contre-espionnage algerien notre guerre contre les islamistes

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Un mort qui marche J~ n'ai qu'une idé~ en têt~ ma kmm~ ~t m t s ~nfants.

: re ntr~r

ch~z

moi et

~mbrass~r

Vingt et un jours sans donn~r d~ nouvdl~s, c't' tait long. Dans la voi ture, j'ai r~penst à tout cda, sans compr~ndr~, ou pl utô t j'ai s~nti quelque chose. Quelque chose qui s~ntait mauvais .. . Arrive' d~vant l'immeuble, j'ai pris l'~scali~r. Dans la glact d~ l'~ ntré~, j~ m~ suis r~gardé. Une tête d~ bandit. Pas rast, j'avais maigri. L'œil était vitreux, j'avais vraimtm un~ salt gu~ule, et mon costum~ t tait fripé . J'ai mis la cle' dans la serrur~. Je suis rentre'. Ma f~mme était là, au milieu de la piêc~, I~s yeux rougis, comme un~ veuve qui attend la nouvdl~. Elle m'a r~gardé en poussam un cri comm~ si ~ll~ avait vu un cadavre. j'ai cru qu 'd l~ allait dHaillir d~ frayeur. Ell~ a lâche' la main d 'H ich~m, qui m'a sauté dans les bras. Il venait d'avoir 3 ans. - Tu étais où ? Dis, tu étais où ? - j'étais d c't~nu à la cas~rn~. Vingt ~I un jours, ils m'am garde'. Je n~ pouvais pas te prc'v~nir, ma chc'rie .. . Fouzia m 'a n::gardé. Son visage avait changé. Il étai t dur. - Tu m~ns. C'~st pas vrai. Tu étais où? D is·moi la vérité .. . Et dl~ m~ raconte comm~nt dIe et mon frh~ se sont pre'· sentés au cenue H ydra ~I ont d~mandc' où j'étais, que je n'ava is pas donne' d~ signe d~ vie d~puis plusi~urs jours ~I qu'ils s'inquic' taient, qu'il m'était pe ut-itr~ arrive' quelque chose . . . - Et là, ton chef, le commandant, il nous a di t : • Nous aussi on l~ ch~rche , on n'a pas d~ nouvdl~s d~ lui .. . • 200


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