REFLETS n°24 / Novembre 2014

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N°24 / NOVEMBRE 2014

REFLETS le magazine des églises de vision-france DOSSIER

VOCATION À SERVIR DIEU !


Edito

EDITO

SOMMAIRE 03

ÉDITO

DOSSIER

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VOCATION À SERVIR DIEU !

VIE DES ÉGLISES ET OEUVRES

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SARREBOURG VENDÉE LE PETIT CHÂTEAU

VIE DE L’UNION

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JOURNÉE DES ÉGLISES DIALOGUE AVEC FRANCE-MISSION

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SUJETS DE PRIÈRE

FENÊTRE SUR LE MONDE

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CTA MISSION (FMEF)

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REFLETS Le magazine des Églises de Vision-France Paraît cinq fois par an. ISSN 2107-4259 Comité de rédaction Jean-Paul Zurcher 14 rue de Saverne 67170 Brumath 03 88 68 38 55 pasteur@eebrumath.fr Jean-Georges Gantenbein Roland Brobeck Gilbert Goetz Administration Vision-France 13 rue Xavier Marmier 25000 Besançon Tél. +33 (0)3 81 80 87 19 Directeur de publication Jean-Georges Gantenbein jg.gantenbein@vision-france.net Mise en page The Hug (www.thehug.fr) Photos et illustrations Libres de droit, privées ou archives des Églises Impression Saxoprint, Paris

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Compte postal Strasbourg 3 349 82 W036 IBAN : FR67 2004 1010 1503 3498 2W03 679 BIC : PSSTFRPPSTR

Vivre, former, servir. Avec Jésus-Christ.

Siège social 6 Petite rue des Blés 68000 Colmar SIRET : 434 186 862 00034 APE : 9491Z Membre de :

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n pas même dix ans, Vision-France est passée du modèle classique de « 1 Église = 1 pasteur » à une situation où 5 Églises n’ont pas de pasteur, et trois autres un pasteur à temps partiel. Un regard sur le monde évangélique en France confirme ou amplifie ces chiffres. Dans les années 1990, les instituts de formation devaient faire face à une diminution constante, et inquiétante, du nombre d’étudiants. Certains avaient tiré la sonnette d’alarme il y a 15 ans déjà, en prédisant un manque de vocations pastorales au vu des départs à la retraite annoncés des pasteurs et missionnaires. On avait anticipé. Et pourtant, nous y voilà. L’alerte donnée n’a pas permis d’inverser la tendance. Afin de recruter la perle rare, les Églises, fédérations, ou unions publient aujourd’hui des offres d’emploi ou se rendent dans les lieux de formation, tels des chasseurs de tête. Il n’est pas facile de rester à l’écart de ce mouvement lorsqu’on

est à la recherche d’un pasteur. Mais cela pose question : quelles sont les raisons qui vont pousser un candidat à se décider pour tel poste plutôt qu’un autre ? S’agit-il uniquement de la recherche de la volonté de Dieu, ou des considérations plus pratiques et financières peuvent-elles peser dans la balance au moment du choix ? Même si nous savons que le Bon Berger veille sur son troupeau, il n’empêche que ces initiatives nouvelles en matière de recrutement témoignent à la fois du rôle important des pasteurs, et de la nécessité de former et d’équiper ceux qui ont été appelés par Dieu en vue d’un service en Église. Le manque de vocations pastorales pourrait pousser les assemblées à se mobiliser et à proposer des services à leurs membres, grandissant ainsi dans la foi. Cependant les responsables d’Églises sans pasteur évoquent souvent une surcharge, une usure, et de la frustration face à des projets qui n’avancent que lentement. L’accompagnement pastoral est en souffrance. Le soutien à apporter

dans l’enseignement et la formation commence à manquer. Sans parler des questions pratiques, ou des réunions administratives auxquelles il faut participer… Face à ce constat, nous ne voulons pas baisser les bras. Il y a des défis à relever, à commencer par la prière pour que le Maître envoie des ouvriers dans sa moisson ! L’enseignement et l’appel à servir vont de pair avec l’intercession. C’est pourquoi Vision-France a décidé de proposer un Dimanche des vocations, le 1er février 2015, en offrant un outil aux Églises pour les aider à interpeller sur le thème du service chrétien. Cette journée doit être l’occasion de prendre le temps d’écouter le Seigneur et de discerner la place à laquelle il appelle chacun de ses enfants à le servir, pour l’avancement de son Royaume et pour sa gloire.

Pascal Fluckiger

Responsable du Service des ministères

À méditer

+ « La croissance du mouvement évangélique devrait entraîner un besoin croissant de formation des pasteurs, évangélistes, missionnaires et responsables d’œuvres. Si le nombre d’évangéliques a été multiplié par

9 entre 1950 et aujourd’hui (passant de 50’000 à 460’000), le nombre d’étudiants diplômés chaque année par nos Facultés de Théologie et Instituts Bibliques n’a été multiplié que par deux seulement (de 20 à 40). Autant dire que la marge

de progression est non seulement importante, mais aussi indispensable ! » (extrait de Fac Infos / novembre 2014) 03

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DOSSIER

DOSSIER MATTHIEU FREYDER, pasteur à Bouxwiller

UN DIEU QUI APPELLE !

VOCATION À SERVIR DIEU !

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orsque l’on parle de vocation, on pense généralement à un appel à servir Dieu en tant que pasteur ou missionnaire. Pourtant, un parcours dans les Écritures nous montre que Dieu appelle de manière bien plus large, et que chacun est concerné. DES APPELS À LA PELLE Notre Bible est truffée d’appels ! Les premiers appels qui nous viennent naturellement à l’esprit sont ceux de ces individus ordinaires que Dieu a appelés à des destins extraordinaires : Abraham (Gn 12.1), Moïse (Ex 3.10,16), Jérémie (Jr 1.7), Ézéchiel (Ez 3.1,4), etc. Mais il est d’autres appels auxquels on ne pense pas, et qui pourtant sont fondamentaux ! C’est par Sa Parole que Dieu appelle l’univers et le vivant à l’existence, qu’il appelle l’homme et la femme à s’approprier leur vocation créationelle : habiter, organiser et prendre soin de la création qui les porte (Gn 1). C’est à nouveau par le biais d’un appel que le peuple d’Israël est invité à quitter la servitude de l’Égypte, et à marcher vers la terre promise (Os 11.1). Ce peuple, appelé à s’approprier la terre promise et les bénédictions divines, à y demeurer par l’obéissance (Dt 6.1-3), est également appelé à devenir la propriété exclusive de son Dieu, appelé à porter le nom de son Créateur (Dt 28.10, Es 43.7), à devenir un peuple saint, un royaume de prêtres (Ex 19.56). Dans le Nouveau Testament, le croyant est lui aussi appelé à quitter la servitude du péché, et à s’approprier tous les bienfaits de l’œuvre rédemptrice de Christ : vie éternelle, héritage céleste, justification, sanctification…

Dieu est un Dieu qui fondamentalement, appelle. Il n’est pas une idole muette. Il est un Dieu de relation qui parle à ses enfants, et sa parole est efficace : elle organise, exhorte, crée. « Car il dit, et la chose arrive. Il ordonne, et elle existe » (Ps 33.9). ALLÔ ! Pourquoi Dieu appelle-t-il ? Parce que ce Dieu créateur attend de ses créatures qu’elles occupent la place pour laquelle il les destine. Autrement dit, Dieu a un plan pour chacun d’entre nous, et il nous encourage à entrer de plain-pied dans les projets qu’il a pour nous, et à nous approprier les bénédictions qui les accompagnent.

CHACUN D’ENTRE NOUS EST APPELÉ À DEVENIR LA FEMME OU L’HOMME QUE DIEU A CRÉÉ. L’appel fondamental de Dieu pour ses enfants ressemble étrangement au slogan de la marque au crocodile — qui l’a emprunté au philosophe Nietzsche, qui l’a lui-même sans doute emprunté à quelqu’un d’autre ! — : « Deviens celui que tu es », ou plutôt : « Deviens celui que Dieu a créé ». Chacun d’entre nous est appelé à devenir la femme ou l’homme que Dieu à créé, et à vivre la vie que Dieu a prévu pour lui. Autoritarisme d’un Dieu qui ne supporte pas le désordre, et qui écrase de sa Volonté la volonté des humains ? Non, souci paternel d’un Père qui sait que le lieu où vont pouvoir s’épanouir pleinement ses enfants, c’est très exactement dans les projets pour lesquels il les a prévus, dans l’obéissance. DES APPELS À SE METTRE EN MARCHE L’appel n’est pas uniquement l’affaire des missionnaires et des pasteurs ! C’est la motivation de tout un chacun qui désire simplement devenir celui que Dieu a prévu qu’il soit, à accomplir les œuvres que Dieu a prévues pour lui de toute éternité (Ep 1.4). Nous sommes tous appelés à nous mettre en route ! La vie chrétienne n’est en rien statique : c’est une aspiration constante à s’approprier la vocation que Dieu réserve à son peuple (la vocation collective de l’Église), comme à chacun de ses enfants (la vocation individuelle). Répondre à l’appel divin ne se limite pas à accepter Jésus comme Sauveur et Seigneur, ni même à se laisser baptiser. Ces étapes, aussi incontournables soient-elles, ne sont pourtant que les premiers pas d’une marche vers l’appropriation de notre vocation.

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DOSSIER

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SAVOIR DÉCOUVRIR ET ENCOURAGER LES VOCATIONS

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on nombre de chrétiens se demandent à quoi Dieu les appelle. Ils doutent, ne savent quel service rendre. C’est au sein de la communauté chrétienne que l’appel et la vocation vont prendre forme, en priant, en osant prendre des risques, en étant encouragé.

QUELLE EST MA VOCATION ? La campagne « Battement de Cœur » a permis aux Eglises de Vision-France, en début d’année, de réfléchir à la vocation de l’Église en tant que « peuple de Dieu ». L’Église, rachetée au prix du sang de Jésus-Christ (Ac 20.28), appelée à passer des ténèbres à la lumière, reçoit de son libérateur la vocation d’annoncer les exploits de son héros (1 P 2.9), de lui rendre gloire (Ep 1.12), de témoigner dans le monde par sa manière de vivre (1 Th 2.12). Ainsi, à la question : « quelle est la vocation à laquelle Dieu m’appelle ? », le chrétien reçoit une réponse sans détour : « commencer par rejoindre une Église locale ». C’est au sein d’une communauté de chrétiens que l’individu peut en premier lieu vivre et expérimenter l’appel à l’obéissance de la foi, à la sanctification et au service. L’ÉGLISE, PÉPINIÈRE DE VOCATIONS Mais le chrétien n’est pas appelé à se fondre dans le groupe et n’exister qu’à travers lui ! Dieu prépare chacun de ses enfants à son service, en l’équipant des compétences nécessaires à l’accomplissement de sa vocation individuelle. L’Église devrait d’ailleurs être le lieu de prédilection où les talents sont révélés, et les vocations discernées, encouragées ! Quoi de plus sécurisant pour faire ses premiers pas que le regard bienveillant des frères et sœurs de l’Église locale ? Il y a malheureusement parfois la tentation dans nos communautés de couper les têtes qui dépassent : « Ce jeune est trop exubérant dans sa manière de parler de ses expériences avec Dieu, je m’en vais lui apprendre l’humilité chrétienne ! », « Qu’est-ce qu’elle a Géraldine avec ses solos de piano pendant les moments de louange, je 06

n’aime pas cette manière de se mettre en avant ! Il faut que les anciens de l’Église aillent lui parler ! ». Ce type de remarques est le plus souvent destructeur pour celui qui cherche l’endroit où Dieu l’appelle à s’engager. L’Église a pour vocation d’encourager les vocations ! DIEU M’APPELLE, MOI ? Comment Dieu m’appelle-t-il en temps qu’individu à lui rendre gloire ? L’appel n’est-il pas une affaire de spécialistes : il y aurait ceux qui sont appelés, et ceux qui ne le seraient pas, mais dont la mission serait de « financer » les vocations des appelés ? Une des grandes redécouvertes de la Réforme est justement celle du « sacerdoce universel ». En réaffirmant sur la base de 1 Pierre 2.9 que chaque chrétien est appelé à être prêtre du Très-Haut, Luther remettait justement en question l’idée selon laquelle l’humanité serait divisée en deux castes : les uns appelés au sacerdoce commun – la vocation des laïcs à être hommes, femmes, parents, artisans – les autres au sacerdoce ministériel, chargés en exclusivité de s’occuper des « choses de Dieu ». Certes les projets de Dieu pour chacun d’entre nous sont différents, mais nous sommes toutes et tous appelés à devenir des prêtres et témoins du Très-Haut au milieu de la société, de la culture dans laquelle il nous a placés. Pas une affaire de spécialiste, donc ; pas plus qu’une affaire de génération. La question de la vocation ne s’adresse pas qu’aux plus jeunes, à l’époque de la vie où l’on réfléchit à son avenir professionnel. Devenir l’homme où la femme que Dieu veut que je sois est une entreprise qui dure toute la vie. Il n’est également jamais trop tard pour se poser la question de la mission à laquelle Dieu me prépare. Après une vie professionnelle bien chargée, où j’ai pleinement assumé la vocation que Dieu m’a confiée, Dieu peut m’appeler à un nouveau terrain de mission. À QUOI DIEU M’APPELLE-T-IL PRÉCISÉMENT ? Les récits d’appel à la vocation sont souvent extraordinaires. Que ce soit dans la

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MATTHIEU FREYDER, pasteur à Bouxwiller

Parole, où dans les témoignages, Dieu surprend par sa manière d’appeler ! Il est parfois frustrant d’attendre un appel « extraordinaire » qui ne vient pas. Discerner l’appel de Dieu passe parfois simplement par une meilleure connaissance de sa personne : quelles sont mes aspirations, mes dons, dans quels domaines est-ce que je m’épanouis ? Dieu prépare celui qu’il appelle dès avant sa naissance : il a déjà mis dans notre « moteur », une grande partie des pièces dont nous aurons besoin afin d’assumer la vocation à laquelle il nous prépare. Deux éléments importants nous apparaissent comme incontournables dans le discernement de sa vocation propre : la prière – cette relation constante avec son créateur — et le regard de l’Église, la communauté qui a pour vocation de discerner et d’encourager les vocations !

APPELÉE À SE FORMER POUR SERVIR DIEU

C’

est le résultat d’un an de prière qui m’a permis de discerner la volonté de Dieu pour mon avenir. Pas à pas, au travers de sa Parole et de multiples autres manières, Dieu m’a appelée et m’a donné la conviction de partir pour me former afin de le servir. Je suis actuellement étudiante en Licence 2 à la Faculté de Théologie Évangélique de Vaux-sur-Seine. J’espère y valider un Master pour pouvoir ensuite exercer un ministère à plein temps, mon but à long terme étant, après avoir acquis une certaine expérience, de devenir aumônière en milieu carcéral ou hospitalier.

Marion Wagler, 19 ans

sa, où il a vécu jusqu’à l’âge de 6 ans. Son épouse, elle-même fille de pasteur, est malgache. Il y a donc un historique familial africain…

La famille Decorvet

UN DIRECTEUR DE MULTINATIONALE QUI S’ENGAGE DANS L’HUMANITAIRE ! À 49 ans, Roland Decorvet, président et directeur général (CEO) de Nestlé Chine, élu entrepreneur de l’année en Chine l’année précédente, quitte ses fonctions pour s’établir avec sa famille sur un bateau-hôpital de Mercy Ships en Afrique et en prendre la direction exécutive à titre bénévole.

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près avoir dirigé les filiales de Nestlé au Pakistan et en Afghanistan, puis en Suisse, en poste en Chine depuis 3 ans, ce fils et petit-fils de pasteur a décidé de donner une nouvelle orientation à sa vie. « J’ai eu la conviction qu’il me fallait passer à l’action et me consacrer maintenant à l’aide et au développement sur le terrain. En rejoignant le navire de Mercy Ships, j’intègre une organisation où je pourrai mettre à profit mon expérience pour soutenir des personnes qui en ont besoin. »

tement différent en retrouvant nos racines spirituelles et familiales. » C’est au sein de sa propre famille que Roland Decorvet a appris à connaître l’organisation humanitaire chrétienne Mercy Ships. Ses parents étaient des amis proches des fondateurs, les Stephens. L’Afrique lui tient également à cœur. Son père était missionnaire à Kinsha-

Quand on l’interroge plus précisément sur le rôle de sa foi dans le choix de cette nouvelle vie, il répond 1 : « Oui, ma foi a joué un rôle. Dans le choix de l’organisation déjà. Je ne serais pas parti pour une organisation qui n’a pas des valeurs chrétiennes, même si le bateau ne fait pas de travail d’évangélisation ; c’est un bateauhôpital qui veut soigner les gens. Je sentais que ma boussole était légèrement déréglée. Certaines priorités n’étaient plus ce qu’elles devaient être. Je devais remettre le cap sur le vrai Nord. J’avais besoin de partir un an ou deux pour faire quelque chose d’utile qui corresponde à mes valeurs. » Son contrat dure un an. Ensuite, il ne sait pas encore. « Il y a de fortes chances que je revienne dans l’industrie qui est, il est vrai, mon domaine d’expertise, et où on peut aussi beaucoup accomplir. Mais je ne ferme pas la porte non plus à rester plus longtemps sur l’Africa Mercy ». Lorsque l’on écoute l’appel de Dieu, il peut y avoir des réorientations spectaculaires, mais qui ne sont rien d’autre que des pas de foi cohérents dans la logique du projet de Dieu ! JEAN-PAUL ZURCHER

Interview accordée au journal suisse « Bonne nouvelle » de l’EERV en juillet 2014. 1

Le navire-hôpital de Mercy Ships

Dans une interview 1 il répond : « Ce genre de décision ne se prend pas à la légère. Ces dernières années ont été très occupées par le travail et les voyages. Le prix à payer était trop élevé pour ma famille. Plutôt que de chercher des activités ludiques, nous avons décidé de faire ensemble quelque chose d’utile et de concret, avec les valeurs chrétiennes qui sont les nôtres. J’avais aussi envie de changer après vingt-trois ans passés dans la même entreprise. De faire quelque chose de complè07


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DIEU EST PARTOUT À L’OEUVRE

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traduit avec autorisation par BERNARD DE BÉZENAC

Il voulait être pasteur, il est devenu urbaniste

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Daniel et Margrit Berger

PARTIR EN MISSION À 60 ANS N

ous n’avions jamais eu l’idée de partir en mission. J’avais 60 ans, et je pensais à la retraite qui allait arriver bientôt. J’occupais un poste important en tant que chef du Service de l’agriculture d’un canton suisse. Dans mon travail en tant qu’agronome, j’avais beaucoup de responsabilités, et j’aimais cela. J’étais investi également dans plusieurs comités et j’étais de surcroît le président de notre Église locale. De manière inattendue, un dimanche après le culte, le directeur de la mission AME m’a parlé de la demande des Eglises de Guinée pour un agronome. La mission cherchait quelqu’un depuis deux ans, et il pensait que j’aurais le bon profil pour cette tâche. Nous en avons parlé en famille, mais avons pensé qu’il n’était pas possible de quitter tout ce que nous avions et faisions pour partir à l’étranger. Nous avons néanmoins décidé de prier pour connaître la volonté de Dieu. Deux ou trois mois plus tard, Dieu nous a donné un signe très clair. Un homme de Dieu est venu à notre rencontre, affirmant que Dieu lui avait donné une vision 08

DANIEL BERGER

pour nous. Il avait vu deux grandes lettres : un A et un G. Il savait que le A signifiait « Afrique », mais ne connaissait pas le sens de la lettre G. Nous nous sommes exclamés : Guinée ! Il nous a affirmé alors qu’il y avait là un projet pour nous, que nous pourrions faire un bon travail, et nous a encouragés à suivre l’appel de Dieu.

« L’APPEL DE DIEU ÉTAIT CLAIR, ET NOUS N’AVONS PAS PU REFUSER. » Pour nous, cette révélation a constitué la réponse de Dieu. Nos enfants eux-mêmes se sont mis à nous encourager. Nous avons pris contact avec la mission afin de savoir ce qui nous attendrait en Guinée. Toutes les portes se sont alors ouvertes pour que je puisse quitter mes différentes fonctions, que nous trouvions une solution pour notre maison, et que tout se mette en place en l’espace de 18 mois pour notre départ. Comme

pour Abram, il nous a fallu tout quitter pour partir au loin. C’était un acte de foi et de confiance en Dieu. Nous avons œuvré en Guinée pendant un peu plus de quatre ans. Dieu a été fidèle. Nous avons dû relever des défis, mais les résultats ont été beaucoup plus remarquables que ce que l’on avait osé espérer. Nous avons formé des collaborateurs autochtones à de nouvelles techniques agricoles. Nos cours ont pu être suivis par 15’000 paysans, ce qui leur a permis d’améliorer nettement leurs rendements, et ainsi de subvenir aux besoins de leurs familles. Mon épouse a travaillé spécialement parmi les enfants, a enseigné des cours bibliques, et a visité les prisonniers. L’appel de Dieu était clair, et nous n’avons pas pu refuser. Il y a eu un prix à payer. Mais nous avons pu expérimenter le secours et la fidélité de Dieu. La bénédiction de Dieu envers ceux qui obéissent est tellement plus précieuse que le prix à payer !

ain s’est inscrit à Regent College au Canada avec la ferme intention de décrocher son master en théologie et de se plonger à corps perdu dans le service de Dieu au travers d’un ministère en Église. Au terme de son premier semestre cependant, Ian a choisi de changer d’orientation académique au sein de la Faculté. Il a pris la filière « monde du travail » et non plus « pastorat », parce qu’il a appris que Dieu est partout à l’œuvre, à travers toute profession.

à Regent College, alors que je suivais le parcours d’intégration pour nouveaux étudiants, j’ai entendu dire — et c’était, je crois bien, la première fois — que l’action de Dieu dans le monde ne se limite pas à la vie intérieure. J’ai appris qu’il y a partout des choses importantes qui se font, des choses qui ont une valeur céleste en même temps qu’une valeur au quotidien. C’était nouveau. Cela m’a emballé. »

ment dans cette partie de la ville, et qui y vivront dans les décennies à venir. Je contribue à créer des havres de paix, à façonner le comportement des habitants, à modeler leur rapport à la famille, aux voisins et aux étrangers ; je réfléchis aussi à leur rapport à la Création — à leurs lieux de loisir et de culte, à l’organisation des transports — tout cela en forgeant le futur du développement de leur ville. »

Iain n’a jamais regardé en arrière. À présent, en tant qu’urbaniste, il participe à la conception de quartiers entiers de Glasgow, en prévoyant leur développement pour les trente prochaines années.

« Je travaillais dans une église parce que je pensais qu’il n’y avait rien de plus important au monde que de nourrir la vie intérieure des gens. En commençant mes études

« Je n’ai jamais renoncé à mon appel de berger à l’égard des autres. En un certain sens, je suis même encore pasteur : je prends soin des milliers de personnes qui vivent actuelle-

Iain MacPherson, dans son travail d’urbaniste, incarne des valeurs qui sont fondamentales pour tout chrétien : un engagement intelligent, énergique et joyeux envers Jésus, que Dieu peut utiliser dans n’importe quelle vocation, n’importe quelle profession, où que ce soit dans le monde.

APPELÉ À PARTAGER LA BONNE NOUVELLE, COMME JOURNALISTE ! Après des études de théologie au Canada, Johannes Gerloff ne s’est pas dirigé vers le pastorat. Il a passé au contraire les 20 dernières années en Israël comme journaliste… pour servir Dieu ! Voici son témoignage.

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evenir pasteur d’une Église en A l l e m a g n e, former des enseignants en Tanzanie ou enseigner la théologie dans un département d’une université ou d’un institut biblique en République tchèque, voilà les différentes options qui s’offraient à moi quand j’ai obtenu mon diplôme universitaire en théologie de Regent College au début des années 1990. La « pierre d’achoppement » dans ma carrière était la stricte compréhension que j’avais de la notion de l’appel. Nulle part dans la Bible je n’avais vu que quelqu’un devait postuler pour obtenir un poste pastoral, ou qu’il devait demander à des amis et connaissances de le soutenir

JOHANNES GERLOFF, www.israelnetz.com traduit avec autorisation par ELISABETH JOHNS

financièrement dans un travail missionnaire. Non pas que je pensais que c’était mal. Pourtant, je voulais être sûr de ne pas être conduit par mes émotions, mais par l’Esprit de Dieu. Même si Paul avait eu son « expérience de Damas », il assistait des années plus tard humblement aux réunions de l’Église d’Antioche. Là, le Saint-Esprit a parlé à la communauté – et pas à lui ! : « Mettez à part pour moi Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés » (Actes 13.2). Finalement, une « sorte d’appel » nous est parvenue d’une direction que nous n’aurions jamais imaginée. Ma femme Krista, nos deux enfants et moi, nous sommes envolés en Israël pour « un ou deux ans » comme bénévoles. Maintenant, là, en 2014, je réalise que ces « un ou deux ans » ne sont pas encore terminés ! Je ne suis plus un volontaire, mais je suis devenu un journaliste professionnel. Le Sei-

gneur nous a accordé en outre encore 3 enfants. En tant que famille, nous avons maintenant vécu depuis plus de 20 ans au Moyen Orient, et nous nous y sommes enracinés. En tant que correspondant du Moyen Orient pour la Christian Media Association KEP, notre but est « d’apporter plus d’Évangile dans les médias ». Et c’est ainsi que je sers Dieu. Parfois, on me demande comment une transition de la théologie vers le journalisme est possible. Mais le journalisme et la théologie sont des métiers similaires. Tous les deux essaient de comprendre les textes, les circonstances, les développements, les personnes, leur message et essaient de les expliquer à leurs lecteurs ou auditeurs. Et puis, si Dieu est effectivement l’auteur de l’histoire, où voyons-nous sa main dans notre quotidien ? Que dirait la vraie prophétie aujourd’hui au milieu de cette poudrière de conflits où chaque nation veut avoir son mot à dire ?

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VIE DES ÉGLISES

VIE DES ÉGLISES

SARREBOURG

VENDÉE

CHOCOLAT – CONVIVIALITÉ - COUSCOUS

SYLVIE PERRIN

Week-end des « 3 C » de l’Église de Sarrebourg

ette année, au mois de septembre, avons renoué avec la formule d’un week-end d’Église ! Nous l’avons passé à Lettenbach, où l’on nous avait gracieusement mis tout un bâtiment à disposition : salle à manger, cuisine pro, chambres, et un grand parc arboré !

C nous

QUELQUES POINTS FORTS… Le samedi après-midi, un grand jeu : les contrebandiers du chocolat. Récupérer du chocolat, le mouler et le vendre pour la fabrication de gâteaux, gagner de l’argent pour acheter des bouts de carte pour trouver le trésor enfoui … et bien sûr échapper aux contrebandiers ; un très bon moment de partage intergénérationnel où tout le monde avait sa place et son rôle à jouer ! Plusieurs séquences de jeux en intérieur, avec une ambiance très animée par une joyeuse compétition et beaucoup de rires ! Une soirée grillades et un repas festif autour d’un énorme couscous le dimanche à midi.

Moment de convivialité

UN BATTEMENT DE CŒUR DIVIN Nous n’avons pas que joué, mangé, et encore joué et mangé ! Nous avons eu l’occasion de découvrir aussi la campagne « Battement de cœur » proposée par notre œuvre internationale. Béat est venu nous parler du vécu de cette expérience dans l’Église de Sélestat. Son témoignage et ses anecdotes nous ont mis l’eau à la bouche pour démarrer cette aventure. Le dimanche matin nous a permis de célébrer un culte autour du Seigneur et de l’histoire de Bartimée. Merci pour votre soutien précieux. UNE EXPÉRIENCE À REVIVRE Ce temps hors des murs de « La Colline » a été décrit par les participants comme : bien, cool, agréable, amusant (les jeux), sympa, génial, apprécié, très riche, générateur d’unité, revigorant, ressourçant, rafraichissant sur le plan relationnel et spirituel. Bref, un week-end super, le travail de toute une équipe, une occasion de se retrouver, de partager, de s’apprécier, un moment de renouvellement

UNE VIE TRANSFORMÉE

OLIVIER JUNG

Le témoignage de Thierry en Vendée

Q Thierry, quel est ton arrière-plan ? R Gilles Croix de Vie, d’une famille

J’ai 39 ans, je suis originaire de St

Un couscous apprécié

pour redécouvrir ses frères et renouveler sa foi avec battement de cœur, un moment d’espoir et d’ouverture, une belle prise de connaissance de chacun… À refaire !

nombreuse de tradition catholique. Mais Dieu était absent de nos vies puisqu’on ne l’évoquait jamais en famille. Ma vie a pris un mauvais tournant quand deux de mes sœurs sont décédées suite à des cancers en quelques années. Mon jeune âge m’a empêché de surmonter ma douleur ; j’ai sombré alors dans une vie de débauche pour oublier ma peine… Je ne pouvais pas me tourner vers Dieu que je ne connaissais pas, et je pense que je lui en voulais.

ça m’interpellait... Il y a trois ans, le Seigneur Jésus m’a visité un jour où je ne m’y attendais pas ; j’ai ressenti une chaleur et une paix indescriptible ! Ce fut le début de ma nouvelle vie en Christ.

Q Comment es-tu arrivé à l’église ? R une église proche de chez moi : La suite logique était que je trouve

Q Comment Dieu s’est-il révélé à toi ?

je savais l’importance de la communion fraternelle, dans ce monde qui s’enfonce dans le mal. J’avais soif d’apprendre davantage concernant la Parole de Dieu. J’ai trouvé une antenne protestante évangélique près de chez moi en janvier 2013. Ce fut une vraie découverte, je me suis vite senti à l’aise et intégré, si bien que mon baptême a été célébré en juillet, dans l’océan !

R

Q jourd’hui le plus dans cette nou-

À 30 ans passés, après une séparation douloureuse et au chômage, j’ai dû me reconstruire . À cette époque, je me suis rapproché de mon frère Philippe, qui s’était converti à Christ à Londres dans les années 90. Il me parlait de foi en Jésus , non de religion, et du pardon de Dieu. Je voyais son assurance et sa sérénité en Christ :

les trésors du monde ! Je ne suis plus sous le joug du péché, j’ai les armes pour le combattre. Je me réjouis aussi de retrouver régulièrement mes frères et sœurs en Christ, et j’ai à cœur d’aider ceux qui en ont le plus besoin dans mon assemblée. J’aime participer aux actions d’évangélisation, car les Vendéens ont besoin de connaître Christ.

Thierry

Qu’est-ce qui te réjouit auvelle vie ?

R de ma vie, je sais maintenant que je

Quelles que soient les circonstances

ne suis plus seul... J’ai l’assurance de la vie éternelle, je me sais enfant de Dieu, lavé de mes fautes....ça vaut tous

Baptême de Thierry

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OEUVRES DE VISION-FRANCE

OEUVRES DE VISION-FRANCE LA MAISON DE RETRAITE «PETIT CHÂTEAU»

LA MAISON DE RETRAITE «PETIT CHÂTEAU» Une maison de retraite belle et agréable

sant comme suit : 41 chambres ou studios pour l’hébergement permanent, une unité de 15 places de séjour temporaire, et une unité « Alzheimer » de 14 places. Depuis 2002 l’établissement a le statut d’Ehpad. Pour l’hébergement permanent, le taux d’occupation est proche de 100%. Une chambre de séjour temporaire doit rester libre pour une urgence. La moyenne d’âge est de 88 ans et la doyenne est presque centenaire !

« Ici, on est bien ! » nous souffle une résidente du Petit ChâDans ce lieu, environ 70 personnes âgées teau, lors de notre visite coulent des jours tranquilles, entourées par de découverte. Et c’est un personnel qualifié, bienveillant, à l’écoute vrai que l’atmosphère des besoins de chacun. Des couleurs gaies, de la lude cette maison de mière, des tableaux partout, dont certains confectionnés retraite, située à par des résidents, des couloirs Beblenheim, dans avec des décrochements qui permettent de petits coins salons, un cadre magniune décoration soignée, tout cela fait un endroit agréable et bien fique, respire pensé. la paix et le Un grand parc paysager, aux arbres centenaires, le met au centre d’un bien-être. écrin de verdure. Par les grandes baies Une vitrées, on aperçoit le village de Beblenheim, entouré du vignoble, aux belles couleurs automnales. En arrière-plan, derrière Zellenberg et sa tour médiévale, on peut admirer la forêt vosgienne avec les châteaux de Ribaupierre.

Une maison qui a une histoire ancienne ! Cette maison a une longue histoire : pensionnat de jeunes filles au 19e siècle, le « Schloessel » change plusieurs fois de propriétaire, pour être acheté en 1925 par l’église protestante évangélique de Colmar, qui va y créer une maison de repos et de ressourcement spirituel. En 1958 s’y développe un accueil de personnes âgées. Entre 1966 et 2009 plusieurs rénovations et agrandissements permettent d’offrir aujourd’hui 70 places se répartis-

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maison chrétienne et médicalisée

70 personnes travaillent au Petit Château, soit 56 équivalents temps plein. Michel Hering en est le directeur depuis maintenant 18 ans ; il est assisté par Thabéa Herrmann. Marc Schneider y assure un mi-temps d’aumônier. L’identité chrétienne de la Maison est acceptée par tous, résidents et employés, et elle est reconnue et appréciée par les représentants du Conseil Général du Haut-Rhin, qui subventionne la dépendance due au grand âge. Sous la responsabilité de l’infirmière coordinatrice, Mme Christiane Keller, l’équipe soignante, composée d’infirmières, d’aides-soignantes et d’aides médico-psychologiques assure les soins médicaux et ceux liés à la perte d’autonomie.

Une maison de retraite pas comme les autres Les enfants du périscolaire de Beblenheim et Hunawihr prennent leur repas de midi dans l’ancienne salle de réunion aménagée au soussol. Une halte-garderie est située tout à côté de la maison de retraite. La présence de ces enfants permet de fructueuses rencontres intergénérationnelles. L’après-midi, sont prévus les ateliers revue de presse et bricolage pour Noël. L’animatrice de la maison, Elissa Jessel, organise ces activités avec la participation de l’aumônier et de bénévoles. D’autres jours on propose des ateliers comme cuisine, confection de « bredala », chants... Des études bibliques sont mises en place pour les personnes intéressées. Les cultes sont dirigés par l’aumônier et des pasteurs à la retraite, ou non. Des groupes de jeunes viennent pour chanter et rencontrer les résidents, ou encore pour participer à des travaux de nettoyage . Les églises de l’Union sont invitées à tour de rôle pour la fête annuelle. Le temps passe très vite ; nous avons eu un accueil plus que chaleureux. Pour un peu, on voudrait rester, ou plus s é r ie u s e me nt , y réserver une place pour plus tard, quand on sera vieux.

ROLAND & BÉATRICE BROBECK

POST-SCRIPTUM Le souhait de l’aumônier : que chaque Église de l’Union dote pour Noël le Petit Château d’un Nouveau Testament à gros caractères, destiné à être déposé dans les petits salons de la maison. Il en faudrait une quinzaine.

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VIE DE L’UNION

VIE DE L’UNION

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CONTACTS AVEC FRANCE-MISSION Vision-France étudie la possibilité d’un rapprochement avec FranceMission. Dans un souci d’avancer ensemble, l’équipe de direction souhaite donner une information régulière des contacts entrepris, et valider chaque étape du processus avec les Églises. epuis l’Assemblée générale de ce printemps, les relations entre les deux unions d’Églises se poursuivent à différents niveaux :

Chaque Église, par l’entremise de son pasteur ou de son président, est gratuitement abonnée au journal de l’autre union.

Les deux équipes de direction se retrouvent deux fois par an. Des sujets théologiques importants sont étudiés lors de ces rencontres communes.

Au cours de la dernière rencontre commune des équipes de direction, fin septembre 2014, une vision d’un travail en commun a commencé à germer. Dans les prochains temps, cette vision sera formulée par écrit pour aboutir à un texte qui sera soumis à l’ensemble des Églises afin qu’elles puissent participer à l’élaboration finale de cette vision commune.

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Un membre de chaque équipe de direction assiste aux réunions de l’autre équipe ainsi qu’aux rencontres importantes de l’autre œuvre telles que : congrès, journée des Églises, assemblées générales. C’est ainsi que deux responsables de France-Mission (Patrice Alcindor et Daniel Liechti) ont assisté à la dernière journée régionale des Églises d’Alsace-Moselle.

J.-G. Gantenbein avec les deux délégués de France-Mission, D. Liechti et P. Alcindor

Le programme du matin a été consacré à l’écoute de la Parole de Dieu et la célébration de la Sainte Cène. Les traditionnels stands pouvaient être visités lors de la pause de midi. Différents témoignages du vécu de la campagne dans nos Églises ont été présentés au cours de l’après-midi. L’Église de Sélestat, par exemple, a vu la fréquentation de ses cellules de maison doubler. Deux invités de France-Mission sont venus présenter leur union d’Églises afin que le public prenne conscience de notre processus commun de vérification d’une éventuelle collaboration. La touche finale revenait au chant de la campagne, interprété à l’unisson par tous les participants : « Ce cœur, qui bat, au fond de mon être… »

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LIBERTY PLANET

Nous remercions notre grand Dieu pour son œuvre dans nos vies, et la joie qu’il nous donne. Nous prions qu’il nous garde dans notre marche à sa suite, à l’écoute de sa voix. Nous intercédons pour nos amis en recherche, dans la souffrance, le deuil ou la maladie.

Nous remercions Dieu pour les 42 enfants qui ont participé aux KIDSGAMES68. Nous prions que Rachel Haab puisse bien s’intégrer lors de son année de service civique parmi nous. Nous intercédons pour les personnes ayant acheté des livres au dépôtvente de la librairie Certitude.

BISCHWILLER

LONS-LE-SAUNIER

Nous remercions le Seigneur pour les nouveaux membres, le baptême vécu récemment et la joie de pouvoir enseigner un grand nombre d’enfants. Nous prions pour l’accompagnement pastoral, le changement de locaux et notre témoignage.

Nous remercions pour la bonne fréquentation de l’atelier bougies. Plus de la moitié étaient des personnes nouvelles. Deux personnes sont venues au culte ! Nous prions pour le nouveau Conseil d’Église qui sera mis en place à partir du mois de mars.

BRUMATH Nous remercions le Seigneur pour les 7 participants qui ont suivi le Parcours de foi. Plusieurs étaient étrangers à toute vie d’Église. Certains se préparent au baptême. Nous prions pour l’action et la direction du Seigneur dans un temps agité de la vie d’Église. COLMAR

Le son des cuivres

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BELLIGNAT

Nous prions que le Seigneur nous conduise dans notre présence au marché de Noël de Bouxwiller avec un stand de fabrication de bougies en plein air. Cette nouvelle activité est un véritable défi pour nous ! Que le Seigneur bénisse notre collaboration avec l’Église d’Alteckendorf (FPC).

Journée des Églises d’Alsace-Moselle du 26 octobre à Molsheim

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BOUXWILLER

J.-G. GANTENBEIN, président de Vision-France

« BATTEMENT DE COEUR », CELA CONTINUE… e bon écho à la campagne « Battement de cœur » menée en début d’année a sans doute favorisé le choix du thème de cette journée régionale annuelle : « Cœur de pierre ou cœur de chair ? ». Stefan Fuchser, responsable des Églises romandes de Chrischona Suisse, a rebondi sur la question provocante qui avait lancé la campagne : « Sommes-nous prêts à nous laisser servir par Jésus avant de nous engager pour lui ? »

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Nous remercions Dieu pour les collaborations avec d’autres Églises dans les activités jeunesse. Nous prions pour la finalisation du projet d’Église, les décisions importantes concernant les locaux et des conversions.

Nous intercédons pour que le Petit Château soit porté dans le cœur des chrétiens de nos Églises. SAVERNE Nous remercions pour le bon démarrage du ministère pastoral de Marc Schneider. Nous prions pour les relations fraternelles et la nouvelle génération qui se lève. Nous intercédons pour de la sagesse dans le renouvellement du Conseil d’Église. TREMPLIN (ASS. JEUNESSE) Nous remercions pour le soutien reçu dans la prière tout au long des activités de l’été ! Nous demandons à Dieu de renouveler nos forces, et pourvoir au besoin d’un/e secrétaire. Nous prions pour l’organisation du week-end FROG. VENDÉE

MOLSHEIM Nous remercions pour la campagne «Battement de cœur» et ses effets bénéfiques dans les groupes de maisons, ainsi que pour les prochains baptêmes. Nous prions pour le témoignage par le cabanon en période de Noël, et le concert avec Philippe Decourroux. MULHOUSE Nous remercions pour le processus de vision qui arrive à son terme. Nous prions pour une mobilisation des membres en cohérence avec ce processus. Nous intercédons pour l’intégration de la famille Daddiza (chrétiens réfugiés d’Irak). PETIT CHÂTEAU BEBLENHEIM Nous remercions pour le bon état d’esprit de tous les membres du personnel. Nous prions que les résidents se sentent à l’aise et ressentent l’amour de Dieu.

Nous remercions le Seigneur pour le bon déroulement de la semaine d’évangélisation. Nous intercédons pour nos contacts, afin qu’ils répondent favorablement à l’invitation pour notre fête de Noël. VOLGELSHEIM Nous remercions Dieu pour les bons contacts qui se renforcent entre les quatre communautés chrétiennes de la région (protestants, mennonites, catholiques, Vision-France). Nous prions pour les décisions importantes à prendre concernant notre avenir d’Église. WOERTH Nous remercions pour les nouvelles personnes qui viennent depuis quelque temps au culte. Nous prions pour que nous soyons des témoins auprès des parents extérieurs à l’Église qui envoient leurs enfants aux Flambeaux.

J.-G. GANTENBEIN Pour chaque virement, merci de bien préciser votre nom et adresse dans l’espace texte à disposition. Celui-ci n’apparaît pas automatiquement dans les relevés bancaires.

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L’implantation d’Églises, la formation de stagiaires (et de futurs pasteurs), ainsi que les services offerts aux Églises locales dépendent du soutien financier de personnes individuelles. Soutenez-nous !

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LA FMEF

FENÊTRE SUR LE MONDE

SUIS-JE APPELÉ ? – TOI AUSSI !

MARC FINKBEINER, secrétaire- coordinateur de la FMEF

appel primordial que nous adresse

c’est : « suis-moi ! ». Si L’ Jésus-Christ, je réponds « oui », je dois alors partir à sa suite ; hors de chez moi, hors de ma zone de confort, hors de mon programme, hors des sentiers battus, et parfois hors des quatre murs du lieu qu’on appelle « église ». Il n’y a pas de disciple qui « reste ». Si on manque cette étape, il y a fort à parier que nous finirons dans un marasme de maintien, et non dans une dynamique de mission. (extrait d’un article publié sur www.ctamission.org)

CTAMISSION.ORG – UNE PLATEFORME DÉDIÉE À LA MISSION LA FMEF EN BREF Communiquer la vision et la passion de la mission dans le paysage évangélique francophone, voilà le défi que veut relever la Fédération de Missions Evangéliques Francophones (FMEF). La Fédération de Missions Évangéliques de l’Espace Francophone (FMEF) regroupe depuis 45 ans une quarantaine d’organisations missionnaires et centres de formation en soutenant quelques 330 missionnaires essentiellement en Afrique francophone, mais aussi en Asie. La FMEF est membre du pôle œuvres du CNEF en France et anime le département mission; elle est également membre du Réseau Évangélique Suisse, dont elle anime sa commission « mission ». Son objectif est de rassembler tous les intervenants de la scène de la mission dans le monde francophone afin de créer une synergie dans la réalisation de projets communs. Ses membres sont actifs dans le développement, l’humanitaire, la formation, l’évangélisation, l’implantation d’Églises, les médias, la traduction, les ressources humaines, l’accompagnement administratif, etc.

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es jeunes chrétiens ne connaissent de loin pas toutes les œuvres missionnaires existantes et leurs actions, mais ils aiment découvrir, réfléchir Mission et connaître des possibilités d’engagements. « C’est-ta-mission » se définit comme une plateforme de réflexion, d’encouragement et de formation au bénéfice des missions, des Églises et des chrétiens en général. C’est un outil qu’ont découvert déjà plus de 8’000 utilisateurs à travers le monde francophone. Découvrez les onglets principaux de ce site :

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Se former Favoriser la formation missionnaire du public chrétien pour un service interculturel qui commence très souvent en bas de la porte, chez nous... Ctamission.org informe sur des séminaires, met à disposition des ressources sur le thème de la Mission et présente des instituts de formations.

Église en mission Développer une vision missionnaire et affermir des liens entre organisations missionnaires et Églises. Ctamission.org propose des ressources et outils afin d’aider l’Église à vivre la Mission dans toutes ses dimensions.

S’engager Développer un engagement missionnaire. Ctamission.org pose des questions pertinentes par rapport à l’engagement personnel du chrétien. Le site contient une banque de données de postes à pourvoir en lien avec la Mission au près comme au loin. Des chrétiens découvrent leur mission et leur destination de service grâce à l’outil Ctamission.org.


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