L'Etat et vous du mois de novembre 2012

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NUMÉRO 58 - NOVEMBRE 2012

LETTRE D’INFORMATION DES SERVICES DE L’ÉTAT

vous L’État

S aint-P ierre-e t-Miq u el on

et

LA COOPÉRATION RÉGIONALE EN 2012 : DES AVANCÉES TRÈS CONCRÈTES POUR LES SAINT-PIERRAIS ET LES MIQUELONNAIS

sommaire

A l'issue d'une année de négociations fructueuses avec nos partenaires des provinces atlantiques, malgré des réglementations contraignantes mais qui s'imposent à nous et un différentiel d’habitants conséquent, (6 400 saint-pierrais et miquelonnais face à 2 400 000 canadiens atlantiques), il est possible de mettre en valeur les avancées en matière de coopération.

- La coopération régionale en 2012 - Les premières assises de la vie associative se tiendront le 5 décembre 2012 - Les dangers d’Internet

- Inspection des denrées d’origine animale Patrice LATRON, préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon - Michel TETU, président de l’APECA.

Il est d'ailleurs certain que nos voisins canadiens considèrent avec un intérêt grandissant ce lien privilégié tissé avec l’archipel, notamment, par la présence de l’ambassadeur de France au Canada, à la réunion d’Halifax du 23 octobre dernier, ainsi que celle de M. Bernard VALCOURT, ministre fédéral associé à la Défense nationale et ministre d’État de l’Agence de Promotion Économique du Canada Atlantique et de la Francophonie qui souhaite venir en 2013 à Saint-Pierre-et-Miquelon. La XIVe commission mixte, que j'ai eu l'honneur de coprésider, a couvert un large éventail d’activités qui impactent directement Saint-Pierre-et-Miquelon. 6 sous comités thématiques contribuent à améliorer ou à développer nos échanges dans les domaines suivants: • des relations économiques et commerciales, • de l’aquaculture, de l’agriculture et de l’environnement, • de la sécurité, • du tourisme, • de la santé, • de l’éducation de la culture et des faits sociétaux.

- La directrice de l’ODEADOM en visite dans l’archipel - Le Taekwondo, un physique pour un mental - Nominations


L’État Près de 40 dossiers déposés par des associations ou des structures de l'archipel ont été étudiés et financés si nécessaire dans les domaines précités. Il en a été ainsi de la pêche aux buccins qui a reçu l’autorisation de l’exportation vers Terre-Neuve Labrador pour les pêcheurs îliens (234 tonnes livrées) ou de l’accord garantissant pour 5 ans les soins de santé pour les patients de l’archipel au sein de l’hôpital de Saint-Jean. Mais il y a aussi le placement, en entreprises, d’une trentaine de lycéens des bacs professionnels du lycée Émile-Letournel au Nouveau Brunswick et en Nouvelle Écosse hébergés dans des familles d’accueil. Cette opération est financée par la coopération régionale. La présence de la CACIMA à Saint-Jean est effective avec l’appui de l’APECA tout comme la tenue du 1er séminaire de l’intelligence économique associant des entreprises françaises et canadiennes. Une formation de plusieurs semaines sur l’agriculture en milieu climatique difficile a été financée au profit d'un agent de la DTAM à Bouctouche, qui débouchera sur des formations au profit des agriculteurs de l'archipel. La préservation de notre environnement est un leitmotiv partagé car une étude sur l’unique forêt boréale française va être entreprise au printemps 2013 par une équipe franco canadienne. Il en sera de même au niveau maritime pour lutter contre la propagation des espèces envahissantes. De plus en plus, la promotion touristique de l'archipel s’effectue en commun avec les provinces atlantiques, qui nous font bénéficier de leurs moyens humains et technologiques, ainsi que de leurs réseaux. Le travail de front sur la sécurité maritime avec la garde côtière canadienne se renforce avec l’unification de plans de sauvetage et de lutte contre les pollutions marines. La gendarmerie nationale et la gendarmerie royale du Canada se concertent pour lutter contre les différentes formes de délinquance. Les échanges entre les troupes de théâtre de Miquelon et du Nouveau Brunswick trouveront leur point d’orgue en 2014 avec la participation de l’archipel au congrès mondial acadien et au grand rassemblement de la jeunesse. 18 ans, c’est l’âge de la majorité ; c’est également celui de la coopération régionale. C’est aussi l’aboutissement de nombreux projets mais c’est surtout de nouvelles actions à entreprendre, des perspectives de développement à initier, de nouveaux programmes à prévoir, avec le souci constant d'améliorer votre confort et votre sécurité grâce à une intégration harmonieuse dans notre environnement régional.

La deuxième phase prévoit à partir des résultats obtenus, d’offrir un temps de réflexion et d’échanges avec les institutions, autour d’ateliers, définis à partir des sujets exprimés dans l’enquête.

Les thématiques retenues :

1- Mutualisation : partage des moyens matériels/ humains, quels dispositifs possibles ? 2- Emploi associatif : situation de l’emploi aujourd’hui/ les prévisions de l’emploi associatif demain / les aides à l’embauche ; 3- Simplification des relations administratives associations, État, collectivités : coordination des financeurs publics, dossier unique, dématérialisation, site internet d’information, … Yann BLOT Conseiller d’éducation populaire et de jeunesse

Les dangers d’internet Les réseaux sociaux

Le préfet Patrice LATRON

Les premières assises de la vie associative se tiendront le 5 décembre 2012 Les associations sont des maillons indispensables du lien social. Les associations sont nécessaires à la cohésion sociale et indispensables à Saint-Pierre et à Miquelon. Le préfet et les services de l’État, les collectivités, les syndicats et pôle emploi ont été sensibles aux difficultés que traversent quelques associations de l’archipel. Un diagnostic devait être établi afin de limiter les complications et pour trouver des solutions. Dans un premier temps, une enquête a été élaborée afin de mieux appréhender les problématiques locales, les difficultés rencontrées par le tissu associatif, afin d’évaluer les besoins et attentes. Un document de synthèse sera diffusé lors des assises.

Le plus connu des réseaux sociaux est bien entendu FACEBOOK. Mais il en existe d'autres comme : TWITER, GOOGLE+, Myspace, Copain d'avant etc...

FACEBOOK a été récemment cité dans les journaux, suite au suicide de deux jeunes gens (l'un de 18 ans en France et l'autre, de 15 ans, au Canada le 10 octobre 2012). http://www.europe1.fr/France/Chantage-Facebook-la-pisteinternationale-1293685/. Même si l'âge minimum d'utilisation est fixé à 13 ans, et qu'il faut normalement déclarer sa véritable identité (CGU de Facebook), il n'est malheureusement pas rare de rencontrer des enfants de moins de 13 ans, et des fausses identités. Sachez-le : sur Facebook, 1 profil sur 10 est faux (83 millions sont des profils fantômes. Source FACEBOOK Août 2012).


et vous Ces récents suicides démontrent l'impact direct sur la vie réelle de ce qui se passe sur la toile et dans ce monde virtuel qui est INTERNET. Règles de base à l'attention des parents : - interdire l'inscription de vos jeunes enfants sur les réseaux (moins de 13 ans). - surveiller l'activité de votre enfant sur internet (ne pas le laisser seul devant l'écran, limiter les temps de connexion, vérifier régulièrement l'historique, les conversations...), en plaçant notamment le poste « Internet » dans une pièce commune.

- Communiquer avec votre enfant, tout en le guidant dans le cadre de l'utilisation des moteurs de recherche. Pour cela vous pouvez installer un contrôle parental.

Certains sont gratuits : - Contrôl Kids : http://www.controlkids.com/ - Logprotect : http://www.logprotect.fr/ - Windows Live contrôle parental : http://windows.microsoft.com/ fr-CH/windows-vista/Protecting-your-kids-with-Family-Safety

Certains fournisseurs d'accès Internet (FAI) proposent également ce type de logiciel dans leurs offres Internet. Le moteur GOOGLE intègre aussi un filtre « SafeSearch » interdisant l'accès aux sites dont le contenu est à caractère sexuel.

Les règles générales sur les réseaux sociaux : - ne pas publier et partager n'importe quoi : que ce soit des images (les siennes ou celles d'un ami.... celui-ci doit être d'accord), vidéos, textes ou commentaires (rester dans des propos modérés), des informations trop personnelles (N° de téléphone, adresse exacte, etc...) . - régler et paramétrer votre compte sur les réseaux. Définir ainsi votre « espace de confidentialité », filtrer les personnes ayant accès à vos données. - n'accepter, dans le cadre de vos « amis », que des personnes que vous connaissez physiquement et depuis longtemps (vos amis d'aujourd'hui ne seront pas ceux de demain). Les dangers : Si vous ne respectez pas à minima ces règles, vous pouvez être un jour ou l'autre victime : - d'un prédateur sexuel, d'un escroc, de chantage, de harcèlement, de diffamation, - vous faire voler votre identité « Numérique » (usurpation d'identité). Le non respect des règles peut également vous conduire devant la justice (notamment en ce qui concerne les images diffusées et les propos que vous partagez dont vous êtes responsable). Conduite à tenir : Si vous n'avez pas de préjudice : - bloquer et signaler la personne à FACEBOOK. - avec ou sans préjudice, vous avez la possibilité de signaler les faits en ligne : https://www.internet-signalement.gouv.fr/ - ou auprès des services de la Gendarmerie (Tél. : 17) Pour aller plus loin : Documents, plaquettes et informations pratiques : http://www.internetsanscrainte.fr/ Forum des droits sur Internet : http://www.foruminternet.org/institution/

Adjudant François DUMONTET Référent nouvelles technologies brigade de recherches de Saint-Pierre.

Inspection des denrées d'origine animale

Le service alimentation de la DTAM, ex-service vétérinaire, réalise les contrôles sur site et également des analyses bactériologiques en laboratoire sur les denrées alimentaires d'origine animale. À l'importation, comme pendant la production, la transformation ou la distribution, c'est aux services de la DTAM que revient la tâche de s'assurer de la bonne qualité sanitaire des aliments. L'inspection aux frontières et les systèmes d'alerte : Le contrôle aux frontières maritimes ou aériennes sont de deux types. Documentaire d'abord : les denrées doivent provenir d'établissements agréés autorisés à exporter, être accompagnées d'un certificat sanitaire valide et être identifiées selon les règles (établissement d'origine, numéro de lot, date de fabrication, etc.). Le contrôle physique permet ensuite de s'assurer du respect de la chaîne du froid, des conditions de transport et de la bonne qualité des denrées. Un certificat d'importation est ainsi délivré pour toute denrée fraîche ou congelée importée dans l'archipel. Lorsqu'une alerte sanitaire est déclenchée, le service alimentation est informé directement par le réseau français et européen. Comptetenu de la situation de l'archipel, le service vérifie également chaque matin les alertes émises par l'Agence Canadienne d'Inspection des Aliments, l'ACIA. Si l'alerte concerne l'archipel, plusieurs actions sont entreprises auprès des professionnels et de la population qui est prévenue lorsque les Quelques chiffres (2011) produits ont été distribués aux - 95 % des viandes importées dans consommateurs. l’archipel proviennent du Canada Il est de la responsabilité du fournisseur de prévenir les - 300 contrôles ont été réalisés dans les établissements de production importateurs lorsque les denrées font l'objet d'un rappel de la part - 210 contrôles aux frontières ont été du producteur. La traçabilité des effectués denrées et le nombre limité d'entreprises locales permet au - 200 contrôles ont été réalisés dans les établissements de remise service de s'assurer que les directe importateurs et détaillants ont bien retiré de la vente les produits - 540 analyses bactériologiques ont été réalisées en complément des faisant l'objet d'une alerte. contrôles Qu'en est-il des aliments importés par les particuliers ? Les aliments importés par les particuliers ne peuvent provenir que du Canada, de l'Union Européenne ou des États-Unis. Lorsqu’un résident de l'archipel achète un aliment à l'étranger, il se doit de vérifier qu'il comporte bien une date de péremption et un numéro de lot. Si une alerte sanitaire est déclenchée, il en relève de sa responsabilité de vérifier, sur place ou de retour dans l'archipel, si les produits qu'il possède appartiennent ou non aux lots concernés par l'alerte. En cas de doute, comme l'ont récemment préconisé la DTAM et l'ACIA, il convient de détruire le produit suspecté. Le suivi de la production locale : Au même titre que pour les produits importés, le protocole de suivi des denrées produites localement comporte des contrôles réguliers et des analyses bactériologiques par le laboratoire de la DTAM. Tout au long de la chaîne de production, dans l'ensemble des établissements d'élevage, d'abattage, de transformation et de remise directe (commerces, restaurants, traiteurs ...), la qualité bactériologique des aliments de même que le protocole sanitaire d'établissement sont contrôlés par le service alimentation, en bonne collaboration avec les commerçants et artisans. Thierry HAMEL Chargé de communication - DTAM


La directrice de l'ODEADOM en visite dans l'archipel

Isabelle CHMITELIN, directrice de l'office de développement de l'économie agricole d'outre-mer (ODEADOM) était en mission dans l'archipel du 3 au 6 octobre dernier. Cette première visite lui a permis de prendre la mesure des réalités locales et du contexte régional dans lequel l'archipel est inscrit. Elle a également pu rencontrer les acteurs et mesurer l'avancement des projets appuyés par l'ODEADOM. Accompagner les projets, en concertation avec les acteurs :

L'ODEADOM a été créé pour accompagner le développement durable du monde agricole ultramarin, « en étroite concertation avec les professionnels », pour tenir compte notamment de l'éloignement et de l'insularité qui causent « une augmentation du coût des importations et influent sur la compétitivité de leurs exportations ». L’État finance par le biais de cet office la majorité des aides versées au secteur agricole ultramarin. Cet accompagnement est complémentaire du dispositif mis en place par la collectivité territoriale. Localement, le suivi financier et technique de ces projets est assuré par le service développement rural de la DTAM.

Après avoir rencontré les représentants de l’État, des collectivités et des organisations agricoles et aquacoles le premier jour, la directrice de l'ODEADOM s'est envolée pour Miquelon où sont implantées la plupart des exploitations agricoles, aquacoles notamment. De retour à Saint-Pierre le lendemain, elle a pu terminer ses rencontres avec les exploitants et dresser un premier bilan de sa mission aux représentants de l'État ainsi qu'aux médias, lors du journal télévisé de 20 h 00 de SPM 1ère.

Un bilan encourageant mais réaliste :

L'objectif premier des exploitations agricoles de l'archipel est d'approvisionner un marché local très demandeur et déjà en partie couvert. Elles peuvent ainsi contribuer à réduire la dépendance alimentaire de l'archipel et créer plusieurs emplois, constituant ainsi une piste de diversification économique intéressante. Malgré l'implication de nombreux porteurs de projets motivés, des progrès doivent encore être réalisés pour assurer la pérennité des productions actuelles et favoriser la création de nouvelles entreprises. Mme Chmitelin a d'abord insisté sur l'importance de mettre en œuvre rapidement des actions de formation et de coopération avec des intervenants français ou canadiens. L'accompagnement financier indispensable aux projets agricoles et aquacoles doit également se faire de paire avec un appui technique adéquat. C'est pourquoi IFREMER et l'Association de Recherche et Développement pour l'Aquaculture assistent déjà les projets aquacoles et que l'ODEADOM a financé le recrutement d'un conseiller agricole auprès de la chambre d'agriculture pour poursuivre l'accompagnement des entreprises agricoles.

En ce qui concerne les possibilités d'exportation vers l'Europe et le Canada des produits à plus haute valeur ajoutée, l'archipel compte mettre en place prochainement une mention valorisante « produit SPM ». Des discussions sont également en cours pour obtenir la reconnaissance du statut sanitaire de l'archipel et permettre ainsi l'export vers le Canada. Hélène GUIGNARD Directrice adjointe de la DTAM

Le Taekwondo, un physique pour un mental !

Discipline mondiale depuis 1973 et olympique depuis 2000, le taekwondo arrive à Saint-Pierre-et-Miquelon en 1984 avec la création du club Hong Sang Nae par Michel Abraham. Cet art martial est pratiqué localement par 170 adhérents (enfants et adultes confondus), ce qui en fait un des sports les plus prisés de l’archipel. Ce sport de combat coréen allie tant le physique que le mental d’ailleurs, sa signification est pied (tae), poing (kwon), esprit (do). Du renforcement musculaire en passant par les techniques de combat (coups de pied et coups de poing dans les cibles, déplacements stratégiques…) sans oublier le moment de relaxation, tels sont les ingrédients pour une bonne remise en Classé meilleur club de taekwondo de France en 2009, forme ! labellisé 4 étoiles en 2011

De la recherche du plaisir au dépassement de soi, de la persévérance au respect de soi et d’autrui, le taekwondo permet de développer la confiance en soi et d’inculquer des valeurs morales. Le Club Hong Sang Nae propose du taekwondo pour tous à partir de 2 ans ½ avec le baby taekwondo jusqu’au taekwondo loisir pour la section adulte. En outre, diverses autres pratiques vous sont proposées, telles que le body taekwondo, la gymnastique volontaire, la gymnastique loisir, le taïchi chuan adultes et la nouveauté cette année, le taïchi kid ! Vous trouverez forcément votre bonheur et celui de vos enfants avec cette kyrielle d’activités qui vous sont offertes que vous soyez un sportif dans l’âme ou que vous ayez simplement comme objectif de vous remettre en forme (relaxations physique et mentale, perte de poids). Osez faire le premier pas, le sport, c’est bon pour la santé ! Vous pouvez tester l’une des activités citées ci-dessus (2 cours d’essai gratuits), en venant au club Hong Sang Nae situé à l’étage du centre culturel et sportif territorial. Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le club au 41 24 81 ou par messagerie : tkdspm@yahoo.fr La description de chaque activité est visible sur le site internet qui est à votre disposition à l’adresse www.hongsangnaeclub.fr Erika TESNIERE Secrétaire du préfet et webmestre Ceinture noire 1ère dan de taekwondo

NOMINATIONS

Anne SABALCAGARAY, infirmière scolaire est nommée, depuis le 1er septembre 2012, au service promotion de la santé de l'éducation nationale de Saint-Pierre-et-Miquelon. Elle exerçait précédemment auprès du public étudiant de l'IUT Paul Sabatier de TOULOUSE. Lionnel RANSAN est affecté au poste de chef du service développement rural depuis le 1er octobre 2012. Il était auparavant adjoint au directeur et chef du service formation et développement agricole de la direction de l'agriculture et de la forêt de Wallis et Futuna."

Préfecture de Saint-Pierre-et-Miquelon - Place du Lieutenant-Colonel-Pigeaud - B. P. 4200 - 97500 Saint-Pierre-et-Miquelon - www.saint-pierre-et-miquelon.gouv.fr Directeur de la publication : Patrice LATRON, Préfet - Responsable de la rédaction : Jean-Jack FEVE, chef de cabinet du Préfet Conception et impression : Saint-Pierre - Imprimerie administrative


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