Carnet berlinois 2012

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physionomie ; c'était absolument un petit Paris. Tout le monde y vaquait à ses affaires. Souvenirs du commandant Parquin, Bibliothèque napoléonienne, Tallandier, Paris, 1979 pp.82-­‐83

Un témoin inattendu : Stendhal Opposant farouche à l'Empire dans ses jeunes années, Henri Beyle, dit Stendhal (1783-­‐1842), se rallia grâce à l'intervention de Daru, son protecteur qui lui {it obtenir les fonctions d'intendant des domaines de l'Empereur à Brunswick. Le 27 octobre 1806, il entre à Berlin à la suite de Napoléon. Je rends grâce à Dieu d'être entré sain et sauf, avec mes pistolets soigneusement chargés, à Berlin, le 27 octobre 1806. Napoléon prit, pour y entrer, le grand uniforme de général de division. C'est peut-­‐être la seule fois que je lui ai vu. Il marchait à vingt pas en avant des soldats ; la foule silencieuse n'était qu'à deux pas de son cheval ; on pouvait lui tirer des coups de fusil de toutes les fenêtres. Stendhal, Correspondance, Gallimard, Paris, 1968. Dans tous les endroits qui ne sont pas pavés, on entre jusqu'à la cheville ; le sable rend déserts les environs de la ville ; ils ne produisent que des arbres et quelque gazon. Je ne sais pas qui a donné l'idée de

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