Block Busters

Page 1

XXIème - 1

étude comparative

« Une affiche de cinéma, ou affiche de film, est une affiche assurant la publicité d’un film qui va ou vient de sortir dans les salles de cinéma. » affiches cinématographiques

« Pratiquement dès les débuts du cinéma, on a créé des affiches pour attirer l’œil du passant et l’inciter à entrer voir la projection. Elle a subi de nombreuses influences et a évolué avec les grands mouvements artistiques du siècle (art déco, fauvisme, surréalisme, cubisme, pop art...).

_

critiques contemporaines

Depuis la Seconde Guerre mondiale, elle est conçue comme un argument publicitaire plutôt qu’une œuvre d’art. Pourtant, les influences artistiques contemporaines l’ont toujours accompagnée : photomontage, dépouillement extrême, mélange de photo et de gouache, retour au noir et blanc... »

92 Pages



Nom

Date

Auteur

Genre

Source _ sous-genre

Le cinéma est l’un des arts, sinon l’art, qui attirent un public très vaste et diversifié. Il incite à parler ; c’est ainsi que chacun, après avoir assisté à une projection, dès qu’il se retrouve en compagnie d’autres personnes, souhaitent en parler.

_

Le cinéma n’est pas, dans ce sens, un spectacle intimidant, et tout le monde se considère spécialiste, ou, tout au moins, détenteur d’une opinion fondée au propos du film qu’il vient de voir. C’est ainsi que déclare François Truffaut : « tout le monde a deux métiers : le sien et critique de cinéma ».

sous-genre

Source

_

Page


Documentaire

Westerne

Thriller / Policier

Guerre

Action / Aventure

Péplum

Arts Marciaux

Historique

Fantastique

Drame

Science-Fiction

Comédie

Horreur / épouvante


Sommaire

2013

_

06 08 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78 80 82

Des hommes sans lois Lucky Luke Django : Unchained Inglourious Basterds Pearl Harbor Cheval de guerre 300 Gladiator Troie La chute Invictus La rafle Omar m’a tuer Black swan American history X Intouchable Bienvenue chez les Ch’tis Pas très normales activités Le Monde de Narnia 1 Le prestige Le hobbit : Un voyage inattendu Avatar Star Wars : épisode 1 3D Prometheus Massacre à la Tronçonneuse 0 SAW 3D Paranormal Activity Shutter island Inception Sin City Jason Bourne : l’héritage Indiana Jones 4 Expendables 1 Kill Bill Karaté Kid Never Back Down Félins Senna Marley

84 86 88

La planète bleue Les nouveaux chiens de garde Le cauchemar de Darwin

Page 05



des hommes sans loi (Lawless)

2012

John Hillcoat

westerne drame _ action

Page 07

_

_

le nouvel observateur

« Résultat une farandole de clichés, beaucoup d’ennuis et un sentiment de gâchis. »

les fiches du cinéma

« Par l’auteur de l’ambitieux The Proposition, un film de gangsters étonnamment sage, que préserve de l’ennui la prestation de Shia LaBeouf, dans son meilleur rôle à ce jour. »



lucky luke

2009

James Huth

westerne _ comédie

_

le monde

« On s’attend à rire. On attendra longtemps. Il faut un talent aussi grand que celui de Frank Miller pour obtenir, en faisant endosser à des être de chair et d’os les traits caricaturaux de personnages de BD, que ceux-ci fassent éclore de vrais personnages. James Huth n’en a pas tant. »

paris match

« La raison du désastre est dans le scénario caricatural et sans inspiration, les personnages secondaires bâclés, un rythme qui se voudrait galop et qui n’est qu’un trop, un trop de tout et, surtout, de rien. »

Page 09



Django : Unchained

2012

Quentin Tarantino

westerne

écran large

« Assagi, Quentin Tarantino réitère la formule d’Inglourious Basterds dans un western tendu et finalement plutôt humble. À défaut de marquer totalement les esprits, Django Unchained procure un plaisir immédiat, à commencer par son formidable trio d’acteurs. »

_

la croix

« Au-delà des scènes paroxystiques, des pétarades, chevauchées et explosions superlatives, le film vaut surtout pour les numéros d’acteurs que les comédiens déjà cités. »

Page 11



inglourious basterds

2009

Quentin Tarantino

Guerre _

Page 13

Historique

_

le monde

« Miner les genres hollywoodiens par le fun, réinventer le monde par le cinéma bis : cette démarche a fait le style de Quentin Tarantino, sa gloire. Elle est jouissive quand il la maîtrise totalement »

le nouvel observateur

« Du film dans son ensemble, il est possible de dire tout et son contraire : qu’il est puéril et brillant, drôle et lassant, superficiel et vertigineux. Tarantino n’innove plus guère, il suit les mêmes recettes, mais ce sont les siennes, et il est le seul à savoir les exécuter. »



Pearl Harbor

2001

Michael Bay

Guerre

l’Humanité _ Drame _

« Les combats aériens, la pulvérisation de la flotte américaine, superbement rendus par la magie des effets spéciaux, ne suffisent pas à pallier l’aspect chromo des scènes sentimentales. »

Historique

_

Libération

« Pearl Harbor est un film totalement dépourvu de souffle et aucun écart avec la norme de fabrication de grâce. C’est une machine à spectacle désincarnée, qui ne s’autorise un blockbuster. »

Page 15



CHeval de guerre (War Horse)

2012

Steven Spielberg

Guerre _

l’express Drame

« On est dans le romanesque guimauve et ras du poil. Le résultat est là : le film se regarde d’un oeil comme un livre d’images feuilleté sans passion. »

_

Page 17

Historique

_

paris match

« Cette superproduction ne manque pas de bons sentiments, mais d’âme. »



300

2006

Zack Snyder

Péplum

le monde _ Guerre

« 300 met en oeuvre des effets spéciaux numériques qui font ressembler les images à la conflagration d’un tableau de Jean-Léon Jérôme et d’une couverture du Monde du muscle. »

_ action

« Une vision kitsch de l’histoire qui reste fidèle à l’esprit du péplum d’antan, tout en adoptant une esthétique plus noire, proche du fantastique.

_

l’humanité

Des dialogues pompeux plombent cette lourde geste lorgnant vers la publicité... »

Page 19



gladiator

20O0

Ridley Scott

péplum _ Drame

les cahiers du cinéma

« La Rome numérique, reconstituée par instants de manière époustouflante par Ridley Scott, obéit, sous le règne du tyran Commode, à la seule loi du show-business. Une loi à laquelle ne se soustrait jamais Ridley Scott. »

_

Page 21

action

_

le monde

« Si ce n’était Russell Crowe, le seul à faire les choses simplement, sans esbroufe, on conseillerait volontiers au spectateur d’aller voir ailleurs. »



Troie (troy)

2004

Wolfgang Petersen

péplum

télérama _ action

« Si le film prend plutôt le parti de l’agressé (les Troyens), il flatte tout de même dans les grandes largeurs un instinct guerrier fondé sur la défense de la patrie et la loi du talion. Heureusement, Wolfgang Petersen se réveille à mi-parcours. Achille, surtout, sort du lot, et avec lui son interprète, un Brad Pitt qui n’est pas, pour une fois, qu’un playboy de plus. »

_

le monde

_

aventure

« Ces costumes, les accessoires, donnent au film l’aspect d’une Antiquité générique, qui mélange la Grèce et l’Asie, l’âge de bronze et celui du fer, sans autre souci que de faire ancien sans s’engager trop loin dans les débats historiques ou esthétiques. Le recours aux effets numériques épaissit encore ce brouillage. »

Page 23



La Chute (Der Untergang)

2004

Oliver Hirschbiegel

Historique _

Page 25

Drame

_

Liberation

« Le film d’Oliver Hirschbiegel est sans doute honnête, il n’est pourtant jamais plus qu’une illustration, et surtout il évite soigneusement d’éclairer ce qui fait mal, ce qui fait peur. »

le nouvelle observateur

« Quel ennui féroce, quels acteurs médiocres (surtout Bruno Ganz qui joue Hitler avec autant de conviction qu’un balai de chiottes), quel mauvais style de téléfilm nouveau riche, filmé avec un seul pied, où les éclairages bleutés et orangés sursignifient le crépuscule des damnés, où les explosions d’un pétard dans un sac de farine tiennent lieu d’évocation guerrière. »



invictus

2010

Clint Eastwood

Historique _

Page 27

Drame

_

brazil

« Beau sujet, sans doute, grand sujet, même, mais de manière si affichée que commandant un film humble, moins fresque épique que galerie de portraits et tableau de relations intimes. »

le nouvel observateur

« Invictus est un beau film de propagande pour le sport, pour l’Afrique du Sud, pour Nelson Mandela, pour la Coupe du Monde de Football 2010. Mais au pays des Bisounours. »



La RAFLE

2010 Rose Bosch

Historique

libération _ Drame

« Ce spectacle a un air d’hollywooderie à la française qui fait passer au large l’émotion dont il se voudrait être le miroir.

_

Tout paraît un peu formaté, amidonné. »

action

_

Le parisien

« La Rafle n’est pas un bon film et il n’est pas vérité. Il construit une scène factice sur laquelle est rejoué un drame véridique, c’est différent. »

Page 29



omar m’a tuer

2010

Roschdy Zem

Drame _ policier

_

Le parisien

« Aveuglé par la droiture objective du jardinier, joué par un Sami Bouajila un peu trop ostensiblement dans la performance, Roschdy Zem dilue le soufre de son sujet dans le bouillon de l’empathie. »

Liberation

« Ce n’est plus Omar qui vit à l’écran, mais la personnification de l’erreur judiciaire générée par son lot de préjugés et d’incommunicabilité. Le film se retrouve alors un peu à court de munitions pour transformer ces grands concepts en moteurs de fiction et se raccroche alors, bon an mal an, au déroulé tranquille d’une contre-enquête jouée d’avance. »

Page 31



black swan

2011

Darren Aronofsky

Drame _

mariane thriller

« Ode exténuante à la danse, le dernier film de Darren Aronofsky perd en grâce ce qu’il gagne en ridicule. Dommage pour sa bonne actrice, Natalie Portman. »

_

charlie hebdo

« La puissance baroque de Black Swan pointe son nez mais n’advient pas. »

Page 33



american history x

1999

Tony Kaye

Drame

_

première

« La mise en scène assez tape-à-l’oeil ne nuit pas à la compréhension, mais elle accuse le déséquilibre entre l’ambiguïté visuelle du sujet et la maladresse des auteurs en traitant le point de vue moral. »

Les Inrockuptibles

« Tony Kaye tombe dans les pires pièges tendus wpar son difficile sujet et navigue à vue entre esthétisation publicitaire, sociologie à trois sous et morale d’assistante sociale débutante. »

Page 35



intouchables

2011

Eric Toledano & Olivier Nakache

comédie

_

l’humanité

« Un canevas de soap TF1 épicé d’humour Canal, c’est donc la formule, formatée jusqu’au délire, de ce film assez repoussant. »

Les Inrockuptibles

« Hélas, dès qu’on entre dans les détails de cette relation douce-amère entre représentants de milieux opposés, racaille de banlieue contre grande bourgeoisie, on tombe dans les clichés grossiers. »

Page 37



Bienvenue chez les Ch’tis

2008

Dany Boon

comédie

_

première

« Au début (très réussi), Boon enchaîne les situations grotesques, épingle les préjugés et met en valeur les comédiens. Mais très vite la tension dramatique et les effets comiques retombent, soulignant les limites d’un script répétitif. »

télérama

« Dany Boon insuffle suffisamment d’humanité et de tendresse à ses personnages pour rendre ces clichés digestes, voire savoureux. »

Page 39



Pas très normales activités

2013

Maurice Barthélémy

comédie

Les Inrockuptibles

« Désolation. Comment rater une parodie d’un film de terreur américain ? En se contentant d’à-peu-près et en prenant les spectateurs pour des simplets. »

_

l’humanité

« C’est en réalité autre chose qu’un found footage : le making-of d’un navet. »

Page 41



Narnia Chapitre 1 (The Chronicles of Narnia)

2005

Andrew Adamson

fantastique _

le monde Aventure

« L’effet d’étrangeté que suscitait au début du film l’image d’un bec de gaz allumé dans la neige est ainsi submergé par une prolifération d’orques, de nains et de trolls qui sont devenus notre quotidien au cinéma. Reste le souvenir de ces moments exquis passés dans la neige. »

_

l’humanité

« Réalisation sans humour ni brio. Est-ce un film ou une pub pour les jouets tirés du film ? »

Page 43



Le Prestige (The Prestige)

2006

Christopher Nolan

fantastique _

Paris Match thriller

« L’âme de cet abracadabra sophistiqué est restée coincée dans le double fond du sac à malices. »

_

« Le film est bâclé, complaisant à mort.

Page 45

drame

_

l’express

Un plaisir par procuration, car entre les images persiste ce mouvement flottant, imprécis et râpeux. Abracadabrantesque ? Même pas. »



Le Hobbit : un voyage inattendu (the hobbit : An Unexpected Journey)

2012

Peter Jackson

fantastique _

Page 47

aventure

_

l’humanité

« Un défilé permanent de gargouilles et un filmage dégoulinant, que ne compense pas une mécanique guerrière archi déjà vue. »

Les Inrockuptibles

« Une machine puissante, sinon dévastatrice, un spectacle pyrotechnique total, un torrent d’images hyper graphiques au milieu duquel coule un tout petit film, ridicule, corseté dans son académisme. »



avatar

2009

James Cameron

science-fiction

« Belle idée qui ne produit pas grand-chose. l’humanité

_

Cameron enfonce des portes ouvertes avec sa réflexion sur la nature.

aventure

Un Apocalypse now écolo, distrayant mais simpliste. »

_

libération

« L’objectif principal de Cameron pour Avatar est de faire la démonstration que ce cinéma en salles et à grand spectacle a encore des choses à dire et à prouver pour ce siècle. »

Page 49



Star Wars : Episode I 3D

2012

George Lucas

science-fiction

première _ aventure

« On attendait mieux. On attendait trop. Mais comme nous sommes incorrigibles, on compte sur l’épisode 2. »

_ Fantastique

_

le monde

«Le réalisateur perd le rythme et l’efficacité du récit, mise sur une idéologie rance et cherche la sortie par la plus banale des issues : la surenchère - objets, effets, signes et signaux visuels ou sonores. »

Page 51



prometheus

2012

Ridley Scott

science-fiction _ thriller

_

libération

« Ridley Scott laisse parfois perplexe, oscillant entre les codes nécessaires au prequel d’une série culte, dont il parvient difficilement à se détacher et la volonté d’écrire une trame inédite. »

le monde

Dans le rôle du bon petit soldat payé pour faire tourner la machine à cash, Ridley Scott suit sa feuille de route à visée purement commerciale. Sa mission : réactiver la licence Alien et donner au spectateur une copie de ce qu’il a aimé. Ni plus ni moins.

Page 53



Massacre à la tronçonneuse (the Texas Chainsaw massacre)

2007

Jonathan Liebesman

horreur _

première épouvante

« L’équipe du film se contente de décalquer l’épisode précédent, la folie en moins, l’ennui en plus. Un massacre donc. »

_

m cinéma

« Les scénaristes fatigués ne se sont pas foulés et l’apparition des éléments fondamentaux de la saga n’est jamais surprenante. »

Page 55



saw 3d (saw VII 3D)

2007

Kevin Greutert

horreur

_

bad movie

« Un véritable feu d’artifice de tous les tics formels et narratifs qui ont laminé cette franchise victime du syndrome bigger and louder si cher à Hollywood. »

exessif

« Un dernier Saw vers l’abjection... »

Page 57



paranormal activity

2007

Oren Peli

épouvante _

les cahiers du cinéma

horreur

« Survendu mais vraiment sous-fait, Paranomal Activity est la réponse du cinéma au succès de petites vidéos horrifiques qui cartonnent sur youtube. Cet incompréhensible succès surprise d’Outre-Atlantique (est) l’une des plus grosses arnaques jamais subies dans le genre.

_

Sans doute le film dont Blair Witch aurait honte ! »

thriller

_

film actu

« Tourné pour une dizaine de milliers de dollars, Paranormal Activity en a déjà récolté plus de 100 millions. Cette énigme-là reste entière. »

Page 59



Shutter Island

2010

Martin Scorsese

Thriller

« Le film se débat avec les codes du polar.

_

Libération

« L’impression de long et tumultueux surplace produite par Shutter Island montre qu’une indéniable virtuosité ne prémunit guère contre une certaine grossièreté. »

Les Cahiers du Cinéma

Il traîne aussi quelques boulets : ses acteurs, globalement en roue libre. »

Page 61



inception

2010

Christopher Nolan

thriller science-fiction

Page 63

_

_

libération

« La phrase d’Hitchcock il vaut mieux partir du cliché que d’y arriver illustre bien le trajet inverse de Nolan dans son délire: on démarre fort sur une dislocation assez époustouflante des traditionnelles scènes d’exposition et on termine en blockbuster plutôt balisé, entre John Woo et James Bond. »

les cahiers du cinéma

« Inception se suit avec plaisir, mais peine à faire un pas au-delà. C’est même le caractère régulièrement décevant et régressif des propositions de Nolan qui emporte le sentiment d’une impuissance. »



sin city

2005

Frank Miller

policier

le monde

« Engoncés dans leurs stéréotypes, dissimulés sous leur maquillage et le traitement digital de la couleur, les acteurs se contentent d’animer des silhouettes en deux dimensions.

_ thriller

La vanité du projet serait totale s’il ne permettait pas de constater à quel point le cinéma et la bande dessinée sont irréductibles l’un à l’autre. »

_ action

_

l’humanité

« Adapter une bande dessinée semble avoir fourni l’alibi parfait d’un déluge de violence spectaculaire, forcément désamorcée, hein, puisque c’est du second degré. Dans le genre, on aura préféré El Mariachi et Desperado, premiers films du même Robert Rodriguez, dans lesquels l’absence d’argent était comblée par une créativité plus éclatante. »

Page 65



Jason Bourne : l’héritage (The Bourne Legacy)

2012

Tony Gilroy

action

positif _

« Au fond, on se désintéresse très vite de son histoire, car dans Jason Bourne il n’y a pas Jason Bourne.

thriller

Il n’y a qu’une mauvaise copie du personnage. »

_

l’express

« Aaron Cross n’existe qu’en miroir de Jason Bourne : il affronte les mêmes dangers, fait le même type de rencontres et se débarrasse de ses ennemis de la même façon. Il ne parvient donc qu’à nous rappeler son pauvre statut de photocopie. »

Page 67



Indiana Jones  : le Royaume du Crâne de Cristal (Indiana Jones : Kingdom of the Crystal Skull)

2008

Steven Spielberg

aventure _

« Méli-mélo chez les Mayas : l’aventure de trop pour l’archéologue baroudeur qui finit par se pasticher lui-même. »

télérama action

_

télécinéobs

« Au final, ce nouvel opus ressemble à une compil des épisodes précédents, la magie en moins. Déception. »

Page 69



Expendables : unité spéciale (The Expendables)

2010

Sylvester Stallone

action

_

Chronic’art

« C’est quand il filme les coulisses que Stallone est le meilleur, dans le portrait de groupe où parfois, le film prend de jolis accents hawksiens. »

Impact

« Passée l’immense jouissance de voir tous ces visages amis, frères, idoles, guides, l’intérêt fond comme neige au Sahara, victime d’un incroyable vide. »

Page 03



kill bill : volume 1

2003

Quentin Tarantino

arts martiaux _

l’humanité

« Tarantino s’inspire, en gros, des films sanglants de Chang Cheh, maestro du cinéma d’arts martiaux de Hongkong, et des polars pops du Nippon Suzuki.

thriller

L’ennui, c’est qu’il s’obstine à mêler des bribes de western spaghetti à cette tambouille orientale, qui reste très volatile. »

_

Au nom de la déréalisation et des codes, qui ont le dos large, Tarantino, la tête et le poireau violacés, se livre une fois de plus à un exercice d’onanisme stylistique en quête de stimuli et de décharges toujours plus secouants. »

_

Page 73

drame

libération

« Art du sample ou pillage pur et simple, le film tire profit d’une mode, version old school, et arrive quand même un peu tard dans les bacs, surtout après le rouleau compresseur Matrix.



Karaté Kid (The Karate Kid)

2010

Harald Zwart

Arts Martiaux _

première action

« Avec un Jackie Chan formidable de sobriété. »

_

Page 75

drame

_

télérama

« Bons sentiments, torgnoles acrobatiques et vues touristiques de Pékin : que du prévisible, à part le sport pratiqué. En effet, le karaté kid fait... du kung-fu ! »



Never Back Down

2008

Jeff Wadlow

arts martiaux _

« Cette très impersonnelle production pour ados n’a d’autres ambitions que de faire s’empoigner de beaux garçons musclés et torses nus. »

télécinéobs action

_

télérama

« Un ersatz de Fight Club qui se résume à un défilé de bombes en bikini et de beaux mecs tous pecs dehors sur fond de gros rock qui tache. »

Page 77



félins

2011

Keith Scholey & Alastair Fothergill

documentaire

_

Le Figaro

« Il serait à rugir de plaisir s’il n’y avait ce commentaire anthropomorphique bébête, qui réduit ce grand spectacle fauve à un conte pour enfants. »

Télérama

« Ce documentaire animalier des studios Disney a les qualités et les défauts habituels du genre : des images sublimes de lions et de guépards du Kenya, mais un mièvre commentaire anthropomorphique. »

Page 79



SENNA

2010

Asif Kapadia

documentaire

L’Express

« C’est un pari risqué qu’a voulu tenir le réalisateur. L’intérêt s’en trouve très limité. Restent quelques séquences mémorables qui prouvent, une fois de plus, que le sport, c’est du direct, pas de la régurgitation d’images sans point de vue. »

_

Positif

« Pour ce qui est du cinéma, Senna est un documentaire efficace, qui propose quelques séquences de courses saisissantes.

Page 81



marley

2012

Kevin Macdonald

Intimidé, il réussit à peine à égratigner le statut quasi mythologique d’un homme à la personnalité pourtant bien trouble. »

_

documentaire

LEs Fiches du cinéma

« Avec Marley, Kevin Macdonald ne réalise pas le même portrait contrasté d’Amin Dada.

TéléCinéObs

« Cette anthologie de l’idole reggae, riche en images d’archives et en témoignages quatre étoiles, ne parvient jamais à repousser les limites d’un genre au bord de l’épuisement. »

Page 83



La Planète BleuE

2004

Alastair Fothergill & Andy Byatt

Documentaire _

le monde

« L’océan livre ses secrets sous ce regard personnel, émerveillé et respectueux. La Planète bleue donne à voir l’invisible, repousse les frontières de l’inconnu et renoue ainsi avec une ambition originelle du cinéma. »

« Bien que les mers recouvrent plus des deux tiers de notre planète, nous connaissons mieux la surface de la lune que les fonds des océans. Le parisien

La Planète bleue est un étonnant voyage d’une infinie richesse dans le monde marin. »

_

Page 85



les nouveaux chiens de garde

2012

Gilles Balbastre & Yannick Kergoat

Documentaire

Rolling Stone

« Depuis Guy Debord et Pierre Bourdieu, la critique des médias est un exercice presque banal, mais ce film lui redonne un sacré coup de fouet à ce jeu de massacre salutaire. »

_

le journal du dimanche

« Un documentaire féroce et drôle, qui veut aussi secouer notre sens critique. »

Page 87



Le cauchemar de Darwin

2005

HUBERT SAUPER

Documentaire

_

Rolling Stone

« Hubert Sauper résume magistralement le paradoxe terrifiant de notre société de consommation : son documentaire est une plongée étouffante dans le cynisme des grandes puissances (qui profitent des allers aériens pour liquider leurs stocks d’armes) et dans les entrailles de la misère humaine. »

Le Monde

« En un mot, le film de l’Hubert Sauper montre avec les armes du cinéma (autrement dit par comparaison d’images et confrontation de plans) cent fois plus et cent fois mieux que ce que produirait n’importe quelle rhétorique militante. »

Page 89



Thomas Perrin

2013

ISBA Besanรงon

dnap communication visuelle

_

Page 91



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