Le musée participatif — Mémoire de recherche

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01. LE CONTEXTE MUSÉAL

ration d’œuvres, des bibliothèques publiques, des auditoriums, salles audiovisuelles, des ateliers pédagogiques, des services commerciaux, librairies, boutiques, cafés, restaurants ainsi que des surfaces importantes pour l’accueil, l’information et l’orientation des visiteurs. L’article L410-1 (04.01.2002) du Code du patrimoine a ainsi élargi la définition du musée comme « toute collection permanente composée de biens dont la conservation et la présentation revêtent un intérêt public et organisée en vue de la connaissance, de l’éducation et du plaisir du public ». Une politique culturelle instable Cependant, l’action culturelle définie par Malraux devait être fondée sur ce qu’il appelait le « choc esthétique », une attirance intrinsèque de l’œuvre pour procurer une émotion au public, sans qu’il y ait besoin de médiation. Des dispositifs pédagogiques étaient à son sens hors de propos, considérant la pédagogie comme la mission de l’Education nationale seule. Si cette politique réussit dans le déploiement de l’offre culturelle sur le territoire, les événements de mai 1968 rendent le Ministère instable. Durant la décennie qui suivra, l’accent sera mis sur la protection du patrimoine et une diversification des voies pour atteindre cette démocratisation, avec l’apparition de nouveaux médias : la radio et la télévision. Néanmoins, la politique culturelle ne se sera pas une priorité gouvernementale. Sous Mitterrand, la culture retrouve un statut prioritaire, s’ouvre vers l’international et vers la reconnaissance de pratiques jugées auparavant comme mineures (bande dessinée, rock...). D’autre part, les industries culturelles sont soutenues. Dans les années 90, la politique culturelle sera centrée — 16 —


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