Cité 8enachour L~ t~rrain
de
pr~dilection
du
Grou~ d'int~rvention
restait
les cit~ s. Il y en avait plusieur:s autour de Blida. Tous constituaient, selon l'analyse du CTRl, la base logistique des GIA. Tous ces quaniers avaient voté massivement FIS, et ça, le CTRl était bien décidé il le leur faire payer ... L'armée ne s'y risquait plus depuis longtemps. Quant au GIS, il n'y optrait que lorsqu'ils avaient une info en btton. La cité Benachour était notre triangle des Bermudes ;l nous. Un agglo mérat de maisons basses, pld n de petites ruelles qui donnaient directement sur le maquis. Triangle des Bermudes où disparaissaient des dizaines de jeunes qui panaient rejoindre les GIA dans les montagnes. Ce n'étai t pas des cités comrue en France. Pas de grandes barres d' immeubles. Entre ghetto et casbah, les cités étaient trè:s pauvres, véritables enuelacs de ruelles, avec des maisons en parpaing où les agents guett~urs scrutaient les entrées. Le GIA appelait la cité Benachour un e cité libérée, un~ aTthd hOIlTa. Une « tnrr libtrée ., se lon les termes djihadistes. Le GIA, depuis s.a. crüüon, n'avait jamais existé tout seul, n'avait jamais tU~ tout seul , n'avait jamais été abrité tout seul. C'était la population qui les avait aidés. Le commandement avai t décidé qu'il fallait séparer la population des GIA par tous les moyens , parce qu'avec la population, on était presque au bord d'une révolution islamique ! Il fallait que cela cess~. Là était le vrai but d~ la stratégie des génàaux. 138