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ANNEE 5 - JUI-AOÛT-SEP 2017 - N19 Bureau de dépot Ostende X - P915317 - Périodique trimestriel - éditeur responsable : Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

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Centre psychiatrique de Geel

Travailler en équipe de construction : témoignage issu de la pratique

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Centre psychiatrique de Geel : Travailler en équipe de construction : témoignage issu de la pratique

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Rédaction : Staf Bellens & Colette Demil, Philip Declercq, Alex Baumans, Valérie Couplez, Bart Vancauwenberge Publicité - conseil : Filip Cossement, T +32 (0)56 77 13 10, filip.cossement@fcomedia.be Éditeur responsable : Filip Cossement, Boulevard des Canadiens 118, B-7711 Dottignies Conception graphique : marieke.veys@fcomedia.be

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Nederlandse versie op aanvraag Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou publiée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles signés n’engagent que la responsabilité de leur auteur.

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PROJET

Centre psychiatrique de Geel Travailler en équipe de construction : témoignage issu de la pratique 01

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a nouvelle règlementation relative aux marchés publics, qui transpose les directives européennes dans la législation belge, est entrée en vigueur le 1er juillet. Elle prévoit entre autres modifications un important élargissement du domaine d’application de la procédure concurrentielle avec négociation (l’ancienne procédure négociée), ce qui rendra son application plus fréquente dans l’avenir tout en stimulant vraisemblablement le travail en équipe de construction. Pour passer ce thème en revue, Techcare a pris rendez-vous avec trois parties prenantes de l’hôpital psychiatrique de Geel où, ces dernières années, deux projets ont été réalisés en équipe de construction tandis qu’un troisième est dans les cartons.

Cet entretien rassemble Jan Vanreusel (directeur technique et financier de l’institution), l’ingénieur Bert Lenaerts (directeur commercial de l’entreprise de construction Vanhout) et l’ingénieur architecte Robin Allaer (architecte projet chez osar architects). Les trois hommes constituent le noyau de l’équipe de construction qui a mené à bien deux projets récents pour l’hôpital : la rénovation et la réaffectation de plusieurs bâtiments historiques et symboliques du site (dans le cadre d’un nombre plus important de projets baptisé « De Zevensprong »), et la construction d’un nouveau service régulier de pédopsychiatrie de type K. C’est la combinaison de délais serrés et de flexibilité qui a présidé au choix de la formule d’équipe de construction. Délais serrés car, du fait de la sixième réforme de l’État, le financement de la rénovation aurait été compromis si le dossier n’avait pas été prêt à temps. Flexibilité car aucun programme n’était fixé pour les bâtiments à rénover et parce qu’au vu de l’ancienneté des structures et des rénovations antérieures, l’état architec-

«Là où un devis traditionnel rassemble les connaissances de, disons, six personnes, une équipe de construction combine celles d’une dizaine d’individus. C’est la raison pour laquelle je recommande chaleureusement cette formule pour les hôpitaux généraux, où le rôle des médecins rend le scénario encore plus complexe. » Jan Vanreusel, Hôpital psychiatrique de Geel

tural soulevait de nombreuses questions. « Suite à des conversations avec Michiel Verhaegen, partenaire d’osar architects, il s’est avéré que la formule de l’équipe de construction nous permettrait de rassembler très rapidement toutes les parties autour de la table, et de commencer à dénuder les bâtiments tout en continuant à réfléchir au contenu », explique Jan Vanreusel. D’autres considérations s’ajoutaient à cette pression directe. « L’adjudication classique peut facilement devenir une source de conflits. Le marché va à l’entrepreneur le moins offrant. Pour compenser son prix, qui est souvent trop bas, il cherche des lacunes, des erreurs de calcul et des travaux supplémentaires dans le devis de l’architecte, qui n’est jamais complet. Or, la gestion des conflits ne fait pas bon ménage avec la règlementation stricte qui gouverne les marchés publics. Dès que le chantier

prend du retard, on voit arriver les lettres recommandées avec menaces d’amendes. Au terme de l’aventure, il ne reste généralement rien d’autre à faire que de conclure une transaction, ce qui laisse un sentiment d’amertume à chacun. Dans tout ce trajet, l’expertise de l’entrepreneur reste inexploitée car il est absent des réunions du comité de pilotage. » « Par ailleurs, nous souhaitions renforcer notre pouvoir décisionnel. Dans le passé, c’est la gestion des infrastructures qui gérait nos projets. Lors des réunions, nous avions tout au plus le droit de décider sur des points de détail. Pourtant, un hôpital psychiatrique possède une vraie spécificité, et il est impensable de l’assimiler à un quelconque immeuble administratif à côté d’une gare. À un certain point, nous nous sommes demandé si nous ne devrions pas rémunérer la gestion des infrastructures pour ce travail dans l’avenir. Sachant qu’en tant que directeur financier, je voulais savoir où allait l’argent, dans la mesure où les aspects techniques m’intéres-

saient, et en l’absence d’autres candidats, j’ai moi-même coiffé la casquette de directeur technique en accord avec l’administration. » Procédure transparente Sur l’avis d’osar, l’hôpital psychiatrique de Geel s’est adjoint les conseils juridiques du cabinet d’avocats DLA Piper. « Je ne peux que recommander à mes collègues ce soutien pour des éléments relevant de connaissances et d’une expérience nécessaires, dont l’on ne dispose pas soi-même, surtout s’il s’agit de la première équipe de construction », poursuit Vanreusel. « Car on peut envisager la question comme on veut, cela n’a rien d’une sinécure. Cette assistance m’a permis de me concentrer entièrement sur les aspects financiers et sur le fait de maintenir une bonne ambiance au sein de l’équipe de construction. Comme DLA Piper et osar avaient déjà une expérience des équipes de construction, nous avons pu nous référer à des documents-modèles et lancer rapidement une procédure

de négociation avec publication. À l’étonnement de nombreuses personnes, treize candidatures ont été introduites, dont sept dossiers qui tenaient la route. Nous en avons retenu trois, avec Vanhout comme partenaire de négociation préférentiel. Le choix de travailler avec un fournisseur préférentiel nous donnait la possibilité d’avancer plus rapidement. On obtient immédiatement une offre >>>

01. Les villas des médecins, à côté du bâtiment principal, ont elles aussi été entièrement rénovées et abritent à présent le réseau de soins de santé mentale de Campine. 02. Le bâtiment historique déterminant l’identité de l’hôpital a été restauré et réaffecté : c’est désormais un centre d’activités de jour et une clinique de jour. 03. Le nouveau centre logistique et technique regroupe les services logistiques, auparavant épars : service technique, infrastructure hôtelière, cuisines, équipe de jardinage, entrepôt, centre d’assistance par le travail. 04 & 08. L’ancien bâtiment et le nouveau volume créent un contraste captivant, notamment grâce à l’utilisation des matériaux. 05. Vue sur l’atelier d’ergothérapie, un des nombreux locaux qui proposent des activités aux résidents.

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décente, basée sur des critères clairs, tout en évitant que les négociations se transforment en discussions de marchands de tapis. » Quels autres conseils donne-t-il à ses collègues ? « Une transparence absolue quant à la nature et au déroulement de la procédure est essentielle. Nous organisons, en guise de coup d’envoi, une séance d’information à laquelle tous les candidats sont tenus d’assister. Nous y expliquons la procédure de A à Z, ébauchons le projet sans nous perdre dans les détails, donnons le timing indicatif et expliquons qu’un retard au niveau des décisions contraignantes de l’administration est susceptible d’impacter ce timing. L’entrepreneur sait donc parfaitement à quoi s’en tenir. Il faut maintenir cette transparence lors de l’évaluation des candidatures, et respecter

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« Une équipe de construction permet d’obtenir le meilleur de chaque partie, car on peut faire en sorte que tout le monde s’y retrouve au niveau de l’architecture, de la faisabilité et du planning, et discuter en toute transparence des conséquences de chaque modification ou économie. »

Bert Lenaerts, entreprise de construction Vanhout

l’esprit des critères afin de pouvoir expliquer pourquoi on choisit ou non un partenaire. Enfin, appliquez la formule comme prévu, sans tenter malgré tout de couvrir une série d’éléments juridiques. Autrement dit, appliquez la procédure non pas par crainte, mais en vous fondant sur l’opportunité de trouver un bon partenaire. » Confiance et accords solides Bert Lenaerts opine du chef : « La procédure doit être taillée à la mesure des entrepreneurs qui ne vont peut-être pas donner leur dernier prix d’entrée de jeu, mais qui peuvent fournir un apport constructif, accorder leur confiance et gagner la vôtre en faisant preuve de transparence, appliquer des procédures internes pour travailler en équipe de construction, et qui possèdent une expérience avérée sur ce terrain. Qu’un seul chef de projet ait travaillé une unique fois en équipe de construction ne suffit pas. La culture de l’équipe de construction doit imprégner l’organisation, comme la graisse un steak Wagyu. Cela demande des années. Il faut former ses collaborateurs et faire évoluer la culture d’entreprise. Cela fait trente ans que nous appliquons l’approche de l’équipe de construction, et nous nous efforçons de transposer dans le secteur public cette philosophie et cette culture que nous avons mises en place dans le privé. Tout repose intégralement sur la confiance. Lors du premier entretien avec un client, j’insiste toujours sur les conditions de base pour une équipe de construction, dont l’engagement éthique fait aussi partie. Pour

06 + cover. Local de réunion dans les bâtiments rénovés. Les motifs des carrelages, dessinés par osar architects, sont en dalles de céramique. 07. L’architecture et le rayonnement contemporains du centre technique et logistique sont marqués par la présence visible des matériaux du gros oeuvre.

moi, des amendes mirobolantes ont lieu d’être aussitôt qu’un élément de la collaboration sape cette confiance. Ce n’est peut-être pas un argument en béton du point de vue juridique, mais pour une équipe de construction, c’est vital. » « Un plafond budgétaire, des comparaisons de prix, des accords cost + fee permettant d’établir ce qui est ou non inclus dans les coûts, une acceptation à livre ouvert impliquant des accords sur le périmètre que couvrent ces coûts, un suivi en équipe de construction et éventuellement un profit sharing si le projet n’atteint pas le plafond budgétaire grâce aux efforts de l’équipe : voilà quelques ressources pratiques pour la procédure de sélection. La forme exacte peut différer en fonction du projet et des partenaires de l’équipe. Le tout est consigné dans un contrat succinct établissant des accords clairs. Quelle est la portée du projet, quel plafond budgétaire appliquons-nous, comment calculons-nous le prix de revient, comment travaillons-nous ensemble, comment s’effectue le suivi ? » Et que se passe-t-il si, malgré tout, les choses tournent mal ? « Nous avions prévu une position de retrait limitée », précise Vanreusel. En cas d’impossibilité de constituer l’équipe de construction, les trois directions des principaux partenaires – l’hôpital psychiatrique de Geel, Vanhout et osar – devraient trancher de commun accord. Robin Allaer fait une parenthèse : « Nous parlons bien ici du fonctionnement de l’équipe >>>

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Maîtrise des prix Comment le prix de la construction a-t-il été défini et surveillé ? « Comme les détails du bâtiment n’étaient pas encore fixés, nous avons fait un calcul approximatif avec osar », explique Vanreusel. « Bien entendu, c’est parfois au petit bonheur quand tous les paramètres ne sont pas encore connus. Mais voyons les choses dans l’autre sens. Qu’e se passe-t-il dans une procédure traditionnelle si les estimations des architectes et du bureau d’études sont inexactes ? Si les offres des entrepreneurs sont inférieures à l’estimation, c’est le programme qui en pâtit, d’une façon ou d’une autre. Même si on dispose de plus de budget et qu’on peut donc demander plus de choses à l’entrepreneur, on ne les obtient pas au meilleur prix; avec une évaluation trop basse, et par conséquent un programme trop vaste, on se retrouve dos au mur car il n’y a plus de marge de négociation. En revanche, cette marge existe dans les équipes de construction. Pour le service K, les offres étaient de 15% supérieures au plafond budgétaire. Avant le début du chantier, nous avons cherché des économies ensemble, au sein de l’équipe de construction. Tout le monde a mis de l’eau dans son vin : du point de vue architectonique, quelques éléments ont été simplifiés et une partie du

programme a été abandonnée. C’est ainsi que nous avons respecté le plafond budgétaire de façon consensuelle. » Bert Lenaerts : « Une équipe de construction permet d’obtenir le meilleur de chaque partie, car on peut faire en sorte que tout le monde s’y retrouve au niveau de l’architecture, de la faisabilité et du planning, et discuter en toute transparence des conséquences de chaque modification ou économie. » Jan Vanreusel : « Pour des lots importants comme le HVAC, le sanitaire et l’électricité, on choisit des entrepreneurs principaux qui participent souvent aux discussions. Le choix au sein de l’équipe de construction se

« Pour le service K, nous avons constitué un dossier de base et des métrés, tout en demandant à l’entrepreneur de mettre un budget dessus. L’avantage est que les cases vides ne sont pas d’office montrées du doigt, mais qu’elles donnent lieu à un dialogue : est-ce un oubli, souhaitez-vous le compléter, ou cherchonsnous ensemble la meilleure solution ? » Robin Allaer, osar architects

09. Les bâtiments du service K de pédopsychiatrie : des classes vertes en forêt, construites en CLT. La construction neuve a nécessité quelque 1.250 mètres cubes de bois. Le transport par camion depuis l’Autriche a été planifié de manière à ce que les éléments arrivent dans le processus de construction au moment adéquat.

fait toujours sur la base d’une comparaison objective : qui propose des prix acceptables, et qui cadre le mieux avec la philosophie de l’équipe de construction ? » Bert Lenaerts : « Chaque partenaire de l’équipe de construction peut proposer une série de noms sur la base de ses expériences précédentes. Nous inscrivons alors cinq candidats possibles et définissons, en concertation avec l’équipe, les partenaires avec qui nous souhaitons poursuivre les négociations. Nous ajoutons alors, au prix de revient des sous-traitants, nos honoraires qui doivent couvrir nos frais généraux, notre risque et notre bénéfice. » Jan Vanreusel : « Nous exigeons toujours, à des fins de contrôle, une copie de la facture du sous-traitant quand Vanhout nous refacture. Il est également capital que nous puissions choisir librement les sous-traitants. Les parties sélectionnées doivent par exemple être capable de proposer des solutions compatibles avec notre système d’appel en chambre ou de contrôle des accès, ou autres installations techniques. Dans le passé, nous avons souvent opté pour les solutions les moins chères, mais entretenir tous ces systèmes pendant des années et les faire communiquer entre eux peut gonfler considérablement le cost of ownership. Nous ne >>>

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de construction selon notre expérience. Travailler à livre ouvert, c’est bien beau, mais beaucoup entrepreneurs sont très réticents. Imposer cette procédure n’est pas l’idéal, car on risque alors d’exclure des candidats intéressants. Le but est que l’équipe de construction puisse, au départ, conclure un maximum d’accords en concertation. C’est pourquoi, dans la procédure, il vaut mieux sonder la manière dont les entrepreneurs concrétiseraient l’équipe de construction. »

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choisissons pas non plus automatiquement des filiales de l’entrepreneur principal, sauf s’il s’avère après comparaison entre plusieurs parties qu’elles correspondent au partenaire le plus adéquat. Apprendre par la pratique Pour le service K, l’hôpital psychiatrique de Geel a à nouveau eu recours à la formule de l’équipe de construction. Quelles leçons le

premier projet a-t-il permis de tirer ? « Une conclusion importante est qu’il vaut vraiment mieux disposer d’un dossier de base lors de la constitution de l’équipe de construction, même si cela n’a pas été possible pour De Zevensprong, par manque de temps et du fait d’impondérables », commente Robin Allaer. Pour le service K, nous avons constitué un dossier de base et des métrés, tout en demandant à l’entrepreneur de mettre un

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DU CLT POUR LE SERVICE K : UN CHOIX TOUT SAUF ÉVIDENT Le service K de pédopsychiatrie de l’hôpital psychiatrique de Geel est construit en CLT, un système à base de planches de bois contrecollées en surface asymétrique (cross laminated timber). Pourquoi ce choix ? Jan Vanreusel s’explique : « Je voulais des bâtiments à l’ambiance chaleureuse et intime, qui n’effraieraient pas les enfants ou les jeunes et leurs parents. J’ai décrit ce concept comme des ‘classes vertes en forêt’. En le combinant aux critères de durabilité des subsides VIPA flamands, notamment le recyclage, la réutilisation et le TCO, l’idée d’une construction bois est née au cours des discussions avec osar. Le tout était de savoir dans quelle mesure ce matériau était compatible avec les exigences de résistance au feu qui s’appliquent aux hôpitaux. » Robin Allaer : « La construction à ossature bois n’était pas une solution, car tous les certificats étaient adaptés à l’exigence allemande de 90 minutes de résistance au feu, alors que notre pays impose une durée de 2 heures. En revanche, le bois massif était envisageable. Le bois perd sa résistance selon une combustion linéaire que l’on peut calculer selon la législation. Le CLT était intéressant, car il est exclusivement fabriqué par de grandes entreprises qui disposent des logiciels permettant de calculer cette combustion. En laissant le bois visible, on crée en même temps l’ambiance souhaitée, et la préfabrication garantit que le gros oeuvre sera rapidement bouclé. L’entrepreneur a confirmé nos conclusions après avoir étudié le dossier de base. » Cette solution n’est-elle pas coûteuse ? Robin Allaer : « Le matériau est relativement onéreux, mais on peut faire des bénéfices en raccourcissant la durée du chantier et en appliquant une stratégie de conception adéquate. Le système se compose de panneaux de trois mètres sur seize, au maximum, dans lesquels les fenêtres sont sciées. Par contre, il faut payer le matériau perdu. En positionnant intelligemment la majorité des fenêtres, nous sommes parvenus à utiliser des panneaux en L qui s’imbriquent sans perte. Et le volume supplémentaire nécessaire pour répondre aux exigences de résistance au feu a permis de réduire le prix. La préfabrication et la construction à sec ont cependant imposé un surcroît de vigilance au niveau du planning. Des techniques spéciales demandant pas mal de temps d’installation, par exemple, doivent être préparées en fonction du délai d’exécution plus court, afin de ne pas compromettre le timing. » Jan Vanreusel : « Il est également indispensable de bien réfléchir aux techniques avant de commencer. Et il existe aussi des avantages, par exemple le fait de ne plus devoir creuser de saignées pour l’électricité sur le chantier. Les conditions de travail sont elles aussi intéressantes. Comme il s’agit d’un système très rigide au niveau des mesures, les fenêtres sont fabriquées sur plan, et la construction est rapidement étanche à l’eau et au vent. L’absence d’humidité de construction permet de réaliser les finitions dans un climat intérieur agréable. Ces conditions de travail avantageuses, combinées à l’ambiance de travail positive de l’équipe de construction, font en sorte que les sous-traitants sont plus enclins à fournir le service après-vente toujours indispensable dans un projet de construction. »

budget dessus. L’avantage est que les cases vides ne sont pas d’office montrées du doigt, mais qu’elles donnent lieu à un dialogue : est-ce un oubli, souhaitez-vous le compléter, ou cherchons-nous ensemble la meilleure solution ? » « Quand nous élaborons un dossier détaillé, il existe un risque de faire des suppositions que nous ne mettons pas par écrit. Sachant qu’au cours de la procédure, nous ne communiquons avec l’entrepreneur que sur papier, celui-ci donne un prix sans connaître le pourquoi de certains choix. Dans une équipe de construction, il est possible de les expliquer. C’est important, surtout s’il faut faire des économies pour rester sous le plafond budgétaire. L’entrepreneur examinera ce qu’il peut supprimer, sans perdre de vue la valeur d’agrément. La concertation permet de constater que certains choix sont purement esthétiques, et qu’ils sont par conséquent sacrifiables. » « Dans une procédure classique, l’architecte passe beaucoup de temps sur le devis et les métrés, avant que l’entrepreneur ne les chamboule parce qu’il veut utiliser des systèmes d’exécution alternatifs », poursuit Bert Lenaerts. Même le meilleur cahier des charges ne sera jamais exhaustif, notamment parce que le secteur de la construction évolue rapidement. Dans une équipe de construction, en revanche, les experts examinent le programme d’exigences et le premier projet, puis conviennent ensemble de la méthode de construction la plus adéquate compte tenu de l’exécution, de l’agrément et de l’architecture. Tout cela permet de mettre sur pied un dossier qui tient beaucoup mieux la route, à condition que l’entrepreneur soit disposé à jouer le jeu avec l’équipe. »

10. L’espace extérieur multiplie les possibilités de jeu et de détente. 11. Grâce à une échelle modeste, à l’utilisation des matériaux et à l’aménagement, l’ambiance du service K est chaleureuse et intime. 12. Le complexe pour jeunes inclut bien entendu une salle de sport. 13. Un lanterneau donne de l’espace à la circulation verticale. 14. Tons clairs, bois, matériaux faciles à entretenir et mobilier sur mesure contribuent à définir l’ambiance des chambres du service K.

le caractère répétitif des studios au moyen d’un système de préfabrication. Dans une équipe de construction, on peut également jouer sur les mécanismes de financement suivant la personne, qui impliquent que les résidents devront payer eux-même une partie du coût de séjour, en maintenant ce coût aussi faible que possible compte tenu du programme. Certains collègues s’inquiètent de la concurrence avec le secteur privé, mais je suis optimiste sur ce point. Notre avantage est que nous devons uniquement couvrir nos frais, tandis que les partenaires privés doivent prévoir 10 à 15% supplémentaires à titre de dividende pour leurs actionnaires. Selon moi, une équipe de construction est capable d’apporter beaucoup plus pour le même prix. Autre défi pour l’hôpital psychiatrique : les futurs résidents auront des

besoins très diversifiés, et le bâtiment devra pouvoir y répondre. Les partenaires de l’équipe de construction peuvent apporter une importante contribution sur ce plan. Là où un devis traditionnel rassemble les connaissances de, disons, six personnes, une équipe de construction combine celles d’une dizaine d’individus. C’est la raison pour laquelle je recommande chaleureusement cette formule pour les hôpitaux généraux, où le rôle des médecins rend le scénario encore plus complexe. » Par Colette Demil et Staf Bellens Photos : Vanhout nv

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Jan Vanreusel : « Avant le début du chantier, le pre-engineering du service K était très reconnaissant, mais il faut vraiment réunir les bons interlocuteurs. En l’occurrence, nous avons versé à l’entrepreneur un forfait pour cette période, afin qu’il ait un certain retour même en cas d’échec. Bien entendu, ce montant n’était pas à la mesure de son investissement, mais si le projet avait été annulé, nous n’aurions pas eu de bâtiment, et la mission de l’architecte aurait tourné court. » L’hôpital psychiatrique de Geel prépare actuellement la construction d’un centre résidentiel de soins psychiatriques de 80 studios. Il reste beaucoup de décisions à prendre, mais Jan Vanreusel insiste sur le fait que le travail s’effectuera certainement en équipe de construction. « L’équipe doit notamment examiner comment nous pouvons optimiser

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Un bon bol d’air à Ter Bleuk

er Bleuk est un enfant de l’esprit de Hendrik Ghekiere. Cette petite maison de repos et de soins a été transformée, à l’aide de capital privé, en 52 résidences-services destinées à des seniors actifs. Le projet se distingue par son concept léger et aéré, et plus important encore, par ses soins et ses services complémentaires. L’implantation dans le cadre vert de Bonheiden est la cerise sur le gâteau. La ventilation Healthbox de Renson garantit un climat intérieur sain. résidents et les visiteurs aient plus l’impression d’être en vacances que dans un établissement de soins. Un concept frais, implanté dans un environnement vert, et visant les seniors actifs. » Couvrir deux fois le processus de construction L’ensemble du site occupe une superficie de 6.700 m². Ter Bleuk se compose de quatre pavillons reliés par un cinquième, qui se trouve au centre. Cette disposition a permis à Ghekiere de créer des résidences plus vastes (entre 55 et 65 m²) sans renier la taille humaine de l’établissement initial. Marc Van Damme a revêtu le rôle de chef de projet chez Willemen pour la construction de la nouvelle infrastructure. « Le principal défi consistait à maintenir le fonctionnement de la maison de repos et de soins pendant la construction. C’est pourquoi nous avons scindé le travail en deux phases : d’abord le pavillon central et trois autres, puis le déménagement des résidents et la démolition de l’ancien bâtiment pour construire le dernier pavillon. Il a donc fallu couvrir tout le processus de construction à deux reprises. Mais cela permet aussi de bien se préparer aux événements et de ne pas refaire les mêmes erreurs. C’est pourquoi la construction du

dernier pavillon a été très rapide. » En plus des appartements, les pavillons rassemblent de très nombreuses infrastructures : salon de coiffure, supérette, petit cybercafé, restaurant, salon de wellness... « Comme je le disais, >>>

« Je voulais que les résidents et les visiteurs aient plus l’impression d’être en vacances que dans une institution. Un concept frais, implanté dans un environnement vert, et visant les seniors actifs. » Hendrik Ghekiere – directeur de Ter Bleuk

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Voici plus de quinze ans que Ghekiere a eu l’idée de transformer la petite maison de repos et de soins de Ter Bleuk (Bonheiden) en 52 résidences services. De la part d’un particulier, c’était une ambition osée impliquant la nécessité de se colleter avec toute la législation relative à l’aménagement du territoire. Il a donc vu son projet évoluer constamment, tant au niveau de l’aspect extérieur que de l’angle d’approche, sans que cela n’entame sa détermination de le mener à bon port. « Les résidences services poussent comme des champignons. Mais trop souvent, l’accent est mis sur le potentiel d’investissement. On est, pour ainsi dire, plus dans l’immobilier que dans les soins. J’ai voulu m’y prendre autrement et mettre l’accent sur le service, en exploitant mes connaissances en matière de soins. En effet, c’est un élément indispensable pour créer des résidences services de qualité. » Dès le départ, Ghekiere a pu compter sur un architecte qui participait à la réflexion. Les premiers croquis de Hilde De Ruysscher, qui datent de 2008, sont encore étonnamment proches du résultat final. « C’est important d’être sur la même longueur d’onde que l’architecte. Elle est parvenue à donner l’impression que chaque appartement avait quelques mètres carrés de plus », explique Ghekiere. « J’y tenais, car je voulais que les

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le service est hyper-important à Ter Bleuk. En réalité, nous sommes un village miniature. Par ailleurs, nous organisons nous-mêmes de nombreuses activités en déplacement, et nous avons de bons contacts avec d’autres organisations, afin de créer des échanges avec le ‘monde extérieur’, poursuit Ghekiere. Pour le service, Ter Bleuk fait appel à SLG (Senior Living Group), et combine ainsi la motivation d’un indépendant et l’assise d’un groupe.

Un air sain à l’extérieur comme à l’intérieur Le bien-être des résidents est une des principales priorités de Ter Bleuk. Pour créer un climat intérieur sain, De Ruysscher s’est donc tourné résolument vers les produits de Renson. « Ce projet n’était pas un simple jeu de construction. La lumière, l’air, l’impression d’espace devaient être prioritaire, tout en tenant compte de la législation PEB de l’époque. Le système de ventilation C+ de Renson était le seul qui nous permette d’atteindre le niveau E70 demandé, surtout en combinaison avec les aérations de fenêtres Invisivent qui assurent l’apport d’air frais. Les concurrents étaient loin du compte. De plus, nous avons ainsi adopté une solution esthétiquement agréable. » Un Healthbox II a pris place dans le débarras de chaque appartement. Lorsque les capteurs de la salle de bains, de la chambre à coucher et du WC détectent une humidité, une quantité de CO² ou des odeurs excessives, le Healthbox assure une aspiration efficace. La hotte aspirante Aquito de Renson, dans la cuisine, est elle aussi raccordée au système. La ventilation ne concerne donc que les espaces de vie. De la sorte, les résidents bénéficient d’un air sain à tout moment, sans que le sys01. Ter Bleuk est entièrement implanté dans un écrin de verdure. 02. Vue du pavillon central. L’air et la lumière étaient des priorités clés du concept. 03. Via les grilles d’extraction design, l’air vicié est envoyé vers l’unité de ventilation Healthbox. 04. La hotte aspirante Aquito de Renson, dans la cuisine, est elle aussi raccordée au système C+.

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05. Une Healthbox II est installée dans le débarras de chaque appartement.

Kevin Op De Beeck – installateur chez Sanitechniek tème ne demande d’entretien ou qu’il ne consomme trop d’énergie. Facilité d’installation Pour l’installateur Kevin Op De Beeck de Sanitechniek, un département de Willemen spécialisé dans les techniques, il s’agissait d’une

« Le système de ventilation C+ de Renson était le seul qui nous permette d’atteindre le niveau E70 demandé. » Hilde De Ruysscher, architecte

« Le principal défi consistait à assurer le fonctionnement de la maison de repos et de soins pendant la construction. » Marc Van Damme – chef de projet chez Willemen

du bâtiment. Avec la nouvelle génération de Healthbox et son logiciel de commande, c’est encore plus simple puisqu’il suffit de suivre une série d’étapes. » Pour Ghekiere, le confort acoustique était lui aussi très important. « Nous sommes très à l’écart, entourés de verdure. Parfois, il fait vraiment calme et personne n’a envie que le bruit de la ventilation gâche le sommeil des résidents. Dans notre cas, c’est ‘mission accomplie’. La plupart des résidents ne savent même pas qu’il est là. » De Ruysscher rejoint cet avis. « Le système C+ en général, et la Healthbox en particulier, étaient la combinaison idéale. Ils cadraient parfaitement avec la conception des appartements. Grâce à l’implantation

centrale de l’unité de ventilation, il n’a même pas été nécessaire d’aménager des canaux pour évacuer l’air vicié des diverses pièces de chaque appartement. On ne voit pas cela tous les jours. » Par Valérie Couplez

www.terbleuk.be www.willemen.be www.sanitechniek.be www.renson.be

LA HEALTHBOX 3.0 : COMBINER RÉSOLUMENT QUALITÉ DE L’AIR ET VENTILATION INTELLIGENTE Il aujourd’hui de notoriété publique que la Healthbox de Renson garantit une bonne qualité de l’air dans la maison, et qu’elle représente un solide avantage pour le niveau E d’un logement. Mais ces dernières années, le fabricant belge ne s’est pas reposé sur ses lauriers, et avec la Healthbox 3.0, il lance même une nouvelle génération de ventilation à la demande. Grâce à une application spécifique, celle-ci communique activement avec l’habitant mais aussi l’installateur. L’utilisateur a donc toujours et partout une visibilité sur la qualité de l’air chez lui, et sur l’activité du système de ventilation. Des conseils et des possibilités de personnalisation pour chaque pièce lui permettent de mieux adapter encore la ventilation à son rythme de vie. Pour l’installateur, cela représente un fameux gain de temps, que ce soit lors de l’installation ou pour le suivi du système. Une application spécifique pour installer le système permettra de visualiser tous les paramètres – différence de pression, débit paramétré, etc. à l’aide d’un plan par étapes facile à suivre. De plus, les documents pour l’obtention du PEB sont demandés immédiatement. Le système peut gérer jusqu’à 11 pièces. techcare

« Le démarrage correct s’est avéré crucial pour obtenir un fonctionnement de qualité et silencieux. »

première prise de contact avec le système Healthbox. « Comme les plans avaient déjà accordé beaucoup d’importance à l’emplacement des techniques, je n’ai pas dû trop tâtonner. L’unité de ventilation Healthbox est particulièrement compacte et, à vrai dire, très facile à installer. Par deux appartements, le débarras se situe à côté d’une grosse gaine qui pouvait accueillir les canaux de ventilation. Le démarrage correct s’est avéré crucial pour obtenir un fonctionnement de qualité et silencieux. Même si l’appareil s’autorégule, l’installateur doit encore le paramétrer en fonction de l’installation spécifique et

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Des sols LVT faciles à entretenir donnent un aspect frais aux chambres du Papenhof 01

onner aux résidents l’impression qu’ils sont chez eux est une priorité importante lors de la construction de centres de soins résidentiels et de résidences services. Un sol agréable et confortable joue un rôle prépondérant à ce niveau. C’est une des raisons pour lesquelles le développeur Dedeyne Construct (Waregem) a choisi d’intégrer des sols LVT d’IVC dans la résidence Papenhof, à Bruges. Outre leur caractère esthétique, de très nombreux avantages techniques ont également influencé ce choix.

La résidence Papenhof se situe sur le domaine Koentges, dans le quartier de Sint-Pietersmolen, à Bruges. C’est ici que Dedeyne Construct (Waregem) a construit un centre de soins résidentiel comptant 65 résidences services et 148 chambres. Le développeur a tenu, entre autres aspects, à accorder beaucoup d’attention au choix du revêtement de sol. Dedeyne Construct avait déjà vu des sols LVT dans d’autres institutions de soins, et n’a pas hésité à choisir ce produit. Il s’est adressé au fabricant IVC (Avelgem).

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« La structure étant posée en toile d’araignée et en superficie, on obtient une excellente résistance aux salissures. »

Divino Somerset Oak « Le client a fini par se décider pour le Divino Somerset Oak, un sol LVT à plusieurs couches, donc hétérogène », explique Dirk Desimpel, country director Belux chez IVC Group. « Il a donc choisi une solution robuste et résistante aux chocs, à la fois chaleureuse

et confortable, et doté de nombreux atouts techniques. Ainsi, tant le maître d’œuvre que l’architecte estimaient essentiel que ce type de sol se caractérise par une grande stabilité dimensionnelle : le double voile en fibre de verre l’empêche de s’étirer ou se contracter. » Motifs La structure hétérogène du sol LVT, qui inclut notamment une couche d’usure adaptée et une couche supérieure en polyuréthane, permet d’imiter des milliers de motifs dans la couche d’impression. « Nous avons recours à des techniques d’impression haute définition », poursuit Desimpel. « De plus, les motifs sont pourvus d’une protection tridimensionnelle obtenue par la combinaison de deux couches d’usure entrelacées, surmontées d’une couche supérieure en polyuréthane qui forme une barrière protectrice impénétrable. De ce fait, le sol dure facilement quinze ans (garantie résidentielle de 20 ans, 10 en environnement de projet) et l’utilisateur final dispose d’une solution idéale à faible taux d’usure. » Technologie SEIR IVC a équipé, spécialement pour le secteur

des soins, ses sols LVT de la série Divino d’une technologie SEIR (pour ‘Soft Emboss In Register’). Cet acronyme signifie que la structure du bois est reprise au coup par coup et de manière synchrone dans la couche supérieure, de manière à obtenir un aspect mat naturel très réaliste. La structure étant posée en toile d’araignée et en superficie, on obtient une excellente résistance aux salissures. Maintenance Outre l’aspect esthétique, l’acoustique et la sécurité jouent aussi un rôle important. Grâce à leur robustesse, ces sols résistent très bien aux traces résiduelles des pieds de chaise, de tables etc. Ils sont de plus extrêmement faciles à entretenir. Un entretien périodique, par exemple au moyen d’une autolaveuse, suffit à les maintenir en bon état. Et pas besoin d’utiliser de produits spécifiques : une petite quantité d’eau suffit. « La résistance à l’eau de ces sols est très importante sur le plan de l’hygiène : il n’y a aucun risque d’absorption de bactéries. Les sols LVT sont donc bien mieux armés contre, par exemple, l’incontinence des résidents, que les formules classiques comme le linoléum, qui résistent parfois moins bien. »

environ 3.400 m² de ce sol LVT à la résidence Papenhof. Ce spécialiste, qui se concentre sur les sols de projet souples, met un point d’honneur à réaliser des sols et des revêtements muraux impeccables, notamment dans le secteur des soins. Pour poser les sols LVT, les collaborateurs d’Oxfloor n’ont pas eu à porter de lourdes charges : en effet, les sols sont conditionnés en paquets de 1,3 mètre de long, qui prennent aisément place dans l’ascenseur. « Au figuré aussi, l’utilisation de ces sols a vé-

ritablement décollé. Les dalles et planches/ lames modulaires sont de plus en plus populaires et font une concurrence redoutable aux sols plus souples en rouleau continu, en bandes de 2 ou 4 mètres. Elles sont faciles à remplacer, permettent une manutention compacte et ne font pratiquement pas de déchets. » Fabrication belge Sur le plan logistique aussi, le choix des sols LVT d’IVC est une bonne idée. « Notre siège se situe à Avelgem, où nous disposons de notre propre installation de production, qui est capable de répondre de manière très souple aux besoins du marché des projets. Toutes les références répondent à la norme REACH européenne, ce qui garantit la sécurité pour les utilisateurs. Le caractère ‘zéro déchet’ de nos produits est lui aussi garanti : les découpes de production ou les défauts sont entièrement récupérés, réduits en poudre et intégrés ensuite dans la sous-couche de nos produits. C’est, au même titre que l’automatisation poussée, un facteur qui réduit sensiblement le prix de vente. Nous stockons ici, en hauteur, quelque 20.000 emplacements de palettes, ce qui nous permet de livrer rapidement. IVC est d’ailleurs sensible à l’environnement. Ainsi, trois éoliennes implantées sur le site fournissent une énergie renouvelable, tandis que l’entreprise utilise l’eau de l’Escaut, qui passe non loin, pour refroidir les processus. Service de devis Pour le marché des projets, le fabricant propose en outre un service de devis sur le site www.cobosystems.be. Par Bart Vancauwenberghe

www.moduleo.com

01. Les sols résistent très bien aux traces résiduelles de pieds de chaise, de table, etc. 02. Le double voile en fibre de verre garantit la stabilité dimensionnelle du produit.

03. La structure de bois véritable est reproduite au coup par coup dans la couche supérieure du sol LVT.

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Pose Avec Divino Somerset Oak, le client a choisi un sol en vinyle très compact, massif et moderne, dont l’épaisseur ne dépasse pas 2,5 mm. « En principe, la pose peut s’effectuer de deux manières », précise Desimpel. « Soit par encliquage (système qui constitue souvent la solution de base pour les maisons unifamiliales), soit, pour les projets, par encollage sur sol égalisé. » C’est cette solution qu’a retenue Oxfloor, l’entreprise familiale de Courtrai qui a posé

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Système unique et patenté

PAC avec activation du noyau de béton et stockage d’énergie pour une maison de repos 01

e H-Hartinstituut à Heverlee, près de Louvain, comprend non seulement un imposant complexe scolaire, mais aussi une toute nouvelle maison de repos avec des résidencesservices. Pour le confort thermique éco-énergétique, on a opté pour des pompes à chaleur et du stockage géothermique. Pour le système d’émission, on a choisi l’activation du noyau de béton, complété par des radiateurs. Les PAC ont été fournies par Weishaupt, alors que la société Geuvers s’est chargée de l’installation. l’importance de préserver des températures intérieures assez basses est primordiale. S’il commence à faire trop chaud, par exemple en raison d’une vague de chaleur, cela peut mettre la vie des occupants en danger. C’est pourquoi les maisons de repos doivent s’assurer que les températures intérieures ne grimpent pas trop. L’activation du noyau de béton constitue alors un moyen pratique pour maintenir la température globale du bâtiment dans certaines limites, sans devoir faire appel à du refroidissement actif. Cette solution possède aussi des avantages au niveau architectural. Bien que des pare-soleil restent nécessaires, on peut toutefois laisser rentrer plus de lumière solaire dans les espaces de vie. Les occupants peuvent dès lors continuer à profiter du paysage et de la lumière naturelle -deux facteurs importants dans la qualité de vie- sans risque de surchauffe. Combinaison avec des radiateurs Pour le chauffage, la maison de repos a fait appel à un double système d’émission : un à basse température via l’activation du noyau de béton, et un autre à haute température avec des radiateurs. L’activation du noyau de béton couvre les pics de consommation, tan-

dis que les radiateurs servent d’appoint. Les désavantages classiques de l’activation du noyau de béton, comme l’inertie et la faible capacité de réglage, deviennent des atouts dans le contexte d’une maison de repos. Celle-ci doit en effet être quasiment maintenue à température en permanence. L’abais>>> sement nocturne n’a ici que peu de sens.

02 01. L’installation assure le chauffage et le refroidissement de la nouvelle maison de repos sur le site du Heilig-Hartinstituut à Heverlee (Louvain). 02. Le circuit à haute température est alimenté par une PAC S50-ID de 50 kW.

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Activation du noyau de béton et stockage géothermique La nouvelle maison de repos remplace l’ancienne et comprend 96 chambres et 27 résidences-services. Dans la mesure où une partie du bâtiment existant devait d’abord être détruit, les travaux ont été exécutés en plusieurs phases. Une partie du centre de soins et de repos est déjà en service, mais avec une installation de chauffage provisoire. Le concept d’installation a été réalisé par le bureau d’études Boydens. D’un point de vue énergétique, l’activation du noyau de béton s’intègre parfaitement bien dans le cadre d’un système réversible. Elle convient en effet très bien au refroidissement passif, ce qui présente deux avantages : le bâtiment reçoit du confort estival avec un minimum de consommation d’énergie, et la source de chaleur est régénérée en été, ce qui a un effet favorable sur le rendement annuel. Par conséquent, cette combinaison est surtout appliquée dans les bureaux : les demandes en froid et en chaleur y sont en effet environ équivalentes, ce qui permet de simplifier la conception. Mais dans une maison de repos, la situation est tout autre : les besoins en froid sont moindres que dans les bureaux ; toutefois,

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La combinaison avec des radiateurs s’explique par diverses raisons. Un premier avantage tient dans le fait qu’ils offrent plus de possibilités de réglage. L’activation du noyau de béton est très efficace pour maintenir tout le bâtiment à une température stable. Les besoins thermiques concrets diffèrent toutefois d’une chambre à l’autre, en fonction des gains thermiques internes et externes, de la sensibilité des utilisateurs, etc. Avec l’aide du radiateur, l’occupant peut compenser efficacement un éventuel manque de confort local. Cela accroît aussi l’emprise de l’utilisateur sur son propre climat intérieur, ce qui est tout aussi important pour la qualité de vie. Un deuxième aspect est le chauffage dans l’entre-saison, lorsque par exemple on a uniquement besoin de chauffage en matinée pour une courte période. Les radiateurs peuvent parfaitement répondre à ce genre de situation. Il y a par ailleurs une zone morte lors du passage de l’activation du noyau de béton du mode chauffage au mode froid. Au cours de cette période, les radiateurs

peuvent couvrir d’éventuels besoins thermiques courts et temporaires. Les radiateurs peuvent enfin prendre le relais dans les périodes les plus froides. Pour d’évidentes raisons de sécurité, la maison de repos est aussi équipée de chaudières d’appoint. Ces dernières peuvent fournir de la puissance supplémentaire via les radiateurs. Grâce à cela, il est possible de sous-dimensionner à la fois l’installation basse température de la PAC, l’activation du noyau de béton et le champ de forage. Cela se traduit aussi bien par un investissement plus faible que par un rendement annuel accru. La régulation se révèle cruciale pour le bon fonctionnement de l’ensemble : celle-ci doit en effet faire en sorte que le système à basse température tourne le plus d’heures possible. Le gestionnaire doit également résister à la tentation d’enclencher les chaudières en cas d’éventuel déficit de confort. Avec de trop hautes températures de fonctionnement, on tombe dans un fonctionnement de chaudière classique, et les énergies renouve-

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lables sont alors sous-utilisées. Il est aussi important que le concept de fonctionnement soit bien communiqué à l’utilisateur, avant même l’exécution. Dans ce cas, le maître de l’ouvrage était convaincu de la nécessité d’avoir un bâtiment aussi éco-énergétique que possible. Le nouveau bâtiment est ainsi équipé de panneaux photovoltaïques qui alimentent l’installation de PAC. Le but était d’être le plus autonome en énergie possible. Systèmes à basses et hautes températures La chaufferie est répartie en un circuit à basse température et un autre à haute température. Le système à haute température comprend ici les radiateurs et la production d’ECS, alors que le système à basse température alimente l’activation de noyau de béton. Les deux circuits sont desservis par une installation de PAC distincte. Le circuit à basse température est desservi par deux PAC Weishaupt WWP S90 ID de 90 kW chacune. Le circuit à haute température est relié à une PAC Weishaupt

« Plus la puissance installée est élevée, plus il importe d’avoir un COP élevé .» Bruno De Wilde, Weishaupt La dénomination ‘haute’ température est toutefois relative. Dans la pratique, les radiateurs n’ont pas besoin de températures trop élevées. Le bâtiment est en effet bien isolé et la méthode de calcul standard contient suffisamment de réserve pour que le régime nominal de 45/35° ne soit nécessaire que durant les journées les plus froides. L’hiver passé, on est par exemple la plupart du temps arrivé à une température de départ de 32°C. Le dimensionnement des radiateurs pour un tel système est un point délicat. Il n’existe cependant pas de méthode de calcul standard en la matière. Le plus simple consiste encore à dimensionner les radiateurs à 100% de la puissance, mais cela peut conduire dans la pratique au fait que le circuit de radiateur prenne le dessus sur l’activation du noyau de béton. On se retrouve alors dans le cas d’un chauffage classique avec radiateurs, avec toutes les conséquences négatives que cela implique pour le rendement. Le radiateur devra donc

de préférence ne pas être trop grand. On se base en général, comme règle empirique, sur 30% de la puissance. Il est toutefois plus indiqué d’optimaliser le dimensionnement sur base d’une simulation dynamique du bâtiment. Cette méthode est encore trop peu utilisée en Belgique, et elle se traduit par un surcoût dans la phase de conception. L’investissement dans un travail d’étude préalable est néanmoins rentabilisé ultérieurement lors de l’exécution et de l’utilisation. Une installation avec du matériel Weishaupt Le maître de l’ouvrage connaissait déjà très bien Weishaupt. La plupart des chaufferies sont en effet déjà équipées avec du matériel Weishaupt. La qualité et la fiabilité de celui-ci a donc déjà pu être démontrée. Le rendement a joué un rôle concret pour ce chantier. Plus les puissances sont élevées, plus le COP est meilleur, et donc plus le gain sur la facture énergétique est grand. La WWP 590 ID atteint un COP de max. 5 (BO/W35), alors que la WWP 550 ID atteint même un COP de 5,4 (BO/W35). Les PAC extraient leur chaleur de forages de 100 m de profondeur, qui ont été réalisés par l’entreprise de forage Verheyen autour du bâtiment. Cette configuration correspond mieux à l’utilisation d’une maison de repos, parce que l’échange avec l’environnement est maximal. Comme la demande en froid d’une maison de repos est limitée, la régénération des sources reste tout aussi limitée. Par conséquent, une régénération naturelle maximale est indiquée. Pour les mêmes rai-

sons, cela n’a que peu de sens d’aller stocker du froid dans le sol. Le circuit est équipé d’une pompe à régime à régime variable, afin de répondre de manière souple aux variations de la demande de chaleur. Toutes les techniques HVAC ont été exécutées par l’entreprise d’installation locale Geuvers. Cette société était déjà responsable de toutes les autres chaufferies du site d’Heverlee. Bien que les locaux semblaient assez grands à première vue, il fallut tout de même trouver de place pour une bonne partie du matériel, sans oublier le fait que tout devait rester accessible. Du travail de mesure et de soudure fut également nécessaire pour pouvoir tout abriter dans la chaufferie. Geuvers a pu réussir cela grâce à un planning minutieux et à de la préfabrication. Le démarrage des PAC est prévu pour la fin de l’année. Jusqu’à ce terme, l’installation va tourner sur les chaudières d’appoint. En été, l’activation du noyau de béton a déjà permis d’assurer des températures agréables, grâce au refroidissement passif. Par Alex Baumans

www.weishaupt.be 03. Pour le circuit basse température, on a prévu un dispositif en cascade avec deux PAC S90 ID de 90 kW chacune. 04. Les chaudières à condensation à haut rendement de Weishaupt servent d’appoint. 05. L’entreprise Geuvers a réussi à trouver une place pour tous les composants. 06. Le coeur de l’installation est constitué de trois pompes à chaleur sol-eau de Weishaupt.

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WWP S50 ID de 18 kW. En cas de pic de demande, ce circuit peut être assisté par des chaudières d’appoint. Il s’agit également de chaudières murales gaz à condensation Weishaupt à haut rendement. Le circuit à haute température sert aussi de chauffage d’appoint pour la production d’ECS. La charge de base est couverte par deux chauffe-eau solaires de 2.500 l chacun. Les PAC sont raccordées au circuit hydraulique via un ballon tampon, afin d’empêcher que les compresseurs ne fonctionnent en mode start-stop. Tant les circulateurs primaires que secondaires sont à régime variable, afin d’atteindre le rendement le plus élevé possible. Toutes les PAC WWP S90 ID sont équipées de deux compresseurs, pour un fonctionnement optimal à charge partielle. Le système de gestion de bâtiment assure une commande optimale des compresseurs.

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Rénovation de toiture : le Gasthuisberg choisit les avantages du collage à froid 01

e site du Gasthuisberg compte environ 50.000 m² de toits plats, dont une partie considérable a déjà, dans le passé, été isolée à l’aide de FOAMGLAS®. En 2011, il a été décidé de rénover les toits par étapes tout en les adaptant à la norme actuelle, en recourant cette fois encore à l’isolation en verre cellulaire à haute valeur de FOAMGLAS®. Il y a cependant une différence : pour éviter les odeurs, les plaques Ready Block T4+ seront collées en pleine adhérence sur le support à l’aide de la PC 500, une des colles à froid spécifiquement mises au point par le fabricant pour les toits compacts.

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Au vu du nombre important de toits du Gasthuisberg, le Bureau Bouwtechniek a été invité à faire un état des lieux. Il a subdivisé le site en plusieurs sous-éléments avant de dresser un plan assorti d’un timing. Il s’est avéré qu’une majorité des toits plats étaient isolés au moyen de FOAMGLAS®. « Ces toits dataient de périodes diverses. Sachant que nos solutions ont évolué avec le temps, l’isolation impliquait aussi des produits différents », explique l’ingénieur commercial Michaël Cooreman. « C’était le plus souvent du T4, prédécesseur du T4+, ou du T2, un isolant souvent utilisé dans les années 1970 et au début des années 1980. »

Un master plan pour les rénovations « À l’époque, les toits étaient isolés avec en moyenne 7 cm de verre cellulaire, et du bitume chaud », explique Willem-Jan Delvaux (ingénieur projet de l’hôpital universitaire de Louvain). « En posant cette isolation sur du bitume chaud, on obtenait un ensemble étanche à l’eau et les 7 cm d’épaisseur pouvaient être considérés comme une couche

d’isolation unique. De ce fait, nous n’avons découvert que peu de fuites, même si les toits ont été régulièrement mis à contribution pour rénover nos techniques. En 2011, l’augmentation du nombre de fuites a fait naître le besoin de rénover les toits. De plus, tous les toits sont soit dotés d’un ballast soit végétalisés, ce qui rendait l’inspection et l’entretien plus difficiles. L’étude destinée à inspecter les toits a donné naissance à un master plan. » « Tout comme FOAMGLAS®, l’hôpital universitaire de Louvain accorde beaucoup d’importance à la durabilité », poursuit Cooreman. « Nos produits sont ininflammables et imperméables à l’eau ainsi qu’à la vapeur d’eau ; par conséquent, la valeur d’isolation reste constante dans le temps. » Delvaux souligne aussi le caractère incompressible de FOAMGLAS® : « Dans un environnement hospitalier, les installations techniques sont régulièrement renouvelées, ce qui impose une charge élevée à nos toitures. »

Éviter les nuisances olfactives En 2014 et 2015, deux toitures avaient déjà été rénovées selon la méthode tradition-

nelle utilisant le bitume chaud. Les médecins du Gasthuisberg s’étaient alors plaints de nuisances olfactives, parfois véhiculées jusqu’à l’intérieur par les canaux de ventilation. C’est pourquoi des alternatives ont été examinées avec le maître de l’ouvrage et le bureau d’études. En effet, la gamme du fabricant de matériaux isolants inclut aussi des colles à froid spécifiquement destinées à fixer les plaques FOAMGLAS® nues, les plaques pré-enduites sur les deux faces (les plaques FOAMGLAS® READY BOARD) et les plaques uniquement pré-enduites sur la face supérieure (les plaques FOAMGLAS® READY BLOCK). Dans le cadre d’un agrément technique, les colles à froid ont été testées sur trois types de cette isolation : le T4+, le S3 et le F. Il s’est avéré que la PC 500 offrait la meilleure solution. Colle à froid La PC 500 est une colle bitumineuse mono-composante spécialement conçue pour les systèmes de toitures compactes. « La colle à froid est la solution idéale pour les plaques FOAMGLAS® sur toits plats en béton

Approche par phases Une première rénovation de 800 m² utilisant la colle à froid a eu lieu au printemps 2017. Un deuxième toit a suivi en mai, avec une démolition suivie d’une rénovation combinant FOAMGLAS® et la colle à froid. Sachant que la pièce située sous le toit devait rester en service sans interruption, une couche de secours de bitume a été posée pour obtenir une étanchéité immédiate. C’est sur ce support qu’ont été collées sur toute leur surface les plaques Ready Block T4+ de 15 cm d’épaisseur, à l’aide

de la colle PC 500 (5 kg/m²). La finition combine une couche de bitume et un film thermofusible. Une couche isolante à l’eau a pu être ajoutée immédiatement sur toute la surface de l’isolation, ce qui a simplifié la pose. L’isolation du toit se compose d’un roofing en double épaisseur et d’une sous-couche de bitume, ainsi que d’une couche de finition APP, toutes deux brûlées en surface intégrale.

Fiabilité de longue durée C’est la Zolderse Dakprojecten qui s’est chargée de la rénovation des toits. Celle-ci a posé l’isolation FOAMGLAS à l’aide de bitume chaud sur, notamment, les nouveaux bâtiments de l’OTAN à Evere ainsi que divers immeubles de Belgacom, de Proximus et de la Ville de Gand. Elle a également utilisé une combinaison de colle froide et de FOAMGLAS® sur le toit de Janssen Pharmaceutica (Beerse) et de Connectimmo Gand. « Il s’est avéré à l’issue de l’appel d’offres que notre proposition était la plus complète. Notre expérience au niveau des projets a sans doute également joué », commente Jeff Houben, chef de projet. « Nous commençons par enduire la surface du support à l’aide d’une raclette dentelée spéciale », poursuit-il au sujet du projet de Louvain. « Ensuite, les chants de chaque plaque sont trempés sur la colle versée sur le support, afin d’obtenir un effet de jointoyage. Chaque plaque isolante che-

vauche la précédente sur environ 3 cm, en quinconce et en rangées parallèles. La plaque est alors glissée manuellement en place, en diagonale, et pressée légèrement sur la face supérieure. L’isolation est ainsi collée, le support égalisé, et les joints colmatés. La colle à froid se pose rapidement et garantit une adhésion de longue durée et continue. » Encollage total « Cependant, ce produit se travaille difficilement lorsqu’il fait moins de 5°C et les joints se colmatent plus difficilement », tempère Delvaux. « Il faut aussi utiliser suffisamment de colle pour couvrir toute la superficie. » Pour un colmatage idéal des joints, il faut que les bords soient bien trempés avant la pose. Pour répartir la colle, nous utilisons un peigne de 5 kg/cm². » Une pose soigneuse est importante. « Le client peut faire appel à notre service technique pour lancer et suivre le chantier », conclut Michaël Cooreman. Par Philip Declercq Photos : FOAMGLAS®

www.foamglas.be 01. Le Bureau Bouwtechniek a fait l’inventaire des nombreux toits du site du Gasthuisberg. 02. La colle à froid est plus sûre car elle réduit le risque de brûlures et ne produit pas de nuisances olfactives. 03. Deux rénovations de toits combinant FOAMGLAS® et la colle à froid sont déjà terminées.

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et en bois, elle donne la même qualité de résultat que le bitume chaud, mais offre des avantages supplémentaires. Elle est plus sûre car elle réduit le risque de brûlures », précise Cooremen. « La température du bitume chaud peut atteindre 200°C, tandis que la colle à froid ne demande pas de fondoir à bitume, et donc pas de chauffage. Les travaux peuvent débuter plus rapidement, et ils ne dégagent pas d’odeurs désagréables. » Delvaux est lui aussi convaincu des avantages de la colle à froid : « Le coût d’investissement moins élevé – puisqu’entre autres, il ne faut pas de fondoir - est un autre avantage. La couche de colle est plus souple, ce qui facilite les petits tassements ainsi que l’isolation rapide et sûre de toits de petite taille ou peu accessibles. Enfin, la colle à froid permet de travailler plus rapidement.

REPORTAGE

La technologie et un service optimal sont les éléments essentiels d’une stérilisation centrale 01

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l’origine, Münchener Medizin Mechanik (MMM Group), fondé en 1954, était un fabricant d’autoclaves pour les hôpitaux. Aujourd’hui, l’entreprise familiale allemande est active dans trois groupes de produits : les autoclaves, les appareils de lavage et de désinfection (les ‘washers’) et les cabines de lavage de chariots. Dans le cadre des règles d’attribution européennes, l’entreprise s’est fortement investie ces dernières années sur le marché de l’export et plusieurs bureaux de vente ont été ouverts à l’étranger. MMM Benelux est présent à Tienen depuis 2013.

Cette filiale compte – outre les vendeurs et les techniciens internes – deux équipes de montage qui gèrent les mises en service et le service après-vente. « Pour les mises en service, toutes les techniques doivent être disponibles pour que toutes les machines et les équipements utilitaires de la ligne de stérilisation pourraient être raccordés. Les techniciens qui s´occupent des mises en service se chargent également du service aprèsvente par la suite. Le service après-vente et la formation des collaborateurs hospitaliers sont les fers de lance de MMM Group », déclare Frank Schepmans, responsable de MMM Benelux. « En Belgique, nous nous focalisons sur les soins de santé et en partie sur les Life Sciences. Les appels d’offres pour les autoclaves sont souvent repris dans un cahier des charges, dans le même lot que les washers et les cabines de lavage de chariots, lesquels font partie d’une Service Centrale de Stérilisation (SCS) d’un hôpital. Le marché nous oblige pour ainsi dire à proposer des installations complètes (ilots de pré-rinçage, laveurs, autoclaves et cabines de lavage de chariots) sur mesure. Un autoclave peut être équipé de 2 à 18 unités par appareil, tandis qu’un washer compte une quinzaine d’uni-

tés. Les grands hôpitaux sont demandeurs de machines de lavage à 30 unités. » Une activité hospitalière à part entière Le temps où les unités de stérilisation étaient hébergées dans les caves des hôpitaux est révolu. Suite à la nouvelle normalisation, elles font aujourd’hui partie intégrante de l’hôpital et des compétences spécifiques sont demandées aux collaborateurs. Des chambres

de stérilisation modernes de forme cubique sont construites dans un acier d’une épaisseur de 5 à 6 mm et équipées d’une grande variété de tuyauteries, vannes, compteurs, etc. « Tous les composants (des capteurs aux échangeurs thermiques) de nos machines sont ‘made in Germany’ et conformes aux exigences de qualité les plus sévères. Chaque machine est connectée à un serveur afin que chaque cycle soit traçable. Une SCS doit être opérationnelle en permanence. Le proces-

sus peut être automatisé en grande partie », poursuit Schepmans. CHIREC et Sint-Maarten Actuellement, quelque 70 installations MMM sont opérationnelles dans les hôpitaux belges. L’espace disponible détermine le nombre de machines. S’il y a assez de place, une combinaison d’appareils plus ou moins grands est proposée. Ainsi l’unité de stérilisation du nouvel hôpital CHIREC

à Bruxelles dispose de quatre grands autoclaves et deux plus petits de MMM Group. La nature du chargement peut déterminer l’ordonnancement des machines. Un autre projet en cours est l’hôpital Sint-Maarten à Mechelen, où la manipulation humaine des kits de stérilisation sera ramenée à un strict minimum, même dans les salles d’opération. Le trajet de stérilisation – quatre grands stérilisateurs de MMM Group sont prévus – sera fortement automatisé avec des tables de

déchargement automatiques. Outre les autoclaves, six appareils de lavage et de désinfection et deux cabines de lavage de chariots seront installés. Et MMM Group montre aussi la voie aux Pays-Bas. « A partir de l’année prochaine, un collaborateur de vente travaillera spécifiquement ce marché. En ce qui concerne le marché belge, le potentiel de croissance reste important pour tous nos groupe-cibles : les hôpitaux, les sciences de la vie et le secteur pharmaceutique. Dans ce dernier segment de marché, où de grands autoclaves sont développés et construits sur mesure, des défis majeurs attendent notre département R&D mais aussi des possibilités inconnues », conclut Schepmans. Par Philip Declercq Photos: MMM Group

www.mmmgroup.com 01. “« Le service centrale de stérilisation (SCS) d’un hôpital doit être opérationnelle en permanence. Le processus peut être fortement automatisé », souligne Frank Schepmans, responsable de MMM Benelux.

03. Si l’espace est suffisant, des autoclaves plus ou moins grands sont souvent combinés.

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02. Les grands hôpitaux sont demandeurs de machines de lavage à 30 unités.

REPORTAGE

Centrales à cogénération et soins : le marché du remplacement gagne en importance 01

i le marché de croissance de la cogénération dans le secteur des soins semble avoir dépassé son point culminant, celui du remplacement ne cesse de gagner en importance. Avec quelques spécialistes de Vanparijs Engineers, nous parcourons l’évolution que connaît ce domaine à l’aide de quelques projets de soins bruxellois.

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Un établissement de soins qui envisage d’installer un système à cogénération a tout intérêt à adopter un plan par étapes et à le suivre scrupuleusement. Dans les grandes lignes, on peut résumer les diverses étapes d’un tel trajet comme ceci : faisabilité de l’installation souhaitée, autorisations, devis, appel d’offres et sélection, implémentation et mise en activité, exploitation et entretien. Il va sans dire qu’une collaboration et une interaction étroites entre toutes les parties externes et internes est capitale pour la réussite du projet.

Un devis distinct pour la cogénération Depuis l’an dernier, Vanparijs Engineers (Hoegaarden) fait partie du groupe EDF Luminus. Désormais entreprise satellite, ce spécialiste des UPS et de la cogénération n’en conserve pas moins une grande autonomie de fonctionnement. « Pour un établissement de soins qui envisage d’investir dans la cogénération, le prix d’achat ne constitue qu’un élément. Ce sont surtout les coûts d’entretien, la durée de vie et la performance de l’installation qui feront la différence », explique Sébastien Farinotti, qui, tout comme Patrick Steegmans, est CEO de Vanparijs Engineers. « Si un bureau

d’études sollicite notre avis pour établir un cahier des charges lié à la construction d’un établissement de soins et qu’un système à cogénération est envisagé, nous recommandons toujours de faire un devis distinct. Avec le bureau d’études en question, nous élaborons alors tout le concept – avec chaudières et cogénération – sur mesure pour le maître de l’ouvrage. Nous faisons en sorte que la température de retour reste aussi basse que possible. Le stockage tampon nous permet d’optimiser le nombre d’heures de fonctionnement, et de faire en sorte que la production d’énergie passe en priorité par la cogénération. Un bureau d’études qui laisse suffisamment de liberté au niveau de l’offre (limites de puissance, taille du tampon...) nous donne plus de flexibilité pour garantir un système idéal pour le client. Le choix de la cogénération est totalement indépendant des marques. » Une perspective plus large Vanparijs Engineers a plusieurs projets de cogénération (neuf et remplacement) en cours dans le secteur des soins de la Région de Bruxelles-Capitale. Par exemple, l’hôpital Brugmann (site Horta) a été équipé en 2016 d’une

installation à cogénération conçue et réalisée sur mesure (’design & turnkey’) de 1560 kWe dans le cadre d’un plan de rénovation complet. La chaufferie a été rénovée, et plusieurs sous-stations ont été optimisées afin de pouvoir diminuer la température de retour. La

« Pour la construction du nouveau CHIREC, les lots HVAC, électricité, entretien et cogénération ont été adjugés séparément » Tomas Geeraert de Vanparijs Engineers

Assurer la continuité La chaufferie du Centre Hospitalier Valida a été rénovée conformément aux normes requises. Il était temps de remplacer les dispositifs existants. Pour ce projet, Vanparijs Engineers travaille en étroite collaboration avec le bureau d’études Allianz Engineering. Sur les trois chaudières existantes, les deux qui fonctionnaient au gaz ont été remplacées par de nouveaux modèles HR. Par la suite, la chaudière au mazout a été supprimée sans être remplacée. La compacité des nouveaux appareils a libéré suffisamment de place dans la chaufferie pour installer un système à cogénération de 150 kWe. Les travaux ont eu lieu sans la moindre interruption des activités de l’hôpital. Nouvel hôpital du CHIREC Le nouveau Centre Hospitalier Régional Edith Cavell (CHIREC), à Auderghem, correspond au dernier projet de cogénération en date de Vanparijs Engineers dans le secteur bruxellois des soins. Ici aussi, le bureau d’études sollicité pour les techniques est Ingenium. « Ce projet rassemble de nombreuses technologies permettant d’économiser l’énergie : pompes à chaleur, photovoltaïque, cogénération... Des lots séparés ont été adjugés pour le HVAC, l’électricité, l’entretien et la cogénération. En cours d’année, un système à cogénération de 600 kW sera installé dans la centrale électrique, et il y a suffisamment de place pour

en ajouter un autre ultérieurement », commente Tomas Geeraert (sales account manager Vanparijs Engineers). Le marché du remplacement prend de l’ampleur Pour la cogénération, il semble que le marché de la construction neuve soit parvenu à saturation. « Les hôpitaux de petite ou moyenne taille, où la demande de chaleur n’est pas exceptionnellement importante, se convertissent à la cogénération », poursuit Geeraert. « Mais actuellement, c’est surtout le marché du remplacement qui prend de plus en plus d’ampleur. L’hôpital Sint-Vincentius à Anvers, ou la Clinique des Frères Alexiens à Henri-Chapelle, en sont de très bons exemples. Dans ce dernier établissement, le système à cogénération existant, qui datait de 2004, a été remplacé car son rendement électrique ne dépassait pas 30%, alors qu’il est supérieur de 7% avec la nouvelle installation. » Efficacité contre robustesse Pour les établissements de soins, l’approvisionnement en vapeur offre un complément particulièrement bienvenu pour les divers flux d’énergie. « En règle générale, les besoins énergétiques d’un hôpital dépassent les capacités des installations à cogénération. Celles-ci sont spécifiquement fabriquées et optimisées dans un but d’efficacité (autrement dit, en vue d’économiser de l’énergie). La robustesse, c’est une autre histoire... C’est pourquoi il est indispensable de disposer d’un générateur de secours, qui devra avant tout être fiable. « On ne peut pas considérer un système à cogénération comme un générateur de secours lorsqu’il s’agit d’utilisateurs critiques », conclut Farinotti.

Par Philip Declercq Photos : Vanparijs Engineers

www.vanparijs-engineers.be 01. Une installation ‘design & turnkey’ de 1560 kWe a été installée sur le site Horta de l’hôpital Brugmann en 2015. 02. Le CHU Saint-Pierre s’est doté d’une installation à cogénération ‘design & turnkey’ à régulation de débit variable dans la chaufferie existante. 03. Hôpital Valida : des chaudières neuves compactes ont permis de libérer suffisamment de place dans la chaufferie pour y installer une cogénération de 150 kWe.

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plupart du temps, cette température est trop élevée faute de régulation de débit variable. « En faisant fabriquer et installer un système à cogénération au début du projet, nous avons pu réaliser dès le premier jour des économies qui permettent de financer l’investissement. En concertation avec le bureau d’études Ingenium, nous avons également décidé d’examiner le contexte plus large (production et distribution de chaleur) des techniques de l’hôpital. Dans une deuxième phase, un cahier des charges va être établi pour remplacer les chaudières en tenant compte du système à cogénération déjà installé », poursuit Farinotti. Le CHU Saint-Pierre s’est lui aussi doté d’une installation à cogénération ‘design & turnkey’ à régulation de débit variable dans la chaufferie existante.

PROJET

Un logiciel participe à la croissance du CPAS de Harelbeke 01

arelbeke est plus que l’étape d’arrivée d’une des premières classiques cyclistes de la saison. En effet, la ville est en pleine évolution. L’approfondissement de la Leie en vue d’établir une liaison Seine-Escaut a fourni l’impulsion pour rénover la place du marché, tout en imprimant un nouvel élan à la ville entière. Profitant lui aussi de cette vague, le CPAS de Harelbeke s’agrandit. La nouvelle maison de repos et de soins De Vlinder s’est ouverte l’an dernier. Pour organiser efficacement la gestion de tous ses services, le CPAS peut compter sur le logiciel d’Ultimo. Le CPAS de Harelbeke (un peu plus de 30.000 habitants) est l’un des principaux employeurs de la ville. Il peut compter sur 350 collaborateurs et près de 300 bénévoles qui se donnent à fond chaque jour. Parmi ceux-ci, Kenny Verhulst, directeur des achats et de la gestion facilitaire. « Notre organisation repose sur deux piliers : d’une part les soins aux personnes âgées, de l’autre le service social. À mesure que ces deux branches prenaient de l’ampleur, ces dernières années, le nombre de collaborateurs dans les services de soutien a lui aussi augmenté. C’est pourquoi nous avons, nous aussi, pris place au sein de la nouvelle maison de repos et de soins De Vlinder. Elle symbolise l’ambition du

CPAS de créer une chaîne de soins, un lieu rassemblant les divers services de soins. Nous avons ici toute la place, sous la forme de bureaux et d’un entrepôt, pour gérer plus efficacement ces services. Nous avons travaillé pendant plus de huit ans sur le projet De Vlinder. L’ouverture a marqué le couronnement de beaucoup d’efforts. Mais un an plus tard, nous avons déjà de nouveaux projets, ce qui fait du CPAS un lieu très agréable où travailler. Le mouvement ne s’arrête jamais, il règne une dynamique, une soif d’innovation. Investir dans l’informatisation Verhulst a vu son travail évoluer de façon spectaculaire au fil des ans, à mesure que

les services facilitaires se centralisaient de plus en plus. La manière de travailler s’est elle aussi professionnalisée. « Notre service technique compte aujourd’hui douze collaborateurs. Ils étaient nettement moins nombreux jadis. Si quelqu’un avait un problème, il le notait sur un cahier dans le service. Le service technique y remédiait lorsqu’il faisait sa tournée. Mais avec la croissance rapide du CPAS, cette situation ne pouvait plus durer. C’est pourquoi l’informatisation a fait son apparition, tout d’abord sous la forme d’un programme modeste qui n’était en réalité guère plus qu’une messagerie électronique élargie permettant d’enregistrer des tâches récurrentes. Mais il était trop limité au niveau du reporting, et nous nos sommes mis en quête d’un progiciel complet. » Comme l’impose la législation, le CPAS de Harelbeke a lancé en 2009 un marché public comportant un cahier des charges clair. Explication de Verhulst : « Nous souhaitions un système facile à utiliser, tant pour les collaborateurs du service technique que pour les clients internes. >>> 01. La nouvelle maison de repos et de soins De Vlinder symbolise l’ambition du CPAS de créer une chaîne de soins.

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02. Le CPAS de Harelbeke veut utiliser les données dont il dispose pour mieux comprendre son fonctionnement.

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Nous voulions avant tout pouvoir y signaler des problèmes techniques. Il fallait aussi qu’il nous aide à gérer notre patrimoine. » Tout relier dans une seule base de données La solution d’Ultimo avait une bonne longueur d’avance sur les autres offres. « Les nombreuses fonctionnalités supplémentaires du logiciel et sa modularité étaient ses principaux atouts. Chaque module peut être acheté séparément en fonction de notre croissance, mais il se rattache toujours à la même base de données; il est donc possible d’interconnecter toutes les données. Prenons un meuble de bureau. Il est relié non seulement au fournisseur et à toutes les données concernant, par exemple, l’entretien, mais aussi au bureau et au bâtiment dans lequel il se trouve. Notre service technique sait donc instantanément où il doit se rendre si un problème est signalé. » C’est en 2009 que le CPAS de Harelbeke a commencé à utiliser le logiciel. Un début ambitieux, car il a d’emblée choisi un nombre important de modules : gestion des tâches, des contacts, des bâtiments, des clés, des achats... « En découvrant la démo d’Ultimo, nous avons été impressionnés par la multitude de possibilités qui étaient soudain à notre portée. Nous avons voulu les appliquer immédiatement dans notre organisation, mais nous avons un peu sous-estimé le temps qu’il faudrait pour collecter et implémenter toutes les données de base. En effet, nous n’avions pas de liste Excel à notre disposition. Il a fallu tout pré-

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parer, sans compter que nous n’avions pas la possibilité d’y affecter des effectifs et que ces tâches s’ajoutaient à notre fonctionnement normal. Heureusement, nous avons pu compter sur les conseils d’Ultimo pour faire rapidement la transition, et mener le processus à bien étape par étape. »

« Le logiciel est un outil puissant pour motiver les décisions, car les données sont écrites noir sur blanc. » Un instrument indispensable Et l’investissement s’est avéré rentable. Sept ans plus tard, le CPAS de Harelbeke dispose déjà de plus de 8.000 installations uniques dans son système, et plus de 23.000 tâches ont été menées à bien. Verhulst est particulièrement enthousiaste. « Les logiciels sont vite obsolètes. Ultimo est un partenaire qui innove. Ils travaillent constamment sur de nouvelles fonctionnalités et mises à jour pour rester dans la course, tant au niveau de l’aspect que du fonctionnement. Quand j’arrive au travail le matin, j’ouvre d’office trois programmes : mon e-mail, Ultimo et un programme spécial pour les marchés publics. Cela en dit long. Nous ne pourrions plus nous en passer. » Mais les choses ne s’arrêtent pas là. Le CPAS de Harelbeke voit encore un potentiel de professionnalisation de son fonctionnement grâce à d’autres mo-

dules. « Par exemple en créant dans Ultimo les rapports de mise en service de nouveaux appareils et en les reliant à l’installation correspondante. Mais dans un premier temps, nous voulons utiliser les données dont nous disposons pour mieux comprendre notre fonctionnement. Nous pouvons établir un inventaire de la valeur économique, mais aussi de la durée de vie technique de nos installations, pour prendre des décisions mûrement pondérées au sujet de réparations ou d’un remplacement. Le logiciel est un outil puissant pour motiver les décisions, car les données sont écrites noir sur blanc. Le système apporte donc une valeur ajoutée à chacun. Notre service technique dispose d’un aperçu de ce qu’il a à faire. Nos clients internes peuvent signaler des problèmes et voir que l’on s’en occupe. Et nous disposons d’une gamme complète d’outils et de possibilités pour rendre compte à l’administration en étayant nos dires. » Par Valérie Couplez

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03.Le service technique compte douze collaborateurs qui, grâce au logiciel d’Ultimo, ont une vue d’ensemble complète de ce qu’ils ont à faire. 04.Sept ans plus tard, le CPAS de Harelbeke dispose déjà de plus de 8.000 installations uniques dans son système, et plus de 23.000 tâches ont été menées à bien. 05.Kenny Verhulst, directeur des achats et de la gestion facilitaire : « En découvrant la démo d’Ultimo, nous avons été impressionnés par la multitude de possibilités qui étaient soudain à notre portée. »

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PROJET

Combinaison optimale entre économie d’énergie, confort et coût 01

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ors de la conception d’installations pour appartements, on est de plus en plus confronté au problème qu’il est difficile de concilier le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire (ECS) dans un seul et même appareil. La puissance requise pour le chauffage a tendance à baisser, alors que celle exigée par l’ECS reste équivalente ou même progresse. Une solution pratique consiste à équiper les maisons d’ unités satellites, qui sont alimentées à partir d’une chaufferie centrale. On combine ainsi le rendement d’un système centralisé avec la souplesse d’une chaudière gaz individuelle. Dans le projet de résidences-services Vivasse à Asse, ce système a été appliqué avec du matériel de Comap.

Concilier chauffage et production d’ECS Les besoins énergétiques pour le chauffage et l’ECS divergent toujours. Cet effet est particulièrement visible dans les formes de logement compactes, comme les résidences-services. Le projet Vivasse à Asse ne fait pas exception. Dans ce cas, on s’est basé sur des besoins calorifiques de 5 kW par unité de logement, alors que le maître de l’ouvrage, de son côté, désirait offrir un confort en ECS suffisant, nécessitant environ 25 kW. Un appareil de chauffage individuel pouvant gérer une telle plage de modulation n’est pas évident à trouver. Une chaufferie centrale est à même d’offrir une solution ; mais avec une installation de distribution traditionnelle, il n’est pas évident réagir souplement aux variations de charge ou aux souhaits individuels de confort. La solution consiste à travailler avec ce qu’on appelle des unités ou stations satellites. De tels systèmes permettent le raccordement

des logements au circuit central ; ils assurent également la production d’ECS par le biais d’un échangeur de chaleur. On dispose ainsi des avantages d’une chaufferie centrale, et on peut tenir compte des facteurs de simultanéité dans le dimensionnement. La station satellite est reliée au thermostat de l’habitation, et ne laisse entrer que la puissance nécessaire. Elle est par ailleurs équipée d’un échangeur à plaques pour la production d’ECS. Lorsqu’il y a une demande d’ECS, la conduite centrale délivre toujours suffisamment de puissance pour fournir le confort souhaité, sans qu’une conduite de circulation distincte ne soit nécessaire pour l’ECS. Les unités peuvent en outre être équipées de différents compteurs et d’appareils d’enregistrement. On a de ce fait non seulement une vision claire sur sa propre consommation, mais on peut aussi se former une meilleure idée du fonctionnement de l’installation. Les unités satellites constituent de ce fait une solution optimale. Comme Jeffrey Werckx de

Comap l’exprime : « Les unités satellites affichent de bonnes performances en termes d’économie d’énergie, de confort et de coûts d’installation. Pour chaque critère pris séparément, il existe peut-être d’autres techniques ; mais si on veut trouver le point d’intersection entre les trois, la solution des unités satellites s’impose toujours. » Il s’agit de plus d’une solution compacte. Tout peut en effet être proprement logé dans une gaine technique ou dans une armoire. Toute chaufferie, avec une canalisation gaz, de l’aération ou des dispositifs d’amenée/d’évacuation d’air se révèle donc inutile. Ceci constitue un avantage non négligeable, surtout dans le cas de résidences-services, où chaque mètre carré compte. Des unités satellites pour des résidences-services L’entreprise d’installation Blockdias a eu recours à des unités satellites pour le projet de la Réidence Vivasse. Il s’agit au total de 77 ré-

Les unités satellites constituent la solution idéale en termes de confort, d’économie d’énergie et de coûts d’installation. Jeffrey Werckx, Comap L’EcoAdvance de Comap Blockdias a opté pour les unités EcoAdvance de Comap. Ce choix fut notamment dicté par l’encoffrement isolant de l’unité. Cela se révèle pratique lors du placement, dans la mesure où il ne faut pas placer d’isolation supplémentaire. Le fabricant a également pensé à la facilité de montage. Il est en effet possible de poser préalablement les conduites de raccordement et de les raccorder à un cadre de montage. Pour le montage de l’unité satellite proprement dite, on peut alors attendre la phase de finition. Les risques de détérioration ou de vol pendant les travaux sont alors minimes. On peut par ailleurs aussi tester préalablement les conduites et les mettre sous pression, de façon à être certain, avant de monter les unités, que l’installation de distribution fonctionne correctement. L’EcoAdvance est équipée d’une régulation électronique, qui autorise un fonctionnement souple et un temps de réaction rapide. Ceci revêt une grande importance pour l’ECS. Dès qu’un robinet est ouvert, l’échangeur de chaleur est enclenché, ce qui réduit au minimum le délai d’attente. Dans la mesure où l’ECS est produite au sein de la résidence selon le principe de la production instantanée,

on ne doit en principe pas prendre de mesures contre la légionelle. L’EcoAdvance est toutefois équipée d’un programme anti-légionellose intégré qui, si on le souhaite, peut être activé. Les unités sont équipées d’un compteur énergétique, de façon à ce que chaque occupant connaisse précisément la quantité d’énergie extraite de la conduite centrale. Cela permet de constituer une base précise et transparente à la répartition des coûts.

échantillon de toute l’offre de Comap. Blockdias est une société gantoise active dans la construction métallique, la production de chaudières et le chauffage. Le division ‘chauffage’, qui possède plus de 50 ans d’expérience, s’est chargée dans ce projet de la pose de l’installation de chauffage. La collaboration avec Comap fut un motif de satisfaction pour tous. Par Alex Baumans

www.comap.be Comap, partenaire de confiance L’entreprise d’installation avait déjà eu de bonnes expériences avec Comap, qui peut également fournir des tubes, des raccords, des collecteurs, des vannes, des vannes de régulation, des thermostats de radiateur, des systèmes de régulation, du chauffage par le sol, etc. Dans ce projet, les vannes de régulation du circuit primaire ainsi que les collecteurs et les conduites de distribution pour le chauffage ont par exemple été fournis par le fabricant. Et cela ne représente qu’un petit

01. Les résidences-services de la Résidence Vivasse à Asse ont été équipées d’unités satellites de Comap. 02. Les unités ont été discrètement camouflées dans une armoire. 03. La consommation de chaque habitation est enregistrée avec précision. 04. Les unités satellites assurent la production d’ECS dans la salle de bains, sans délai d’attente ni risque de légionellose.. 05. La boucle relie tous les bâtiments au rez-de-chaussée. Entre les bâtiments, la conduite passe par des gaines spécialement isolées.

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sidences-services de quelque 50 m2 chacune, toutes équipées d’une unité. Les appareils sont alimentés à partir d’une chaufferie centrale munie d’une chaudière à condensation de 650 kW via une conduite de distribution selon le principe Combilus. Une boucle desservant tous les blocs a été posée au rezde-chaussée. Chaque bloc comprend aussi une gaine avec une colonne montante. On a appliqué un régime de 70/50 afin de garantir un confort en ECS suffisant, avec un débit de consigne de 600 l/h par unité satellite.

EVENT

Deuxième édition d’UTILITY2BUILD : inspirer par et pour la qualité

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u terme d’une évaluation approfondie, Kortrijk Xpo organisera ces mercredi 27 et jeudi 28 septembre la deuxième édition d’UTILITY2BUILD dans son palais 4. « Nous prenons nos distances par rapport au timing précédent (fin mars). Cette fois, le networking et l’apprentissage seront présents à part entière, à côté d’une offre soigneusement sélectionnée de produits et de services pour la construction utilitaire et de projets », commente Peter Vanbrackel, Exhibition Manager.

C’est en mars 2016 que s’est déroulée la première édition d’UTILITY2BUILD, le nouvel événement global destiné aux maîtres de l’ouvrage dans la construction utilitaire et de projets. La formule joue sur la demande du marché, qui manquait d’une plateforme professionnelle. « Le concept de service intégral de l’événement repose sur un agencement physique spécifique, des stands all-in uniformes et un catering gratuit. Nous avons

conservé la formule sur deux jours qui permet aux exposants de nouer des contacts personnels avec tous les décisionnaires et responsables des achats dans ce secteur spécifique. L’accent n’est pas seulement mis sur les matériaux et les techniques, car les opportunités de networking et de transfert des connaissances sont tout aussi importantes. Le concept clé reste d’apporter un maximum d’inspiration », poursuit Peter Vanbrackel.

« Le networking et l’apprentissage auront une présence à part entière, à côté d’une offre soigneusement sélectionnée de produits et de services pour la construction utilitaire et de projets », commente Peter Vanbrackel, Exhibition Manager.

Le bon timing Des sondages menés auprès des visiteurs et des exposants avaient permis de constater que la deuxième quinzaine de mars n’était pas la période idéale pour organiser ce salon, du fait de la présence de plusieurs autres manifestations consacrés au secteur, de la proximité des vacances de Pâques ainsi que du déroulement de plusieurs importantes courses cyclistes dans la région, tout aussi riches en potentiel de networking qu’UTILITY2BUILD. « Nous avons donc décidé de reporter le salon à l’automne des années impaires, et plus spécifiquement aux 27 et 28 sep-

tembre 2017 », reprend l’Exhibition Manager. Cette fois, l’attention du visiteur sera à nouveau axée sur les maîtres de l’ouvrage de sept secteurs clés : Education, Government, Offices, Healthcare, Hospitality, Retail et Project Construction. Apprendre et inspirer Pendant les deux jours de la manifestation, Kortrijk Xpo invitera en tout 28 conférenciers de premier plan pour évoquer et débattre de 12 thématiques d’actualité au sein de la construction utilitaire et de projets. Quelques titres : • Financement durable des bâtiments • Les avantages du BIM pour le donneur d’ordre • La progression de la construction bois dans l’utilitaire • La valeur ajoutée énergétique et visuelle de la rénovation de façade • The Edge à Amsterdam : l’immeuble de bureaux le plus durable du monde • Le technicien de l’avenir • Indoor/Air Quality La première journée du salon se clôturera par une séance de networking professionnel. UTILITY2BUILD ouvrira ses portes les 27 et 28 septembre 2017 de 13 à 20 heures. Accès gratuit sous réserve de pré-inscription sur le site ci-dessous. Par Philip Declercq Photos : Kortrijk Xpo

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Compliance Made Easy

Happy Aging stimule les innovations qui favorisent les soins de qualité

a seconde édition de Happy Aging Day s’est tenue fin mai à Hasselt. Happy Aging est une communauté de et pour les personnes âgées. Avec l’aide d’entreprises, d’organismes de santé, d’institutions de connaissances, de décideurs politiques et de partenaires (inter)nationaux, une dynamique est donnée aux innovations qui génèrent plus d’esprit d’entreprise et de soins de qualité.

« Aujourd’hui, le réseau est constitué de 3.000 contacts, nous disposons d’un laboratoire de 1.200 Happy Aging People (plus de soixante ans et personnel soignant) qui collaborent activement à 40 projets, nous organisons 45 activités et nous avons 20 partenariats dans 10 pays », explique Ingrid Lieten (directeur général Happy Aging) et Piet Stinissen (administrateur délégué). Ingrid Lieten: « Nous voulons faire du vieillissement un secteur de pointe au Limbourg et en Flandre. Quand on sait que les plus de soixante ans dépensent chaque année environ 30% de plus que les autres groupes d’âge et qu’ils représenteront d’ici 2030 24 millions d’emplois supplémentaires, il s’agit là d’une énorme opportunité. Lors de cette journée, nous voulons souligner l’importance des séniors pour l’économie, sans pour autant oublier les grands défis dans le domaine de la sécurité sociale, des soins de santé et de la solitude. » Le programme était composé de 40 orateurs issus de 10 pays, de 24 start-ups sur le marché de l’innovation, de 25 personnes âgées de plus de soixante ans inscrites à des speed dating et d’environ 250 participants. « La pre-

mière édition de l’année dernière a signifié le lancement de notre plan ambitieux pour faire du Limbourg et de la Flandre un hotspot de toutes les innovations sur le ‘happy & healthy’. Avec cette seconde édition, nous unissons nos forces avec la plus grande aging community Aging2.0 au monde : le Happy Aging Day est d’ailleurs devenu le forum de leur tout premier European Summit », continue Ingrid Lieten. « Depuis l’année dernière, nous avons construit un partenariat solide », ajoute Piet Stinissen. « Nous avons par exemple participé à la conférence Aging2.0 à San Francisco avec une délégation belge. Du fait de notre position au cœur de l’Europe, de l’expertise présente et du vaste réseau, nous avons décidé de travailler ensemble. Stephen Johnston, ceo d’Aging2.0: « Pendant cette journée les start-ups health & aging du monde entier ont pu présenter leurs idées, leurs produits ou leurs services pour rechercher des synergies avec des organismes de santé, des entreprises locales et des institutions de connaissances. »

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LIVRE

Atrium – International hospital Bangkok

Salle d’attente – Maria-Hilf Hospital (D)

Designing the Patient Room

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Le vieillissement de la population, les économies dans le secteur des soins de santé, le vieillissement des infrastructures hospitalières, les nouvelles réglementations, le développement fulgurant de nouvelles technologies comme l’impression 3D et la robotique, ainsi que l’évolution de la perception du traitement des patients contraignent le secteur des soins de santé à innover et à redessiner le paysage des soins. Ce processus de transformation présuppose aussi une nouvelle approche de l’architecture (d’intérieur ou générale) des établissements de soins. C’est ce dernier aspect qui constitue le thème principal de l’ouvrage « Designing the Patient Room – A new approach for Healthcare Interiors ». Une chambre d’hôpital bien conçue, équipée de manière fonctionnelle et aménagée de façon agréable, avec un environnement de soins à l’avenant, peuvent contribuer favorablement au rétablissement. Mais comment conçoit-on un environnement curatif ? Les éléments déterminants du concept de l’architecture intérieure sont notamment la lumière et l’espace, le respect de l’intimité, l’équipement, le confort, l’ergonomie, l’acoustique, la gestion de la température, la sécurité, le confort d’entretien et l’hygiène. Des éléments comme les matériaux, les meubles, la finition des surfaces, l’éclairage et les couleurs contribuent à définir l’atmosphère. La technologie et les res-

sources numériques offrent des possibilités en matière d’information et divertissement, de contacts avec le monde extérieur. Tous ces aspects intérieurs, y compris les points d’attention pour les chambres de soins pour seniors et résidents déments, sont passés en revue dans la première partie du livre. Des exemples inspirants de chambres d’une ou de plusieurs personnes, de salles d’attente, d’espaces de circulation, de zones d’accueil et de postes de soins illustrent les principes théoriques du design. La synthèse des tendances et développements internationaux annonce le deuxième volet de l’ouvrage, qui présente quatorze projets internationaux. Chacun d’entre eux se caractérise par la volonté de dissimuler au maximum les éléments cliniques et médicaux pour privilégier un aménagement qui évoquera davantage l’atmosphère d’un hôtel ou d’un chez-soi. C’est par exemple le cas du Nortwestern Medicine Central DuPage Hospital à Winfield (USA), du Franziskus Hospital à Berlin et des Maggie’s Centres. Certains détails surprenants font la différence, par exemple dans l’impressionnante Siloah-Oststadt-Heidehaus Clinic de Hanovre, où les espaces intérieurs s’organisent autour de couleurs, de poèmes et de dessins de plantes médicinales. Les patients et les visiteurs ont vue sur des jardins des toits où poussent ces mêmes plantes. Le Aiyuhua Hospital for Wo-

men and Children à Pékin, premier hôpital de Chine exclusivement destiné aux femmes et aux enfants, est conçu comme un vaste espace de vie caractérisé par de généreuses verrières, des couleurs joyeuses, des motifs amusants, des coins à jouer et des salons accueillants. Dans le Bayt Abdullah Children’s Hospice (Koweit), seul centre de soins palliatifs pour enfants du Moyen-Orient, tout l’aménagement est destiné à offrir aux enfants au stade terminal de la maladie et à leurs familles la possibilité de passer encore un peu de temps de qualité ensemble. Suites douillettes, chalets, ateliers de dessin, bibliothèque, vidéothèque, coins à jouer, couleurs fraîches et motifs font oublier un instant qu’il s’agit d’un hôpital. Les grands espaces lumineux avec vue apaisante sur l’environnement vert, et l’intérieur qui invite à la détente et à la convivialité forment le cœur autour duquel s’articulent les Maggie’s Centres pour patients cancéreux, initialement conçus en Angleterre. Aujourd’hui d’autres Maggie’s Centres répondant aux mêmes principes existent dans de nombreux pays, et portent la signature de Richard Rogers, Zaha Hadid et Norman Foster. « Designing the Patient Room – A new approach for Healthcare Interiors » – Sylvia Leydecker – 176 pages – Anglais – Birkhaüser – ISBN 978-3-03821-493-9. Par Colette Demil

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La nouvelle Logano plus KB372 de Buderus est livrable avec des puissances de 17 à 300 kW. Cette chaudière hydrauliquement robuste avec une plage de modulation très large (1:6) assure une planification et mise en service simple. Grâce à son poids réduit et aux options de transport démontables, l’installation est largement simplifiée. En outre, la chaudière peut être équipée avec la nouvelle régulation Logamatic 5000. L’écran tactile rend la commande plus facile que jamais.

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■ Large gamme de puissance ■ Hydrauliquement robuste ■ Poids léger et dimensions compactes ■ Commande simplifiée

NEWS

Un hôpital brugeois opte pour Bifipro® L’Hôpital Général Sint-Lucas de Bruges a choisi le système Bifipro® de Holland Water, qui permet de lutter contre la légionellose dans les systèmes hydrauliques. Quand le système est installé, la température d’eau chaude peut être abaissée, et le rinçage peut être réduit. D’une enquête scientifique, il ressort qu’il n’y a pas d’effets corrosifs sur le matériel de conduite et/ou sur les accessoires lors de l’utilisation du Bifipro®. Les conduites en matière synthétiques ne subissent dès lors aucun dégât. hollandwater.com/nl

La solution murale Unilin pour un hôpital psychiatrique à Geel Pour la rénovation d’une ancienne aile du bâtiment, l’hôpital psychiatrique public de Geel a opté pour le CicWall Fire Retardant. Faciles à placer grâce au système à cliquer, les parois intérieures d’Unilin agissent comme des retardateurs de flammes. L’hôpital psychiatrique a ainsi trouvé une solution à l’épreuve du feu et au bon rapport qualité-prix pour créer de l’espace supplémentaire. www.unilinpanels.com

Staf van Hoogten (l.) de Holland Water et Alex Masquelier, directeur de l’infrastructure et des installations de l’AZ Sint-Lucas Brugge, qui signe l’accord.

Wisenet X de Hanwa Techwin Wisenet X de Hanwha Techwin (auparavant Samsung) offre le plus puissant processeur jamais intégré à une gamme de caméras. Le processeur Wisenet 5 utilise une nouvelle architecture qui permet un traitement plus rapide.

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Hunter Douglas insiste sur l’importance des pare-soleil La lumière du jour et l’ensoleillement ont, dans un bâtiment, à la fois des avantages et des inconvénients. Les architectes et concepteurs qui gèrent le mieux cette situation, accroissent le confort et améliorent les performances énergétiques de leurs bâtiments. Les pare-soleil peuvent ici jouer un rôle important. Surtout lorsque ceux-ci sont intégrés dès la phase de conception. C’est en tout cas la conclusion du livre blanc de Hunter Douglas à propos de l’impact de la pénétration de la lumière du jour et de l’ensoleillement dans les bâtiments. https://hunter-douglas.prezly.com/livre-blanc-de-hunter-douglas--la-plusvalue-des-pare-soleil-encore-trop-meconnue

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Siemens innove a Walpole Siemens innove à Walpole, Massachusetts, et pose un jalon majeur dans sa stratégie d’investissement pour la transformation du marché de la santé. Ce projet révolutionnaire marquera l’expansion majeure d’un des sites clé de fabrication et de R-D pour les diagnostics de laboratoire à Walpole. L’investissement de 267 millions d’euros illustre la stratégie de grande ampleur de Siemens pour créer de la valeur locale aux ÉtatsUnis, le plus grand marché de Siemens. La société de technologie d’envergure mondiale est déterminée à renforcer le secteur de la fabrication de pointe aux États-Unis.

Nouveauté de 2N : Helios IP Solo La famille 2N Helios IP compte un nouveau membre: le Helios IP Solo. Ce interphone compact est développé spécialement pour l’entrée domestique intelligente.

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Système de suspension Clean Room 24 d’Armstrong Le fabricant de plafonds Armstrong Ceiling Solutions introduit le système de suspension amélioré Clean Room 24. Le clip XL2 permet une installation rapide. Le joint posé en usine assure une étanchéité parfaite entre la dalle et l’ossature. Grâce au Clean Room 24, les poussières, bactéries et moisissures ne peuvent pas s’accumuler et se répandre. Le système de suspension convient idéalement aux salles blanches, à l’industrie alimentaire et aux centres de données.

Nouvelle gamme de linoléum de Tarkett Trentino est disponible dans 6 couleurs vives et 4 tons neutres. En associant du rose, du jaune, du vert ou du bleu avec des couleurs plus mates, les possibilités sont légion. Originale, le premier et unique linoléum certifié Cradle to Cradle™ Gold, se compose de matières premières 100 % naturelles et recyclées. La gamme Originale présente 2 designs: Minerale (marbré) et Generale (linéaire). LinoWall est le seul linoléum bénéficiant d’un classement au feu Bs2-d0 et la seule gamme à pouvoir aussi être utilisée en revêtement mural. www.tarkett.be

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SmartSD et Vanderbilt introduisent ACT365 SmartSD et Vanderbilt commercialisent l’ACT365. C’est un système de contrôle des accès basé dans le Cloud qui peut être géré n’importe quand, n’importe où et depuis n’importe quel appareil. www.smartsd.com

La filiale belge d’Erie Water Treatment est désormais située, depuis le 29 mai dernier, dans des locaux flambants neufs, à Grobbendonk.

Déménagement réussi pour Erie Water Treatment Depuis le 29 mai, le spécialiste du traitement de l’eau Erie Water Treatment s’est installé dans de nouveaux locaux à Grobbendonk (Bannerlaan 83). Il quitte ainsi ses locaux traditionnels d’Olen. L’histoire d’Erie remonte à 1943, dans le Wisconsin. C’est en 1969 que l’entreprise a installé une filiale belge à Herentals. Et sous l’impulsion de son directeur général Nick Govaert, Erie a dépassé en 2008 le cadre de la simple production de clapets de commande pour passer à la fourniture de systèmes complets pour le traitement de l’eau. En 2017, après plus de 48 ans de présence en Belgique, la société est donc revenue à ses racines pour s’installer dans un bâtiment tout neuf qui souligne clairement les ambitions de croissance de l’entreprise. Depuis 2008, le chiffre d’affaires a en effet doublé, et le nombre de collaborateurs a aussi fortement augmenté. Avec une superficie de 750 m2 de bureaux et de 2500 m2 de production et de dépôt, Erie Water Treatment est désormais prêt pour entamer la phase suivante de sa croissance.

Zumtobel fournit l’éclairage depuis une seule source Support et conseil de A à Z : la nouvelle marque Zumtobel Group Services (ZGS) offre à présent à ses clients de réelles solutions d’éclairage clés en main. Complete permet à ZGS de prendre la responsabilité de toute la gestion du projet, et ouvre ainsi de nouveaux canaux sur le marché de l’éclairage avec une gamme de services innovants. Entre autre le project FARO Foundation à Windisch en Swisse est doté de ces solutions d’éclairage. www.zgservices.com

Le project FARO Foundation à Windisch en Swisse.

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Les tapis de propreté emco emco a enrichi son vaste assortiment de tapis de propreté de quatre nouvelles séries : CONTURA, PRESTIGE, INNOVA et CARE. Les tapis de propreté conviennent pour une utilisation professionnelle par exemple dans les centres commerciaux, hôtels, bâtiments publics, bureaux et centres de soins. Toutes les séries satisfont aux exigences antidérapantes DS de la norme EN 13893 et à la classe d’incendie Bfl-s1 ou Cfl-s1 de la norme EN13501-1.

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L’Ingenuity for life crée des lieux d’exception Nous avons tous commencé notre vie dans un environnement idéal : le ventre de notre mère. Un environnement qui n’est jamais trop froid, ni trop chaud, jamais trop bruyant, ni trop calme, où nous nous sentons parfaitement à l’abri et en sécurité. Pourquoi ne pourrions-nous pas passer toute notre vie dans des environnements aussi parfaits ? Créez votre propre lieu d’exception avec les technologies de Siemens dédiées aux bâtiments. Suivez #CreatingPerfectPlaces pour en savoir plus !

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