REFLETS n°36 / Avril 2017

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WWW.VISION-FRANCE.NET

N°36 / AVRIL 2017

REFLETS le magazine des églises de vision-france

DOSSIER

ÉVANGILE ET IMAGE


Champfleuri

SOMMAIRE

Centre de vacances

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Au pied des montagnes Ouvert toute l’année Séjours tous âges

DOSSIER

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CAMP FUN AVENTURE (10-14 ans) 05 au 12 août 2017 300 €

Au programme de l’aventure, via ferrata, bivouac, canyoning, mais aussi du fun, baignade, détente... sans oublier des temps de discussions autour des histoires de la Bible.

CAMP SPORT ADULTE (23-39 ans) 05 au 12 août 2017

09 10 11

12 13 14 15

16 I

+ D’INFOS ET NOS AUTRES SÉJOURS SUR

www.champfleuri.org

De

septembre à mars

Études approfondies de certains livres de la Bible, cours thématiques (évangélisation, comment interpréter la Bible, apologétique, les dons spirituels), apporter une méditation, animer un groupe de jeunes et un culte, évangéliser par différents moyens, vie en communauté, sorties en montagnes, sport…

BOUXWILLER STRASBOURG

PROJET DE FUSION IMPLANTATION PORTRAIT SUJETS DE PRIÈRE

COLLABORATEURS

c’est aussi...

Aperçu de ce que tu vivras à DEFI

WISSEMBOURG

VIE DE L’UNION

340 €

Discipulat: école de Formation biblique Internationale

ÉVANGILE & IMAGE

VIE DES ÉGLISES 08 SÉLESTAT

(activités incluses)

Ce séjour vous propose des activités sportives dans un cadre montagnard, mais aussi de vivre une semaine de vacances en toute convivialité. Chaque jour, un temps est mis à part pour l’étude de la Parole.

Champfleuri

ÉDITO

MALIA BRIDWELL M

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REFLETS, le magazine des Églises de Vision-France. Paraît cinq fois par an. Comité de rédaction Jean-Georges Gantenbein 14, avenue Clemenceau F-68100 Mulhouse 06 69 29 25 38 jg.gantenbein@vision-france.net Benoît Baslé Roland Brobeck Florence Brobeck Gilbert Goetz Angel Portaz Anouk Riedinger Administration Vision-France 13 rue Xavier Marmier 25000 Besançon Tél. +33 (0)3 81 80 87 19 Directeur de publication Jean-Georges Gantenbein jg.gantenbein@vision-france.net Mise en page The Hug (www.thehug.fr) Photos et illustrations Libres de droit, privées ou archives des Églises Impression Saxoprint, Paris Compte postal Strasbourg 3 349 82 W036 IBAN : FR67 2004 1010 1503 3498 2W03 679 BIC : PSSTFRPPSTR

Siège social 2 rue Schlumberger 68200 Mulhouse SIRET : 434 186 862 00034 APE : 9491Z Titre Reflets (Besançon. 2014) ISSN : 2426-2781

Membre de :

M


EDITO

C

hers amis de Vision-France,

Les Évangéliques ont un rapport conflictuel avec l’image. De tradition protestante, nous sommes convaincus de notre théologie de la parole de Dieu : le fameux sola scriptura (l’Écriture seule) que nous célébrons cette année pour cause de jubilé de la Réforme. La parole de Dieu est fondamentale pour notre foi. Elle est source d’autorité ultime de notre foi et de notre vie. Par conséquent, la parole est prioritaire sur l’image. D’où la chasse aux images (l’iconoclasme) d’une partie de nos pères réformateurs, pratique qui existe aussi dans d’autres traditions chrétiennes. Ça c’est juste une partie de notre histoire. L’autre partie réside dans le fait que les Évangéliques ont toujours utilisé les moyens modernes pour la transmission de l’Évangile. Notre numéro présente le projet ambitieux d’un film long-métrage, à partir de la volonté et la fougue de quelques jeunes. C’est un exemple de l’utilisation d’un genre artistique pour proclamer l’Évangile. J’ai l’impression que tout le champ culturel est de nouveau investi par nos jeunes, avec enthousiasme depuis quelques années. Le réinvestissement dans le culturel est inévitable aujourd’hui. Nous vivons dans une société du sensible où les images, les expériences et les sentiments, occupent nos esprits quotidiennement. Dans une telle société, nous n’avons guère le choix pour éviter les images. Mon voisin, qui n’est pas chrétien, ne connaît pas le « genre » Évangile dans son univers personnel. Ce « code » n’existe tout simplement pas pour lui. À nous d’être créatifs pour trouver des accès qui permettent la découverte de ce genre, et surtout, de ce message unique. Que le Seigneur nous stimule à travers nos jeunes, à payer « le prix » pour la proclamation de l’Évangile !

Jean-Georges Gantenbein président de Vision-France

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DOSSIER

EDAHLION, LE ROYAUME ORPHELIN QUAND TÉMOIGNAGE RIME AVEC LONG-MÉTRAGE Florence Brobeck Rédactrice de Reflets Scénariste et coach des acteurs pour le film «Edahlion»

« Edahlion », c’est d’abord un groupe de jeunes alsaciens réunis par la passion du cinéma et de l’univers médiéval-fantastique. Notre but ? Créer du spectacle autour d’une histoire qui encourage à la réflexion et distille des valeurs essentielles de notre foi en Jésus Christ. Et si la production s’appelle Trustwonder, c’est bien parce que depuis le début nous plaçons notre confiance en Dieu, et nous sommes émerveillés par ce qu’Il réalise. WWW.TRUSTWONDER.COM WWW.FACEBOOK.COM/TRUSTWONDER

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DOSSIER UN UNIVERS EN GESTATION Le projet « Edahlion » nait en 2011 dans un local à Haguenau, où se réunissent une demi-douzaine de scénaristes sous la direction de Michel C. Jacky. Notre nouveau défi : réaliser un long-métrage médiéval-fantastique pour aller à la rencontre des passionnés et partager la Bonne Nouvelle. La fièvre créatrice s’empare du groupe et peu à peu se dessine une histoire de plus en plus complexe : un voyage initiatique, des ennemis à l’âme noire, des questionnements profonds, un royaume dévasté, des personnages tourmentés… Deux ans plus tard, l’équipe technique est constituée et les tournages débutent au printemps 2013. Nous mettons en place des ateliers de création d’accessoires tels que flèches et boucliers. Des moments idéals pour renforcer la cohésion du groupe et se redécouvrir en dehors des tournages !

UN PROJET ARTISTIQUE ET CULTUREL Tourné principalement en Alsace, ce projet veut promouvoir sa région riche de nombreux paysages, ruines, vieilles villes et édifices de caractère. Des collaborations fructueuses s’établissent avec des partenaires culturels locaux, et notamment avec le château du Lichtenberg qui nous accueillera à deux reprises. Pour les besoins de certaines scènes, l’équipe se rendra également en Lorraine, dans le Pas-de-Calais, en Allemagne et en Suisse. La renommée croissante du projet nous offre aussi la participation de plusieurs groupes, ou particuliers, aux intérêts voisins : des combattants médiévistes, cavaliers, photographes, comédiens, réalisateurs, artisans, musiciens médiévistes, etc.

ALICE MULLER

UN PROJET INSPIRANT QUI FAVORISE LES RENCONTRES

« Avec ses idées extravagantes Michel m’avait enrôlée pour réaliser des accessoires : cartes, panneaux, torches, chaussures souples en cuir… J’ai passé quelques soirées à faire des centaines de trous pour les lacets ! Pour les torches, j’ai dû calculer le temps d’embrasement et faire des dizaines d’expériences ! Ma contribution est une goutte d’eau dans ce projet mais je suis heureuse d’avoir pu y contribuer. »

L’univers médiéval-fantastique et la perspective de participer à un tournage attirent des personnes d’horizons très divers. Des échanges riches qui profiteront à la qualité du film ! Dans l’équipe comme parmi les figurants, différentes générations se côtoient, différentes croyances également. Les participants sont étudiants, travailleurs, retraités, familiers des tournages, du milieu médiéval ou simples curieux…

accessoiriste

UN ENGAGEMENT A MULTIPLES NIVEAUX C’est un projet de grande ampleur pour la petite équipe de non-professionnels que nous sommes ; un défi de taille mais aussi une formidable opportunité pour découvrir le monde du cinéma. La motivation est le critère principal et la formation se fait sur le tas. Chacun s’engage ainsi dans plusieurs domaines, et même nos principaux acteurs s’investissent bien au-delà de leur seul rôle : des talents se révèlent ainsi pour le recrutement des figurants, la communication, la création d’accessoires, la prise de son, les chorégraphies de combat, le cadrage, le maquillage, l’accueil des figurants… Il y en a pour tous les goûts ! Dans l’ombre, beaucoup ont également donné de leur temps dans la création (costumes, accessoires, etc.) ou la préparation des tournages (repérage, préparation du matériel, installation de la scène, etc.)

Chaque tournage est toujours un événement : il faut savoir gérer à la fois le temps, l’habillage, la préparation de la scène et du matériel, et, bien sûr, s’adapter aux imprévus ! Mais les difficultés ne nous découragent pas et nous recevons beaucoup d’échos positifs des participants. Certains reviennent régulièrement et deviennent à leur tour ambassadeurs du projet. Quant aux acteurs, ils s’embarquent eux aussi « cœur et âme » dans l’aventure.

SÉBASTIEN GÜNTHER acteur

« J’incarne un guerrier un peu lourdaud, la hache et la plaisanterie aussi lestes l’une que l’autre. L’ambiance est conviviale, chacun donne le meilleur de lui-même, et chaque tournage est l’occasion de se retrouver entre amis pour partager ces moments riches et intenses. A travers de nombreux rebondissements nous espérons vous transporter dans le monde d’Edahlion pour vous faire vivre un très bon moment de cinéma. »


DOSSIER

DIEU À NOS CÔTÉS La bonne ambiance en tournage, souvent soulignée, nous permet déjà d’être un témoignage. Et le moment de prière avant les prises de vues en interpelle plus d’un ! Nous voyons Dieu tracer la voie devant nous, à travers la collaboration de figurants parfois à la dernière minute, une météo miraculeusement clémente, l’intérêt de monteurs prêts à s’engager bénévolement, notre acteur principal qui trouve son stage en Alsace (dans le domaine de… l’océanologie !), notre actrice principale qui fédère un groupe de sa promo pour lancer notre site internet… Nous vivons par ailleurs notre lot d’épreuves : blessures sérieuses, matériel qui nous lâche, tensions dans l’équipe… Mais, là encore, Dieu nous permet de surmonter ces obstacles, parfois rapidement, parfois sur des temporalités plus longues : Il nous donne les outils, les personnes, le temps ou l’argent dont nous avons besoin pour continuer !

UNE EXPERIENCE DE VIE Présente dans l’équipe depuis 2011, je peux directement témoigner de l’action de Dieu dans nos vies. Intense et passionné, tel a été notre engagement ! Dans ces conditions, il est facile de tomber dans l’affrontement personnel, de se concentrer sur les erreurs au lieu de regarder vers les solutions… En oubliant le but : améliorer le film pour rendre notre témoignage plus percutant ! Personnellement, j’ai appris beaucoup. J’ai des compétences nouvelles ou approfondies, et, grâce à ce projet, j’ai pu réaliser un rêve de gamine : écrire ! Au fur et à mesure, j’ai appris à viser plus efficacement. À rendre mes idées plus intelligibles aux autres. À accepter le compromis. Je me suis beaucoup affirmée et j’ai grandi en maturité ! Mais surtout, j’ai appris à compter sur Dieu et à le laisser agir en moi. Évidemment, une vie ne suffit pas pour apprendre, mais je suis encouragée par mes progrès personnels et les progrès conjoints de l’équipe. Notre projet, bien au-delà de la production d’un film, s’est évidemment nourri de toute cette histoire commune, avec ses difficultés qui nous ont soudés… Quel meilleur témoignage que celui d’une équipe imparfaite guidée par Dieu pour venir à bout d’un projet humainement bien trop ambitieux ?

MAUD

YANNICK PURWINS

« Etant ésotériste, j’avoue, quand ils ont fait leur prière à Dieu, j’étais vraiment gênée. La première fois. Après, je n’ai jamais manqué de les accompagner à ma façon, en tournant mon cœur vers Mère Nature. Car, au-delà de la religion, ils sont tout bonnement attachants, amusants et profondément humains. Les tournages avec Trustwonder ont été l’une des plus belles expériences de ma vie. »

« Je n’aurais jamais pensé en apprendre autant ! On m’a confié des responsabilités et permis d’utiliser un matériel professionnel qui fait rêver, alors que j’étais tellement jeune et inexpérimenté… Réaliser un film est un réel travail d’équipe, et c’est cette diversité enrichissante qui nous permet de mener à bien ce projet. Ça n’a pas toujours été évident, car nous avons souvent été en effectifs réduits. Plusieurs fois je me suis dit : « C’est un projet de fous ! »; à mes yeux ça paraissait impossible. Mais à Dieu, rien ne l’est ! »

JONATHAN GALLAND

LA POST-PRODUCTION

couturière et figurante

compositeur

« Je compose principalement de la musique orchestrale à laquelle j’ajoute du design sonore et des instruments ethniques. Je considère la musique comme un tableau, et les sons comme les couleurs qui le composent. En agrémentant l’orchestre traditionnel d’instruments originaux et de sons non conventionnels, ma palette d’expression est quasi-inépuisable. Je vois un grand potentiel dans « Edahlion », qui s’est créé au sein d’une équipe soudée, motivée, passionnée, persistante, et très ambitieuse. Avec eux, je veux prouver qu’un budget n’est pas le facteur essentiel d’un film de qualité. » 06

cadreur

Actuellement, la période des tournages est derrière nous, mais il y a encore beaucoup à faire ! Une équipe de cinq monteurs, dirigée par Michel, travaille d’arrache-pied sur le montage : il s’agit de sélectionner les images pour les combiner selon le rythme adéquat. Ces monteurs sont tous bénévoles, aussi leur est-il compliqué d’avancer régulièrement. D’autant plus que le montage est une tâche titanesque ! Pour vous donner une idée, une séquence d’une minute demande plus de 10 heures d’efforts (avec bande son). Imaginez alors la somme de travail pour un long-métrage d’environ 100 minutes tel que « Edahlion » ! Quant à notre compositeur – l’un des rares professionnels du projet, il est chargé de mettre les images en musique : il crée les thèmes musicaux et choisit des illustrations sonores pour donner vie à l’atmosphère particulière du film. Parallèlement, il faut également créer des effets visuels pour certaines scènes. Nos concepteurs graphiques travaillent par exemple à la création numérique d’un château de légende, d’effets pyrotechniques ou encore du rendu des pouvoirs de certains personnages… Nous n’en dirons pas plus ici, vous découvrirez tout ceci en regardant le film !


DOSSIER ÉVANGÉLISER À TRAVERS EDAHLION Nous réfléchissons également à la façon dont nous allons utiliser ce film pour parler de Dieu, en collaboration avec Pascal Windler, pasteur de l’église de Woerth. Car « Edahlion » n’est pas juste un film d’aventure, mais veut interroger les réalités profondes de l’humain et ses défis : peut-on faire face à la souffrance, à la trahison, peut-on apprendre à pardonner, à faire confiance ? Peut-on apprendre de ses erreurs et se laisser transformer ? Et finalement, y a-t-il de l’espoir pour l’humanité ? Derrière ces questionnements, ce sont des valeurs que nous voulons théoriser dans une perspective biblique. Nous aimerions créer un livret qui explique ces parallèles afin que le film puisse être utilisé indépendamment de ses créateurs. D’autre part, nous allons accompagner les projections de nos témoignages personnels, et là aussi il y a un travail à faire ! Car, d’ici quelques mois, nous proposerons des projections dans des salles culturelles mais aussi dans les Églises. Et nous comptons sur vous, Églises, pour nous soutenir dans cette démarche d’évangélisation. D’abord en priant pour ce projet, mais aussi de manière toute pratique : par exemple en assurant l’organisation logistique, en réalisant des gâteaux, ou en étant simplement disponible pour engager la discussion avec qui voudra… Et à plus long terme, soyez prêts à suivre des personnes intéressées, et peutêtre à accueillir des nouvelles personnes dans vos Églises ! Le projet vous intéresse mais vous n’avez jamais participé au film ? Ce n’est pas un problème ! Laissez-vous embarquer dans l’aventure…

« UN JEUNE HOMME DÉCHIRÉ PAR SA HAINE. UN ROYAUME À LA DÉRIVE. UN ORDRE OBSCUR ET SES SEIGNEURS IMPITOYABLES... LE PROTECTEUR LES A-T-IL ABANDONNÉS ? » COMMENT PRIER POUR NOUS ? Post-production (montage des images, sonorisation, effets visuels) : pour la motivation et la régularité des bénévoles ; Promotion : pour l’impact de la page Facebook et des sites internet dédiés au projet ; pour étendre notre réseau et trouver des structures culturelles prêtes à diffuser le film ; Ressources : financières, humaines, partenariales ; Évangélisation : pour la création des contenus théoriques, la préparation de nos témoignages ; l’organisation des projections ; l’aide de nombreux bénévoles ; la préparation des cœurs des spectateurs et anciens figurants ; Équipe : pour que nous puissions rester soudés, motivés et concentrés sur le but jusqu’au bout. Que nous sachions intégrer notre engagement à nos emplois du temps chargés.

DES CHIFFRES 2 ans d’écriture du scénario 3 ans et demi de tournages Une dizaine de bénévoles permanents dans l’équipe technique Plus de 500 figurants sur l’ensemble des tournages Plus de 50 participants au plus grand tournage Plus de 100 tournages au total Plus de 30 lieux de tournages répartis dans 3 pays 80 costumes réalisés dont plusieurs sur mesure Environ 15 000 euros issus de dons et fonds privés Actuellement environ 50% du montage effectué 07


VIE DES ÉGLISES SÉLESTAT

CES PETITS RIENS QUI ONT LE PARFUM DU BONHEUR…

C

ette année, pour Noël, nous avions besoin de paix, d’intimité avec Dieu et avec nos frères et sœurs, de lumière dans la nuit… Et nous avions décidé de faire de la place pour Jésus… non pas dans une grande salle, un dimanche aprèsmidi, avec beaucoup d’amis et de répétitions préalables… mais un samedi soir dans notre salle, notre « cocon ».

Des enfants à la louange !

Nous nous sommes donc retrouvés pour une veillée de Noël participative, concept totalement inédit pour nous ! Seul le thème était fixé : « Dieu a tellement aimé le monde, qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3.16) Et le défi lancé : De quoi sera faite cette soirée ? Cela va dépendre de chacun de nous ! Petits et grands, jeunes et vieux, avaient préparé tableaux, chants, contes, poèmes, danses, lectures, musique, vidéos et autres films lego ! Des « familles » s’étaient même créées pour l’occasion. Beaucoup de joie, à découvrir ce que les uns et les autres avaient préparé, beaucoup d’émotions aussi ont jalonné cette soirée « magique » … qui nous rappelait l’attente, puis la venue sur terre de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

Le trio féminin

Nous avons eu beaucoup de plaisir à chanter d’un seul cœur comme autour du feu tous ces chants de Noël que nous connaissons par cœur. Puis trois voix féminines ont entonné : « Mary did you know that your baby boy will save our sons and daughters? » (Marie, savais-tu que ton petit garçon allait sauver nos fils et nos filles ?). Nous avons vibré. Avec un chemin de lumière qui nous conduisait jusqu’à la salle, et une décoration toute « nature », agrémentée de petites lumières… nous nous sentions presque comme dans cette étable, autour de ce cadeau qui allait changer le cours de l’humanité et de nos vies. Il faut dire que les boudins blancs braisés et autre bredeles dégustés autour d’un bon feu dans la cour ont également contribué au sentiment de bien-être avec lequel habitués ou invités sont repartis. Une fois n’est pas forcément coutume… certes… mais le Seigneur savait que cette année, c’était ce dont nous avions besoin !

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Petits et grands se réjouissent

LUCIE FREUND


VIE DES ÉGLISES WISSEMBOURG

DIEU, LE MAÎTRE D’OEUVRE

OLIVIER MARTIG

« Dieu nous a faits pour que nous soyons une source de bénédiction tout autour de nous. Grâce à son Esprit nous pouvons réaliser des choses extraordinaires … tout comme Jésus ! » – Francis Chan.

R

écemment nous avons vécu un culte de famille organisé par le groupe d’école du dimanche autour du livre Le gros tracteur rouge de Francis Chan. Pour se mettre à fond dans l’ambiance, Raymond Hirschler de L’Église Mennonite du Geisberg a exposé l’un de ses tracteurs de collection (copie conforme de celui du livre, excusez du peu) pour la plus grande joie des petits… et des grands ! Présidente de culte et prédicateur costumés, groupe de louange, volontaires désignés, producteur local de pommes, illustratrices, illusionniste, sonoriste, projectionniste, tous étaient à pied d’œuvre pour Sa Seule Gloire !

Un beau tracteur rouge !

Quelle joie de voir que la motivation et le désir de servir Dieu ensemble sont restés intacts après la période de tumulte traversée par notre Assemblée. Nous espérons que ce sera l’un des derniers cultes de famille vécus dans nos anciens locaux. En effet, les travaux de finition de peinture ont été entamés rue de la Pépinière. Reste encore l’étanchéité et la pose du revêtement de la terrasse, travaux qui seront effectués lorsque les températures seront redevenues plus douces. Durant ces quatre années, Dieu a eu plaisir en voyant toutes ces mains à l’ouvrage. Il nous a protégés et a renouvelé nos forces au travers des menus tant appréciés des cuisinières.

L’équipe sur le chantier

Néanmoins il reste encore un dernier défi, financier celuici : la vente de nos locaux actuels. Nous étions, depuis le début des travaux, en pourparlers avec un entrepreneur de la région qui s’est vu forcé de jeter l’éponge et d’abandonner son projet de rénovation face aux nombreuses contraintes, liées notamment à l’administration française ! On dit qu’une fourmi ne prendra jamais le temps de regarder au ciel, à moins qu’on ne la renverse sur le dos. Nous voulons vivre cette épreuve comme un nouveau pas de foi aux côtés de notre Seigneur qui nous a conduits jusqu’au jour d’aujourd’hui. Nous voulons rester dans une attente active et déclarer que Dieu est Le Maître d’œuvre, aussi bien pour nos futurs locaux que pour la reconstruction des relations brisées, d’où une garantie incontestable et incontestée. La Bible nous dit que si nous essayons de faire les choses par nous-mêmes, nous ne réussirons pas grand-chose. Mais quand nous faisons confiance à Jésus, Dieu met en nous son Esprit, et nous recevons une puissance extraordinaire.

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VIE DES ÉGLISES BOUXWILLER

BOUXWILLER ET SON PROJET D’ÉGLISE

D

urant les mois passés, l’Église a réfléchi à ce qui a donné naissance à un document résumant ce que nous croyons être la direction de Dieu pour notre assemblée dans les temps à venir : le projet d’Église.

« Projet » : ce genre de vocabulaire semble sorti du monde de l’entreprise ; mais si en entreprise on met sur pied des projets chiffrés, avec une durée et des objectifs quantifiables, le projet d’Église reste une direction générale, valable pour un temps indéterminé, où viendront s’inscrire les actions concrètes menées par l’assemblée. La question de départ était : quelle est la volonté de Dieu particulière pour nous, ici et aujourd’hui, à Bouxwiller ? Nous avons retrouvé ce thème des « projets divins » dans plusieurs prédications et l’avons aussi soulevé dans nos rencontres de prière. Au cours de l’hiver, nous avons proposé deux dimanches de jeûne et prière. Nous avons pu prier et partager ensemble au sujet de ce que Dieu nous mettait à cœur, à savoir notre place et notre rôle dans la cité. Ce furent des moments bénis de communion, de discernement et de partage. Certains participants ont dit qu’ils n’avaient pas vu le temps passer.

KARINE DEL

Le 22 mai, une rencontre supplémentaire a fait progresser encore la réflexion, et a permis au conseil de rédiger un texte que l’assemblée générale a adopté le 2 décembre. De toutes ces questions : notre type d’Église, notre environnement particulier, les populations qui nous entourent ainsi que leurs besoins, se sont dégagés trois grands axes : 1° Prendre soin - 2° Accueillir – 3° Suivre Christ. Formuler ces besoins nous a montré la voie pour mettre des actions en œuvre. Ainsi un groupe de visiteurs se rend chez les gens dans l’incapacité de venir au culte. Un autre groupe centré sur l’entraide et la solidarité est en train de se structurer et les préados ont maintenant des rencontres mensuelles (groupe Mikados). De plus, musiciens et chanteurs s’emploient à offrir un accompagnement de qualité lors des cultes et soirées de louange. Nous prions que Dieu nous utilise dans notre faiblesse et qu’il multiplie ce que nous lui offrons pour bénir largement la ville autour de nous. « Que la grâce de l’Éternel notre Dieu soit sur nous ! Affermis l’ouvrage de nos mains ! » (Psaume 90 : 17)

Le jeudi de l’Ascension, le 5 mai 2016, le conseil d’Église s’est réuni pour mettre en forme les idées qui sont ressorties de ces rencontres, et aussi pour réfléchir à notre identité d’Église.

L’Église transformée en crêperie gauloise par le groupe de jeunes

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Un culte de rentrée très animé


VIE DES ÉGLISES STRASBOURG

CAP VERS UN NOUVEAU QUARTIER

ARNAUD SCHRODI

Après un démarrage en fanfare de l’implantation dans le quartier de la Krutenau, l’Église de Strasbourg tourne son regard vers un nouveau quartier. Le projet est ambitieux : annoncer l’Évangile dans un quartier populaire et construire une Église multiculturelle. UNE ÉGLISE EN MARCHE « Je bâtirai mon Église ». C’est la grande promesse de Jésus que nous vérifions chaque semaine à Strasbourg. C’est tout à fait spectaculaire de voir comment l’Église de la Krutenau est passée de 12 personnes à 100. Nous nous réjouissons de voir un nombre croissant de jeunes chrétiens répondre sérieusement à l’appel du Seigneur et prendre leur place de témoins dans la société. L’incarnation de l’Évangile bien en place à la Krutenau, avec les dons accordés à l’Église pour le service, il est temps de poursuivre la grande vision de notre projet : une Église évangélique dans chaque quartier de Strasbourg. UNE RENCONTRE DÉTERMINANTE Deux types de quartiers strasbourgeois n’ont pas de témoignage évangélique. Il s’agit des quartiers populaires à l’Ouest et au Nord de Strasbourg (Elsau, Hautepierre, Cronenbourg, Cité de l’Ill, quartier gare…) et des quartiers plus riches (Robertsau, Wacken, Orangerie, Quartier des XV). Depuis le lancement du projet Strasbourg, nous prions pour que Dieu prépare des personnes ayant à cœur les populations habitant ces déserts spirituels. Il y a un an, un jeune américain, de passage pour quelques heures à Strasbourg, est venu assister à la célébration à la

Krutenau. Après un bref échange, je comprends que Justin et sa famille ont été obligés de quitter définitivement le champ missionnaire africain pour une urgence médicale. Dans le flou le plus total, ils cherchent un nouveau cadre pour servir Dieu. Interpellé par le cœur de Justin pour la multi culturalité et par nos affinités, je décide de lui partager mon rêve d’atteindre un quartier avec une diversité ethnique. Sans m’en rendre compte, j’avais devant mes yeux la réponse à nos prières. Après de nombreux échanges mails, plusieurs visites et différentes réunions avec la mission WorldVenture, Justin, Jenna et leurs enfants prennent la décision de venir prêter main forte à l’équipe de Strasbourg pour œuvrer à la naissance d’une nouvelle Église. UNE RENCONTRE DÉTERMINANTE Si tout se déroule comme prévu, la famille Dodson arrivera à Strasbourg début avril. Certains frères et sœurs de l’Église de la Krutenau prient pour rejoindre le projet et former une équipe. À partir du mois de mai nous ciblerons plusieurs quartiers, nous réaliserons des études de terrain, nous prierons afin de déterminer le lieu de la future implantation. Les équipiers seront invités à habiter sur place. En septembre commencera le témoignage.

La famille Dodson

La cité 11


VIE DE L’UNION PROJET DE FUSION

PROJET DE FUSION AVEC FRANCE-MISSION

JEAN-GEORGES GANTENBEIN président de Vision-France

Vote d’étape vers la fusion à l’Assemblée générale du 1er avril 2017

L

e processus de rapprochement de nos deux unions d’Églises « Vision-France » et « France-Mission » est maintenant bien engagé. Pour mémoire, chaque Église locale s’est exprimée en 2016 sur une décision de principe. Les Églises de notre Union se sont prononcées en faveur de la fusion, avec encouragements ou avec aménagements. L’équipe de direction se réjouit, très encouragée par ce résultat, le considérant comme un mandat de la part des Églises locales pour poursuivre les travaux. Les deux équipes de direction ont élaboré un document « Ecclésiologie Union d’Églises ». Il est la synthèse des retours de nos Églises, et de nos réunions de consultation sur le « document de réflexion future Union d’Églises ». Le document d’ecclésiologie de notre future union d’Églises a été également travaillé par les pasteurs et conseillers d’Églises de France-Mission. Il est donc le fruit de deux concertations, dans les deux unions, ainsi qu’un travail de synthèse exigeant entre les deux partenaires. Il exprime notre compréhension du rôle de l’Église locale, des ministères et d’une union d’Églises. Vous avez maintenant la version finale entre vos mains. La version finale de ce document sera utilisée comme une base pour la validation d’étape du processus. Il sera à l’ordre du jour de notre Assemblée Générale du 1er avril 2017. Ce vote est un premier pas vers la fusion des deux unions. Il indiquera qu’une base ecclésiologique commune suffisante existe, et que, dès lors, la question de la fusion pourra être posée d’une manière définitive aux Églises en 2018. Beaucoup reste à faire, et les Églises seront sollicitées tout au long de l’année 2017. Elles recevront le projet des statuts, du règlement intérieur ainsi que d’autres documents. Dans nos Églises locales, dans nos cultes, nos rencontres, nos assemblées générales, prions pour ce processus spirituel. Il aura un impact sur notre union d’Églises et le royaume de Dieu en France.

Les présidents des deux unions : Patrice Alcindor (gauche) pour France-Mission et JeanGeorges Gantenbein (droite) pour Vision-France

DATES IMPORTANTES POUR VISION-FRANCE EN 2017 Dimanche 26 mars Assemblée Générale de l’Association Le Tremplin

Samedi 1er avril Assemblées Générales de Vision-France et de France-Mission

Dimanche 2 avril « Dimanche Vision-France » avec un échange de chaires général

15-17 avril Weekend FROG du Service Nouvelle Génération

Samedi 13 mai Assemblée Générale de la Maison de retraite «Le Petit Château»

25-28 mai Rallye régional Est du Mouvement des Flambeaux et Claires Flammes

10-14 juillet Bouge ta France au Havre (voyage organisé par le Service Nouvelle génération)

21-22 octobre (à confirmer) 12

Journée des Églises Grand Est de Vision-France à Molsheim


VIE DE L’UNION IMPLANTATION

OBJECTIF IMPLANTATION À BRUMATH

ANNE WYTTENBACH orthophoniste à Haguenau

Une nouvelle formule et un nouveau lieu pour le weekend dédié à l’implantation.

LE

4-5 février, a eu lieu la nouvelle version du week-end Vision-France de nos Églises en implantation. Un nouveau lieu : Brumath ; nous avons été accueillis chaleureusement par un groupe de l’Église.

Une nouvelle formule, plus festive : des informations, des ateliers, des temps de prière ; mais aussi un très bon repas. Pendant celui-ci, les missionnaires-implanteurs ont pu partager de quelle manière ils voient la gloire de Dieu dans leur travail. Environ 50 personnes se sont retrouvées pour s’informer, prier, apprendre, échanger, découvrir la vie des missionnaires. Le dimanche, un groupe plus restreint s’est retrouvé à Strasbourg pour visiter le café Oh my goodness, faire une courte visite de la ville, et assister au culte de la Krutenau. Ce fut l’occasion d’échanges et de découvertes d’un projet novateur qui porte déjà des fruits. J’ai été interpellée par un atelier proposé le samedi après-midi : par groupes, selon notre origine géographique, nous avons pu nous mettre dans la peau d’un implanteur : où implanter une nouvelle Église dans notre contexte ? Quel est le contexte économique, social, ethnique de la région choisie ? Comment nous y prendre pour toucher la population ?

Groupe d’étudiants

Groupe de discussion

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VIE DE L’UNION PORTRAIT

ENTREZ DANS LE MONDE NOUVEAU : LE MONDE DES ARTS VISUELS, LE MONDE MAJESTART

Interview réalisée par ANOUK RIEDINGER

Majestart : l’art précisément de revisiter l’articulation entre évangile et art. Joakim Riedinger, animateur 3d, membre du collectif d’artistes Majestart, nous brosse son parcours artistique… et par là-même ce qui fait battre son cœur.

Q

Joakim, quel parcours t’a mené à ta fonction actuelle d’illustrateur ? Concrètement, de quoi s’agit-il ?

R tente de ‘donner vie’ à des personnages par le mouvement,

En fait, le nom officiel de mon métier est ‘animateur 3d’. Je

exactement comme des marionnettes, mais de façon digitale. Petit, j’ai toujours été inspiré par ma grande sœur qui dessinait. Je me souviens vouloir devenir « dessinateur humoristique ». À l’adolescence, j’ai découvert qu’on pouvait allier technologie et art. J’ai donc étudié le graphisme, puis l’animation 3d. J’ai commencé à travailler à Londres, puis Paris et maintenant à Stuttgart où je vis avec ma femme Damaris.

Q

Quels liens établis-tu entre ton art, ta créativité et ta foi ?

R

Mon art se nourrit véritablement de tout ce qui m’entoure, les gens, leur personnalité, la lumière qui rebondit sur un mur orange et donne ainsi un nouvel éclairage au visage d’un passant, au mouvement du corps humain... La création est inépuisable en termes d’inspiration ; tout y est organique et transpire la vie.

Q

Qu’est-cequeMajestart? Quelques mots sur sa genèse …

R d’œuvres d’art. Or, les différentes réformes ont tendu à mettre

Pendant plus d’un millénaire, l’Église a été la source principale

de côté cet héritage pictural ; la peur de tomber dans l’idolâtrie de l’œuvre d’art a éclipsé la créativité au service du Créateur. Bref, en tant qu’artiste visuel, il est parfois difficile de trouver sa place dans l’Église. Aussi Majestart est-il né, en 2009, d’un besoin de se regrouper entre artistes qui se comprennent, se challengent et s’inspirent. On était alors tous étudiants, on avait du temps, des idées et une foi que l’on voulait partager : une association constituait donc un parfait terrain de jeu pour fusionner tous ces aspects.

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Q Quelle est la fonction, l’impact de Majestart aujourd’hui ? Nous avons une punchline qui définit plutôt bien l’âme de l’association : ‘Des créateurs pour le Créateur’. De fait, l’associaR tion a pour but de rendre Jésus visible à travers la vie des artistes et de leurs œuvres. Concrètement, nous réalisons des expositions, nous nous réunissons pour créer tous ensemble dans le cadre de workshops, et enfin intervenons dans différents festivals. Trois pôles fondent notre collectif : - le pôle CRÉER, un outil pour développer l’art, être productif, - le pôle FORMER, un espace pour transmettre ce que l’on a appris, - le pôle PENSER, destiné à toute personne qui aime réfléchir ou intervenir dans des conférences dédiées à l’art.

Q

Quels défis se dessinent à l’aube de ce printemps ?

R d’une trentaine de personnes, Nous formons un groupe

dispatchées en France, Angleterre, Allemagne. Cette distance inhérente à nos parcours implique indéniablement organisation, motivation et énergie, autant de freins potentiels à la mise en place de projets. Autre défi : le collectif atteint ses huit années d’existence et les situations personnelles ont forcément évolué : beaucoup d’entrenous sommes désormais professionnels, mariés, en attente d’enfant pour certains. Une nouvelle saison se profile effectivement ; son enjeu : transmettre l’âme de l’association à la nouvelle génération !

Q Et votre actualité ? Si vous êtes intéressés, quelques liens pour retrouver Majestart R ainsi que mon travail personnel en ligne : www.majestart.com www.instagram.com/joua.k www.facebook.com/jouak


VIE DE L’UNION

PRIÈRE BELLIGNAT Nous sommes reconnaissants à Dieu pour Sa grâce envers chacun de nous, notre vécu en assemblée et nos liens. Nous demandons à Dieu de nous apprendre l’importance du combat dans la prière et de nous aider à prendre le temps pour vivre ces temps dans sa présence, personnellement et en communauté. Nous lui remettons la 3e édition des soirées couples pour qu’il conduise, bénisse et protège nos couples. BISCHWILLER Nous voulons remercier le Seigneur pour les moments de prière avec d’autres Églises de la région. Nous le remercions pour la génération de nos aînés qui ne cessent de prier pour l’Église. Nous prions pour les personnes nouvellement arrivées dans notre Église et intercédons aussi pour nos amis malades, âgés ou isolés. COLMAR Nous remercions pour les baptêmes de Simon et Christine et la signature de la promesse de vente pour nos anciens locaux. Nous prions pour l’évangélisation avec Thomas Hodapp (31 mars et 1er avril), organisée ensemble avec l’Église Baptiste de la Bonne Nouvelle ; le processus de travail sur l’avenir de l’Église ; l’unité, l’amour et la confiance pour avancer ensemble avec courage et un local pour le stockage des affaires de l’Église. PAYS DE BRISACH (VOLGELSHEIM) Merci Seigneur pour le parcours Alpha ! Nous avons accueilli entre 25 et 35 invités par soirée. Nous prions que chacun découvre une relation personnelle avec Jésus. Merci Seigneur pour la belle dynamique de notre travail sur la vision d’Église. Nous demandons encore pour l’équipe l’inspiration de l’Esprit de Jésus. MULHOUSE Nous sommes reconnaissants pour la participation au culte et aux cellules de maison ainsi que pour l’accord donné par la copropriété pour la construction de la rampe d’accès. Nous prions que le Seigneur conduise la suite de notre projet de travaux. Nous intercédons pour les situations difficiles traversées par plusieurs familles dans l’Église (santé, relations...). STRASBOURG Nous remercions Dieu pour l’œuvre qu’il construit à Strasbourg.

Nous prions pour le développement du témoignage au café : que le Seigneur nous envoie des personnes prêtes pour entendre l’Évangile ; pour le démarrage d’une nouvelle implantation dans un quartier de Strasbourg. LE TREMPLIN Nous sommes reconnaissants pour tous les bénévoles que le Seigneur envoie au Tremplin. Nous prions que Dieu bénisse les équipes et les différents projets de cet été. Nous intercédons pour que de nouveaux collaborateurs s’engagent, particulièrement un(e) chef cuisinier(ère). WISSEMBOURG Nous remercions le Seigneur pour son soutien et sa fidélité tout au long de l’épreuve que traverse notre Église. Nous prions pour la restauration des relations brisées et également pour le défi financier qui reste devant nous, à savoir la vente de nos locaux actuels. WOERTH Nous prions pour un frère qui a subi une lourde opération chirurgicale : que le Seigneur lui redonne des forces ; la protection des personnes qui, lors du projet humanitaire, se rendront en Roumanie du 28 avril au 8 mai pour la rénovation de bâtiments dans le cadre de notre association culturelle Espérance. Nous remercions pour les nouvelles personnes qui viennent dans notre assemblée : qu’elles soient bien accueillies et trouvent leur place dans l’Église.

ANNONCE Le Tremplin cherche un nouveau local de stockage pour son matériel Nous remercions Bernard et Martine Koenig pour toutes ces années de généreuse mise à disposition de notre local actuel. Nos besoins ont évolué et nous recherchons un local avec les critères suivants : localisé dans le Bas-Rhin accessible en voiture/minibus et en autonomie de plain-pied de préférence mais possibilité d’être situé en cave ou en étage si escalier non étroit bien isolé sécurisé 20-30m2 avec un point d’eau Si vous avez un local à nous mettre à disposition, nous vous en remercions d’avance ! Vous pouvez contacter Esther Freyder : 03 88 70 70 68 ou president@letremplin.org

COMMENT SOUTENIR VISION-FRANCE ?

L’implantation d’Églises, la formation de stagiaires (et de futurs pasteurs), ainsi que les services offerts aux Églises locales dépendent du soutien financier de personnes individuelles. Vous pouvez faire parvenir votre don : Par chèque : A l’ordre de Vision-France 13 rue Xavier Marmier 25000 Besançon Par virement : En France : CCM Besançon-Montrapon RIB : 10278 08004 00020143201 33 IBAN : FR76 1027 8080 0400 0201 4320 133 BIC : CMCIFR2A En Suisse : Compte postal 91-456339-4, Vision-France, F-68000 Colmar En Allemagne : Chrischona-Gemeinschaftswerk Deutschland Volksbank Giessen BLZ 513 900 00 KtoNr. 50 237 800 EKK Kassel BLZ 520 604 10 KtoNr. 5851 Vermerk : Vision-France, Spende Pour chaque virement, merci de bien préciser votre nom et adresse dans l’espace texte à disposition. Celui-ci n’apparaît pas automatiquement dans les relevés bancaires.

Vision-France compte 5 Églises en implantation (Bellignat, Besançon, Lonsle-Saunier, Strasbourg, Challans-Côte de Lumière) et 14 Églises établies (Bischwiller, Bouxwiller, Brumath, Colmar, Molsheim, Mulhouse, Reichshoffen, Sarrebourg, Saverne, Sélestat, Soultz-ssForêts, Volgelsheim, Wissembourg, Woerth). Elle compte également une association jeunesse (Le Tremplin), une maison de retraite (Petit Château) et une maison de vacances (Hohrodberg). 15


NOUVEAUX COLLABORATEURS

EN FORMATION

UN MINISTÈRE PARMI LES FEMMES ET LES ÉTUDIANTS

MALIA BRIDWELL membre de l’Église Évangélique de la Krutenau

Affiliée à l’église de la Krutenau depuis peu, Malia Bridwell nous partage ce qu’elle y vit à travers différentes missions dans lesquelles elle s’investit.

B

onjour ! Je me présente : je m’appelle Malia Bridwell et je suis arrivée à Strasbourg en août 2016 pour travailler avec l’Église Évangélique de la Krutenau. Le pasteur et sa femme (Arnaud et Colette Schrodi) et moi étions dans la même promo à l’Institut Biblique de Genève.

Malia

À l’Église Évangélique de la Krutenau, mon rôle principal est d’accompagner et encourager les femmes dans l’Église. Je les invite à la maison pour manger, discuter, écouter, et prier. Avec quelques-unes, on lit et on étudie la Bible, avec d’autres, on se réunit pour un groupe de croissance (2 ou 3 personnes du même sexe qui lisent la Bible ensemble et vivent une relation de redevabilité). C’est vraiment un super travail et qui me plaît beaucoup. En addition à ce ministère auprès des femmes, je m’engage également avec « Un Cœur pour le Monde » (www.uncoeurpourlemonde.org). C’est une nouvelle association qui s’est formée au sein de l’Église pour apporter l’Évangile aux étudiants et chercheurs internationaux. Tous les dimanches après-midi, une équipe de 8-9 personnes se retrouve dans l’Église pour manger avec des étudiants, faire un jeu, et discuter un texte biblique. Quelle joie de voir les étudiants découvrir l’Évangile pour la première fois ! Certains lisent aussi la Bible en binôme avec un équipier. Pendant la semaine, je donne un cours d’anglais au café Oh my Goodness (je suis originaire des États-Unis et j’ai été prof de français pendant 16 ans). J’aime bien enseigner car cela me permet de mieux connaître les étudiants et Dieu dirige souvent des conversations à propos de la foi. C’est la raison principale de ces cours : des occasions pour témoigner de notre foi. J’essaie également de travailler comme bénévole une fois par semaine au café. C’est un bon moment de détente pour moi !

Mes stages précédents, avec l’Église Protestante Évangélique de Toulouse et avec le Foyer Évangélique Universitaire de Lille, m’ont beaucoup préparée pour le travail que je fais maintenant à Strasbourg. Mais j’apprends aussi de nouvelles choses. Avec le pasteur, de temps en temps, on rencontre des femmes pour parler de leur croissance spirituelle, et de la façon dont elles aimeraient avancer malgré leurs défis. Cette année je participe aussi à un « Parcours Découverte de la Bible », dans le but d’en diriger un à l’avenir. Je remercie Vision-France de m’avoir acceptée comme nouvelle collaboratrice et j’attends avec impatience ce que Dieu a prévu pour moi au sein de cette mission. Je me réjouis de grandir spirituellement avec vous, de travailler avec vous et de mieux vous connaître. J’apprécierai également vos prières pour ce ministère, que Dieu puisse m’utiliser et que je Lui reste fidèle, à Lui et à Sa Parole.


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