Newsletter n°152 - Paracha Terouma

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N°152 - Paracha Terouma - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - viveleroi770@gmail.com

Bonnes Nouvelles

Editorial

Adar 5772 : La délivrance dans la joie et dans la richesse ! La photo de la semaine

Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmes dimanche soir 20h45 Rav Avi Assouline 054-6357709 Beit Machia’h Cours du lundi au mercredi Jeudi soir, Farbrengen pour les jeunes Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 34, rue Rav Its’hak Nissim Talpiot-Arnona : cours (fr) de Tanya et Dvar Mal’hout le dimanche soir à 20h00 Mardi (héb) 20h00 Tanya et Dvar Mal’hout 050-7080871 Centre-ville Beit Machia’h Keren Or ‘Hanna Cours et Itvaadout pour femmes 67, rue Yaffo Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Beit Machia’h Mochava Guermanite : Cours pour femmes le mercredi à 17h00 au 57, rue Emek Refaïm (Sarah Partouche) 02-6510801 Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des

Igueroth Kodech

050-7080871 ou par email

viveleroi770@gmail.com

Le Dvar Mal’hout de cette semaine Parachat Terouma nous enseigne la puissance et l’impact du rajout dans la joie qui s’impose, lorsque l’on entre dans le mois d’Adar. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous enseigne que la joie a la faculté de rendre notre vie à tous plus facile, plus légère et même plus réussie, que ce soit aussi bien au niveau des rapports humains qu’au niveau de la réussite matérielle au sens le plus littéral. La Parachat Terouma, dit le Dvar Mal’hout, nous enseigne la priorité de l’or par rapport aux autres matières qui furent amenées pour l’édification du Sanctuaire dans le désert. Et il relie cet élément avec le fait que chaque Juif mérite la richesse, alors qu’il sort en direction de la délivrance finale, comme à l’époque de la sortie d’Egypte pendant laquelle le Peuple Juif est sortit avec tout l’or des égyptiens au point que chaque Juif possédait chacun, quatre vingt dix ânes qui portaient l’argent et l’or de l’Egypte. Lors de la délivrance véritable et complète, c’est à dire à l’instant même, tout cela se reproduira et chaque Juif sera riche et sera délivré dans la largesse. Et c’est le message du Rabbi Roi Machia’h Chlita pour cette semaine, nous possédons tous la richesse, car chaque Juif est riche spirituellement et matériellement en potentiel, et il ne tient qu’à lui de faire descendre tout ceci dans la réalité la plus concrète. Et quel est la clé qui nous est attribuée pour accomplir tout cela… et bien il s’agit de la Sim’ha, la joie la plus littérale qui doit transformer notre quotidien au point que les choses changent et se mettent à bouger réellement pour le bien. La joie de Adar oui, mais dans la Guéoula, la délivrance, une joie toute nouvelle chaque jour parce que c’est le

moment de prouver à D.ieu que nous sommes heureux de tout ce qu’Il nous offre à chaque instant et surtout de cette chance que nous possédons, nous, Juif de la génération de la Guéoula, de nous préparer à la délivrance véritable et complète, la Guéoula Haamitite VeHachéléma et à accueillir le Machia’h dans la joie, l’enthousiasme, les chants, les danses avec les drapeaux et les banderoles, bienvenue au Roi, bienvenue Hachem dans le monde que nous, Juifs, nous T’avons préparé. Notre époque est bien particulière, car notre travail consiste à accueillir le Machia’h, notre juste, et pour ce faire, nous avons la possibilité extraordinaire de nous connecter au Rabbi Roi Machia’h Chlita par l’intermédiaire

des Igueroth Kodech pour demander toutes ses bénédictions et solliciter ses conseils. Chacun et chacune, aujourd’hui, selon le Dvar Mal’hout, se doit d’être dans une joie de Guéoula, d’être riche et en bonne santé, car c’est ce que nous demande le Rabbi Roi Machia’h Chlita. Nos enfants doivent être dans une école Juive, qui les reliera à notre tradition et notre Torah de vie. Tout ceci sera accompli dans la plus grande joie du mois d’Adar, dans lequel on rajoute de la joie, dans un excellent Mazal, mais surtout dans la joie de la Guéoula qui doit être une joie de tous les jours, dans les chants et les danses de Guéoula. Pourquoi ? Pour montrer à Hachem que nous sommes heureux de Le recevoir dans le monde, dans Son monde, le monde matériel, ici-bas et que nous Le remercions de tous les miracles et prodiges qu’Il accomplit pour chacun de nous de manière personnelle, mais aussi de manière collective, en nous protégeant des ennemis d’Israël et en transformant tous les décrets en un bien visible et tangible et dans toutes les demeures de Juifs, il y aura de la joie, de l’allégresse, la Sim’ha de la délivrance véritable et complète et nous accueillons le Roi Machia’h par des cris de joie et la déclaration : «Vive le Roi Machia’h Now, Mamach!».


www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat Parachat Terouma 5752-1992

La joie et la bénédiction du mois de Adar On introduira par une bénédiction, parce que nous sommes à l’entrée du mois de Adar, et selon la loi énoncée par la Guémara Taanit 29a : « Lorsqu’arrive le mois d’Adar, on rajoute dans la joie » et par la suite, il est dit « Le Mazal (d’Israël) est fort », il est alors évident que les Juifs sont bénis de toutes bénédictions. Et plus particulièrement la principale bénédiction, la plus actuelle, celle de la délivrance immédiate et complète. Le début du mois de Adar tombe dans la semaine de la Paracha Terouma. Il doit donc y avoir un lien entre la joie du mois de Adar, le bon Mazal d’Israël et la Paracha Terouma. Lorsque l’on remarque l’ordonnance de D.ieu dans le premier verset : « Ils prélèveront pour Moi… Et voici ce qu’ils Me prélèveront d’euxmême : de l’or et de l’argent et du cuivre etc. », la célèbre question revient de nouveau, pourquoi dans ce que l’on prélève pour construire le Sanctuaire, énumère-t-on l’or en priorité, au lieu d’utiliser un ordre allant du plus simple au plus précieux ? Une autre question se pose en ce qui concerne la construction-même du sanctuaire. Comment estil possible que D.ieu réside dans le monde, dans une maison, et ce, dans le but de se faire connaître aux enfants d’Israël, alors que le prophète s’étonne : « Les cieux et les cieux des cieux ne peuvent Te contenir ». Et un simple homme, une simple femme et même un petit enfant sont les détenteurs de ce pouvoir, de faire résider la divinité sur terre, chez chacun. C’est pour cela que de prendre un « prélèvement pour Moi », doit se faire « pour Moi, pour Mon Nom », ainsi que de faire un sanctuaire doit se faire « pour Mon Nom ». Cela veut dire avec amour, et même un sage, dit le Rambam, n’atteint pas forcément ce niveau. Et un Juif, qui pourtant n’appartient pas à ce degré-là, sera habitué à se comporter avec la crainte de D.ieu. Car par la suite, il comprendra qu’il doit servir D.ieu par amour. C’est comme cela qu’il peut faire résider la Présence Divine dans le Sanctuaire, au sujet duquel D.ieu dit : «Je résiderai parmi eux». Le Juif, c’est de l’or ! Grâce à tout cela, on peut donner un sens à la prépondérance de l’or dans les dons au Sanctuaire : L’or ne fait pas allusion à l’importance du matériau lui-même. Il fait allusion au Juif, à son importance et à son niveau. Car le Juif, tel qu’il vit en bas dans ce monde-ci, est non seulement le fils du Roi (Chabbat 67a), mais un roi lui-même. Le Juif appartient au niveau de l’or, car c’est par sa force qu’il peut construire le Sanctuaire de D.ieu. Et puisque le Juif est riche spirituellement, du niveau de l’or ; matériellement, se concrétisera alors automatiquement la richesse, de l’or à profusion. Ce qui nous enseigne qu’un Juif doit être riche de la manière la plus concrète. Et même s’il ne l’est pas concrètement, ce qu’à D.ieu ne plaise, cela ne veut pas dire que cette richesse n’existe pas, mais que le Juif doit la dévoiler grâce à son travail.

Y a t-il un Mazal pour Israël ? De cela, on comprendra le lien avec le mois d’Adar dans les propos de la Guemara. « Israël n’a pas de Mazal », suite à cette affirmation, que signifie « Le Mazal d’Israël est puissant pendant le mois d’Adar » ? Apparemment, cela signifie qu’Israël est au-dessus de l’influence des étoiles. Mais selon la Hassidout, « Eïn Mazal LeIsraël, Israël n’a pas de Mazal », le Maguid de Mézeritch explique que le Mazal d’Israël est le « Eïn », c’est-à-dire, le Bitoul, l’annulation de l’ego. Et donc, puisque la construction du Sanctuaire a été faite du 23 Adar à Roch Hodech Nissan, cet événement se passe pendant que le Juif possède un Mazal fort et puissant. Ceci est aussi lié au fait que « lorsqu’entre Adar, l’on rajoute dans la joie ». Et la joie principale du Juif est que même lorsqu’il est au plus bas, dans un monde qui voile et cache la divinité, même alors, il est attaché au Saint béni soit-Il, même en bas, il est le fils unique de D.ieu. Et c’est D.ieu, lui-même qui déclare que le premier bien matériel du Juif est l’or. Et c’est comme cela qu’il atteindra les niveaux de joie les plus élevés. Et que nous apporte cette joie ? La qualité principale de la joie est qu’elle agit et s’insère dans tous les domaines de l’homme. Lorsqu’un homme est joyeux, il vit une vie joyeuse ; d’une joie qui se reflète dans tous ses actes, dans tous ce qui entre en contact avec lui. De plus, il rend joyeux les gens autour de lui. Et toute cette joie amène avec elle plus de réussite dans toutes ses actions et dans toute sa vie comme on peut le constater dans la réalité. De plus, grâce à la joie, on reçoit en cadeau la vie éternelle du monde futur comme le disent nos Sages : « voici des comiques qui sont joyeux et réjouissent les hommes, ils seront présents dans le monde futur (Taanit 22a) ». Et l’on appartiendra aussi à ce monde-ci, car la vie ici sera plus véritable, joyeuse et réussie. Le sujet d’actualité Malgré toutes les interprétations du verset de notre Paracha : « Il Me feront un sanctuaire et Je

résiderai parmi eux », le sens simple ne sort pas de son contexte (Chabbat 63a). La loi à appliquer concrètement est que les enfants d’Israël ont l’obligation de construire le Temple. Et en ce qui nous concerne, l’intention est de construire le troisième Temple de la manière la plus concrète, comme le dit le décret du Rambam, qu’il sera construit par le Machia’h notre juste, « et il le construira à son endroit (Lois des rois ch.11) » et toujours selon ses paroles, « chacun doit y participer par son argent, hommes et femmes comme pour le Sanctuaire du désert », il en est de même pour le troisième Temple, chacun doit y participer par ses dons, hommes, femmes et on peut aussi mentionner les enfants (comme ce fut le cas pour le Sanctuaire). Comment y arriver ? De fait, puisque l’on doit rajouter de la joie, alors que toute l’année on accomplit « Servez D.ieu dans la joie (Ps.100-2) » comme le décrète le Ramo à la fin du Ora’h Haïm : « Celui qui a bon cœur est toujours en festin ». Dans la joie, il doit y avoir toujours du nouveau et celui qui s’empresse est digne de louanges, ce qui signifie que l’on rajoute chaque jour plus de joie. Concrètement, chaque Juif rajoutera de la joie pour lui-même et aussi pour l’autre, dans l’étude de la Torah, de la Hassidout, ainsi que dans l’accomplissement des Mitsvot au niveau le plus haut. On réjouira sa famille, le mari réjouira son épouse, les parents réjouiront leurs enfants, dans ce qui peut les réjouir. Et on réjouira son entourage et on obtiendra par cela, le monde futur et ce monde-ci. On veut tout cela maintenant ! Et que cette dernière minute de Galout (l’exil) soit la première de la Guéoula (la délivrance), dans la joie, grâce au mérite des femmes justes d’Israël, nous sommes sortis d’Egypte et par leur mérite se dévoilera la Guéoula. Et nous passerons immédiatement à la vie éternelle lors de la délivrance véritable et complète car nous sommes dans la génération de mon beau-père le Rabbi, prince de notre génération dont le nom est « Yossef Its’hak » qui fait allusion au rire à l’humour et à la joie. Et tous les enfants d’Israël avec nos jeunes, nos vieux, nos fils et nos filles, avec leur or et leur argent, avec toutes les synagogues et les maisons d’étude on se dirige tous vers la Terre Sainte, à Jérusalem, ville Sainte, dans le troisième et triple Beit HaMikdach, immédiatement à l’instant concrètement, Mamach.


Histoire

www.viveleroi770.com Un correspondant anonyme

Le Rav Yaakov Segal, émissaire du Rabbi Roi Machia’h Chlita à Nevé Monson, petite commune située non loin de Tel Aviv, raconte l’importance que peut prendre une simple conversation téléphonique… Un soir, un Juif visiblement âgé d’après les intonations de sa voix, me téléphona à mon domicile. La première des choses qu’il me dit était qu’il souhaitait conserver l’anonymat, puis il voulut savoir si j’avais à ma disposition les Iguerot Kodech du Rabbi Roi Machia’h Chlita. Lui répondant par l’affirmative, il me demanda s’il lui était possible de s’adresser au Rabbi par mon intermédiaire, ce que je m’empressais d’accepter, avant même de savoir de quoi il s’agissait. Après m’être lavé les mains, et avoir demandé à l’inconnu son nom et celui de sa mère, ce dernier ajouta qu’il souhaitait demander également une bénédiction pour une femme dont il me donna le nom et celui de sa mère, sans me préciser qui elle était. « Que voulez vous demander au Rabbi ? », lui dis je. C’est après un silence d’environ deux minutes, qui suivit ma question, que mon interlocuteur d’une voix prise par l’émotion finit par me répondre: « Réussite. N’écrivez que ce seul mot Réussite ». Il m’a semblé avoir compris son raisonnement: « Votre appel est la preuve de la confiance que vous portez au Rabbi, vous savez qu’il sait tout, c’est sans doute la raison pour laquelle vous ne voulez pas détailler votre question. Dans ce cas, il est inutile d’écrire quoi que ce soit, concentrez vous sur votre demande, puis j’ouvrirai le volume des Iguerot Kodech ». Mon correspondant acceptant ma proposition, j’ouvrais donc le volume dont je m’étais muni. Immédiatement, il me demanda combien de lettres figuraient à la page ouverte, dévoilant ainsi l’habitude qu’il avait de cette pratique. Je lui dis qu’il y avait deux réponses. « Lisez moi la lettre de la page de droite », me dit il. Je commence donc à lui lire la réponse indiquée, sans pouvoir l’expliquer, ne sachant pas quelle est la question posée. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita cite à l’auteur de la lettre un passage du Tanya (Iguereth Hakodeche Chapitre 11) expliquant qu’en fait, aucun mal ne descend d’en Haut, ainsi, malgré ses malheurs et infor-

tunes passées, il ne doit pas se laisser aller au désespoir. Par la suite, le Rabbi se réjouit de la proposition de mariage, faisant suite à vingt ans de célibat, évoquée par son correspondant, expliquant qu’adopter une attitude conforme à la nature du monde, fait que le Saint Béni Soit Il la transcende et que, tout finira bien. De ce fait le Rabbi encourage les deux parties à continuer à se rencontrer afin qu’ils fondent un foyer basé sur la Torah et les Mitsvot. En conclusion de sa lettre, le Rabbi recommande de vérifier Téfilines et Mézouzot, si cela n’a pas été faits depuis plus de douze mois. Je ne savais pas quoi dire, le Rabbi parlait de mariage alors que mon interlocuteur semblait avoir passé le cap de la cinquantaine… ce dernier mit un terme à mes réflexions, me demandant de lui relire la lettre du Rabbi : « La réponse correspond parfaitement à ma situation, pouvez vous me la lire à nouveau, s’il vous plait ? ». Après ma relecture, c’est la voix empreinte d’émotion qu’il me raconta son histoire: « Il y a de nombreuses années de cela, j’étais marié. Nous avions, mon épouse et moi, trois filles atteintes de myotomie (maladie grave touchant tous les muscles du corps, y compris les muscles faciaux, linguaux et oculaires). Elles souffraient beaucoup et étaient très handicapées par cette maladie, si bien que leur mère et moi, passions la majeure partie de notre temps à leur coté dans des centres médicaux et hôpitaux aux quatre coins du Pays. Nous avons consulté des dizaines de spécialistes, expérimentés tous les traite-

ments possibles et effectués des examens génétiques; tout cela en vain, les médecins ne réussissaient pas à localiser l’origine du problème ! C’est une terrible épreuve que nous avons traversée, nous assistions impuissants à la dégradation progressive de l’état de santé de nos filles, qui, l’une après l’autre, après des années de terribles souffrances nous ont quitté. Nous avons alors vécus une véritable tragédie. Comment continuer à vivre, après ces dix années que ma femme et moi avions passé au chevet de nos filles ? Nous leur donnions tout notre amour, toute notre vie tournait autour d’elles, notre univers se résumait à elles, et maintenant, elles nous étaient enlevées… A ce triste bilan, s’ajoutèrent les difficultés économiques auxquelles nous étions confrontés. Durant ces dix années, nous avons du assumer les énormes frais des traitements, alors que parallèlement nous avions tout deux quittés notre emploi. Nous ne subsistions que grâce aux allocations gouvernementales, auxquelles venait s’ajouter une légère aide des services sociaux. Cette crise économique n’a fait qu’accélérer la chute d’un foyer, brisé depuis longtemps déjà, rongé par le doute lié à l’incertain destin d’éventuels futurs enfants. Seraient ils eux aussi atteints par cette terrible et mortelle maladie ? Finalement, nous sommes arrivés à la conclusion que nous ne pouvions plus continuer à vivre ainsi. Nous devions, chacun de notre coté, recommencer une nouvelle

vie. Après vingt ans de mariage, c’est avec douleur que nous nous sommes résolus à divorcer. Depuis, vingt nouvelles années se sont écoulées. Maintenant je comprend pourquoi le Rabbi me parle de malheurs et d’infortunes et qu’il précise la durée de vingt ans !… J’envisage de me remarier avec une femme que je fréquente depuis six mois, mais j’hésitais quant au bien fondé de cette décision. C’est pour elle que j’ai demandée la bénédiction du Rabbi; et le fait qu’il m’encourage à fonder à nouveau un foyer vient d’effacer tous mes doutes. Il y a pourtant un détail qui m’échappe, pourquoi le Rabbi me demande t-il de faire vérifier mes Téfilines et Mézouzot alors qu’ils ont déjà été vérifiés ? ». « Quand les avez-vous fait vérifier pour la dernière fois ? », lui demandais je. « Il y a un an et demi », me répondit-il. « Le Rabbi précise qu’une nouvelle vérification est nécessaire si la précédente n’a pas eu lieu au cours des douze derniers mois », lui dis-je alors tout simplement. Après qu’il ait fini de me raconter son histoire, ce fut à mon tour de lui poser une question, je voulais savoir pourquoi il m’avait choisi pour être son intermédiaire auprès du Rabbi Roi Machia’h Chlita. « A plusieurs reprises, j’ai voulu écrire au Rabbi par l’entremise des Iguerot Kodech, j’ai même fait l’acquisition de tous les volumes, que j’ai spécialement réservés à cet usage ; mais, à chaque fois que j’écris seul au Rabbi, je ne reçois que des réponses qui n’ont aucun rapport avec ma question. Par contre, quand je m’adresse à lui par l’intermédiaire de ses émissaires, les réponses que je reçois sont toujours limpides. J’ai une liste de tous les délégués du Rabbi en Israël, quand j’ai une question à soumettre j’en appelle un au hasard, cette fois ci c’est tombé sur vous… ». C’est sur ses remerciements pour l’aide que je lui avais apportée, que cette conversation téléphonique inhabituelle prit fin. Tiré du livre «Les Merveilles de Machia’h», de Rav Yossi Haddad


Tout le bien et la bonté pour chaque Juif ! Actuel

Gueoula

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Adar et la délivrance finale Le travail du mois d’Adar, dans lequel « le Mazal est fort et puissant pour Israël », est d’amener la délivrance totale et définitive, de la manière la plus éclatante, grâce au Machia’h, notre juste qui est appelé « Adir, fort (Jérémie 30-21) », alors se dévoilera la force du Mazal d’Israël dans le monde entier qui sera une demeure pour Lui, qu’Il soit béni. Le point commun de toutes les sections qui se suivent dans le mois d’Adar est la construction du Sanctuaire et le dévoilement de la Che’hina, la Présence divine, dans le Temple. Le mois d’Adar engage la préparation du mois de Nissan, mois des miracles, mois de la délivrance. Et le 11 Nissan montre clairement la fin du travail de toutes les générations et plus particulièrement la septième génération, qui a pour mission de terminer le travail du dévoilement de la Che’hina ici-bas, comme le fit Moché, lui aussi, septième berger d’Israël, premier et dernier sauveur. Et les aspects du 11 Adar, Chabbat de la Paracha Tetsavé, seront tous complétés le 11 Nissan. Du 11 Adar au 11 Nissan Le 11 Nissan est lue la section qui correspond au prince de la tribu de Acher qui avait été béni : « Acher qui trempe les pieds dans l’huile (Vaye’hi 49-20) », ainsi que dans la Paracha Tissa dans laquelle est mentionnée l’huile d’onction « J’ai trouvé David, Mon serviteur, et avec Mon huile sainte, Je l’ai oint (Ps.8921)», qui est la perfection du niveau de « Lorsque tu élèveras la tête des enfants d’Israël », grâce à l’onction de « Roch Bnéi Israël (dont les initiales forment le mot « Rabbi »), la Tête des Enfants d’Israël » en tant que roi Machia’h, qui viendra, nous sauvera, et nous emmènera sur notre Terre, de la manière la plus immédiate Mamach. (Dvar Mal’hout Tetsavé 5752-1992) Allumage des Bougies de Chabbat Parachat Terouma Jérusalem Entrée : 16h57 Sortie : 18h09

La température des eaux du Golfe Persique continue son ascension. Les menaces nucléaires de l’Iran ont entraîné les sanctions économiques des pays occidentaux et principalement l’embargo sur le pétrole. L’Iran qui a bénéficié du soutien de la Russie et de la Chine, a réagit par une déclaration provocatrice en menaçant de fermeture le détroit d’Ormuz dans le Golfe Persique. Par Rav Zimroni Tsik

Les Etats-Unis ont indiqué clairement qu’ils voyaient là une ascension vers un état de guerre lorsque des mouvements de flotte sont apparus à cet endroit. Les iraniens ont déclaré de leur côté qu’ils avaient déjà préparé des navires pour des missions-suicide sur des cibles navales américaines. En bref, toute la région est au bord de l’ébullition… Pour comprendre l’évolution du système politique de l’Iran, l’on doit prendre en compte que le fait du processus de la naissance de l’atome iranien découlent de motivations islamiques évidentes. Alors que la pierre de fondement d’Ahmanedjad est la concrétisation du but de la révolution islamique par l’intermédiaire du Djihad mondial comprend la conquête de l’Europe et des Etats-Unis. La tension ambiante est internationale, les rumeurs de guerre nucléaire nées de la menace iranienne et la menace directe tournée vers Israël ont éveillé la réminiscence, chez un grand nombre, du rapprochement entre l’époque messianique et la guerre de « Gog et Magog ». Cette guerre qui a été évoquée par le prophète Zacharie est décrite comme une guerre au maximum de son étymologie. Pourtant, un principe de base bien connu existe disant qu’une prophétie de mauvaise augure peut très bien, par une augmentation de mérites, ne pas se réaliser comme le dit le Rambam dans les lois des fondements de la Torah : « Les paroles néfastes que prononce un prophète… si elles ne se réalisent pas, ne signifient pas forcément qu’il existe une contradiction dans ses propos… mais le Saint béni soit-Il est miséricordieux et désire le bien, c’est pour cette raison, qu’Il n’a pas accomplit cette infortune ». Et de fait, il existe une tradition reçue de Rabbi Elimele’h de Lisansk, que la guerre de Gog et Magog a déjà été annulée. Une assurance claire à ce sujet

nous a été dite lors d’une Itvaadout (réunion ‘hassidique) lors du Chabbat qui bénit le mois de Chevat, à la veille de la première guerre du Golf, à l’époque ou le tyran de Bagdad se vantait de son pouvoir de destruction… Le Rabbi Roi Machia’h Chlita a dit à ce moment-là: « Il est évident, au point qu’il est inutile de le signaler, qu’après la Shoa, il ne se lèvera pas de malheur à deux reprises, d’aucune sorte et même minime, que D.ieu préserve, et à plus forte raison : Les Juifs ne verront que le bien et la bonté de manière visible et tangible, pour tous les Juifs et tous les enfants d’Israël en tout endroit où ils se trouvent, et je tiens à souligner les termes le bien visible et tangible !!! ». Par la suite, il rajoute : « Et à plus forte raison… dans une époque où les nations rivalisent entre elles, les enfant d’Israël possèdent l’assurance particulière du Saint béni soit-Il : « Mes enfants, ne craignez rien, tout ce que J’ai fait, Je ne l’ai fait que pour vous »… Il est clair qu’ « Il dort ni ne sommeille, le gardien d’Israël », en tout endroit dans le monde où se trouvent des Juifs et même en dehors du pays d’Israël.

Et a fortiori en Terre Sainte, qui est appelée dans notre sainte Torah de vérité : « Le pays etc. vers lequel sont tournés les yeux de D.ieu du début de l’année à la fin de l’année ». Il est bien évident que tout ce qui a été mentionné ici est de bannir les implications négatives d’une guerre de « Gog et Magog », et en contrepartie, d’accentuer les effets positifs de « Et Je me grandirais et Me sanctifierais et Me ferais connaître aux yeux de nombreuses nations et ils sauront que Je suis l’Eternel », prophétie qui se réalisera de toute évidence comme le dit le Rambam en poursuivant les propos mentionnés plus haut : « Toute chose que décrètera D.ieu, même s’il existe une condition, ne reviendra pas à vide ». Et donc, en regard à de telles réalisations positives, nous avons tous la possibilité d’en activer le dévoilement en ajoutant dans les domaines de la Torah, des Mitsvot et des bonnes actions, en diffusant la nouvelle de la délivrance confirmée par le Rabbi Roi Machia’h Chlita qui viendra nous délivrer immédiatement et concrètement dans la joie et l’enthousiasme.

Le Carnet : Refoua Chéléma, Bonne santé pour Ben Chalom Reuven Ben Daniéla Adina ainsi que pour Raphaël Ouriel Ben Drora, Mina Guila Bat ‘Hanna et Adiel Ben Bra’ha. Leilouï Nichmat de Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, Rav Chalom Kalmenson, Meïr Ben Messaoud, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham Haddad, Rabbanite Sarah Zohara Bat Bra’ha.

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