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pssuisse socialistes.ch JOURNAL DES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PS SUISSE JAB 3001 BERNE 28.08.07 CHANG E M E NTS D’ADR ESSE À : PS SU ISSE, CASE POSTALE, 3001 B E R N E

SOMMET DES VILLES

3 suisses dans le top-4 des managers les mieux payés en Europe : Daniel Vasella (35,2 millions de francs par année), Oswald Grübel (32,3 millons / an), Marcel Ospel (26,6 millions /an).

sind Europameister! DuWir fair-play, s’il vous plaît ! Im Abzocken.

Il n’y a décidément pas que les marchés boursiers qui surchauffent en ce mois d’août, à moins de deux mois des élections fédérales. Les fortes têtes des partis de droite et leurs traditionnels relais au sein des milieux massives baisses d’impôts destinées évidemment avant tout à leur principale clientèle : les contribuables les plus riches. Voyez l’UDC qui – sans doute pour ne pas heurter frontalement son électorat populaire – se garde bien de rentrer dans les détails et promet des réductions pour tout le monde à grand renfort d’un « contrat avec le peuple » dont ledit peuple aurait tout intérêt à examiner les petits caractères à la loupe. Voilà les radicaux et leur grand argentier fédéral qui promotionnent une taxation aussi plate que leur encéphalogramme en évitant tout aussi soigneusement d’en évaluer les conséquences. Dernière « contribution essentielle à une discussion plus factuelle sur les processus de redistribution », une étude d’économiesuisse qui conclut

péremptoirement que le système fiscal est « suffisamment solidaire ». Voire un petit peu trop. Car sinon, comment expliquer l’entêtement de la droite à vouloir exonérer de moitié les revenus des dividendes ou introduire un privilège analogue pour les grands patrons qui touchent leur salaire en actions ou en options ? Pourquoi abaisser ou supprimer l’impôt fédéral direct pour les entreprises et autoriser les tarifs dégressifs ? En quoi serait-il complètement faux de fixer des limites aux salaires des managers. La réalité, n’en déplaise aux caciques du néo-libéralisme, c’est que le fossé entre les plus riches et les plus pauvres continue à se creuser. En 2003, les 163 000 millionnaires que compte la Suisse (2,32 % de la population) détenaient plus de la

Neue Fairness braucht die Schweiz

moitié de la fortune totale. A l’autre bout de l’échelle, près de 70 % des contribuables se partageaient 5,6 % de la fortune. En 2006, les 300 personnes ou familles les plus riches de Suisse ont gagné – en une année – 55 milliards de francs (+14 %). Selon une étude de Travail.Suisse, le patron de Novartis Daniel Vasella gagne désormais 806 fois (!) plus que la personne touchant le salaire le plus bas dans l’entreprise. Voilà pour le système « suffisamment solidaire ». Cette évolution est un poison pour la cohésion sociale de notre pays et le PS s’y opposera de toutes ses forces. Grâce notamment à son initiative pour des impôts équitables dont la récolte de signatures a entamé sa dernière ligne droite.

Pas de privilèges pour les multimillionnaires Signez l’initiative pour plus de justice fiscale

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Pour le PS, les villes doivent jouir d’une influence accrue au sein du système politique. Lors du Sommet des villes, le 18 août à Bâle, il a revendiqué une véritable offensive en leur faveur dans les domaines des transports, du logement et des structures d’accueil extra-familiales. Explications avec le conseiller national et membre de l’exécutif de La Chauxde-Fonds, Didier Berberat. ■ PAGE 4

ÉLECTIONS FÉDÉRALES La désignation des candidat-e-s socialistes pour le scrutin du 21 octobre est terminée dans les partis cantonaux et la plupart des listes ont déjà été déposées. Les dernières étapes de notre présentation des candidate-s de Suisse romande passent par le Jura et le Valais romand. ■ PAGE 6 ET 7

ÉC O L E C’est la rentrée et, lors de son sommet social à Olten, le PS Suisse a adopté dix thèses sur pour une réforme de l’école obligatoire. Anne-Catherine Lyon, en charge du département de la formation de la jeunesse et de la culture du canton de Vaud en développe certains aspects. ■ PAGE 8


Pour son secrétariat central, à Berne, le PS Suisse recherche, avec entrée en fonction au 1er décembre 2007 ou selon entente,

un/e responsable des finances, du personnel et de l’administration (100 %) Afin de compléter notre secrétariat central, nous recherchons une ou un responsable très expérimenté pour notre département « Finances, personnel et administration ». Votre tâche principale consistera à administrer le budget du PS Suisse. Vous serez également responsable des ressources humaines et, en tant que chef-fe de département, dirigerez une équipe formée de sept collaboratrices et collaborateurs. Vous serez également responsable de la formation des apprenti-e-s du PS Suisse. Nous cherchons une personne dotée des qualifications suivantes: ■ Grande expérience en matière de comptabilité, facturation et gestion d’entreprise ■ Expérience en matière de gestion du personnel ■ Bonnes connaissances des outils informatiques ■ Très bonnes connaissances de l’allemand et du français ■ Indépendance et esprit d’initiative ■ Personnalité souple, supportant des surcharges ponctuelles et la prise de responsabilités importantes Nous proposons une activité passionnante au sein d’une petite équipe motivée, un climat de travail agréable et des conditions d’engagement exemplaires. Si vous êtes intéressé-e par un engagement professionnel au cœur de la politique suisse, que les valeurs du PS vous soient proches et que vous gardiez la tête froide également dans les situations de crise, nous nous réjouissons alors de faire votre connaissance. Merci d’adresser votre dossier de candidature complet d’ici au 17 septembre 2007 à emplois@pssuisse.ch ou au Parti socialiste suisse, Thomas Christen, secrétaire général, Spitalgasse 34, case postale 7876, 3001 Berne. Thomas Christen et Leni Siegfried (responsable des finances, du personnel et de l’administration) se tiennent volontiers à votre disposition pour toute indication complémentaire aux Nos de téléphone 031 329 69 80 et 031 329 69 72.

Je commande (frais de port et d’envoi en sus, commande minimum Frs. 5.–) Sac à dos, Frs. 10.–

Etui de jass en cuir, Frs. 22.–

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Verres à vin blanc, Frs. 16.–

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12 crayons en cèdre naturel, Frs. 8.40

Prénom : Nom : Adresse : NPA / Lieu : Téléphone. : Date : Signature :

PS Suisse, Case postale, 3001 Berne, Fax 031 329 69 70

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éditorial SOMMAIRE SOMMET DU TRAVAIL 5 Le travail est omniprésent dans notre vie. Et quand il vient à manquer, il compte encore plus. Il est donc tout naturel que ce thème prenne une place prépondérante dans la campagne électorale du PS en vue des élections fédérales de cet automne et donne lieu à un Sommet qui lui sera plus spécifiquement consacré le samedi 1er septembre à Yverdon. Un rendez-vous qui correspondra aussi au lancement de la campagne en Suisse romande.

Dehors ! Le 10 décembre 2003, AUCUN membre du Groupe socialiste de l’Assemblée fédérale n’a accordé sa voix à Christoph Blocher lors de l’élection du Conseil fédéral. Dans moins de deux mois, il est d’ores et déjà acquis qu’il en ira de même le 12 décembre prochain. Une évidence au vu du bilan politique d’une législature qui aura vu les autres partis de droite globalement contaminés par le virus blochérien. Tétanisés par le chantage exercé voici quatre ans par l’UDC, ils s’apprêtent à y succomber à nouveau, victimes de l'influence pernicieuse de ce parti qui corrode les valeurs comme sur les méthodes. On s’en est bien rendu compte lorsque PDC et PRD ont permis aux lois scélérates sur l’asile et les étrangers de passer la rampe. On le constate à nouveau aujourd’hui, abasourdi par leur silence complice face à l’initiative pour le renvoi des étrangers criminels. Sans même s’arrêter sur son caractère arbitraire et xénophobe ainsi que de son incompatibilité avec le droit international, force est de constater que la nouvelle loi sur les étrangers permet déjà de révoquer l’autorisation de séjour d’un étranger qui « attente de manière grave et répétée à la sécurité et à l’ordre publics ». En fait, le principe ici à l’œuvre, c’est celui de l’empilement législatif. Une gesticulation populiste dont l’objectif est de faire un maximum de bruit (et de mener campagne) en inquiétant sa clientèle avant de la rassurer en brandissant des propositions à l’emporte-pièce. Peu importe qu’elles soient superflues ou inapplicables. L’essentiel réside dans leur apparente simplicité à l’image du récent « pacte » de l’UDC avec le peuple suisse. A droite, la méthode fait d’ailleurs florès puisqu’elle a été reprise par les radicaux, tout fiérots de leur flat-tax. L’effet d’annonce, c’est aussi la spécialité d’un Christoph Blocher, bien plus chef de campagne de son parti que conseiller fédéral. Une stratégie qui ne s’embarrasse pas de l’indépendance de la justice, de la collégialité, de la concordance. Une vision de la politique qui privilégie la stigmatisation de boucs émissaires bien commodes : les juges étrangers, les étrangers tout court et la gauche, prétendument responsable de tous les maux passés et à venir. Un mépris évident des institutions et du « peuple » pourtant constamment mis sur un piédestal. Autant de défauts rédhibitoires qui justifient amplement son éjection du gouvernement par la petite porte ! Jean-Yves Gentil, rédacteur responsable

5 ÈM E SUISSE 9 La contribution au rayonnement de la Suisse des 645 000 Helvètes de l’étranger doit se concrétiser par le biais de l’amélioration de la représentation de la Cinquième Suisse au sein des instances politiques de notre pays. C’est la conviction du conseiller national genevois Carlo Sommaruga qui a participé au récent Congrès de l’Organisation des Suisses de l’étranger. AGENDA 11 Consultez-le pour tout savoir des divers rendez-vous importants fixés aux socialistes ces prochaines semaines que ce soit au niveau national ou dans les cantons romands.

Un formulaire de récolte de signatures en faveur de l'initiative « pour des véhicules plus respectueux des personnes » est intercalé dans cette édition.

IMPRESSUM EDITEUR PS Suisse et Verein SP-Info Spitalgasse 34, 3001 Berne Tél. 031 329 69 69, Fax 031 329 69 70 info@socialistes.ch RÉDACTION Jean-Yves Gentil PRODUCTION Atelier Kurt Bläuer, Berne IMPRIMERIE Rotaz AG, CP 36, 8201 Schaffhouse TIRAGE 20 000 exemplaires PUBLICITÉ Kretz AG, General Wille-Strasse 147 8706 Feldmeilen, Tél. 044 925 50 60, Fax 044 925 50 77 PARUTION 6 numéros par année


sommet Impôts équitables

Nous disposons aujourd’hui plus de 80 000 signatures et nous approchons petit à petit de notre objectif d’un dépôt de l’initiative avant les élections fédérales. Par ailleurs, la « Tournée pour une Suisse plus juste » du secrétariat central a officiellement débuté lundi 13 août et se poursuivra durant cinq semaines. Objectif de cette tournée : recueillir des signatures pour notre initiative, mais également offrir aux candidat-e-s socialistes au Parlement la possibilité d’aller à la rencontre de la population. Vous trouverez, à l’adresse : www.pssuisse.ch/index. php?id=444&L=1, les dates auxquelles la caravane du PS Suisse s’arrêtera dans votre canton. Ce serait vraiment super sympa de venir nous donner un coup de main lors de l’une de ces étapes et nous vous prions de vous inscrire au plus vite auprès de Stefan Krattiger (skrattiger@spschweiz.ch, 031 329 69 88). Des formulaires de récolte de signatures figurent sur Internet à l’adresse : www. justice-fiscale.ch ou peuvent être commandés auprès de Monika Bolliger (mbolliger@spschweiz. ch; 031 329 69 91). Merci de tout cœur pour votre soutien. SIGNATURES

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Les villes doivent avoir leur mot à dire ! Pour le PS, les villes doivent jouir d’une influence accrue au sein du système politique. Lors du Sommet des villes, le 18 août à Bâle, il a revendiqué une véritable offensive en leur faveur dans les domaines des transports, du logement et des structures d’accueil extra-familiales. C’est que les villes sont confrontées à un certain nombre de problèmes qui ne peuvent plus être résolus à leur seul niveau confirme le conseiller national et membre de l’exécutif de La Chaux-de-Fonds Didier Berberat. Pour y parvenir, il faut réformer le fédéralisme suisse, hérité du 19 e siècle. Interview : Jean-Yves Gentil

Si, historiquement et lors de la création de la Confédération en 1848, il était normal de tenir compte des cantons et de leur accorder des concessions au niveau de leur représentation politique, aujourd’hui – notamment en fonction de l’exode rural vers les villes – celle-ci est n’est plus compatible avec les réalités actuelles. Ce que l’on constate, c’est que les villes sont confrontées en première ligne à diverses problématiques, qu’il s’agisse de l’intégration des personnes étrangères, du manque de structures d’accueil pour la petite enfance ou de logements abordables ainsi que de la congestion du trafic. Des domaines où la politique fédérale est lacunaire, précisément parce que les villes ne sont pas assez intégrées au processus décisionnel. Il s’agit donc de mieux reconnaître le rôle que jouent les centres urbains en accordant deux sièges au Conseil des Etats aux villes de 100 000 habitants et un à celles qui en comptent 50 000. Rien n’empêche par ailleurs des villes de moindre taille de s’associer à l’image du projet de réseau urbain neuchâtelois. L’objectif n’est cependant pas de diminuer la représentation des cantons. On ajoute, on ne retranche rien. En outre, nous proposons que les villes plus peuplées que le plus petit des cantons aient le droit de référendum. Ces propositions seront lancées au Parlement lors de la prochaine session sous forme d’initiative parlementaire. Qu’est-ce qui manque aux villes pour faire entendre leur voix. Ne disposent-elles pas d’organismes à même d’influencer la politique fédé-

A l’instar des neuchâtelois Didier Berberat et Valérie Garbani et du genevois Manuel Tornare, plusieurs membres socialistes d’exécutifs de grandes villes romandes ont fait le voyage de Bâle. PHOTO: E DOUAR D R I E B E N rale en leur faveur, comme l’Union des villes suisses ? L’UVS n’est certainement pas inexistante, mais elle souffre incontestablement d’un déficit de visibilité, elle a du mal à se vendre. Par ailleurs, il s’agit d’un organe consultatif et non décisionnaire. Elle est loin d’avoir le poids de la Conférence des gouvernements cantonaux, par exemple, qui a su devenir un acteur incontournable du système politique helvétique. Que veulent les villes ? Plus de moyens, plus de soutien ? Les deux. En matière d’intégration des personnes étrangères, notamment, il faut absolument que le Confédération se décide à dégager des moyens supplémentaires. Nous exigeons également le dégel, l’année prochaine, des crédits fédéraux d’aide à la création de logement pour relancer une politique foncière active des pouvoirs publics. Pour rendre les villes plus attractives pour les familles, il faut aussi mettre à disposition suffisamment de places de garde pour les enfants. Il en manque des dizaines de milliers à l’heure actuelle et il faut au minimum doubler les fonds d’encouragement annuels en la matière. Ce que le PS appelle de ses vœux, c’est un véritable partenariat à trois entre villes, Confédération et cantons car ces derniers ne sont pas toujours enclins à rétrocéder aux centres urbains les montants qu’ils touchent dans le cadre de la péréquation financière. Il y a un élément où on observe une différence de sensibilité entre romands et alémaniques, c’est celui

de l’introduction de péages routiers dans les villes. La solution que nous avons dégagée lors du Sommet de Bâle me convient. Elle revient à considérer le péage routier comme la mesure ultime pour résoudre les problèmes de trafic et à permettre aux villes qui le désirent de mener des essais dans ce domaine. Avant d’en arriver là, d’autres dispositifs comme le développement des transports publics et de parkings de dissuasion en lisière des villes me paraissent prioritaires. Ce qui est également indispensable, c’est que – si péage routier il y a – ses bénéfices soient intégralement alloués à l’amélioration de l’offre en matière de transports publics. Soit en abaissant les tarifs, soit en augmentant la desserte. Un mot enfin sur le très commenté duel médiatique entre PS et UDC le 18 août à Bâle. Tout ce que j’ai envie de dire, c’est de rappeler que nous sommes, nous socialistes, un parti qui réfléchit, qui se pose des questions sur le fond et cherche des solutions durables. Sur scène, nous avons réuni des politiciennes et politiciens responsables des plus grandes villes de Suisse, pas un bouc – et je ne parle pas, bien entendu, de Christoph Blocher, mais bien de Zottel, la mascotte de l’UDC. Même si nous avons pu paraître ennuyeux à certains journalistes, il n’en demeure pas moins que notre programme politique, lui, ne tient pas sur un timbre-poste et que, dans 20 ans, on parlera toujours des problèmes auxquels les villes sont confrontées, mais plus du tout du show folklorico-médiatique de l’UDC.


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sommet

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Travail – bien en vivre, mieux le vivre ! Le travail est omniprésent dans notre vie. Et quand il vient à manquer, il compte encore plus. Il est donc tout naturel que ce thème prenne une place prépondérante dans la campagne électorale du PS en vue des élections fédérales de cet automne et donne lieu à un Sommet qui lui sera plus spécifiquement consacré le samedi 1er septembre à Yverdon. Un rendez-vous qui correspondra aussi au lancement de la campagne en Suisse romande. L i n e R e n n w a l d , c a m p a 07

Le travail occupe la majeure partie de notre vie. Source de satisfaction pour certains, source de soucis pour d’autres, il ne laisse personne indifférent. Mais surtout, il est bien trop souvent source d’inégalités. Inégalités des conditions de production et de niveau de vie entre le Nord et le Sud, inégalités aussi à l’intérieur même des pays du Nord, que ce soit en matière de salaires, de santé, en ce qui concerne la fin du parcours professionnel ou encore de couverture sociale, pour ne prendre que quelques exemples. En Suisse, alors que la productivité augmente fortement, les salaires réels progressent à peine. Quelques 80 000 personnes employées à plein temps gagnent moins de 3000 francs par mois et 300 000 moins de 3500 francs. En même temps, depuis 2003, le salaire moyen des membres de direction a fait un bon de 14.5 %. L’écart moyen entre les salaires supérieurs et inférieurs d’une entreprise se monte aujourd’hui à une valeur de 1: 65, alors qu’il n’était que de 1: 58 en 2005 (étude d’Unia). Les salaires sont à la traîne et les formes de travail atypiques ne cessent de croître. Ces quinze dernières années, le temps de travail partiel a augmenté de plus de 31 % ; un temps partiel par ailleurs souvent contraint, selon l’Office fédéral de la statistique. En hausse encore, le travail de nuit : plus d’une personne

PHOTO : EX-PR ESS

active occupée sur vingt travaille la nuit. Quant au travail sur appel, il a également considérablement augmenté. Ce sont principalement les femmes qui subissent les inconvénients liés aux formes de travail atypiques, car elles sont surreprésentées dans le domaine des services où les con-

ditions de travail sont parfois très précaires. Elles sont également les premières à ne pas disposer d’une couverture sociale suffisante. Enfin, ce sont aussi souvent les femmes qui se retrouvent en première ligne lorsqu’il s’agit de jongler acrobatiquement entre vie familiale et vie professionnelle.

S O M M E T D U T R AVA I L LANCEMENT DE LA CAMPAGNE ROMANDE Samedi 1er septembre 2007, de 14 h à 17 h Salle de la Marive, Quai de Nogent 1, Yverdon-les-Bains 14 h 14 h 15 14 h 30 14 h 45 15 h 20

16 h 20 16 h 45

Mots de bienvenue de Josiane Aubert, présidente du PS Vaud Discours d’ouverture par le président du PS Hans-Jürg Fehr Discours du vice-président du PS Pierre-Yves Maillard Pour un travail décent, en Suisse comme ailleurs avec Vasco Pedrina Les défis du marché du travail suisse avec les candidat-e-s du PS : Liliane Maury Pasquier, Gisèle Ory, Stéphane Rossini, Christian Levrat, Géraldine Savary, Pierre Bonhôte, JeanClaude Rennwald Résolutions travail et emploi Apéro et musique

Dans le hall d’entrée, présence des organisations et associations actives dans le monde du travail.

Les formes de travail atypiques sont liées aussi à un autre phénomène : la flexibilité croissante du travail. Celle-ci a des conséquences importantes sur la santé au travail. Le stress, le mal de dos et les maladies cardio-vasculaires sont les grands maux de notre siècle et sont essentiellement dus à une pression croissante sur la place de travail. Enfin, plus grave encore, la dernière vague de suicides dans les usines Renault en France est là pour le rappeler : le travail peut même tuer. En Suisse, mais aussi dans le monde, nous avons besoin d’une nouvelle offensive en matière de travail, pour que chacune et chacun puisse à l’avenir bien vivre de son travail. C’est de cette nouvelle offensive que nous discuterons à Yverdon lors du Sommet du travail, pour marquer ensemble le lancement de la campagne électorale du PS en Suisse romande. Car, pour que chacune et chacun puisse bien vivre de son travail, nous avons surtout besoin, au soir du 21 octobre 2007, d’un nouveau Parlement fédéral où les représentant-e-s socialistes soient beaucoup plus nombreuses et nombreux.


fédérales Le goût du risque

Cela se lit entre les lignes de l’article, ci-contre, de Jean-Henri Dumont, la situation est délicate pour le PS valaisan depuis que Jean-Noël Rey est officiellement candidat pour le Parti socialiste du Haut-Valais (SPO). Une stratégie controversée – tant par les Femmes socialistes valaisanne que le PS du Valais romand et qui fait suite à des divergences de vues entre francophones et alémaniques. Le principe initial d’une liste unique à six avec les deux candidats sortants et quatre femmes, n‘a pas convenu aux Haut-Valaisans parce qu‘ils voulaient absolument un candidat du district de Brigue, une liste à sept finalement refusée lors du Congrès extraordinaire du parti cantonal qui s’est donc retrouvé avec deux listes séparées, une pour le Haut une pour le Bas. Reste à savoir si ces calculs – que d’aucuns lient aux prochaines échéances cantonales, voire à l’influence d’un ancien président du PS Suisse – s‘avéreront payants. Plusieurs observateurs font ainsi état d’un pari risqué, tout dépendra de la mobilisation de l’électorat socialiste valaisan.

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La JS en campagne

La JS a adopté une déclaration dans laquelle elle constate que la Suisse a un problème et que ce problème a un nom : Christoph Blocher ! Pour les jeunes socialistes, sa présence au Conseil fédéral met en danger l’Etat social, l’Etat de droit et la démocratie. Les institutions sont gangrenées et le progrès social freiné. La JS en appelle dès lors à la mobilisation générale et à la conscience citoyenne et donc à signer cette déclaration en ligne. Elle figure sur le site des jeunes socialistes spécialement consacré aux élections fédérales à l’adresse : www.elections2007.jss.ch.

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Pour un Valais fort à Berne, votez PSVR ! Pour une Valaisanne à Berne, votez PSVR ! L’enjeu des élections fédérales 2007 pour le PS Suisse n’est plus a démontrer et le Valais figure parmi les cantons sensibles qui peuvent perdre un siège au Conseil National ou en gagner un au Conseil des Etats. Le PSV (Parti socialiste valaisan), le PSVR (Parti socialiste du Valais romand) et le SPO (Parti socialiste du Haut-Valais) sont conscients de l’importance de l’enjeu. Jean-Henri Dumont

De 1967 à 1997, le PSV avait un seul siège au conseil National. De 1997 à 1999, le PSV avait un conseiller national et un conseiller d’Etat. De 1999 à 2003, le PSV avait deux conseillers nationaux (1 PSVR) et un conseiller d’Etat. De 2003 à 2007, le PSV a deux conseillers nationaux romands et un conseiller d’Etat. Le 21 octobre 2007, la progression gagnante constante du PSV peut se poursuivre, comme elle peut brutalement s’interrompre. Le PSV peut avoir deux conseillers nationaux et un conseiller aux Etats, comme il peut se retrouver avec un seul conseiller national. Les conséquences seront extrêmement importantes pour le PS Suisse mais aussi pour le PSV dans la perspective des élections communales 2008 et des élections cantonales 2009. En 1999, le gain du 2ème siège au Conseil National était lié au non-ap-

parentement des libéraux avec les radicaux. En 2003, le maintien de ce 2ème siège était lié au non-apparentement des Jaunes (Chrétiens-sociaux du Haut-Valais) avec les PDC et à la perte de leur siège en faveur de l’UDC. Si l’apparentement de toute la « famille » DC avait eu lieu, le PSV aurait perdu son 2ème siège. Cette année la donne est claire puisque, ayant tirés les leçons de ses divisions, la « famille » DC est à nouveau réunie et les radicaux et libéraux sont apparentés. Il est raisonnable de penser que, à droite, l’UDC peut progresser, le PRD-PL va stagner (17 %), le PDC peut se maintenir ou baisser légèrement aux environs de 45 %. Pour maintenir les deux sièges du PSV à Berne, toute la gauche doit donc impérativement être unie dans un apparentement généralisé et progresser d’au moins 2 points à 23,5 %. Ceci est possible avec une forte mobilisation du PSVR et du SPO, avec une progression attendue des Verts, avec le retour d’une liste du PCS (Parti Chrétien Social) du Valais romand et l’émergence de la Gauche valaisanne alternative. Vu les enjeux majeurs de ces élections, le PSVR a pris ses responsabilités. Il montre l’exemple de l’unité au sein même du PSV en soutenant la candidature unitaire au Conseil des Etats de l’ancien conseiller national haut-valaisan Peter Jossen, qui a une chance historique de casser le monopole permanent du PDC. Au Conseil National, tout en respectant une saine émulation mobilisatrice, le PSVR s’est engagé fortement en faveur d’un

apparentement généralisé de toutes les forces de gauche et centre-gauche du canton. Le PSVR s’appuie sur les compétences connues et reconnues et sur un excellent bilan de son élu sortant Stéphane Rossini. Cohérent et fidèle à son engagement pour l’accès des femmes à des postes importants, Le PSVR est fier de présenter cinq femmes, candidates de grande qualité, sur une liste à six. Ainsi, le PSVR se mobilise pour maintenir ses deux sièges et élire une femme directement à Berne. Le PSVR va mener une campagne active sur deux axes principaux : l’importance du PS et du rapport gauche-droite à Berne pour le Valais et la place des femmes dans la société. Bien sûr, les thèmes forts du PS que sont le social, l’égalité des chances, la justice fiscale, la formation et l’intégration, le développement écologique seront repris … Et la campagne est bien lancée avec la venue de notre conseillère fédérale et Présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, à l’occasion des 50 ans de la section PS de Massongex le 26 août. Pour l’avenir du Valais, des Valaisannes et des Valaisans, pour l’avenir de la Suisse, des Suisses et des Suissesses, le PS peut gagner, le PS doit gagner ! Jean-Henri Dumont, président du PSVR et du PSV

De gauche à droite : Katia Chevrier, Francine Cutruzzolà, Elisabeth Di Blasi-Coucet, Stéphane Rossini, Marcelle Monnet-Terrettaz, Véronique Maret-Bornet.


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fédérales

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PSJ : la volonté de gagner Les socialistes jurassiens ont la ferme intention de maintenir leur délégation à Berne, comprenant un représentant aux Etats et un représentant au National. Le canton du Jura disposant de deux sièges dans chacune des chambres, le PSJ veut continuer d’en occuper le 50 %. M i ch e l Th e n t z , p r é s i d e n t d u PS J

Depuis 12 ans les socialistes jurassiens sont représentés à Berne par un tandem qui compte sous la coupole : Jean-Claude Rennwald au National et Pierre-Alain Gentil aux Etats. Les deux parlementaires socialistes ont incontestablement joué un rôle précieux en tant que défenseurs des valeurs socialistes et des causes syndicales. Pierre-Alain Gentil étant arrivé – conformément à la Constitution jurassienne – au terme de son mandat, il laisse le champ libre à un successeur. Jean-Claude Rennwald, quant à lui, a souhaité représenter les socialistes jurassiens à Berne pour une ultime législature. Pour ce faire, il a obtenu de la part du Congrès du PSJ, l’application d’un article des statuts lui offrant la possibilité de déroger à la règle limitant les mandats électifs à 12 ans. Cette configuration, avec le départ d’un seul des deux sortants, est idéale pour assurer une continuité dans la représentation jurassienne à Berne, ce d’autant plus que les socialistes jurassiens se doivent de rebondir après l’échec subi lors des élections cantonales fin 2006. Un Comité directeur largement renouvelé durant le printemps a présenté quatre candidats au Congrès du 7 juin dernier, lequel Congrès a accepté de lancer ces quatre candidats dans la course aux élections fédérales, à savoir : �■ Claude Hêche et Christophe Berdat aux États, ■ Jean-Claude Rennwald et PierreAlain Fridez au National. Le manque de candidatures féminines est regrettable, mais comme s’est exclamée la présidente des Femmes socialistes jurassiennes lors du congrès de mois de juin : « C’est comme ça ! C’est une année sans ! Ce n’est le moment pour aucune d’entre nous ». Le Comité directeur s’est de son côté engagé à rétablir la parité des candi-

datures dès les prochaines élections, à savoir les communales de 2008. Les candidatures socialistes sont solides et permettront aux électrices et électeurs jurassiens d’assurer une représentation de qualité à Berne. Du côté des Etats, Claude Hêche, ministre jurassien de la santé durant 12 ans, a une grande connaissance du Jura et saura ainsi faire entendre la voix du canton à Berne, en particulier dans les domaines qui lui sont chers, soit la santé et le domaine social. Son colistier, Christophe Berdat, député au Parlement depuis ce printemps et membre de l’exécutif de son village (Miécourt), bénéficie de solides compétences dans le domaine de la formation. De plus son passé de hockeyeur de haut niveau lui assure une grande popularité dans le Jura. Pour ce qui est du Conseil national, Jean-Claude Rennwald sera donc l’un des deux candidats à briguer un siège à Berne. Sa large expérience permettra au Jura de continuer à être défendu avec détermination dans

la capitale. A ces côtés, Pierre-Alain Fridez, ancien député et maire de son village (Fontenais, fief socialiste jurassien) est un fin connaisseur de la politique jurassienne. Ses compétences en matière de santé, il est médecin, et son grand intérêt pour les problèmes environnementaux, en font un candidat de grande valeur. Sous le slogan « pour plus de justice sociale », les socialistes jurassiens vont axer leur campagne, lancée officiellement à Delémont le 8 septembre, sur les thèmes fondamentaux que sont la santé et le social, l’accès à la formation, l’environnement et l’énergie, ainsi que l’ouverture aux autres et à l’Europe. Sur l’échiquier politique jurassien, tous les partis, extrême gauche et Verts exceptés, souhaitent conquérir des sièges à Berne, mais il se murmure que certains partis peinent à trouver des candidats ! Une configuration qui devrait permettre aux socialistes de remotiver leur électorat et ainsi d’atteindre leur objectif.

Micheline superstar

Il a longtemps semblé que l’aile droite et conservatrice du Conseil fédéral préférait, pour la fête nationale,

laisser s’exprimer les extrémistes de droite plutôt qu’une présidente de la Confédération socialiste. Heureusement, Micheline Calmy-Rey a résisté aux milieux qui évoquent volontiers la liberté d’opinion, mais capitulent devant un quarteron de néo-nazis. Grâce à sa persévérance, Micheline Calmy-Rey a donné un signe fort en faveur d’une Suisse plus tolérante ainsi que pour la liberté d’expression dans notre pays. Le PS Suisse a constamment soutenu Micheline Calmy-Rey. Pour les socialistes, la liberté d’expression doit être garantie en Suisse, en premier lieu pour la présidente de la Confédération. La droite conservatrice et l’UDC qui avaient du mal à avaler les exigences d’une conseillère fédérale courageuse ont dû se rendre à la raison: leurs manœuvres destinées à empêcher qu’elle puisse s’exprimer au Grütli ont fait long feu.

Protection du climat

Alors que le Conseil fédéral vient de présenter les mesures qu’il entend prendre en matière de politique cli-

Aux États: Claude Hêche et Christophe Berdat.

Au National: Jean-Claude Rennwald et Pierre-Alain Fridez.

matique, le PS salue la proposition de Moritz Leuenberger pour une taxe d’incitation en faveur de climat dès 2012, mais réclame des mesures immédiates. Ainsi, il demande au Parlement d’introduire tout de suite la taxe CO2 sur les carburants prévue par la loi, une partie de ses recettes étant utilisée pour développer les transports publics. En outre, le PS exige une réduction de 30 % des émissions de gaz à effet de serre en Suisse d’ici 2020. C’est ce que prévoit l’initiative populaire sur le climat soutenue par le PS dont la récolte de signatures va bon train. Le PS a ainsi pratiquement réuni les 25 000 paraphes qu’il s’est engagé à recueillir.


formation

08.07

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Ecole publique : de l’égalité d’accès à l’égalité des acquis Lors de son sommet social à Olten, le PS Suisse a adopté dix thèses sur pour une réforme de l’école obligatoire. Anne-Catherine Lyon, en charge du département de la formation de la jeunesse et de la culture du canton de Vaud en développe certains aspects. A n n e - C a t h e r i n e Ly o n

Dans le cadre des discussions qui s’ouvrent sur le thème de l’égalité des chances dans l’écoPHOTO: EXPR ESS le obligatoire, il est C'est la rentrée pour tout le monde, excepté pour les tessinois qui ne reprennent l'école que le 3 septembre. important d’avoir à l’esprit que les ques- temps restée une institution réservée exige que l’école primaire soit un conduire à l’avènement d’une école tions qui se posent à une minorité de privilégiés. Ce n’est service public sur l’ensemble du ter- plus juste et efficace, et passer ainsi sont depuis la naissance de l’école qu’à partir du XVIIIe siècle qu’appa- ritoire suisse et garantit sa gratuité, du concept de l’égalité des chances à raît l’idée d’une école pour le peuple. son caractère obligatoire et sa laïcité, celui de l’égalité des acquis. publique toujours les mêmes : ■ comment combler les inégalités Ces deux objectifs ne sont pas Au XIXe, ce concept se développe pour éviter que l’accès à l’instruction face au savoir ? avec la lutte des démocrates pour le ne dépende du hasard de la nais- antinomiques ainsi que l’a démon■ comment réaliser l’égalité des droit à l’instruction élémentaire pour sance. Cependant, l’école primaire tré l’enquête PISA. En effet, les pays chances, ou l’égalité des acquis tous : l’Etat doit offrir gratuitement n’avait pas à ses débuts pour objectif qui ont les systèmes scolaires les plus un enseignement en lecture, écriture de favoriser l’ascension sociale des performants sont aussi ceux qui asdans une école plus exigeante ? et calcul; en contrepartie, il peut con- enfants qu’elle instruisait : une place surent le mieux l’égalité des chances; ■ comment rendre notre système éducatif plus performant et plus traindre les familles à envoyer leurs était assignée à chacun et il n’était l’hypothèse selon laquelle la démoefficace ? enfant à l’école. Toutefois, il ne s’agit pas question de la quitter. S’agissant cratisation des études et le souci de ■ comment bannir l’exclusion ? pas encore d’égalité des chances, du secondaire I, sa démocratisation l’égalité engendreraient un « nivelmais seulement de l’accès de tous fut elle aussi lente et difficile; elle se lement par le bas » est invalidée. Au Ces questions, de même que celle de (ou presque, puisque seuls les gar- heurtait à de fortes résistances socia- contraire, en assurant de meilleures l’évaluation de la qualité des systè- çons sont concernés …) à une ins- les et à la peur d’une baisse du niveau chances aux plus défavorisés on élèmes de formation, sont au cœur des truction élémentaire. Le XXe marque de formation. ve en même temps le niveau moyen Une fois l’égalité d’accès pour de l’ensemble des écoliers. PISA a réflexions des politiques et des péda- un tournant dans l’histoire de l’école gogues et il est fondamental que le qui, d’une institution réservée à une tous réalisée, de multiples réformes également démontré que la majorité PS y contribue de manière majeure élite sociale, devient ouverte à toutes ont cherché à garantir l’égalité des des pays ayant obtenu les meilleurs par des propositions lui permettant et à tous. chances. En dépit des améliorations résultats scolaires ont un système de rester le parti moteur de l’égalité En Suisse, le processus d’obli- significatives obtenues, l’école peine éducatif intégrant tous les élèves et des chances. gation scolaire se formalise avec la encore à réduire les inégalités entre ne les sélectionnent pas ou peu avant Rappelons que l’école est long- Constitution fédérale de 1874. Elle élèves provenant de milieux socio- la fin du secondaire II. Cette enquête culturels différents. a aussi mis en évidence la nécessité A cette problématique récurrente d’un fort ancrage de l’établissement Va y avoir du sport s’ajoutent les mutations profondes de scolaire au niveau local ainsi que d’un Au lendemain d’un tour de France de si- « Jeunesse et Sport » en passant par la société – prépondérance du secteur fort consensus autour de la question nistre mémoire, le PS a présenté, début l’égalité des sexes et le développement tertiaire, changement des rôles et de scolaire pour que l’école garde la août, un papier de position consacré au des infrastructures sportives dans les la place des hommes et des femmes, confiance des différents acteurs. Enfin, l’école publique ne peut pas sport et à la politique en la matière. Pour cantons. Pour ce qui est du soutien aux phénomènes migratoires, etc. –, et les socialistes, la création d’une agence sportifs de pointe, le PS est en faveur les systèmes scolaires sont à nouveau résumer ses objectifs à une somme de nationale de lutte contre le dopage cen- d’un accompagnement qui leur permette au défi de se repenser en profondeur. besoins individuels – aussi légitimes tralisée est indispensable et il s’agit, par de mener leur carrière dans les meilleures Aujourd’hui, l’un des enjeux majeurs qu’ils soient. En tant qu’institution ailleurs, d’élargir la marge de manoeuvre conditions. A noter que la publication des de la politique de redistribution de républicaine, elle doit être au service de la justice afin que la tricherie et la mise propositions socialistes en matière de do- l’Etat réside dans sa capacité à rédui- de la société et c’est ainsi qu’elle peren danger de l’intégrité physique des page ont incontestablement porté leurs re les méfaits de l’« effet Mathieu » : met à chaque individu de développer fruits puisque l’Office à savoir, selon le chercheur Marcel au plus loin son potentiel. Si elle desportifs puissent être fédéral du sport (OFS- Crahay, que les personnes « qui sont venait un libre-service de prestations endiguées. Dans ce document de fond, le PO) et Swiss Olympic avantagées sur un aspect, le sont de formation et d’éducation, l’école PS fait également part ont réagi dans la fou- souvent sur beaucoup d’autres ». Un publique perdrait sa raison d’être et lée en revendiquant à examen attentif de la situation mon- nous perdrions alors le plus puissant de ses revendications liées au sport de masleur tour des moyens tre que le simple postulat de l’égalité vecteur de justice sociale. se. Elles vont de l’élarsupplémentaires pour des chances ne suffit pas et que dès gissement de l’offre de combattre ce fléau. lors, seule une justice corrective peut Anne-Catherine Lyon, Conseillère d’Etat (VD)


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international

08.07

Une voix pour le PS est une voix pour la Cinquième Suisse « Nous sommes fiers de notre diaspora », a relevé Micheline CalmyRey en soulignant la contribution au rayonnement de la Suisse des 645 000 Helvètes de l’étranger dont quelque 500 représentant-e-s se sont réuni-e-s du 17 au 19 août à Genève à l’occasion de leur traditionnel Congrès. Une reconnaissance que tant la présidente de la Confédération que le PS souhaitent voir se concrétiser par le biais de l’amélioration de la représentation de la Cinquième Suisse au sein des instances politiques de notre pays. Avant l’été, plusieurs interventions socialistes ont ainsi été déposées aux Chambres fédérales dont une initiative parlementaire qui ouvre une nouvelle piste de réflexion. Carlo Sommaruga

Par cette initiative, je propose que l’on modifie la Constitution et tous les autres textes législatifs l’exigeant, de telle sorte que les Suissesses et les Suisses de l’étranger puissent être représentés en tant que tels aux Chambres fédérales. Plusieurs solutions sont possibles : par exemple, une représentation de type cantonal au Conseil national et au Conseil des Etats, voir dans un premier temps uniquement l’élection de deux membres à la Chambres des cantons Etats avec un corps électoral qui pourrait être composé soit des citoyennes et des citoyens suisses à l’étranger, soit d’un collège électoral élus par ceuxci. Certes, une modification constitu-

tionnelle prend du temps, mais le PS est convaincu qu’elle est préférable à la présentation de candidatures alibi et quasiment sans chances de succès lors des élections fédérales. Les socialistes sont également intervenus au Parlement pour répondre à une des principales revendications des Suisses de l’étranger, à savoir l’accélération de la mise en place du vote électronique, quitte à prévoir un système spécifique à cette part particulière de l’électorat. Une solution ad hoc pourrait ainsi voir le jour nettement plus rapidement qu’un dispositif applicable à l’ensemble du corps électoral helvétique. Outre le vote électronique, les membres de l’Organisation des Suisses de l'étranger (OSE) se sont montrés préoccupés par l’affaiblissement du réseau consulaire suisse. Les fermetures qui font suite ou sont prévues en raison du programme d’économies 2004 (10 consulats en tout) inquiètent les Suissesses et les Suisses de l’étranger. A juste titre car les consulats jouent un rôle considérable en matière de service public et ne servent de loin pas seulement à délivrer des visas. On peut ainsi s’interroger sur la logique qui, par exemple, prévoit la fermeture du consulat de Bordeaux (12 000 résidents helvétiques concernés) et l’ouverture d’une antenne chinoise à Guangzhu (92 personnes seulement). Les contacts économiques futurs sont-ils désormais le seul critère pour l'implantation d'un consulat ? Enfin les représentant-e-s de la Cinquième Suisse souhaitent également que la Confédération s’engage encore plus dans la création et le développement d’écoles helvétiques à l’étranger. Pour

que leurs enfants conservent un lien avec leur patrie, mais aussi pour que les valeurs et les méthodes éprouvées dans notre pays se diffusent ailleurs. Un mot encore sur l'OSE qui a élu sans surprise à sa présidence le libéral genevois Jacques-Simon Eggly. Le nouveau président déclare vouloir éviter « une politisation de l’organisation ». Fort bien, mais le problème, c'est que l'OSE est traditionnellement un fief radical, le PRD disposant depuis toujours d’une majorité hégémonique dans ses organes. Difficile dans ces conditions d'affirmer que l'organisation soit actuellement apolitique. Ce qu'il faut assurer à l'avenir, c'est une représentation équilibrée des partis au sein de l'OSE, tout en garantissant que l'organisation puisse continuer de fournir ses services aux expatrié-e-s dans de bonnes conditions. A noter encore que l'UDC a tenté un coup de force pour entrer au Comité de l'OSE en présentant un candidat de dernière minute. Mais l'opération a échoué. L’élection d’un nouveau membre du comité pour remplacer le président démissionnaire, le radical Georg Stucky a été ainsi repoussée au printemps prochain pour permettre à l'OSE de définir d'ici là les critères – aussi politiques – de l'élection des membres de son comité.

Les armes à l’arsenal !

La récolte de signatures pour l’initiative populaire visant notamment à créer un registre national des armes à feu et à confiner les armes d’ordonnance dans les arsenaux va débuter au mois de septembre. La Chancellerie fédérale étant surchargée, nous avons pris un peu de retard sur notre planning, mais les formulaires de récolte devraient prochainement imprimés et diffusés. Nous vous suggérons ainsi de consulter régulièrement le site Internet : http://www.protectionarmes.ch. Dès que l’initiative aura été publiée dans la Feuille fédérale, la récolte pourra démarrer. Dans cette perspective, nous vous invitons à d’ores et déjà songer à constituer ou à participer à la constitution de Comités régionaux en faveur de cette initiative. D’ailleurs, le PS recherche activement et dans toute la Suisse des responsables régionaux susceptibles de jouer le rôle de relais dans leur canton ou dans leur localité. Enfin, la première journée nationale de récolte de signatures a été agendée au 13 octobre. Nous espérons déjà réunir des milliers de paraphes à cette occasion Merci de contacter Beni Hirt (bhirt@spschweiz.ch, 031 329 69 65) pour toute question et renseignement.

Carlo Sommaruga, conseiller national, GE

SUR INTERNET Dans la perspective des élections fédérales, le PS Suisse a mis en ligne un site spécial pour les Suissesses et les Suisses de l’étranger. Rendez-vous à l’adresse : http://www.pssuisse.org

Les armes à l’arsenal, pas à la maison ! Signez l’initiative contre la violence due aux armes

www.initiative-armes.ch

Samedi 18 août, la foule sur le stand du PS Suisse au Congrès des Suisses de l’étranger.


carnet noir

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Chambres fédérales

A l’heure où nous mettons sous presse le programme de la session d’automne du Parlement n’est encore que provisoire, mais

l’ultime session de la législature devrait tout de même comporter quelques dossiers chauds. Ainsi, le Conseil national se penchera, sous réserve, sur l’encouragement de la formation de la recherche et de l’innovation de 2008 à 2001 ainsi que sur la détention d’armes d’ordonnance et de leur munition à domicile. L’ouverture des magasins le dimanche refera son apparition par le biais d’une motion radicale et il devrait encore être question de deux initiatives populaires : celle visant à réintroduire les médecines complémentaires dans le catalogue de prestations de l’assurance de base ainsi que celle de l’UDC sur les primes maladies. Initiative agrarienne encore au Conseil des Etats qui devrait examiner les propositions de l’UDC en matière de naturalisation. La Chambre des cantons est encore censée se pencher sur le financement additionnel de l’AI et prévoit, le 1er octobre, une session extraordinaire consacrée à des questions fiscales.

COURS MOVENDO GÉRER LES DIFFÉRENCES CULTURELLES ET COMMUNIQUER

du 8 au 9 octobre 2007 à Chexbres, Hôtel Préalpina Après un bilan de leurs compétences culturelles, personnelles et professionnelles, les participant-e-s sont confrontés à des situations de communication interculturelle mettant en jeu un contexte conflictuel. Les situations présentées sont analysées à l‘aide d‘une « boîte à outils » permettant de décoder la position culturelle d‘interlocuteurs d‘origines diverses et de maîtriser sa propre attitude. Inscription en ligne et aperçu des autres cours à disposition à l’adresse : www.movendo.ch

Liliane Chappuis aux côtés de Marlyse Dormond Béguelin lors d'un séminaire du Groupe socialiste en janvier à Lucerne.

Au revoir Liliane Il est parfois des jours qu’on peut qualifier de « sale journée » et le 26 juin dernier n’aurait pas pu commencer plus mal. En me levant j’avais déjà un sms de Stéphane Rossini qui venait aux nouvelles, ayant entendu l’annonce du décès de Liliane à la radio. Abasourdie, je me suis dit qu’il avait peut-être mal compris, mais les informations de 8 heures ont confirmé la triste nouvelle et le journal La Liberté aussi. Liliane nous avait quitté le soir précédent, comme ça, sans avertissement et tellement brusquement. Marlyse Dormond Béguelin, conseillère nationale

Notre camarade Liliane était une personnalité travailleuse, sensible, intègre, généreuse et loyale. Elle a fait preuve d’un engagement sans faille pour la lutte contre les inégalités, pour la défense des plus démunis, la formation accessible à tous, l’égalité hommes-femmes, les droits des personnes avec un handicap, l’ouverture au monde et l’accueil des étrangers. En un mot pour la défense de la dignité de chacun et le respect de tous Son engagement politique a commencé très tôt puisque, adolescente, elle a eu des ennuis avec la direction de son collège car elle distribuait des tracts, de gauche bien sûr, à la sortie de l’école. Cet épisode ne l’a pas découragée, mais bien au contraire renforcé sa détermination. Membre du conseil communal

(exécutif ) de sa commune de Corpataux-Magnedens depuis 20 ans, elle en était la Syndique depuis 1996. Très engagée elle a été une cheville ouvrière de la fusion réussie des deux communes, restant attentive durant tout le processus, à ce qu’aucune des deux communes n’ait l’impression d’être absorbée par l’autre. Elle a œuvré pour le développement harmonieux de Corpataux-Magnedens qui, de 650 habitants en 1996 en comptait 960 à fin 2006. Sa dernière réalisation a été la salle des spectacles « La Tuffière » à laquelle elle tenait beaucoup, ainsi que la création d’une commission culturelle. En 1990 elle est entrée au Grand Conseil fribourgeois. Sa première intervention de députée a été une motion demandant une étude sur la pauvreté dans le canton de Fribourg. En 1999, elle a quitté le législatif cantonal, à l’occasion de son élection au Conseil national, rendant ainsi au PS fribourgeois le siège qu’il avait perdu en 1983. Membre de la commission de la science, éducation et culture, elle s’est engagée pour la nouvelle loi sur la formation professionnelle adoptée par le Parlement en 2002. Durant cette période, elle a été l’une des actrices du film « Le génie helvétique » de Jean-Stéphane Bron. Fidèle à ses convictions, dès son retour sous la coupole fédérale en mars de cette année, elle s’est investie sans relâche dans la campagne contre la 5è révision de l’assurance invalidité. Tous ces engagements ont été remplis en assumant parallèlement

PHOTO: E DOUAR D R I E B E N

des responsabilités au niveau du parti cantonal qu’elle a présidé durant 5 ans. Chère Liliane, quel vide tu laisses, difficile de croire que nous ne verrons plus ton sourire, tes yeux malicieux et rieurs. Que nous n’entendrons plus ton « bonjour les affreux » quand tu arrivais au Conseil national. Je me souviens avec amusement du « voilà l’horrible Maillard » lorsque PierreYves, que tu appréciais et qui te le rendais bien, arrivait en retard. Tout cela dit en observant, avec un regard amusé, l’effet produit. Je garderai l’image de ton visage souriant, lorsque nous nous somme quittées à la fin de la session de juin, ayant convenu de se téléphoner le jour de tes 52 ans, pour fixer une date pour des grillades cet été. Au revoir Liliane, nous t’aimons.

SA SUCCESSION Si Jean-François Steiert, premier viennent-en-suite, prêtera serment en ouverture de la session d’automne du Conseil national, c’est CarlAlex Ridoré, avocat et député au Grand Conseil, qui devrait remplacer Liliane Chappuis sur la liste des candidats socialistes fribourgeois à la Chambre du peuple. Il a reçu le soutien du comité directeur du parti mais devait encore être adoubé par la base lors d’un Congrès électoral du PSF le 23 août, trop tard – malheureusement – pour les délais d’impression de socialistes.ch.


agenda

11 08.07 AGENDA PS SUISSE www.pssuisse.ch

GENÈVE www.ps-ge.ch

Mardi 28 août : le Groupe socialiste des Chambres fédérales tire le bilan de la législature 2004–2007 ■ Samedi 1er septembre : Sommet du travail et lancement de la campagne des socialistes romands pour les élections fédérales à Yverdon ■ Jeudi 6 septembre : conférence de presse du PS Suisse consacrée à la sécurité des installations nucléaires ■ Du lundi 17 septembre au vendredi 5 octobre : session d’automne des Chambres fédérales. ■ Samedi 22 septembre : Sommet de l‘énergie du PS Suisse à Dübendorf ■ Dimanche 21 octobre : élections fédérales ■ Vendredi 30 novembre : Conférence de coordination à Berne ■ Samedi 1er décembre : Assemblée des déléguée-s à Berne

Mercredi 12 septembre, 11h00, lancement de la campagne des fédérales du Parti socialiste genevois ■ Tous les samedis, un stand est organisé à la place du Molard de 10h à 14h ■ Samedi 15 septembre : stands électoraux à Vernier-Village et à Balexert ■ Jeudi 20 septembre : apéritif-débat interactif, de 19h à 21h, à la salle communale de Chêne-Bougeries avec Liliane Maury Pasquier et Carlo Sommaruga ■ Samedi 22 septembre : stands électoraux à Châtelaine et au Lignon ■ Samedi 29 septembre : stands électoraux aux Avanchets et au Lignon ■ Vendredi 5 octobre : verrée de l‘amitié dès 20h00 au Grand-Lancy avec Liliane Maury Pasquier, Maria Roth-Bernasconi, et Frédéric Renevey ■ Lundi 8 octobre : distribution du journal de campagne gratuit Atout Cœur ■ Samedi 20 octobre : stands électoraux à Balexert et aux Libellules

PS-FEMMES www.psfemmes.ch

Mercredi 19 septembre : rencontre des femmes parlementaires socialistes, dès 19h00 à l’hôtel Bern, à Berne ■ Samedi 10 novembre : Comité des Femmes socialistes, dès 10h30 à l’hôtel Bern, à Berne ■

VALAIS ROMAND www.ps-vr.com

Vendredi 7 septembre : présentation des candidate-s du PSVR, dès 19h30 à l’Echo du Mont, à Aproz ■ Samedi 8 septembre : rencontre lacustre dès 14h au Bouveret avec la participation de Pierre-Yves Maillard ■ Mardi 11 septembre : présentation des candidat-es du PSVR, du SPO et de la JS dès 20h15 à Veyras ■ Samedi 15 septembre : présentation des candidate-s du PSVR, dès 9h00 à Sierre et St-Maurice ■ Samedi 22 septembre : présentation des candidate-s du PSVR, l’après-midi à Monthey ■ Vendredi 12 octobre : fête de fin de campagne dès 19h à Bovernier ■

FRIBOURG www.ps-fr.ch ■ Lundi 27 août : action des candidat-e-s en gare de Fribourg, distribution de tracts et de croissants pour la réouverture de la ligne CFF Fribourg/Berne ■ Vendredi 30 août : conférence de presse pour l’apparentement des partis de gauche et lancement de la campagne d’Alain Berset pour le Conseil des Etats ■ Samedi 15 septembre : journée d’action des candidat-e-s, dès 9h à Morat-Berntor ■ Samedi 22 septembre : journée d’action des candidat-e-s, dès 9h à Schmitten, Planfayon et Flamatt

■ Mercredi 12 septembre : débat à 20h à la buvette de la salle de spectacle de Renens avec la participation de Roger Nordmann et Géraldine Savary ■ Jeudi 13 septembre : débat à Lutry avec la participation de Roger Nordmann ■ Mercredi débat à Yverdon à 20h et à Chavannes à 20h30 avec la participation, respectivement, de Roger Nordmann et Géraldine Savary ■ Vendredi 21 septembre : débat à 20h à la salle communal de Nyon avec la participation de Géraldine Savary

NEUCHÂTEL www.psn.ch

Samedi 8 septembre stand des élections fédérales, dès 9h00 au Locle, Neuchâtel, La Chaux-deFonds et aux Ponts-de-Martel ■ Samedi 22 septembre : stand en musique avec tous les candidat-e-s aux élections fédérales, dès 9h00 au Locle, Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds ■ Samedi 29 septembre stand des élections fédérales, dès 9h00 au Locle, et à La Chaux-de-Fonds ■ Samedi 6 et mercredi 10 octobre : stand des élections fédérales, dès 9h00 à Neuchâtel ■

JURA www.psju.ch ■ Samedi 8 septembre : lancement de la campagne jurassienne au marché de Delémont ■ Lundi 10 septembre : réunion des élus cantonaux et communaux pour la distribution du matériel de campagne au restaurant du Jura à Bassecourt ■ Vendredi 28 septembre : Congrès électoral à Delémont, avec la participation de Pierre-Yves Maillard

JURA BERNOIS www.psjb.ch VAUD www.ps-vd.ch

Mercredi 29 août : conférence à 20h à l’Hôtel de ville d’Ollon avec la participation de Roger Nordmann, Géraldine Savary, Peter Jossen et d’autres candidate-s au Conseil national ■ Samedi 8 septembre : forum du PSV sur les biocarburants en un lieu encore à définir ■

■ Mardi 18 septembre : Congrès du PSJB à 19h30 à l’hôtel Central, à Tavannes ■ Lundi 1er octobre : Comité directeur à 19h30 à l’hôtel Central, à Tavannes ■ Jeudi 25 octobre : Congrès du PSJB à 19h30 à l’hôtel Central, à Tavannes

Nous cherchons de suite ou à convenir

un-e secrétaire politique spécialisé-e (100 %) dans les domaines de la formation, de la recherche, de la culture, de la politique migratoire, des Institutions et des affaires juridiques. Votre domaine de compétences couvre en particulier les dossiers traités par les Commissions parlementaires fédérales de la science, de l’éducation et de la culture (enseignement professionnel, universités, recherche, aide à la culture, sport, jeunesse et protection des animaux), les Commissions parlementaires fédérales des Institutions politiques (CIP), à savoir le système politique suisse au sens large et, d’autre part, la législation applicable aux étrangers (y compris naturalisations et droit d’asile). Vous vous chargez également des thèmes relevant des Commissions des affaires juridiques, notamment l’ensemble des domaines réglés dans le Code civil, le Code des obligations et le Code pénal. Vous êtes responsable de la coordination du travail du Groupe parlementaire socialiste sur ces questions. Vous soutenez les délégations socialistes dans les commissions parlementaires des deux Chambres, sur le plan administratif aussi bien qu’au niveau des

contenus. Vous suivez l’avancement des travaux pour chaque objet, également durant les sessions, vous alimentez le travail des commissions correspondantes du parti, vous entretenez des contacts avec des milieux proches concernés et avec des experts. Dans cette ligne, une expérience concluante au sein d’une ONG ou de notre parti constitue un atout pour votre candidature. Vous apportez également un soutien à notre équipe médias et communication pour ses campagnes et le travail de presse. Vous élaborez les réponses à des procédures de consultation, répondez à diverses demandes adressées au parti ou au Groupe parlementaire. Vous produisez aussi des documents de fond sur les thèmes de votre domaine de compétences. Votre expérience professionnelle et vos connaissances scientifiques sont pour nous un bagage précieux, de même qu’un parcours académique complet en matière juridique. Vous exprimez de même un vrai

talent pour l’organisation et les tâches administratives ne vous rebutent point. Vous êtes d’accord de travailler selon un horaire irrégulier, comprenant parfois soirées et fins de semaine. Votre indépendance ne fait pas obstacle à une intégration dans une équipe. De langue maternelle française, vous parlez couramment allemand. De bonnes connaissances en italien seraient un atout supplémentaire. A qualifications égales, priorité sera donnée à une candidature provenant de la Suisse romande. Merci de transmettre votre dossier de candidature d’ici au 17 septembre 2007, par la voie postale ou par courriel adressé à: PS Suisse, Thomas Christen, secrétaire général, Spitalgasse 34, case postale 7876, 3001 Berne ou emplois@pssuisse.ch.


3832.1 ABS Beilage_Inserat_Soci_F

9.7.2007

9:12 Uhr

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Socialistes

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Banque alternative BAS Représentation romande Rue du Petit-Chêne 38 Case postale 161 1001 Lausanne Téléphone 021 319 91 00 Fax 021 319 91 09 bas-info@abs.ch www.bas-info.ch


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