Magazine municipal de Ciboure HIVER 2014

Page 1

Herriko aldizkaria ziburu Magazine

HIVER 2014

DOSSIER

Marinela : la nouvelle vie de l’école

Agenda spécial Fêtes de Noël



Le mot du Maire Chères Cibouriennes, chers Cibouriens, Les fêtes de fin d’année approchent et à vous tous, ce sont des vœux de bonheur et de joie que nous vous adressons bien sincèrement. Face à la morosité ambiante, nous souhaitons que cette période soit une parenthèse positive pour chacun d’entre vous.

Auzapezaren hitza

En tant qu’élus, nous souhaitons insuffler à notre commune un

Ziburutar maiteak,

élan d’optimisme en menant à bien des projets d’envergure et en maintenant un cadre de vie de qualité à tous nos concitoyens. Nous travaillons dans un état d’esprit constructif et démocratique, loin de toutes animosités et vaines querelles partisanes. Ainsi, c’est avec le plus grand intérêt que nous attendons les propositions de Monsieur Duhaldeborde concernant la répartition des subventions communales attribuées aux associations. Aussi, nous souhaitons que notre ville aille de l’avant et c’est essentiellement avec vous, Cibouriens, que nous réaliserons avec enthousiasme et conviction nos engagements. Aussi, ce magazine municipal est l’occasion de mettre en lumière des femmes et des hommes qui s’investissent intensément au sein de notre commune à l’instar de Jojo Aramburu, des bénévoles des associations Egurrezkoa et de la sauvegarde du Patchiku. Un dossier est également consacré à l’école Marinela qui vient d’accueillir à nouveau nos enfants. Et vous trouverez l’histoire mouvementée de l’îlot Vicendoritz.

Urte ondarreko bestak hurbiltzearekin, zueri guzieri zorion eta bozkario agiantzak ditugu zinez eskaintzen. Giroa ilunduraz jauntzia agertzen bada ere, desiratzen dugu keinka hau zuetarik bakoitxarentzat izaitea pausarte baikor bat. Hautetsi bezala, nahi diogu herriari eman oldar baikor bat gauzatuz hedadura zabaleko proiektu batzu eta begiratuz herritar guzientzat kalitate oneko bizigune bat. Lanean ari gira demokrazia sano baten araberako gogo hoberenarekin, urrun baztertuz aiherkunde guziak eta gataska alderdikari bano guziak. Hala nola galdetua diogun Duhaldeborde jaunari proposamen bat egin dezan elkarteeri emaiten diozkategun diru laguntza guzien banatzeari buruz. Beti igurikatzen dugu haren ihardespena. Gisa hortan, nahi dugu gure hiriak aitzinerat egin dezan eta oroz gainetik zuekin, ziburutar guziekin, beteko ditugu, harrro eta deliberatuki, gure engaiamenduak. Herriko aldizkari hunek parada hauta emaiten dauku ere argitan ezartzeko gure herrian gizon eta emazte batzuk eremaiten duten sail baliosa, besteak beste gogoan ditugula Jojo Aramburu, bai eta

Bonne lecture à tous.

Egurrezkoa elkartean eta Patxiku barkuaren begiratzea gatik lan Guy Poulou et son équipe

eta lan ari diren bolondresak. Dozier bat bestalde gure haurrentzat berriz idekia den Marinela auzoaldeko eskolari buruz. Eta kausituko duzue ere Vicendoritz gunearen historia mugimendutsua. Irakurtze on guzieri. Guy Poulou eta bere taldea

Sommaire Actualité Dossier Portrait Dans la ville Histoire Association Agenda

4 7 10 11 18 20 21

Ciboure • Bulletin Municipal • Hiver 2014

Le trophée Roses des sables : un rallye solidaire, … Marinela, la nouvelle vie de l’école Jojo Aramburu, l’âme des Fêtes Les règles de bon voisinage, … L’îlot Vicendoritz : de la forge à la boîte à sardines, … Jakintza ou les passeurs d’histoire Les festivités de décembre, janvier, février et mars et les animations de Noël

La Mairie de Ciboure agit pour l’environnement, le papier utilisé pour la fabrication de ce magazine est recyclé à 100 %.

Mairie de Ciboure | Place Camille Jullian | 64500 Ciboure | Tél. 05 59 47 26 06 | mairie@mairiedeciboure.com | www.mairie-ciboure.com

Directeur de la publication : Guy Poulou, Maire de Ciboure | Participation rédactionnelle : Guy Lalanne | Rédactrice en chef : Delphine Ricau Le Corff

Traduction : Jean-Baptiste Dirassar | © Photos : Service communication, sauf mention contraire | Création, mise en page et impression :


4 actualité berriak

Le trophée Roses des sables :

un rallye solidaire

Le 9 octobre dernier marquait le départ de la 14e édition du Trophée Roses des sables. Organisée par l’agence Desertours, cette course 100 % féminine à travers l’Espagne et le Maroc comptait 149 équipages. C’est avec beaucoup de joie et d’émotion que les Roses se sont élancées pour cette nouvelle épopée. Formidable aventure sportive et humaine, cette course fait preuve de solidarité en soutenant de nombreuses associations dont l’association « Enfants du désert ». w

La légende de Chiquito Village Alternatiba : le succès d’un mode de vie alternatif Le dimanche 5 octobre, le Village Alternatiba et ses 5 espaces thématiques (climat

et océan, transports, urbanisme/habitat, consommation responsable, enfants) se

sont installés à Socoa. Près de 3 000 personnes ont pu fréquenter les 70 stands

et ateliers et plus de 600 personnes ont assisté aux 4 conférences qui se sont succédées samedi et dimanche, traitant du climat, des transports, de l’artificialisa-

Les exploits de Joseph Apeztegui dit

des ressources maritimes. L’ambiance de ce village proposant des solutions aux

une légende. Outre le fait qu’il fût

Mutxiko, hip hop, concerts divers, théâtre de rue, performances et déambulations

discontinuer de 1900 à 1914 et de 1919

tiba accueilli par la ville de Ciboure. w

également durant la guerre de 14-18

tion des sols, de la préservation du foncier agricole, de l’urbanisme, de l’océan et

Chiquito de Cambo ont fait de ce pelotari

crises climatique, écologique et sociale a été des plus festives et populaires.

champion du monde de chistera sans

artistiques diverses ont animé les différentes rues et espaces du Village Alterna-

à 1923, Chiquito de Cambo s’illustra comme lanceur de grenades dans les tranchées. La légende veut qu’il ait utilisé

Stage informatique Le dernier stage animé par l’agence départementale Numérique 64 s’est clôturé à Ciboure en présence du Maire Guy Poulou et de Monsieur Ecenarro Vice-Président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques. Une nouvelle session est d’ores et déjà prévue pour mars 2015. w

sa chistera afin de décocher les projectiles vers le camp adverse. Afin de corroborer ce mythe, plusieurs membres de l’association Jakintza se sont plongés dans les méandres de l’histoire et ont reconstitué une séance de lancer de grenades au Stade Jean Poulou. Guy Lalanne, Jean Riotte et Bernard Bareits pour la caution historique, Jean-Pierre Miura et Claude Louvigné pour la performance sportive ont relevé le défi. Cette reconstitution a permis de constater que les projectiles pouvaient parcourir près de 60 m. Cette reconstitution a ainsi prouvé que les exploits de Chiquito ne relevaient pas de la légende. w


actualité 5

Un apprentissage numérique

Un chef d’œuvre à la Mairie Depuis cet été, un chef-d’œuvre

Après l’école de la Croix Rouge, la

de René-Maxime Choquet orne les

Municipalité a doté l’école Aristide Briand

murs de la salle du conseil municipal

d’un nouveau tableau numérique

de la Mairie. « Le déchargement sur

interactif. Le tableau noir et les craies

les quais » est un tableau prêté

ont ainsi laissé leur place aux clics

à la Mairie par la famille de Roland

et aux stylets. L’équipement numérique

d’Hauteville. w

se poursuivra au sein de l’école Aristide Briand pour la prochaine rentrée avec l’installation d’un second tableau. La Municipalité poursuit ainsi sa politique volontariste afin que les élèves puissent bénéficier d’outils numériques de qualité. w

Un nouveau directeur à la tête de l’école de la Croix rouge

L’Office de tourisme

l’ambassadeur de la Commune Au début du mois de mai, l’Office de tourisme de Ciboure a quitté la maison natale de Maurice Ravel et s’est installé à proximité de la mairie. Les clients se sont montrés globalement très satisfaits et ont beaucoup apprécié ce nouvel espace et son agencement favorisant une circulation aérée. À noter, une amplification de la fréquentation des

Benoît Ordoqui est le nouveau directeur de l’école de la Croix-Rouge.

personnes à mobilité réduite, très satisfaites des nouvelles installations. À ce jour, l’Office

Après, plusieurs expériences en

réservation en ligne en passant par les visites commentées à thèmes, l’Office de tourisme

Joncaux, ce natif de Ciboure revient

de tourisme comptabilise 24 795 passages. De l’accès à une documentation variée à la propose une large gamme de services. Les visites commentées pour les groupes se poursuivent jusqu’au 26 décembre inclus.

Office de tourisme de Ciboure 5, Place Camille Jullian - 05 59 47 64 56 - www.ciboure.fr w

Gironde puis à Hendaye à l’école des aux sources. Dans la continuité de son prédécesseur, Benoît Ordoqui souhaite privilégier la cohésion de l’équipe enseignante et réaliser des projets en partenariat avec

Fête du Txakoli

les autres écoles cibouriennes. w

Actu de l’agglo : la saison culturelle est lancée Un programme éclectique, des spectacles de grande qualité : la saison culturelle est lancée ! La Communauté d’Agglomération Sud Pays Basque propose de nombreux rendez-vous culturels sur tout le territoire et pour tout public. Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site :

© Didier Laloo

www.agglo-sudpaysbasque.fr, rubrique « Culture ». w

Pour sa deuxième édition la Fête du Txakoli a connu une affluence record. Le Comité des Fêtes a proposé encore une fois une manifestation conviviale et originale avec dégustation de pintxos et de spiritueux locaux accompagnée par les chanteurs du groupe Arrantzaleak. w

Les nouveaux horaires de la poste de Ciboure Du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 16h30. Le samedi de 9h30 à 12h. w


6 actualité berriak

Centre de loisirs :

un été riche en animations

Le livre à domicile La bibliothèque municipale et le Centre Communal d’Action Sociale projettent la mise en place d’un service d’accès à la lecture pour les personnes isolées ou dans l’impossibilité de se déplacer. La responsable de ce service communal se déplacera au domicile des lectrices et lecteurs concernés et intéressés afin qu’ils puissent sélectionner puis se faire livrer les œuvres choisies. Ce service sera gratuit, seule l’adhésion à la bibliothèque restant à la charge de ce public. Pour tous renseignements et inscriptions, s’adresser à Maryse Etcheverry

Durant l’été 2014, le Centre de Loisirs a connu une forte fréquentation : 125 enfants par jour en moyenne au mois de juillet et 87 enfants au mois d’août. Les enfants ont été invités à voyager cet été pour découvrir au travers de la danse des nouvelles cultures, musiques et saveurs du monde entier. Des initiations aux danses country, hip hop, bolywood, espagnole, orientale, polynésienne, basque, africaine ont permis aux jeunes d’appréhender les différents mouvements ; des ateliers créatifs mais aussi des jeux

à la bibliothèque municipale,

23 bis, avenue François Mitterrand au 05 59 47 12 93. w

Kantaldi

sportifs des ateliers culinaires et des sorties sont venus diversifier la programmation. D’autres temps forts ont rythmé l’été comme les fêtes de Bayonne, un échange culturel avec l’Espagne de 8 jours à destination des 8 – 12 ans ,un séjour découverte et d’initiation au kayak à Auterrive pour les 11 /13 ans et un séjour à la montagne de 4 jours à Iraty pour les 6/8 ans. La saison estivale a été ponctuée par une grande soirée cabaret au cours de laquelle les enfants et l’équipe d’animation ont pu présenter avec fierté un spectacle retraçant leur voyage. Les parents ont pu découvrir, sur scène, leur artiste en herbe en dégustant les préparations culinaires réalisées par les enfants. Plus tard parents, enfants et animateurs ont pu partager un agréable moment d’échange autour d’un buffet. Tout l’été et depuis les vacances d’hiver les jeunes ont réfléchi, imaginé et construit un radeau afin de participer à la 14e édition du challenge Touskiflot sur le gave de Pau. Le radeau cibourien a tenu bon tout au long de la descente comme la motivation des jeunes qui pensent déjà à repartir l’année prochaine. w

Des chants basques traditionnels aux Beatles, le Kantaldi organisé à l’église

À l’occasion des fêtes de fin d’année, la Municipalité et le Centre Communal d’Action Sociale vont procéder à une distribution de « Chocolats de Noël » aux cibouriens de plus de 85 ans. Les élus et les délégués de quartiers assureront la distribution au domicile des bénéficiaires. w

DISTRIBUTION DE CHOCOLATS DE NOëL

Saint Vincent le 19 octobre dernier fut encore un beau succès. Différents groupes et chorales ont proposé aux nombreux spectateurs un répertoire varié et un beau moment musical. w

Jeux de cartes au Foyer Iduski Ederra Les seniors intéressés par la pratique des jeux de cartes (belote, rami, tarot,…) pourront s’adonner à cette pratique au Foyer Iduski Ederra de Ciboure, rue Iduski Leku, tous les mardis et jeudis après-midi de 14h00 à 17h00. Une collation sera servie. Pour tous renseignements, s’adresser au CCAS au 13 rue François Turnaco ou en téléphonant au 05 59 47 92 87. w


dossier 7

Marinela,

la nouvelle vie de l’école Après cinq ans d’attente, l’école maternelle Marinela reprend du service, livrée en temps et en heure. La Municipalité s’était engagée à ce que les enfants puissent intégrer les lieux après les vacances d’Automne. Engagement tenu. Le bâtiment flambant neuf va enfin s’animer des rires et des jeux des enfants.

I

l est 8h30 ce lundi 3 novembre devant les portes de l’école Marinela. C’est une nouvelle rentrée pour les élèves et toute l’équipe de l’établissement. Entre curiosité et fébri-

lité, les enfants découvrent leur nouveau lieu de vie. Les parents ne sont pas en reste. Aujourd’hui, ils restent un peu plus longtemps que d’habitude repérant les lieux, arpentant les couloirs, s’extasiant devant chaque détail avec des yeux émerveillés. « Même les portemanteaux sont jolis ! On aimerait retourner à l’école ! » plaisante une maman. Une fois les grands partis, les petits

prennent

leurs

marques avec un naturel déconcertant. Pas d’appréhension pour eux face à ces nouveaux espaces, mais un exceptionnel sens de l’adaptation. On pose les doudous et les cartables dans les casiers appropriés, un petit bonjour aux copains et le tour est joué. « Ils ne sont pas du tout déstabilisés par ce changement, souligne Évelyne Echeverria, ATSEM à l’école, c’est plutôt nous qui devons nous adapter aux nouveaux lieux ! »


8 dossier behako

Cette journée sera particulière. Le planning habituel sera quelque peu bouleversé. Préférant une visite en bonne et due forme, l’équipe enseignante va promener les petits élèves dans toute l’école afin que ceux-ci puissent mieux se repérer. Un tour au réfectoire, à la salle de motricité, passage dans les couloirs colorés, excursion du côté des salles de sieste, les nouveaux maîtres des lieux observent attentivement leur domaine. Il y a quelques jours encore, un joyeux défilé animait les lieux. L’équipe enseignante, les ATSEM, les services techniques municipaux ont travaillé âprement durant les vacances afin que tout soit prêt pour le rendez-vous de la

Le quartier Marinela a retrouvé son école

rentrée. Perceuses, aspirateurs, tournevis et serpillères menaient le bal des préparatifs. Le contenu des cartons se vidait, les classes s’habillaient de jolis dessins, les étiquettes avec les noms des enfants trouvaient leurs places. L’école prenait vie.

Il y a cinq ans les enfants quittaient précipitamment les lieux suite à la dégradation du site. Aujourd’hui, une page se tourne. Le quartier Marinela a retrouvé son école. w


dossier 9

L’école Marinela en chiffres coût de la construction 1 695 500 € (bâtiment + cour hors parking) soit un ratio de 1 086 € au m2

1 560 m2 superficie du bâtiment 1 768 m2 superficie de l’espace extérieur 140 enfants capacité d’accueil

Pour toute demande d’informations Service des Affaires scolaires Place Camille Jullian 64500 Ciboure - 05 59 24 65 58 Coordonnées de l’école maternelle Marinela : 18 Bis, av. François Mitterrand - 64500 Ciboure – 05 59 85 41 95


10 portrait irudi

Jojo Aramburu, l’âme des Fêtes

O

n ne peut pas faire plus Cibourien que Jojo Aramburu. « Je suis né dans la Mairie ! ». Sa maman concierge et gardienne du temple a ainsi légué à son fils un

amour inconditionnel pour sa commune. « Ciboure, c’est ma vie. Il y a une ambiance ici qu’il n’y a nulle part ailleurs. Je suis amoureux de Ciboure… et de ma femme aussi ! », dit-il en plaisantant. De cet attachement filial Jojo en fait son hymne. Depuis 12 ans à la tête du Comité des Fêtes, cet hyperactif donne le ton des festivités tout au long de l’année au sein de la commune. Gastronomie, famille, convivialité sont les mots que cite souvent Jojo Aramburu lorsqu’il évoque le Comité des Fêtes. À la tête d’une brigade de 80 bénévoles, Jojo donne le tempo mais « tout le monde a sa place, il n’y a pas de hiérarchie. Nous sommes avant tout une bande de copains ! ». Mais une bande très structurée dont la logistique et le sens de l’organisation méritent le respect. Car pour servir plus de 600 repas chauds, copieux et savoureux il faut avoir une structure bien rodée. « On a créé un vrai outil de travail et nous fonctionnons en autonomie », le Comité ayant investi dans un équipement complet afin d’assurer les festivités. « Nous sommes aussi beaucoup soutenu par la Mairie grâce notamment à ses subventions et au soutien des services techniques municipaux lors de l’installation des animations. », rappelle Jojo.

Préparer, cuisiner, servir, l’équipe est toujours aussi enthousiaste et motivée. Les bénévoles s’attèlent toujours aux corvées avec bonne humeur que ce soit pour éplucher les pommes de terre ou nettoyer les chipirons. Les blagues potaches fusent et les fous rires sont légion. La bonne humeur de Jojo est communicative mais on suppose derrière cette façade bienveillante, un meneur de troupe au caractère bien trempé. Charismatique et épicurien, Jojo n’en demeure pas moins un humble serviteur au service de sa ville : « Ça me fait plaisir de faire plaisir ! » répète-t-il souvent. Car le Comité c’est sa vie, sa famille : « Il y a des liens très forts entre nous, dès qu’il y a un coup dur, on se soutient. » Et cette solidarité se ressent dans toutes les manifestations organisées par le Comité des Fêtes. On chante, on danse, on palabre dans ces repas conviviaux où tous les cibouriens de 7 à 77 ans se pressent. Car celui qui n’a jamais goûté aux succulents poulets des fêtes de Marinela ou aux boudins des Bixintxo passe à côté d’un grand moment gastronomique. Des produits authentiques, des menus gourmands et une ambiance chaleureuse composent les ingrédients de la recette du succès : « Nous avons développé ces fêtes de quartiers et c’est toujours une réussite. Les gens aiment se retrouver et partager un bon moment. Souvent les billets pour les repas sont vendus en quelques jours seulement », souligne Jojo. Et ce n’est pas la Fête du Txakoli, initiée l’année précédente, qui contredira cet engouement populaire. Beau succès de fréquentation pour cette nouvelle animation qui fait la part belle aux produits locaux. De nouvelles fêtes de quartiers ? : « Nous avons quelques idées ! » répond-il malicieux. Pour la suite, Jojo demeure mystérieux : « Je vais continuer encore un peu ! Mais il faut je pense à prendre des vacances, je ne suis pas parti depuis 3 ans ! ». Mais entre sa production de cidre, ses balades en montagne et la cueillette des champignons, le sémillant Jojo ne lèvera pas le pied de sitôt ! w

© Photo : Didier Laloo

Qui ne connaît pas Jojo Aramburu ? Qui ne connaît pas ce personnage emblématique de la vie cibourienne ? Jojo c’est d’abord un sourire bienveillant et des yeux pétillants de bonne humeur. Jojo c’est aussi le pilier du Comité des Fêtes depuis plus d’une décennie. Jojo, c’est l’esprit de famille, la convivialité, la générosité. Portrait.


dans la ville 11

Les règles, de bon voisinage Vivre en société impose de respecter des règles de vie. Le bien commun est encadré par plusieurs règles. Quelques rappels.

Le bruit de voisinage

La végétation

Le Code de la Santé Publique permet de

Pour les plantations dont la hauteur dé-

sanctionner « les bruits portant atteinte à la tranquillité du voisinage et à la santé de l’homme » à tout moment de la journée. Selon l’intensité et la répétitivité, certains bruits peuvent être considérés comme nuisances sonores.

Lorsque le bruit est commis entre 22h et 7h du matin et qu’il est audible d’un appar-

tement à un autre, l’infraction pour tapage nocturne est présumée sans que ce bruit soit répétitif, intensif et qu’il dure dans le temps. La pratique d’activités de loisirs (bricolage, jardinage), sans que cela porte atteinte à

passe 2 mètres, il faut respecter une disLa première catégorie regroupe les chiens d’attaque dont le maître ne peut retracer les origines par un document : Pitbulls, Poerbulls et les chiens d’apparence Tosa-Inu. La seconde catégorie regroupe les chiens de garde et de défense qui sont inscrits au Livre des Origines Françaises (LOF) par exemple le Staffordshire Bull Terrier. Les Rottweilers et chiens d’apparence Rottweiller appartiennent à cette catégorie même sans inscription au LOF.

La propreté

la tranquillité du voisinage, peut être réali-

L’abandon de détritus dans la nature et le

de 14h30 à 19h30, les samedis de 9h à 12h

(y compris les déchets verts) sont stricte-

sée les jours ouvrables de 8h30 à 12h et

brûlage à l’air libre des ordures ménagères

et de 15h à 19h, les dimanches et jours

ment interdits.

fériés de 10h à 12h.

Les entreprises ou particuliers ont obliga-

Les animaux

tion d’utiliser les moyens mis à leur dispo-

Promener son chien dans la rue est autori-

sition par les collectivités pour l’élimination de leurs déchets (collecte, déchetterie, fi-

sé, ramasser ses déjections est obligatoire. L’arrêté municipal du 24 août 2005 souligne l’obligation de ramasser les déjections canines sur les espaces publics. Des distributeurs de sacs sont mis à disposition des propriétaires de chiens. Toute personne contrevenante pourra se voir dresser un procès-verbal par les agents de police. La loi du 6 janvier 1999 oblige

les propriétaires de chiens de 1re et 2e catégories à effectuer une déclaration à la mairie de sa commune de résidence.

lière de valorisation). Toutes ces mesures ont pour objectif de limiter les nuisances pour la nature et les atteintes à la santé humaine.

tance minimale de 2 mètres par rapport à la limite séparative. Tout arbre ne dépassant pas 2 mètres de haut doit être planté à 0,50 m au moins de la limite séparative. Il est interdit de couper les branches d’un arbre voisin ou de tailler une haie mitoyenne qui empiète sur son terrain. Selon l’article 673 du Code Civil, on peut contraindre son voisin à couper les branches qui avancent sur sa propriété, mais on ne peut pas exécuter cette opération à sa place. w

Que faire en cas de litige ? Essayez d’abord un arrangement l’amiable : exposer calmement

à votre voisin les perturbations qu’il occasionne. S’il n’y a pas

de résultat, envoyez une lettre recommandée avec mise en

demeure. Puis, passé un certain délai, saisissez un médiateur, les forces de l’ordre ou le

Tribunal d’Instance selon

les cas. La présence d’un avocat n’est pas nécessaire. w


12 dans la ville herrian

Collecter, trier, recycler : la nouvelle destinée des déchets L’homme a un impact fort sur l’environnement via ses déchets. En France, nous produisons près de 35 millions de tonnes de déchets1 par an. Conscientes des enjeux environnementaux et écologiques, les collectivités territoriales s’attèlent à développer des filières de traitement des déchets privilégiant la valorisation et le recyclage.

D

epuis la loi de juillet 1975, la collecte

ménagères en porte-à-porte ou en bacs de

et le traitement des déchets ménagers relèvent de la compétence des

collectivités locales. Elles doivent donc les collecter et les traiter dans le respect des réglementations environnementales et sanitaires. Pour assurer ce service public, les collectivités peuvent choisir de transférer la totalité de leur mission (collecte + transport + traitement) ou une partie, à un établissement

public

de

coopération

intercommunale (EPCI) ou à un syndicat mixte. Concernant Ciboure, le SIED Côte Basque Sud (Syndicat Intercommunal pour

l’Élimination des Déchets) est chargé de la collecte et le syndicat mixte BIL TA GARBI

assure le traitement des déchets. Ces deux structures distinctes travaillent conjointement afin de garantir une chaîne de gestion

regroupement. Pour compléter ce service, La valorisation des déchets débute dès

les déchetteries d’Urrugne, Ascain et Gué-

par le SIED permettent aux habitants d’ef-

pour l’élimination des déchets spécifiques

la collecte. En effet, les sacs jaunes fournis

thary accueillent également les particuliers

fectuer un premier geste de tri : bouteilles

ou volumineux : encombrants, bois, dé-

et flacons en plastique, boites métalliques, cartonnettes, briques alimentaires, papiers journaux et magazines peuvent être déposés dans les bacs de regroupement prévus à cet effet (couvercle jaunes) ou ramassés en porte à porte par les équipes du SIED. Quant au verre, il doit être acheminé dans les conteneurs d’apport volon-

chets verts, ferraille, gravats, meubles, déchets dangereux, déchets électriques et électroniques, etc. Aussi, la prévention à la source est aujourd'hui essentielle. Le mot d'ordre est

simple : le meilleur des déchets est celui qu'on ne produit pas. À cet égard, l’ambassadrice du tri détachée par le Syndicat BIL

taire situés sur la commune.

TA GARBI sur notre territoire a également pour mission de sensibiliser les ci-

Ensuite, il s’agit pour les

toyens à la réduction des déchets

rippeurs2 d’effectuer la

et à leur valorisation par l’intermé-

collecte des ordures

diaire d’actions concrètes : distri-

des déchets cohérente et optimale : de la

bution de composteurs auprès des

collecte à la valorisation.

foyers, diffusion d’autocollants « Stop pub », édition de brochures, organisation d’ateliers thématiques, etc. Ces

Le SIED Côte Basque Sud couvre

un territoire composé de plusieurs

collectivités : Biriatou, Urrugne, Ciboure, Guéthary et Ascain.

La population desservie représente 22 329 habitants et peut monter jusqu’à 50 000 habitants lors

actions s’inscrivent ainsi au

Le SIED Côte Basque Sud tonnes

à Ascain et Guéthary. w

>> Le SIED assure également une collecte en porte à porte des

objets encombrants et déchets

verts, uniquement réservée aux

Ratio d’emballages à recycler et journaux magazines par habitant permanent/an

Tonnages d’ordures ménagères résiduelles collectés

possède une déchetterie principale déchetteries secondaires

91,78 kg

7 451

de la période estivale. Le syndicat située à Urrugne et deux

sein du Plan Local de Prévention

333,70 kg Ratio d’ordures ménagères résiduelles par habitant permanent/an

21,30 %

Taux de recyclage global

34

personnes ne pouvant

Les moyens techniques du SIED :

(limitée à 2 m3).

>> Pour la collecte des ordures ménagères et assimilées :

se déplacer en déchetterie Inscription obligatoire

au 05 59 47 32 57.

34 personnes travaillent au SIED

2 050 tonnes

Tonnages d’emballages à recycler et journaux magazines collectés

7 véhicules, 780 bacs de regroupement

>> Pour la collecte sélective des emballages : 1 véhicule,

environ 300000 sacs jaunes utilisés/an, 415 bacs de regroupement


dans la ville 13

engagé par le syndicat BIL TA GARBI avec

Les bonnes Pratiques

pour objectif la baisse de production des

1 2 3 4

déchets ménagers et l’amélioration de la

Je composte mes bio-déchets

valorisation en préférant le recyclage à l’enfouissement, en transformant le déchet en ressource. À titre d’exemple, la nouvelle unité de tri/méthanisation/compostage Ca-

Je mets un stop pub sur ma boîte aux lettres

nopia construite à Bayonne valorise 50% du poids de notre poubelle en compost et en énergie. Des équipements de plus en plus performants, des systèmes de collecte sélective

Je trie mes textiles

bien structurés, des réflexes de tri de plus en plus développés ne doivent pas nous faire oublier que nous sommes les premiers

J’apporte mes déchets dangereux et toxiques à la déchetterie

producteurs de déchets. Aussi, au-delà de la gestion des déchets, il s’agit de modifier nos habitudes de consommation car moins jeter c’est aussi protéger notre environne-

>> La collecte des ordures ménagères a lieu

ment. w 1

Les jours de collectes

Selon l’Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie (ADEME), 29% de ces déchets produits par les ménages sont des éléments fermentes-

13% du verre et 11% des plastiques. La part restante se décompose entre les métaux,

2

On ne dit plus « éboueurs » mais « rippeurs »

et des journaux / revues / magazines sauf av. du Commandant Passicot,

du jardin), 25% sont du papier-carton,

les déchets de bois (meubles), etc.

>> Collecte des emballages à recycler (sacs jaunes) : tous les mardis

cibles (déchets de cuisine et déchets

les textiles, les déchets électroniques,

tous les lundis, mercredis et vendredis.

rue du Jeu de Paume, rue du Lavoir,

L’écoparticipation Lorsque vous achetez un appareil d’électroménager, vous payez une taxe : l’éco-participation.

rue du Phare, rue du Sémaphore : tous les samedis.

>> Collecte des encombrants : 1er et 3e jeudi du mois : quartier Ciboure centre. 2e et

4e jeudi du mois : quartier Ciboure Golfs. w

Cette taxe finance et améliore la collecte, la dépollution et le recyclage des anciens produits. Aussi, lorsque vous achetez un appareil neuf, le vendeur est tenu de reprendre votre équipement usagé.

PLAN DE LOCALISATION DES COLONNES À VERRE 1 Restaurant « Margot » - Av. Cdt. Passicot (Socoa)

2 Croisement rue du Phare - Rue du Lavoir (Socoa) 3 Restaurant « Le jeu de Paume » Av. Cdt. Passicot (Socoa)

4 Av. Catherine Aguirre - Briquet Baita (Untxin Socoa) 5 Arrêt de bus - Bd. Pierre Benoît

6 Maeva « Soko Eder » - Av. C. Aguirré (Socoa)

7 Lycée Maritime - Rue Eugène Lecorre (Socoa) 8 Av. Sopitenia

9 Bd. de Bordagain - Av. de la Rhune 10 Tour de Bordagain

11 Chemin de Gurutzeta

12 Chemin d’Ithurritchua

13 École Croix Rouge - Rue Évariste Baignol

14 Capitainerie Port de Plaisance Larraldenia 15 Quartier Zubiburu Place des frères Chancerelle

16 Av. François Mitterrand - Av. Delaunay 17 Ecole Marinela - Av. Errepira

18 Parking centre Cial Marinela - Av. Jb. Duhau 19 Golf de la Nivelle - Place William Sharp 20 Av. Oihan Alde

21 Résidence « Le Clos du Golf» Allée Kali-Joko 22 Ateliers municipaux - Stade centre sportif 23 Av. Erreka Zahar

24 Nouveau cimetière - Av. Zaldi Xurito


14 dans la ville herrian

La mer en héritage L

e plus emblématique sauvetage de bateaux demeure celui du Patchiku qui connaît une seconde jeunesse

particulièrement active. Construit en 1959 à Ciboure au sein du chantier naval des frères Marin, ce thonier ligneur de 12 mètres connaîtra de belles campagnes de pêche jusqu’à ce que le plan Mellick1 le contraigne à une retraite forcée dans les années 2000. Le Patchiku est délaissé sur le parking de Socoa mais un homme ne l’a jamais perdu de vue et l’observe de loin en loin. Et cet homme c’est Philippe Fautous qui refuse de voir le bateau sur lequel il fut mousse dépérir. Le destin de Patchiku va ainsi bas-

© Didier Laloo

Le monde maritime est ancré dans l’ADN de notre territoire. La pêche, ses hommes et ses femmes, ses bateaux sont indissociables de notre mémoire collective. Et pour que cet héritage ne tombe pas dans l’oubli, des passionnés s’inscrivent dans une démarche de transmission en sauvegardant d’anciennes embarcations. Initiative personnelle ou associative, les principaux acteurs de cette dynamique patrimoniale font preuve d’une implication et d’une pugnacité sans faille afin de réhabiliter ces trésors oubliés.

culer. Phillippe Fautous va le racheter à son propriétaire pour l’euro symbolique et va s’atteler à lui rendre son lustre d’antan. Pour

Depuis 2011, date de sa remise à l’eau, le

cela une association2 est créée et les fonds

Patchiku navigue de port en port. De Gu-

nécessaires à la réhabilitation du navire

jan-Mestras à Vannes en passant par le

seront réunis au bout de 4 ans. La DRAC3,

Trophée Teink, le fier ambassadeur de la

le Conseil Général, les communes de Ci-

construction navale et du patrimoine mari-

boure, Saint-Jean-de-Luz, Hendaye et

time basque participe à de nombreuses

Ascain et plusieurs mécènes privés seront

manifestations. Classé Monument Histo-

du voyage. Durant deux ans, le Patchiku

rique, l’ancien thonier perpétue l’histoire

sera entièrement restauré grâce encore

des chantiers navals et des techniques de

une fois au savoir-faire technique des char-

pêche au travers d’actions pédagogiques

pentiers Marin.

comme ce fut le cas lors des dernières Journées du Patrimoine. Mais le Patchiku n’est pas le seul à bénéficier d’une cure de jouvence. Sacailla, Eskata, Caroline, Aski-Zait, Chrysalys, Izadia, Petite Charlotte, etc. sont aussi des rescapés qui composent la flotille de l’association Egurrezkoa. Créée en 2006 suite à un rassemblement de propriétaires de canots, « l’association a pour but de rassembler des propriétaires de bateaux en bois résidant au Pays basque en vue de s’entraider pour la garde de leurs embarcations anciennes et récentes, pour le plaisir de les faire naviguer dans des manifestations festives » précise Bernard Josié son président.

© Didier Laloo

© Didier Laloo

© Didier Laloo

conservation, la restauration et la sauve-


dans la ville 15

Une trentaine de membres passionnés

Ainsi, l’histoire du Patchiku, du Sacailla ou

s’échinent à sauvegarder une flottille de

de la Petite Charlotte est avant tout une

bateaux en bois : du petit canot au bateau

formidable aventure humaine. Une aven-

de pêche. « Nous essayons de trouver de

ture qui mobilise de nombreux bénévoles,

nouveaux propriétaires à des bateaux

travaillant et s’investissant sans relâche

voués à la casse. Nous travaillons avec peu

avec pour seul but : la sauvegarde de notre

de moyens mais beaucoup d’entrain et de

patrimoine. « Transmission et préserva-

passion. » Car il en faut de l’huile de coude

tion » sont souvent cités par ces passion-

afin de réhabiliter certaines embarcations

nés qui, tels des passeurs d’histoires,

souvent en très mauvais état.

veillent à transmettre aux futures généra-

Une vingtaine de bateaux composent ainsi

tions un précieux héritage. w

la flotte d’Egurrezkoa. Les membres

1 - Pour mettre fin à la surcapacité des flottes, la commission européenne a imposé plusieurs POP (plans d’organisation pluri-annuelle). En 1991, le plan Mellick impose ainsi une diminution de 10 % de la flotte française, faisant tomber ses effectifs à quelques 7 000 bâtiments.

s’échangent des conseils techniques et des astuces afin de réhabiliter les embarcations. « L’entraide est notre moteur mais notre principal souci, précise Bernard Josié, est que nous n’avons pas de local où travailler, cela complique notre travail et nous mettons plus de temps à restaurer les bateaux ». En attendant de trouver une solution

d’hébergement,

les

bénévoles

s’organisent et une chaîne de solidarité

2 - Association pour la sauvegarde du Navire Patchiku 3 - Direction Régionale des Affaires Culturelles

avec certains professionnels s’est développée. De plus, un partenariat avec l’association Albaola de Pasajes permet aux membres d’Egurrezkoa d’échanger sur leurs pratiques techniques avec leurs homologues espagnols. « Nos collègues de Pasajes sont plus structurés, ils bénéficient de plus de moyens et d’une fondation consacrée à l’univers maritime basque », note Bernard Josié. Malgré d’humbles moyens, les petits bateaux d’Egurrezkoa multiplient les sorties et les actions de sensibilisation. En 2012, lors de la Fête de la Mer près de 700 personnes ont pu goûter aux joies de la mer en profitant d’une balade dans la baie à bord des embarcations.

Association pour la Sauvegarde du Navire Patchiku

6, avenue Jean-Baptiste Duhau 64500 Ciboure contact@patchiku.com www.patchiku.com Association Egurrezkoa Bernard Josié

4, rue Georges Olascuaga 64500 Ciboure 06 08 02 37 71 www.egurrezkoa.com


16 dans la ville herrian Vinci Autoroutes élargit à 2 X 3 voies l’autoroute A63 au Pays basque entre Biarritz et Biriatou. La continuité d’une opération d’envergure.

Autoroute A63, un élargissement vers la frontière espagnole Depuis le 8 septembre 2014, la suite de l’opération est engagée entre les échangeurs de Biarritz (n°4) et de Biriatou (n°1), à la frontière espagnole, sur 22 km. Les travaux consistent, là encore, à créer une troisième voie de circulation dans chaque sens et améliorer les infrastructures du réseau. Le tracé sinueux et vallonné présente de nombreux ouvrages d’art en zone quasi-urbaine qui demandent des processus de construction qui sortent de l’ordinaire. De plus, les viaducs, les ponts et les ouvrages de franchissement, interfèrent avec le réseau secondaire. Certains seront démolis et reconstruits, des déviations spécifiques seront alors mises en place pour assurer la continuité de la circulation sur des axes très fréquentés par les riverains et les habitants des communes concernées. Enfin, les travaux sur la plateforme autoroutière

L

se déroulent du 15 septembre au 15 juin ’autoroute A63, concédée à ASF,

La première phase de travaux, entre Ondres

entre

Saint-Geours-de-Maremne

et Biarritz (18 km) a été réalisée entre 2009

(Landes) et Biriatou à la frontière es-

et 2012. Elle s’est révélée très technique et

pagnole (Pyrénées-Atlantiques) s’étend sur

complexe à élargir en raison de la présence

66 km. Depuis sa mise en service, effectuée

de nombreux ouvrages de franchissements

progressivement entre 1971 et 1981, c’est un

(fleuve, cours d’eau, voie ferrée) à élargir et

axe majeur entre la péninsule ibérique, les

la construction de la bifurcation autorou-

pays du Sud et les pays d’Europe de l’Est

tière A63/RD1/A64 aux portes de l’agglomé-

et du Nord. L’importance de son trafic rou-

ration bayonnaise sans oublier la mise en

tier et sa localisation stratégique ont

place d’aménagements environnementaux

conduit à améliorer la sécurité, le confort,

et d’écrans acoustiques. Parallèlement, les

l’environnement et le cadre de vie. Cette

3 barrières de péage de l’axe A63 ont été

opération a fait l’objet d’une déclaration

soit reconstruites, c’est le cas de celles de

d’utilité publique le 19 décembre 2007 pour

Biriatou et de Bénesse-Maremne, soit élar-

la section Ondres/Biriatou (40 km).

gies comme à Biarritz la Négresse.

avec une interruption pendant la saison estivale. Ce chantier va mobiliser, pendant 3 ans, l’ensemble du personnel du réseau ASF, les entreprises, les compagnons du chantier et toutes les parties prenantes locales et régionales. Le montant des travaux s’élève à 240 millions d’euros. w Planning prévisionnel

>> Entre 1er trimestre 2014 et 3e trimestre 2017 : terrassements généraux, ouvrages d’art, chaussées, dispositifs de sécurité >> Entre septembre 2013 et juin 2017 : élargissement du viaduc de la Nivelle et travaux sur le pont de l’Uhabia

Le vaste programme d’amélioration du cadre de vie des riverains englobe la mise

Le planning peut être modifié en fonction

se concrétise par la construction de 18 km d’écrans acoustiques et par 10 km de

conditions météorologiques.

en place de protections acoustiques et la préservation de la ressource en eau. Cela

des contraintes techniques et des

merlons. Dans un souci permanent de respect de l’environnement, 20 bassins de récupération et de traitement des eaux seront également réalisés sans oublier un

effort particulier sur les aménagements piscicoles. La préservation de la biodiversité

est aussi une priorité prise en compte dès les études avec la mise en œuvre de mesures visant à préserver la faune et la flore. Entre Biarritz et la frontière espagnole, différentes espèces protégées ont été recensées comme le vison

d’Europe, la loutre, le séneçon de Bayonne ou encore l’aster tripolium et font l’objet de mesures particulières de préservation. w

Un vaste programme d’amélioration du cadre de vie

La Direction d’Opérations A63, implantée à Anglet, reste votre interlocuteur privilégié durant ce vaste chantier d’aménagement du territoire. Direction d’Opérations A63

A63 – Échangeur n°5 – Route de Maignon CS 70107 – 64 601 ANGLET cedex Tél. : +33 5 59 41 56 07


dans la ville 17

A63, Chiffres clés >> 22 km entre Biarritz et Biriatou.

Acquisition d’une nouvelle balayeuse

>> 7 communes : Biarritz, Bidart,

Aménagement d’une voie verte reliant Ciboure depuis le bord de la Nivelle à la limite d’Urrugne

Guéthary, Saint-Jean de Luz, Ciboure, Urrugne et Biriatou.

>> 1 aire de repos à Urrugne

et 2 aires de services à Bidart

Les travaux

(une dans chaque sens).

>> 1 viaduc à élargir : viaduc de

dans la ville

la Nivelle sur les communes de

Ciboure et de Saint-Jean-de-Luz. >> 2 ponts à démolir

et à reconstruire : pont

de l’Uhabia à Bidart et pont de la RD 304 à Urrugne.

>> 20 bassins de protection des eaux à construire.

>> 1 8,2 km de protections acoustiques à réaliser.

>> 1 0 km de merlon

(ou buttes de terre) à modeler.

>> 1 saison préparatoire

et 3 saisons de travaux faisant appel à tous corps de métiers :

terrassement, assainissement, chaussée, ouvrages et à un

Aménagement de sécurité par la création d’un refuge, rue du Docteur Micé

personnel qualifié ou d’exécution. >> L e nombre d’intervenants

sur le chantier sera de l’ordre de 350 à 400 personnes au plus fort de l’activité. w

Réalisation de l’enrobé sur le parking public de l’école Marinela

Renouvellement du réseau eau potable et des branchements plombs, avenue de Sopitenia

Renouvellement des réseaux gaz et éclairage public, avenue de Sopitenia

Mise en séparatif du réseau assainissement dans le cadre de l’amélioration de la qualité des eaux de baignade, avenue Joseph Besselère

Réalisation du grenaillage de la chaussée, rue Ramiro Arrue


18 histoire historia Une partie de l’histoire de Ciboure vient de disparaitre avec la démolition de l’îlot que l’on dénommait Vicendoritz, du nom de son propriétaire au 16 avenue Jean Jaurès. La nouvelle résidence qui sera terminée en 2015 porte le nom d’Olhaberria (la nouvelle forge). C’est à la demande du promoteur que ce nom a été choisi pour rappeler le premier bâtiment édifié en ces lieux à partir de novembre 1873 par Arnaud Dagueressar et qui comprenait une forge (Olha en basque).

L’îlot Vicendoritz : de la forge à la boîte à sardines par Guy Lalanne L

e déplacement de la route d’Espagne et la construction de la ligne de chemin de fer Bayonne-Irun ont profondé-

ment modifié la physionomie de la commune de Ciboure au XIX siècle. En 1824, e

l’administration des Ponts et Chaussées décida de modifier le tracé de la route afin d’éviter l’étroite rue Agorette. Il fallut attendre 1845 pour assister à l’ouverture de la nouvelle route Royale qui temporairement passa derrière le fronton. En 1848, devenue route impériale, elle fut reliée, rive gauche, au nouveau pont à 8 piles adossé au sud des terres du couvent des Récollets et ainsi à Saint-Jean-de-Luz. Parallèlement au tracé de la route, les travaux de remblaiement nécessaires à la création de la voie de chemin de fer furent terminés en 1865. Il restait donc à aménager la partie inondable.

Entre les deux voies Ciboure allait pouvoir étendre ses zones constructibles et déplacer son centre vers la voie ferrée et au-delà, avec la création du quartier des usines, dans un secteur qui portait le nom d’Errepira (plaine le long d’une rivière en basque). La route d’Espagne prit le nom de route Neuve avant de porter, en 1925, celui d’avenue Jean Jaurès et même d’avenue Philippe Pétain pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Les premières maisons s’élevèrent le long de la route principale côté mer à la fin du XIXe siècle ainsi qu’au bord de la route d’Ascain. Au-delà de cette rue, les constructions avaient suivi les travaux routiers. La source offerte en 1863 à la commune par le maire M. Besselère, fut aménagée en contrebas de la grande route. L’intérêt pour le commerce en bordure d’une voie internationale se fit très vite sentir.

Le bâtiment avec à gauche la forge en 1900

Le restaurant Maiz Egarri dans les années 1930

La boîte à sardines en 1948 16 de la rue Neuve, une maison d’habitation à 3 niveaux et une forge attenante qu’il ex-

Le développement des commerces

ploita. Cette forge et ses annexes allaient

Arnaud Dagueressar, forgeron originaire de

très diverses. En 1910, Marcel Vicendoritz,

Mouguerre acheta en 1873 des terrains à

Luzien, s’installa avec sa famille à Ciboure

M. Besselère et à l’État et fit construire, au

dans la maison de sa belle-mère Clémence

devenir, pendant un siècle, un lieu de rencontres fort fréquenté pour des raisons


histoire 19

Dagueressar, veuve d’Arnaud. Marcel cordonnier de métier, est surtout connu pour avoir dirigé la Musique-fanfare des Frères puis l’Harmonie municipale de Saint-Jeande-Luz. Au début du XXe siècle, il composa de nombreux morceaux de musique notamment des fandangos dont les plus connus sont : Clémencia, Sencilla, A la cama, Donibane et Kinkiri-kunkuru. Il semblerait que ce dernier titre soit directement lié aux bruits de la clouterie voisine de sa maison, la forge de M. Etcheverry. Les descendants de M. Dagueressar, sa fille et son époux, Xavier Vicendoritz décidèrent de remplacer la forge par un bar-restaurant le Maiz Egarri (Souvent assoiffé) confié à Grégorio Olaizola avec un bail de 9 ans allant de 1928 à 1937. Ce dernier s’engagea à refaire à ses frais d’importantes transformations intérieures et extérieures. Pendant la guerre, le restaurant fut fermé et servit à élever des cochons. À la Libération, Xavier Vicendoritz (fils de Marcel) le divisa en deux parties inégales : dans la partie principale, son épouse ouvrit une épicerie fine et dans une partie plus petite à laquelle fut adjoint un appen-

La maison en 2010 garres et les procès-verbaux. Les conten-

mirent pour 9 ans à Emilienne-Simone

tieux avec le propriétaire se multiplièrent.

Meyres née Dupuch.

Malgré les condamnations, Madame Vidal

De 1973 à 1976, la Boite à Sardines qui porta

30 ans.

persista à ne fermer la Boite à Sardines que

un moment le nom de Coccinelle connut

Une destinée mouvementée

vers 6 h du matin jusqu’au 16 novembre où

une période encore plus tourmentée.

l’inscription fut modifiée : les heures d’ou-

Madame Y.M. devint propriétaire du bail et

verture et de fermeture avaient disparu.

les scandales reprirent de plus belle.

Après une année 60 tumultueuse très mal

Notons au passage une observation de

engagée (des travaux de toiture entrai-

Xavier, fils de Marcel Vicendoritz, qui dut

nèrent la fermeture de l’établissement), la

supporter tous ces ennuis pendant deux

Boite à Sardines rouvrit le 9 janvier 1961 à

décennies : « Remplacement de l’évier de la

partir de 12 h. Elle faisait restaurant mais

cuisine par un plumard ! »

dans le bail de location une clause à res-

l’été suivant, elle fonctionnait de… nuit.

La lecture des titres des journaux d’époque

pecter même en cas de revente : « fonds de

Si les murs pouvaient parler !

nous éclaire un peu plus : « La tenancière

tis transformé en local de desserte, fut créé un bar portant le nom de La Boîte à Sardines qui fit beaucoup parler de lui pendant

En 1947, Madame de Saint-Quentin ouvrit un commerce qu’elle dénomma la Boite à Sardines compte tenu de sa très faible surface (environ 20 m ). 2

Le propriétaire Xavier Vicendoritz inscrivit

commerce de café-restaurant-bar avec interdiction au preneur comme à son successeur d’exercer les activités suivantes : dancing, boite de nuit, ou entreprises similaires. » Ce fut le début des ennuis avec la justice, la police, le voisinage et la famille Vicendoritz. Le bail passa assez vite entre les mains de Madame Darmendaritz et surtout en 1959 dans celles de Madame Vidal épouse du célèbre Zizi Urtizverea. Isidore (Zizi) Urtizverea, restaurateur basque originaire de Ciboure, co-propriétaire avec Éric de Rotschild de la brasserie Bofinger à Paris, avait aussi des activités au Pays basque. Dès le 22 juillet 1959, une inscription fut peinte sur la façade de la Boite à Sardines : « Ouverture de 18 h à l’aube ! » C’est alors que commencèrent les plaintes pour bruit, les descentes de police, les ba-

Le 28 juin 1959, le conseil municipal de Ciboure autorisa l’exploitation de nuit de la Boite à Sardines par Madame Vidal Marie Andrée épouse Urtizverea demeurant pâtisserie Rose à Ciboure sous réserve de se conformer aux règlements actuellement en vigueur (la licence d’exploitation était celle de la Réserve louée à la mairie). Une lettre adressée au maire par le sous-préfet de Bayonne en date du 14 septembre 1959, rappelait que « le conseil municipal n’a pas compétence pour délibérer en la matière et que seul le maire peut prendre un arrêté dans des cas similaires mais que la limite d’ouverture est fixée à 2 h du matin et à 3 h les week-ends et jours fériés et plus tard dans la nuit pour des fêtes locales. » Le 1er décembre 1962, René-Henri Prignon et son épouse Julienne Allard reprirent le bail de Madame Vidal et le 5 octobre 1963 le trans-

d’une boite de nuit de Ciboure s’est-elle rendue coupable de délit de proxénétisme hôtelier ? Beaucoup de bruit autour d’une boite à musique. Un réfugié politique appréhendé à la suite d’une rixe nocturne. Dégradation et vol dans une Mercedes cabriolet appartenant à la tenancière. Un Espagnol jouait du pistolet dans un bar de Ciboure… » Une intervention de la police mit fin aux agissements des tenanciers. Fin 1976, le mobilier de la Boite à Sardines fut vendu aux enchères et l’établissement ferma et fut transformé en institut de beauté. Le bar fut récupéré par les organisateurs de la kermesse d’Urrugne. Ainsi, un pan de l’histoire de notre commune prit fin. On peut parier que ce lieu emblématique des nuits cibouriennes n’a pas livré tous ses secrets ! w


20 association elkartea

Jakintza ou les passeurs d’histoire Qu’ils revêtent des costumes de soldat de l’armée napoléonienne ou qu’ils s’attèlent au désherbage du cloître de la chapelle des Récollets, les membres de l’association Jakintza sont présents sur tous les fronts. Ce qui fait la force de ces férus d’histoire c’est la curiosité. Une curiosité insatiable lorsqu’il s’agit de résoudre certaines énigmes historiques ou de faire partager la richesse patrimoniale du Pays basque.

Jean-Michel Sallaberry pour la généalogie ou encore Claude Louvigné par la constitution du fond documentaire par exemple. Mais, ne vous méprenez pas, les membres de Jakintza ne peuvent être réduits à de simples rats de bibliothèque, ils n’hésitent pas à retrousser leurs manches, d’user de la pioche et de la pelle pour défricher les redoutes de la

E

Rhune ou remonter un dolmen1. Préserver le patrimoine local est ainsi un sacerdoce

n 1998, le Docteur Pialloux prend les

Cela nous plaît de résoudre des énigmes,

rênes de l’association Jakintza en

de démentir ou de trouver des réponses »,

sommeil depuis 1975. Il contacte ses

souligne Guy Lalanne. Dès que le lièvre

pour ces ardents défenseurs de la culture locale. La transmission fait également partie de l’ADN de l’association. Que ce soit par le biais de randonnées

troupes, mobilise une quarantaine de

est débusqué, la battue peut commencer.

proches et s’allie aux membres de

À l’instar de la légende de Chiquito de

l’association Les Récollets afin de fédérer

Cambo. « Dernièrement, Mattin Partarrieu

les forces vives du territoire autour de

qui est membre de Jakintza, me contacte

son projet : développer l’action culturelle,

en me disant qu’il connaissait une

historique et préserver le patrimoine

personne détenant un courrier relatant

local. Suite au décès du Docteur Pialloux,

les aventures de Chiquito dans les

Léon Mugica prendra les rênes de

tranchées de 14-18 ». En fouillant dans les

l’association et en 2002 Guy Lalanne lui

archives, en croisant les témoignages, les

succèdera à la présidence de Jakintza

membres de Jakintza iront même jusqu’à

– Les Récollets.

reconstituer un lancer de grenades

À la tête de 450 membres, ce passionné

factices à l’aide d’une chistera afin de

est intarissable dès qu’il s’agit de

corroborer les exploits légendaires de

raconter les chroniques d’un quartier ou

Chiquito durant la guerre.

les mémoires d’un personnage historique.

Aussi, la recherche de la vérité est de

Car tout réside dans le réseau. Derrière la

mise lorsqu’il s’agit de l’Histoire. « Nous

Grande Histoire se dérobent souvent de

veillons toujours à la véracité des

précieuses anecdotes venant étayer ou

informations car les erreurs sont souvent

démentir les soubresauts de notre

reprises et amplifiées », précise Guy

mémoire collective. C’est là

Lalanne. Arpentant les archives

qu’interviennent les membres de

départementales, relisant les journaux

Jakintza. « C’est souvent au détour d’une

d’époque, soutenu par un groupe de

conversation anodine que naissent nos

travail basé à Paris, les membres de

recherches, les gens ont souvent des

Jakintza sont tous des autodidactes

photos ou des lettres au fond d’un tiroir

bénévoles captivés par leurs recherches.

qui peuvent vraiment nous intéresser.

« L’association est très bien structurée,

Renseignements : Association Jakintza Les Recollets - 3 rue Iduski Leku 64500 Ciboure jakintza@orange.fr Tél. : 05 59 41 28 97 Permanences tous les samedis de 10h30 à 12h30

ce qui fait sa force est que chaque

1

membre est un spécialiste de sa partie » : Paul Badiola pour la proto histoire,

commentées, de conférences ou la publication de monographies sur les villages, Jakintza participe à la diffusion de l’histoire du Pays basque auprès du grand public. Aussi, l’association répond toujours présente à la demande des collectivités lorsqu’il s’agit de réaliser des recherches sur le passé d’une commune ou d’organiser des cycles de conférences historiques comme c’est le cas pour le service culturel de la Mairie de Ciboure. De l’anecdotique à l’historique, de l’écrit à l’oralité, ces gardiens de l’histoire veillent ainsi à ce que notre inestimable héritage puisse traverser les âges et les générations. w

En 2013, l’association a réhabilité le dolmen du col du Grand Descarga situé au pied de la montagne de Ciboure.


egunkari agenda

Lundi 22 > Le Père Noël viendra chercher parents et enfants en petit train (animation gratuite) 14h : parking de la plage du centre, 14h30 : centre commercial Marinela, 14h45 : place Chancerelle à Zubiburu > Spectacle « Tous en scène » à 15h au Fronton Municipal avec le clown Zygo et mini-boum > Ateliers divers à 16h et 17h animés par le Service Enfance & Jeunesse. Goûter offert par la Mairie Samedi 27 > Lecture de contes à 10h30 à la bibliothèque municipale (à partir de 3 ans)

Marché

Tous les dimanches 8h à 13h, place Camille Jullian

DÉCEMBRE Samedi 6 > Journée solidaire 2014 pour le Téléthon Salle paroissiale 10h : animations 11h30 : apéritif animé, avec tapas – sandwichs, grillades et spécialités thaïlandaises 15h : Loto bingo avec de nombreux lots à gagner, buvette et goûter 19h : animations musicales 20h30 : conférence sur le Camp de Gurs « Gurs, une histoire toujours d’actualité » par l’historien Claude Laharie Inscriptions : Association Eaux-Skadi, Jean-Pierre Vernost, 06 09 72 04 29 20h30 : église Saint Vincent : Chœurs de chambre de Lourdes « La petite Messe Solennelle de Rossini » sous la Direction du chef de chœur Arnaud Penet > Vente de livres au profit du Téléthon à la Bibliothèque municipale : lundi 1er décembre de 15h à 18h, mercredi 3 et samedi 6 décembre de 10h à 12h et de 15h à 18h Dimanche 7 > Brocante et vide grenier Quartier Socoa / Untxin

Animations Spéciales Fêtes de Noël Du 12 au 22 décembre > Exposition Les Crèches du Monde tous les après-midi de 14h à 18h à la salle paroissiale 31, rue Pocalette Vendredi 19 > Olentzero à 13h45 avec les enfants des écoles départ du Fronton Municipal puis défilé en musique dans la vieille ville. Goûter offert par la Mairie > Balade en chansons à 18h30 dans les rues de Ciboure Samedi 20 > Lecture de contes à 14h à la bibliothèque municipale (à partir de 3 ans). Inscription recommandée au 05 59 47 12 93 > Soirée Country à 20h au Fronton Municipal sous chapiteau, entrée gratuite et ouverte à tous, avec les associations Eztitazuna de Saint-Jean-de-Luz et Country Lagunak d’Urrugne. Dimanche 21 > Mutxiko à 11h30 avec le groupe Punpeka au Fronton Municipal sous chapiteau

Dimanche 28 > Bain du nouvel An à 11h à la Grande plage de Socoa, organisé par le Comité des Fêtes > Récital d’orgue à 17h à l’Église Saint Vincent avec Thomas Ospital à l’occasion du premier anniversaire du nouvel orgue de Ciboure

Animations Spéciales Fêtes de Noël

par l’Office de Tourisme Du 1er au 28 décembre > Quiz pour adultes sur Ciboure : Séjour offert par le groupe Mer&Golf résidences > Quiz pour enfants sur Ciboure : nombreux lots à gagner > Concours des maisons et balcons illuminés (guirlandes électriques ou bougies) > Concours de vitrines Mardi 23 décembre > Visite commentée du chai Egiategia à 11h, Maison des Blocs, tarif : 5 € Réservation obligatoire à l’Office de Tourisme (Rendez-vous sur place) Du 21 au 28 décembre > Semaine commerciale organisée par les commerçants de Ciboure. Tickets à remplir dans chaque commerce. Nombreux lots à gagner. Renseignements et inscriptions à l’Office de Tourisme 05 59 47 64 56

Janvier Samedi 3 janvier > Lecture de contes (à partir de 3 ans), bibliothèque municipale à 10h30 Dimanche 4 > Brocante et vide-grenier Quartier Socoa / Untxin Les 16, 17, 18 et 23, 24, 25 > Fêtes patronales de la Bixintxo

Programme des Activités pour tous

Février Samedi 7 > Point Information Jeunesse à 10h « Au café des métiers : les métiers de l’audiovisuel »

Mars Dimanche 15 > Marche du Printemps

Avril Du 2 au 6 avril > Exposition « Associations & créations » Tour de Bordagain Lundi 6 avril > Fête de Marinela

Vendredis 9 et 23 janvier > Sortie randonnée en ½ journée Vendredi 30 janvier > Sortie randonnée en journée complète Les 14, 15 et 16 janvier > Séjour « Montagne » en Vallée d’Ossau 3 jours et 2 nuits : randonnée en raquettes encadrée par un accompagnateur de Moyenne Montagne Vendredi 6 février > Sortie randonnée en ½ journée Vendredi 13 février > Sortie randonnée en journée complète Vendredi 27 février > Sortie randonnée en journée complète Thèmes : alternance de marche nordique, randonnée en montagne autour de La Rhune, du Jaizquibel, du Baigura, de Lizarrieta, etc. Inscription au Service Sports & animations du territoire Place Camille Jullian 06 98 65 44 25 sports@mairiedeciboure. com Les 6, 13, 20 mars > Sortie randonnée en ½ journée

Les stages informatiques

proposés par le Point Information Jeunesse Samedi 24 janvier > Atelier Numérique : Internet et Mails de 10h à 12h au PIJ Mardi 10, jeudi 12 et vendredi 13 février > Stage de découverte Informatique de 9h30 à 12h30 (au PIJ – 4 places maxi) Mardi 24, jeudi 26 et vendredi 27 mars > Initiation et Découverte (au Pij – 4 places maxi) de 9h30 à 12h30 Samedi 28 mars > Atelier Numérique : Photos ou Excel de 10h à 12h au Pij Mardi 24, jeudi 26 et vendredi 27 mars > Informatique : perfectionnement général de 9h à 12h Mardi 24 et mercredi 25 mars > Perfectionnement Multimedia (Photos, partage, édition) de 13h30 à 16h30 Jeudi 26 et vendredi 27 mars > Initation Tablettes de 13h30 à 16h30

21


22 opposition oposizio

Liste Ciboure pour tous / Ziburu Bizi Depuis avril, il n’y a eu qu’une seule réunion du Conseil municipal le 24 septembre et le début du mandat a été plutôt chaotique. Mais que fait le Maire ? Il ronronne et il fanfaronne. L’ikastola : en novembre, le Maire et l’adjointe à l’enseignement ont osé couper l’électricité et le chauffage aux 13 petits de 2 à 4 ans. Ils se moquent de leurs parents, de l’enseignement de la langue basque et de la Convention 2012-2015, signée par le Recteur d’Académie, l’Office public de la langue basque et Seaska, qui a prévu explicitement une ikastola à Ciboure. Pour trouver une solution, nous avons eu de nombreux contacts avec le Conseil général et nous continuerons. La sagesse et le sens des responsabilités doivent aujourd’hui prévaloir et permettre d’aboutir rapidement à une solution convenable pour l’ikastola car nous savons tout l’intérêt que représente l’euskara. Les activités périscolaires : il n’y a eu aucune présentation de ce projet en Commission ou en Conseil municipal depuis le démarrage de la réforme des rythmes scolaires en septembre dernier et il n’y a pas eu de mobilisation suffisante du tissu associatif local. Le Maire et l’adjointe à l’enseignement ne semblent pas avoir compris le sens de cette réforme qui doit favoriser la réussite éducative de tous les élèves ainsi que l’égal accès de tous les enfants aux pratiques culturelles, artistiques, sportives… Aucun projet éducatif territorial n’a été élaboré à Ciboure : c’est très regrettable car il aurait favorisé la cohérence éducative entre le temps scolaire et le temps périscolaire et aurait entrainé un soutien financier majoré de la CAF. Une situation ubuesque en urbanisme : alors que cela aurait pu se faire en 3 ans avec un peu plus de sérieux, il a fallu 11 ans au Maire pour boucler son plan local d’urbanisme ; 2 mois après son approbation, il a été déclaré illégal par le Préfet. Aujourd’hui, dans l’attente du jugement du Tribunal administratif, nous sommes plus ou moins dans une situation de blocage aussi bien pour le projet Sainte Thérèse que pour celui des Résidences Séniors. Tout cela est lamentable quand on sait qu’au 01/01/2013, il manquait déjà à Ciboure 561 logements au titre du logement locatif social. Un comportement antidémocratique grossier : alors qu’il était légalement possible de prévoir 2 conseillers municipaux d’opposition sur un total de 7 élus dans les Commissions municipales et 2 élus d’opposition sur un total de 9 élus Cibouriens dans les Commissions thématiques de l’Agglo, le Maire, avec son sens profond du respect des nombreux Cibouriens qui ont voté pour nous a tranché : pour l’opposition, ce sera 1 seul poste par Commission municipale et zéro dans les Commissions de l’Agglo. Dans toutes les autres communes de l’Agglo, une place a été faite à l’opposition mais pas à Ciboure : c’est cela la démocratie locale à la mode Poulou.

Huit mois après… Nous constatons que… M. le Maire et ses adjoints mènent leur projet politique sans tenir compte de tous les élus constituant le Conseil Municipal (CM). Heureusement que ce CM émane de votes démocratiques car dans la pratique quotidienne son fonctionnement s’apparente davantage à un système oligarchique : le pouvoir et l’information sont maintenus par une minorité. La gestion de la commune manque de débat constructif et de transparence : les CM et les commissions sont peu nombreux (minimum légal) pour mener un travail régulier et efficace. Il suffit d’assister à un CM pour comprendre que tout a été décidé d’avance par quelques-uns et constater que les délibérations sont souvent laconiques. Les CM sensés être des moments de débats, d’échanges d’idées sont limités à un simple acte administratif. Lorsque nous avons demandé à ce qu’un compte rendu soit rédigé à l’issue des réunions du bureau municipal (composé par les 6 adjoints, les 2 délégués et le Maire), pour assurer un meilleur suivi des décisions et des actions en cours, mais aussi pour un véritable partage avec le reste de l’équipe municipale, la 1ère adjointe nous a rétorqué que ce n’était pas leur souhait. Cela démontre le manque de transparence, de démocratie et leur volonté d’une gestion en petit comité. Par ailleurs, nous regrettons que l’affaire de l’ikastola ait pris une telle ampleur. Par manque de réelle volonté politique ou par animosité personnelle avec la direction de Seaska, le Maire n’a pas été capable de prendre du recul et de trouver une solution viable. Dans ce conflit le Maire est allé trop loin en privant des enfants de 2-4 ans de lumière et de chauffage ! La situation de crispation créée dans notre ville, et surtout, l’insécurité et la peur du lendemain dont ont eu à souffrir les 13 familles Ziburutar sont inacceptables. Toutes les familles ont le droit de choisir entre les divers systèmes d’enseignement (monolingue FR, bilingue, immersif). Il revient aux pouvoirs publics d’en garantir l’exercice. Pour le bien de notre langue et pour que tous les Ziburutar soient gagnants, l’égalité des droits doit être reconnue et appliquée à tous sans exclusion. Borondate politiko eskasa gatik edo desadostasun pertsonalen ondorioz, auzapezaren jarrera ikastolaren aferan penagarria izan da. Kontu hau arazo handirik gabe konpontzen ahal zen baina, gehiengoak ikastolako gurasoak eta Seaska arerio bezela kontsideratu ditu. Gatazka, azken hamarkadetan Seaskak ezagutu ez duen puntu bateraino eramanez, hots aurren segurtasuna jokoan ezarri arte.

Ensemble nous sommes et nous resterons à votre écoute et à votre service. Bonnes fêtes et bonne année 2015 - Zorionak deneri eta urte berri on !

Ciboure pour tous :

Henri Duhaldeborde - Tél. : 06 78 39 99 60 / Julie Bergara, Jean-Pierre Rosenczveig et Dominique Duguet Ziburu Bizi : Eneko Aldana - Tél : 06 31 53 21 71, Leire Larrasa


Eskubidezko ihardespena Droit de réponse

Guy Poulou : un maire dans les clous Monsieur Duhaldeborde a protesté contre l’insuffisance de la représentation des membres de sa liste dans les commissions municipales. Il n’a d’ailleurs pas hésité à saisir Monsieur le Sous-préfet pour lui confier ses doléances et d’écrire dans le dernier bulletin municipal : « En conseil municipal du 15 avril 2014, le nombre des représentants des commissions est passé de 12 à 7 membres. Cela a pour conséquence de réduire la participation de l’opposition. Nous n’avons plus qu’un seul membre au lieu de 2 précédemment ; cela empêche

les 2 forces composant la liste Ciboure pour tous/Ziburu bizi d’être représentées. Par lettre du 18 juin 2014, le Sous-Préfet de Bayonne a reconnu l’illégalité de cette situation et a demandé au maire de retirer la délibération correspondante. » Mais dans sa lettre du 11 août 2014, Monsieur le Sous-préfet reconnaît que la liste Ciboure pour tous / Ziburu bizi est représentée légalement. Vous trouverez copie de ce courrier ci-dessous. Aupa Ciboure

23


Agglomération Sud Pays Basque Service culture : 5/7, rue Putillenea • 64122 URRUGNE • 05 59 48 30 85 • 06 35 16 25 91


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.