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enjeux

L’EGLISE ET LA PASTORALE FAMILIALE : QUELS ENJEUX ?

La notion de « Pastoralité » est au cœur de la réflexion de C. Théobald sur Vatican II désigné comme « Concile Pastoral ». Pour Théobald la pastoralité représente, dans le geste même de l’annonce, la prise en compte du destinataire. La préoccupation religieuse sur la question de pastorale familiale nait avant le Concile Vatican II. Celui-ci est convoqué par le Pape Jean XXIII, le 25 décembre 1961, à travers la Bulle Humanae Salutatis1, afin de promouvoir le développement de la foi catholique, d’assurer le renouveau moral de vie chrétienne et d’adapter l’Eglise aux besoins du temps présent. Les rencontres préparatoires avaient commencé à tabler sur la nécessité de la liberté religieuse. Cette idée se partageait déjà entre les évêques, les théologiens et qui font remonter la question à travers la commission centrale préparatoire du dit concile. Il permet d’établir que, avant même l’ouverture de Vatican II, A. Roncalli Congar, une figure éminente de la théologie, sus cités partageaient cette exil’auditeur lorsqu’on lui adressera ensuite un trait caractérisnous intéresserons dans cet aren colivalence avec les évêques gence de prendre en compte sait une parole, exigence qui tique du Concile. Ainsi, nous ticle sur le but de la pastorale

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dans notre monde actuel. La situation des familles jourd’hui comme étant un naissent plusieurs maux qui membres. Entre autre : les infichrétiennes se présentent aufrein social parce qu’elles conempiètent sur la vie de ses délités, la famine, la pauvreté,

et, aussi la situation social des Dès lors, il en coute pour nous

enfants qui est très déplorable. de porter avec un regard critique quant à la manifestation de ces personnes qui vivent non seulement dans le découragement, mais plus dans le relâchement total des activités chrétiennes. Eu égard à ce constat fait, nous voulons dans cet article, présenter la nécessité de l’action pastoral des familles dans leurs propre formation ainsi que celle des familles chrétiennes nécessiteuses. L’activité pastorale dédie a la famille met en exergue les différentes situations que traversent les familles chrétiennes aujourd’hui. Elle repose donc sur l’accompagnement des enfants de Dieu qui se donnent à lui dans divers services. La disponibilité et la bonne volonté sont engendrés dans ce parcours par tous les acteurs de l’Eglise : Pape, évêques, prêtres, religieux et religieuses, catéchistes bien formés pour la dite cause. Ces premiers éducateurs de la foi exercent en union avec les parents qui, sont des couples mariés, des fiancés qui exercent dans le champ pastoral pour un avenir meilleur car c’est grâce au partenariat foyer, école et paroisses que le ministère de l’Eglise se partage à travers l’initiation chrétienne. C’est en ceci qu’on parlera d’Eglise domestique ; considérée comme lieu ou les familles peuvent pleinement vivre un apprentissage à de la vie chrétienne. Toutefois, la place a eux accordée doit favoriser cette lourde mission qui doit tout de même etre porté par les parents eux même en compagnie des couples chrétiens.

Le Pape François apporte lui-même sa contribution dans son ouvrage Ev angelii Gaudium en encourageant à sortir du juridique, à passer d’une Eglise repliée sur elle-même a une Eglise intégré, guérissant, compatissante. Une Eglise ayant un vrai contact avec les gens et qui respectent la théologie issue de leurs vies, car le foyer est l’école de vie de disciple Les familles, si elles sont introduites dans les projets du développement du catéchuménat, elles pourront y favoriser un changement. O n peut d’abord voire la formation dans la foi des parents qui, par la suite, s’appliquent dans l’éducation des enfants et les amène a une responsabilité. Il faut favoriser dans le foyer, l’agrandissement des membres pour une éducation chrétienne fiable et responsable. En ceci, la foi est d’abord communiquée par le témoignage d’amour, de justice, de miséricorde, de respect, de fidélité, de rétablissement de la paix dans la maison. Parlant dont de l’éducation, le professeur Herman Lomberts dans un essai sur la famille disait :

L’«éducation de la foi dans la famille ne veut pas dire répéter le catéchisme en transmettant un certain nombre de v aleurs, de normes et de règ les, mais beaucoup plus pratiquement aider les p arents à être d ’av antage conscients de v iv re simplement le christianisme av ec leurs enfants, av ec tout l’ex emple, l’ex plication et l’activ ité que cela entraine » Le problème aujourd’hui est que plusieurs familiers de chrétiens s’interrogent dans le but de comprendre ce que signifie « Eglise domestique » et ne voient pas elles même comme « Eglise domestique ». C’est pourquoi il sera difficile pour elles de s’engager dans cette initiative d’accompagnement des familles puisqu’elles pensent que l’activité catéchuménale ne doit se faire que par une famille parfaite. Or, le C hrist en choisissant ses disciples, ne s’est intéressé que des personnes vulnérables de la société. Il faut dans cette activité bousculer ceux qui désirent bien participer à cette activité pastorale qui repose entièrement dans les bras du curé. Tous les chrétiens doivent se disposer à favoriser cette mission très capitale pour notre Eglise. De ce fait, la pastorale familiale prend acte et même reçoit l’expérience de tout couple, de toute famille car la traversée de chacun reflète en effet quelque chose du mystère de son existence. Si celle-ci s’ouvre à l’accueil du royaume, de la présence de Dieu, elle peut déboucher sur le désir de devenir chrétien ,de partager et de donner le meilleur de soi en écho et en réponses à ce que l’on a reçu; bref de vivre le mystère pascal. Bref, une pastorale de famille basée sur l’expérience se doit de compter sur le temps et de tabler sue la modestie, la patience, la confiance…des contres valeurs ou, pour mieux dire des valeurs durables, au sens du développement durable, c’est –à-dire qui travaillent avec le temps.

Fr. Edmond Nzanda Mbe m, SF.