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MERCREDI 3 SEPTEMBRE 2014
NAMUR- RELATIONS INTERNATIONALES
ANDENNE – UN COMBLE !
Namur renoue des liens avec ses amis québécois
Une délégation se trouve actuellement à Québec pour réactiver le jumelage au point mort par Julien Rosoux ENVOYÉ SPÉCIAL À QUÉBEC
Depuis ce lundi, une délégation de Namur est en mission dans la ville de Québec, au Canada. Son objectif ? Réactiver le jumelage entre les deux villes. Un jumelage vieux de 15 ans mais au point mort depuis 2010… Les premières rencontres officielles ont déjà eu lieu ce mardi. Le maire de la ville de Québec, Régis Labeaume, n’avait pas laissé beaucoup de choix à Namur. Soit ses représentants se rendaient dans sa ville pour réactiver concrètement le jumelage et établir des échanges, soit leur histoire commune, vieille de 15 ans, s’arrêtait là. Le jumelage, initié en 1991, avait été gelé entre 2010 et 2013. Mais les deux mayeurs s’étaient promis l’année dernière de relancer et renforcer les échanges entre Namur et Québec. Et pour concrétiser ces paroles, une délégation de la Ville de Namur (qui compte une dizaine de personnes emmenées par le
bourgmestre Maxime Prévot (cdH), mais aussi par le nouveau directeur de l’ASBL NEW (Namur-Europe-Wallonie), Frédéric Laloux) a donc traversé l’océan Atlantique ce lundi. Le but de cette expédition est clairement « la poursuite des contacts entre la Ville de Namur et la Ville de Québec ». On sait combien la capitale wallonne tient à jouer un rôle au niveau international.
QUÉBEC VEUT ! PRENDRE EXEMPLE SUR LE FESTIVAL DU FILM NAMUROIS La rencontre officielle entre les deux mayeurs s’est déroulée ce mardi. Plusieurs projets, surtout culturels, devraient lier Namur et Québec dans les mois à venir. Outre la création d’une bédéthèque (voir encadré), le maire de Québec veut organiser dans sa ville un festival du film de renom. Il existe déjà à Québec un festival de cinéma, mais celui-ci n’a pas la même ampleur que le Festival International du Film Francophone (FIFF) de Namur. Les au-
DES PERSPECTIVES D’EMPLOI
torités québécoises aimeraient donc bénéficier de l’expertise et des réseaux namurois pour développer au mieux leur festival. En contrepartie, la Ville de Namur souhaiterait, elle, profiter des savoirs technologiques des Québécois en matière de numérique pour son festival du digital (KIKK). Plus symboliquement, il est aussi question de peindre une fresque pour mettre à l’honneur la ville canadienne sur la place de Québec, située à côté de l’église Saint-Lou dans le piétonnier de Namur. Ce mercredi, les autorités namuroises et québécoises devraient partager leurs avancées et leurs expériences concernant leur projet de Ville intelligente. Un concept que les deux villes aimeraient développer sur leur territoire respectif, et qui n’est pour l’instant qu’au stade de la réflexion. On ne parle pas ici de projets révolutionnaires donc, mais ces collaborations pourraient tout de même se révéler positives pour Namur, notamment en termes d’emplois (voir encadré), et, dans une certaine mesure, contribuer à son rayonnement international. l
Un agent de police qui cause un accident de voiture est déjà une chose rare. Mais quand ce dernier en provoque trois d’affilée et, apparemment, sous l’emprise de l’alcool, l’histoire devient de plus en plus cocasse. Et elle s’est produite à Andenne, en juillet dernier.
Le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot a rencontré le maire de Québec ce mardi.
UNE BÉDÉTHÈQUE
UNE AUTRE DÉLÉGATION
Le BEP est aussi au Québec
Une délégation québécoise devrait se rendre à Namur fin septembredébut octobre 2015. Un voyage qui permettra au maire de Québec d’assister par lui-même au FIFF de Namur. C’est également à cette date que devrait être inaugurée la fresque dans le piétonnier. Et parmi cette délégation étrangère se trouveront également des représentants d’entreprises québécoises. Ces dernières, en manque de main-d’œuvre, devraient venir recruter des personnes qualifiées, notamment dans le domaine de l’Horeca et de l’informatique. « Ils
En même temps que la Ville, et ce n’est pas un hasard, une délégation du Bureau Économique de la province de Namur (BEP) est aussi en mission outre-Atlantique. La délégation d’une petite vingtaine de personne, dont le gouverneur de la Province, Denis Mathen, s’est rendue dans des entreprises de Montréal et Victoriaville. Elle est arrivée hier à Québec. Le BEP est là pour nouer ou renforcer des contacts avec des entreprises et développer des échanges d’expériences autour de projets d’économie créative, de développement durable et d’innovation. Le but ultime est de construire des partenariats, « avec des retombées positives pour les entre-
viendront faire une grande opération de recrutement, non pas à Bruxelles, comme c’est souvent le cas, mais à Namur » explique
l V.L.
Maxime Prévot. Tout bénéfice donc pour les Namurois, même si cette opération se fera tout de même à l’échelle de la Wallonie. Les opportunités d’emplois ne seront donc pas exclusivement réservées aux habitants de la capitale wallonne. l
Denis Mathen, aussi !
Un don de 250 BD
l V.R.
prises et institutions des deux côtés de l’Atlantique. » Cette année, il s’agit d’une mission d’observation en préparation d’une plus grosse mission économique prévue pour l’an prochain. Une mission qui, espérons-le, pourra effectivement avoir des retombées positives pour les entreprises namuroises. l
Le maire de Québec, Régis Labeaume, souhaiterait mettre en place une bédéthèque dans sa ville, et plus précisément dans la bibliothèque Monique-Corriveau. À cette fin, il a demandé l’aide de la bédéthèque de Namur. Deux gestionnaires de l’institution namuroise, Guy Dehousse et Bernadette Depas, se sont donc joints à la délégation namuroise pour apporter leur expertise. La Ville de Namur a aussi fait un geste en donnant 250 BD pour alimenter la réserve québécoise. Des œuvres dont les auteurs sont principalement issus de la province de Namur, comme Jijé, Aidans, Dany, Lambil (Les Tuniques Bleues), Laverdure (Fantômas) et Yuio qui a réalisé certaines illustrations des Michel Vaillant. Ce lot contient aussi les aventures de figures incontournables de la bédé comme Tintin ou encore Spirou. l
l J.R.
JEUNESSE
Un spectacle de chant et de rap Huit représentants de la Maison des jeunes de Basse-Enhaive ont profité de la venue de la délégation namuroise pour se joindre à cette mission. Leur objectif ? Rencontrer les membres d’autres maisons de jeunes situées outre-Atlantique et également de présenter leur spectacle qui mélange chant et rap. L’idéal pour ces jeunes serait également à terme d’organiser des échanges internationaux entre les membres des maisons de jeunes namuroises et de la province de Québec. l
La Meuse - Namur 03/09/2014, pages 6 & 7 Tous droits réservés. Réutilisation et reproduction uniquement avec l'autorisation de l'éditeur de La Meuse - Namur «L’innovation, !"#$%&&''&()*+','-.%'/($(&0$((0'123','/41525'/$.&&%6&' '
Ivre, un po provoque t accidents e
L’un des véhicules emboutis a
Québec à Namur en 2015
Dans la capitale wallonne.
MERCREDI 3 SEPTEMBRE 2014
c’est une situation qu’on choisit parce qu’on a une passion brûlante pour quelque chose» Steve Jobs
Malgré le stéréotype de l’agent de police fainéant et corrompu, l’image que l’on se fait d’un policier est celle d’un individu irréprochable, bien sous tout rapport. Donc, quand l’un d’eux, hors de ses fonctions, provoque trois accidents d’affilée après une certaine consommation d’alcool, à Andenne, l’histoire peut faire sourire. En juillet dernier, un des agents responsables de… la circulation (selon des témoignages anonymes), au sein de la zone des Arches, percute trois voitures dans la rue Brun, dans la cité des Ours, vers 3 heures du matin, le 6 juillet dernier. Une des « victimes » vit dans cette rue : Mélissa Depas ne risque pas d’oublier cette date. Dans la nuit du 5 au 6 juillet, elle rentre chez elle vers 23 heures, revenant d’une soirée en famille. « Le lende-
main (NDLR : le 6 juillet), j’étais en retard pour l’anniversaire de mariage de mes grands-parents. Je suis sortie avec mes enfants et je les ai installés dans la voiture. Une commerçante de l’autre côté de la rue me faisait de grands signes. Je lui ai alors dit que je n’avais pas le temps
de discuter et j’étais déjà en retar Et c’est là qu’elle me dit que je n’ir pas loin vu l’état de ma voiture… se souvient-elle les papiers d’ass rance en main. La jeune mama n’a plus de voiture. Cette derniè a été tout simplement sinistrée. Sur son pare-brise, un petit papi de la police d’Andenne a été dép sé. Mélissa doit prendre conta avec les agents. « Ces derniers so venus me dire ce qu’il s’était pass Ils m’ont parlé qu’une personne e état d’ivresse s’était probableme endormie au volant… Par cont vous m’apprenez qu’il s’agissa d’un agent de police. » « TOUT SERA VÉRIFIÉ ! »
Mais quand elle se réfère à ses d cuments, il n’est nullement fa mention d’ivresse. Étrange Néanmoins, le nom renseigné p les témoins anonymes et le no du responsable de l’accident su l’attestation pour l’assuranc fournie par la police, sont ide tiques. Il n’y a donc plus d doutes. Il s’agit bien d’un policie Du côté de la police des Arche on reste très prudent sur ce qu l’on peut dire. Le chef de corp Roland Dantine, commente : «
ça s’est passé hors de ses fonction et que c’est privé, je n’ai pas à m prononcer. Mais de manière gén rale on peut arriver à des mesur disciplinaires en pareil cas. » Et so devoir de réserve, il l’argumen aussi par rapport aux autorités j diciaires. « Si en plus, il y a une i fraction à la base de l’accident, se le parquet peut parler et j’ai enco moins le droit de prendre la p
BRÈVES SOMME-LEUZE
Il manque d’écraser son épouse Ce week-end, à Somme-Leuze, une dispute de couple a très, très mal tourné. Alors qu’ils dînaient dans un restaurant, un homme et une femme ont commencé à se disputer. Cette dernière a quitté le restaurant précipitamment à pied. Son conjoint l’a poursuivie et a pris la voiture, sans doute pour la rejoindre plus rapidement. Arrivé à la hauteur de sa compagne, le conducteur du véhicule a, de ses dires, par mé77789"#$%&&8:%','(&;6<9"#$%&&8:%' garde, heurté la jeune femme. Celle-ci a été légèrement blessée. L’homme, lui, a été inculpé pour tentative de meurtre. En-
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SUDPRESSE
JEUDI 4 SEPTEMBRE 2014
RELATIONS INTERNATIONALES
SAMBREVILLE
Namur offre 250 bédés à bibliothèque de Québec
Une affaire de stup’ dans le centre d’A
Le centre d’Auvelais, dans la commune de Sambreville, a été quelque peu animé ce mercredi en milieu d’après-midi. La police a fait une descente dans le cadre d’une affaire de stupéfiants. Au croisement de la rue du Centre et de la rue de l’Hôtel de Ville, plusieurs membres de la police scientifique se sont activés dans une habitation qui semble, de l’extérieure, vide et inoccupée. Selon plusieurs riverains qui s’étaient attroupés sur le trottoir d’en face, le volet de la porte d’entrée était baissé en permanence depuis plusieurs semaines et l’endroit semblait désert depuis tout ce temps. Les fenêtres aux étages ont toujours été occultées, ne laissant présager aucune activité. Et pourtant, la police judiciaire a tout de même fait quelques découvertes. Il semble, d’après plusieurs sources, qu’il s’agissait d’une
Un cadeau original dans le cadre des quinze ans du jumelage entre les deux villes c’était quelque chose d’incontourpar Julien Rosoux ENVOYÉ SPÉCIAL À QUÉBEC
La délégation de la Ville de Namur, en voyage à Québec, a fait officiellement don de 250 bédés à la ville canadienne. Un cadeau original pour marquer les 15 ans du jumelage entre les deux villes. Et les Québécois espèrent bien à l’avenir profiter aussi de toute l’expertise de la bédéthèque de Namur pour mettre en valeur leurs collections de bédés Ce mardi soir, Namurois et Québécois étaient réunis à la toute nouvelle et splendide bibliothèque municipale Monique-Corriveau, située dans la banlieue de Québec. Au cours d’une cérémonie protocolaire, la délégation de Namur remettait aux autorités locales un lot de 250 bandes dessinées. Un cadeau pour fêter les 15 ans du jumelage qui lie les deux villes. « Lorsqu’on a demandé
au maire de Québec comment Namur pouvait aider sa ville, il a expliqué vouloir booster sa collection de bédés », confie Maxime Prévot, le bourgmestre de Namur. Et la capitale wallonne a donc exaucé son souhait en lui remettant 250 œuvres essentiellement de bédéistes namurois, comme le Taminois Lambil (les Tuniques Bleues), le Gedinnois Jijé (Spirou), mais aussi Aidans, Hamo, Bodart ou encore Dany. « On a juste rajouté des albums de Tintin, parce que
nable », explique le gestionnaire de la « Baie des Teck » (bédéthèque) de Namur, Guy Dehousse, qui s’est lui-même chargé de faire la sélection des bandes dessinées. À en croire les autorités locales, la bédé est un art fort populaire au Québec et, disons le clairement, les bibliothèques de la ville ne sont pas en manque d’exemplaires. Mais, explique Julie Lemieux, vice-maire de Québec, ce nouvel arrivage d’albums namurois permettra de consolider et d’enrichir la collection existante. « Ce sont des bédés qui vont circuler partout dans le réseau des 23 bibliothèques municipales. Et je suis convaincue que les gens vont se déplacer pour les lire. D’autant qu’elles sont étiquetées aux couleurs de Namur. » Par ailleurs, Québec, contrairement à Namur, ne dispose pas de réelle bédéthèque. « On a des collections, mais on aimerait davantage les mettre en valeur », nous explique-t-on à la bibliothèque Monique-Corriveau. Et la ville canadienne espère bien dans cette mission pouvoir bénéficier de toute l’expérience professionnelle de la bédéthèque namuroise. « Nos spécialistes vont être en contact avec Namur dans les prochaines années pour voir comment on peut collaborer, au niveau du catalogue et des activités, des animations… Il y a par ailleurs déjà des échanges qui se font avec la Belgique entre les bédéistes », assure Julie Lemieux. l
l
À peine exposées, déjà louées ! « Les bédés ne sont pas là depuis 5
minutes qu’il y en a déjà une qui est louée », s’amuse Maxime Prévot. À
peine l’acte de don a-t-il été signé que Xavier, 7 ans, s’est emparé d’un des albums namurois. Son choix s’est porté sur les aventures des Tuniques Bleues et plus précisément sur la bédé « Un chariot dans l’Ouest ». Et le petit Québécois a l’air bien au courant de sa provenance. « Elle vient de Belgique », nous dit Xavier. « De Namur » ajoute-t-il, aidé par sa grande sœur. « Je n’ai jamais lu
de Tuniques Bleues avant, mais je voulais voir si c’était intéressant ». Le cadeau de Namur à la ville de Québec aura déjà fait un heureux. l
UNE PLACE D’HONNEUR
Le drapeau namurois s’affiche à Québec
riel qui a été saisi. Aucun stupéfiant n’a été retrouvé sur place », précise le procureur du Roi de Namur, Vincent Macq, qui se refuse à davantage de commentaires, tout comme la police locale de la zone SamSom (Sambreville-Sombreffe). Les locaux étaient vides, aucune interpellation n’a eu lieu. Certains devoirs d’enquête « urgents » ont été menés dans l’après-midi ainsi qu’en soirée dans la région. l XDB
l XDB
Le bâtiment.
JEMEPPE-SUR-SAMBRE - NA
La conductrice, blessée, a été hospitalisée
Un camion se heurt
Mercredi peu après 10h, la conductrice d’une Peugeot 308 circulant route d’Eghezée en direction de Spy a, pour des raisons qui devront être déterminées, percuté une Ford stationnée peu avant la friterie « La Fermette ». Sous le choc, la Peugeot s’est retrouvée sur le flanc, obstruant la chaussée. La conductrice, légèrement blessée, a été emmenée à l’hôpital d’Auvelais. La police de Jemeppe a constaté le fait. l
Mercredi aux environs de 10h, un semi-remorque qui circulait sur la RN98 en direction de Charleroi est venu percuter violemment la berme centrale à hauteur de Jemeppesur-Sambre. Le chauffeur n’a pas été blessé, mais les dégâts au camion sont assez conséquents. La circulation a été réduite à une seule bande de circulation pendant l’intervention des secours et de la police de Jemeppe, puis de la police de route (WPR). l La circulatio
L’accident s’est produit à 100 mètres du commissariat de Jemeppe.
l D.R.
UN MODÈLE QUI PLAÎT
Faire de Namur une vraie capitale S’il y a une institution que la Ville de Namur envie à Québec, c’est bien sa « Commission de la capitale nationale du Québec ». Cet organisme gouvernemental, créé en 1995, travaille à l’embellissement de la ville du Nord et à sa promotion comme capitale de la province canadienne. Concrètement, la commission est mandatée par le gouvernement québécois et donc dispose d’une véritable marge de manœuvre pour mener à bien différents projets, de la création de jardins, à la mise en lumière des bâtiments publics en passant par l’aménagement des endroits pu-
blics. Un modèle qui inspire Maxime Prévot. La Ville de Namur dispose actuellement d’une « Commission Namur Capitale », chargée de la promotion de Namur comme capitale de la Wallonie, mais qui est à mille lieues du modèle québécois. « La commission Namur Capitale,
c’est un lieu de discussions et de rencontres, mais pas encore une institution qui a un budget conséquent et qui est capable de financer les investissements pour mettre en valeur Namur comme capitale wallonne », explique le mayeur.
À L’ACHAT D’U
Autrement dit, Maxime Prévot souhaiterait transposer le modèle québécois à Namur. « Le sta-
tut de capitale régionale impose une série d’aménagements qu’une ville seule ne peut pas assumer. La plus grande barrière maintenant, c’est d’arriver à convaincre les responsables politiques qu’investir dans la capitale régionale, c’est investir pour toute la Wallonie et pas que pour Namur et ses citoyens. » Le combat n’est clairement pas gagné d’avance. Surtout lorsque l’on sait qu’il a fallu 25 ans de négociations à Québec avant que son organisme de promotion ne voie le jour… l Québec.
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QUÉBEC, UNE VRAIE « VILLE INTELLIGENTE »
C’est une petite leçon de technologies qu’a donnée hier la ville de Québec à Namur. Les délégations de la province et de la Ville rencontraient des responsables québécois pour discuter des avancées et des initiatives de chacun sur le concept de « ville intelligente ». Un concept encore très mal compris chez nous. En gros, il s‘agit pour une ville d’assurer son développement en s’appuyant un maximum sur les nouveaux moyens de communication. Et à ce jeu, on peut dire que Québec a des kilomètres d’avance sur Namur… En collaboration avec ses citoyens, la ville canadienne a développé une série d’applications très pratiques pour améliorer le quotidien des habitants, comme par exemple l’application co-pilote. « Ce système permet de géolocaliser
en temps réel les places de parking disponibles en ville. Il permet aussi de payer à distance son stationnement, par exemple si vous êtes au restaurant, vous pouvez prolonger votre ticket de parking », explique David Nadeau, directeur de division. La ville a aussi développé une carte interactive reprenant l’ensemble des travaux routiers et leurs échéances, ou un système d’alerte SMS qui prévient les citoyens en cas de situation d’urgence. « Cela peut être utile quand il y a des fuites de gaz importantes, une contamination d’une source d’eau potable, ou une contamination de l’air… » Et il ne s’agit ici que d’un échantillon des nombreux services offerts gratuitement aux citoyens québécois. À la fin de la présentation, la délégation namuroise doit s’avouer
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L’exposé de David Nadeau a scotché les Namurois.
scotchée. « À la ville de Namur, nous
sommes des nains de jardin par rapport à vous au niveau du numérique », admet Maxime Prévot, le bourgmestre de Namur. « Et surtout en ce qui concerne le développement des applications avec le citoyen et pour le citoyen. » Et de continuer : « On commence à développer des applications à Namur, mais je crains qu’il n’y ait encore un frein de mentalité ou de culture. On doit encore faire gros travail à l’égard des interlocuteurs
l J.R.
(notamment au conseil communal, NDLR) sur l’importance de de-
voir se développer pour devenir une ville intelligente. » Cette séance aura au moins permis à Namur de constater tout le chemin qui lui reste encore à parcourir avant de pouvoir véritablement prétendre au titre de « ville intelligente ». Et dans ce domaine, les autorités namuroises auraient tout à espérer d’une collaboration avec une ville à la pointe comme Québec. l
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La police sc
l J.R.
Namur a notamment offert des « Tintin » et des bédés d’auteurs namurois.
Namur, le nain de jardin numérique
Lorsque l’on passe à côté de l’hôtel de Ville de Québec, on peut remarquer un drapeau bleu foncé et blanc qui virevolte légèrement au gré du vent, avec dessus le logo de la Ville de Namur. Un drapeau qui s’agite au milieu d’autres étendards prestigieux, représentant les villes avec lesquelles Québec est jumelée : Paris, Bordeaux, Cagliari et la ville chinoise de Xi’an. Autant dire que Namur occupe à Québec une place d’honneur.
opération menée par le SER (Service Enquête et Recherche) dans le cadre d’une affaire de stupéfiants. Les équipes policières, gantées et masquées, ont en effet ramené des différents étages plusieurs sacs-poubelles remplis de matériel, mais également certaines machines comme une petite balance, laissant croire à l’attirail d’un trafiquant de drogue. « C’est principalement du maté-
JEMEPPE-SUR-SAMBRE - ROUTE D’ÉGHEZÉE
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UN JEUNE AMATEUR
JEUDI 4 SEPTEMBRE 2014
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SUDPRESSE
VENDREDI 5 SEPTEMBRE 2014
RELATIONS INTERNATIONALES
PROGRAMMES
Namur en a mis plein la vue à Québec
CINÉMA en collaboration avec
JAMBES - ACINAPOLIS
La Ville a mis en valeur ses talents ! musicaux mais aussi gastronomiques par Julien Rosoux ENVOYÉ SPÉCIAL À QUÉBEC
Ce mercredi soir, la Ville de Namur organisait à Québec une soirée de gala dans le cadre des 15 ans de jumelage qui lie les deux villes. Elle a profité de l’occasion pour mettre sous les feux de la rampe certains de ses talents musicaux (Jodie Devos) et gastronomiques (Olivier de Laere). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la cérémonie a fait forte impression… C’est un beau coup de com’ que vient de s’offrir Namur. Jusqu’à présent, la ville de Québec s’était particulièrement bien vendue à la délégation namuroise, notamment en exposant ses avancées sur le concept de ville intelligente. Mais la capitale wallonne a montré qu’elle n’était pas non plus dénuée de savoir-faire. Ce mercredi soir, la délégation
namuroise avait organisé à Québec une soirée de gala pour célébrer les 15 ans du jumelage qui lie les deux villes. Une occasion rêvée pour la Ville de Namur de montrer à Québec les talents qu’elle peut engendrer dans le domaine culturel. Une mission plus que réussie. Musicalement surtout. Jodie Devos, 2ème au dernier concours
proposé un répertoire varié de musiques, allant de « La flûte enchantée » de Mozart au « Rigoletto » de Verdi en passant par des morceaux moins classiques en langue française. Sa voix a en tout cas transporté, ébloui, ému les 200 invités issus du monde politique, académique et économique venus l’écouter. « C’est une fierté de représenter la
JODIE DEVOS : « C’EST UNE FIERTÉ DE REPRÉSENTER LA PROVINCE »
province, et aussi un honneur de pouvoir venir chanter ici, car il y a énormément de bons chanteurs à Namur et ça m’a beaucoup touchée qu’on m’ait choisie », nous confie la soprano après son concert, qui s’est terminé par une standing ovation amplement méritée. « C’était un public très chaleureux. Ça se voit sur les visages quand un public apprécie et j’ai pu puiser de l’énergie dans leur visage qui avaient l’air d’aimer ce qu’ils écoutaient. C’était un beau partage. » Après le concert, la musique a fait place à la gastronomie. Et là encore, Namur a pu mettre en
Reine Elisabeth et invitée de marque de la délégation namuroise, a littéralement subjugué son public lors de son concert. Ce petit bout de femme de 25 ans, qui a fait ses études à l’institut supérieur namurois de musique et de pédagogie (IMEP), était une ambassadrice de choix pour la capitale wallonne. Accompagnée par la pianiste québécoise, Claude Soucy, elle a
VENDREDI 5 SEPTEMBRE 201
La soprano Jodie Devos a impressionné les 200 invités venus la voir chanter.
avant un talent bien de chez nous. Car l’homme chargé du cocktail proposé à l’issue du concert n’était autre que Olivier De Laere, le chef cuistot de La Plage d’Amée. Ses préparations ont circulé parmi les invités (voir encadré), même si le chef namurois travaillait ici en collaboration avec Arnaud Marchand, un cuistot québécois de renom. Il est évidemment difficile de déterminer les retombées concrètes que peut avoir une telle soirée sur les relations internationales namuroises, voire même s’il y en aura tout court. Mais la capitale wallonne a au moins eu le mérite de faire parler d’elle outre-Atlantique. l JULIEN ROSOUX
l J.R.
DU CÔTÉ DES CUISINES
A l’affiche
« Je suis venu à Québec avec des trucs de chez nous » Lors de la réception de ce mercredi soir, le chef cuistot de La Plage d’Amée, Olivier de Laere, s’est attelé à concocter toute une série de petits zakouski. Tartare de pomme verte et mangue avec des crevettes tigrées, tartare de homard avec mousse à la moutarde de Bister, crumble avec une crème de citron et une fraise de l’île d’Orléans (située non loin de Québec)… Il y en avait pour tous les goûts et tous les palets.
Catacombes EA. VF : Ve. 20.00, 22.30. Nos Pires Voisins EA. VF : Ve. 17.00. La Planète des singes : l'affr EA. VF : Ve. 14.30, 20.00, 22.30 Enemy EA. VO s.-t. bil. : Ve. 17.00. Hercule EA. VF : Ve. 14.30, 17.00, 20.00 Hippocrate EA. VO s.-t. bil. : Ve. 14.30, 17.00 22.30. Dragons 2 EA. VF : Ve. 14.30. Black Storm EA. VF : Ve. 20.00, 22.30. Khumba EA. VF : Ve. 14.30. Les Vacances du Petit Nicola
Pour préparer tout ça, le chef n’était d’ailleurs pas arrivé à Québec les mains vides. « J’étais
assez limité, mais je suis venu avec des trucs bien de chez nous comme de la moutarde de Bister, du safran de Patr’Ann, fait à Profondeville, et du pecket au cuberdon », explique le chef. Et au vu de la vitesse à laquelle partaient ses petites préparations, la cuisine d’Olivier De Laere semble avoir plu aux Québécois. l
La Meuse - Namur 05/09/2014, pages 10 & 11 Tous droits réservés. Réutilisation et reproduction uniquement avec l'autorisation de l'éditeur de La Meuse - Namur !"#$%&&''&()*+','-.%'/($(&0$((0'123','/41525'/$.&&%6&' '
Hippocrate
Benjamin va devenir un gr
mier stage d’interne dans l 77789"#$%&&8:%','(&;6<9"#$%&&8:%'
vu. La pratique se révèle p sante, son père est aux abo decin étranger plus expérim
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SUDPRESSE
SAMEDI 6 SEPTEMBRE 2014
NAMUR À QUÉBEC
VIROINVAL - NI
« C’est loin d’être des vacances »
La pé c’est
Un Nismoi
ENTRETIEN
Maxime Prévot
par notre envoyé spécial Julien Rosoux
BOURGMESTRE DE NAMUR
La mission de la délégation namuroise au Québec touche bientôt à sa fin. Les deux élus de la délégation, à savoir le bourgmestre Maxime Prévot et le chef de groupe Bernard Guillitte, sont d’ailleurs déjà revenus sur Namur. L’heure du bilan a donc sonné. L’expédition à Québec pour les 15 ans de jumelage qui lie la ville canadienne à Namur s’est-elle révélée utile ? Vous avez au cours de ces derniers jours rencontré les autorités québécoises et discuté avec elles de plusieurs projets. Vous êtes satisfait ? Je suis très satisfait. Les contacts ont été intenses et chaleureux avec le maire de Québec et ses adjoints. Et l’enthousiasme est toujours bien là pour pouvoir continuer à collaborer dans le champ culturel et économique sur des projets, pas forcément énormes, mais ciblés et qu’on pourra réellement mettre en œuvre. Très concrètement, quels sont d’ailleurs les bénéfices que les Namurois vont retirer de cette mission ? Il y a deux types de bénéfices. Des bénéfices palpables et ceux de notoriété. Les palpables, c’est notamment un partenariat culturel qui va se faire avec le FIFF de
SAMEDI 6 SEPTEMBRE 2014
Namur et le festival de cinéma de Québec. En matière culturelle, il ! y aura aussi les chaises poétiques qui vont être inaugurées le mois prochain à Namur et la fresque murale qu’un artiste québécois viendra réaliser dans le piétonnier. Il y a aussi le fait que, en faisant la soirée de gala pour le 15e anniversaire du jumelage, on a pu présenter le talent de Jodi Devos et pendant la soirée, elle a déjà eu l’un ou l’autre contact avec des personnes du monde artistique. Sur le plan économique, la mission menée par le BEP (d’une petite vingtaine de personnes et elle aussi terminée, NDLR) a permis à nos entreprises d’avoir des contacts hyper positifs avec des entreprises du Québec. Certaines entreprises namuroises, de la même mission, se sont même rencontrées entre elles et vont dorénavant collaborer. La notoriété internationale de Namur, c’est selon vous quelque chose d’important ? Je crois que c’est Jean-Louis Close qui a dit qu’il était important de mettre le monde dans la tête des Namurois et Namur dans la tête du monde. Quand on est capitale de la Wallonie, on ne peut pas avoir la démarche d’une ville repliée sur elle-même. Mais ce type de voyage n’inspire pas
toujours les meilleurs sentiments chez les citoyens. Ceux-ci ont parfois l’impression que les élus prennent des « vacances » déguisées sur le compte des finances publiques… Il faut ne jamais avoir vécu ce qu’était une mission pour croire que ce sont des vacances… Objectivement on enchaîne réunions sur réunions sans avoir nécessairement avoir le temps de se poser, et on n’a pas le temps de faire du tourisme. De plus, nous n’étions pas nombreux dans la délégation. Et il n’y a pas une seule ville au monde qui, si elle a un peu d’ambition, reste cloîtré entre ses quatre murs sans se soucier de ce qui se fait ailleurs pour voir comment elle peut grandir, en s’inspirant de ce qui se fait de mieux dans les autres pays. Mais aux yeux des citoyens, les « bénéfices palpables » que vous avez énumérés peuvent paraître un peu légers pour justifier un tel voyage. On peut toujours aussi décider de ne jamais rien faire, et on ne fera pas grandir la ville. Ce n’était pas ici une mission princière. Il ne faut pas s’attendre à ce qu’on annonce l’ouverture d’une entreprise et la création de 400 emplois. On est une délégation communale, donc on fait des projets à l’échelle microlocale. l
Nathan Larbalestrie illustré lors du festiv barges organisé à l’Abbay d’Aulne. Sur scène comme surtout en dehors, le Nism assuré. Il se dit que ce jeu homme de 21 ans a mêm une situation bien compro trois jours à peine. Rencon
Le week-end dernier aux Christophe Delire (alia taine Hublot sur le festiv dier Bolle (Couvin.Com), a approfondi son nouv tier de « web content ma C’est à ce titre qu’il a son stage d’insertion pro nelle pour le compte du d’informations locales vin : « Je travaille avec Ch
Les Namurois auront donc, entre autres, une fresque et une chanteuse de renom. Merci qui ?
l J.R.
DES NAMUROIS QUÉBÉCOIS
Namur est à présent à… Namur Les rencontres officielles, les réunions pour trouver des partenariats, les cérémonies protocolaires, c’est à présent terminé pour la délégation namuroise. Le bourgmestre Maxime Prévot est d’ailleurs déjà retourné en Belgique, de même que le chef de
groupe au conseil communal Bernard Guillitte. La délégation est à présent sans élu. Mais avant de repartir à son tour pour le plat pays ce dimanche, elle a voulu honorer une invitation pour le moins originale. Au grand bonheur du maire local, Gilbert Dar-
del, Namur est arrivée ce vendredi dans sa municipalité de… Namur, au Québec ! L’endroit a été fondé au milieu du XIXè siècle par des familles belges originaires de la province de Namur qui ont immigré dans la région. l
et Didier depuis seuleme mois », explique le stag Couvin.Com. « Et j’aime vous dire que j’en ai déj des choses en termes de ge contenu web et d’événem Il y a plus d’un mois, j’av un concours destiné aux les réseaux sociaux. L’id d’accueillir, sur un contai du festival « Scène sur S dix DJ’s. En tout, quarant fait connaître ! J’en ai sél dix auxquels j’ai ajouté la Nicky Sanchez, mon pote Dieudonné et moi-même. Parce qu’il faut savoir than Larbalestrier et s mixent sous le nom de N « Jusque-là, mon projet t route, jusqu’à ce que nou
La Meuse - Namur 06/09/2014, pages 8 & 9 Tous droits réservés. Réutilisation et reproduction uniquement avec l'autorisation de l'éditeur de La Meuse - Namur !"#$%&&''&()*+','-.%'/($(&0$((0'123','/41525'/$.&&%6&' '
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! ! ! ! SUDPRESSE
LUNDI 8 SEPTEMBRE 2014
RELATIONS INTERNATIONALES
EGHEZÉE
Quand Namur et Namur se rencontrent au Québec
Une délégation belge s’est rendue dans la petite localité de Namur située au Canada par Julien Rosoux ENVOYÉ SPÉCIAL À QUÉBEC
Pour la dernière étape de sa mission au Canada, la délégation de la Ville de Namur s’est rendue… à Namur ! Pas la ville wallonne, non, mais une petite municipalité de 600 habitants dans un coin reculé de la province du Québec. Des liens historiques et très amicaux lient la ville belge au village canadien.
De nombreux Namurois l’ignorent, mais leur ville compte au moins deux petites sœurs dans le monde. Une au Wisconsin, aux États-Unis. Et l’autre… au Canada, dans la province du Québec ! Et la délégation belge, bien que fortement réduite après le départ de ses élus et de la mission du BEP, tenait à rendre visite à ses cousins du nord. Elle est donc venue tout droit de Québec, où elle s’était rendue à l’occasion des quinze ans du jumelage qui unit la capitale wallonne
« C’EST VRAIMENT INCROYABLE, CE QUE FONT VOS ÉCHASSEURS ! »
Jean-Luc, CHEF DES POMPIERS DE NAMUR-QUÉBEC
et la ville canadienne. Le maire de Namur (Québec), Gilbert Dardel, était heureux ce vendredi de pouvoir accueillir la délégation namuroise dans sa municipalité qui ne compte que 600 habitants, une école (anglophone) et 21 commerces. « Bienvenue à Namur ! Ici nous sommes tous Namurois », s’est exclamé cet agriculteur de profession, après avoir serré plusieurs poignées de mains franches. Des liens ancestraux lient les deux localités de Namur. Vers le milieu du XIXe siècle, des familles de la province belge ont traversé l’océan pour venir s’installer en Amérique. Plusieurs détails disséminés dans le village rappellent aujour-
Plus de 150 personnes étaient présentes ce dimanche pour l’ouverture du premier centre belge de formation de pilotes de drone, à Liernu. 25 personnes sont déjà inscrites. Le premier centre belge de formation de pilotes de drone a ouvert ses portes dimanche sur le site de l’ULModrome de Liernu (Namur). L’« EspaceDrone » proposera des formations théoriques et pratiques et offrira la possibilité de s’essayer à différents types de drones. Plus de 150 personnes (passionnés et amateurs) se sont donné rendez-vous dimanche sur le terrain d’ULM de Liernu. Après une matinée consacrée à la présentation de l’école, une vingtaine de prototypes ont ensuite été présentés au public, qui a pu s’adonner à cette activité sous un ciel clément durant l’après-midi. Si l’EspaceDrone est reconnu par l’Administration aéronautique belge, l’école de formation est cependant « en attente de son dernier feu vert », ex-
a appris l’histoire de notre Namur à l’école », nous explique Ghislain, le barman du seul bistrot du village, le bar bûcheron. Mais c’est surtout lors des fêtes namuroises de 2013 qui ont rassemblé dans le village des citoyens des trois localités de Namur que les habitants ont fait la connaissance de leurs cousins belges. « On a eu bien du plaisir. Ça été chaleureux, tout le monde était vraiment gentil, c’était incroyable ! Et oh mon dieu que ce sont des bons buveurs ! », se souvient avec bonheur Ghislain.
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NAMUR-LA-WALLONNE MÉCONNUE
Mais la capitale wallonne reste tout de même une contrée fort méconnue des Namurois québécois. Dans toutes nos conversations avec les habitants du coin, seul Jean-Luc, le directeur du service incendie, connaissait certains joyaux du patrimoine namurois : la citadelle, mais aussi, et c’est plus surprenant, le combat des échasseurs qui a Namur-Québec n’a pas la même taille que son homonyme wallonne : elle n’abrite que 600 habitants ! lieu chaque année lors des fêtes de Wallonie. « J’ai une fois tapé « Namur » UNE PERSONNALITÉ HORS DU COMMUN
dans Google et je suis tombé sur une vidéo d’un combat de gens sur des échasses. C’est vraiment incroyable ce qu’ils font ! », confie Jean-Luc. « Et je sais aussi que vous avez de beaux châteaux médiévaux dans le coin ! » Mais les Namurois des deux côtés de l’Atlantique pourraient finir par se rencontrer plus souvent à l’avenir. On parle de mettre sur pied des échanges entre les deux entités, notamment pour la formation des pompiers. Une rencontre entre Namurois des différentes localités est également prévue chez nous en 2015 lors de « Namur en mai ». Et le maire, Gilbert Dardel, invite déjà les habitants de la capitale wallonne à venir rencontrer ses concitoyens autour d’une bonne Budweiser lors des prochaines fêtes namuroises qui auront lieu dans son village, en 2016. l
l J.R.
Un centre de formation pour pilotes de drone Il s’installe à l’ULModrome de Liernu
d’hui la grande sœur wallonne. Une inscription, un panneau, une stèle… Mais aussi, dorénavant, le nouveau parc de jeu pour enfants baptisé « la caracole », en référence aux escargots namurois. Une plaine qui a été inaugurée vendredi en présence des membres de la délégation, dont Frédéric Laloux, le directeur de NEW (Namur-EuropeWallonie). Tous les habitants de NamurQuébec ont donc entendu parler de Namur en Belgique. « On
Plus de 5.000 kilomètres séparent les deux villes.
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l J.R.
CHANGEMENT DE NOM
cette délégation qui passe ici… Au niveau des habitants, du budget, on est tout petit par rapport
Les habitants s’appelaient les Namuriens
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à Namur. Mais on n’est pas considéré comme des petits. Pour eux, on est des parentés, des descendants, et ça, ça me touche. » Gilbert s’est déjà rendu à deux reprises à Namur, en Belgique. À chaque fois lors des fêtes de Wallonie. Un événement qui l’a impressionné. « C’est fou les vagues de monde que l’on voit là-bas. Mais on y a été super-bien accueilli ! » Il compte d’ailleurs déjà y reve-
avons l’accord de l’Administration aéronautique pour que les heures de formations suivies soient comptabilisées quand l’arrêté royal sera signé », souligne Renaud Fraiture, précisant que 25 personnes se sont déjà inscrites dimanche en vue d’une formation. L’arrêté royal prévoit notamment l’obligation de l’obtention d’une licence par les pilotes. Le drone devra aussi être homologué et toujours rester dans le champ de vision du pilote. Sa hauteur maximale de vol sera limitée à 200 pieds (60 mètres). L’engin ne pourra par ailleurs pas voler dans certaines zones, notamment aux abords des aéroports. l BELGA
Il y aurait déjà 25 inscrits à ces formations d
Le centre s’est installé sur le site de l’ULMod
Un accord avec Lidl sauve le zoning
Jusqu’en 2011, les habitants de Namur au Québec ne s’appelaient pas les « Namurois », mais les « Namuriens ». Les autorités municipales ont décidé de changer cette appellation. La raison ? « Dans Namurien, il y avait
L’homme arbore toujours un élément qui rappelle Namur.
Ils peuvent voler à une hauteur maximale de 200 mètres et dans un rayon de 400 mètres. De plus, le pilote d’un drone doit respecter la distance de 200 mètres des habitations. Malgré ce vide législatif, « nous
FLORENNES - ECONOMIE
Gilbert Dardel, l’autre maire de Namur Maxime Prévot n’est pas le seul mayeur de Namur. De l’autre côté de l’Atlantique, un homme peut prétendre au même titre que lui : Gilbert Dardel. Cet agriculteur de 58 ans est maire de la municipalité de Namur, au Québec, depuis 2000. Aux dernières élections, il a été élu avec 65 % des voix. Gilbert est un homme amoureux de sa région et il le montre. Il arbore à chaque apparition publique un t-shirt, une casquette, une cravate, un pin’s reprenant, sous différentes formes, l’inscription « Namur »… Clairement, ce maire-là n’est pas un maire comme les autres. Mais il est à l’image de ses citoyens et de sa municipalité : authentique et sans fauxsemblant. Son travail à l’hôtel de ville ne représente qu’une quinzaine d’heures sur sa semaine. Le reste du temps, Gilbert est un agriculteur comme les autres, qui s’occupe notamment de ses vaches. Pour lui, la venue de Namur dans son petit village, c’est un honneur. « On est choyé d’avoir
plique son responsable, Renaud Fraiture. En effet, aucune législation spécifique n’existe, à l’heure actuelle, en Belgique pour réglementer l’utilisation de ces aéronefs sans pilote développés initialement à des fins militaires mais dont les usages civils sont de plus en plus courants. Un arrêté royal devrait cependant bientôt entrer en vigueur et définir des lignes directrices, notamment en matière de vols à des fins commerciales. Lorsqu’il est utilisé à des fins purement privées, un drone est pour l’instant considéré, en Belgique, comme un aéronef téléguidé et est donc réglementé par la direction générale du Transport aérien (DGTA). Les drones sont ainsi contraints de rester au sol, à moins de répondre à des règles très strictes limitant leur utilisation. Ils doivent ainsi obligatoirement partir d’un terrain d’aéromodélisme officiellement agréé par la DGTA.
le « rien ». On était NamurRIEN », explique le maire, Gilbert Dardel. « Donc c’est un conseiller qui a voulu changer. Au début je n’étais pas trop pour, parce que j’avais peur que si on changeait pour devenir des Namurois, cela allait froisser nos relations avec la Ville de Namur. » Aujourd’hui, le nouveau gentilé est en tout cas très bien accepté au sein des citoyens de la municipalité. Tout le monde se considère Namurois, et plus Namurien. l
l J.R.
nir en 2015. Tiens au fait, qu’est ce qu’il pense de son homologue namurois, Maxime Prévot ? « C’est
un chic type, un bon gentleman. J’ai travaillé plus avec Jacques Etienne, mais j’ai rencontré Maxime lors des fêtes de Wallonie, il y a deux ans et je m’entends bien avec lui. Et il veut aussi qu’on collabore ensemble. Pour les fêtes namuroises de 2016, il m’a promis par exemple huit échasseurs. » l
Il y a quelques jours, la commune de Florennes a franchi une étape de plus dans la construction de la future zone d’activité économique. Afin d’obtenir la reconnaissance officielle des instances provinciales, la commune devait créer une voirie d’accès à la future zone d’activité, depuis la rue de Mettet. Une partie de cette voirie se situe sur le parking du Lidl. La société Lidl Belgium, qui envisage de détruire le magasin actuel et de bâtir une toute nouvelle surface, sollicitait justement l’achat du terrain communal, situé à l’arrière du magasin existant. Dans l’intérêt des deux parties, un échange de terrain a été organisé et validé en conseil communal. « Cet échange de terrain est la
base indispensable afin d’obtenir la reconnaissance du lieu en tant que zone d’activité économique », explique Grégory Chintinne (U 11 C), échevin en charge de l’aménagement du territoire. « Les terrains échangés avaient évidemment une superficie et une valeur équivalente », précise l’échevin florennois. Une autre parcelle a également été vendue à la société Lidl Belgium pour garantir à cette dernière une possibilité d’agrandissement dans l’avenir. Un compromis qui ravit l’entreprise de hard-discount. « Suite à cet accord, si nous obtenons le permis de la Région et de la commune de Florennes, nous détruirons rapidement l’ancienne structure pour laisser place à un magasin plus grand et plus lumineux. »
Le Lidl va bientôt subir une transformation radicale. l L.G.
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« CE PROJET VA REDYNAMISER L’ÉCONOMIE À FLORENNES »
Grégory Chintinne, ÉCHEVIN EN CHARGE DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
« Nous y développerons un tout nouvel assortiment de produits frais, du poisson aux viennoise-
l LEF
ries », explique Julien Wathieu, l’attaché de communication du groupe en Belgique. De son côté, Grégory Chintinne apporte plus de précisions concernant la future zone d’activité économique. « Nous avons signé la convention avec le Bureau Économique de la Province (BEP) il y a quelques mois. Désormais, le projet peut réellement démarrer. » « Il devrait y avoir 12 à 18 mois de procédure. Ensuite, nous espérons attirer l’artisanat local et des commerces mixtes sur le site. 4,8 hectares de PME non polluantes seront exploités. Il s’agit d’un projet crucial pour redynamiser l’économie et le commerce à Florennes », conclut l’échevin. l
NIKKA VERACCHI
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La Meuse - Namur 08/09/2014, pages 8 & 9 Tous droits réservés. Réutilisation et reproduction uniquement avec l'autorisation de l'éditeur de La Meuse - Namur !"#$%&&''&()*+','-.%'/($(&0$((0'123','/41525'/$.&&%6&' '
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