Manuel du moustique tigre pour les professeurs

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Cycle 3 Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Classe de : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . établissement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Jette les dĂ©s, progresse sur le parcours en rĂ©pondant aux questions. Sois le premier Ă  franchir l’arrivĂ©e et prends garde Ă  ne pas te faire piquer ! Pour quitter la case dĂ©part, il faut rĂ©pondre Ă  une question. Une fois la ligne d’arrivĂ©e franchie, pour valider ta victoire, il faut aussi rĂ©pondre Ă  une question. Cases AÏE : Il s’est posĂ© sur toi. Tu as tentĂ© de l’écraser et tu viens de le rater mais lui, il ne t’a pas raté  Recule d’une case.

Objectif : Evaluer de maniĂšre ludique ses connaissances sur le moustique tigre. Ce jeu peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© : en dĂ©but de projet pour Ă©valuer les reprĂ©sentations des enfants. aprĂšs la sĂ©ance sur l’analyse de la vidĂ©o. 1 mois aprĂšs la fin du programme en classe pour valider les connaissances acquises. Ces questions sont Ă  imprimer pour chaque enfant depuis la clĂ© USB. Le plateau de jeu peut lui aussi ĂȘtre imprimĂ© en A3 dans une version nue pour permettre aux Ă©lĂšves de rĂ©aliser leurs propres illustrations ou encore d’inventer de nouvelles cases spĂ©ciales. Le moustique tigre est de la famille : 1 des AnophĂšles 2 des Aedes 3 des Culex Quelle est la taille de l’Aedes albopictus ? 1 1 Ă  10 mm 2 10 Ă  20 mm 3 sup Ă  20 mm Les mĂąles Aedes albopictus piquent-ils l’ĂȘtre humain ? 1 Oui souvent 2 Jamais 3 Rarement A quelle heure de la journĂ©e pique-t-il ? 1 Seulement le jour 2 Seulement la nuit 3 Surtout Ă  l’aube et au crĂ©puscule Avant d’aspirer le sang de sa victime, la femelle : 1 Elle mord la peau 2 Elle injecte sa salive 3 Elle crache du venin Combien de temps l’Aedes albopictus peut-il vivre ? 1 De 5 Ă  15 jours 2 De 30 Ă  60 jours 3 De 3 Ă  6 mois Quand il sort de l’Ɠuf, le moustique est appelĂ© : 1 Un embryon 2 Une nymphe 3 Une larve

Comment s’appelle le moment oĂč le moustique passe de l’eau Ă  l’air ? 1 L’ascension 2 L’émergence 3 La naissance Les Ă©pandages insecticides dĂ©truisent : 1 Les Ɠufs du moustique 2 Les larves du moustique 3 Les moustiques adultes

1 Les épandages par avion ou hélicoptÚre 2 La lutte contre les gßtes larvaires 3 Le dépÎt de piÚges lumineux Comment Aedes albopictus est-il arrivé en Gironde ? 1 Par la route 2 Par les airs 3 En bateau

La lutte contre les gĂźtes larvaires doit ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©e :

Quel a Ă©tĂ© le moyen de transport prĂ©fĂ©rĂ© d’Aedes albopictus pour sa conquĂȘte du monde ?

1 Tous les jours 2 Tous les 5 jours 3 Tous les 25 jours

1 Le bateau 2 Le pneu 3 La voiture

Le moustique Aedes albopictus pond ses Ɠufs :

Quelle est la rĂ©gion d’origine d’Aedes albopictus ?

1 Dans les flaques 2 Dans les sous-pots et boutures 3 Dans les caniveaux

1 L’Europe 2 L’AmĂ©rique du Sud 3 L’Asie du Sud Est

La destruction des gßtes larvaires est sous la responsabilité :

Depuis quelle année est-il présent en France métropolitaine ?

1 Du gouvernement 2 Des services municipaux de la ville 3 De chacun de nous

1 2002 2 2004 2 2009

Les Ă©pandages d’insecticides ne sont pas effectuĂ©s tous les jours ni Ă  grande Ă©chelle :

Depuis quelle année est-il présent en Gironde ?

1 Car le produit est polluant 2 Car les moustiques y deviennent rĂ©sistants 3 Car il dĂ©truit la peinture des volets À grande Ă©chelle, quelle est la mĂ©thode de lutte la plus efficace :

1 2004 2 2009 3 2014 Quel est son rayon d’action ? 1 De 10 à 100 m 2 De 100 à 1000 m 3 De 1 km à 50 km


Objectif : Analyse du film “Le moustique tigre le film” produit par l’IRD pour en extraire des informations sur le moustique tigre. Le film est disponible sur la clĂ© USB du projet.

Analyse la vidĂ©o « Le moustique tigre, le film ». AprĂšs une premiĂšre diffusion, note sur un papier les Ă©lĂ©ments que tu as retenus. Pour la seconde diffusion, vous devez ĂȘtre deux et travailler en Ă©quipe. Construisez une carte mentale pour rĂ©colter des informations autour de 4 thĂšmes : sa vie, ses caractĂ©ristiques physiques, sa piqĂ»re, la protection contre le moustique. Reproduis-la sur un papier A5 et colle-la ici.

DĂ©roulement :

Le producteur de ce film est l’IRD (Institut de Recherche pour le DĂ©veloppement). L’IRD propose une aide au dĂ©veloppement pour des pays situĂ©s au Sud de l’équateur terrestre.

AprÚs la premiÚre diffusion : travail en classe autour des mots clés et des mots à définir.

As-tu dĂ©jĂ  voyagĂ© dans les DOM TOM ou d’autres pays situĂ©s au Sud ? C’est le moment d’en parler en classe. Dans le film, que penses-tu maintenant des messages dĂ©livrĂ©s dans les cadres rouges?

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Avant la seconde diffusion en classe : dĂ©finition du concept de reprĂ©sentation via des cartes mentales. AprĂšs la seconde diffusion : prĂ©sentations orales en classe des cartes rĂ©alisĂ©es par les diffĂ©rents groupes d’enfants. Remarque :

Il est aussi possible de faire une diffusion en multipliant les arrĂȘts sur image et en y associant la rĂ©daction de phrases pour formuler les informations Ă  retenir. RelevĂ© d’informations issues du film (par ordre chronologique) : - Nom scientifique : Aedes albopictus

- PrĂ©vention : Vider les points d’eau ou les fermer hermĂ©tiquement

- Aspect : Rayures noires et blanches - Cycle de vie : L’Ɠuf pondu dans l‘eau se transforme en larve, la larve Ă©volue en nymphe puis c’est l’émergence passage de l’eau Ă  l’air

- Durée de vie : Le moustique tigre vit 30 jours en moyenne

- La reproduction : Trouver un mñle pour s’accoupler

- Maladies transmises : Arboviroses dont notamment dengue, chinkungunya et zika

- La femelle doit se nourrir de sang pour fabriquer ses Ɠufs

- Les Ɠufs : Il pond durant sa vie environ 200 Ɠufs

- Les mñles n’ont pas besoin de sang

- La piqure du moustique : Pour piquer un humain le moustique fluidifie son sang avec sa salive

- Sang humain ou sang animal

- Lieu de vie : Il aime la ville et voyage dans le monde

- Pour la ponte il faut un point d’eau ElĂ©ments de rĂ©ponse :

30 jours

Printemps / été Ete / automne

Combien de temps ?

Jambes graciles Taille fine

Caractéristique physique

Rayures blanches & noires

Reproduction et ponte

Adulte

MĂ©tamorphose

Nymphe

Hiver

Ete / automne

Larve

Cycle de vie

Oeuf

Eclosion

Quel milieu ? Les femelles uniquement pour les oeufs

Adulte dans l’air. Oeuf, larve et nymphe dans l’eau

Qui et pourquoi ? Videz l’eau des rĂ©cipients ou fermez les hermĂ©tiquement

PiqĂ»re Quel risque ? Parfois, la piqĂ»re peut ĂȘtre vecteur de maladies, comme la dengue ou le chikungunya

NOM

Point d’eau Protection

Comment ?

Fluidifie le sang grĂące Ă  sa salive

RĂ©pulsif

A mettre sur la peau ou les vĂȘtements

Sortez couverts ! Se protéger plutÎt que de privilégier la mode vestimentaire ou le confort


Objectif : Analyser un document et dĂ©velopper un esprit critique. DĂ©roulement : Echange en classe sur les expĂ©riences de chacun dans les pays du Sud. Lecture et critique des messages de prĂ©vention dĂ©livrĂ©s dans le film. ElĂ©ments de rĂ©ponse : Le producteur du film est l’IRD, une agence pour le dĂ©veloppement dans les pays du sud. Dans beaucoup de ces pays le moustique est plus qu’une nuisance au quotidien, il transmet des maladies graves. La recommandation « utilisez un rĂ©pulsif pour la peau et les vĂȘtements » s’applique plus Ă  ces pays oĂč le risque de transmission des maladies par le moustique est grand. « en cas de fiĂšvre consultez un mĂ©decin » est lui un message plus universel. Quant Ă  « sortez couverts », il est effectivement recommandĂ© de porter des vĂȘtements longs et amples.

Objectif : Analyser une vidéo qui cartographie la dispersion du moustique tigre. Regarde et analyse la vidéo . ComplÚte la carte avec les dates des premiÚres interceptions de moustiques.

Le film est disponible sur la clé USB du projet. Déroulement : Extraction des informations Reprise des dates sur une frise chronologique. Eléments de réponse :

Un moustique tigre parcourt 2 km en une heure. Partant de Calcutta, il atterrit en Gironde, un voyage de 8200 km Ă  vol de moustique. Combien de temps a durĂ© son voyage ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sachant qu’un moustique vit en moyenne 30 jours : cela te semble-t-il possible ? A ton avis, comment a-t-il fait ?

Histoire de sa conquĂȘte : PremiĂšre description en 1894 Ă  Calcutta.

............................................................................... Quel est son mode de transport privilégié ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Originaire d’Asie du Sud-est, il a conquis les 5 continents au cours de ces 30 Ă  40 derniĂšres annĂ©es grĂące au dĂ©veloppement des Ă©changes commerciaux internationaux.

Apparition dans l’OcĂ©an indien et le Pacifique dĂšs la fin du XIXĂšme siĂšcle. Dans les annĂ©es 80 brutale expansion vers l’Europe et les Etats Unis qui a permis de mettre en Ă©vidence le lien entre la dissĂ©mination d’Aedes et le commerce transcontinental des pneus usagĂ©s. Avant d’ĂȘtre Ă©liminĂ© un pneu usagĂ© fait plus d’une fois le tour de la Terre. Le pneu est un gĂźte idĂ©al pour la ponte des moustiques, il est creux et sombre. PrĂ©sent au BrĂ©sil dĂšs 1986 et au Mexique en 1988. Puis toute l’AmĂ©rique du Sud en est victime. En1990 il est remarquĂ© en Australie. En Afrique, il est d’abord repĂ©rĂ© en Afrique du Sud en 1989. Deux ans plus tard il est retrouvĂ© au NigĂ©ria puis en Afrique centrale. En 1979 il est dĂ©tectĂ© en Albanie (qui Ă  cette Ă©poque sous l’influence de la Russie importait une grande partie de ses marchandises depuis la Chine) puis en Italie Ă  GĂšnes en 1990 (Ă  partir de stocks de pneus en provenance des Etats Unis et du Japon). Il se rĂ©pand ensuite dans le Nord de l’Italie, s’étend en Europe et au Moyen Orient et arrive en France Ă  Menton par transport terrestre en 2004. Petit Ă  petit il a gagnĂ© du terrain en remontant sur le territoire par les voies de communication humaine. On a vraiment commencĂ© Ă  entendre parler de lui entre 2014 et 2015 avec l’épidĂ©mie de chikungunya qui a frappĂ© la Martinique et la Guadeloupe. A l’origine l’aire de rĂ©partition traditionnelle du moustique tigre correspondait Ă  l’Asie du Sud Est Ă©largie Ă  la portion sud de la Chine, une partie du Japon, la CorĂ©e ainsi qu’à la pĂ©ninsule indienne limitĂ©e au Nord par la chaine de l’Himalaya. Alors qu’Aedes albopictus restait localisĂ© de façon stable en ces rĂ©gions, on assista dans les annĂ©es 80 Ă  une brutale expansion des lieux d’observation de ces moustiques.


La colonisation mondiale est la consĂ©quence de la mondialisation des Ă©changes. Elle tient moins de la rĂ©duction des temps de transferts des biens et des personnes que des volumes de marchandises transportĂ©es. La rĂ©sistance des Ɠufs du moustique tigre lui a permis de survivre lors de longs voyages maritimes. Un voyage en pneu usagĂ© Ces pneus ont Ă©tĂ© produits en Europe, commercialisĂ©s en Asie et une fois usĂ©s rapatriĂ©s en Europe pour ĂȘtre recyclĂ©s. Les moustiques ont pondu dans les vieux pneus alors qu’ils Ă©taient en Asie. Ces pneus ont Ă©tĂ© embarquĂ©s sur des cargos. Pendant les trois semaines de voyage des pneus, la plupart des Ɠufs de moustique ne survivent pas Ă  l’évaporation de l’eau mais ceux d’Aedes albopictus peuvent se passer d’eau. Ils bloquent leur dĂ©veloppement. Une fois dĂ©barquĂ©, un peu de pluie et les Ɠufs sont Ă  nouveau dans l’eau, ils reprennent ce dĂ©veloppement jusqu’à l’éclosion. Le « Lucky bambou » Ă  usage dĂ©coratif est une autre marchandise vendue sur tous les continents Ă  partir de l’Asie Ă  avoir participĂ© Ă  la dispersion du moustique tigre. Bien que seuls les chemins du pneu et des plantes exotiques aient Ă©tĂ© documentĂ©s, on peut supposer que toute activitĂ© de commerce Ă  moyenne ou grande Ă©chelle impliquant le transport de petits rĂ©cipients stockĂ©s en extĂ©rieur dans une zone infestĂ©e peut contribuer Ă  sa dissĂ©mination. Lorsque le moustique est implantĂ© sur un nouveau continent, il peut alors se propager localement vers des rĂ©gions proches Ă  partir du rĂ©seau ferroviaire, routier ou fluvial. Le RĂšglement sanitaire international (2005), ou RSI (2005) est un instrument juridique international qui s’applique Ă  196 pays dans le monde, dont tous les États Membres de l’OMS. L’objet du RSI (2005) consiste Ă  Ă©viter la propagation internationale des maladies, Ă  s’en protĂ©ger, Ă  la maĂźtriser et Ă  y rĂ©agir par une action de santĂ© publique proportionnĂ©e et limitĂ©e aux risques qu’elle prĂ©sente pour la santĂ© publique, en Ă©vitant de crĂ©er des entraves inutiles au trafic et au commerce internationaux. Dans ce cadre, les avions en provenance des pays dans lesquels des maladies transmises par les moustiques circulent (principalement zone intertropicale) sont soumis aux dispositions de l’arrĂȘtĂ© du 29 novembre 2016 qui oblige Ă  un traitement insecticide dans les avions avant de pĂ©nĂ©trer dans le territoire français (transcription des dispositions du rĂšglement sanitaire international). Cet arrĂȘtĂ© fixe la liste de l’ensemble des pays de provenance des avions dont la dĂ©sinsectisation est obligatoire avant tout atterrissage sur le territoire français (mĂ©tropole et territoires d’outre-mer) mais Ă©galement les modalitĂ©s de dĂ©sinsectisation qui peuvent ĂȘtre mises en Ɠuvre. Cette liste est rĂ©guliĂšrement mise Ă  jour. Trois mĂ©thodes de dĂ©sinsectisation des aĂ©ronefs peuvent ĂȘtre mises en Ɠuvre: 1 Cales enlevĂ©es Cette mĂ©thode est appliquĂ©e une fois que les passagers sont Ă  bord, que les portes ont Ă©tĂ© fermĂ©es et que l’aĂ©ronef est prĂȘt Ă  dĂ©coller. L’aĂ©ronef est traitĂ© par des membres de l’équipage qui circulent dans la cabine en pulvĂ©risant un insecticide Ă  action rapide Ă  l’aide de bombes aĂ©rosols Ă  usage unique. Les soutes et le poste de pilotage seront traitĂ©s avant le dĂ©part, le poste de pilotage Ă©tant traitĂ© avant l’arrivĂ©e de l’équipage. 2 PulvĂ©risation avant le vol et en dĂ©but de descente Cette mĂ©thode est semblable Ă  la mĂ©thode cales enlevĂ©es, si ce n’est que le traitement de la cabine est pratiquĂ© au sol, avant l’embarquement des passagers, Ă  l’aide d’un aĂ©rosol contenant un insecticide rĂ©manent. La pulvĂ©risation avant le vol sera suivie d’une deuxiĂšme pulvĂ©risation avec un insecticide Ă  action rapide pratiquĂ©e en cours de vol au moment oĂč l’aĂ©ronef amorce sa descente vers l’aĂ©roport de destination. 3 Traitement rĂ©manent Cette mĂ©thode consiste Ă  pulvĂ©riser Ă  intervalles rĂ©guliers un insecticide rĂ©manent sur les surfaces internes de l’aĂ©ronef, Ă  l’exclusion de celles qui servent Ă  la prĂ©paration des repas. La frĂ©quence des applications dĂ©pend de la durĂ©e d’efficacitĂ© de l’insecticide.

Objectif : RĂ©soudre un problĂšme mathĂ©matique appliquĂ© au moustique tigre. ElĂ©ments de rĂ©ponse : Informations du texte pour la 1Ăšre question : “Le moustique parcourt 2 km en une heure” “8200 km de vol”


Tableau à compléter :

Temps mis par le moustique

1h

Distance parcourue par le moustique

2 km

20 km

200 km

2 000 km

4 000 km

8 000 km

8 200 km

RĂ©ponse : Le moustique parcourt 8200 km en 4100 heures. Informations du texte pour la 2Ăšme question : “Le moustique vit 30 jours” Question intermĂ©diaire : Combien d’heure dure un jour ? Question intermĂ©diaire : A combien de jours correspondent 4100 heures ? Aide pour rĂ©soudre la division : la table de 24. 24 x 1 = 24

24 x 4 = 96

24 x 7 = 168

24 x 2 = 48

24 x 5 = 120

24 x 8 = 192

24 x 3 = 72

24 x 6 = 144

24 x 9 = 216

OpĂ©ration : 4100 divisĂ© par 24 = 170 reste 20 Comparaison : 170 est plus grand que 30 RĂ©ponse : Le moustique devrait mettre 170 jours et 20 heures pour faire son voyage. Le moustique ne vit pas assez longtemps pour rĂ©aliser ce voyage. Le moustique tigre a conquis le monde de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Remarque : L’énoncĂ© de ce problĂšme prĂ©sente une autre information incorrecte. Effectivement, le moustique tigre ne peut faire un vol direct Calcutta Bordeaux mais il ne peut pas non plus voler une heure consĂ©cutive Ă  cette vitesse. Une fois le problĂšme rĂ©solu, interroger les Ă©lĂšves sur ce second problĂšme d’énoncĂ©. La vitesse de 2 Km/h correspond Ă  une vitesse instantanĂ©e quand l’insecte passe devant vous.

Analyse les données de la présence du moustique tigre dans les départements métropolitains. Il est soit absent, soit détecté soit implanté et actif.

Objectif : Extraire des informations de diffĂ©rents tableaux pour complĂ©ter une carte en s’appuyant sur la lĂ©gende.

Colorie les départements sur les cartes en fonction de la légende. Niveau 0 Interception ponctuelle

DĂ©roulement :

Présent et actif

Travail préalable sur la carte de France: lister les départements et leurs numéros et les repérer sur une carte. Présentation des données sur la présence du moustique tigre.

Quelles structures en sont chargées ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Avec quels moyens ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...................................................................................................................

Coloriage des cartes de la colonisation de la France depuis 2005 jusqu’à aujourd’hui. Avant de complĂ©ter le cahier il peut ĂȘtre nĂ©cessaire de colorier un modĂšle de carte portant les numĂ©ros de dĂ©partement.


Eléments de réponse :

Niveau 0

Interception ponctuelle

Présent et actif

Tableau de la présence du moustique département par département de 2005 à 2017 : 2005 6

Alpes Maritimes

6 4 83 13 2A 2B 5 84 26 38 73 30 34 11 66 1 69 71

Alpes Maritimes Alpes de haute Provence Var Bouches du RhÎne Haute Corse Corse du Sud Hautes Alpes Vaucluse DrÎme IsÚre Savoie Gard Hérault Aude Pyrénées Orientales Ain RhÎne Sùone et Loire

2010

2017 6 4 83 13 2A 2B 84 26 38 73 30 34 11 66 1 69 71 81 31 82 46 47 24 33 40 67 85 64 94

Alpes Maritimes Alpes de haute Provence Var Bouches du RhÎne Haute Corse Corse du Sud Vaucluse DrÎme IsÚre Savoie Gard Hérault Aude Pyrénées Orientales Ain RhÎne Sùone et Loire Tarn Haute Garonne Tarn et Garonne Lot Lot et Garonne Dordogne Gironde Landes Bas Rhin Vendée Pyrénées Atlantiques Val de Marne

2017 12 68 8 32 9 2 12 48 49 42 36 41 25 68 93 75 19

Aveyron Haut Rhin ArdĂšche Gers AriĂšge Aisne Aveyron LozĂšre Maine et Loire Loire Indre Loir et Cher Doubs Haut Rhin Seine Saint Denis Paris CorrĂšze


Un fond de carte pour s’entrainer et les tableaux de la prĂ©sence du moustique sont disponible Ă  l’impression depuis la clĂ© USB. Information complĂ©mentaire : En France mĂ©tropolitaine, il est en constante progression. Les scientifiques estiment qu’en 2030, il pourrait avoir conquis tout le territoire. Il progresse de proche en proche par dispersion des femelles et via les transports de personnes, principalement par les voies routiĂšres. En bordure des zones colonisĂ©es, la progression annuelle de l’espĂšce est estimĂ©e Ă  moins de 50 Km.

Objectif : Chercher des informations sur Internet concernant les structures en charge de la surveillance. ElĂ©ments de rĂ©ponse : Le Conseil DĂ©partemental est l’administration responsable de la mise en Ɠuvre de la lutte anti vectorielle et de son financement. Il peut confier cette mission Ă  un opĂ©rateur de dĂ©moustication de droit public. L’Etablissement InterdĂ©partemental pour la DĂ©moustication (EID) du littoral Atlantique est un opĂ©rateur public auquel les DĂ©partements de la VendĂ©e et de la Gironde ont confiĂ© la rĂ©gulation des moustiques et la mise en Ɠuvre de la lutte anti vectorielle. L’Agence RĂ©gionale de SantĂ© Nouvelle Aquitaine est une administration qui dĂ©finit la politique sanitaire rĂ©gionale et est compĂ©tente dans tous les aspects du domaine de la santĂ©. Elle a pour mission dans le cadre de la lutte anti vectorielle (LAV) : - L’encadrement de l’activitĂ© de l’EID Atlantique par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectotal ; - Le contrĂŽle de la mise en Ɠuvre des dispositions de l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral par l’EID Atlantique ; - La veille sanitaire relative aux maladies vectorielles transmises par les moustiques : cas importĂ©s de personnes revenant de voyage en zone d’endĂ©mie et cas autochtone ; - La rĂ©alisation des enquĂȘtes Ă©pidĂ©miologiques dans les lieux frĂ©quentĂ©s par ces personnes malades potentiellement contaminantes pour un moustique tigre ; - Le suivi des enquĂȘtes entomologiques rĂ©alisĂ©es par l’EID Atlantique, la validation et le suivi des traitements de LAV ; - La mise en Ɠuvre d’action de prĂ©vention Ă  destination des diffĂ©rents acteurs concernĂ©s (professionnels de santĂ©, voyageurs, Ă©lus, habitants des zones colonisĂ©es, 
). Les collectivitĂ©s locales et des sociĂ©tĂ©s privĂ©es sont aussi impliquĂ©es dans la surveillance entomologique. Le Centre National d’Expertise sur les Vecteurs (CNEV) est une structure multidisciplinaire crĂ©e en 2008 permettant de mobiliser rapidement et efficacement, dans une perspective d’aide Ă  la dĂ©cision, l’ensemble de l’expertise et des compĂ©tences françaises dans les domaines de l’entomologie mĂ©dicale et vĂ©tĂ©rinaire, de la lutte anti-vectorielle et des sciences humaines et sociales appliquĂ©es Ă  la Lutte Anti-Vectorielle. Ses principales missions recouvrent l’expertise entomologique, l’appui scientifique et technique, la formation, la veille scientifique et technique et l’orientation de la recherche. Mise en Ɠuvre de la surveillance : Une surveillance a Ă©tĂ© mise en place en France depuis 1998, dĂ©cidĂ©e par le MinistĂšre de la SantĂ©. En 2006, un plan national pour Ă©viter la survenue de cas autochtones de chikungunya ou de dengue et contrĂŽler la dissĂ©mination du moustique tigre a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ© notamment par l’implantation de piĂšges pondoirs dans des endroits propices. La surveillance du moustique tigre est fondĂ©e sur le suivi de piĂšges pondoirs installĂ©s sur des sites Ă  risque Ă©levĂ© d’importation de l’espĂšce : les aĂ©roports, aires d’autoroute, plateformes de fret, les marchĂ©s de gros.. Ces derniers sont placĂ©s Ă  mĂȘme le sol sous les buissons, arbustes et sont ensuite relevĂ©s et remplacĂ©s tous les mois entre avril et novembre. Une fois rĂ©coltĂ©, le contenu des piĂšges est triĂ© afin de vĂ©rifier s’ils comptent des Ɠufs de moustique tigre. Environ 1000 piĂšges sont disposĂ©s dans les rĂ©gions colonisĂ©es ou Ă  risque de l’ĂȘtre rapidement, ce rĂ©seau Ă©tant ajustĂ© rĂ©guliĂšrement compte tenu Ă  la fois du terrain et de la situation. 371 piĂšges pondoirs installĂ©s en Gironde dans 72 communes 146 cas suspects importĂ©s de chikungunya, dengue ou ika ont Ă©tĂ© reçus par l’ARS en Gironde 68 enquĂȘtes entomologiques par l’EID Atlantique.


Objectif : Reconnaßtre et nommer les différents stades du cycle de vie du moustique. ComplÚte le nom des stades de développement. ..........................

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L’image du cahier est disponible sur la clĂ© USB du projet pour projection. Le cycle de vie correspond Ă  l’ensemble des phases de dĂ©veloppement des organismes vivants et aboutit Ă  la formation d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration par reproduction sexuĂ©e.

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Monsieur moustique a le choix entre du sang, du nectar et de la sĂšve,

Le cycle de vie illustre la succession des gĂ©nĂ©rations. Elle caractĂ©rise une espĂšce. Il ne peut correspondre Ă  un seul individu. Pour Ă©voquer, les Ă©tapes de la vie d’un seul individu, les reprĂ©sentations linĂ©aires doivent ĂȘtre privilĂ©giĂ©es.

que va-t-il manger ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Madame a le mĂȘme choix, que mange-t-elle ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pourquoi ce choix ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sur une reprĂ©sentation circulaire, les Ă©lĂšves peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  penser qu’il s’agit d’un mĂȘme individu qui ne meurt jamais. Pour reprĂ©senter la succession des gĂ©nĂ©rations on peut donc utiliser une reprĂ©sentation en spirale.

Accouplement

Repas de sang

Maturation des oeufs

Stade adulte Ponte Emergence Nymphe

4 stades larvaires

ElĂ©ments de rĂ©ponse : Les Ɠufs d’Aedes albopictus sont programmĂ©s pour entrer en diapause lorsque les conditions environnementales deviennent dĂ©favorables (arrivĂ©e de l’hiver). Les Ɠufs peuvent ainsi rĂ©sister Ă  des pĂ©riodes de froid trĂšs longues. Par contre aucun Ɠuf ne survit Ă  des tempĂ©ratures absolues infĂ©rieures Ă  -10°C. Quand les femelles adultes sont exposĂ©es Ă  des jours longs, il ne se produit aucune diapause ; exposĂ©es Ă  des jours courts les Ɠufs entrent en diapause. Les Ɠufs sont rĂ©sistants Ă  la dessiccation mais ont besoin d’eau pour se dĂ©velopper. Ils sont pondus Ă  la surface de l’eau. Le lendemain de la ponte les Ɠufs sont devenus des larves de stade 1. Les voir Ă  l’Ɠil nu n’est pas Ă©vident. Dans la nature les larves de moustiques mangent les dĂ©tritus des fonds de mare, d’étang
 Elles sont donc trĂšs utiles d’un point de vue Ă©cologique pour garder le milieu ouvert. AprĂšs la larve apparait la nymphe derniĂšre Ă©tape du cycle de vie dans l’eau avant l’émergence. Tous les moustiques suivent ce cycle de vie. Chez le moustique tigre il peut ne s’écouler que 7 jours entre la ponte et la naissance d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration.


Objectif : DĂ©couvrir le rĂ©gime alimentaire du moustique. ElĂ©ments de rĂ©ponse : Seule la femelle consomme du sang pour arriver Ă  porter ses Ɠufs Ă  maturitĂ©. Le reste du temps mĂąle et femelle consomment du nectar. Au moment oĂč elle pique on ne sent rien, les dĂ©mangeaisons viennent aprĂšs. La femelle commence par injecter de la salive qui contient un anesthĂ©siant. Elle contient aussi un vasodilatateur qui dilate les vaisseaux (plus de sang circule alors Ă  l’intĂ©rieur) et un anti-coagulant qui Ă©vite au moustique que le sang coagule dans sa trompe lors de son repas sanguin. Quand la femelle boit du sang humain elle subit un fort Ă©chauffement de sa tempĂ©rature et bien que l’espĂšce soit habituĂ©e aux variations rapides de tempĂ©rature, 37°C c’est beaucoup pour elle, alors pour se refroidir elle se fait pipi dessus. La dĂ©mangeaison est provoquĂ©e par l’afflux d’anticorps et leur rĂ©action aux substances introduites par le moustique qui provoque une inflammation et la dĂ©mangeaison.

Objectif : à partir de photos, identifier les différents stades du cycle de vie du moustique et différencier les individus

Observe ces photos. LĂ©gende-les en t’aidant du schĂ©ma du cycle de vie.

4

2

5

3

1

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2

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3

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4

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5

..........................

6

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6

Sur chaque photo, identifie les individus présents : papa (P), maman (M) et leurs enfants (E).

Les photographies du cahier sont disponibles sur la clé USB du projet pour projection. Eléments de réponse : 1

2

3

4

5

6

copyright IRD/ Michel Dukhan

A partir de la photo, réalise un schéma anatomique.

LĂ©gende ton dessin avec les mots suivants : tĂȘte, thorax, abdomen, trompe, antenne, patte, oeil.

1 accouplement 2 repas de sang 3 ponte 4 larve 5 nymphe 6 Ă©mergence

Objectif : RĂ©aliser un schĂ©ma anatomique du moustique et le lĂ©gender. RĂ©aliser un dessin d’observation, c’est Ă©tablir un compte rendu dessinĂ© d’une observation rĂ©alisĂ© sur le concret. Le dessin doit donc ĂȘtre une reprĂ©sentation la plus fidĂšle possible de la rĂ©alitĂ© biologique observĂ©e. RĂ©aliser un schĂ©ma d’observation, c’est communiquer une interprĂ©tation d’une observation rĂ©alisĂ©e sur le concret. Le schĂ©ma doit donc mettre en Ă©vidence ce qui est important dans la rĂ©alitĂ© biologique observĂ©e, en regard du phĂ©nomĂšne Ă©tudiĂ©. Les dĂ©tails superflus sont donc Ă  Ă©liminer alors que des Ă©lĂ©ments non visibles peuvent ĂȘtre ajoutĂ©s.

copyright IRD / Maxime Jacquet

copyright IRD / Maxime Jacquet

1


Eléments de réponse :

copyright IRD/ Michel Dukhan

Sur la photo Ă  partir de laquelle rĂ©aliser le schĂ©ma anatomique on ne voit pas les ailes. Elles ne peuvent donc pas ĂȘtre portĂ©es sur le schĂ©ma. Par contre il est possible de prĂ©ciser qu’elles sont repliĂ©es et qu’avec leur connaissance, les enfants peuvent les imaginer et les positionner.

Objectif : DĂ©finir ce qu’est un piĂšge pondoir pour Ă©tablir son cahier des charges. Pour commencer pose-toi les bonnes questions : Quelles sont les caractĂ©ristiques des gĂźtes larvaires naturels utilisĂ©s par le moustique tigre ? ..................................................................................................................... Qu’est-ce qui l’attire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Comment Ă©liminer les larves aprĂšs observation et comptage ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .....................................................................................................................

Réalise un schéma technique de ton piÚge.

OĂč vas-tu l’installer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quand observeras-tu le piĂšge ? A quel rythme ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Que feras-tu si des moustiques pondent dans le piĂšge ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . RĂ©alise un prototype et installe-le.

ElĂ©ments de rĂ©ponse : Les Ă©tudes mettent en Ă©vidence l’extraordinaire diversitĂ© des gĂźtes larvaires. NĂ©anmoins les deux habitats typiques sont les rĂ©cipients artificiels et les trous d’arbre. Ces derniers sont des gites naturels Ă  l’ombre, protĂ©gĂ©s du vent, oĂč l’eau s’est colorĂ©e de l’infusion des Ă©lĂ©ments vĂ©gĂ©taux qui le composent et qui sont tombĂ©s dedans. Le meilleur moyen d’éliminer les larves aprĂšs observation est de vider au sol le rĂ©cipient qui les contient. Si vous souhaitez Ă©lever certaines larves pour suivre leur dĂ©veloppement vous pouvez en prĂ©lever avec une des pipettes pasteur Ă  votre disposition dans le kit et les introduire dans un tube fourni. Vous pourrez proposer Ă  vos Ă©lĂšves de suivre chaque jour le dĂ©veloppement du moustique.

Le moustique tigre est attirĂ© par les sources de chaleur ainsi il se rapproche des personnes et des maisons. Ensuite il est attirĂ© par les composĂ©s que l’homme dĂ©gage : le CO2 mais Ă©galement des phĂ©romones. En fonction des composĂ©s dĂ©gagĂ©s, il vient prĂ©fĂ©rentiellement vers une personne ou une autre.

Objectif : RĂ©aliser un schĂ©ma technique Une dĂ©marche technologique suppose la mise en Ɠuvre d’une sĂ©rie d’opĂ©rations prĂ©vues et planifiĂ©es dans le but de construire un objet qui est l’expression de la rĂ©ponse Ă  un besoin. dĂ©marche technologique Etude d’un objet / dĂ©finition d’un besoin

Le cahier des charges exprime le besoin en terme de fonction

Cahier des charges Conception d’avant projet

Inventaire des solutions. Recherches, essais et choix des outils, matĂ©riaux... Production d’un prototype

Analyse de fabrication Organisation des Ă©tapes de fabrication dans le temps et l’espace Fabrication Evalutation

Fonctionnement du produit et conformité avec le cahier des charges


SchĂ©ma de l’enseignant : eau

flotteur

ElĂ©ments de rĂ©ponse : Les piĂšges sont des seaux noirs de contenance variable, cette couleur attirant les moustiques tigres. Ils sont remplis aux trois quart d’eau qui a macĂ©rĂ© durant 3 jours avec du bois ou des feuilles. On y place Ă  la surface de l’eau des pondoirs carrĂ©s en polystyrĂšne ou sur le pourtour du seau une bande de papier.

seau noir

macération de végétaux

Objectif : RĂ©flĂ©chir au fonctionnement du piĂšge pondoir. ElĂ©ments de rĂ©ponse : L’espĂšce prĂ©fĂšre pondre en plein air qu’en intĂ©rieur. Elle pond dans des gĂźtes prĂšs du sol dans un endroit calme proche de la vĂ©gĂ©tation. L’observation peut ĂȘtre quotidienne.

Objectif : Comprendre les critÚres de classement de la classification phylogénétique. E MBRA N C H E ME N T D E S A RTH RO PO D E S

Associe des caractéristiques morphologiques aux groupes de la classification phylogénétique des espÚces. 1 bouche et 1 oeil

rĂšgne animal

squelette externe

ordre des diptĂšres

1 paire d’ailes corps en 3 parties 1 paire d’antennes antennes en forme de fil des ailes longues des piùces buccales de type piqueur suceur

S O U S - E M BRA N C H E ME N T D E S H E XA PO D E S

embranchement des arthropodes

Qui est cette petite bĂȘte au sein du rĂšgne animal ?

sous-embranchement des hexapodes famille des culicidés

Eléments de réponse : Les clés de la détermination, une premiÚre approche de la classification animale

C L A S S E D E S IN S E C TE S

O RD RE D E S D IPTÈ RE S

classe des insectes sous-ordre des nématocÚres

- Elle a un squelette externe. Son embranchement est celui des Arthropodes.

S O U S - O RD RE D E S N É MATO C È RE S

6 pattes

FA M IL L E D E S C U L IC ID É S

Classe 4 petites bĂȘtes du jardin dans la classification : l’araignĂ©e, la mouche, la coccinelle et le moustique commun.

- Elle a 6 pattes. Son sous embranchement est celui des Hexapodes. - Elle a un corps en trois parties (la tĂȘte, le thorax et l’abdomen) et une paire d’antennes.

Sa classe est celle des Insectes. - Elle a des ailes. Son ordre est celui des DiptĂšres - Elle a des antennes en forme de fil et des ailes longues Son sous ordre est celui des NĂ©matocĂšres. - Elle a des piĂšces buccales de type piqueur suceur.


Sa Famille est celle des Culicidés. Emb ranche m ent d e s Arthropodes

sous- Embranche m e nt d e s h ex apod es

Rechercher l’étymologie des mots scientifiques de la classification pour en comprendre le sens. - Arthropodes : du grec arthron « articulation » et podos « pied » - Hexapodes : du grec hexa « six » et podos « pied » - DiptĂšres : du grec dis « deux fois » et ptĂ©ron « ailes » - NĂ©matocĂšres : du grec nematos « filament» et keras « corne »

c lass e d e s ins e ct e s

- Culicidés : du latin culex « qui pique » - Aedes : du grec aeides « déplaisant »

ordre d e s dipt Ăš r e s

Objectif : Classer d’autres animaux. ElĂ©ments de rĂ©ponse : Classification complĂ©tĂ©e ci-contre. sous - ordre d e s n Ă© matoc Ăšr e s

famille d e s cu licidés

Objectif : Analyser l’image pour y dĂ©couvrir les gĂźtes larvaires qui y sont prĂ©sents. ElĂ©ments de rĂ©ponse : Il existe diffĂ©rentes mĂ©thodes pour combattre la prolifĂ©ration des moustiques. La premiĂšre, et la plus importante de toutes, est la lutte contre les gĂźtes larvaires. Si cette lutte est pratiquĂ©e Ă  grande Ă©chelle, c’est de loin la mĂ©thode la plus efficace. Il est du devoir de tous d’éliminer les gĂźtes potentiels chez soi. Chacun doit avoir les gestes justes et utiles. Les services de l’Etat, du Conseil dĂ©partemental et des municipalitĂ©s n’ont pas la charge de nettoyer les jardins, terrasses et balcons de chaque habitant. Vous en ĂȘtes responsables. Le moustique tigre pond ses Ɠufs dans des gĂźtes artificiels d’eau propre et stagnante, gĂ©nĂ©ralement en les collant contre les bords du rĂ©cipient. Il ne pond pas dans les flaques de boue, caniveaux, fosses septiques. Ce sont les objets du quotidien, tels que sous-pots, boutures, seaux, vaisselles, pneus, bateaux, gouttiĂšres, pirogues, carcasses de voiture, canettes, jouets creux qui, pleins d’eau de pluie, servent de nids aux moustiques.


Le Conseil DĂ©partemental est responsable de la mise en Ɠuvre des traitements de lutte anti vectorielle suite Ă  la validation des autoritĂ©s sanitaires. Cette lutte peut notamment consister en l’épandage d’insecticides anti-adultes. Ils sont nĂ©bulisĂ©s (sous forme de nuage) Ă  trĂšs faible concentration pour ne pas nuire Ă  la santĂ© et l’environnement. Cette mĂ©thode vise Ă  Ă©liminer les moustiques adultes volants autour du domicile d’un malade et qui pourraient se contaminer. Les Ă©pandages doivent rester trĂšs localisĂ©s pour plusieurs raisons. La premiĂšre est la plus inquiĂ©tante : les moustiques, trop souvent en contact avec le produit, ne meurent plus, ils deviennent rĂ©sistants. Cette facultĂ© d’adaptation du moustique aux insecticides est contrĂŽlĂ©e et testĂ©e rĂ©guliĂšrement. Il faut rester vigilant et n’épandre qu’autour du domicile d’un malade pour que le risque d’apparition de ces individus rĂ©sistants soit limitĂ©. La seconde raison, comme tout produit chimique : Ă  haute dose il n’est pas bon pour l’environnement. Elargir la rĂ©flexion des Ă©lĂšves autour des Ă©lĂ©ments hors du dessin proposĂ© qui peuvent devenir des gĂźtes larvaires au jardin. Proposer une chasse aux gĂźtes Ă  la maison comme devoir : sur les jardins terrasses, balcons
 avec une restitution en classe des gites dĂ©tectĂ©s et Ă©liminĂ©s.

Objectif : Classer tous ces Ă©lĂ©ments dans des familles d’action de prĂ©vention. ElĂ©ments de rĂ©ponse : Entretenir Mettre des poissons dans les bassins, surveiller le bon dosage en chlore de sa piscine, mettre du sable dans les coupelles. Curer

Les siphons des Ă©viers, les fontaines, les gouttiĂšres, les bondes d’évacuation extĂ©rieure.

Couvrir

Les rĂ©cupĂ©rateurs d’eau.

Ranger

Seaux, brouettes, cendriers arrosoirs, casseroles et autres jouets qui traünent dans le jardin


Jeter

Les boites de conserve, les encombrants, les pneus et les restes de chantier (Tous au recyclage!)

Vider 1 fois par semaine tout ce qui ne peut pas se ranger (les coupelles sous les pots, les pieds de parasol, la gamelle du chien ou du chat, les pluviomĂštres, les plis des bĂąches sur les piscines...)


Rédige un texte de communication, conçois une affiche et un slogan avec tes copains et ton enseignant.

Objectif : Communiquer des informations sous diverses formes à différent interlocuteurs.

Ton slogan : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ton texte de communication : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .....................................................................................................................

DĂ©roulement

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Colorie en vert les endroits explorés par tes camarades et toi.

Cible Ecole Le champ d’investigation est le quartier autour de l’école. Proposer une activitĂ© de sensibilisation du voisinage Ă  faire en famille auprĂšs des voisins, des amis comme des devoirs Ă  faire Ă  la maison et en ramener un tĂ©moignage. Se procurer une carte type plan cadastral des environs de l’école.

Collaboration avec les temps d’activitĂ©s pĂ©riscolaires souhaitable pour la sensibilisation dans le quartier. Implication des Ă©ducateurs de la commune des pĂŽles de dĂ©veloppement durable comme accompagnateur pendant les TAP. Implication possible des parents d’élĂšves. Travail de classe : Appeler les services municipaux : les espaces verts et naturels, la voierie et les personnes en charge des cimetiĂšres pour les sensibiliser sur la lutte dans les espaces publics de la commune. Construire une campagne de communication et d’affichage pour sa commune. L’ARS rĂ©compensera les campagnes proposĂ©es par les enfants par des prix qui doteront l’établissement en Ă©quipement. Cible collĂšge le professeur de sciences Le champ d’investigation est l’enceinte du collĂšge. Diviser le terrain en 5 unitĂ©s parcourues par 5 groupes d’élĂšves avec pour mission de faire un inventaire de tout ce qui a Ă©tĂ© trouvĂ© de suspect en terme de gĂźtes de ponte potentiels, un premier entrainement avant de s’attaquer Ă  son jardin. Se procurer un plan de l’établissement.


DĂ©code le message qu’ils se font passer prĂšs de chez toi.

ILS

ET

V E U LE N T

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La question que tout le monde se pose Les maladies en provenance du Sud (Dengue, Chikungunya, Zika) peuvent-elles arriver en mĂ©tropole ? Oui, le risque existe et c’est pourquoi il existe un plan de vigilance. Il n’y a eu jusqu’ici que des cas de personnes infectĂ©es au cours d’un voyage international, aucune personne n’a Ă©tĂ© infectĂ©e Ă  cause d’une piqĂ»re de moustique ayant eu lieu en Gironde. 146 cas suspects importĂ©s (liĂ©s Ă  un voyage) ont Ă©tĂ© signalĂ©s en Gironde en 2016. Aucun cas autochtone (acquis en Gironde) n’a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© jusqu’à prĂ©sent. Pour autant pour qu’une Ă©pidĂ©mie se propage, il faut pour commencer qu’un moustique tigre pique une personne porteuse de la maladie sur le territoire et ensuite qu’il pique quelqu’un d’autre. Ensuite il faut assez de moustiques ! S’ils ne sont qu’une poignĂ©e, avec leur rayon d’action court, les chances qu’un moustique pique la personne malade est assez faible. Il faut ensuite que le mĂȘme moustique aille piquer quelqu’un d’autre et ce n’est pas obligatoire. Le moustique peut se trouver Ă  un stade de sa vie oĂč il n’a plus besoin de piquer. S’il pique encore il faut qu’il le fasse au bon moment aprĂšs que le virus se soit dĂ©veloppĂ© dans son corps et ait atteint la salive ce qui peut prendre 2 Ă  6 jours aprĂšs l’infection. Il faut donc beaucoup de conditions Ă  remplir mais si une femelle est infectĂ©e lors de son premier repas, elle va ensuite rĂ©aliser 6 piqĂ»res contaminantes. Des cas de transmission en France mĂ©tropolitaine ont dĂ©jĂ  eu lieu dans des dĂ©partements de l’arc mĂ©ditĂ©rannĂ©en. C’est pourquoi le consensus actuel invite Ă  ĂȘtre en premier lieu particuliĂšrement actif dans la lutte anti vectorielle en visant les gites larvaires.


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CrĂƠdit graphique / illustration : cariboucaribou.fr


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