Maine éco n° 195 Février 2020

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START-UP Ouverture du Village by CA La Ruche... p4

TENDANCES Le regain du commerce alimentaire de proximité... p14

DOCUMENTS COMMERCIAUX L'opportunité de la dématérialisation... p22

maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

LE MADE IN FRANCE

Un avantage concurrentiel pour les industriels !

N°195 FÉVRIER 2020


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édito

Noël Peyramayou, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr

N° 195 - Février 2020

2020, l'année des changements

MAGAZINE TRIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1, bd René Levasseur CS 91435 72014 LE MANS CEDEX 2 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.lemans.sarthe.cci.fr/maine-eco

L’année qui commence s’annonce pour la CCI Le Mans Sarthe sous le signe de changements majeurs voulus par notre gouvernement et inscrits dans plusieurs lois et textes réglementaires. Outre la baisse continue du reversement aux CCI de la Taxe pour frais de chambre (TFC) pourtant prélevée par l’État sur les entreprises, plusieurs de nos missions disparaissent dès ce début d’année (enregistrement des contrats d’apprentissage, collecte de la taxe d’apprentissage) ou sont appelées à disparaître dans les toutes prochaines années comme le Centre de formalités des entreprises (CFE) en application de la loi Pacte. Sur le plan de la formation, d’autres bouleversements majeurs sont intervenus en 2019 ou dès le 1er janvier 2020 : montée en puissance du CPF (Compte personnel de formation) avec l’application "Mon compte formation", l'individualisation des parcours de formation professionnelle, l'arrêt du financement de l’apprentissage par les Régions repris par les Opérateurs de compétences (Opco), etc. L’application cumulée de tous ces changements entraîne une mutation en profondeur des activités de la CCI et de leur nature même. Pour autant, nous entendons rester fidèles à ce que nous sommes, à savoir un accélérateur de performance pour les entreprises. C’est notre vocation et notre raison d’être. Cet ADN historique que nous avons mis au service des entreprises, via la formation, depuis plus d’un siècle reste plus que jamais une nécessité dans une économie en plein renouvellement. C’est dans ce cadre que votre CCI lance Ekod, l’école des métiers du digital (https://ekod.lemans.sarthe.cci.fr) destinée à former des : • Chef de projet en communication digitale • Web concepteur • Technicien systèmes et réseaux • Gestionnaire en maintenance et support informatique • Développeur intégrateur designer Ces nouveaux parcours de formation en alternance, de bac + 2 à bac + 5, construits en partenariat avec le Cesi et le Cnam, permettront de former aux nouveaux métiers dont nos entreprises, quel que soit leur secteur d’activité, vont avoir de plus en plus besoin. Cette école est faite pour vous, elle réussira avec vous !

Directeur de la publication : Noël Peyramayou Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel Chevreul Julie Cordelet Francis Landier Rémi Nanclares Élise Pierre Pierre-Jacques Provost Photos : Édito : Noël Peyramayou © Jacques Hirn CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Brosse à dents BVI Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr

Noël PEYRAMAYOU

Impression : Auffret Plessix Tirage : 18 000 exemplaires ISSN : 1269-6633

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sommaire 4 Actualité

Le Village by CA La Ruche Le Mans Un nouveau lieu d’accueil et de développement pour les start-up

6 La vie des entreprises

4 Un nouveau lieu d’accueil et de développement pour les start-up

12 Actualité

14 Commerce Commerce de proximité

Le commerce alimentaire retrouve des couleurs

16 Industrie Simulation numérique

Un outil à la portée des PME

18

Suramortissement fiscal en faveur des investissements Soutenir la transformation numérique des PME

14

Un bon plan pour le commerce du futur Un accompagnement aux mutations du commerce

20 Entreprise Un référent harcèlement au CSE

Le commerce alimentaire retrouve des couleurs

Agir contre les violences sexistes et sexuelles

Dématérialisation des documents commerciaux La révolution en marche ?

22 Juridique

24 Dossier Le Made in France

Un avantage concurrentiel pour les industriels !

30 International

33 Formation professionnelle, une nouvelle contribution unique

Missions de prospection collectives Proposer votre offre à l'étranger

31

Incoterms 2020 Accompagner l'évolution des pratiques commerciales

33 Formation

Formation professionnelle Une nouvelle contribution unique

35 Focus 38 Territoires

Développement territorial Un mandat de transition ?

43 Conjoncture

38

Développement territorial, le bilan de six ans de mandat

2 maine éco février 2020

Enquêtes mensuelles Indicateurs économiques

45 Lu pour vous

46 Découvertes

Groupe Bigot Fleurs à Allonnes Une affaire de famille

48 Changement de propriétaire

Annonces Bodacc Sarthe


agenda DOSSIER

14 février

14 mars

8 h 30 - 10 h : Réunion "Les rendezvous de l’export : Protéger son savoir-faire à l’international"

Portes ouvertes CFA CCI, Groupe Escra

CCI

21-22 mars

Contact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

Les 24 Heures du Code, le rendez-vous des passionnés d’informatique

14 février Formation "Les Incoterms 2020 : mise à jour" CCI Contact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

19 février 8 h 30 - 12 h : Cap sur l'Industrie du futur : "Créer de la valeur avec l'Internet des objets, pourquoi pas vous ?" CCI Contact : Katy Rondeau au 02 43 21 00 37

LE MADE IN FRANCE

Un avantage concurrentiel pour les industriels ! Produire en France est porteur de sens pour les consommateurs comme pour les industriels. Fort de labels et certifications, le Made in France a le vent en poupe. Des entreprises sarthoises ne s’y sont pas trompées, faisant de leur savoir-faire technique un avantage concurrentiel qui leur permet d’exporter produits et services 100 % Made in France. Pour rester compétitives, elles jouent sur divers leviers : innovation, robotisation, digitalisation… et surtout le recrutement et la formation de talents.

www.cfa.lemans.sarthe.cci.fr www.escra.fr

www.les24hducode.fr

23-26 mars Mission de prospection en Irlande CCI Contact : Isabelle Nevers au 02 40 44 62 65

25 mars 12 h 30 - 13 h : Booster d'orientation Réunion d'information pour trouver sa voie CCI Contact : IDC au 02 43 21 58 10

3 mars

7 avril

8 h 30 - 10 h 30 : Cap sur l'Industrie du futur : "L'ERP, la clé d'une industrie performante"

11 h - 12 h : Webinaire "bien piloter la gestion des déchets dans son entreprise"

CCI

CCI

Contact : Katy Rondeau au 02 43 21 00 37

Contact : Katy Rondeau au 02 43 21 00 37

3 mars - 7 avril et 5 mai

9 avril

12 h 30 - 13 h 30 : Réunion d'information "Bilan de compétences et VAE"

La grande aventure d'entreprendre, rencontre dédiée aux créateurs repreneurs d'entreprise

CCI

CCI

Contact : IDC au 02 43 21 58 10

Contact : Pôle création/reprise d'entreprise au 02 43 21 00 10

10 mars

10 avril

10 h - 16 h : Atelier et permanence douanes : "Devenir opérateur économique agréé"

Réunion "Les RDV de l’export" sur Les partenaires commerciaux à l’export (agents, distributeurs, courtiers…)

CCI

CCI

Contact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

Contact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

12 mars

30 avril

Matinale "Construire son cahier des charges pour la création refonte de son site web"

9 h 30 - 11 h : Matinale "Facebook pour les pros"

CCI

Contact : La Ruche Numérique de la CCI au 02 43 21 00 01

Contact : La Ruche Numérique de la CCI au 02 43 21 00 01

CCI

16 mai

CCI

2+4h Kids & Co Comprendre le numérique en s’amusant pour les enfants à partir de 4 ans, les ados et les adultes

Contact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

www.24hkidsandco.fr

12 et 13 mars Formation "Les Incoterms 2020"

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actualité

LE VILLAGE BY CA LA RUCHE LE MANS

Un nouveau lieu d’accueil et de d Vendredi 29 novembre 2019, élus et acteurs économiques de la Sarthe ont inauguré Le Village by CA La Ruche Le Mans, aménagé dans les locaux jusqu’alors occupés par La Ruche Numérique de la CCI, 19 boulevard Oyon au Mans. Ce nouveau service est le fruit d’une association entre le Crédit Agricole Anjou Maine et la CCI Le Mans Sarthe. Comme les 33 autres structures similaires réparties à travers toute la France, Le Village by CA du Mans a pour vocation d’accueillir des start-up, afin de leur donner les moyens de se développer, de bénéficier d’un réseau et d’acquérir des expertises supplémentaires. Un accélérateur de croissance

De gauche à droite au premier plan : François Drouin, ancien vice-président de la Caisse régionale du Crédit Agricole Anjou Maine, Noël Peyramayou, président de la CCI, Annick Janvier, vice-présidente de la Caisse régionale du Crédit Agricole Anjou Maine, Christelle Morançais, présidente de la Région Pays de la Loire et Frédéric Renault, maire du Village By CA La Ruche.

C

ette structure s’inscrit dans la continuité de la Ruche Numérique qui a été créée dès 2015 par la CCI Le Mans Sarthe. Ainsi, Le Village by CA comprend une salle de réception et de réunions, un espace de convivialité qui favorise les discussions impromptues autour d’un café, plusieurs bureaux individuels, ainsi qu’un plateau dédié au co-working. En outre, il est possible - et envisagé d’aménager d’autres bureaux à l’étage supérieur, sur une surface équivalente.

Quatre start-up et autant de domaines d’activités Déjà, le village accueille quatre start-up œuvrant dans des domaines très différents : conception de meubles en carton recyclé (Breen France), télégestion d’installations techniques (Ascape), 4 maine éco février 2020

développeur d’offre 4G-Wifi pour événements (Datanaute), livraison de fruits en entreprise (Five a Day). En parallèle, l’espace de coworking reste accessible à tous les entrepreneurs (notamment lorsqu’ils ont besoin d’un lieu de travail temporaire). "Dédié aux entreprises en phase de croissance commerciale, Le Village by CA La Ruche est complémentaire des dispositifs déjà en place et, en particulier, de la French Tech et de Le Mans Innovation qui s’adresse plus particulièrement aux start-up en phase d’incubation", a expliqué le président de la CCI Le Mans Sarthe, Noël Peyramayou, lors de l’inauguration du village. Ce dernier a également souligné que Le Village by CA La Ruche est coordonné par un “maire“, en la personne de Frédéric Renault, qui gérait déjà La Ruche Numérique pour le compte de la CCI Le Mans Sarthe.

"Un Village by CA est, avant tout, un accélérateur de développement pour les start-up", a rappelé Annick Janvier, vice-présidente du Crédit Agricole Anjou Maine. Il offre à ses occupants une exceptionnelle opportunité de rencontrer d’autres entrepreneurs pour développer des synergies, mais aussi d’être mis en contact avec des investisseurs, des groupes internationaux, des responsables d’institutions, ou encore des clients potentiels qui vont soutenir et favoriser la croissance de la startup". Les entrepreneurs qui intègrent ces villages bénéficient d’un formidable réseau national, voire international, qui s’est constitué depuis près de six ans et ouvre la porte à de solides partenariats commerciaux, technologiques et financiers. Les Villages by CA dynamisent l'économie des territoires par leur soutien local à l'innovation. Grandes entreprises, ETI, PME ou encore universités, constituent l'écosystème de partenaires. Acteurs essentiels au développement du réseau des Villages by CA, ces partenaires bénéficient alors du vivier de start-up pour se transformer et répondre aux défis du futur. Le Village by CA permet aussi aux entreprises partenaires de mettre en œuvre leur transformation digitale en coopérant avec les start-up. Déjà de premiers partenariats se concrétisent au Village by CA du Mans, gageons que ce n'est qu'un début…

De plus, à travers les conférences, les formations et autres master class qui sont proposés, tous ces créateurs de start-up acquièrent des expertises nouvelles qui leur permettent de développer des offres complémentaires et, par conséquent, leur compétitivité. Enfin, être hébergé au sein d’un Village by CA conforte la crédibilité du projet entrepreneurial, compte-tenu de l’excellente réputation véhiculée par ces structures. "En créant ce village, avec le Crédit Agricole Anjou Maine nous contribuons au développement économique territorial, car c’est notre raison d’être", a ajouté Noël Peyramayou. La CCI confirme ainsi avec cette initiative qu’elle est un accélérateur de performance au service des entreprises. ◗ Emmanuel Chevreul

Le réseau des Villages by CA en chiffres • 33 villages ouverts en France et 25 relais à l’international et 10 nouveaux villages en projet •8 45 start-up déjà accueillies depuis 2014, dont 54 actuellement en Pays de la Loire •5 99 partenaires privés, dont 70 en Pays de la Loire • Plus de 120 millions d’euros de fonds levés • Un chiffre d’affaires multiplié par 3 pour les start-up hébergées dans les Villages by CA


actualité

éveloppement pour les start-up [Interview]

Alexandre Guillaume, co-dirigeant, avec son frère Thibault, de la société Five a Day hébergée au sein du Village by CA La Ruche Le Mans Vous affichez votre volonté d’être une entreprise éco-responsable. Comment traduisez-vous concrètement votre attachement à ces valeurs ? Tout d’abord, tous nos fruits sont issus de l’agriculture biologique ou raisonnée et 40 à 60 % d’entre eux, selon la saison, sont produits localement. De plus, nous ne proposons que des fruits de saison. De même, localement, les livraisons sont effectuées à vélo et nos paniers sont fabriqués par des structures de l’économie solidaire. Enfin, dans le cadre d’un partenariat avec l’ONG Planète Urgence, qui lutte contre la déforestation, pour un panier vendu, un arbre est replanté à Madagascar ou en Indonésie.

Quel est pour vous l’intérêt de travailler au sein du Village by CA La Ruche Le Mans ? Pourquoi avez-vous créé Five a Day et quels services proposez-vous ? Nous voulions, avant tout, développer un service ayant un impact positif dans l’entreprise, en y améliorant le bien-être. Dans ce but, après étude, nous avons choisi de proposer aux entreprises d’offrir des fruits à leurs salariés en signe de reconnaissance du travail accompli. Ainsi, nous contribuons à renforcer la convivialité dans le cadre professionnel, sous forme d’apport énergétique. Nous organisons la livraison régulière, voire quotidienne, des corbeilles de cinq fruits frais ou de fruits secs au sein de l’entreprise. Nous avons aussi développé, avec succès, des vélos fabriquant des smoothies pour les événements.

Ce Village nous permet, en premier lieu, d’accroître notre réseau et de bénéficier des conseils de professionnels. Nous profitons d’un accompagnement adapté et efficace, à l’heure où nous travaillons sur une levée de fonds. Le caractère convivial de l’espace favorise aussi les échanges de bonnes pratiques et d’expertises. Ce lieu, très bien agencé, est véritablement un accélérateur de croissance.

Quels sont vos projets de développement ? Nous sommes en train de développer des offres complémentaires, notamment l’installation de machines à café. Mais, surtout, nous ambitionnons de nous implanter dans les dix plus grandes villes de France et, dans cette perspective, nous allons pouvoir nous appuyer sur le réseau des villages By CA.

Comment fonctionne votre entreprise ? Nous sommes actuellement implantés sur quatre grandes villes : Le Mans, Orléans, Tours et, depuis peu, Paris. Nous sommes aussi en capacité de livrer des paniers sur toute la France, chaque jour, grâce à un partenariat avec ChronopostFood. Ainsi, nous avons développé une prestation à l’échelle nationale pour la marque Zara et venons de décrocher un important contrat avec le groupe Allianz pour son site de La Défense. Aujourd’hui, nous livrons trois tonnes de fruits par mois et comptons une centaine de clients qui, au total, représentent 10 000 collaborateurs.

Le Village by CA Le Mans La Ruche lance son deuxième appel à candidature. Les jeunes entreprises innovantes qui souhaitent bénéficier du programme d’accélération ont jusqu’au 28 février 2020 pour se manifester. Contact : Frédéric Renault au 06 60 07 80 70 frederic.renault@levillagebyca.com

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la vie des entreprises

PHARO

La scop née de la fusion d'Architour et Pièces Montées

L

es agences mancelles d’architecture et d’urbanisme Architour et Pièces Montées ont décidé de fusionner pour créer une nouvelle entité sous le statut de scop : Pharo. Les deux agences travaillent sur des projets communs depuis 2015 et occupent les mêmes locaux depuis un an dans l'ancienne tour d'aiguillage de la gare du Mans, boulevard Alexandre Oyon. La société coopérative compte désormais treize salariés. Onze sont associés, dont Fabienne Paumier et Rémi Hersant, respectivement fondateurs de Pièces Montées et d'Architour. Avec ses implantations à Angers et à Rennes, le nouvel ensemble compte représenter un poids suffisant pour capter certains projets qui pouvaient jusqu'alors lui échapper. Pharo devrait réaliser un chiffre d'affaires de 1,2 à 1,3 million d'euros cette année. Parmi ses projets en cours en Sarthe : 57 logements sociaux à Allonnes, une nouvelle résidence étudiante de 138 logements au Mans, plusieurs projets dans le médico-social et des équipements publics pour les collectivités.

SED

Nouvelle extension

À

La Flèche, SED (Société Électromécanique Diversifiée) s'agrandit de nouveau après la dernière extension de 600 m² qui datait de 2017, destinée à l'installation d'une chaîne de poudrage époxy. Cette fois, le spécialiste de l’usinage et de l’assemblage de pièces en fonte, mais également en aluminium et acier, s'étend de 2 000 m² pour atteindre 7 000 m². Près d'un million d'euros sont investis pour une livraison prévue cet été. Cet agrandissement accompagne le développement de l'entreprise qui a vu croître son chiffre d’affaires de 7,6 millions d'euros en 2012 à 10,4 millions d'euros en 2018 avec de nouveaux marchés gagnés dans l’automobile et le machinisme agricole. Filiale du groupe familial La Fonte Ardennaise depuis 1997, l'usine fléchoise emploie 80 salariés pour assurer l'usinage et l'assemblage de pièces issues des fonderies du groupe ardennais ou de ses partenaires européens.

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Meilleurtaux Solutions prévoit 30 embauches en 2020 Spécialiste du regroupement de crédits, Meilleurtaux Solutions (CA de 18,5 M€ en 2019 contre 13,5 M€ en 2018) a financé en 2019 plus de 5 000 dossiers pour un volume de prêts de 300 millions d’euros. Pour continuer sur sa lancée, Meilleurtaux Solutions va recruter une trentaine de salariés en 2020 au Mans, essentiellement des conseillers commerciaux profil banque assurance. L'effectif atteindra alors 156 personnes. Jérôme Donné, le dirigeant, a prévu 400 m² de locaux supplémentaires début 2020 dans le quartier Monthéard au Mans pour créer 70 postes de travail et accueillir au total 200 personnes. Un effectif qui devrait être atteint en 2021.

Une agence Bras Droit des Dirigeants - Direction Financière ouverte à Arnage Fort d'une expérience de plus de 18 ans comme directeur administratif et financier dans une écurie de sport automobile, Éric Soucy a rejoint le réseau de franchise Bras Droit des Dirigeants pour ouvrir une agence en Sarthe, spécialisée dans la direction financière. Depuis octobre, il accompagne donc les dirigeants de TPE/PME dans le développement et le pilotage de leur activité (sécurisation de la trésorerie, maîtrise du risque clients, rationalisation des achats et des stocks, maîtrise des marges, etc.) via un contrat de prestation de services. Onze années après sa création, ce réseau national compte aujourd’hui plus de 80 franchisés dans les métiers de la direction commerciale, la direction RH, la gouvernance et enfin la direction financière.

Nouvelle usine Rustin en Touraine Fabricant de pièces en caoutchouc technique pour l'automobile, le ferroviaire et l'aéronautique, Rustin (CA de 7,4 M€ en 2018) va implanter une nouvelle usine à Neuillé-Pont-Pierre en Indre-et-Loire. Louis Rustin, le dirigeant, a choisi un terrain de 22 000 m², à proximité de l’A 28, où une première tranche de construction de 1 600 m² va être construite. Ce site, dédié à la production de pièces en silicone pour le secteur du ferroviaire, sera opérationnel en 2021. Une vingtaine de salariés y seront employés. Les travaux commenceront au premier semestre 2020.


la vie des entreprises

CERTIVET

Un nouveau bâtiment au Mans pour le laboratoire vétérinaire

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pécialiste de la santé animale, le laboratoire vétérinaire Certivet investit dans un nouveau bâtiment pour accompagner sa forte croissance. Créée en 2009, l'entreprise connaît une croissance à deux chiffres depuis quatre ans et l'effectif est passé de quatre à onze salariés. Un million d'euros a donc été investi pour déménager de la zone industrielle sud dans un nouveau bâtiment, construit près de l'université du Mans. Livré en décembre dernier, il accueille le service administratif, la recherche et les études cliniques ainsi que la direction commerciale sur 400 m². Un espace de 800 m² est consacré au service préparation de commandes et expédition. Dirigée par Pascal Bonhommet, Certivet développe et commercialise des solutions pour la santé animale auprès des vétérinaires (métabolisme osseux, problèmes respiratoires, etc.). Après avoir développé une gamme équine, le laboratoire a étendu son offre aux ruminants et aux animaux de compagnie. Pour poursuivre son développement en France et à l'étranger (12 % du CA à l'export), l'entreprise mise sur deux axes : les solutions alternatives aux antibiotiques et les marchés de niche.

CAPCAR

Un centre de relation client au Mans

S

tart-up spécialisée dans l’achat vente de voitures d’occasion entre particuliers par Internet, Capcar (ex-Kyump) a ouvert en septembre au Mans un nouveau centre de relation client pour accompagner son développement commercial. Situé dans la pépinière d’entreprises Novaxis, il complète celui ouvert à Paris en 2015. En plus des 20 conseillers présents à Paris, Capcar prévoit un effectif de 35 salariés au Mans début 2020. La jeune pousse a levé 2,4 millions d'euros en 2017 et annonce avoir réuni 5 millions d'euros en décembre 2019. Son chiffre d'affaires devrait s'élever à 2 millions d'euros en 2019 (contre 1 million d'euros en 2018). L'objectif maintenant est de multiplier les volumes de ventes mensuelles par cinq. Avant d'être vendues, les voitures sont auparavant expertisées par des inspecteurs mécaniciens itinérants, salariés de Capcar. La start-up se rémunère en prélevant 5 % sur le prix de vente. Créée par trois ingénieurs Polytechnique - Guillaume-Henri Blanchet, directeur des opérations, Louis-Gabriel de Causans, président, et Alexandre Hudavert, directeur technique - Capcar emploie actuellement 80 salariés.

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la vie des entreprises CAFÉ FRAPPÉ

L'agence digitale primée aux Trophées de la communication

P

our sa première participation aux Trophées de la communication, Café Frappé a été primée deux fois fin 2019. L’agence mancelle digitale a décroché deux prix d’honneur : le troisième prix dans la catégorie "meilleur site e-commerce" pour la refonte du site du groupe brestois Oceania Hôtels ainsi que le deuxième prix pour la création du site Internet de son client Korloff (marque de joaillerie diamantaire) dans la catégorie "meilleur site Internet des entreprises de 50 à 250 salariés". Les Trophées de la communication ont une portée nationale et près de 650 dossiers sont envoyés chaque année. 130 experts en communication sont présents pour juger les sites en fonction de plusieurs critères (design, ergonomie, etc.). Café Frappé compte une vingtaine de collaborateurs, (consultants, chefs de projet, Ux & webdesigners et développeurs). Depuis 20 ans, l'agence travaille de l’Île-de-France au Grand Ouest en passant par Lyon pour ses clients : O2, Ouest Congrès, le Groupe DMD, Manitou, BCTI, Allodiagnostic, Mondial Piscine, etc. Depuis un an, Café Frappé s’est implantée à Nantes, en complément de son siège manceau.

Unyc va recruter une trentaine de salariés cette année L’opérateur télécoms manceau Unyc (ex-Serveurcom) prévoit l'embauche d'une trentaine de salariés en 2020 pour accompagner son développement. En effet, 2019 est le quatrième exercice consécutif avec une croissance de 30 %, avec un chiffre d’affaires de 33 M€, contre 25 M€ en 2018. Créée au Mans en 2004 par Damien Watine, la PME spécialisée dans la conception et la commercialisation de systèmes de télécommunication pour les entreprises et les collectivités emploie actuellement 105 personnes au Mans et à Paris.

eKonsilio se développe Créée en 2016 par Guillaume Legrand et Mathieu Mouton, eKonsilio est spécialisée dans le marketing conversationnel pour les constructeurs et groupes automobiles. Ses opérateurs répondent aux questions des acheteurs potentiels de véhicules via un "chat". L'entreprise emploie une trentaine de salariés (dont une vingtaine d'opérateurs au Mans) pour un chiffre d’affaires 2019 de 900 000 euros. De nouveaux recrutements sont annoncés en janvier, notamment pour le bureau de Barcelone qui devrait passer de 5 à 20 salariés.

EMI repris par le Mayennais Groupe AIM CHRYSAL

Le groupe néerlandais implante sa filiale française au Mans

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pécialiste des produits de soins pour les fleurs coupées et les plantes, le groupe néerlandais Chrysal International (50 millions d'euros de chiffre d'affaires, 250 salariés), a choisi Le Mans pour transférer sa filiale française jusqu'alors implantée à Saint-Quentin-enYvelines. Ses bureaux situés rue Hippolyte Foucault, près de la zone nord, vont permettre à Chrysal France de se rapprocher de ses principaux clients (boutiques de fleurs, grossistes, etc.), basés dans l’Ouest. L’entreprise compte en effet parmi ses clients Bigot Fleurs à Allonnes, Fleurs Ô Naturel à Tours ou encore Renaud Distribution en Loire-Atlantique. S'installer au Mans permet aussi à l'entreprise d'être située au sein d'une des principales régions végétales françaises. La ville du Mans a également été choisie pour sa qualité de vie et ses infrastructures autoroutières et ferroviaires facilitant les déplacements tant en France qu'aux Pays-Bas. Dirigée par Serge Morvan, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de près d'un million d'euros et emploie quatre personnes au Mans, dont deux ont fait l’objet d’un recrutement local.

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Le groupe industriel sarthois EMI est racheté par le Mayennais Groupe AIM. Spécialisé dans le découpage emboutissage (Metaseval à Semur-en-Vallon et TDM en Roumanie) et le traitement de surface (IVA à Vibraye et Dollon), il travaille essentiellement pour l’industrie automobile. Pour le groupe mayennais, spécialiste de la transformation et de l’assemblage de métaux (58 M€ de CA, 500 salariés), cette acquisition lui permet de poursuivre sa croissance et de consolider sa position à l'international sur le marché automobile. Il répartit ainsi ses activités de manière équilibrée entre l'automobile et l'industrie. EMI emploie 400 salariés et réalise un chiffre d'affaires de 45 M€.

Les Ateliers Goudier commercialisent des baies vitrées de très grande taille Le distributeur sarthois de portails et fenêtres mise sur la commercialisation de baies vitrées de très grande taille pour élargir sa clientèle. Ces produits, fabriqués par l’Allemand Solarlux sont hors normes (un vantail peut atteindre 15 m² pour une tonne de verre) et permettent de vitrer entièrement une pièce grâce à la finesse de leurs montants. La PME de 14 salariés (CA de 1,7 million d’euros), située à Sargé-lès-Le Mans, diversifie ainsi ses savoir-faire et compte poursuivre son développement.


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10 maine éco février 2020


la vie des entreprises

BRODARD ET TAUPIN

Un équipement de robotisation installé

B

rodard et Taupin installe un équipement de robotisation pour la mise en palettes des ouvrages avec bandeaux. Cet investissement de 250 000 euros va réduire le port de charges en sortie de ligne. L'ensemble sera opérationnel en janvier. Dirigée par Virginie Hamm Boulard depuis un an, l'imprimerie fléchoise mise sur le service client : des délais rapides pour répondre aux demandes des éditeurs (5 jours en moyenne entre la commande et la livraison, 48 heures parfois) avec la grande réactivité des équipes et une qualité constante de réalisation des ouvrages (impression, brochage) avec le service qualité. Des points forts reconnus par la profession. Brodard et Taupin est l'un des quatre sites du groupe CPI en France, premier imprimeur de livres en Europe (400 millions d'exemplaires imprimés par an). Dans le groupe et en France, ce site est spécialisé dans l'impression des moyens et grands tirages (plus de 30 000 exemplaires). 40 millions de livres par an sont imprimés à La Flèche : 25 millions au format poche et 15 millions en grand format grâce à ses puissantes rotatives (KBA pour poche et Cameron pour les grands formats tels que les best sellers de Musso ou Levy). Il dispose également d'outils de couverture (cahiers couleurs, bandes et jaquettes) et de finition (dorure, gaufrage et vernis UV). Brodard et Taupin emploie 115 salariés pour un chiffre d'affaires de 13 millions d'euros.

SEPHIRA

Mise au point d'un logiciel pour la carte Vitale virtuelle

L

a société mancelle Sephira propose à ses clients, dans le cadre d'une expérimentation qui se déroule à Lyon et Nice, une version de son logiciel Intellio compatible avec l'appli carte Vitale, version dématérialisée de la fameuse carte Vitale à puce, à télécharger sur un smartphone. La version innovante du logiciel de facturation a été conçue par les ingénieurs de l'entreprise qui compte une cinquantaine de salariés, zone du Ribay. La première feuille de soins électronique réalisée à partir d’une carte Vitale virtuelle a été délivrée chez un médecin équipé du terminal Intellio, à Nice le 19 décembre dernier. Actuellement en phase de test jusqu'en mai 2020 dans les départements des Alpes-Maritimes et du Rhône, cette e-carte d'assurance maladie devrait ensuite être déployée au niveau national. Installée au Mans depuis sa création en 1999, Sephira est la société d’édition de logiciels et de tiers payant qui, la première, s’est spécialisée dans le développement de solutions de facturation et de télétransmission autonomes liées à la carte Vitale avec le terminal Intellio. Elle équipe 26 000 professionnels de santé libéraux et taxis conventionnés et réalise un chiffre d'affaires de 14 millions d'euros. Chaque année, 65 millions de feuilles de soins électroniques sont émises par ses utilisateurs pour un montant de l’ordre de 2 milliards d’euros de prestations facturées.

maine éco février 2020 11


actualité

UN BON PLAN POUR LE COMMERCE DU FUTUR

Un accompagnement aux Le Conseil régional des Pays de la Loire, en partenariat étroit avec les chambres consulaires, a récemment lancé le plan Commerce du futur. L’objectif de cette initiative : permettre aux commerçants et aux artisans d’adapter leur outil de travail aux nouveaux modes de consommation en leur proposant un accompagnement sur mesure et en soutenant les dynamiques collectives.

Présentation du plan Commerce du futur à la Chambre de métiers et de l'artisanat en décembre dernier.

C

ette initiative est née d’un constat effectué en commun par les élus du Conseil régional et des chambres consulaires : les commerçants rencontrent des difficultés croissantes à séduire et à fidéliser une clientèle dont les pratiques évoluent très rapidement. Les professionnels doivent, en particulier, faire face à la concurrence effrénée du e-commerce qui offre au consommateur un très large choix de produits sans que celui-ci ait besoin de se déplacer. "C’est pourquoi notre volonté est d’accompagner les commerçants et les artisans dans la mutation économique qui s’opère, en particulier dans la transition digitale, en leur proposant des solutions adaptées qui correspondent précisément à l’évolution des besoins. Nous sommes à vos côtés, pour préserver l’attractivité de nos territoires, 12 maine éco février 2020

dont vous êtes l’un des principaux piliers", a ainsi déclaré la présidente du Conseil régional, Christelle Morançais, en s’adressant à un auditoire venu participer, le 2 décembre 2019, à un atelier organisé dans les locaux manceaux de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Sarthe.

Allier la proximité et le numérique Cette démarche doit notamment aider les commerces à se doter d’outils numériques (tels des sites Internet de vente), mais aussi à développer de nouveaux services et à adapter leurs points de vente aux attentes. "Nous sommes convaincus que le commerce de proximité peut gagner en compétitivité en s’appuyant à la fois sur le numérique et sur ses atouts propres tels que la

capacité d’écoute et de conseil… La vente en magasin est parfaitement complémentaire du e-commerce, à l’heure où les consommateurs veulent une relation client simplifiée, efficace et responsable, tout en étant de plus en plus exigeants sur la qualité des produits, a rappelé Christelle Morançais. Nous pouvons, par exemple, les encourager à renforcer leurs approvisionnements dans le cadre de circuits courts, aujourd’hui plébiscités par la clientèle, ou multiplier la livraison à domicile pour limiter les déplacements." Des propos complétés par Noël Peyramayou, président de la CCI Le Mans Sarthe : "cette initiative réussira à la condition que les commerçants soient curieux et fassent appel à l’intelligence collective. Ce plan est un accélérateur du développement commercial et artisanal."

800 000 euros pour la mutation Dans cette optique, le Conseil régional a mis en place ce plan Commerce du futur, auquel a été allouée une enveloppe de 800 000 euros et qui prévoit de soutenir 600 entreprises ligériennes. Le dispositif est très cadré. Il se décline en plusieurs étapes et prestations assurées par la chambre consulaire dont dépend le bénéficiaire. En premier lieu, le plan propose un diagnostic 360° réalisé gratuitement. Celui-ci permet de détecter les besoins et le potentiel d’évolution de l’entreprise, d’aider le dirigeant à organiser ses priorités et à proposer un plan

d’actions qui doit pérenniser son outil de travail. Puis, le plan prévoit un accompagnement individualisé réalisé sur deux jours par un expert, afin d’améliorer la performance de l’entreprise. Cette étape, appelée Optima, ne coûte que 250 euros et doit déboucher sur des propositions concrètes en matière de financement, de marketing, de ressources humaines ou de solutions numériques. L’objectif est notamment d’acculturer les commerçants et artisans aux nouvelles tendances de la consommation et à l’adaptation stratégique de leurs points de vente (sur ce dernier point, l’école de design de Nantes Atlantique apporte son expertise). En parallèle, des "ateliers de la performance" peuvent être organisés, sous la direction d’un expert, dans le but de favoriser les échanges et le partage d’expériences entre professionnels. Déjà, dans cet esprit, des premiers ateliers ont été organisés dans les cinq départements ligériens lors de la présentation du plan. Ceux-ci ont permis aux participants de découvrir les mesures et de les relier aux différentes problématiques auxquelles ils sont confrontés. Ces temps d’échanges ont été très instructifs, répondant pleinement à la volonté du Conseil régional d’être en phase avec la réalité du terrain et de s’appuyer sur des dynamiques collectives. Dans cette même logique, Commerce du futur prévoit des formations décentralisées sur les territoires. Enfin, fidèle à son souhait de privilégier


actualité

mutations du commerce les initiatives collectives, le Conseil régional a lancé un Appel à manifestation d’intérêt, dont la clôture est le 28 février 2020. 330 000 euros ont, à ce titre, été affectés au soutien de projets partenariaux, ayant un impact conséquent sur le territoire de mise en œuvre et visant à augmenter le potentiel de clientèle dans le magasin comme sur Internet. À l’évidence, ce plan pour un commerce local 2.0 et responsable est très complet et ambitieux. Présentant l’intérêt d’être quasi-gratuit (voire source de revenus) pour ses bénéficiaires, il doit permettre à chacun d’avoir accès à l’innovation, avec pour but de renforcer l’attractivité des centres-villes. Dans le cadre de leurs missions d’accompagnement et de moteur du développement local, les chambres consulaires, en particulier les CCI, sont le bras armé de cette initiative régionale. ◗ Emmanuel Chevreul

Témoignage

Marie-Hélène Devalla

présidente de l’Union des commerçants, artisans et industriels fertois, dirigeante de la société d’édition et agence de communication Val d’Huisne Publi.

Marie-Hélène Devalla était présente à la présentation du plan Commerce du futur en décembre dernier à la CMA. "En assistant à cette réunion, j’ai pu constater qu’il existe de nombreux leviers au développement dont nous n’avons trop souvent pas connaissance. Ce

plan propose des solutions intéressantes pour préserver le commerce rural, lui donner plus de visibilité et l’adapter à la transition numérique", explique cette chef d’entreprise, dont l’association regroupe près de 80 professionnels du secteur de La Ferté-Bernard. "À l’heure où 45 % des achats se font par Internet, il est en effet indispensable que nous puissions développer nous-mêmes des sites de e-commerce, d’autant que nous pouvons créer de vraies synergies et des complémentarités entre le numérique et les points de vente traditionnels. Cependant, l’entretien d’un tel outil est très chronophage. C’est pourquoi ce plan peut nous permettre d’envisager la création d’un site marchand mutualisé en nous faisant accompagner pour optimiser son fonctionnement."

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COMMERCE DE PROXIMITÉ

Le commerce alimentaire C’est maintenant certain, la proximité est de nouveau un atout commercial. Et pour les commerces alimentaires de détail, la reconquête est maintenant bien engagée.

Laurence Frouin a réussi l'implantation de sa boutique de produits gourmands à Montval-sur-Loir.

S

’il est un secteur à propos duquel on aura entendu les prédictions les plus alarmistes et, finalement, les plus erronées, c’est bien celui du commerce de proximité et plus précisément du commerce alimentaire de proximité. Les chiffres, depuis quelques années, le montrent : les commerces de proximité résistent et même dans certains secteurs regagnent du terrain. On ne niera pas ici que les grands centres commerciaux situés à la périphérie des grandes et moyennes agglomérations ainsi que la vente en ligne n’ont pas fortement déstabilisé le commer ce de centre-ville et que la vacance commerciale préoccupe de nombreux élus et les commerçants qui souhaitent rester dans les cœurs de ville. Toutefois, cette offre qui présente l’avantage de 14 maine éco février 2020

proposer de nombreuses enseignes sur un même site et des places de parking nombreuses n’a visiblement plus le même attrait qu’auparavant. L’intérêt moindre pour les grands centres commerciaux a été largement commenté dans les médias quand des élus ou le gouvernement ont fait le choix d’abandonner de grands projets jugés surdimensionnés (EuropaCity à Gonesse, Iliade à Chartres, Val Tolosa près de Toulouse, etc.).

Une hausse de 2,8 % pour le commerce alimentaire Mais les temps changent et le consommateur est de nouveau attiré par les commerces de proximité. D’après une étude réalisée auprès des TPE adhérentes des centres de gestion agréés et

publiée en septembre 2019, l’activité des TPE a globalement résisté au ralentissement de la consommation des ménages au deuxième trimestre 2019. Il y a des disparités avec des secteurs comme le bâtiment (- 2,3 %) et l’équipement de la personne (- 4,3 %) qui sont en baisse par rapport à la même période de 2018. Mais globalement, ils sont en hausse et notamment le commerce de détail alimentaire qui affiche une progression de 2,8 % et 0,6 % sur les 12 mois précédents. Rien n’est jamais acquis, mais il semble bien que la disparition inéluctable des commerces de proximité qui fit l’objet de tant d’articles et de reportages n’aura pas lieu ! Les nouvelles tendances de consommation - la shoppercratie (la prise de pouvoir par le consommateur), le consommer mieux, équitable,

sain, local, bio… - sont durablement installées et favorisent dans une large mesure les commerces de proximité. Pour autant, il ne s’agit pas d’un retour à la boutique d’autrefois. Si le conseil et la disponibilité sont un atout majeur, ils ne suffisent plus. Quand Laurence Frouin a ouvert, il y a trois ans et demi, sa boutique de produits gourmands Mousse et Chocolat à Montval-sur-Loir (Château-du-Loir), le challenge n’était pas gagné d’avance et il lui a fallu une bonne dose d’enthousiasme pour se lancer dans l’aventure. "Les gens autour de moi n’y croyaient pas et il y a encore des sceptiques, raconte cette amatrice de bière et de chocolat. Pourtant, ça a marché tout de suite, c’était une nouveauté à Montval et les clients ont très vite adhéré. Depuis, la progression est régulière." La période des fêtes qui représente 30 % de son chiffre d’affaires annuel a une nouvelle fois été réussie et la boutique fait maintenant bien partie du paysage commercial locale. Bières artisanales, chocolats, nougats, pâtes de fruit, caramels…, cette boutique de cadeaux par excellence vit le reste de l’année au rythme des Fêtes : SaintValentin, Pâques, Fête des mères, des pères… et des anniversaires. "Ici, on est loin de tout et c’est un bassin important, je savais qu’il y avait un potentiel. Mais je partais dans l’inconnu, le plus dur c’était de franchir le pas." Avant même l’ouverture physique, la boutique a existé sur sa page Facebook suivie aujourd’hui par 1 150 personnes. Également présente sur Instagram, Laurence Frouin communique régulièrement sur les réseaux sociaux où sa communauté, avide de conseils, est


commerce

e retrouve des couleurs © Arnaud Derouet©Studiophotojm2

"Les produits artisanaux et locaux marchent bien"

Benjamin Guen, gérant du Coccimarket de Beaumont-sur-Sarthe, constate lui-aussi la tendance à la progression du chiffre d'affaires des commerces alimentaires.

très réactive. Outre les particuliers, Mousse et Chocolat fournit également les entreprises et comités d'entreprise de la région en coffrets cadeaux pour les clients ou les salariés.

Mais ce qui est vrai pour ce que l’on pourrait appeler un marché de niche pour les gourmets, l’est-il pour le commerce de bouche traditionnel ? Les chiffres sont éloquents : à l’exception des détaillants en fruits et légumes (- 0,4 %), tous les métiers de l’alimentation affichent un chiffre d’affaires en progression. Avec des taux cependant variés et qui illustrent une réalité économique contrastée : + 1,1 % (boucheries et cavistes), + 3,2 % (charcuteries et boulangeries), + 6,8 % (crémeriefromagerie) et même un exceptionnel + 16,6 % pour les pâtisseries. Même tendance dans les petites surfaces généralistes (supérettes et alimentations générales) : + 6,4 %. À la tête du Coccimarket de Beaumontsur-Sarthe depuis 2014, Benjamin Guen peut confirmer l’intérêt porté par les consommateurs de la région pour

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DANS L ’ È R E DU

le commerce de proximité, mais encore faut-il avoir des arguments solides pour les fidéliser. Son point fort : le rayon boucherie-charcuterie-traiteur dont la qualité reconnue apporte un flux important de clientèle dont bénéficie tout le magasin. Après des débuts en boucherie puis un passage dans l’enseigne Champion, Benjamin Guen a repris le Coccimarket de Villaines-la-Juhel en Mayenne. Après avoir doublé le chiffre d’affaires, il a revendu pour reprendre le Coccimarket de Beaumont, un magasin plus important (400 m2), avec là aussi des résultats encourageants. "Après une baisse en 2016-2017, nous sommes en progression de plus de 15 % en 2019", explique Benjamin Guen. La période des fêtes s’est bien passée et malgré la concurrence de deux autres enseignes sur la commune (Aldi et Super U), le magasin connaît une bonne dynamique. "Ce sont les produits artisanaux et locaux qui marchent bien, explique le dirigeant. Le

rayon boucherie-charcuterie-traiteur, le pain en association avec un artisan local et les fruits et légumes de producteurs locaux. Nous sommes situés dans le centre et nous avons une clientèle d’habitués, mais notre zone de chalandise commence à s’étendre à 20-25 kilomètres." Une clientèle avec laquelle le Coccimarket reste en contact régulier via les réseaux sociaux ou des campagnes d’emailing régulières pour annoncer les nouvelles offres. Pour être efficace, la proximité se cultive et s’entretient. Être proche de ses clients n’est pas qu’une notion physique, c’est tout autant une démarche commerciale et ça peut être bougrement efficace. ◗ Pierre-Jacques Provost

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SIMULATION NUMÉRIQUE

Un outil à la portée des PME La simulation numérique a un réel intérêt industriel et s'inscrit parfaitement dans la logique de l'Industrie du Futur, y compris pour les PME.

L'intérêt de la simulation numérique présenté lors de l'atelier Industrie du Futur organisé par la CCI au CTTM.

É

tude de l'impact des mouvements, de la variation de température, de la dynamique des fluides, de la mise en service d'un nouvel équipement… le panel de solutions est large et certaines sont parfaitement accessibles aux PME en termes de coût et d'utilisation. Les offreurs de solutions ne manquent pas dans la région. Le CTTM (Centre de transfert de technologie du Mans) propose à ses clients industriels des simulations numériques dans les domaines de la mécanique, thermomécanique et thermique sur les matériaux métalliques, polymères et élastomères. Selon Erwann Doulin, pôle ingénierie conception, "Un logiciel de simulation numérique permet de modéliser et de prédire le comportement mécanique des structures industrielles. On passe de la CAO au maillage avec l'introduction des différentes propriétés matériaux, des chargements, etc. Il est ainsi possible de comparer les phénomènes physiques ou de détecter 16 maine éco février 2020

d'éventuels problèmes de conception. Le but est de réduire les coûts par rapport aux expériences physiques (bancs de tests, mesures) avant la phase prototype."

Des coûts réduits Pour Bertrand Grison également, créateur et dirigeant du bureau d'études Hynovium (Maine-et-Loire), la simulation numérique ne remplace pas le prototypage réel mais réduit fortement les coûts. "C'est un outil extrêmement important pour pratiquer la simulation multi-physique, avec les interactions entre les systèmes mécanique, hydraulique, électrique et le contrôle de commande, qui permet de plonger le système modélisé dans son environnement et selon l'usage prévu." Pour lui, les bénéfices de la simulation numérique sont nombreux. "Cet outil sécurise l'innovation (réduit le temps de conception), démontre la pertinence du concept en phase amont (prouve que

l'engagement de performance sera tenu), facilite la résolution de problème (permet de tester des remèdes en cas de défaillance) et booste la coopération pluridisciplinaire (toutes les équipes concernées vont intervenir pour exploiter le modèle numérique)." Autre aspect de la simulation numérique : l'intégration de robots ou de machines spéciales dans une usine. "La digitalisation apporte des changements importants dans les ateliers, explique Joachim Ménager de la société angevine Quotex, spécialisée dans l'intégration de logiciels. Les entreprises leaders sur leur secteur prennent cette transformation à bras le corps pour être compétitives. Dans

ce contexte, les logiciels de simulation numérique sont utilisés pour concevoir et valider les lignes de production jusqu'à la mise en route virtuelle, avant de passer commande de matériel (robots ou machines spéciales). C'est un outil efficace pour étudier les différentes options possibles et faciliter la décision des responsables." Les PME ont tout à gagner avec ces outils de simulation qui permettent d'accélérer les phases de conception et d'industrialisation. ◗ Karine Méteyer

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industrie

SURAMORTISSEMENT FISCAL EN FAVEUR DES INVESTISSEMENTS

Soutenir la transformation numérique des PME

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Les nouvelles technologies de l’industrie du futur (numérisation, robotisation, impression 3D, réalité augmentée, big data…) permettent aujourd'hui d'améliorer la performance des entreprises. Pour soutenir la compétitivité des PME industrielles, le gouvernement a réintroduit un suramortissement fiscal en faveur des investissements de transformation numérique.

Une PME peut déduire 40 % du prix de revient de l'investissement.

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ans le cadre de son programme d'actions "Industrie du Futur", le gouvernement a mis en place un ensemble de mesures visant à moderniser le tissu productif français dans tous les territoires, afin d’améliorer la compétitivité des entreprises, et in fine de contribuer à la réindustrialisation du pays. L’une de ces actions vise à soutenir l’investissement des PME industrielles, afin de leur permettre de se tourner vers des technologies de l’industrie du futur qu’elles intègrent dans leur ligne de production. Pour soutenir ces investissements, l’État a réintroduit (par la loi de finance 2019) un système de suramortissement fiscal permettant à une PME industrielle de déduire de son résultat imposable jusqu’à 40 % du prix de revient des biens et logiciels contribuant à sa transformation vers l’industrie du futur, pour toute acquisition réalisée en 2019-2020.

18 maine éco février 2020

Pour quels bénéfices ? La déduction est égale à 40 % du prix de revient de l’investissement et son montant est déduit du bénéfice linéairement sur la durée d’amortissement, que l’entreprise ait choisi d’amortir l’investissement sur un mode dégressif ou linéaire. Les entreprises peuvent non seulement amortir leurs investissements à hauteur de 100 % de leur valeur mais également déduire définitivement 40 % de cette même valeur de leur bénéfice, ce qui leur apporte un double avantage, en termes de trésorerie et en termes de rendement. Ainsi, pour un investissement de 100 000 euros, l’économie d’impôt, s’ajoutant à l’amortissement classique, sera, pour un taux d’impôt sur les sociétés de 28 %, de 11 200 euros, soit une économie de 11,2 % sur la facture initiale. Cette déduction exceptionnelle concerne les investis-

sements éligibles acquis à l’état neuf depuis le 1er janvier 2019 et jusqu’au 31 décembre 2020 qui ont fait l’objet d’une commande ferme à compter du 20 septembre 2018. Le montant de l’aide ne doit pas dépasser les limites suivantes : - 20 % du coût de l’investissement pour les petites entreprises (moins de 50 personnes ; chiffre d’affaires annuel ou total du bilan annuel inférieur à 10 millions d’euros) ; - 10 % du coût de l’investissement pour les moyennes entreprises (entre 50 et 249 personnes ; chiffre d’affaires annuel ou total du bilan annuel compris entre respectivement 10 millions d’euros et 50 millions d’euros et 10 millions d’euros et 43 millions d’euros). Pour en savoir plus sur le principe d'application de cette mesure fiscale, la Direction générale des entreprises (DGE) a conçu un guide pratique et synthétique à destination des entreprises industrielles. ◗ Maryse Gauthier Contact CCI : Richard Otjacques au 02 43 21 00 34 Plus d'information : www.entreprises. gouv.fr/politique-et-enjeux/ suramortissement-exceptionnelinvestissements-de-transformationnumerique

Les investissements éligibles • É quipements robotiques et cobotiques • É quipements de fabrication additive (imprimantes/ scanner 3D nécessaire à l’exécution d’une production) • L ogiciels utilisés pour des opérations de conception, de fabrication ou de transformation (GPAO, de gestion des processus industriels, ERP, jumeaux numériques) •M achines intégrées destinées au calcul intensif (supercalculateurs) • C apteurs physiques collectant des données sur le site de production de l’entreprise, sa chaîne de production ou sur son système transitique : capteurs connectés de mesure physique (pression, température, position, luminosité…) avec ou sans contact, dispositifs d’identification, de traçabilité, de contrôle par vision et de géolocalisation des produits. •M achines de production à commande programmable ou numérique : machine de fraisage, tournage, usinage, rectification, électro-érosion, découpe, assemblage, contrôle dimensionnel, emballage et conditionnement, soudage automatique… • É quipements de réalité augmentée et de réalité virtuelle utilisés pour des opérations de conception, de fabrication ou de transformation.


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entreprise

UN RÉFÉRENT HARCÈLEMENT AU CSE

Agir contre les violences sexistes et sexuelles Depuis le 1er janvier 2020, les entreprises d'au moins 11 salariés doivent se doter d'un comité social économique (CSE), dont l'un des membres est le référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes. L'occasion de revenir ici sur un fléau dont il faut prévenir les risques par le dialogue social, l'information et la formation.

De quoi parle-t-on ? Le harcèlement sexuel est le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante (définition du code du travail). 20 maine éco février 2020

La responsabilité de l'employeur

David Malgrain, président Demactive conseil, Muriel Causy, directrice CIDFF Sarthe, et Estelle Moinard, directrice du CIDFF du Maine-et-Loire, réunis à l'occasion d'une réunion d'information à destination des dirigeants sarthois.

30

% des femmes ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur le lieu de travail ! "Le sexisme, c'est comme la pollution : c'est nocif et dévastateur pour le climat social de l'entreprise", argue Muriel Causy, directrice CIDFF Sarthe (1). La récente loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a renforcé le cadre juridique contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes au travail. Des référents harcèlement, sensibilisés et formés sur le sujet, doivent désormais être désignés à la fois par les entreprises (pour les plus de 250 salariés) et parmi les membres représentants du personnel du CSE.

Un délit pénal pour l'auteur des faits Le harcèlement sexuel (voir encadré) est une notion complexe à définir car elle recouvre une multitude de propos et comportements et peut, en conséquence, prendre des formes très

diverses : plaisanteries obscènes, propos familiers à connotation sexuelle ou sexiste, remarques sur le physique ou la tenue, considérations sexistes sur la maternité ou les charges familiales… "D'où la difficulté pour les victimes de dénoncer ces actes, souligne Estelle Moinard, directrice du CIDFF du Maineet-Loire. Seul 5 % des cas sont portés devant la justice !" Relevons toutefois que c'est un délit pénal : les auteurs de harcèlement sexuel encourent une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. La loi du 3 août 2018 - renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes - a étendu la définition pénale du harcèlement sexuel et sont désormais visés, outre les propos ou comportements à connotation sexuelle, ceux à connotation sexiste. L'agissement sexiste se définit "comme tout agissement lié au sexe d’une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant", selon le code du travail.

Les entreprises voient aussi leur obligation de prévention renforcée. "L’employeur prend toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les faits de harcèlement sexuel, d’y mettre un terme et de les sanctionner" (code du travail). Quels que soient la taille et le secteur d’activité de l'entreprise, "l'employeur est tenu de procéder par tout moyen à une information des salariés sur la définition du harcèlement sexuel et des agissements sexistes", explique David Malgrain, président Demactive conseil. Ainsi, sous peine de voir sa responsabilité engagée devant le juge civil, l'entreprise doit prendre les mesures immédiates propres à faire cesser le harcèlement dès qu'il y a connaissance de tels faits, mais également, toutes les mesures de prévention préalables au titre de l'obligation générale en matière de santé et sécurité. Autrement dit, le fait de mettre fin au harcèlement sexuel dont est victime un salarié ne suffit pas à dégager la responsabilité de l'employeur, s'il n'a pas agi en amont, au travers d’une politique de prévention. En cas de manquement constaté par le juge, un employeur peut se voir condamné au paiement de dommages et intérêts couvrant l’ensemble du préjudice subi par la victime (indemnité pour préjudice moral, indemnité pour pertes de salaires liées à une absence au travail non compensée par un arrêt maladie). À bon entendeur ! ◗ Maryse Gauthier (1) Centre d'information sur les droits des femmes et des familles.

Plus d'information : sur travailemploi.gouv.fr, guide pratique et juridique "Harcèlement sexuel et agissements sexistes au travail"


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DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS COMMERCIAUX

La révolution en marche ? À l’ère du presque tout numérique, les entreprises s’interrogent régulièrement sur l’opportunité de numériser leurs documents papiers voire, de passer au tout numérique dans le cadre de leurs activités.

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conservé sous format PDF ou PDF A/3 et être assorti : - soit d’un cachet serveur, qui permet de sceller les données et donc de garantir leur authenticité ; - soit d’une empreinte numérique ou signature électronique qui sont des procédés permettant d’attacher à la facture des données permettant d’identifier l’émetteur et de garantir le contenu du document ; - soit de tout autre dispositif sécurisé équivalent.

C

e phénomène de dématérialisation des documents se concrétise déjà dans la loi puisque tous les prestataires de la sphère publique sont obligés de recourir à la facturation électronique depuis le 1er janvier 2020. Le législateur n’entend pas s’arrêter là : pour les entreprises privées, la facturation électronique sera progressivement rendue obligatoire entre le 1er janvier 2023 et le 1er janvier 2025. Si certains surestiment les difficultés techniques liées à la numérisation des documents, d’autres ont bien au contraire compris les avantages qu’ils pourraient en tirer (réduction des coûts liés à l’archivage, meilleure gestion administrative…) sans pour autant maîtriser les conditions juridiques de cette numérisation. 22 maine éco février 2020

La numérisation simplifiée des documents commerciaux

La numérisation des documents opposables aux administrations

Le Code civil a déjà consacré la copie numérique comme preuve valable au même titre que le document original papier. Cette copie est présumée fiable dès lors qu’elle résulte d'un procédé qui permet notamment d’attester de l’intégrité de la copie. Ainsi, certains documents tels que les contrats, les devis, les bons de commande ou de livraison ou encore les lettres de voiture peuvent être numérisés sans condition technique particulière. La numérisation de ces documents permet aux entreprises, notamment dans le cadre de procédures judiciaires, de rapporter plus facilement et rapidement les preuves de leurs relations commerciales.

En revanche, la numérisation des pièces comptables opposables aux administrations obéit à une procédure très précise et contraignante. Pour passer du format papier au format numérique, certains seraient tentés de numériser des factures, ou encore des notes de frais, par un simple scan au photocopieur de l’entreprise. Or, il n’en est rien ! Pour être opposable aux administrations (direction des finances publiques, Urssaf, DGCCRF), le Livre des procédures fiscales précise que, pour garantir une reproduction à l’identique et empêcher toute altération future, chaque document numérisé doit être

Enfin, chaque fichier doit être horodaté au moyen d’une source d’horodatage interne, afin de dater les différentes opérations réalisées. Soyons clairs, toute numérisation qui ne remplit pas ces conditions entraîne la non opposabilité aux administrations de la pièce comptable numérisée. Si dans cette hypothèse, l’entreprise n’est pas en mesure de présenter le justificatif papier original, alors elle s’expose à de sérieuses difficultés (perte du droit à déduction des charges et de la TVA notamment).

À partir de quand les sociétés peuvent-elles numériser leurs pièces comptables et s’affranchir de l’obligation de conservation de l’original papier ? Les dispositions relatives à la numérisation sont applicables, en matière fiscale, depuis le 30 mars 2017, tant pour les pièces émises ou reçues depuis cette date que pour celles émises ou reçues antérieurement. Sont donc


juridique

numérisables, sans obligation de conservation de l’original papier, toutes les factures et notes de frais, même celles antérieures au 30 mars 2017. En matière sociale en revanche, rien de tel. Si les conditions liées à la numérisation des pièces sont identiques, seules les notes de frais postérieures au 23 mai 2019 sont numérisables sans l’obligation de conserver l’original papier. À ce jour, en l’absence de tolérance administrative, les notes de frais antérieures à cette date, même numérisées, devront également être conservées sous format papier. Quant à l’archivage numérique, il doit être défini selon une organisation documentée, faisant l’objet de contrôles internes, permettant d’assurer la disponibilité, la lisibilité et l’intégrité des documents numérisés durant toute la durée de conservation.

Quelle durée de conservation ? Dans le cadre de l’activité de votre entreprise, les documents sont par-

fois conservés de nombreuses années sans connaître réellement leur durée légale de conservation. A contrario, certains documents sont supprimés prématurément alors que ceux-ci peuvent encore être demandés par les autorités administratives dans le cadre d’un contrôle (l’administration fiscale, Urssaf et la DGCCRF). Les délais de conservation sont variables en fonction des documents concernés. De manière générale, en matière civile et commerciale, le délai pour intenter une action judiciaire est de cinq ans. Ainsi, les preuves doivent être conservées a minima pendant cette durée. Les contrats entre professionnels et les documents de transport doivent être conservés pendant cinq ans. D’autres durées de conservation peuvent être spécifiques, par exemple lorsque l’entreprise conclut en ligne un contrat de vente avec des consommateurs. En matière comptable, les factures clients ou fournisseurs mais aussi les bons de commande, les bons de livrai-

son et les livres et pièces comptables ainsi que leurs pièces justificatives doivent être conservées pendant dix ans. Compte tenu des différentes durées de conservation, nous vous recommandons de conserver tous ces documents a minima pendant dix ans. Ces durées restent des durées minimales de conservation des documents au-delà desquelles l’administration fiscale ou la DGCCRF ne peut vous demander une transmission de ces documents. Toutefois, au plan pratique, nous vous recommandons de conserver ces documents au-delà des durées légales de conservation (par exemple sous format numérique), afin de faire face à toute action judiciaire.

La facture électronique : pour aujourd’hui ou pour demain ?

pour 2020 prévoit que les factures seraient obligatoirement émises sous forme électronique à compter du 1er janvier 2023, et au plus tard au 1er janvier 2025, selon un calendrier et des modalités fixés par décret. Afin de limiter la fraude à la TVA, les données figurant sur ces factures électroniques devraient, par ailleurs, être systématiquement transmises à l'administration fiscale pour leur exploitation à des fins, notamment, de collecte et de contrôle de la TVA. Affaire à suivre… ◗ Julie Cordelet, avocate en droit économique Rémi Nanclares, avocat en droit fiscal Contact : Fidal, 72 avenue Olivier Messiaen, Le Mans au 02 43 20 55 55

Une facture considérée comme électronique est une facture qui est émise et reçue sous format électronique. L'article 56 du projet de loi de finances

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Dossier

LE MADE IN FRANCE

Un avantage concurrenti Produire en France est porteur de sens pour les consommateurs comme pour les industriels. Fort de labels et certifications, le Made in France a le vent en poupe. Des entreprises sarthoises ne s’y sont pas trompées, faisant de leur savoir-faire technique un avantage concurrentiel qui leur permet d’exporter produits et services 100 % Made in France. Pour rester compétitives, elles jouent sur divers leviers : innovation, robotisation, digitalisation… et surtout le recrutement et la formation de talents.

BVI, à La Ferté-Bernard, fabrique les manches de brosses à dents tricolores de La Brosserie Française (Beauv

F

abriqué en France, Conçu en France, Origine France Garantie... L’origine des produits manufacturés ne laisse pas indifférent. Pour preuve, trois quarts des Français se disent prêts à payer plus cher pour acheter un produit fabriqué en France, selon un sondage Ifop pour Pro France de 2018. Si plus de la moitié regardent d’où provient un bien, c’est que pour eux, acheter un produit Made in France est une manière de 24 maine éco février 2020

participer, notamment, au maintien de l’emploi en France (93 %), au soutien des entreprises françaises (93 %), et à la préservation des savoir-faire dans notre pays (92 %). Autre indice du succès du Made in France (MIF), le salon qui lui est dédié est passé de 75 exposants la première année à 570 en 2019, et sa fréquentation de 15 000 à plus de 80 000 visiteurs. "On se demandait s’il s’agissait d’un effet de mode. Mais les études permettent d’affirmer que c’est


iel pour les industriels ! "Le MIF est devenu un sujet majeur pour les consommateurs et les entrepreneurs qui n’hésitent pas à le mettre en avant dans l’ADN de leur marque", confirme Fabienne Delahaye.

De l’argument commercial… à la success story

vais).

une tendance de fond", a confirmé aux Échos Fabienne Delahaye, fondatrice du salon. Mais derrière cette vitrine offerte par le salon, le plébiscite est-il vraiment ressenti par les entreprises ? Une étude menée avec Tudigo révèle que sur 280 entreprises qui produisent en France, près des deux tiers enregistrent une progression de leur business ; et 70 % estiment, en 2019, qu’il s’agit d’un argument clé, avec un impact positif sur les ventes, contre 63 % en 2018.

En effet, la fabrication française et sa valorisation au travers d’un marquage apparaissent comme un avantage commercial reconnu en France et à l’international. Si à l’échelle nationale des acteurs comme Le Slip Français et Michel & Augustin ont ouvert la voie, d’autres success stories viennent conforter ce succès. Parmi les exposants, 18 créateurs du collectif Fabricants Made in Pays de la Loire étaient présents, dont la marque La Vague, de la société Plastigom installée à Champagné. Spécialisée dans la fabrication de charentaises, Plastigom a diversifié ses gammes (chaussures, ballerines, etc.) labellisées Origine France Garantie. À ses côtés étaient présents La Maison Drans, biscuitiers à Sablé, Écobioplus d’Écommoy, Madam à Malicorne, ainsi que la créatrice de la Week-up (coupe menstruelle pliable), basée à Saint-Mars-la-Brière. La Sarthe peut aussi s’enorgueillir de compter l’un des premiers fabricants français de literie, leader de lits électriques en France. Maliterie a d’ailleurs lancé un concept qui joue sur le story living, avec une mise en scène adaptée aux consommateurs, ainsi qu’un nouveau logo aux couleurs tricolores. "Toutes ces histoires vont dans le

bon sens. Et elles n’ont pas un effet neutre au niveau local. Contrairement aux services qui sont concentrés dans les villes moyennes et grandes, l’industrie a un effet structurant sur les territoires. Et c’est là que sont les gains de compétitivité et l’innovation", note Emmanuel Jessua, directeur des études de l’institut économique COERexecode.

La relocalisation n’est pas une légende ! Depuis le milieu des années 2000, on assiste également à un reflux des délocalisations. Les services de Bercy ont même identifié 98 relocalisations entre 2014 et 2018, à l’instar du Coq Sportif, de Kusmi Tea, Bati Renov... Selon le Medef, cela contribuerait à faire remonter la part de l’industrie dans le PIB de la France de 12 à 15 % d’ici à cinq ans. Certaines, qui s’approvisionnaient à l’étranger, reviennent ainsi au MIF, à l’instar de Reitzel, qui a réimplanté en 2016 en France la filière du cornichon qui avait disparu au profit des pays de l’Est et de l’Inde. Le premier agriculteur Olivier Corbin, sarthois (basé à Dollon), a été rejoint par 11 autres agriculteurs, permettant aujourd’hui de cultiver divers calibres sur 20 hectares, ensuite conditionnés par deux usines, l’une à Connerré et l’autre à Montrichard (41). "Nous ne pouvions être une entreprise référente du cornichon sans soutenir la relance de sa culture, qui était à 80 % en Inde pour des raisons de coût de main-d’œuvre et de climat : la mousson y permet trois récoltes par an contre une seule en France", détaille

L'usine de Connerré produit des bocaux de cornichons Made in France sous les marques Reitzel et Jardin d'Orante.

Aline Martin, responsable marketing et communication de Reitzel. Désormais, les 850 000 bocaux Made in France sont distribués sous les marques Jardin d’Orante sur le réseau GMS et Hugo Reitzel à destination des professionnels de la restauration. "Grâce à nos réseaux de distribution variés et nos marques, nous garantissons aux agriculteurs l’achat de 100 % de leur récolte : les industriels souhaitent de plus gros calibres tandis que les recettes de Jardin d’Orante nécessitent des petits et moyens calibres", ajoute Aline Martin, qui précise avoir répondu aux souhaits des consommateurs. Afin de leur proposer un produit accessible, Reitzel a réduit ses marges et misé sur son outil industriel performant. "Dans nos usines qui emploient 120 salariés, de nombreuses matières sont traitées et conditionnées toute l’année, ce qui nous a permis de proposer un bocal seulement un euro plus cher". Pour ce pari, chaque maillon de la chaîne s’est impliqué : l’agriculteur partenaire, Jardin d’Orante qui transforme le produit et le conditionne, et le maine éco février 2020 25


Dossier témoignage

Xavier et Yannick Bouglé

BVI, fabricant des brosses à dents tricolores

Yannick Bouglé, dirigeant de BVI à La Ferté-Bernard.

"Toute l’histoire de BVI est liée au Made in France !" sourit Yannick Bouglé, qui après une carrière dans l’automobile, s’est lancé dans cette aventure en 2012. Originaires de Bellême dans l’Orne, Yannick et son frère Xavier avec Olivier Voisin de la société Natta, ont sauvé de la liquidation le dernier fabricant français de brosses à dents (ex-Duopôle) basé à Beauvais en créant La Brosserie Française. Si les opérations d’empoilage (insertion des fils sur la brosse) sont restées à Beauvais, la société BVI (pour Bouglé Voisin Injection), a été créée pour fabriquer les manches en plastique : "Nous avons commencé par rapatrier tous les moules et outils de Chine et 80 % de notre production était dédiée à ces brosses". Aujourd’hui à La Ferté Bernard, le site de BVI qui vient de passer de 900 à 1 200 m² a doublé ses effectifs et son chiffre d’affaires atteint 1,4 million d'euros. "Nous avons réussi à

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nous diversifier en misant sur la proximité, la réactivité et le service : notre premier marché ne représente plus que 20 % de notre chiffre d'affaires", explique-t-il.

Sous-traitant industriel Made in Sarthe Le plasturgiste a réussi sa mue en proposant l’injection de centaines comme de millions de pièces spécialisées, pour les industriels de l’aéronautique, de l’électronique, du paramédical ou de la cosmétique. "La plupart de nos clients sont à moins de 50 km ! Nous répondons notamment aux besoins de la Cosmectic Valley", souligne le cogérant. Grâce à de nouvelles presses à injecter et robots de palettisation, l’usine produit en petites séries des pièces pour l’industrie cosmétique, mais aussi des spatules de cuisine industrielle, des hélices de bateau

électrique... et 1,5 million de supports pour brossettes interdentaires. "Nos clients ne veulent pas aller en Asie et cherchent à relocaliser leurs productions pour gagner en réactivité... De plus, leur propre clientèle est de plus en plus sensible au MIF qui maintient les emplois locaux !" se réjouit Yannick Bouglé. Depuis le renouvellement du parc machines, BVI est passé leader français dans la production de cristallisoirs ou encore de boîtes de transport d’ampoules : "cette pièce très technique doit permettre la palettisation et le remplissage automatisé des ampoules". BVI a aussi accompagné dès son premier prototype de brise-vue la société Sam Agri, et organise depuis la logistique des 30 000 kits de ventilation dédiés aux bâtiments agricoles, qui ont été brevetés et récompensés à Innov’Space. "C’est un cercle vertueux, la livraison est assurée par un CAT du Mans et ce système de lames orientables est alimenté par panneaux photovoltaïques", conclut le dirigeant qui a réussi son pari bleu/blanc/rouge.

© François Navarro

© François Navarro

Après avoir participé au sauvetage du dernier fabricant de brosses à dents de l’Hexagone, Xavier et Yannick Bouglé, associés à Olivier Voisin, ont fait de BVI à La Ferté-Bernard un sous-traitant plasturgiste qui s’est taillé une place de choix sur des niches des secteurs paramédical, cosmétique comme aéronautique. Une diversification toujours 100 % Made in France !

Le plasturgiste propose l'injection de centaines comme de millions de pièces spécialisées.


Céline Bourdin, fondatrice du collectif French Fab en Sarthe.

distributeur. "Nous avons apporté trois garanties : l’accompagnement par un agronome, l’assurance récolte en cas d’aléas climatiques et la garantie achat 100 % de leur récolte". La production est passée de 120 000 à 850 000 bocaux, soit 1 % de part de marché. "Une réussite car notre objectif est de peser 10 % d’ici à dix ans en proposant le choix aux consommateurs !" Le groupe insiste aussi sur l’importance de la transparence : "les étiquettes doivent mentionner la provenance".

Plus de transparence pour le consommateur "Il y a un gros effort à faire sur l’étiquetage pour que le consommateur puisse vraiment acheter français", confirme Céline Bourdin, fondatrice du collectif French Fab en Sarthe. Les nouveaux business models, basés sur la digitalisation, incitent en effet à la transparence. "À l’avenir, le digital permettra un accès de plus en plus direct à nos usines, nos savoir-faire et une transparence accrue sur notre chaîne de valeur. Le digital constitue une très bonne opportunité pour l’industrie traditionnelle", estime Tristan de Witte, dirigeant de Securlite (voir interview p. 28). Pourtant depuis 2010, le Made in France a sa certification. Origine France Garantie (OFG) est attribuée sur deux critères : 50 à 100 % du prix de revient unitaire du produit doit être français et celui-ci doit prendre ses caractéristiques essentielles en France. 600 entreprises n’ont pas hésité à débourser de 800 à 3 000 euros pour l’obtenir et garantir ainsi 3 000 gammes de

produits. "Lorsque j’ai créé cette certification (…) elle était portée par une démarche de patriotisme économique. Aujourd’hui, elle est devenue un acte de traçabilité et de transparence, ainsi qu’un élément de différenciation dans un siècle où la marque ne garantit pas l’origine du produit", affirme le fondateur Yves Jégo. Fervent défenseur du savoir-faire français, Tristan de Witte est également secrétaire général de l’association nationale des entreprises du patrimoine vivant (EPV). Ce label constitue la seule distinction de l’État qui récompense 1  400 entreprises françaises pour l’excellence de leurs savoir-faire rare, avancé ou traditionnel. "Ce label est parfois perçu comme poussiéreux alors que ces entreprises se réinventent, ce qui nécessite de la formation en interne pour que ces compétences soient transmises !", insiste Tristan de Witte. Un nouveau décret est justement à l’étude, afin d’intégrer l’innovation aux critères. "De nombreuses entreprises ont un savoir-faire d’exception, offrant un potentiel à l’export extraordinaire !" ajoute-t-il.

Marier French Fab et French Tech "Pour la balance commerciale, il faut que nos ambassadeurs French Fab aillent plus vendre à l’étranger pour exporter notre excellence industrielle", confirme Céline Bourdin. Pour preuve, la société Pradier labellisée EPV affiche 30 % de croissance à l’export et les solutions d’éclairage de Sécurlite labellisées Origine France Garantie assurent 11 % de l’activité à l’export. "Ces normes répondent à l’intérêt général et contribuent à relocaliser l’emploi français", se réjouit Tristan de Witte, qui évoque les consommateurs : "Les enquêtes démontrent cette quête de sens et d’éthique particulièrement chez les jeunes générations". Collaborer avec des jeunes talents apparaît dès lors comme une piste pertinente : "ils apportent ces compétences technologiques et digitales à nos industries, c’est pourquoi la French Fab doit travailler de concert avec la French Tech !" confirme Céline Bourdin. Pour continuer à innover, l’industrie doit donc recruter des talents… et les former à son excellence, à l’instar de

la société Femilux, basée à Brûlon, spécialisée dans le prêt-à-porter et la maroquinerie de luxe.

Recruter et former à l’excellence "Nous avons créé notre propre organisme, Savoir Faire Transmission, afin de proposer à toute recrue une formation de 399 heures, prise en charge par l’Opco et Pôle Emploi, qui permet de débuter sur des postes simples de couture avant d’évoluer", explique Paul Martin-Lalande, qui a repris la société Albéa en 2013. En s’appuyant sur le réseau familial Les Ateliers FIM qu’elle a ainsi rejoint, la société rebaptisée Femilux est passée de 40 à 140 salariés, dont 40 pour le nouveau département de maroquinerie. "La qualité n’est pas un facteur négociable, nos nouvelles recrues mettent simplement plus de temps", insiste le dirigeant, qui compte pour clients de grands noms de la haute couture. "Nos clients sont très attachés au savoir-faire MIF, ils connaissent les conditions de fabrication, et nous répondons à leur souci de transparence en suivant qui a découpé ou cousu tel ou tel modèle". Mais comment Femilux parvient-elle à rester compétitive ? "Nous avons investi sur nos ressources humaines ainsi que dans des machines de coupe de chez Lectra, toujours français !" précise Paul Martin-Lalande, qui a travaillé sur sa marque employeur afin d’attirer et fidéliser. "Nous venons de doubler la surface afin d’améliorer les conditions de travail : luminosité, ergonomie… et nous misons sur la diversité des missions", détaille le dirigeant qui se

réjouit d’avoir recruté, dont de jeunes recrues. "Nous avons dix personnes au bureau d’études dont quelques modélistes", ajoute le dirigeant qui parvient à faire progresser le chiffre d’affaires malgré la concurrence forte sur le prêtà-porter. "Nos clients sont attentifs lors des audits à nos savoir-faire comme au bien-être de nos salariés, c’est une question de valeurs". Certifiée OFG, Femilux a pu s’atteler au marché de la maroquinerie en pleine croissance. Miser sur des marchés de niche nécessitant un savoir-faire très technique d’excellence est une des recettes qui permettent au MIF de gagner chaque jour un peu de terrain… "Il faut s’engager sur l’industrie du futur, pour concurrencer l’Asie en rendant nos industries plus automatisées", rappelle Céline Bourdin. De plus, le gouvernement soutient haut et fort le MIF : les 18 et 19 janvier dernier, l’Élysée a ouvert ses portes à l’occasion de l’exposition Fabriqué en France. La Sarthe y était représentée : "Il faut que nos industries soient fières de produire en France, surtout à un moment où, encouragé par les nouveaux consommateurs, se produit un véritable changement d’état d’esprit !" encourage Céline Bourdin. N’attendez pas pour relever le défi tricolore et rejoindre les ambassadeurs sarthois !

◗ Élise Pierre

Société Femilux, basée à Brûlon, spécialisée dans le prêt-à-porter et la maroquinerie de luxe.

maine éco février 2020 27


Dossier [ INTERVIEW ] Tristan de Witte

"Le Made in France, une véritable stratégie pour l’export !" Basée à La Ferté-Bernard, la société Sécurlite, leader de l’éclairage écologique et résistant au vandalisme pour les bâtiments et espaces publics, a rejoint le groupe Rivalen, dirigé par Tristan de Witte, déjà propriétaire d’un autre leader de l’éclairage, Roger Pradier, labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant.

© François Navarro

Comment miser sur le Made in France face à la concurrence asiatique ?

"L'ensemble des gammes d'éclairage éco-conçues par Sécurlite sont labellisées par Origine France Garantie", explique Tristan de Witte.

Pourquoi votre choix s’est-il porté sur Sécurlite ? Ce choix correspond à notre stratégie, qui mise sur des sociétés au savoir-faire technique extraordinaire, qui conçoivent en France des produits de haute qualité sur des niches, dans des domaines proches et complémentaires ! Roger Pradier, créateur français de luminaires d’extérieur depuis plus de 100 ans, a vu ses savoirfaire et l’expérience de son équipe de 50 personnes récompensés du label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV). Depuis sa reprise, son chiffre d’affaires (8,5 millions d'euros) est en croissance de 20 % notamment grâce à l’export (25 %). Le groupe compte une deuxième société de mobilier extérieur, labellisée EPV également. En reprenant Sécurlite (13,5 millions d'euros de chiffre d'affaires), spécialiste du luminaire longue durée, nous allons créer des synergies tant dans le domaine de l’éclairage Led, de la métallerie qu’à l’export ! L’ensemble de ses gammes d’éclairage éco-conçues sont labellisées Origine France Garantie. Car les cédants y ont mené une stratégie innovante en développant les métiers de l’électronique et en particulier de la Led et de la détection. Sécurlite réalise déjà 11 % de son activité à l’export. Nous allons poursuivre sur cette voie, avec l’appui des 70 salariés, pour construire un réseau de prescripteurs du BTP, dont les efforts profiteront aux trois sociétés ! Cette stratégie part d’une approche très raisonnée d’investir dans ces industries de niche françaises.

28 maine éco février 2020

Si par le passé l’industrie asiatique a pris beaucoup d’importance, la tendance s’inverse, vers la consommation locale, en commençant par l’agroalimentaire. C’est lié à la hausse des salaires en Asie et aux aléas de livraison qui concourent au retour à cette proximité. C’est pourquoi dans l’industrie aussi, nous devons nous remettre en capacité de produire là où l’on consomme ! Nous avons d’ailleurs ouvert une filiale Roger Pradier aux États-Unis : lorsque le marché décollera nous serons prêts à proposer un produit conçu en France, à la French Touch, produit sur place et donc prêt à consommer ! Car l’autre tendance est de réduire notre empreinte carbone. Ce n’est plus un simple argument de communication. Produire et concevoir de manière responsable est au cœur de nos sociétés et notre politique RSE menée a été récompensée d’une médaille d’or. Chez Sécurlite, nos commerciaux co-construisent le service d’éclairage (des hublots pour les bâtiments à 70 %) avec les clients et les distributeurs, afin d’optimiser la logistique comme l’impact environnemental. Ainsi, dès sa conception, le luminaire intègre une technologie, avec les Led fabriqués ici, ainsi qu’un système de détection modulable selon les lieux, permettant de réduire la consommation énergétique à long terme !

Quels sont vos projets pour Sécurlite ? Notre service R&D travaille en partenariat avec un bureau d’études sur les perspectives offertes par les objets connectés, afin de faire communiquer les luminaires entre eux et avec d’autres systèmes domotiques. Cette connectivité du luminaire est déjà intégrée dans notre dernier produit, le Captain, capable de détecter les pannes et d’envoyer un message. À l’avenir, nous souhaitons proposer une prestation complète de services de luminaires, intégrant la maintenance, la connectivité, la modularité (...) à l’instar d’une location. Grâce à la flexibilité de l’outil de production de Sécurlite et sa haute technicité, nous pouvons répondre à ces nouveaux marchés, et en particulier à cette clientèle en quête de solutions d’éclairage efficaces et vertueuses sur le plan environnemental !


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MISSIONS DE PROSPECTION COLLECTIVES

Proposer votre offre à l'étranger Pour vous déplacer vers un marché cible sans être en terre inconnue, vous pouvez participer à une mission de prospection collective. Informations marché avec des experts, prise de rendezvous ciblés sur place, participation à un salon, organisation logistique… Un bon moyen de gagner du temps, d'économiser de l'argent et de rencontrer les bons interlocuteurs.

Gazons de France, à Ruaudin, a participé à la mission Maghreb en 2019.

V

ous cherchez à développer rapidement et efficacement votre entreprise dans un pays et souhaitez y rencontrer vos futurs clients et partenaires potentiels ou de nouveaux fournisseurs ? Vous pouvez participer aux missions de prospection collectives régionales. Cette année, le programme vous accompagnera vers les destinations suivantes : Irlande, Mexique, Émirats Arabes Unis, Allemagne/Suisse, Afrique, Japon et Royaume-Uni. Mises en place par la Région Pays de la Loire, ces missions s'appuient sur la Team France Export qui réunit les principaux acteurs et dispositifs liés à l'export. La Région apporte un soutien financier aux entreprises participantes (sous réserve d'éligibilité). 30 maine éco février 2020

Comment ça marche ? Pour identifier le ou les marchés à prospecter, les entreprises définissent grâce à un cahier des charges leurs cibles (prospects, partenaires, fournisseurs) lors d'un entretien avec le conseiller international CCI. Sur le terrain, Business France - grâce à ses bureaux situés dans de nombreux pays - sélectionne des prospects, partenaires ou fournisseurs, leur présente les offres des entreprises françaises afin de valider leur intérêt et organise les rendez-vous.

Une organisation bien rôdée Pendant la mission, le dirigeant tirera profit de ce travail préparatoire et n'aura plus qu'à suivre le planning de

rendez-vous qualifiés préalablement défini. Lahcen Khamou, responsable commercial export de Gazons de France à Ruaudin, a participé en 2019 à la mission collective au Maghreb. La société de 24 personnes (7,2 millions d'euros de chiffre d'affaires), liée à RAGT Semences, principal groupe semencier multi espèces européen, souhaite accroître les ventes à l'export de ses produits : semences (gazons, enherbements, fleurs) et produits d'accompagnement (engrais et fournitures pour espaces verts). "Nous exportons vers le Maghreb où nous voulons développer notre activité, affirme le responsable. Cette mission, conseillée par la CCI Le Mans Sarthe, nous a permis de rencontrer en Algérie et en Tunisie des contacts intéressants lors des rendezvous BtoB préparés en amont. Nous sommes très satisfaits du déroulement de cette mission dont l'organisation nous a parfaitement convenu. Certes, ce type de mission se prépare longtemps à l'avance mais a l'avantage de permettre la rencontre de contacts qualitatifs et quantitatifs en peu de temps." Lahcen Khamou a pu constater le potentiel et la demande de ce marché. "Reste à défricher et à concrétiser maintenant", conclut-il.

◗ Karine Méteyer

Missions régionales

Programme 2020 La Team France Export Pays de la Loire vous propose de démarcher cette année : l'Irlande en mars, le Mexique en mai, les Émirats Arabes Unis en juin, l'Allemagne et la Suisse également en juin, l'Afrique en octobre, le Japon en novembre et le Royaume-Uni en décembre.

Notre offre Préparation • Rédaction du cahier des charges avec votre conseiller Team France Export • Séminaire de préparation (art de pitcher, interculturel, informations sur le marché, etc.) Pendant la mission • Un programme de rendezvous ciblés et qualifiés selon votre cahier des charges • Briefing/informations marché avec des experts • Networking Suivi de la mission • Débriefing • Plan d’actions post mission avec votre conseiller Team France Export Coût : 750 € HT (sous réserve d’éligibilité à l'aide financière de la Région des Pays de la Loire) Contact CCI : Franck Jallais au 02 43 21 00 53


international

INCOTERMS 2020

Accompagner l'évolution des pratiques commerciales Tous les dix ans, la Chambre de commerce internationale met à jour les règles Incoterms pour tenir compte de l'évolution du commerce mondial. Depuis le 1er janvier 2020, une majorité de contrats de vente fait référence à cette dernière version.

Atelier Incoterms 2020 à la CCI pour découvrir les changements majeurs liés à cette nouvelle version.

D

epuis plus de 80 ans, la Chambre de commerce internationale (ICC) - dont le siège est à Paris - écrit et publie les règles des Incoterms. Ainsi, importateurs, exportateurs, transporteurs, avocats, assureurs et étudiants disposent au niveau international des règles et conseils prenant en compte les évolutions des pratiques commerciales les plus récentes.

qui paie le transport et jusqu'où ? Qui est responsable de la marchandise donc de l'assurance - et jusqu'à quel endroit ?

"In" (pour "international"), "co" (pour "commercial") et "terms" (pour "terms") ou "régimes de vente à l'international" en français définissent les responsabilités des acheteurs et des vendeurs pour la livraison des marchandises dans le cadre d’un contrat de vente. Elles sont les règles officielles afin de déterminer comment les frais et risques liés au transport sont alloués aux parties :

Bien que la présentation du texte Incoterms 2020 soit très différente des Incoterms 2010, il y a peu de changements significatifs sur le fond. La publication comporte les règles de l'ICC pour l'utilisation des 11 termes commerciaux des Incoterms. Parmi les principales évolutions figurent les points suivants : - l'EXW (Ex Works) est limité aux opé-

Ce standard international, né du travail de professionnels du monde entier, n'a pas de caractère contraignant. Ses règles sont toutefois reconnues par les tribunaux des cinq continents en cas de litige.

rations domestiques (n'est plus adapté au commerce international), - des changements concernant l’utilisation de l’Incoterm FCA (Free Carrier, Franco transporteur), - la modification des obligations d’assurance de l’Incoterm CIP (Carriage and insurance payed to, Port payé assurance comprise jusqu'à…), - le changement du DAT (Delivered at terminal) en DPU (Delivered paid unloaded), - la prise en compte des préoccupations de sûreté et de sécurité, - une application smartphones et tablettes adaptée aux besoins des PME, - l’amélioration des notices explicatives grâce à des graphiques, notes et conseils d’utilisation.

Formez-vous aux Incoterms 2020 Afin de vous préparer aux nouvelles règles Incoterms 2020, votre CCI organise des sessions de formation spécifiques : Incoterms 2020 : mise à jour 14 février, 26 mai ou 1er octobre 2020 • Connaître les évolutions de la dernière version des Incoterms et adapter sa politique export et import. • Maîtriser les dimensions commerciales, logistiques, fiscales, économiques et douanières des Incoterms.

À noter également que, l'utilisation des Incoterms 2020 n'étant pas obligatoire, les partenaires commerciaux peuvent continuer à utiliser les Incoterms 2010 (voire une version plus ancienne) dans leurs contrats de vente, à la condition de bien indiquer quelle version ils appliquent. Cependant, la version 2020 prend en compte l'évolution des règles et usages du commerce mondial et la maîtriser permettra aux entreprises de faire les bons choix en matière d'opérations à l'international. ◗ Karine Méteyer

• Calculer le prix d’offre et d’achat en fonction de chaque Incoterm. • Anticiper la gestion des litiges entre les différents opérateurs de la chaîne logistique. • Assurer l’adéquation du contrat d’achat/vente principal avec les contrats induits transport, logistique et douane. Les Incoterms sont aussi intégrés à la formation certifiante (éligible au CPF) "Gérer les opérations à l'international" : 12 et 13 mars ou 14 et 15 septembre 2020. Contact CCI : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

maine éco février 2020 31


Je booste MA CARRIÈRE

DES FORMATIONS CCI POUR ACCOMPAGNER VOTRE PARCOURS PROFESSIONNEL

STAGES INTER-ENTREPRISES Le service Formation Continue CCI Le Mans Sarthe vous propose des stages inter-entreprises. Nos conseillers sont à votre disposition pour vous aider dans le choix de formations répondant le mieux à vos besoins et vos objectifs. Votre contact : Valérie MOUTEL • 02 43 21 58 12 • valerie.moutel@lemans.cci.fr

NOS PROCHAINES FORMATIONS 2020 Formation

Durée

Tarif

Dates

Réaliser des tableaux croisés dynamiques

1 jour

220 €

26/05

Perfectionnement Word

2 jours

450 €

02 et 07/04

Initiation Excel

2 jours

450 €

30/03 et 06/04

Perfectionnement Excel

2 jours

450 €

05 et 12/05

Excel VBA : initiation à la programmation

2 jours

820 €

09 et 16/06

Réseaux sociaux niveau 1

1 jour

410 €

28/04

Facebook pour les entreprises

1 jour

410 €

30/03

Instagram pour les pros

1 jour

410 €

19/03

Linkedin pour les pros

1 jour

410 €

16/03

2 jours +1/2 jours Certif.

1 000 € + 290 € Certif.

23 et 24/03

Mettre en œuvre des actions de communication numérique dans l'entreprise (avec Certif.)

4 jours

1 596 € + 500 € Certif.

01, 02, 29 et 30/06

Recrutement : Les réseaux sociaux comme outil d'aide

1 jour

410 €

12/05

Développer la qualité au service du client (avec Certif.)

2 jours

980 € + 500 € Certif.

09 et 16/03

Compta niveau 1 : Les écritures comptables

3 jours

740 €

06, 10 et 16/03

Compta niveau 2 : Rapprochements et déclarations

3 jours

740 €

10, 15 et 17/06

Gérer la paie au quotidien dans l’entreprise (avec Certif.)

6 jours

1 775 € + 500 € Certif.

16, 19, 20/03 22, 23 et 25/06

Les essentiels de la gestion d’entreprise (avec Certif.)

5 jours

1 620 € + 500 € Certif.

09, 10, 11, 17 et 18/03

Formation obligatoire à la non-discrimination à l’embauche

3 jours

1 550 €

27/05, 10 et 24/06

Créer son site web avec Wordpress + certification PCIE

Préparer sa retraite

1 jour

360 €

02/04

Exercer le rôle de tuteur en entreprise (avec Certif.)

2 jours

938 € + 500 € Certif.

12 et 13/03

Exercer la mission de formateur en entreprise (avec Certif.)

4 jours

1 736 € + 500 € Certif.

12, 13/02, 10, et 11/03

Manager au quotidien (avec Certif.)

4 jours

1 440 € + 500 € Certif.

13, 14, 18/02 et 03/03

Manager efficacement toutes les situations de travail (avec Certif.)

6 jours

2 160 € + 500 € Certif.

13, 14, 18/02 03, 04 et 05/03

L’essentiel du droit du travail pour manager - niveau 4

1 jour

360 €

06/04

Conduire l’entretien annuel et professionnel

2 jours

720 €

22 et 23/04

Comprendre et manager les nouvelles générations de collaborateurs

2 jours

625 €

15 et 16/06

Exercer la mission d’organisation et de suivi des achats (avec Certif.)

4 jours

1 820 € + 500 € Certif.

23, 24, 25 et 30/06

Sauveteur Secouriste au Travail (SST)

2 jours

210 €

16 et 17/03 11 et 12/05

Maintien et actualisation SST

1 jour

120 €

07/02, 10/04 et 08/06

Formation hygiène alimentaire - HACCP

2 jours

440 €

06 et 07/04

Transaction loi alur, déontologie, mandats et annonces

1 jour

360 €

12/05

La jurisprudence, responsabilité de l’agent immobilier

1 jour

360 €

18/03

Comprendre un diagnostic énergétique

1 jour

360 €

17/03

L’ensemble de notre offre est accessible sur notre site www.lemans.sarthe.cci.fr 32 maine éco février 2020

Formation Continue CCI Le Mans Sarthe, 7 avenue des Platanes, 72100 Le Mans


formation

FORMATION PROFESSIONNELLE

Une nouvelle contribution unique Dans le cadre de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, la taxe d’apprentissage et la contribution à la formation professionnelle sont rassemblées dans la contribution unique à la formation professionnelle et à l'alternance. Les entreprises peuvent encore affecter 13 % de cette contribution unique aux organismes de formations initiales technologiques et professionnelles de leur choix.

© stockadobe.com

La partie taxe d'apprentissage

E

n pratique, la mise en place de cette contribution unique se fait progressivement, pendant une période transitoire, qui mènera à sa mise en place définitive en janvier 2021. La contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance regroupe : l’actuelle contribution des entreprises au financement de la formation professionnelle (0,55 % de la masse salariale annuelle brute pour les entreprises de moins de 11 salariés ou 1 % pour les autres) ; et la taxe d’apprentissage (0,68 %). S’y ajoute une contribution de 1 % destinée à financer le CPF (compte personnel de formation) des salariés en contrat à durée déterminée (en remplacement de la contribution Cif-CDD) et, pour les entreprises de 250 salariés et plus n’employant pas au moins 5 % d’alternants, la contribution supplémentaire à

l’apprentissage (CSA). À terme (au plus tard en 2021), ces contributions seront directement collectées par les Urssaf, puis transférées à France Compétences, nouvelle instance nationale de régulation. Jusqu'à 2019, l'intégralité de la contribution à la formation professionnelle était collectée par l'organisme paritaire collecteur agréé (Opca) renommé Opco (opérateurs de compétences). Depuis le 1er avril 2019, onze Opco remplacent les anciens organismes paritaires collecteurs agréés et les OCTA régionaux interconsulaires. Ils regroupent près de 329 branches professionnelles et leur désignation s’appuie sur des critères de cohérence des métiers et des compétences, de filières, et d’enjeux commun en matière de formation, mobilité, de services de proximité et de besoins des entreprises.

Le taux, l'assiette et le champ d'application de la taxe d'apprentissage restent inchangés. La première fraction, uniquement destinée au financement de l’apprentissage, représente à elle seule 87 % du montant de la taxe. La seconde fraction, appelée "solde de la taxe d’apprentissage" et qui représente donc les 13 % restants, est destinée au financement des formations initiales technologiques ou professionnelles (hors apprentissage). Cette fraction correspond plus ou moins à l’ancien "hors quota". Les dépenses des entreprises admises en déduction de cette fraction de la taxe d’apprentissage sont : - les dépenses réellement exposées afin de favoriser le développement des formations initiales technologiques et professionnelles, hors apprentissage,

et l’insertion professionnelle, dont les frais de premier équipement, de renouvellement de matériel existant et d’équipement complémentaire ; - les subventions versées au centre de formation d’apprentis sous forme d’équipements et de matériels conformes aux besoins des formations dispensées ; - la créance accordée aux entreprises assujetties à la contribution supplémentaire à l’apprentissage employant plus de 5 % d’alternants. Autre conséquence de la réforme de la formation et de l'apprentissage, l’enregistrement et le financement des contrats d’apprentissage - effectués jusqu’à présent par votre CCI - sont confiés depuis le 1er janvier 2020 aux Opco, déjà en charge des contrats de professionnalisation. ◗ Maryse Gauthier

À savoir Quatre centres de formation de la CCI du Mans et de la Sarthe peuvent bénéficier du solde de la taxe d'apprentissage (fraction de 13 %), versé par les entreprises au plus tard le 31 mai : • l'École de gestion et de commerce du Maine (code UAI 0721513D) • In&Ma, l'école de management et d'ingénierie d'affaires (code UAI 0721647Z) • l'Escra, l'école de commerce automobile (code UAI 0721486Z) • et l'Institut de formation des ambulanciers (code UAI 0721677G) Contact CCI : Christelle Jubault au 02 43 21 00 51

maine éco février 2020 33


[focus]

ATELIER ET PERMANENCE DOUANES

[MONCOMPTEFORMATION]

L'appli qui simplifie l'accès à la formation Devenir opérateur économique agréé Le ministère du Travail a lancé Moncompteformation, un nouveau service en ligne, sous la forme d'une application et d'un site, pour faciliter l'usage du compte personnel de formation (CPF) et développer ainsi l'employabilité des 28 millions d'actifs (salariés, y compris les apprentis, membres d'une profession libérale ou d'une profession non salariée, conjoints collaborateurs, demandeurs d’emploi). Le service numérique MonCompteFormation est dorénavant le moyen permettant aux bénéficiaires du CPF d’utiliser leurs droits à se former, pour acquérir une qualification, obtenir le permis de conduire, ou encore créer ou reprendre une entreprise. Mais les utilisateurs peuvent aussi, via l’application, faire reconnaître leurs compétences en réalisant un bilan de compétences, une VAE ou une certification de compétences. L’alimentation de ce CPF se fait annuellement à hauteur de 500 euros par année de travail (800 euros pour les personnes les moins qualifiées) dans la limite de

5 000 euros (8 000 euros pour les moins qualifiées). Le CPF recense les droits acquis et permet de choisir directement une formation auprès des organismes certifiés, de s'y inscrire et de la financer (à hauteur des droits acquis). Cette réforme du CPF prône la "liberté de choisir son avenir professionnel" et doit permettre à chacun de développer ses compétences pour gérer son parcours professionnel et lutter contre l'obsolescence de ses qualifications. Les services formation et de conseils des CCI font partie des organismes de formation recensés, n'hésitez pas à vous rapprocher d'eux.

CENTRE DE FORMATION D'APPRENTIS DE LA CCI

84 % de réussite aux examens

Avec 84 % de diplômés, le Centre de formation d’apprentis (CFA) de la CCI du Mans et de la Sarthe affiche un très bon taux de réussite aux examens pour l’année scolaire 2018-2019. Au total, ce sont 558 jeunes qui ont obtenu leur diplôme sur les 666 apprentis présentés à l’examen. Et à la clé, 34 maine éco février 2020

de belles perspectives d’avenir puisque 90 % d’entre eux trouvent un emploi dans les six mois qui suivent l'obtention de leur diplôme. En fin d'année, le CFA a accueilli ses jeunes diplômés 2019, leurs parents et maîtres d'apprentissage, à l'occasion d'une remise de diplômes organisée dans une

ambiance festive. Acteur majeur de l’apprentissage en Sarthe, le CFA CCI prépare chaque année plus de 1450 jeunes à l’obtention de 35 diplômes de niveau CAP, bac pro, BTS ou bac+3, dans les domaines de la mécanique (auto, moto, poids lourds) et de la carrosserie, de l’hôtellerie-restauration, de la pharmacie, du commerce, de la gestion et du management. Il met en pratique une pédagogie de l’alternance avec des semaines de formation en entreprise et au CFA. En chiffres, le CFA, c’est : 45 ans d’expérience au service de l’apprentissage ; une équipe de 130 personnes pour former, conseiller et accompagner chaque jeune et un réseau de plus de 900 entreprises partenaires.

Mis en place en 2008, le statut d’Opérateur économique agréé (OEA) permet de certifier l’entreprise en tant qu’exportateur et/ou importateur fiable, en termes de process déclaratifs, de traçabilité, de sécurisation des flux… Même si ce statut contribue à améliorer les performances export des entreprises, encore trop peu en France se sont lancées dans cette démarche. Pourtant, l’entrée en vigueur depuis mai 2016 du nouveau code des douanes européen rend cette labellisation obligatoire notamment pour effectuer des opérations de dédouanement centralisé. La CCI Le Mans Sarthe, en partenariat avec la Direction des douanes des Pays de la Loire, propose un atelier le 10 mars de 10 h à 12 h 30, animé par Michaela Horrault et Thierry Daniaud de la cellule Conseil aux entreprises des douanes de Nantes, afin de comprendre les enjeux et impacts de ce statut dans les échanges internationaux. Pour ceux qui le souhaitent, des rendez-vous individuels de 45 minutes avec les représentants des douanes sont proposés de 13 h 30 à 16 h à la CCI, sur la thématique de votre choix (statuts OEA, EE, AE, Procédure Delta, DES, DEB...). Atelier et permanence gratuits. Contact CCI : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12


[BURALISTES]

Un accompagnement à la transformation

Les buralistes doivent faire face à un nouvel enjeu : diversifier leurs activités en offrant de nouveaux produits et services aux clients. Ils sont ainsi amenés à proposer diverses activités telles que la vente de billets de train de la SNCF ou le règlement des factures de services publics

(hôpitaux, stationnement…). Ils sont aussi préposés à l’administration et exercent leur profession dans un cadre réglementaire très strict. Par conséquent, l’État, conscient de ces évolutions qui engendrent souvent des réaménagements des points de vente pour

s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs, a souhaité soutenir la profession en créant un fonds de transformation. Ce fonds prend en charge la réalisation d’un audit du point de vente et une partie des investissements réalisés par le buraliste. Noël Peyramayou, président de la CCI, et Laurence Proust, présidente de la Chambre professionnelle des buralistes de la Sarthe, en présence de Philippe Coy, président de la Confédération nationale des buralistes de France, ont signé une convention locale afin de répondre à ces enjeux. Contact CCI : Laurent Mariot au 02 43 21 00 23

"ENSEMBLE POUR LE CLIMAT"

Des entreprises sarthoises participent à une campagne de plantation "Ensemble pour le climat" est une opération nationale née du mouvement éponyme initié lors de la COP21 à Paris en 2015, pour donner à chacun des clés pour agir en faveur du climat. Elle a mobilisé 15 enseignes françaises représentant au total 15 000 points de vente et 150 000 collaborateurs, qui adhèrent au club "Génération responsable". Parmi ces entreprises, plusieurs enseignes qui ont leur siège ou des représentants en Sarthe participent : SGS France (réseaux Sécuritest Auto Sécurité et Vérif'autos), Maisons du Monde, Truffaut, Les Mousquetaires, Norauto, Bureau Vallée. Dans le cadre de cette opération, les enseignes du club ont levé des fonds pour participer à des campagnes de plantation en agroforesterie. En permettant de retrouver une fertilité et une productivité aux sols, l'agroforesterie (plantation d'arbres champêtres concertée) constitue en effet un projet de société et d'intérêt général. Au moins 20 opérations de plantation sont prévues dans les mois à venir, en partenariat avec l'association Arbres et Paysage.

À gauche : Sébastien Danvel, président Auto Sécurité ; à droite : Laurent Palmier, président Sécuritest.

La première d'entre elles s'est déroulée en Sarthe en décembre dernier, grâce notamment à l'action de la Chambre d'agriculture, du Groupe SGS et des autres enseignes adhérentes du Club et présentes localement. Elles ont ainsi inauguré le dispositif national !

[UNE PLATEFORME "CARRIÈRE"]

Pour cibler les étudiants de Le Mans Université Afin de favoriser l’insertion professionnelle des étudiants et jeunes diplômés et fluidifier la relation entre les entreprises et les étudiants, Le Mans Université propose une plateforme carrière : le Career Center. Innovante, ergonomique et simple d’utilisation, cette plateforme est destinée à aider les étudiants et jeunes diplômés de l’université du Mans, à trouver un stage/emploi correspondant à leurs critères de recherche et à faire décoller leur carrière professionnelle. Le Career center permet à toute entreprise de diffuser rapidement et gratuitement des offres de stage, d’alternance, d’emploi, de job étudiant, en créant simplement son compte entreprise. Le Mans Université réserve aussi aux entreprises la possibilité de créer une fiche de présentation complète, afin d’accroître leur visibilité et valoriser leurs activités auprès des 12 000 étudiants présents sur les campus du Mans et de Laval. Ensuite, il n’y a plus qu’à suivre les instructions pour poster son offre d’emploi, gérer les candidatures et recruter… Alors, diversifiez votre sourcing en cliquant sur le lien : https:// univ-lemans.jobteaser.com/fr/ sp_companies/users/new Contact : Le Mans Université Béatrice Silve au 02 44 02 20 69

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[focus]

[ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC]

Des défibrillateurs deviennent obligatoires personnes âgées ou handicapées, établissements de soins, gares, établissements sportifs clos et couverts ainsi que les salles polyvalentes sportives.

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Les obligations des ERP

Avec près de 50 000 personnes qui décèdent chaque année suite à un arrêt cardiaque, l’équipement des lieux recevant du public en défibrillateurs est une question de santé publique. Si la France accuse un sérieux retard dans ce domaine, elle s’attache toutefois à y remédier. Sur le plan législatif, la loi du 19 décembre 2018 oblige des établissements recevant du public (ERP privés ou publics) à s’équiper de défibrillateurs automatisés externe (DAE). Le texte entre en vigueur le 1er janvier 2020 pour tous les établissements publics pouvant recevoir plus de 300 personnes (catégories 1 à 3). À partir du 1er janvier 2021, ce seront les établissements recevant environ 200 personnes (catégories 4) puis à partir du 1er janvier 2022 certains ERP de catégorie 5 tels que les structures d’accueil pour

À noter que : • L’obligation de détenir un DAE incombe aux propriétaires des ERP. • Lorsque plusieurs ERP sont situés sur un même site géographique, l’équipement en DAE peut être mutualisé. Par même site géographique est entendu la possibilité d’accéder au DAE mutualisé, à tout moment, dans un délai compatible avec l’urgence cardiaque, c’est-à-dire en moins de cinq minutes. • La mutualisation de DAE est également possible pour les ERP placés sous une direction commune et dans un même bâtiment. Le DAE doit être installé dans un emplacement visible du public et en permanence facile d’accès pour diminuer au maximum le délai de prise en charge de l’arrêt cardiaque. Les préconisations en matière d’installation d’un DAE sont les suivantes : • Installer le DAE de préférence en extérieur pour qu’il soit accessible de tous même pendant les heures de fermeture au public.

• Installer le DAE sur le mur extérieur d’un bâtiment facilement identifiable. • Installer le DAE dans un boîtier pour le protéger des intempéries et assurer son maintien dans les conditions, notamment de température, requises par son fabricant. Les ERP mettant à disposition un DAE ont trois obligations : • Une obligation de signalétique : pour les propriétaires d’ERP exploitants de DAE, pour les dispositifs installés à partir du 1er janvier 2020, il est désormais obligatoire d’apposer sur le boîtier ou à proximité immédiate de l’appareil une étiquette conforme. • Une obligation de maintenance : l'exploitant doit s'assurer que le DAE est opérationnel, maintenir n'équivaut pas uniquement à la supervision de son dispositif mais également à la mise à jour régulière de ses composants (et notamment des consommables comme les batteries, électrodes) et de son logiciel. • Une obligation de déclaration : tous les exploitants de DAE ont l’obligation de déclarer les données d’implantation et d’accessibilité de leurs DAE au sein de la base de données nationale pour diffusion aux citoyens et services de secours et d’aide médicale d’urgence. Plus d'information : www.solidarites-sante.gouv.fr/ prevention-en-sante/preserver-sa-sante/article/lesdefibrillateurs-automatises-externes-dae

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DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL

Un mandat de transition ? Alors que les élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars prochains, il est opportun de dresser un bilan du mandat qui s’achève, tout en s’interrogeant sur les défis que devront relever les élus et les pouvoirs publics durant les six années à venir. La difficile mise en application de la loi Notre

A

lors que la période 2014 2020 a généré d’importants bouleversements pour les collectivités locales, notamment à travers la mise en application de la loi Notre (Nouvelle organisation territoriale de la République), celle qui va démarrer pourrait, à première vue, être plus calme. Cependant, il ne faut jurer de rien, car d’importants enjeux se font jour : le transfert de la gestion de l’eau et de l’assainissement aux intercommunalités, le devenir des plus petites communes, l’évolution du statut des élus ou les nouvelles coopérations territoriales sur des thématiques comme l’environnement, la mobilité, la santé, le tourisme et, bien évidemment, le développement économique. 38 maine éco février 2020

Baisse des dotations de l’État, amoindrissement de l’autonomie financière, regroupement des intercommunalités… le mandat 2014 - 2020 s’est inscrit dans la continuité du mandat 2008 - 2014 pour les élus locaux… et n’a pas été de tout repos. En effet, depuis la crise économique de 2008, toutes les collectivités territoriales (communes, intercommunalités, départements, régions) ont perdu une part importante de leurs capacités à maîtriser leurs finances, d’une part, suite à la diminution continue des dotations de l’État, d’autre part, du fait de la suppression de la taxe professionnelle. Parallèlement, c’est animés par ce

même souci de rationaliser les dépenses publiques, que les gouvernements successifs ont imposé le regroupement des intercommunalités en fixant successivement à 5 000 puis à 15 000 habitants le seuil minimal d’existence d’une communauté de communes. Ainsi, en Sarthe, la loi Notre s’est traduite par une diminution de moitié du nombre des communautés de communes (de 33 à 16). En résumé, depuis une dizaine d’années, les collectivités territoriales connaissent une forte mutation qui n’est pas toujours du goût des élus locaux, dont beaucoup ne cachent pas leur amertume et leur fatigue à l’aune des élections de mars.

Ces évolutions ont d’abord contraint les communes, intercommunalités, départements et régions à restructurer leurs budgets et à repousser différents investissements (voire à y renoncer). Un défi difficile qu’elles ont relevé avec rigueur et réussite. À l’inverse, les élus ont rencontré plus de difficultés à s’adapter aux mesures de la loi Notre ayant dû créer de nouvelles communautés de communes en moins de 18 mois, avec le sentiment de s’être fait forcer la main. De ce fait, les trois premières années de vie de ces nouvelles intercommunalités n’ont pas toujours été un long fleuve tranquille et des tensions sont régulièrement apparues entre des élus ayant eu le sentiment d’avoir été “mariés“ de force. De surcroît, beaucoup de temps a dû être consacré à la mise en place de nouvelles organisations plus complexes (qui ont fréquemment entraîné des créations de postes). C’est pourquoi, une pause a fréquemment été faite dans les investissements structurants. Cependant, à la veille d’une nouvelle mandature, la phase de rodage semble passée et la grande majorité des élus souhaite désormais avancer en s’accommodant de ces périmètres issus de la loi Notre. De plus, il faut reconnaître que ces regroupements ont aussi favorisé l’harmonisation, par le haut, de nombreux services locaux (culturels, sportifs, sociaux, en direction de l’enfance et de la jeunesse,


territoires

etc.), améliorant ainsi le quotidien des citoyens et renforçant l’attractivité des territoires. En outre, les citoyens élus pour la première fois en mars 2020 vont apporter un oeil neuf et voudront tourner la page des querelles passées. Par conséquent, il est fort probable que la nouvelle mandature soit synonyme de nouveaux projets au sein d’intercommunalités apaisées… à condition que les pouvoirs publics n’imposent pas de nouveaux seuils. A priori, si l’on en croit les déclarations du gouvernement, les périmètres des Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) devraient désormais rester stables, pour quelque temps. À l’inverse, d’autres évolutions sont à prévoir et il existe de réelles interrogations.

Gestion de l’eau, environnement, urbanisme… les nouveaux enjeux En premier lieu, les communautés de communes vont, sans doute, devoir se préparer à prendre en charge une nouvelle compétence, jusqu’alors communale, qui est à la fois fort coûteuse et très complexe : la gestion des réseaux d’eau et d’assainissement collectif. Prévu à l’origine pour 2020, ce transfert de compétence est légalement pro-

En trois ans, le pôle métropolitain Le MansSarthe a déployé un réseau d'autopartage Mouv'nGo en s'appuyant sur des véhicules électriques, dans 14 communes du département.

grammé pour 2026, même si le Sénat bataille pour que cette mesure soit supprimée. Dans tous les cas, les premières communautés de communes sarthoises qui ont pris les devants en intégrant cette mission au cours de ce mandat, ont démontré qu’un tel transfert nécessite de prendre son temps, pour la réflexion comme pour la mise en route. Plus globalement, l’environnement et l’urbanisme seront au cœur de ce mandat avec la mise en place des Plans climat air énergie territorial (PCAET), des Schémas de cohérence territoriale (Scot) et des Plans locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUI). Ceux-ci visent à réinventer les territoires pour préserver les terres agricoles, proposer des aires urbaines plus cohérentes et améliorer le cadre de vie de chacun dans un contexte de transition énergétique et climatique.

Comment gérer la suppression de la taxe d’habitation ? Autre sujet d’angoisse pour les élus : comment gérer la suppression de la taxe d’habitation promise par le gouvernement à l’horizon 2023 et déjà entamé depuis 2018 ? Certes, comme lors du précédent de la taxe professionnelle, l’État s’est engagé, auprès des collectivités concernées, à compenser la perte financière liée à cette mesure. Cependant, il est certain que les élus vont voir disparaître l’un des principaux leviers qui leur permettait d’ajuster leur budget en fonction des besoins en investissement ou en fonctionnement. En ce sens, les communes, les EPCI, les départements et les régions vont encore être plus dépendantes du bon vouloir de l’État, ne disposant plus que des taxes foncières pour équilibrer leurs finances.

LA CHARTE QUALITÉ ET PROXIMITÉ

Un bel exemple de coopération inter-territoriale

La charte compte 120 adhérents.

Lancée tout d’abord à l’échelle du Pays du Mans, la charte Qualité et proximité a pour vocation de mettre en réseau les agriculteurs, les transformateurs et les restaurants scolaires et commerciaux pour favoriser le développement des circuits de proximité. Dans ce cadre, chaque adhérent s’engage à favoriser le recours aux produits locaux, voire bio et à respecter différents critères éthiques et pra-

Plus de communes nouvelles ? Mais, les enjeux du mandat qui s’ouvre pourraient bien se situer à d’autres échelles que l’intercommunalité et, en premier lieu à l’échelon communal. Mandature après mandature, réforme après réforme, les communes, principalement les plus petites, perdent de leur pouvoir, voire de leur pertinence.

tiques de production et de service. Déjà, le réseau compte près de 120 adhérents et s’est aujourd’hui étendu aux Pays de la Vallée du Loir et de la Vallée de la Sarthe. Née d’une initiative publique, cette charte présente l’intérêt de rassembler des acteurs publics et privés au-delà du périmètre traditionnel des collectivités. Un exemple intéressant de coopération inter-territoriale.

C’est un fait : les villages ne disposent pas des finances et des services nécessaires pour répondre aux nouvelles obligations en matière de protection de l’environnement, à l’augmentation des coûts de voirie, à la nécessité de mutualiser les services pour répondre aux besoins croissants des habitants, etc. C’était déjà la raison pour laquelle elles s’étaient regroupées en communauté de communes. maine éco février 2020 39


territoires

Quid du statut de l’élu ? Serpent de mer ou Arlésienne, la réforme du statut de l’élu revient sur le devant de la scène à chaque élection municipale et présidentielle. Il est vrai que la fonction de maire, notamment dans les communes de 500 à 5 000 habitants, a considérablement évolué au cours des trois dernières décennies, nécessitant beaucoup plus de disponibilités, de connaissances techniques, de prises de responsabilité…

La loi Notre s'est traduite en Sarthe par une diminution de moitié du nombre de communautés de communes.

nes de moins de 100, voire de 500, habitants. À l’inverse, l’État va très certainement favoriser plus encore, financièrement, la création de communes nouvelles, dont le statut a été défini par la réforme territoriale de 2010. En ce domaine, la Sarthe n’est pas en avance, notamment par rapport au Maine-et-Loire où plusieurs communes nouvelles ont vu le jour, dans la continuité de la loi Notre, en épousant le périmètre des anciennes communautés de communes de moins de 15 000 habitants. Mais, il est fort possible, au

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Quelles peuvent être aujourd’hui les raisons d’exister d’une collectivité de 15 habitants, comme c’est encore le cas en Sarthe, si ce n’est une volonté de préserver une identité historique peu en rapport avec la réalité du 21e siècle ? Ce n’est pas faire insulte aux élus d’affirmer que la pérennité des plus petites communes se pose, d’abord pour des raisons économiques. Sans doute est-il peu probable que les gouvernants, au risque de s’attirer les foudres des élus ruraux, décident d’imposer les regroupements des commu-

Environnement et urbanisme au cœur des enjeux du mandat.

40 maine éco février 2020

vu des premières expériences réussies sur le département, d’assister à de nombreux regroupements communaux au cours du mandat, dans une logique de développement local.

Des coopérations métropolitaines En parallèle, un autre phénomène pourrait s’accélérer d’ici à 2026 : la coopération à l’échelle de territoires de plus en plus important, tels des pôles métropolitains, pour répondre aux grands enjeux en matière d’environnement, de mobilité, de santé, de développement industriel et commercial, de tourisme… Déjà, l’expérience du pôle métropolitain Le Mans-Sarthe, qui regroupe Le Mans Métropole et ses six intercommunalités limitrophes (Orée de BercéBelinois, Sud-Est du Pays Manceau, Champagne Conlinoise et Pays de Sillé, Maine Cœur de Sarthe, Gesnois Bilurien et Val de Sarthe), s’avère exemplaire. Cette nouvelle entité, issue du Pays du Mans, a en effet permis le déploiement de la télémédecine sur une partie du département, de même que le lancement d’un dispositif de location de véhicules électriques, ainsi qu’un contrat de transition écologique. Elle s’impose désormais comme un acteur local incontournable. C’est en s’inspirant de cet exemple, que les élus des secteurs de Sablésur-Sarthe et de La Flèche envisagent de se rapprocher plus encore pour

pour des indemnités qui n’ont guère évolué et une protection juridique et professionnelle mal adaptée. Si le nombre de maires qui ont renoncé à un nouveau mandat est moins important que l’on aurait pu le craindre, on constate que les élus ayant une activité professionnelle seront encore moins nombreux à partir de 2020. Des premières avancées législatives ont été évoquées pour adapter le statut de l’élu, mais sans doute faudra-t-il aller plus loin pour que les maires restent représentatifs de la population française.

créer un véritable axe de développement territorial sur le Sud Sarthe. Ces coopérations nouvelles, qui pourraient remettre en cause les contours des Pays, et dépasser les frontières départementales, constituent sans doute une piste pour l’avenir. Quoi qu’il en soit, le prochain mandat promet encore d’être passionnant et, on peut l’espérer moins agité… mais plus constructif. ◗ Emmanuel Chevreul


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En décembre 2019, le climat des affaires est stable

En décembre 2019, la conjoncture reste à un haut niveau

Selon les chefs d’entreprise interrogés en décembre 2019, le climat conjoncturel dans l’industrie est stable par rapport à novembre. L’indicateur qui le synthétise reste à 102, audessus de sa moyenne de longue période (100). Le solde d’opinion sur la production passée augmente de nouveau, atteignant ainsi son niveau le plus élevé depuis février 2019. L’amélioration est encore plus marquée du côté du solde sur les perspectives personnelles de production, qui dépasse ce mois-ci sa valeur moyenne de longue période. En revanche, le solde sur les perspectives générales de production se dégrade nettement, mais il reste un peu au-dessus de sa moyenne de longue période. L’opinion des industriels sur leurs carnets de commandes globaux se dégrade, après s’être nettement améliorée en novembre. Le solde associé se replie mais reste au-dessus de sa moyenne de longue période. Le solde d’opinion sur les carnets de commandes étrangers fléchit aussi un peu et s’écarte légèrement de sa valeur moyenne. Le solde d’opinion relatif aux stocks de produits finis est stable en décembre après un net rebond en novembre. Il reste ainsi au-dessus de sa moyenne de longue période. Du côté de l’emploi, les soldes d’opinion sur les évolutions passées et prévues des effectifs se dégradent. Les deux indicateurs restent néanmoins supérieurs à leur moyenne de longue période. L’indicateur de retournement reste dans la zone indiquant un climat conjoncturel favorable.

Selon les chefs d’entreprise du bâtiment interrogés en décembre 2019, le climat des affaires est stable. À 111, l’indicateur qui le synthétise reste largement au-dessus de sa moyenne de longue période (100). Les entrepreneurs sont légèrement moins positifs qu’en novembre sur l’évolution de leur activité au cours des trois derniers mois. Le solde correspondant baisse de nouveau, tout en restant bien au-dessus de sa moyenne de longue période. En revanche, les entrepreneurs sont plus optimistes concernant l’activité prévue au cours des trois prochains mois : le solde d’opinion correspondant rebondit légèrement. L’opinion des entrepreneurs sur l’évolution de leurs effectifs au cours des trois derniers mois est inchangée. Le solde correspondant est stable, supérieur à sa moyenne. En revanche, les perspectives d’emploi sont jugées moins favorables qu’en novembre. Autant d’entrepreneurs que le mois précédent jugent leurs carnets de commandes bien garnis. Le solde correspondant est stable, très au-dessus de sa moyenne de longue période. Compte tenu de leurs effectifs, les entrepreneurs estiment que les commandes assurent huit mois de travail, autant que le mois précédent et nettement plus qu’en moyenne sur longue période (5,7 mois).

Commerce de détail/commerce et réparation automobiles

Décembre 2019, le climat des affaires s'améliore de nouveau Selon les chefs d’entreprise du commerce de détail et du commerce et de la réparation automobiles, le climat des affaires s’améliore de nouveau en décembre 2019. À 108, l’indicateur qui le synthétise gagne deux points et excède davantage de sa moyenne de longue période (100). Cette amélioration tient principalement à un regain d’optimisme sur les intentions de commandes, tant dans le commerce de détail que dans le commerce et réparation automobiles, et sur les effectifs prévus dans le commerce de détail. Le solde d’opinion des chefs d’entreprise sur leurs ventes passées progresse nettement et revient au-dessus de sa moyenne de

longue période. Celui sur les ventes prévues est stable, au-dessus de sa moyenne. Le solde sur les intentions de commandes est de nouveau en nette hausse et surpasse davantage la sienne. Celui sur les stocks est en légère baisse et se situe désormais au-dessous de sa moyenne. Le solde sur les prix prévus fluctue faiblement depuis septembre au-dessus de sa moyenne. Les chefs d’entreprise restent confiants sur les perspectives générales d’activité de leur secteur : le solde associé est stable, très au-dessus de sa moyenne.

Indicateurs économiques + 1,4 % : Sur un an, les prix à la consommation accéléreraient à + 1,4 % en décembre 2019, selon l’estimation provisoire de début janvier 2020. Cette nette hausse de l’inflation résulterait principalement d’un rebond marqué des prix de l’énergie, dans le sillage de ceux des produits pétroliers. La moindre baisse des prix des produits manufacturés et la légère accélération des prix des services y contribueraient également. Les prix de l’alimentation et du tabac augmenteraient au même rythme que le mois précédent. 1 746 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 746 au troisième trimestre 2019. Il est stable par rapport au trimestre précédent. Sur un an, l’ICC augmente de 0,75 % (après + 2,77 % au trimestre précédent). 115,60 : Au troisième trimestre 2019, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 115,60. Sur un an, il augmente de 1,90 % (après + 2,33 % au trimestre précédent). 10,15 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2020) soit un brut mensuel de 1 539,42 € sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail). 0,87 % : Le taux d'intérêt légal est fixé à 0,87 % pour le premier semestre 2020 quand le créancier est un professionnel (3,15 % si c'est un particulier).

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Lu pour vous Pourquoi la carte reste le moyen de paiement préféré des Français

Jusqu'où peut aller la réalité virtuelle ?

Les Échos - 11 décembre 2019

La réalité virtuelle, de plus en plus utilisée pour la formation, les loisirs ou la médecine, pourrait modifier notre conscience. Les spécialistes de l'éthique réclament des garde-fous.

Près de trente ans après son lancement, la carte de paiement fait mieux que résister face à l'évolution du secteur et aux nouvelles technologies. Grâce au "sans contact" et à son intégration dans les smartphones, elle connaît même un nouveau souffle.

Commerce en ligne : pourquoi la fraude à la TVA est si difficile à contenir Les Échos - 10 décembre 2019

La France va transposer d'ici à 2021 une directive européenne pour confier la collecte de la TVA aux plates-formes d'e-commerce. À terme, les pouvoirs publics veulent généraliser la facturation électronique pour transmettre en temps réel les informations au fisc.

Quand l'industrie s'engage pour la planète Cetim Infos - N° 248 Décembre 2019

Face à l'urgence climatique, tous les moyens sont bons pour réduire son empreinte carbone. Et dans ce domaine, les industriels européens et français disposent des ressources nécessaires pour devenir des champions de la transition écologique et énergétique.

Commerçants, comment faire face à un litige avec votre associé ? Commerce magazine - N° 186 Décembre 2019 - janvier 2020

Les conflits entre associés peuvent paralyser le bon fonctionnement de la société. De la simple mésentente à des différends plus importants, il est essentiel que la situation se débloque afin que la société puisse continuer d'exister. Ainsi, de nombreuses mesures préventives ou contractuelles existent. Néanmoins, à défaut de solution, les associés devront saisir le tribunal compétent. 44 maine éco février 2020

Les Échos - 10 décembre 2019

Fêtes de fin d’année, soldes, Black Friday : un impact marqué sur les ventes du commerce de détail Insee Focus - N° 170 26 novembre 2019

Les ventes du commerce de détail présentent une saisonnalité marquée. Certaines activités, telles que les boulangeries-pâtisseries ou les magasins de jouets, bénéficient surtout des fêtes de fin d’année. Les secteurs de l’habillement et de la chaussure sont davantage tributaires des soldes. Si la saisonnalité a globalement peu évolué ces dernières années, l’engouement récent pour le Black Friday favorise les ventes du mois de novembre, en particulier dans la vente à distance.

La France prend les commandes du premier "Airbus des batteries" Les Échos - 10 décembre 2019

La France, l'Allemagne et cinq autres États ont reçu l'aval de Bruxelles pour soutenir un vaste projet industriel de production de batteries pour véhicules électriques à l'horizon de 2022. PSA fait partie du projet, qui réunit 17 entreprises. Le gouvernement va mettre 700 millions sur la table.

Discrimination syndicale : la réparation du préjudice économique doit être "intégrale" Les Échos - 3 janvier 2020

La cour d'appel de Versailles a condamné SAP France à indemniser et à promouvoir un représentant syndical discriminé. Une décision avec laquelle les entreprises vont devoir compter.

Pays de la Loire : la dynamique démographique toujours soutenue mais plus localisée Insee Analyses Pays de la Loire N° 79 - 30 décembre 2019

Au 1er janvier 2017, 3 757 600 personnes résident dans les Pays de la Loire. Avec + 0,7 % par an, le rythme de croissance de la population est supérieur à la moyenne nationale. Toutefois, la région n’échappe pas au ralentissement de la croissance démographique observé dans la majorité des régions françaises. La Loire-Atlantique affiche un gain de population de 1,2 % par an en moyenne. Au contraire des autres départements, sa croissance ne cesse de s’accélérer. Si la Sarthe et la Mayenne ont connu une croissance démographique entre 2007 et 2012, ces deux départements se situent entre 2012 et 2017 dans une phase de stabilité.

Jeunes travailleurs en entreprise : travaux interdits et réglementés Travail & Sécurité - N° 811 Décembre 2019

Afin de protéger les jeunes travailleurs de moins de 18 ans, qu'ils soient salariés ou stagiaires, le Code du travail interdit de les affecter à certains travaux. Néanmoins, des dérogations peuvent être accordées pour leur permettre d'acquérir une pratique professionnelle.

Femmes/hommes sur le marché du travail : écarts moins marqués en début de vie active Insee Focus - N° 168 13 novembre 2019

Les différences sur le marché du travail entre femmes et hommes tendent à se réduire, mais ce constat varie selon la durée passée depuis la fin des études initiales. Ainsi, si femmes et hommes ont désormais des taux d’activité proches à la sortie des études, un écart important existe pour les personnes les ayant terminées depuis plus longtemps.

En matière de chômage, la situation des femmes, plus favorable que celle des hommes en début de vie active, devient comparable après. Une fois en emploi, les écarts en défaveur des femmes persistent en matière de sous-emploi et d’emploi à durée limitée et se creusent pour les salaires.

Les étrangers séduits par le site France L'Usine Nouvelle - N° 3640 19 décembre 2019

Les réformes économiques en cours et le trou d'air de nos voisins européens font redécouvrir aux investisseurs étrangers les atouts de l'Hexagone, qui ne capte pas encore les mégaprojets.

L'Afrique en quête de son modèle d'industrialisation Les Échos - 20 décembre 2019

Malgré une croissance soutenue, le continent africain reste à la traîne de l'Amérique latine et de l'Asie du SudEst dans l'industrie manufacturière. Mais la révolution numérique ouvre un champ immense aux petites unités de production pour mieux tenir compte des spécificités des 54 pays africains.

La déprise du commerce de proximité dans les centres-villes des villes de taille intermédiaire Insee Première - N° 1782 14 novembre 2019

Les villes de taille intermédiaire sont un support incontournable du commerce de proximité en France. L’offre en centre-ville est principalement structurée autour de l’équipement de la personne (habillement, chaussures, pharmacies, etc.), des restaurants et débits de boissons, des commerces alimentaires et des agences bancaires et immobilières. La composition du commerce de centre-ville dépend également de sa taille : les plus grands d’entre eux sont plus axés sur la restauration et les débits de boissons et l’équipement de la personne.


Lu pour vous L'écologie industrielle progresse lentement en France

Dans les coulisses de Seb, champion de la réparation

la croissance du marché et sa globalisation. Elle exacerbe aussi la concurrence.

Les Échos - 16 décembre 2019

Les Échos - 19 décembre 2019

Le nombre de mutualisations locales d'énergie et de matière entre industriels a presque triplé en quelques années. Ces démarches restent néanmoins fragiles et doivent veiller à diversifier leurs ressources de financement pour pérenniser l'animation entre entreprises, clef de voûte de leur fonctionnement.

En Haute-Saône, le centre mondial de pièces de rechange du groupe est en pleine croissance. Seb est désormais capable de réparer 95 % de ses produits sept ans après son virage vers l'économie circulaire. Le projet de loi contre le gaspillage, en cours de discussion au Parlement, lui donne un temps d'avance.

Rémunération du chef d'entreprise

Rémunération : l'égalité, enfin ?

L'OMC fête ses 25 ans en plein désarroi

L'Usine Nouvelle - N° 3640 19 décembre 2019

Les Échos - 3 janvier 2020

L'index d'égalité femmes-hommes devra être publié par les PME de plus de 50 salariés en mars. Une contrainte, mais aussi une occasion d'agir.

Sécurité routière : une priorité pour le TRM Agir - N° 389 - Décembre 2019

Les accidents impliquant des poids lourds font souvent la une des journaux quand ils surviennent. Mais par-delà l'émotion - bien légitime - quelle est la réalité en matière d'accidentologie du TRM ? Pour mieux comprendre ce phénomène, la FNTR a réalisé une synthèse sur la base d'une étude de la Sécurité routière 2000-2018.

L'organisation est entrée dans une phase de quasi-paralysie à quelques mois d'une réunion des ministres du Commerce. Incapable d'accomplir en totalité les missions qui lui ont été assignées, l'OMC risque de sommeiller de longs mois.

Le secteur de la livraison de repas en pleine effervescence Les Échos - 7 janvier 2020

L'acquisition de la jeune pousse Dejbox par le géant du commerce alimentaire Carrefour est une nouvelle illustration de la concentration du secteur de la livraison de repas. La révolution numérique amplifie

Les Échos - 7 décembre 2019

Le prélèvement forfaitaire unique de 12,8 % sur les dividendes et la baisse programmée de l'IS devraient favoriser une rétribution sous forme de dividendes au détriment de la rémunération du travail.

QRM : réduire les temps morts pour améliorer sa performance Mécasphère - N° 52 - Décembre 2019

Se concentrer sur la réduction du temps de passage de la commande à la livraison plutôt que sur la diminution des coûts. C'est sur ce principe que le QRM (Quick response manufacturing) permet aux entreprises d'améliorer leur performance. Retour sur l'expérience de deux industriels.

Rencontre Éric Heyer : "En 2020, l'économie française pourrait faire mieux que la zone euro" Le Journal des Entreprises - hors-série palmarès - Décembre 2019

semblent comparables pour 2020, selon Éric Heyer, docteur en économie. L'économie française pourrait même faire mieux que la zone euro. Le PIB devrait croître de 1,3 % l'an prochain malgré les mouvements sociaux, la guerre commerciale, les tensions en Europe et les menaces d'un Brexit sans accord.

Droit de retrait, mode d'emploi Travail & Sécurité - N° 811 Décembre 2019

Matériel non conforme, locaux non chauffés, système de freinage défectueux, risque d'agression… si un salarié a un motif raisonnable de penser que certaines situations présentent un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, il peut exercer ce que l'on appelle un "droit de retrait".

Fabrication additive : de nouvelles avancées vers l'industrialisation Mécasphère - N° 52 - Décembre 2019

Technologie phare de la modernisation de l'industrie, la fabrication additive est en cours d'industrialisation. Le travail mené par différentes professions réunies autour du Cetim porte ses fruits.

La croissance française s'est maintenue en 2019. Les perspectives

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Votre magazine maine éco traite de l’information économique du département de la Sarthe, de la vie des entreprises du territoire, de l’actualité commerciale, juridique, industrielle, internationale… sous forme de nombreux témoignages, de reportages ou de dossiers. Adressé à 18 000 exemplaires 4 fois par an, maine éco est lu par 70 % des décideurs. Pour tous vos projets publicitaires dans maine éco, contactez Pascal Tauvel au 02 43 24 23 42 / 06 08 16 69 79 ou maine.editions@wanadoo.fr

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découvertes

GROUPE BIGOT FLEURS À ALLONNES

Une affaire de famille Créée par Jean Bigot en 1958, l’entreprise s’épanouit à Allonnes et maintenant au Kenya et au Chili, depuis trois générations. Spécialisée dans la production de fleurs coupées, notamment les roses et les tulipes, elle est devenue rapidement un leader du marché européen.

ments pour faire face à une concurrence hollandaise déjà féroce. Les 24 Heures du Mans nous ont beaucoup aidés avant la création du village, quand des firmes comme Renault, Bentley ou Martini fleurissaient leurs stands temporaires. Le tournage du film Le Mans avec Steve Mac Queen a aussi été une excellente opportunité avec 1 500 roses livrées pour chaque scène recommencée des dizaines de fois !"

La naissance d’un géant

Vue générale des champs de tulipes pour la production de bulbes au Chili.

C

ette histoire qui sent bon le terroir a commencé à Allonnes en 1958. Jean Bigot, homme au caractère généreux et énergique, y produisait des roses. En 1981 son fils, Jean-Philippe, le rejoint et s’oriente vers la culture de tulipes. Cette jeune pousse va vite grandir et propulser l’entreprise sur le marché français des fleurs coupées. En quelques années, elle grimpe les marches du podium jusqu’à y occuper la première place. En 2011, arrive la troisième génération, avec Nicolas Bigot. Ce dernier n’est pas producteur de fleurs, il a fait des études de mar46 maine éco février 2020

keting. Il va développer les ventes sur Internet : "On livre un bouquet en moins de 24 heures partout en France". Le show-room à Allonnes et les ventes sur Internet, tant aux particuliers qu’aux fleuristes, représentent désormais 10 % du chiffre d’affaires.

Des débuts difficiles Jean Bigot se plaît à rappeler ses débuts, en juin 1958 : "Des serres en bois, construites avec mon seul apprenti et recouvertes pour la première fois en France de plastique, comme je l’avais vu en Californie lors

d’un séjour d’un an aux États-Unis". Notre "rosiériste" de métier évoque "des événements heureux qui nous ont permis de nous faire un nom : les roses remises à Yvonne de Gaulle, pendant la visite de son mari à Allonnes, le retentissement des Journées de la Rose aux 4 Jours du Mans, en 1964. N’oublions pas cette médaille d’or pour les roses d’Allonnes en mai 1967 à la prestigieuse exposition internationale de Londres-Chelsea." Et Jean Bigot de poursuivre le fil de ses souvenirs : "En 1971, nous sortions 100 000 roses en période de Fête des Mères, et il fallait profiter des événe-

Au fil des générations, et en une soixantaine d’années, la petite entreprise familiale est devenue un groupe international en pleine croissance qui affiche un chiffre d’affaires de l’ordre de vingt millions d’euros. Parallèlement à la production des roses au Kenya et, depuis 2011, de bulbes de tulipes au Chili, les serres se sont développées à Allonnes et le personnel y a été multiplié par cinq pour atteindre 60 salariés permanents et jusqu’à 150 à 160 saisonniers suivant les pics d’activité liés aux fêtes. Alors que la production de roses au Kenya est permanente, celle de tulipes en serres, à Allonnes, est temporaire. La production de pivoines, quant à elle, couvre les mois de mai et juin. Quand arrive le printemps, les clochettes de muguet sortent des tunnels en plastique d’Allonnes à raison de trois millions de brins cueillis et expédiés en dix jours sur un marché français estimé à 60 millions de brins. À cette époque, Bigot Fleurs embauche pour quelques jours près de 400 sai-


découvertes

sur une parfaite maîtrise de la logistique, indispensable pour livrer rapidement des produits très fragiles.

Une implantation au Kenya et une autre au Chili

Nicolas, Jean-Philippe et Jean Bigot en 2018 à l’occasion du 60e anniversaire de la plantation du premier rosier.

sonniers. "Au début, mes collègues horticulteurs ne croyaient pas à la culture du muguet en Sarthe" rappelle avec malice Jean Bigot. Aux Mardelles, l’entreprise cultive surtout des tulipes. En haute saison, 100 000 à 250 000 tulipes représentant une cinquantaine de variétés sont cueillies chaque jour, même le dimanche, par des équipes qui tournent en 2x8. La clientèle se compose des fleuristes, des grossistes et des particuliers. Bigot Fleurs livre aussi toutes les enseignes de la grande distribution tant en France qu’à l’étranger. L’export représente 35 % des ventes. L’organisation repose sur six chaînes de conditionnement et

Les implantations à l’étranger n’ont pas pour but de délocaliser les activités sarthoises, mais de produire dans de meilleures conditions climatiques pour accompagner le développement de l’entreprise. "Nous sommes des paysans attachés à notre territoire et il ne s’agit nullement de délocaliser notre main-d’œuvre. La plupart de nos saisonniers reviennent d’une année sur l’autre et nous n’avons jamais recours à des travailleurs détachés", explique Jean-Philippe Bigot, fier de sa contribution à l’économie locale. L’implantation au Kenya remonte au début des années 2000 pour la production de roses. Il s’agit avant tout de profiter de meilleures conditions climatiques. L’entreprise y produit 75 millions de roses par an (toutes transitent par le site d’Allonnes avant expédition), sur 70 ha dont 53 de serres ; avec un temps fort correspondant à la Fête des Mères. 1 000 à 1 200 salariés

produisent 51 variétés de roses. La production journalière est transportée par avion de l’aéroport voisin, à trois heures de route, jusqu’aux Pays-Bas en raison d’une bizarrerie des douanes françaises. Quant à elle, l’implantation au Chili pour la production de bulbes de tulipes remonte à 2011. Les bulbes de tulipes y sont cultivés sur une dizaine d’hectares.

Protection de l’environnement et économies d’énergie Ces sujets sont aussi au nombre des préoccupations des dirigeants. Passons la parole à Jean-Philippe Bigot : "Nous avons le souci de réduire au maximum notre impact sur l’environnement et le climat. Au Kenya, deux réserves d’eau de pluie de 100 000 m 3 satisfont 50 % de nos besoins annuels. Aux Mardelles, avec le traitement de l’eau et la récupération des eaux de pluie, nous avons réduit nos besoins de 20 % depuis 2017. En 2011, nous avons installé des panneaux photovoltaïques et, en 2020, nous avons un nouveau projet pour des panneaux sur un bâtiment de 2 700 m2. Nous n’utilisons plus aucun produit phytosanitaire de synthèse grâce à la technologie de l’ozone. Au Kenya, la lutte biologique intégrée passe par l’élevage d’insectes prédateurs. Malgré le transport, l’impact carbone est six fois moins élevé pour une rose produite au Kenya car nos serres n’ont ni éclairage ni chauffage malgré l’altitude de 2 000 mètres."

Initiatives sociales et humaines au Kenya

Vue partielle de la salle de conditionnement au Kenya.

Soucieuse de prendre ses responsabilités dans le cadre du développement durable, l’entreprise est référencée "commerce équitable". Et Jean de

Une serre de pivoines en mai 2019, les Allourdes à Allonnes.

nous préciser : "cette adhésion se concrétise par le reversement de 10 % du produit des ventes au profit d’un comité interne d’auto-assistance qui gère un budget conséquent. Les premiers fonds ont servi à l’amélioration de l’habitat des employés, à l’attribution de bourses d’étudiants à leurs enfants car l’éducation secondaire n’est pas gratuite. Les équipements se multiplient : adduction d’eau, salles de classe et sanitaires. Le comité d’hygiène organise des formations sur la santé : régulation des naissances, lutte contre le sida et le paludisme…" Bigot Flowers Kenya a même construit une clinique médicale et, en cofinancement avec des collègues rosiéristes, une maternité. Jean Bigot aime à se définir comme "cultivateur de roses". Conscient du chemin parcouru et fier d’une réussite collective, il se plaît néanmoins à rappeler qu’il s’est évertué à bâtir une entreprise familiale à visage humain. Ce parcours entrepreneurial est le résultat du travail de trois générations. ◗ Francis Landier Source : La Vie Mancelle & Sarthoise maine éco février 2020 47


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48 maine éco février 2020

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