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pssuisse socialistes.ch Journal des membres et sympatHisants du ps suisse JAB 3001 Berne 38  4.09 Chang e m e nts d’adr esse à : ps su isse, case postale, 3001 B e r n e

v o tat i o n

Résistance : avec près de 205 000 signatures, le texte contre la baisse des rentes du 2ème pilier a obtenu le 3ème meilleur résultat de l’histoire pour un référendum facultatif. Photo : Norb e rt B rau n

Un tragique défaut d’anticipation ! Depuis des mois, tout ou presque a été dit et proposé s’agissant de la relance de l’économie. Jamais le monde politique et les partis n’auront été si prolixes. Tant mieux ! Par contre, en plus de dix ans, ni le Conseil fédéral, ni le Parlement n’ont été capables de moderniser nos institutions. St é p h a n e Ros s i ni

Nous devons donc affronter les conséquences de la récession avec un système de sécurité sociale désuet car trop compliqué, ingérable, sans pilote, sans ligne, sans instruments de prévention, à l’efficacité améliorable et – pire encore – souvent excluant, à l’image de l’AI. En période de haute conjoncture, la Suisse engluée dans le dogmatisme et le fédéralisme, a raté le virage de la modernisation. Le fondement même du filet social est de pouvoir intervenir en temps de crise. Pourtant, dans quelques mois,

ce sont bien des soucis sociaux auxquels seront confrontés les habitante-s de ce pays. Dans le domaine de la santé, quand s’apaisera le conflit entre Couchepin et les médecins, la guerre des primes maladie entre Berne et les cantons – traditionnelle rengaine de juillet à octobre – reprendra le dessus. Sur le front du chômage, l’explosion du nombre de jeunes sans emploi est programmée, mais le sort des travailleurs âgés ne sera pas plus enviable. On réduit les prestations du chômage, on verrouille l’accès à l’AI et les caisses de pension ne pourront permettre les sorties anticipées du marché du travail. Résultat : les victimes de la crise devront se résoudre à l’aide sociale. Humiliante double peine et terrible échec pour les autorités fédérales ! La majorité du Parlement s’est ainsi refusé à empoigner une réforme globale du système. Quant au Conseil fédéral, il administre sans vision, sans perspective à long terme, se bornant à voir venir le clash. L’assistance publique de 1880 (avant les assurances sociales !) et le ciblage des

prestations pour seules perspectives : quel gâchis ! C’est donc dire si l’urgence est de mise. Qu’il s’agisse de la finalisation de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, du renforcement et de l’harmonisation de la réduction des primes maladies et de la révision de l’assurance-chômage comprenant notamment une contribution de solidarité, voire une augmentation des plafonds de cotisation. L’introduction de mesures de réorientation professionnelle en matière de formation et de formation continue est tout aussi impérative.

Le 17 mai, nous votons sur un nouvel article constitutionnel qui doit renforcer la place de la médecine complémentaire dans le système de santé. Les revendications sont très concrètes : Les cinq méthodes de médecine complémentaire, notamment l’homéopathie, doivent de nouveau pouvoir être prises en charge par l’assurance de base. Il ne s’agit pas d’opposer la médecine complémentaire à la médecine académique mais plutôt de favoriser une collaboration judicieuse. ■  page 4

cantonales Une majorité de gauche confirmée au Grand conseil (au détriment, hélas, des socialistes) et un ballotage général au Conseil d’Etat : pour la première fois depuis 20 ans, le 1er tour des élections cantonales neuchâteloises suivi d’un second, le 26 avril. Un duel trois contre trois, gauche contre droite dont l’enjeu est le maintien de la double majorité de progrès. ■  page 6

Stéphane Rossini, conseiller national (VS), vice-président du PS

oseo

Vo tations fédérale s d u 17 mai 200 9 OUI aux médecines complémentaires NON au passeport biométrique

La campagne de l’OSEO « Non à l’exploitation grâce à nos impôts ! » remporte de premiers succès. Il reste cependant encore du travail pour que cantons et communes achètent de manière équitable. Bilan de la campagne une année après son lancement. ■  page 10


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éditorial sommaire Votation 5 Un NON le 17 mai, c’est un NON conforme au projet européen socialiste, c’est un NON contre la contrainte biométrique pour tous les citoyens, c’est un NON contre une base de données que personne n’exige et que les spécialistes combattent. Transports 7 L’initiative de l’ATE « pour plus de transports publics » s'inscrit vraiment dans la droite ligne des préoccupations du PS. Elle constitue ainsi une excellente occasion d'aller à la rencontre de la population et de présenter nos thèmes prioritaires : service public, économies d'énergie, protection du climat, investissements dans des infrastructures d’avenir.

photo: Ex-Pr ess

Les sacrifiés On vit une époque fort minable ! Emblématiques des conséquences humaines des dérives du néo-libéralisme et de la logique du profit à tout prix, les quelque 3000 passagers suisses de la charrette de licenciements décidée par l’UBS sont pourtant loin d’être les seuls à en pâtir. Rythme de croisière actuel : 200 chômeuses et chômeurs par jour. A la fin de cette année, 60 000 personnes risquent de se retrouver sans travail, parmi lesquelles une forte proportion de jeunes et d’employé-e-s en fin de carrière. Face à cette hémorragie, on est en droit d’attendre – qu’écris-je – d’exiger du Conseil fédéral, tellement prompt en d’autres occasions à voler au secours de colosses vacillants à grand renfort d’argent public, qu’il s’engage sans coup férir, qu’il lutte pied à pied contre l’émiettement progressif de la place économique et de la cohésion sociale. Eh bien non, il fait preuve d’une ­incapacité chronique à affronter la gravité de la récession et tricote des mesurettes comme autant de voiles ­pudiques destinés à cacher l’étendue des dégâts potentiels. Pire encore, en s’attaquant au ­pouvoir d’achat des rentiers par la baisse du taux conversion de la LPP, en réformant l’assurance-chômage sur le dos de ses bénéficiaires et se refusant toujours à stabiliser les primes maladie (la liste n’est pas exhaustive), il semble s’ingénier à aggraver la situation, au risque d’alimenter les rangs de la cohorte de sacrifiés. C’est intolérable et revient à souffler sur les braises du sinistre. A quelques jours du joli mois de mai qui débute, comme le veut la tradition, par une journée de mobilisation, il est à espérer que les partis de gauche, les syndicats, les militant-e-s, les citoyen-ne-s y puisent l’énergie de dire NON, de refuser toute résignation. Comme pour l’UBS, la faillite n’est pas inéluctable et une autre Suisse est possible. Pour autant qu’ensemble, nous fassions front. En ce qui nous concerne, nous y serons. Jean-Yves Gentil, rédacteur responsable

Bonnes feuilles 9 Jean Ziegler, membre du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme de l’ONU a publié « La ­Haine de l’Occident » aux Éditions Albin Michel. Dans ce nouvel essai qui a notamment obtenu le 25ème Prix littéraire des Droits de l’homme, notre camarade s’interroge sur la rancune tenace et sans cesse renouvelée que suscite l’Occident dans le reste du monde. Interview. Agenda 11 Consultez-le pour tout savoir des divers rendez-vous importants fixés aux socialistes ces prochaines semaines que ce soit au niveau national ou dans les cantons romands.

impressum Editeur  PS Suisse et Verein SP-Info Spitalgasse 34, 3001 Berne Tél. 031 329 69 69, Fax 031 329 69 70 info@socialistes.ch Rédaction  Jean-Yves Gentil Production  Atelier Kurt Bläuer, Berne Imprimerie Rotaz AG, CP 36, 8201 Schaffhouse Tirage 20 000 exemplaires Publicité  Kretz AG, General Wille-Strasse 147 8706 Feldmeilen, Tél. 044 925 50 60, Fax 044 925 50 77 Parution 6 numéros par année


votations 2ème pilier

En l’espace d’un délai remarquablement court, le PS, les syndicats et d’autres partis et organisations ont recueilli plus de 200 000 signatures – afin déposer un référendum contre la baisse du taux de conversion du 2ème pilier. Les réactions enregistrées au cours de la récolte ont clairement démontré que la population était tout sauf prête à accepter une réduction des rentes de cette ampleur A elle désormais de trancher.

Armes

La Chancellerie fédérale l’a confirmé : l’initiative populaire « Pour la protection face à la violence des armes » déposée le 23 février a formellement abouti. Le PS Suisse

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NON à cette loi sur les passeports biométriques ! La réglementation des documents biométriques d’identification ont fait l’objet d’un large débat politique au sein de l’Union européenne. De manière choquante, le Parlement suisse et le Conseil fédéral veulent pourtant aller plus loin que la solution européenne déjà problématique. Le processus de transposition du droit européen dans le droit suisse selon la reprise de l’acquis et du développement de Schengen n’empêche aucunement de rejeter le projet du Conseil fédéral et de rester dans le standard minimal posé par l’Union Européenne. Un NON le 17 mai 2009, c’est donc non à la contrainte biométrique sans remise en cause de l’Europe.

Le minimum que l’on aurait attendu du Conseil fédéral, c’est que dans le cadre de la transposition du droit européen, il fasse preuve d’une retenue certaine et qu’il propose un projet qui en reste aux standards européens. Il n’en a rien été ! Dans la même logique centralisatrice, policière et liberticide qui a mû les ministres de la justice des pays européens, le DFJP a imposé des solutions qui

aussi par les préposés cantonaux à la protection des données ainsi que leur homologue fédéral. Ils estiment qu’il s’agit d’une mesure disproportionnée par rapport aux besoins. Le risque d’abus est trop important. Certes, l’usage de la base de données biométriques pour des motifs de police nécessite une modification de la loi. Mais, d’une part, l’usage de la base de données pour un autre motif

NoN le 17 mai 2009

NoN à la biométrie obligatoire NoN au fichage des citoyeNs www.NoN-au-passeport-biometrique.ch

Carl o S o m m aru ga

s’en félicite et s’engagera en première ligne dans le débat public et la campagne qui précédera la votation. Comme l’ont encore souligné les débats de la session spéciale du Conseil national, les partis de droite refusent de restreindre l’accès aux armes à feu malgré les drames familiaux et les victimes qu’il génère. L’initiative vient donc à point nommé. Elle exige l’entreposage des armes d’ordonnance dans des locaux sécurisés de l’armée, une plus stricte définition du permis de port d’arme, le ramassage systématique des armes inutilisées ainsi que la création d’un registre national des armes à feu. La mise en œuvre de ces dispositions est la seule solution simple et de bon sens, susceptible de minimiser les risques que les armes en libre circulation font courir aux femmes, aux enfants et aux hommes de ce pays.

Dans un contexte de paranoïa antiterroriste insufflée par l’administration Bush, les Etats-Unis et l’Organisation de l’aviation civile (OACI) – ellemême sous pression américaine – ont exigé l’introduction de documents de voyage biométriques. L’Union européenne s’est pliée à cette exigence par l’adoption d’un règlement le 13 décembre 2004. Il est à relever que si, à l’origine, la Commission européenne souhaitait uniquement l’identifiant biométrique du visage, ce qui correspond à l’exigence des USA, c’est le Conseil des ministres – au mépris de l’avis clair du Parlement européen et de celui de la Commission elle-même – qui a exigé également les empreintes digitales. Le Conseil des ministres désirait aussi créer une base centralisée des données biométriques. Toutefois, le Parlement européen – soucieux de la liberté individuelle des citoyens et citoyennes comme des risques liés au stockage et l’utilisation abusive des données – s’y est fermement opposé. Le Conseil des ministres, de guerre lasse, a renoncé à son exigence. Il apparaît ainsi que le Règlement européen que la Suisse doit transposer dans son droit est déjà le résultat d’un processus politique où les gouvernements européens ont imposé un contenu allant au-delà des exigences des USA, de la position initiale de la Commission européenne et de la volonté du Parlement européen.

vont bien au-delà de l’exigence europenne. Ainsi, le projet présenté par le DFJP et adopté par le Parlement prévoit l’instauration d’une base de données, la possibilité d’obliger chaque citoyenne et citoyen une carte d’identité biométrique et la possibilité d’utiliser la base de données pour autre chose que l’établissement des documents d’identité biométriques. Si ces éléments ont été combattus par les représentants des citoyennes et citoyens européens, ils peuvent l’être également par les citoyennes et les citoyens suisses et cela sans aucune remise en cause de nos relations européennes. En effet, dans la mesure où les points contestés par le référendum ne relèvent pas des exigences minimales posées par l’UE, il est possible de disposer en Suisse d’une autre loi conforme au droit européen totalement expurgée de ces points. Il n’y a pas d’effet guillotine sur l’ensemble des accords bilatéraux, ni sortie automatique de l’accord de Schengen. Il est donc faux d’affirmer – comme le fait le Conseil fédéral – que nos rapports à l’Europe et à Schengen sont en danger. Il faut rappeler que la base des données biométriques est contestée

que la création de documents biométriques est déjà prévue dans la loi puisque l’on peut l’utiliser en cas de disparition, d’autre part, lorsque la base est constituée, il est très tentant de solliciter le Parlement de manière annexe lors d’un autre projet de loi. C’est donc le risque de voir tous les Suisses fichés par des photos et des empreintes digitales comme de vils criminels Par ailleurs, malgré les déné­ gations de M me Evelyn Widmer Schlumpf, la loi prévoit la possibilité d’introduire de manière obligatoire la carte d’identité pour toutes les citoyennes et citoyens du pays. Il ne sera pas nécessaire de passer par un nouveau vote du Parlement. En d’autres termes, c’est seulement par un vote de rejet, le 17 mai, qu’il est possible de s’opposer au projet de fichage biométrique de toute la population suisse d’ici quelques années. Un NON, c’est un NON conforme au projet européen socialiste, c’est un NON contre la contrainte biométrique pour tous les citoyens, c’est un NON contre une base de données que personne n’exige et que les spécialistes combattent. Carlo Sommaruga, conseiller national (GE)


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votations

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Oui aux médecines complémentaires Le 17 mai, nous votons sur un nouvel article constitutionnel qui doit renforcer la place de la médecine complémentaire dans le système de santé. Les revendications sont très concrètes : Les cinq méthodes de médecine complémentaire, notamment l’homéopathie, doivent de nouveau pouvoir être prises en charge par l’assurance de base. La conseillère aux Etats Simonetta Sommaruga s'exprime sur les avantages d'un OUI et sur son engagement en faveur de la médecine complémentaire. Ces dernières années, la médecine complémentaire a été de plus en plus marginalisée. Selon moi, c’est une mauvaise chose car cette médecine a visiblement beaucoup à offrir aux personnes atteintes de maladies graves ou chroniques. Je ne souhaite pas opposer la médecine complémentaire à la médecine académique mais plutôt favoriser une collaboration judicieuse. L’accès aux médicaments de médecine complémentaire doit être facilité. Les thérapeutes ou les naturopathes doivent avoir des diplômes nationaux. Les patients doivent avoir la certitude de ne pas être entre les mains d’un charlatan. Auparavant, la médecine complé­ mentaire était financée par les caisses maladie, pourquoi cela a-t-il changé ? En 2005, le conseiller fédéral Pascal Couchepin a rayé de l'assurance de base les cinq méthodes de médecine complémentaire, sans attendre les résultats d'une étude scientifique. Celle-ci aurait toutefois démontré que les cinq méthodes sont efficaces, utiles et économiques, et ont donc leur place dans l'assurance de base. Cette décision a eu des conséquences graves pour les personnes âgées et malades, ainsi que pour les enfants atteints d’infirmité congénitale: ces personnes ne peuvent pas contracter d'assurance complémentaire et n'ont donc ainsi plus accès à ces traitements importants. Un Oui le 17 mai devrait permettre de rétablir le décompte par l’assurance de base, mais uniquement si ces méthodes sont prescrites par des médecins portant un titre FMH et disposant d’une formation complémentaire reconnue.

photo: Ex-Pr ess

Comment vois-tu l’évolution des frais dans le système de santé ? Les augmentations de prime à venir me préoccupent grandement. Elles touchent principalement les familles et ce, au cours d’une période économiquement difficile. Le système de santé présente un potentiel d’économie impressionnant : pour les frais liés aux médicaments, nous pourrions économiser plus de 500 millions de francs chaque année, sans influer sur la qualité. Une meilleure coordination entre les différents médecins et les hôpitaux permettrait également de réaliser des économies, lesquelles aboutiraient de plus à un meilleur suivi. De telles économies se sont jusqu’ici heurtées à la résistance des lobbies intéressés. Les sommes en jeu sont considérables ! Quelle est la part de la médecine complémentaire dans ces coûts ? La suppression des cinq méthodes dans l’assurance de base a provoqué une importante augmentation des frais pour les assurés. Tandis qu’autrefois les cinq méthodes engendraient des frais de 25 millions de francs, les assurés ont ensuite dû payer des primes de près de 250 millions dans le cadre des assurances complémentai-

res privées, et ce pour plus ou moins les mêmes prestations. C’était un énorme marché pour les assurances privées ! La reprise dans l’assurance de base ne devrait pas occasionner de frais plus élevés, au contraire: la médecine complémentaire travaille souvent pour moins cher que la médecine académique, notamment pour les maladies chroniques ou graves. En cas de OUI, quand les modifications entreront-elles en vigueur ? La validation de cet article constitutionnel ne signifie pas que les revendications seront automatiquement mises en place. Le Parlement et le Conseil fédéral sont chargés de la mise en pratique. Une franche approbation, le 17 mai, ne peut ainsi que les encourager, c'est pourquoi je vous prie toutes et tous de soutenir par un OUI l'article constitutionnel. Quel est l’argument le plus convaincant en faveur d’un Oui le 17 mai ? Notre système de santé a besoin et de la médecine académique et de la médecine complémentaire. Elles doivent coopérer, se compléter et assurer un suivi optimal des patients. C’est pour cela que nous avons besoin de ce Oui le 17 mai.

AD à Neuchâtel

(S’)investir maintenant pour lutter contre les conséquences de la récession. Le mot d’ordre de la 23ème Assemblée des délégué-e-s du PS, le 28 mars à Neuchâtel, qui s’est

tout particulièrement préoccupée de l’évolution de la situation sur le front de l’emploi. Les quelque 200 personnes présentes ont ainsi approuvé, à une large majorité et après un débat nourri par une quarantaine d’amendements, 10 thèses socialistes sur la politique conjoncturelle. Un document qui pose les bases d’une nouvelle donne sociale et écologique. Par ailleurs, les résolutions qui leur étaient soumises ont toutes été acceptées dont deux textes du Comité directeur. Le premier propose 7 pistes pour redéfinir le secret bancaire en abolissant notamment la distinction entre fraude et soustraction fiscale. Le second vise à la participation active de la Suisse à une régulation internationale des marchés financiers. L’Assemblée a enfin approuvé une résolution de la Coordination des partis socialistes romands visant à abolir l’imposition forfaitaire.

Chambres

Le Conseil national en session spéciale durant trois jours à la fin avril. La Chambre du Peuple en profitera pour traiter de toute une série d’initiatives parlementaires dont celle de notre camarade Maria Roth-Bernasconi pour un service volontaire, civil ou militaire, pour femmes et hommes. A son ordre du jour figure également l’alerte-enlèvement, la compensation de la progression à froid de l'impôt fédéral direct, la Loi sur la sécurité des produits ou encore la Loi instituant des mesures visant au maintien de la sûreté intérieure.


famille Fête du travail

La crise risque fort d’être l’invitée principale des nombreuses manifestations qui se tiendront dans tout le pays le 1er mai. Partis de gauche

et syndicats se retrouveront pour réaffirmer leur refus de payer les pots cassés par les profiteurs dont la cupidité a provoqué la crise. Et exiger une hausse des salaires, une offensive en matière de formation continue, suffisamment de places d’apprentissage pour les jeunes, des programmes d’investissement dignes de ce nom et le renforcement du pouvoir d’achat. Vous trouverez dans notre agenda (en page 11) les différents rendez-vous qui vous sont proposés en Suisse romande. RÉSEAU POSTAL

Menace Dites NON à la La Poste a l’intention de « réexafermeture de votre miner » 20 % des offices de poste. office de poste! Plus de 400 offices de poste sont donc sérieusement sur la sellette.

Peut-être celui de votre village ou de votre quartier! En fait, la Poste Pour vous. Avec vous. Ensemble. semble bien avoir déjà décidé ce démantèlement. Seule l’opposition décidée et solidaire du peuple peut encore la retenir. Un réseau d’offices de poste performant sur tout le territoire est important notamment pour le trafic des paiements et l’approvisionnement en numéraire. Il est important pour l’économie (notamment pour les PME) comme pour la population. Une pétition circule qu’il est également possible de signer en ligne. Rendez-vous à l’adresse : www.reseaupostal.ch www.syndicatcommunication.ch

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C’est le moment d’agir pour l’emploi des jeunes ! La crise et la montée du chômage vont frapper durement les jeunes. Premièrement, parce que le marché des places d’apprentissage est encore fragile et la pénurie qui sévit pourrait s’aggraver avec la récession. Et deuxièmement, car les jeunes sont toujours touchés plus fortement et plus rapidement que les autres catégories de salariés lorsque le taux de chômage prend subitement l’ascenseur. Cela a déjà été le cas lors des montées précédentes du taux de chômage. Je an Ch ri s to p h e Schw aab

Selon les pronostics de l’USS, il pourrait y avoir, d’ici l’an prochain, 10 000 jeunes de moins de 25 ans inscrits au chômage en plus, soit 30 000 au total. Il ne faut en outre pas oublier que près d’un jeune sans emploi sur deux ne s’inscrit pas auprès au chômage et n’apparaît donc pas dans les statistiques. Certains parce qu’ils n’en ont pas le droit (c’est le cas de celles et ceux qui se trouvent dans une « solution transitoire » après l’école obligatoire et, pour cette raison, pas « aptes au placement et immédiatement disponibles »). D’autres parce qu’ils ignorent qu’ils y ont droit. D’autres enfin parce qu’ils ne veulent pas être stigmatisés. Difficile en effet de commencer sa carrière professionnelle en exerçant le métier de « chômeur ». Chômage des jeunes après la formation (20 – 24 ans) La hausse du chômage va frapper de plein fouet les apprenti-e-s qui terminent leur formation. En effet, lorsque les entreprises diminuent les embauches, voire licencient, il est malheureusement logique que ce soient les derniers arrivés sur le marché du travail qui en fassent les frais. Pour ces jeunes, il est important d’agir vite, afin qu’ils ne soient pas décrochés du marché du travail avant même d’y être entrés et ne s’enferment dans une spirale « chômage – aide sociale » à laquelle leur formation ne les prédestinait pas. Les mesures suivantes s’imposent : n  Mettre l’accent sur le réengagement des ex-apprenti-e-s. Pour la

30 000 jeunes de moins de 25 ans au chômage d’ici l’an prochain ? suite de leur carrière, il est important qu’ils puissent faire valoir une expérience non pas en tant qu’«apprentie», mais bien en tant que professionnel accompli. n  Mettre des offres de formation continue ciblées à disposition dans les branches à déficit de main d’œuvre qualifiée. Ces formations doivent être ouvertes aux jeunes dès la fin de l’apprentissage. n  Ouverture de mesures du marché du travail (MMT) pour les jeunes. Certaines MMT, comme l’allocation d’initiation au travail ou l’allocation de formation ne sont pas ouvertes aux jeunes chômeurs et chômeuses. n  Ne pas couper dans les subsides aux cantons pour l’organisation de MMT. C’est justement ce qu’a fait le Conseil fédéral l’été dernier. Une décision à rebours du bon sens. n  S’agissant des stages professionnels ou de formation, il faut veiller à ce que les entreprises qui offrent ces places de stages destinées ne s’en servent pas pour bénéficier d’une main d’œuvre bon marché, mais plutôt forment réellement leurs stagiaires et les aident à décrocher un vrai emploi. n  Les entreprises d’entraînement  sont un bon moyen d’obtenir de l’expérience professionnelle. Il convient d’en développer l’offre, notamment dans d’autres secteurs que le secteur commercial. Pénurie des places d’appren­ti­s­ sage (chômage des 15 – 19 ans) Il ne faut surtout pas négliger la pénurie de places de formation qui sévit toujours – quoi qu’en disent certains optimistes – et qui risque de s’aggraver. Certes, grâce à la forte pression

Photo : Ex-Pr ess

exercée par le PS et les syndicats, de nouvelles places ont pu être créées, grâces aux efforts des pouvoirs publics (surtout les cantons) et des milieux économiques. Mais cela ne suffit pas et, chaque année, près de 20 000 jeunes doivent patienter plusieurs mois dans une « solution transitoire » alors que la plupart d’entre eux a déjà le potentiel pour commencer une formation professionnelle, mais n’a tout simplement pas trouvé de place d’apprentissage. Avec la crise, il est en outre fort probable que des entreprises suppriment des places d’apprentissage, parce qu’elles sont en difficulté et doivent licencier, ou carrément parce qu’elles doivent mettre la clef sous la porte. Il ne faut donc pas relâcher les efforts. D’une part en soutenant les entreprises formatrices par la création de fonds pour la formation professionnelle ou en apportant des aides ciblées aux entreprises formatrices en difficulté, pour que leurs apprenti-e-s puissent mener leur formation à terme. Il faut en outre miser sur des modèles de formation professionnelle innovants, comme l’année d’apprentissage de base ou les réseaux d’entreprises formatrices. Et, si cela ne suffit pas, l’Etat devra prendre ses responsabilités et mettre plus de places à disposition dans les écoles professionnelles à plein temps, pour éviter que de nombreux jeunes ne soient exclus de la formation postobligatoire. Ce dont ils feraient les frais leur vie active durant. Jean Christophe Schwaab, député socialiste au Grand conseil vaudois secrétaire central de l’USS


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initiatives

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Le surprenant point de vue du camionneur moderne Récolter des signatures est toujours une expérience enrichissante. En battant le pavé, on se rend compte combien les transports publics ont gagné en popularité ces dernières années. En six heures de récolte pendant la première semaine, je n'ai rencontré qu'une personne dogmatiquement anti-transports publics.

Le Parti socialiste vaudois lance le 24 avril une initiative « pour un rabais d’impôt qui protège les assurés plutôt que les actionnaires ». L’initiative prévoit un rabais d’impôt pour Assurance-maladie

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R o g e r N o r dma nn

Solidaire et engagé www.ps-vd.ch r

La rencontre la plus décoiffante a cependant eu lieu sous la pluie un samedi matin à la fin mars. J'aborde avec ma tirade habituelle un monsieur d'environ 45 ans, qui marche d’un pas rapide, les épaules rentrées pour se protéger du mauvais temps : « Initiative pour les transports publics, Monsieur, est-ce que cela vous dit de signer ? ». Interpellé, le passant tourne la tête et me demande de répéter, puis me répond : « ça m'intéresse, je suis concerné personnellement ». Ce type de remarque est généralement le signe d’une personne très engagée dans les transports publics, comme par exemple un chauffeur de bus ou des employé-e-s des CFF. Que nenni ! Le monsieur m'explique qu'il chauffeur poids lourds. Du coup, petite angoisse : aurai-je droit à une petite séance de véhémente protestation sur la charge de la taxe poids-lourds ou sur « ces écolos » qui empêchent d’avancer ? Par souci d'honnêteté, je prends le soin de lui expliquer en détail ce que veut l'initiative, à savoir utiliser la moitié du produit des taxes sur les carburants pour financer le développement des transports publics, contre seulement un quart aujourd'hui. Loin de se laisser décontenancer, le camionneur m’explique qu'il est tout à fait logique de sa part de vouloir signer cette initiative. En effet, il constate tous les jours qu'il devient de plus en plus difficile d'entrer en ville aux heures de pointe. Et que de son point de vue de chauffeur de camion qui souhaite pouvoir faire son métier de manière utile, il faut absolument développer plus fortement les transports publics. Il pense que c'est la seule solution pour éviter l'engorgement total des villes et de leurs accès. J'ai donc recueilli sa

Vaud

les contribuables dont les primes d’assurance-maladie grèvent trop leur budget. Le PSV souhaite ainsi plafonner le coût des primes d’assurance-maladie à 10 % du revenu net des ménages. Cette mesure sociale, complémentaire aux subsides, serait financée en imposant les actionnaires de la même manière que les autres contribuables. Signez l’initiative dès le 24 avril sur www. ps-vd.ch. Le PSV a 4 mois pour récolter 12 000 signatures.

Genève Développer les transports publics est la seule solution pour éviter l'engorgement total des villes et de leurs accès. Photo : Ex-Pr ess signature avec un plaisir particulier, en me disant que – décidément – le monde était en train de changer. Pour un engagement résolu du PS Comme cette initiative conçue par l'association transports et environnement (ATE) s'inscrit vraiment dans la droite ligne des préoccupations du PS, il était logique que notre Assemblée des délégués lui accorde son soutien. Pour les sections et les militant-e-s du PS, cette initiative constitue une excellente occasion d'aller à la rencontre de la population et de présenter nos thèmes prioritaires : service public, économies d'énergie, protection du climat, investissements dans des infrastructures d’avenir. Bref, tous les instruments du « new deal » social et écologique. Et autant de thèmes auxquels désormais toutes les générations sont sensibles. Grâce à un engagement déterminé de la part des militant-e-s socialistes,

l'initiative disposera d’encore plus de poids pour faire avancer la cause des transports publics. Si nous parvenons à la faire aboutir rapidement et avec un nombre respectable de signatures, l'initiative sera fort utile pour faire pression sur le Parlement, et ceci dès l’année prochaine. En effet, en 2010, les Chambres fédérales se prononceront sur la prochaine série de projets de transports publics dans les agglomérations, sur les développements autoroutiers, sur la future politique climatique et sur les contributions financières au chemin de fer. Avant de se lancer, en 2011, dans le débat sur le financement des projets ferroviaires jusqu'en 2030, dossier à propos duquel le Conseil fédéral est obligé, de par la loi, de présenter son message au plus tard à fin 2010. Donc : à vos cartables de récoltes de signatures. Roger Nordmann, conseiller national (VD)

Au bout du lac Léman, une initiative de la gauche souhaite inscrire dans la Constitution cantonale la nécessité de répondre aux besoins de places d’accueil pour la petite enfance. Le Comité d’initiative, composé du PS, des Verts, du Parti du travail, des syndicats et d’associations estime qu’il faudrait doubler les quelque 2500 places disponibles pour répondre aux besoins de la population. Selon son texte, le financement devrait être assumé par les communes, qui ne pourraient se soustraire à cette obligation. Les moins aisées d’entre elles pourraient cependant bénéficier d’une aide grâce à la nouvelle péréquation financière intercommunale. Celles qui le souhaiteront pourront également se regrouper pour mener ensemble ce projet. Plus d’infos : www.initiativepetite-enfance.org


cantonales Ailleurs

Dans l’attente de la confirmation de la double majorité de gauche à Neuchâtel, socialistes.ch se rappelle que, le 1er mars, le Valais a vécu un événement politique historique. Après l’entrée du Peter Bodenman au Conseil d’Etat en 1997 et la confirmation de ce siège avec Thomas Burgener en 1999, 2009 a vu l’arrivée – enfin ! – d’une femme au gouvernement valaisan. Et qui plus est une socialiste. Esther WaeberKalbermatten. Dotée d’une expérience politique de plus de vingt ans dont 16 ans au Grand Conseil et 12 ans au Conseil communal de Brigue, elle entrera en fonctions le 1er mai prochain au titre de Cheffe du Département de la sécurité, des affaires sociales et de l'intégration. Nos plus chaleureuses félicitations

vont également à Corine Mauch, nouvelle présidente de la ville de Zurich ce qui constitue également une première pour la plus grande ville de Suisse. Brillamment élue le 29 mars avec plus de 10 000 voix d’avance sur sa rivale radicale, la fille de l’ancienne présidente du groupe socialiste des Chambres fédérales Ursula Mauch, bassiste d’un groupe de rock et ouvertement homosexuelle fait aussi souffler comme un courant d’ouverture dans le monde souvent guindé de la politique helvétique. En Argovie, début mars, c’est plutôt une bourrasque qui a secoué le PS cantonal. Malgré le retour au Conseil d’Etat grâce à l’exconseiller national Urs Hoffmann, les socialistes ont perdu huit sièges au législatif (– 4 %). Soupe à la grimace aussi le même week-end dans le canton de Soleure avec quatre mandats en moins pour le PS au Parlement.

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tour sous tension

Une majorité de gauche confirmée au Grand conseil (au détriment, hélas, des socialistes qui perdent 5 sièges et un peu plus de 3 %), nos camarades Jean Studer et Gisèle Ory loin devant un tir groupé des libéraux-radicaux, les autres candidat-e-s socialistes au Conseil d’Etat et le sortant Vert Fernand Cuche : les résultats du 1er tour des élections cantonales neuchâteloises qui – pour la 1ère fois depuis 20 ans sera suivi d’un second, le 26 avril, dont le président du PSN, Eric Flury nous détaille les enjeux.

électorat sur les réelles intentions du ou des partis. n  La gauche doit partir unie dans ce second tour si elle compte maintenir la double-majorité

canton – donc les intérêts de tous – seront toujours mieux défendus par une majorité de rose-verte plutôt que bourgeoise. Et la stratégie choisie par le Comité cantonal, en accord avec nos partenaires de gauche, bien Conformément à ce qui précède, la qu’elle ne puisse pas nous apporter gauche unie a donc déposé une liste de garanties, semble être la plus à 2 PS + 1 Vert, à savoir, Gisèle Ory, Jean même de sauver notre double majoStuder et Fernand Cuche. rité. La présence de 3 socialistes sur On le sait, ce genre de choix est le ticket, ressentie comme une arrotoujours difficile à prendre et le Co- gance, aurait provoqué la déchirure mité cantonal avec les représentants au sein de la gauche et donc offert sur des partis n’ont pas ménagé leurs un plateau la majorité au PLR. efforts dans l’analyse de toutes les L’engagement politique conduit solutions envisageables. Et quand à devoir endurer parfois ce genre de il faut faire des choix, ceux-ci nous frustrations mais la force du politiimposent toujours un certain nom- cien lui permet de ne pas s’en trouver Eri c F l u ry bre de deuils, en particulier dans abattu. Ceci dit, nous ne nous épargneLe Comité cantonal du parti socia- notre cas, le choix douloureux de ne liste neuchâtelois (PSN) ainsi que pas présenter 3 candidats au second rons pas, dès la rentrée, l’effort d’une analyse précise, sérieuse et autant ses partenaires ont longuement dé- tour. Aujourd’hui, je comprends et res- critique qu’il le faudra, afin d’étalibéré pour affiner la stratégie de la majo- sens parfaitement les sentiments de blir au mieux les raisons qui nous rité de gauche pour frustration que peut générer ce choix. ont conduit à la perte de 5 sièges. Il le second tour. Les Je comprends la légitime déception conviendra également d’analyser noconstatations et dé- des habitants du Val-de-Travers, de tre approche commune à gauche de cisions prises sont toutes les femmes du canton et sur- l’élection au Conseil d’Etat et d’aptout de tous ceux qui simplement porter les corrections utiles. A cet les suivantes : n  La gauche doit connaissent la riche personnalité et effet, il est primordial que chacune rester majoritaire au gouvernement. les grandes qualités de Johanne Le- et chacun participe à cette réflexion Ça n’a rien de nouveau et le renfor- bel-Calame, face à son absence au de fond et qu’il fasse part à l’ensemcement de notre majorité au Grand second tour. Mais je reste persuadé ble du parti de ses conclusions. Je ne conseil le confirme également. Ce- que les intérêts des régions autant souhaite pas que nous nous lancions pendant, les libéraux-radicaux re- que les intérêts des femmes de ce dans une discussion-analyse par échanges d’e-mails, mais vendiquent 3 sièges donc qu’un réel débat démorien de moins que la maFernand CUCHE Gisèle ORY Jean STUDER cratique puisse avoir lieu jorité du gouvernement au sein de notre parti. pour leur seul parti ! Ce message se veut n  En respect d’une reaussi être un appel pour présentation équitable une mobilisation générale des forces politiques préderrière les candidats de sentes au législatif, le PSN gauche à ce second tour. a légitimement droit à Une défaite aurait des 2 sièges gouvernemenconséquences catastrotaux, POP-Verts-Solidariphiques pour notre cantés peut revendiquer un ton, en particulier pour siège au Conseil d’Etat, les plus faibles de nos les deux sièges restant alconcitoyens. Elle débulant aux partis de droite. terait très probablement n  Le dépôt d’une liste par une confiscation des de 4 candidats entraînedépartements « sensirait de facto des coups bles » et se poursuivrait de crayons tant au PSN par d’éternels blocages que chez ses partenaires, des projets dus à la conous faisant courir un rishabitation. Nous devons que énorme de perdre la absolument éviter cela et majorité. De plus, la prémener une campagne acsentation de 4 candidats e Election du Conseil d’Etat - 2 tour tive jusqu’au dernier jour. ne peut en aucun cas se Le 26 avril 2009 faire avec d’autre ambitions que celles de tenter Eric Flury, président du PSN de prendre 4 sièges, les candidatures à un second tour devant impérativement renseigner notre affiche_f4_ce

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Une majorité de gauche pour un canton fort


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Dans beaucoup de carrières en Inde, enfants et adultes travaillent dans des conditions proches de l’esclavage. Des pierres qui y sont extraites sont utilisées en Suisse, peut-être dans votre commune. Photo: oseo

Halte aux pavés extraits par des enfants ! La campagne de l’OSEO «Non à l’exploitation grâce à nos impôts!» remporte de premiers succès. Il reste cependant encore du travail pour que cantons et communes achètent de manière équitable. Bilan de la campagne une année après son lancement. A lexa n d re M a r i ét hoz

Les collectivités publiques ne se soucient guère de la provenance des produits qu’elles achètent. Un quart de la pierre naturelle utilisée en Suisse est originaire d’Asie. Or, dans les carrières où sont extraits pavés et bordures de trottoir, les conditions de travail sont désastreuses: salaire de misère, travail des enfants, graves périls pour la santé. La situation n’est pas plus rose en matière de textiles ou de ballons de sport. Avec sa campagne «Non à l’exploitation grâce à nos impôts!», lancée en avril 2008, l’OSEO demande aux collectivités publiques suisses d’appliquer une politique d’achats équitable. Cela signifie que les communes et les cantons doivent exiger de chaque fabricant qu’il respecte les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT) et la législation du pays de production. Les conventions de l’OIT interdisent le travail forcé et le travail des enfants, garantissent aux syndicats le droit d’organiser les sala-

­­ rié-e-s et interdisent la discrimination au travail. Premiers succès Le thème des achats publics suscite un grand intérêt. Plus de cent sections du PS, dont une quarantaine en Suisse romande, participent activement à la campagne. Avec succès: sur le plan national, 19 communes et 4 cantons se sont, pour l’instant, clairement engagés à acheter équitable. De ce côté-ci de la Sarine, des motions ou autres interventions parlementaires ont été déposées dans 20 communes et 3 cantons (Genève, Valais et Vaud). La plupart d’entre elles seront traitées d’ici l’été. Un premier succès a été enregistré à Yverdon: lors du Conseil communal du 5 février, la prise en considération d’une motion pour des achats publics équitables et son renvoi à la Municipalité ont été acceptés à la quasi-unanimité. Le même scénario s’est produit le 24 mars à Chêne-Bourg. Sur le plan cantonal, une commission du Grand Conseil vaudois a décidé, à l’unanimité, de transmettre au Conseil d'Etat un postulat pour des achats publics équitables. Dans le canton de Genève, trois motions seront prochainement traitées en commission de l’économie. Le Valais botte en touche Ce tableau prometteur comporte cependant quelques zones d’ombre. Ainsi, en Valais, le Grand Conseil a refusé, d’extrême justesse (49 oui, 50 non, 3 abstentions), un postulat

de l’Alliance de gauche demandant «de ne plus permettre l’achat par les écoles de ballons fabriqués par des enfants». Motif invoqué: ce n’est pas le Département valaisan de l’éducation qui devrait être interpellé par cette problématique, mais une instance internationale. Belle manière de botter en touche! Des interventions parlementaires ont aussi été refusées à Martigny, de justesse, et à Plan-les-Ouates. Ces quelques échecs démontrent que la prise en compte de critères sociaux lors d’achats publics ne va pas encore de soi. Participer à la campagne Pour y remédier, une mobilisation forte est nécessaire. Nous comptons sur vous pour relayer la campagne «Non à l’exploitation grâce à nos impôts!» dans toutes les communes de

Suisse romande. Vous pouvez participer à cette campagne: n  en déposant des motions pour des achats publics équitables (l’OSEO et le PSS ont élaboré des motions-type) n  en faisant venir l’exposition «Pressurés et exploités» dans votre commune (un tour de Suisse romande est prévu de mi-août à fin septembre) n  en signant la pétition de l’OSEO pour des achats publics équitables sur le site www.achatspublics.ch Chacune de ces actions contribuera à améliorer les conditions de travail dans les pays du Sud et à éviter que des êtres humains soient exploités grâce à nos impôts. Alexandre Mariéthoz, OSEO Communication Pour suivre la campagne sur Internet : www.achatspublics.ch

L’ OSEO e n b r e f L'Œuvre suisse d'entraide ouvrière est engagée depuis 1936 dans la lutte pour une société plus juste sur le plan social, économique et politique. L’OSEO est active dans dix pays du Sud et de l'Est, où elle mène près de 65 projets visant l'amélioration des conditions de vie et une répartition plus équitable des ressources. De plus, en Suisse, dix associations régionales autonomes proposent des programmes de formation et de réinsertion professionnelle aux personnes au chômage ou en fin de droits. Elles soutiennent également les personnes requérantes d'asile, réfugiées ou migrantes, avec des services d'accompagnement et de conseil. OSEO – Avenue Warnery 10, case postale 1151, 1001 Lausanne Tél. 021 601 21 61, fax 021 601 21 69 info@oseo.ch, www.oseo.ch Compte postal: 10-14739-9


interview

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Du capitalisme à la civilisation Après « L’Empire de la honte » qui dénonçait la domination des grandes sociétés transcontinentales sur les pays du sud à travers la dette de la faim, Jean Ziegler, membre du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme de l’ONU a publié « La Haine de l’Occident » aux Éditions Albin Michel. Dans ce nouvel essai qui a notamment obtenu le 25ème Prix littéraire des Droits de l’homme, notre camarade s’interroge sur la rancune tenace et sans cesse renouvelée que suscite l’Occident dans le reste du monde. C’est aussi la confirmation de la constitution, dans notre société d’un véritable front du refus. Reste à savoir quelle est la nature de ce non ? La réponse de Jean Ziegler. I n t e rv i ew  : S y l v a i n Thév oz

Dans les partis, on est toujours ramené au dogme ou au programme. Or, ce n’est pas seulement là que l’histoire se passe. Si nous ne savons pas bien ce que nous voulons, nous connaissons avec certitude ce que nous ne voulons pas. Nous refusons qu’un enfant meure de faim toutes les cinq secondes. Nous ne voulons pas l’aliénation ni être gouvernés par une main invisible qui rend infiniment riches quelques uns et renvoie à la souffrance des milliards d’autres. Nous ne voulons pas de paradis fiscaux ni d’armées inutiles, ni de secret bancaire ni d’oppression de l’homme par l’homme. Voilà la nature de ce non. Il n’y pas de lois naturelles de l’économie. Ce sont les spéculateurs qui ont voulu nous faire croire aux autorégulations. En fait, sans régulations, sous la prétendue loi naturelle, c’est la loi du pillage qui domine. Rousseau écrit : « Entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime et c’est la loi qui libère ? » Le devoir collectif est de fixer les normes assurant le bonheur pour tous. Il ne s’agit pas de civiliser le capitalisme mais de passer du capitalisme à la civilisation. La décroissance peut-elle, à vos yeux, être une solution ? Ce qui pose un problème chez nous est la surconsommation. Mais pour les trois quarts de l’humanité, ce sont la faim, les épidémies, la misère qui obsèdent les esprits et menacent les corps. Il y a deux enjeux. Celui de la lutte de classes théorique pour les contenus de conscience, celui de la

« Sans régulations, c’est la loi du pillage qui domine. » lutte des classes matérielle sur le front de la production. La lutte des classes théorique est aujourd’hui prioritaire. Ceux qui sont sur les fronts de la production sont aliénés par des contenus de conscience erronés qui servent les dominateurs. Quand les gens disent : « La faim dans le monde a une fonction, réduire la surpopulation », ou : « Les Africains font trop d’enfants, la misère est de leur faute », ils sont victimes de contenus idéologiques erronés. Les dominateurs fonctionnent avec l’apartheid mental. La lutte des classes théorique doit être notre premier engagement pour libérer l’esprit des hommes. Quand les hommes seront libérés de ces contenus de conscience erronés, les conditions de lutte changeront presque automatiquement sur les fronts de la production.

A v o s a g e n d a s  ! Jean Ziegler donnera une conférence consacrée à « La Haine de l’Occident » dans le cadre d’un cycle de l’Université de Genève intitulé « Géopolitique, géostratégie et paix dans le monde d’aujourd’hui ». Rendezvous le mardi 5 mai, dès 18 h 30 à Uni Mail , salle MR 080. L’entrée est libre, mais l’inscription obligatoire d’ici le 29 avril à l’adresse : www. unige.ch/formcont/planeteendanger

Le sommet de Durban voué à une claire condamnation du racisme et qui avait avorté en 2001 se poursuit, en ce moment à Genève. Que peuton en attendre ? J’espère infiniment qu’une théorie antiraciste universelle et cohérente puisse enfin être formulée par les Nations unies à cette occasion. Aujourd’hui, le racisme – de l’islamophobie à l’antisémitisme – fait des ravages. Le racisme est un monstre qui grandit chaque jour. En 2001, le sommet de Durban a échoué. J’espère, cette fois-ci qu’à Genève, les gouvernants arriveront à se parler et à formuler des normes antiracistes contraignantes. Quelle est votre lecture de ce qu’on appelle la crise des marchés financiers et de l’effondrement de l’UBS ? Le système de la course au profit fonctionnait de telle manière que si le bilan augmentait, les bonis de la direction et du conseil d’administration allaient de pair. De cette manière, des malfaiteurs comme Ospel, Kurer, Rohner et leurs complices empochaient des dizaines de millions par an en gonflant leurs bilans avec des crédits pourris. Ils violaient toutes les règles de prudence et de bonne gestion. Maintenant que le moteur cale, la Banque nationale rachète les crédits pourris. Mais, fondamentalement, ce sont les mêmes pilotes qui demeurent.

Photo: EX-PR ESS

Et avec l’aval d’une majorité de la classe politique … Les banquiers sont venus à Berne à genoux et pourtant aucun dirigeant n’a été désavoué, aucune condition n’a été posée. Il aurait fallu prendre un paquet d’actions minimal afin de pouvoir influencer les politiques de la banque et exercer un droit de contrôle. Mais la délégation des finances du Conseil fédéral était alors composée des conseillers Couchepin, Leuthard et Widmer-Schlumpf. Or, ceux-ci représentent les partis qui ont reçu des millions chaque année de la part de l’UBS. Collusion ? C’est la conséquence de l’absence de toute loi sur le financement des partis ni sur l’incompatibilité des mandats. Le dernier des analphabètes, du moment qu’il est élu au Parlement, est coopté dans les conseils d’administration de grands groupes comme l’UBS ou Nestlé. Peter Spühler par exemple, membre de l’UDC, était au conseil d’administration de l’UBS. Un conseiller d’administration touche pour trois séances par an dans un hôtel de luxe 500 000 francs. Nous avons un Parlement largement colonisé. Comment sa majorité aurait­elle pu refuser de dépanner un de leurs plus fidèles bienfaiteurs ?


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agenda

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agenda ps suisse www.pssuisse.ch

friBourg www.ps-fr.ch

neuchÂtel www.psn.ch

Lundi 27 au jeudi 30 avril : session spéciale des Chambres fédérales ■ Dimanche 17 mai : votations fédérales ■ Lundi 25 mai au vendredi 20 juin : session d'été des Chambres fédérales ■ Vendredi 12 juin : Conférence de coordination extraordinaire à Berne ■ Samedi 27 juin : Assemblée des délégué-e-s à Winterthour

Jeudi 23 avril : Assemblée des membres, à 20 h 00 au Café de l’Ange à Attalens ■ Vendredi 1er mai : fête du travail dès 11 h 00 sur la Place Georges-Python à Fribourg

■ Dimanche 26 avril : 2ème tour des élections cantonales ■ Vendredi 1er mai : fête du travail dès 11 h 00 sur la Place du Marché du Locle ■ Dimanche 17 mai : votation cantonale sur la Loi concernant la police du commerce et des établissements publics ■ Mardi 26 mai : installation des nouvelles autorités cantonales

Js suisse www.jss.ch

Samedi 13 juin 2009 : Assemblée des délégué-e-s (en un lieu à déterminer) ■

genÈVe www.ps-ge.ch ■ Mercredi 22 avril : Coordination des sections à 19 h 30, au local du PSG ■ Vendredi 1er mai : départ du cortège du bd JamesFazy à 15 h 00. Fête aux Bastions dès 17h00. ■ Lundi 11 mai : Caucus du PSG ■ Dimanche 17 mai : votations cantonales (adaptation au code de procédure pénale, réforme de l’imposition des entreprises, modification de la loi sur les démolitions, transformations et rénovations, initiative « Pour un cycle qui oriente », contreprojet pour le cycle d’orientation)

Vaud www.ps-vd.ch

Vendredi 1er mai : fête du travail : préparation du cortège dès 16 h 30 à la rue du Lion-d’Or, à Lausanne. A Yverdon, rendez-vous dès 16 h 00 sur la Pl. de la Gare. Programmes complets sur www.ps-vd.ch ■ Lundi 4 mai : séance de présentation de l'initiative du PSV pour un rabais d'impôt qui protège les assurés plutôt que les actionnaires, 19 h 00, restaurant de la Croix-Blanche (Grand-Rue) à Payerne. ■ Lundi 11 mai : séance de présentation de l'initiative du PSV, 20 h 00, Grande salle de la Maison des associations Rive-gauche, Yverdon ■ Mercredi 13 mai : séance de présentation de l'initiative du PSV, 20 h 00, salle Mafli, Cour du Château de Lutry. ■ Jeudi 14 mai : séance de présentation de l'initiative du PSV, 20 h 00, Ferme du Manoir à Nyon ■ Dimanche 17 mai : élection à la syndicature d’Yverdon ■

Jura www.psju.ch

Vendredi 24 avril : Congrès du PSJ, dès 20 h 00, à Muriaux. Thème : plan de relance de l’économie jurassienne ■ Vendredi 1er mai : fête du travail interjurassienne. Rassemblement dès 17 h 00 sur la place de la Gare de St-imier ■ Mercredi 6 mai : soirée-débat sur le rapport de l’AiJ à 20 h 00 au restaurant du Jura, à Bassecourt ■ Dimanche 17 mai : votation cantonale sur le frein à l’endettement ■ Mercredi 3 juin : soirée-débat sur le thème de la fumée passive, dès 20 h 00 en un lieu encore à déterminer ■

Valais romand www.psvr.ch

Jura Bernois www.psjb.ch

Vendredi 1er mai : fête du travail dès 17 h 00, rue de Conthey, à Sion ■ Jeudi 4 juin : séance du bureau exécutif suivie du Comité cantonal, dès 18 h 30, à la Maison socialiste à Sion

Vendredi 1er mai : fête du travail interjurassienne. Rassemblement dès 17 h 00 sur la place de la Gare de St-imier ■ Dimanche 17 mai : renouvellement général des préfets et préfètes du canton de Berne

bonnes feuilles lors des élections fédérales d’octobre 2007, le parti socialiste suisse a récolté moins de 20 % des voix. Quelles sont les raisons de cette défaite historique? ce livre se penche avec intelligence sur l’état actuel de la gauche, les raisons de ses échecs, les remises en question et les nouveaux choix qu’elle doit affronter si elle veut véritablement renaître de ses cendres.

Bulletin de commande Je soussigné(e) commande exemplaire(s) du livre Quand la gauche s’éveillera de Jean-Claude Rennwald, au prix de Fr. 24.– (+ frais de port). Prénom :

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Jean-Claude Rennwald

Quand la gauche s’éveillera De l’échec à la reconquête Fr. 24.– Format 13 x 23,5 cm 160 pages

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Editions Favre Case postale 6004 Rue de Bourg 29 1002 Lausanne


Au prix de leur

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De la pierre bon marché pour les communes suisses – cher payée par les ouvriers chinois.

En Asie, les ouvriers des carrières de pierre travaillent dans des conditions proches de l’esclavage pour produire des matériaux de construction bon marché qui seront exportés vers les pays riches, dont la Suisse. Ce commerce sur le dos des plus pauvres ne peut plus durer. L’Œuvre suisse d’entraide ouvrière OSEO exige que les communes et cantons suisses cessent ce commerce indigne. Merci de nous aider à mettre fin à ces importations. www.achatspublics.ch. Dons: CP 10-14739-9 www.oseo.ch


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