint. Celui-ci se demandait quelle pouvait bien être la proposition du roi à son égard. Puis le roi reprit : «Mon ami, mon frère, ce n’est autre que ma fille que je te donne aujourd’hui en mariage afin que notre alliance soit éternelle… Qu’en distu?». Et c’est ici que l’histoire se divise en trois possibilités qui s’offrent à notre homme et c’est vous, cher lecteur, qui allez choisir quelle est la meilleure, quel est la réponse que notre homme doit choisir… Tout d’abord, il regarde le roi apeuré et lui dit : « Mon roi, mon cher roi m’a placé dans une position aujourd’hui que je ne puis risquer de perdre et c’est donc à cause de cette crainte que j’accepte la proposition royale… ». (suite en page 4)