Maine éco n° 194 - Novembre 2019

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DÉCONSOMMATION Les Français consomment moins mais mieux... p4

MOBILITÉ Mieux organiser les déplacements... p12

INDUSTRIE Vers une maintenance prédictive... p14

maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

RÉFORME DE LA FORMATION

Levier stratégique pour les entreprises

N°194 NOVEMBRE 2019


NSA

5, bd Pierre Lefaucheux 72100 LE MANS - 02 43 85 25 00 www.saussereau.com Votre Conseiller Ventes Sociétés Pascal Louy au 06 80 44 92 49 ou p.louy@nsa-lemans.fr


édito

Noël Peyramayou, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr

N° 194 - Novembre 2019 MAGAZINE TRIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1, bd René Levasseur CS 91435 72014 LE MANS CEDEX 2 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.lemans.sarthe.cci.fr/maine-eco

Directeur de la publication : Noël Peyramayou Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel Chevreul Pascal Jacquot Francis Landier Élise Pierre Pierre-Jacques Provost Carlo Ricci Photos : Édito : Noël Peyramayou © Jacques Hirn CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Tremblaye Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr Impression : Auffret Plessix Tirage : 18 000 exemplaires ISSN : 1269-6633

Industrie et management Le soutien à l’industrie est consubstantiel à ce que sont les CCI depuis longtemps. C’est la raison pour laquelle la CCI Le Mans Sarthe s’est résolument engagée ces dernières années dans le soutien à toutes les opérations destinées à en assurer la promotion. Rappelons simplement la candidature au label French Tech portée conjointement avec la Métropole ou la French Fab dans laquelle votre CCI a soutenu le collectif d’entreprises qui a rejoint l’aventure. Au quotidien nos équipes de conseil accompagnent les entreprises vers une industrie connectée, optimisée et créative dans le cadre du programme "Industrie du futur" ou à travers Dinamic, le programme de référence depuis 12 ans pour l'accompagnement des entreprises au niveau régional, sans compter toutes des actions destinées à améliorer la performance environnementale. Cependant, la croissance de l’entreprise passe d’abord par sa capacité à disposer de cadres et collaborateurs efficaces et bien formés. Consciente de cette impérieuse nécessité la CCI Le Mans Sarthe a donc décidé de rapprocher deux de ses écoles, l’IPI et l’Isialm, au sein d’In&ma. Cette nouvelle école qui s’appuie sur un réseau national, a comme positionnement unique de s’adresser aux entreprises industrielles et techniques, pour former des managers industriels et des managers en ingénierie d’affaires, véritables acteurs de la performance. Attirer, former et retenir des talents sur notre territoire est notre vocation historique. Nous la mettons au service de chaque entreprise et, dans ce cas précis, au service des entreprises industrielles. Dans le contexte de double réforme du financement des CCI et de la formation, il nous appartient à nous, entrepreneurs sarthois, d’apporter notre soutien aux initiatives qui forment et retiennent des jeunes sur notre territoire. C’est pourquoi je vous encourage à verser votre taxe d’apprentissage aux écoles de la CCI qui, année après année, vous apportent les compétences dont vous avez besoin. Noël PEYRAMAYOU

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sommaire 4 Actualité

Déconsommation Moins mais mieux

6 La vie des entreprises

4 Consommer moins mais mieux

12 Actualité

Mobilité Mieux organiser ses déplacements

14 Industrie Industrie du futur

La maintenance prédictive au cœur de l'usine de demain

16

Tourisme d’entreprise Votre entreprise intéresse le public !

Pour les territoires sarthois

18 Entreprise Des clubs d’entreprises

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Emploi des travailleurs handicapés Anticiper les changements

22 Juridique

La maintenance prédictive au cœur de l'usine de demain

Droit commercial Cinq moyens d’obtenir une baisse de son loyer commercial

24 Dossier Réforme de la formation

Levier stratégique pour les entreprises

30 International

16 Votre entreprise intéresse le public !

Export Structurer ses RH pour réussir

33 Formation

L'école supérieure de la performance Former des managers industriels et d'affaires

35 Focus 38 D’une communauté de communes… à l’autre

Champagne Conlinoise et Pays de Sillé Un développement prometteur entre ville et campagne

43 Conjoncture

38 Champagne Conlinoise et Pays de Sillé se développent entre ville et campagne 2 maine éco novembre 2019

Enquêtes mensuelles Indicateurs économiques

45 Lu pour vous

46 Découvertes

Savoir-faire industriel Colart, une entreprise haute en couleurs

48 Changement de propriétaire

Annonces Bodacc Sarthe


agenda DOSSIER 21 novembre

2 et 5 décembre

Soirée RH : Comment intégrer et fidéliser mes nouveaux collaborateurs ?

Formation : sécuriser ses paiements à l’international

CCI

Contact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

CCI

Contact : Maud Choleau au 02 43 21 58 10

21 novembre

12 décembre

CCI

9 h - 12 h : Réunion Afnor : "Dopez vos actions éco-circulaires ?" avec les normes volontaires Iso 14001 et XP 30-901

Contact : Katy Rondeau au 02 43 21 00 37

CCI

8 h 45 - 11 h 30 : Atelier Industrie du futur : "Simulation numérique"

Contact : Katy Rondeau au 02 43 21 00 37

21 novembre 9 h 30 - 13 h : Workshop "Bien utiliser Wix et Wordpress pour gérer son site Internet"

RÉFORME DE LA FORMATION

Levier stratégique pour les entreprises

12 décembre

Ruche numérique CCI

9 h 30 - 13 h : Workshop "Quelle utilisation des réseaux sociaux ?" (Focus Facebook et Linkedin)

Contact : Julie Hacault au 02 43 21 00 29

Ruche numérique CCI Contact : Julie Hacault au 02 43 21 00 29

27 novembre 17 h 30 : Conférence Sarthe International : "Décoder la stratégie internationale de Xi Jinping : Quels objectifs poursuit-il ? Quelles conséquences pour l'Europe et la France ?" CCI Contact : Brigitte Poirier au 02 43 21 00 56

8 janvier - 4 février Soldes d'hiver

17 janvier Formation : Incoterms 2020, mise à jour CCI Contact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

Répondant aux enjeux économiques et digitaux comme à l’évolution des métiers, la réforme de la formation professionnelle ouvre de nouvelles opportunités pour les TPE-PME, qui obtiennent un accès simplifié à des formations adaptées à leur stratégie. Avec au cœur du dispositif, le salarié, acteur de son évolution professionnelle, la formation se révèle un outil au service de la performance. Comment faire monter en compétences ses salariés... et toute l’entreprise ? Réponses en témoignages et conseils.

29 novembre 9 h 30 - 11 h 30 : Atelier sur les Incoterms, nouvelle version 2020

28 janvier

CCI

9 h 30 - 13 h : Workshop "Gagner en visibilité sur Google"

Contact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

Ruche numérique CCI Contact : Julie Hacault au 02 43 21 00 29

3 décembre 12 h 30 - 13 h 30 : Réunion d'information sur le bilan de compétences et la VAE

6 février

CCI

CCI

Contact : Maud Choleau au 02 43 21 58 10

Contact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

Formation : Déclaration d'échange de biens (DEB) et TVA à l’international

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actualité

DÉCONSOMMATION

Moins mais mieux

© stock.adobe.com

Les Français consomment moins et veulent consommer mieux. Les distributeurs n’ont d’autres choix que de s’adapter.

Les consommateurs ont repris le pouvoir sur ce qu'ils achètent.

L

orsqu’une tendance se confirme mois après mois, cela devient un fait dont chacun doit prendre acte. Concernant les produits de grande consommation, les PGC, les Français consomment moins : - 0,8 % pour 2018 et - 1 % pour le premier semestre 2019. Pas de quoi mettre à genoux les grandes surfaces, mais suffisant pour les obliger à des ajustements souvent déjà en cours. La déconsommation, baisse des volumes achetés, n’entraîne d’ailleurs pas de baisse de chiffre d’affaires ni de baisse de visiteurs, le trafic en magasin restant stable. Ces chiffres observés par l’IRI, cabinet spécialisé dans l’étude des données et les analyses prédictives, conduisent ses analystes à proposer la notion de démassification. "On parle de déconsom-

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mation car chaque individu consomme un peu moins. Mais nous parlons aussi aujourd’hui de démassification, explique Emily Mayer, directrice stratégique de l’IRI France. On a voulu poser un mot sur cette nouvelle donne qui touche les grandes surfaces alimentaires. Nous avons aussi l’année dernière parlé de shoppercratie, c’està-dire le renversement de pouvoir entre les acteurs de la grande distribution et le consommateur. Pendant des années, à bon coup de marketing et de publicité, on faisait tomber dans le chariot des Français des produits sans qu’ils se posent vraiment de questions. C’était les mêmes produits un peu partout et la bataille se faisait sur les prix. Depuis quelques années, les choses ne sont plus aussi simples que ça et

les consommateurs ont vraiment repris le pouvoir sur ce qu’ils achètent. Ils n’achètent plus forcément en supermarché, ils ont des informations sur la composition des produits, les emballages, sur la provenance des produits, locale ou pas locale. Et donc l’année dernière, nous avons parlé de shoppercratie, la prise de pouvoir du consommateur sur sa consommation. C’est une nouvelle donne pour la grande distribution."

Les grandes surfaces innovent Le consommateur ne veut donc plus exactement la même chose que son voisin. La démassification serait l’explication au fait qu’il y a une variété

d’enseignes en fonction des usages. "Les hypers restent le modèle dominant mais les supers vont bien, le discount va bien, le commerce traditionnel va bien, parallèlement des enseignes spécialisées de type Grand Frais vont bien, les spécialistes du bio vont bien et les destockeurs se multiplient, souligne Emily Mayer. Le consommateur fait aujourd’hui ses courses dans un répertoire commercial qui est de plus en plus large. La démassification, c’est aussi que je n’achète plus seulement des produits de très grandes marques, pour preuve le dynamisme des PME qui proposent des produits qui peuvent être propres à ma région. Un répertoire de marques qui s’élargit et la fragmentation de la consommation avec des niches alimentaires, ou non alimentaires, avec le bio, l’équitable, le vegan, le sans gluten, le moins de sucre, le moins de sel, le sans antibiotique dans la charcuterie… Il y a une consommation qui éclate avec plein de niches extrêmement dynamiques." Ces deux concepts, déconsommation et démassification, sont liés. Le consommateur a pris conscience de l’impasse où mène la surconsommation. Moins consommer, c’est pour certain un choix de vie et c’est un moyen de financer une meilleure consommation. Plus de bio ou des produits labellisés donc on va faire des arbitrages sur la quantité. Face à ces changements importants, l’adaptation des distributeurs et des marques est impérative. Et il est facile de constater que tous les acteurs font preuve d’une grande créativité pour réussir ce changement de modèle. On voit beaucoup de nouveaux concepts de magasin qui naissent un peu partout que ce soit dans les hypers ou dans la


actualité

Emily Mayer, directrice stratégique de l’IRI France, évoque le concept de démassification.

proximité, ainsi que des repositionnements d’enseignes. Edgar Bonte, président d’Auchan, expliquait dans le journal Les Échos qu’il croyait à une relance par l’offre. Une offre différenciée et locale. Si l’on en croit Éric Brillant, directeur d’Auchan Le Mans : "Auchan a la volonté de proposer une offre locale la plus large possible. C’est ce qu’attend le client. Nous veillons aussi à proposer des filières équitables et responsables." Auchan est aussi particulièrement attentif sur le bio où la demande est en constante pro-

gression. "Nous avons agrandi le rayon bio qui fait maintenant plus de 500 m 2 et propose plus de 3 000 références, précise Éric Brillant. Nous avons aussi nommé un responsable spécifiquement pour le bio." Et l’enseigne enregistre déjà de bons résultats sur ce segment. Signe des temps, l’hyper, généraliste par excellence, veut devenir un spécialiste. "Auchan veut être spécialiste dans chaque rayon, insiste Éric Brillant. Nous n’allons pas devenir Decathlon ou Leroy Merlin, mais sur l’alimentaire, on veut être spécialiste. Si nous sommes seulement grand, mais pas différenciant, ce n’est pas intéressant pour le client. Mais s’il trouve tous les spécialistes alimentaires sur le même lieu, là c’est intéressant. Auchan veut être leader de la bonne alimentation de confiance."

Quid des commerces traditionnels ? Ce regard nouveau porté par le consommateur sur les produits qu’il achète peut-il avoir des conséquences sur le commerce de proximité ? Allons-

nous revoir les centres villes de nouveaux fréquentés ? Le sujet est en fait plus complexe. "À l’IRI, nous arrivons à suivre la santé du commerce traditionnel, les boucheries, les primeurs, les boulangeries…, précise Emily Mayer. Les dépenses sont plutôt en croissance dans ce canal-là. Maintenant, il n’y a pas qu’un seul type de ville en France. Dans certaines villes, le commerce traditionnel va bien en cœur de ville, mais on ne peut pas ignorer que dans d’autres villes, moyennes notamment, il est en difficulté. Cela dépend beaucoup des villes. De manière globale, on note que les sommes dépensées sont plutôt en croissance, mais ce n’est pas vrai dans toutes les villes de France. Même si le consommateur réoriente un peu ses achats, il faudra d’autres arguments pour que les centres villes redeviennent attractifs." La vacance commerciale de nombre de centres villes est un phénomène plus complexe. Le consommateur a changé et les distributeurs s’adaptent à vitesse forcée, mais qu’en serait-il si la tendance s’inversait ? D’après Emily Mayer, "le pouvoir a changé de camp et aucun retour en arrière n’aura lieu, une fois que le consommateur a commencé à être plus exigeant sur le produit, il va continuer même si rien n’est jamais définitif. Il est beaucoup plus éclairé et dispose d'une proposition plus large."

Chiffres clés PGC

(Produits grande consommation) • - 0,8 % : baisse des volumes des ventes PGC en 2018 • - 1 % : baisse des volumes des ventes PGC 1er semestre 2019 • + 1 % : l’inflation sur les PGC au 1er semestre 2019 • + 1,5 % : hausse du CA des grandes surfaces 1er semestre 2019 • 5,4 % : le poids du bio alimentaire dans le CA alimentaire

◗◗ Pierre-Jacques Provost

Auchan veut être spécialiste dans chaque rayon alimentaire.

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la vie des entreprises

Les Moutons Urbains entretiennent les espaces verts avec l'éco-pâturage

DROUAULT

L’entreprise mancelle labélisée Entreprise du patrimoine vivant

© Maud Alessandrini

D

rouault, fabricant d’articles de literie haut de gamme depuis 1850, a reçu le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV), marque de reconnaissance de l’État pour valoriser les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Filiale du groupe Dodo depuis 2004, le fabricant produit quotidiennement jusqu’à 9 000 oreillers et 700 couettes en plumes de canard et d’oie. Avec cinq tonnes de matières naturelles traitées par jour, l’entreprise détient une expertise unique dans l’art de magnifier le duvet, avec une totale maîtrise de toutes les étapes de son traitement, de la sélection des plumes de canard et d’oie de qualité exceptionnelle, au lavage, à la stérilisation, au triage, à l’assemblage, jusqu’à la confection finale du produit. C’est pour ce savoir-faire artisanal et industriel d’excellence, pour garantir la qualité et l’origine de ses produits de fabrication française et valoriser l’expertise de ses maîtres duvetiers et couturières, que Drouault a rejoint les entreprises EPV. 150 personnes travaillent dans la manufacture mancelle pour un chiffre d’affaires de 29 millions d’euros.

CBM

14 000 m² à Rouillon

L

'entreprise mancelle CBM (Car et Bus Maintenance), spécialisée dans la distribution de pièces de rechange pour cars, bus et tramways, était à l’étroit dans ses locaux situés rue d’Offenbach depuis plusieurs années déjà. Elle déménage dans 14 000 m² de nouveaux bâtiments à Rouillon, sur un espace de 50 000 m², voisin de ses locaux actuels. Ce site va accueillir le siège social (1 500 m² de bureaux) et surtout un entrepôt (12 500 m²) pour le stockage de ses pièces détachées. Reprise par ses salariés en 2009, cette société a en effet depuis bien grandi. Son chiffre d’affaires a progressé de 53 à 126 millions d'euros en 2018, dont la moitié réalisé à l’export dans plus de soixante pays. Ses pièces de rechange sont expédiées vers l’Espagne, la Pologne… les États-Unis, le Canada ou l’Australie. La PME emploie 150 personnes dans le monde, dont 75 au Mans (contre 45 en 2009). Ce nouveau site va lui permettre de répondre dans de bonnes conditions à la progression de ses activités. De meilleures conditions de travail pour les salariés et une organisation optimale pour répondre aux cahiers des charges de ses clients (réseaux de bus et autocaristes) et les livrer dans les meilleurs délais. L’entreprise a emménagé dans ses nouveaux locaux le 13 septembre dernier.

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De nombreuses sociétés veulent aujourd’hui s'impliquer dans une démarche de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), pour contribuer au développement durable. C’est pour combler ce besoin qu’Hubert Fournier a fondé, en mars 2019, l’entreprise Les Moutons Urbains. Manceau en reconversion professionnelle, accompagné par la CCI, il propose un service clé en main. Hubert Fournier travaille avec des moutons qui supportent le climat de notre région. Il installe les clôtures et les abris en partenariat avec EABS 72, et fait un suivi régulier. Les Moutons Urbains s’adressent aux entreprises et collectivités de la Sarthe ayant minimum 2 000 m² de terrain enherbé. L’entreprise rayonne à 60 km autour du Mans.

Plus 800 m² pour Geslin au Mans L’entreprise de mécanique de précision Geslin SAS s’agrandit de 800 m², zone du Panorama au Mans. 1,7 M€ ont été investis pour étendre l’atelier et acquérir deux nouveaux centres de fraisage. La PME familiale dirigée par Stéphane Geslin augmente ainsi ses capacités de production tout en réorganisant ses flux de production sur une surface de 2 300 m² désormais. Cette réalisation est l’aboutissement d’un projet Amélioration continue lancé depuis 2015 par toutes les équipes. Avec 37 salariés, le chiffre d’affaires 2019 devrait s’élever à 3 M€ et des recrutements sont en cours. Geslin travaille pour les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, des sports mécaniques et du luxe.

La Forézienne MFLS investit 900 K€ dans son atelier à Trangé Spécialisée dans les outils de coupe pour l’industrie du bois, La Forézienne MFLS - dont le siège se situe à Épercieux-SaintPaul dans la Loire - investit 400 K€ pour agrandir son atelier-relais de Trangé (de 1 975 m² à 3 005 m²) et environ 500 K€ pour l’équiper de nouvelles machines. Ces investissements accompagnent la croissance du site qui est passé de deux à 23 salariés depuis son ouverture en 2014. Celui-ci fait partie des trois ateliers ouverts en France de cette entreprise d’envergure nationale et internationale qui emploie 265 salariés pour un chiffre d’affaires de 33 M€ en 2018.


la vie des entreprises

HARCOUR

Belle progression de l'activité

C

réateur de vêtements et d'accessoires d'équitation depuis 2015, la marque française Harcour est en plein essor avec des produits distribués par un réseau de boutiques en France et dans plus de 35 pays, ainsi que sur son site Internet. Créée en 2014 dans des bureaux à Torcé-en-Vallée par William Benguigui, l'entreprise s'est installée sur 1 250 m² à Savigné-l'Évêque en novembre 2018 où elle dispose d'une surface de stockage de 700 m². Historiquement, l'activité a débuté et a progressé sous la marque Harpro avec des produits logotypés pour des clients du secteur équestre : fabricants de selles, d'aliments, assureurs, ou encore Fédération française d'équitation dont elle est fournisseur officiel depuis 2017. Sur ce créneau, la société compte actuellement 80 clients en Europe. Ensuite, une nouvelle offre produits a été proposée pour les cavaliers. À la collection permanente "Les Essentiels" dessinée pour l'entraînement et la compétition, Harcour crée deux collections sportswear en édition limitée par an. En Sarthe, la marque est présente au Boulerie Jump à Yvré-l'Évêque et Terre et Eaux à Saint-Saturnin. Une styliste crée en interne les différents produits dont la fabrication est sous-traitée à 90 % en Asie auprès d'usines gérées en direct. Avec un positionnement beau milieu de gamme, Harcour mise sur le style, le meilleur rapport qualité-prix, des relations innovantes avec ses distributeurs et une véritable organisation en termes de sourcing. Une stratégie qui porte ses fruits avec une belle progression du chiffre d'affaires (+ 100 % en 2016, + 50 % en 2017, + 25 % en 2018) pour atteindre 5,8 millions d'euros. Aux 20 salariés de Savignél'Évêque s'ajoutent les 17 personnes du bureau d'achat en Chine. L'ouverture d'une société est annoncée pour couvrir le marché asiatique et l'Océanie.

ÉLECTRO-VÉLA

Le matelas chauffant breveté et distribué

É

lectro-Véla, fabricant et concepteur de produits électrothermiques industriels et grand public au Mans, s'est lancé dans le matelas chauffant prêt à l'emploi. Après avoir déposé un brevet en 2014 pour un système thermique qui, en plus de proposer une température de confort idéale au moment du coucher, rend le produit antiparasitaire (acariens et œufs) et assainissant (champignons, moisissures), la TPE de cinq personnes a signé un partenariat avec l'entreprise Le Matelas 365, située en Seine-et-Marne. Elle fournit des nappes chauffantes qui sont intégrées lors de la fabrication du matelas (plusieurs modèles), confiée à un fabricant français. Une application Bluetooth sur smartphone permet de piloter la température. Autre caractéristique : la nappe chauffante fonctionne en courant continu très basse tension (de 17 à 19 volts), donc sans champ électromagnétique ni risque de choc électrique. Le produit, qui a remporté le Grand prix de l'innovation à la Foire de Paris 2018, est notamment référencé chez Conforama et Fnac.com. Une force commerciale mise en place à la fin de l'année par Le Matelas 365 devrait dynamiser les ventes vers d'autres enseignes. À l'origine en 1976, Électro-Véla concevait des produits chauffants industriels (cordons antigel, rubans autorégulants, poignées chauffantes, thermostats, résistances blindées, etc.). Depuis la reprise de l'activité Chromex en 2005, l'entreprise a développé des articles chauffants grand public (couvertures, sur-matelas, tapis, etc.). Aujourd'hui, ces deux activités se répartissent à parts égales. Les dirigeants, Antoine Véla et Nicolas Grenier, essaient de travailler sur des niches pour se démarquer des fabricants plus importants. Le chiffre d'affaires 2019 devrait s'élever à 600 000 euros.

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la vie des entreprises RPC BEAUTÉ

L'entreprise marollaise passe dans le giron du groupe Berry

L

e groupe américain Berry Global (siège dans l'Indiana, CA de 13 milliards d'euros) a repris cet été le groupe britannique RPC (CA de 4,5 milliards d'euros). Les activités des deux groupes sont complémentaires d'un point de vue technique et géographique. L'usine RPC Beauté rejoint ainsi ce grand groupe de plasturgie, très implanté aux États-Unis. Spécialisée dans le bouchonnage haut de gamme pour la cosmétique et le parfum, l'usine de Marollesles-Braults est la seule entreprise du groupe à faire ce métier qui comprend jusqu'à 12 étapes de fabrication (injection, traitement de surface avec galvanoplastie, assemblage haute cadence, sérigraphie, décor à chaud, tampographie, etc.). Après une dizaine d'années de difficulté avec deux plans sociaux en 2010 et 2017, RPC Beauté est bien partie pour avoir une croissance continue (20 % depuis près d'un an) sur un marché où la concurrence est rude. Le chiffre d'affaires 2019 atteindra près de 25 millions d'euros avec un effectif de 180 salariés. La reprise est due à des efforts économiques (réorganisation pour être plus compétitif) et à l'automatisation. L'entreprise mène d'ailleurs un plan de formation ambitieux qui devrait concerner 70 opérateurs et techniciens. Ce programme mené sur trois ans et demi va former les salariés aux nouvelles technologies et aux automatismes pour leur permettre de travailler avec plus d'autonomie. Par ailleurs, pour répondre à la demande de ses clients qui souhaitent des produits plus respectueux de l'environnement, RPC Beauté - déjà certifiée Iso 9001, Iso 14001 et Ohsas 18001 - travaille au recyclage plus facile de ses productions avec l'utilisation d'une seule famille de matière plastique par produit.

CLASS'CROUTE

Ouverture au Mans

A

près avoir ouvert deux restaurants en franchise à Angers depuis 11 ans, Karine et Dominique Poirier ont choisi d'implanter un troisième Class'croute, quartier Novaxis au Mans. D'une capacité de 80 places assises, l'établissement propose également un service livraison de plateaux repas, sandwichs, salades, pâtes, cocktails et buffets. Il est aussi possible de privatiser la salle de restaurant pour des réunions petits déjeuners, buffets cocktails, pour fêter un anniversaire, un départ en retraite ou tout autre événement. L'enseigne Class'croute, créée en 1987, compte 140 restaurants en France, en Belgique et au Luxembourg. Le concept mise sur l'accueil, le respect et l'écoute du client associés à une restauration à base de produits frais et de qualité, réalisée chaque jour sur place. 150 recettes pour satisfaire tous les goûts sont proposées. L'établissement manceau emploie cinq salariés et connaît une bonne affluence depuis son ouverture en janvier dernier, notamment avec une clientèle d'actifs située dans le quartier. Dans le cadre d'un partenariat avec l'ACO, le couple de dirigeants exploite le Restaurant de la Courbe dans l'enceinte du circuit pendant les 24 Heures du Mans.

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Les Éditions de la Reinette se renouvellent Après une refonte significative de la revue Maine Découvertes au premier trimestre 2019, les Éditions de la Reinette poursuivent leur renouvellement et dynamisent leurs publications. Quatre ouvrages - romans et grands livres d’histoire - ont été en première dédicace lors de la 25 e Heure du livre en octobre. Et deux autres beaux livres d’histoire sont également lancés en novembre et décembre. La maison d’édition mancelle (Lelièvre Communication) n’avait pas produit autant d’ouvrages ni nourri autant de projets depuis les grandes années de son fondateur, Gilles Kervella. Une dynamique qui semble porter ses fruits puisque rien que les ventes du magazine trimestriel sont reparties à la hausse (+ 5 % en kiosque et + 7 % en version numérique).

Bobet lance sa démarche RSE Depuis quelques mois, le groupe Bobet met en place une véritable démarche de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) au sein de sa filiale Bobet Matériel, fabricant et fournisseur d'équipements pour l'agroalimentaire. Les conditions de travail, les relations avec les consommateurs et la gouvernance font l'objet du premier plan d'actions jusqu'en juin 2020. Un poste dédié a été créé pour mener à bien la démarche avant de l'étendre aux autres entités du groupe. Avec 320 salariés dans le monde, le groupe a réalisé un CA de 56 M€ en 2018.

LDC reprend Luché Tradition Volailles LDC a annoncé la signature d'un accord avec le groupe Casino en vue de l’acquisition de la société Luché Tradition Volailles. Situé à Luché-Pringé, ce site est spécialisé dans la transformation, le conditionnement et la commercialisation de produits de volaille pour les rayons libre-service des enseignes du groupe Casino. Le projet prévoit la reprise des 131 salariés et des activités existantes. Progressivement, la production évoluera vers la fabrication de produits élaborés crus de volaille destinés à la GMS et la restauration hors domicile. LDC a prévu d'investir 3 à 4 M€.

Posson Packaging primée aux Trophées PME RMC Le fabricant de Louailles, spécialisé dans l’impression et la découpe de packaging en carton pour des productions industrielles agroalimentaires, figure parmi les lauréats des Trophées PME RMC pour la région Ouest dans la catégorie "Entreprise responsable et durable". Ces trophées récompensent le travail des PME audacieuses qui font bouger la France et contribuent au dynamisme de l’économie. Une nouvelle récompense pour la PME de 160 salariés, résolument engagée depuis vingt ans dans la démarche RSE.


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la vie des entreprises

CIITÉLÉCOM

Lancement d’un nouveau boîtier d’alerte à la population

L

eader français des solutions d’automates d’alerte, Ciitélécom au Mans vient de mettre en place une dernière innovation pour assurer la sécurité des occupants des établissements scolaires. Après 18 mois de développement, l’expert télécom depuis près de 30 ans (centres d’appels, CTI, serveurs et messageries vocaux, IBPX et VoIP, synthèse de la parole et reconnaissance vocale) vient de mettre au point une nouvelle génération de son boîtier Reflex, qui sert à déclencher des alertes. Associé à la solution complète de gestion des campagnes d'alerte téléalerte (automate), le premier boîtier Reflex, conçu en 2015, permettait aux responsables des établissements de déclencher des alertes aux populations concernées via une simple pression sur un bouton. Désormais, avec le boîtier Reflex nouvelle génération, il s’agit d’aller plus loin : un plus grand nombre de personnes autorisées peuvent déclencher des alertes à distance ou recevoir un message par vibration, tout en jouant la carte de la discrétion maximale (alerte par vibration dans les poches, sans bruit), et en permettant le déclenchement d’actions supplémentaires (activation d’une sirène, fermeture d’une barrière, etc.). La société estime qu’à court terme, 10 à 15 % des établissements scolaires devraient être réceptifs à cette solution innovante pour protéger les populations. Depuis sa création en 1990 par Philippe Jauneau, Ciitélécom s’est spécialisée au fil du temps dans les solutions automatiques de déclenchement et de gestion des alertes à la population pour en devenir le leader français en termes de capacités d’alerte simultanées (290 000 par heure via 2 600 lignes). Pour cela, la société s’appuie sur deux sites de production ultra-sécurisés, ainsi que quatre implantations en France (siège au Mans, agences à Aix-en-Provence, Lyon et Toulouse). Sa solution phare, téléalerte, équipe déjà 60 % des préfectures françaises et plus de 700 clients (mairies, hôpitaux, Sdis, Samu, sites Seveso, etc.). La société emploie 13 salariés et connaît une croissance de 17 % par an depuis 2015.

ASERTI ELECTRONIC

Son centre de services du Mans s’agrandit

S

pécialiste de la maintenance électronique industrielle, Aserti Electronic a pour vocation de prolonger la durée de vie des équipements et éviter ainsi une consommation inutile de produits neufs. Un enjeu à la fois économique et environnemental. Depuis sa création à Vannes en 1992, la société ne cesse de se développer avec 15 centres de services en France, cinq en Allemagne, un en Colombie et un en Suisse. Depuis cinq ans, le groupe s'est organisé en centres experts tous spécialisés en maintenance électronique, avec pour chacun d'entre eux des compétences dans un domaine spécifique. Le centre du Mans est ainsi le centre de référence en robotique pour tout le réseau Aserti Electronic. Un créneau porteur alors que les demandes de maintenance sur les robots sont en nette croissance. La mission du centre du Mans est donc double : répondre aux besoins en robotique au niveau national et porter l'ensemble des savoir-faire du groupe pour servir les clients locaux. En complément de la réparation, le centre de services du Mans propose des solutions d’échange standard ainsi que la vente d’occasion. L'activité d'Aserti Electronic (136 salariés dont 11 au Mans) est en large croissance avec une projection supérieure à 20 millions d’euros pour 2019, en progression d'environ 6 % par an depuis quatre ans. Il était donc nécessaire de repenser le centre de services du Mans en y ajoutant une extension pour compléter son expertise en robotique Kuka et ABB, mais aussi pour y accueillir de nouvelles cellules robotisées Fanuc. De nouveaux bancs de test ont été installés : Kuka KRC4, ABB IRC5, Fanuc R30ia et R30iB. Cet agrandissement de 250 m² va permettre d’accélérer le développement du groupe dans le domaine de la maintenance des installations robotisées. 66 500 euros ont été investis (35 000 euros pour l'achat des robots et 31 500 euros pour les travaux d'agencement sur l'extension). La difficulté face à ce marché fleurissant reste la pénurie des candidatures ! Aujourd’hui, on estime qu’il faudrait former le double d’étudiants pour réussir à répondre à la demande en techniciens de maintenance en France.

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actualité

MOBILITÉ

Mieux organiser ses dépla La loi d'orientation sur les mobilités devrait être opérationnelle en 2020. Dans ce cadre, le plan de mobilité qui incite les entreprises à optimiser leurs déplacements devrait concerner les établissements de plus de 50 salariés. Au-delà de la réglementation, il est intéressant de se pencher sur la question.

de parking réservées, etc.). Des bornes de recharge pour véhicules électriques sont aussi installées. Notre système est incitatif et basé sur la confiance. Pour que cela fonctionne, la direction doit être partie prenante et les salariés impliqués pour trouver des solutions ensemble. Pour cela, nous avons mis en place des groupes de travail. Ça prend du temps mais au fur et à mesure les salariés changent leurs habitudes".

Réunion "Plan de mobilité, mode d'emploi" à la CCI.

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a législation française va évoluer avec l'arrivée de la future loi d'orientation sur les mobilités qui devrait être adoptée d'ici au début de l'année prochaine. Le Plan de mobilité, obligatoire depuis janvier 2018 pour les entreprises de plus de 100 salariés implantées dans le périmètre d'un plan de déplacements urbains (territoire de Le Mans Métropole pour la Sarthe), va devenir le plan de mobilité employeur. Il devrait être applicable à toutes les entreprises de plus de 50 salariés. Au-delà de cette obligation législative, toute entreprise a intérêt à étudier et à promouvoir une meilleure organisation des déplacements liés à son activité. Outre les aspects "pollution" auxquels on pense quand il est question de mobilité, les enjeux sont d'ordre social (problème de transport pour accéder à un emploi), territorial (levier d'attractivité ou facteur d'inégalité des territoires) 12 maine éco novembre 2019

et économique (accessibilité, attractivité des entreprises). La CCI et l'IUMM Sarthe ont invité les entreprises à venir discuter de tout l'intérêt de la mise en place d'un plan de mobilité et découvrir les différentes solutions de mobilité proposées par les acteurs locaux. Objectifs : réduire l’utilisation systématique de la voiture individuelle, favoriser l’usage des moyens de transport alternatifs et rationaliser les déplacements. ST Microelectronics (228 salariés au Mans) a mis en place un Plan de mobilité (1). "Depuis notre déménagement du site Philips vers Novaxis en 2009, le PDM a été introduit étape par étape, explique Marion Huguet, responsable RH. Nous favorisons les déplacements en transport en commun (prise en charge de 50 % des abonnements), à vélo (équipements hiver, local vélos, réparation, kit sécurité, bornes de recharge, etc.), le covoiturage (places

Des solutions locales pour votre PDM Pour favoriser les mobilités alternatives, de nombreuses structures offrent des solutions sur le territoire. Elles proposent notamment aux entreprises des interventions sur site. Le Pôle métropolitain (bassin d'emploi du Mans) mène des actions pour le développement des transports collectifs, en faveur du management de la mobilité (PDM) et des nouveaux services de la mobilité (covoiturage, autopartage, vélos en libreservice, transport à la demande, etc.). Il travaille sur les aménagements urbains et infrastructures pour que les habitants des zones périurbaines utilisent moins leurs voitures, pour des petits trajets ou pour se rendre au travail. Le service d'autopartage de voitures électriques Mouv'n Go est notamment proposé sur plusieurs communes (mouvngo. com). Il permet de réserver un véhicule durant quelques heures ou une journée entière du lundi au dimanche, que l'on habite la commune ou pas. Autre outil : ouestgo.fr, plateforme de mise en rela-

tion des covoitureurs où une entreprise peut créer une communauté privée. Setram, le réseau de transports urbains (bus/tram, locations de vélos électriques, consignes vélo sécurisées) accompagne également les entreprises, avec notamment une aide à la réalisation des PDM. Pour sa part, le service régional de transport Aléop (TER, cars pour la Sarthe) dessert 175 communes avec 15 lignes régulières, plus les navettes scolaires que les salariés peuvent emprunter également. Aléop a mis en place Destineo, un calculateur d'itinéraires régional qui proposent différentes solutions de mobilité sur un parcours donné, disponible sur le site aleop.paysdelaloire.fr. Les salariés utilisant Aléop ou la Setram peuvent se faire rembourser 50 % de leur abonnement par leur employeur (y compris l'abonnement au service de location de vélos de la Setram). Pour favoriser les déplacements à vélo, l'association Cyclamaine est très active sur le territoire de Le Mans Métropole mais elle peut intervenir dans toutes les entreprises sarthoises. Ses actions en entreprise peuvent inclure : l'installation des stationnements vélo sécurisés, fonctionnels et abrités, la proposition de l’indemnité kilométrique vélo aux salariés (et/ou d’autres avantages), la sécurisation des accès vélo aux abords de l’entreprise (en lien avec la collectivité) et des formations vélo aux salariés, etc.


actualité

cements Côté automobiles, l'ACO intervient pour une conduite plus sûre, plus écologique et plus économique. Les avantages de l’éco conduite sont multiples : diminution des émissions polluantes et baisse du niveau sonore, amélioration de la sécurité grâce à l’anticipation, réduction des coûts d’entretien et de consommation, diminution du niveau de stress et amélioration du confort. Le tout assure une sécurité renforcée pour tous les usagers de la route. En ce qui concerne les nouveaux moyens de déplacement (trottinette, gyropode, etc.) qui suscitent quelques interrogations en termes d'usage sur la voie publique, de sécurité ou d'assurance, la nouvelle loi mobilité va réglementer leur utilisation. ◗◗ Karine Méteyer (1) Plan de déplacements d'entreprise à l'époque.

Contact CCI : Sarah Drazek au 02 43 21 00 32

Flottes automobiles

L'impact des nouvelles normes européennes

Julien Tronchet, responsable de flottes chez Lecluse Automobiles.

La nouvelle norme européenne d'homologation des véhicules WLTP (plus proche des conditions réelles de conduite) est plus sévère sur les émissions polluantes que l'ancienne NEDC. Ce calcul va impacter la fiscalité des véhicules : durcissement du malus

écologique et barème revisité pour la taxe sur les véhicules de sociétés (TVS). Chez Volkswagen Le Mans, 80 % des ventes aux entreprises sont encore des véhicules diesel (hors utilitaires). "La TVS est encore favorable aux motorisations diesel qui émettent moins de CO2 que les motorisations essence, explique Julien Tronchet, responsable de flottes chez Lecluse Automobiles. Nous conseillons principalement le diesel mais l'avenir c'est l'électrique avec des entreprises qui s'interrogent de plus en plus sur l'intérêt des véhicules hybrides et électriques pour les distances courtes. De plus, en 2021, la nouvelle norme européenne CAFE imposera aux constructeurs un seuil maxi de 95 g/km de CO2 calculé sur la moyenne des voitures vendues. Donc, les constructeurs vont développer les modèles électriques ou hybrides pour atteindre ce seuil à ne pas dépasser."

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industrie

INDUSTRIE DU FUTUR

La maintenance prédictive au cœur de l'usine de demain La maintenance est impactée par l'intelligence artificielle. Avec les nouveaux outils digitaux, il devient possible d'anticiper les pannes ou incidents qui génèrent surcoûts, retards de production et, par conséquent, baisse de productivité. Capteurs intelligents, algorithmes d'analyse performants, big data… ces différentes technologies permettent d'adopter une démarche de maintenance prédictive - ou prévisionnelle - pour dépasser la maintenance préventive ou curative.

L

'étude menée en 2018 par L'Usine Nouvelle et KPMG auprès de 220 décideurs de l'industrie, indique que 60 % d'entre eux mettent en place des outils de maintenance prédictive. Cependant, la maintenance préventive, qui consiste à élaborer un calendrier de révisions, reste plébiscitée par 91 % des répondants. L'adoption du prédictif est plus lente car elle requiert des compétences en numérique, principal frein cité par les décideurs. Elle demande aussi d'impliquer les techniciens de maintenance pour identifier les données pertinentes à collecter, un enjeu pris en compte par les entreprises interrogées semble-t-il puisque 83 % affirment associer leurs techniciens à la digitalisation. La maintenance prédictive consiste à collecter et analyser des données (température, vibrations par exemple) sur un équipement industriel grâce à l'utilisation d'outils digitaux. Ce qui permet de mettre en place un système d'alerte pour intervenir avant la panne. Cette approche va plus loin que la maintenance curative où l'on répare une fois l'équipement en panne, ou que la préventive, où l'on prévoit des interventions de maintenance d'après des moyennes d'utilisation. 14 maine éco novembre 2019

Des outils aussi pour les PME Si les grands groupes adoptent plus facilement cette démarche, les nouveaux outils mis sur le marché devraient faciliter son intégration dans les entreprises plus petites. "Avec l'avènement de solutions sans fil, la maintenance prédictive devient accessible pour les PME avec des offres plus nombreuses, moins coûteuses et plus faciles à installer, signale Jean-Baptiste Benard, conseiller industrie CCI du Maine-et-Loire. Pour les PME qui ont un parc machines vieillissant, la maintenance prédictive va permettre de prolonger un peu la vie de l'outil industriel". Né du partenariat entre la start-up IoT Cartesiam et le fournisseur angevin de solutions connectées Eolane, Bob Assistant est un boîtier connecté permettant de faire de la maintenance prédictive sur des équipements industriels. Par analyse vibratoire, il surveille le comportement des équipements sur lesquels il est installé (toute machine qui va vibrer dans son utilisation). "La grande force de Bob est qu'il peut être utilisé sans déployer de solution de cloud computing. L'intelligence artificielle est localisée au sein du capteur, donc dans le microcontrôleur pour

La maintenance prédictive au menu de l'atelier Industrie du futur à la CCI.

faire de Bob non pas un capteur mais un analyseur, explique Vincent Soulet, responsable commercial et marketing d'Eolane. Il examine donc les données collectées et transmet uniquement dans un cloud le résultat de son analyse." Bob Assistant a été testé dans des grandes entreprises comme Veolia et des PME. "Nous l'utilisons depuis maijuin 2018 à la station d’épuration d'Angers. À ce jour, nous en avons 14 sur cette installation et plus d'une trentaine en tout", témoigne Hervé Benhammou, ingénieur études, GMAO, innovation chez Veolia Anjou Deux-Sèvres pour qui cette solution a plusieurs atouts. "D'une part, la simplicité de mise en oeuvre, car il n'y a pas besoin de câblage ou de paramétrage compliqué qui limiterait

l'utilisation aux seuls informaticiens, et d'autre part, la capacité de Bob à apprendre par lui-même. De plus, le faible coût de cette solution permet de monitorer des équipements qui ne l'étaient pas jusqu'à présent. Enfin, le système d'alerte (mail, sms) dirige les informations ou alarmes directement vers les bonnes personnes ou services." Devenue plus accessible, la maintenance prédictive est source d'économie et de satisfaction client. Reste à bien préparer son arrivée auprès des équipes. ◗◗ Karine Méteyer Contact : CCI 72 - Richard Otjacques au 02 43 21 00 34


PUBLI-INFORMATION

La résidence La Visitation s’appuie sur l’expertise d’Instasys } INSTASYS

a déménagé !

34 boulevard de la Chenardière 72560 CHANGÉ Tél. 02 85 29 19 19 www.instasys.fr

}}}}} Pour doter la résidence La

Visitation de systèmes télécoms sur mesure, sa directrice Marianne Hamelin a renouvelé sa confiance à Philippe Loret et Gilles Possidonio (de g. à d.), co-dirigeants d’Instasys

Fort de son offre « santé », l’intégrateur de solutions télécom Instasys a relevé un nouveau défi afin que les résidents seniors de La Visitation au Mans accèdent à une offre de services « à la carte » et s’y sentent à la fois libres et sécurisés.

L

es experts d’Instasys ont su s’adapter à nos contraintes fortes liées au bâtiment, tout en garantissant la sécurité comme le confort de nos résidents avec leur offre « santé sur mesure », se réjouit Marianne Hamelin, directrice de la résidence services seniors La Visitation, qui accueille ses premiers résidents depuis septembre dans un bâtiment flambant neuf, 11 rue Barbier au Mans. Suite à la livraison de l’ensemble de 125 appartements de standing cet été, le groupe Maisons de Famille a lancé un appel d’offre afin d’y intégrer une offre de téléphonie, système d’appel résidents et vidéo, adaptée aux futurs résidents. La dynamique directrice a sollicité Philippe Loret et Gilles Possidonio, cofondateurs d’Instasys,

dont elle avait déjà éprouvé les compétences alors qu’elle dirigeait des EPHAD. Forts de leur expérience de plus de 20 ans dans l’intégration en solutions télécom (cf Bordeau Chesnel, Maine Eco n°192) et de leur offre dédiée aux établissements de santé, ils ont relevé le défi avec brio : « Après avoir résolu les problèmes de câblage et couverture radio liés à l’infrastructure du bâtiment en béton, nous avons sélectionné chaque constructeur, afin de répondre au niveau de sécurité comme à la déclinaison de services requis, propres à l’activité », détaille Gilles Possidonio. Testant les qualités techniques, fonctionnelles et surtout leur fiabilité, Instasys a retenu Ascom pour les appels résidents, MiTel pour la téléphonie fixe, Castel pour le contrôle d’accès et l’interphonie. « Nous les avons alors fait dialoguer

"Chaque résident est équipé d’un médaillon connecté, à porter en pendentif ou en bracelet qui garantit sa liberté de déplacement en toute sécurité".

afin de proposer une offre packagée qui a pu être déployée ». Et afin d’assurer le confort comme la sécurité des résidents dans leurs déplacements, Instasys les a équipés d’un médaillon connecté : « 100% étanche, ils peuvent le garder 24h/24 et selon les services souhaités, des fonctionnalités pourront y être ajoutées », précise Philippe Loret.

Une offre de communications dédiée aux établissements de santé

« C’est grâce à notre offre santé que nous avons pu proposer à La Visitation un bouquet de services à la carte, déjà intégrés au système », reconnaissent les dirigeants, qui s’appuient sur leur expérience passée auprès de directions d’EPHAD, qui a porté ses fruits. « En amont, nous avons construit cette offre en partant des besoins récurrents de ces établissements, comme l’appel malade, configurable par horaire de services par exemple ». De la téléphonie à l’architecture réseaux en passant par l’interphonie et la vidéo, Instasys est capable de mettre en réseau divers systèmes de télécommunications complexes, à la demande : « Notre offre peut s’adapter à toute infrastructure et à tout profil d’utilisateur ». A la Visitation, Instasys a une fois de plus démontré son expertise, en proposant la gestion clé en mains de tout le système télécoms d’un bâtiment déjà livré !

« Instasys a apporté des réponses sur mesure et sécurisantes » « Il nous fallait un système de téléphonie adapté pour répondre 24h/24 aux appels des résidents. Instasys avait déjà acquis ma confiance et a encore été à la hauteur ; leur réactivité comme leur proximité géographique ont été déterminantes dans notre choix. C’est le seul partenaire qui a su répondre à nos problématiques en s’adaptant aux contraintes du bâtiment. Car nous sommes garants de la sécurité de nos résidents 24h/24 comme de leur confort : prise de RDV, commande de taxi etc. Le package d’Instasys correspond parfaitement à notre offre de services « à la carte » évolutive : ligne personnelle, wifi... La seule obligation pour nos résidents - à moins de signer une décharge - est de porter leur médaillon connecté en bracelet ou pendentif ! Ils ont ainsi la liberté d’aller et venir sans risque. Le système de traçabilité intégré est rassurant, pour les résidents, leurs familles comme nos équipes ! Et Instasys fait évoluer son offre, pour un service optimal vers nos résidents : après leur avoir confié la vidéosurveillance, nous travaillons sur une offre de géolocalisation ». maine éco novembre 2019 15

Crédit photos : François Navarro

Marianne Hamelin, directrice de la résidence La Visitation, du groupe Maisons de Famille


industrie

TOURISME D’ENTREPRISE

Votre entreprise intéresse le public ! Le tourisme d’entreprise a le vent en poupe en France. En Sarthe, on est un peu frileux et pourtant c’est intéressant à plusieurs titres. d’entreprises les 24, 25 et 26 octobre derniers, les entreprises sont un peu plus réticentes. Et c’est dommage car une fois le pas franchi, les entreprises ne reviennent généralement pas en arrière. "Au départ, c’est souvent une visite à l’occasion d’un anniversaire d’entreprise ou d’un événement et, devant le succès, on se structure, explique Anne-Marie Vallée de l’association Visitez nos entreprises. Il existe des freins : le manque de temps car cela demande tout de même de la préparation, la volonté de rester discret ou, tout simplement, l’entreprise n’y a pas pensé." L’usine Maliterie.com, à Neuville-sur-Sarthe, ouvre régulièrement ses portes au public.

S

ouvent ça commence par la visite d’une entreprise proche. On passait devant l’usine depuis longtemps et l’occasion s’est présentée d’aller voir comment c’était, ce qui se passait à l’intérieur. Ou un artisan d’art local dont on admire le travail et qui ouvre son atelier. Et puis la curiosité aiguisée, on continue à découvrir des entreprises proches puis de plus en plus éloignées à l’occasion d’un week-end ou lors d’un séjour de vacances. Le tourisme d’entreprise - qui convient mieux que le terme tourisme industriel encore souvent utilisé bien que de nombreuses visites ne concernent pas des industries - est une spécialité française ! Il existe ailleurs bien entendu,

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mais il a en France une histoire et enregistre un nombre d’entrées impressionnant : 15 millions en 2018 dans les 2 000 sites artisanaux ou industriels qui ouvrent leurs portes. Les Pays de la Loire ne sont pas en reste avec 480 000 visiteurs en 2018 et quelques mastodontes comme les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire avec 50 000 visiteurs par an ; ou les Salines de Guérande qui accueillent près de 80 000 visiteurs par an ; ou encore la Cave de Saumur et ses 20 000 visiteurs par an. En Sarthe, même si certaines ouvrent leurs portes à l’occasion d’une journée spéciale comme ce fut le cas pour 17 d’entre elles lors de la 4e édition des Journées régionales de la visite

Un accompagnement précieux Le cas de Maliterie.com illustre parfaitement ces propos. L’entreprise compte 110 salariés dont 60 sur son site sarthois, les autres étant répartis dans les magasins en France et dans l’atelier de fabrication de fauteuils près de Besançon. Lors de l’inauguration de l’usine à Neuville-sur-Sarthe en 2012 (l’usine était jusque-là installée à Yvré-l’Évêque), l’entreprise ouvre ses portes au public. Mais ce qui devait être un rendez-vous unique va devenir régulier. "Il y a deux raisons principales pour lesquelles nous ouvrons nos portes tout au long de l’année, explique Laurent Crépin, directeur de Maliterie.com. Tout d’abord, la dimension sociétale. L’entreprise a un rôle de proximité à jouer, notamment auprès

de la jeunesse qui peut découvrir un métier. Tous les ans, nous accueillons des jeunes du lycée Yourcenar avec leurs enseignants. Nous accueillons aussi des personnes en reconversion ou des clubs d’entreprises qui veulent découvrir notre activité. Ensuite, c’est aussi un outil de communication locale qui peut nous permettre par le boucheà-oreille d’augmenter notre notoriété. Il n’y a pas de bénéfices économiques directs." Dans cette démarche, l’association Visitez nos entreprises a eu un rôle déterminant. "Organiser des visites, nous l’avons aussi fait parce que nous étions accompagnés, précise Laurent Crépin. L’association nous a aidés à structurer cette démarche, quoi montrer, comment le montrer. Nos guides sont des salariés qui ont été formés. Les visiteurs posent beaucoup de questions. J’encourage vraiment les entreprises à ouvrir leurs portes, c’est utile et c’est très enrichissant." ◗◗ Pierre-Jacques Provost Association Visitez nos Entreprises en Pays de la Loire Tel. : 02 40 44 63 49 www.visiteznosentreprises.com contact@visiteznosentreprises.com


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entreprise

DES CLUBS D’ENTREPRISES

Pour les territoires sarthois Les entrepreneurs peuvent trouver près de chez eux une association qui va les accueillir pour leur permettre de se rapprocher des autres chefs d’entreprise locaux, d’intégrer un réseau de convivialité, de partager leurs problématiques et, pourquoi pas, de développer des affaires. Indéniablement, ces clubs jouent un rôle de plus en plus important dans la dynamique économique territoriale. Ils sont devenus un partenaire apprécié des collectivités qui, en retour, leur apportent le soutien logistique et financier dont ils ont impérativement besoin.

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istoriquement, les premiers clubs d’entreprises sarthois sont naturellement nés dans les villes les plus industrialisées du département, au Mans, à Sablé-surSarthe, à La Flèche, à La Ferté-Bernard et à Château-du-Loir. Depuis plusieurs années, notamment sur l’agglomération mancelle, les communautés de communes de Sablé et de l'Huisne sarthoise, ceux-ci disposent de moyens importants et travaillent, en lien étroit avec les élus, à l’implantation de nouvelles activités. Ces associations, solides et influentes, rassemblent principalement des industriels. En parallèle, il est intéressant de souligner que ces 25 dernières années ont vu le développement progressif de ces clubs dans tous les autres secteurs du département, même les moins industrialisés. Ces nouvelles associations

Gilles Lancelin, président du club d'entreprises Agir du Maine Saosnois.

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ont rapidement trouvé leur place et la plupart d’entre elles ont assuré leur pérennité.

Le soutien indispensable des collectivités Le plus souvent, la création de ces clubs d’entrepreneurs locaux a été impulsée par les collectivités et, en particulier, par les Communautés de communes qui sont devenues le fer de lance politique du développement économique local (1). L’intercommunalité est, par exemple, à l’origine des clubs du Val de Sarthe (secteur de La Suze-sur-Sarthe) ou, plus récemment encore, du Gesnois Bilurien (voir interview de Nicole Auger). "Au début de la décennie, les élus du Val de Sarthe ont constaté, d’une part qu’ils n’avaient pas d’interlocuteurs économiques définis sur le terrain, d’autre part que les entrepreneurs du territoire ne se connaissaient pas bien et faisaient part d'un certain isolement. C’est pourquoi ils ont pris la décision de réunir les chefs d’entreprise locaux pour les accompagner dans la mise en place du club", explique Sylvestre Batista, responsable du service Économie habitat aménagement de la Communauté de communes du Val de Sarthe. Depuis lors, la Communauté de communes continue à soutenir l’association en me mettant à sa disposition durant 10 % de mon

Début octobre, le club d’entreprises du Pays de la Haute Sarthe, dont le périmètre s’étend de Fresnay-sur-Sarthe à Sillé-le-Guillaume et de Beaumont-sur-Sarthe à Conlie, a fêté son 10 e anniversaire. L’occasion de mettre en valeur la dynamique de ce club qui rassemble une soixantaine d’adhérents, dans de nombreux domaines d’activités, au sein d’un territoire rural cohérent.

temps de travail." "Sylvestre Batista est la clé de voûte de notre structure. Le travail administratif et d’animation qu’il réalise est indispensable au bon fonctionnement de l’association. Sans ce soutien communautaire, nous ne pourrions pas maintenir nos activités, car nous sommes déjà très pris par nos fonctions de chef d’entreprise", ajoute Annabelle Demouge, présidente du club d’entreprises du Val de Sarthe et dirigeante de ASA Conseil, cabinet de conseil, formation et audit en qualité sécurité environnement implanté à Fillé-sur-Sarthe. Son collègue Gilles Lancelin, président du club d’entreprises Agir, qui rayonne sur

le territoire du Maine Saosnois (secteur de Mamers/Marolles-les-Braults/ Bonnétable), partage cet avis. "Nous travaillons en symbiose avec la chargée de mission économique de la Communauté de communes qui nous apporte son expertise et consacre une part de son temps à notre club", souligne Gilles Lancelin, président de Via Optima, société de conseil aux entreprises et d’investissement.

Favoriser le développement local "Ensemble, avec les élus, nous partageons le même objectif et le même


entreprise

intérêt : dynamiser l’économie locale et, en ce sens, favoriser le développement du Maine Saosnois." Quel que soit leur secteur d’implantation, urbain, périurbain ou rural, il apparaît que les clubs d’entreprises ont pour premier objectif de favoriser la création de réseaux de convivialité, où l’on se retrouve régulièrement pour échanger sur des thématiques professionnelles, partager des bonnes pratiques, mais aussi mieux se connaître et nouer des liens privilégiés. "Notre premier objectif, c’est d’accueillir et pas obligatoirement de faire du business, affirme Gilles Lancelin, dont le club compte une soixantaine d’adhérents. Nous avons aussi pour priorités d’animer le territoire, d’informer, d’encourager les échanges… Dans ce but, nous organisons des conférences, des visites d’entreprises… en veillant toujours à garantir une ambiance conviviale."

taille de l’entreprise et la nature de son activité n’ont jamais été un critère." Il en est de même dans la plupart des clubs sarthois de seconde génération, notamment au Val de Sarthe où la majorité des membres représente des TPE et PME tertiaires et artisanales. Désormais, dès lors que les clubs

occupent presque l’ensemble du territoire sarthois, chacun d’entre eux aurait à gagner, notamment avec le soutien de la CCI Le Mans Sarthe, à développer des actions inter-clubs pour favoriser de nouvelles initiatives, comme on commence à le voir au Mans, en particulier autour de l’éco-

On constate également que, plus ils sont éloignés des centres industriels, plus les clubs d’entreprises se donnent pour mission de fédérer l’ensemble des acteurs économiques locaux, y compris les artisans, voire les commerçants. "Dès lors que la personne a une activité économique, nous l’accueillons, explique ainsi Gilles Lancelin. La

◗◗ Emmanuel Chevreul Contact CCI : Angélique Barré au 02 43 21 00 31 (1) Même s’il ne faut pas négliger les rôles importants joués par les Pays, les Départements (jusqu’à 2017) et la Région.

Témoignage

Nicole Auger, secrétaire du club d’entreprises du Gesnois Bilurien (1) en place un véritable réseau de connaissances, de partage et de convivialité. En nous appuyant sur le fichier de la CCI, nous avons, ainsi, invité tous les entrepreneurs du Gesnois Bilurien (2) à une assemblée générale qui a rassemblé une cinquantaine de participants et a permis de constituer l’association et son bureau en juin dernier. La dynamique est désormais lancée et des synergies se font jour !

Proposer des animations Ce même esprit d’accueil anime aussi le club du Val de Sarthe. "La cotisation est notamment gratuite pour les nouveaux entrepreneurs, le temps de leur année d’installation", précise Annabelle Demouge, dont l’association propose des animations quasiment tous les mois. Pour autant, les clubs génèrent aussi le développement de synergies professionnelles qui peuvent favoriser la croissance de leurs adhérents.

nomie circulaire. Une piste à creuser pour l’avenir.

"L’an passé, avec le concours de la CCI Le Mans-Sarthe, nous avons construit un Plan intercommunal de développement économique, afin de définir nos besoins et nos priorités pour développer l’économie et le tourisme sur le territoire de la Communauté de communes du Gesnois Bilurien. Dans ce cadre, la création d’un club d’entreprises s’est imposée comme un axe prioritaire, dans le but de favoriser les échanges entre chefs d’entreprises et de rompre l’isolement dans lequel ces derniers se retrouvent trop souvent enfermés. S’inscrivant dans la continuité des petits déjeuners qu’elle organisait déjà régulièrement, la Communauté de communes s’est donné pour ambition de mettre

Indépendant de la collectivité, sous forme d'association de loi 1901, le club est présidé par Franck Hébert, dirigeant de Print Success, entreprise basée à Montfort-le-Gesnois. Nous avons créé un logo, sommes présents sur les réseaux sociaux et organisons déjà des visites d’entreprises et des réunions thématiques animées par des consultants. Une plaquette est en projet et notre prochain objectif est d’aller à la rencontre des autres clubs." (1) vice-présidente de la Communauté de communes du Gesnois Bilurien en charge de l’économie et du tourisme, adjointe au maire de Connerré. (2) Le Gesnois Bilurien recouvre notamment les bassins d’emplois de Bouloire, Connerré, Montfort-le-Gesnois, Savigné-L'Évêque, SaintMars-la-Brière…

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entreprise

EMPLOI DES TRAVAILLEURS HANDICAPÉS

Anticiper les changements La loi du 5 septembre 2018 réforme l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH). Si elle ne remet pas en cause le principe d’un taux d’emploi obligatoire, la loi prévoit des évolutions. Ces changements interviendront au 1er janvier 2020. L’enjeu pour les entreprises est de se préparer à cette réforme et d’en anticiper les effets dès aujourd’hui.

dicapés effectivement présents dans les effectifs, explique Aline Pousse, chargée d'étude et de développement à l'Agefiph. L'emploi dit "indirect" (achats de biens et services auprès des secteurs adaptés et protégés) ne sera plus pris en compte dans le calcul du taux d'emploi. Il restera encouragé sous la forme d'une déduction appliquée au montant de la contribution". La réforme vise à encourager et à valoriser l'emploi sous toutes ses formes. Tous les types d'emploi seront donc désormais pris en compte : les CDI, les CDD, mais aussi les stages, rémunérés ou pas, les périodes d'immersion, l'intérim, l'alternance… En un mot, tout ce qui contribue à créer des passerelles vers l'entreprise. Aline Pousse, chargée d'étude et de développement à l'Agefiph.

T

rente ans après la loi de 1987, malgré de nets progrès, l'objectif des 6 % de travailleurs en situation de handicap n'est pas atteint, regrette Sophie Cluzel, secrétaire d'État, chargée des personnes handicapées. Le taux d'emploi direct dans le secteur privé est de 3,5 %. L'objectif de la réforme est de donner un véritable coup d'accélérateur à l'inclusion des travailleurs handicapés dans l'entreprise." L'une des évolutions majeures de la réforme de l'OETH est la modification du calcul du taux d'emploi et du montant de la contribution. "Le taux d'emploi maintenu à 6 % prendra en compte la part des travailleurs han20 maine éco novembre 2019

Les moins de 20 salariés aussi… Autre grand changement : à compter de 2020, toutes les entreprises, y compris celles de moins de 20 salariés, devront déclarer en DSN leurs salariés handicapés. Ces données permettront de mieux connaître la réalité de l'emploi des personnes handicapées. De plus, la DOETH ne sera plus effectuée au niveau des établissements mais à l'échelle de l'entreprise. Ce changement de périmètre permettra de faire rentrer un nombre plus important d'établissements dans l'effort en direction de l'emploi des personnes handicapées (voir exemple dans l'encadré). "Pour les entreprises constituées d'établissements de moins de 20 salariés, il est important d'anticiper

cette évolution, souligne Aline Pousse. Entre 2020 et 2024, des mesures transitoires sont prévues afin de limiter les augmentations de contribution".

La DOETH intègre la DSN Autre point important de la réforme : la simplification. La déclaration sociale nominative (DSN) va se substituer à la déclaration papier ou à la télédéclaration à l’Agefiph. Les informations sur les salariés handicapés seront transmises chaque mois aux organismes de sécurité sociale (Urssaf ou MSA) grâce aux données de la paie. En complément, une déclaration annuelle, toujours par le biais de la DSN, permettra de renseigner, en début d’année suivante, sur les travailleurs handicapés intérimaires employés et les personnes mises à disposition par un groupement d’employeurs, la contribution due et les déductions. "L'Agefiph accompagne les entreprises dans cette transition pour faire évoluer leur politique handicap et se conformer à la nouvelle obligation d'emploi", conclut Aline Pousse. ◗◗ Maryse Gauthier Contact : entreprises.pays-de-laloire@agefiph.asso.fr Plus d'information et simulateur de calcul de la contribution : www.agefiph.fr

Entreprises à établissements multiples L'impact de la loi L'entreprise X emploie 150 salariés dans son siège social. Elle compte 100 magasins employant chacun 10 salariés. Jusqu'ici, seul le siège effectuait sa déclaration, les magasins n'étant pas soumis à l'obligation d'emploi car gérés de manière autonome. Demain, toute l'entreprise (le siège + les magasins) sera assujettie à l'OETH. Elle déclarera 10 x 10 + 150, soit 1 150 salariés. Pour remplir son obligation d'emploi, elle devra donc compter 69 bénéficiaires de l'obligation d'emploi dans ses effectifs (au lieu de 9 auparavant !).


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juridique

DROIT COMMERCIAL

Cinq moyens d’obtenir une ba

© stockadobe.com

À l’heure d’Internet, le commerce physique souffre d’autant plus que le loyer a évolué indépendamment du chiffre d’affaires. Or, contrairement à l’idée souvent répandue chez les preneurs de locaux commerciaux habitués à des hausses successives de loyers, la loi permet toujours de faire baisser un loyer en cours de bail et de plusieurs manières possibles.

L

e premier moyen est déjà de solliciter une baisse de loyer par un simple courrier en recommandé AR (cette forme est indispensable pour la procédure qui pourrait s’en suivre) adressé au bailleur. On peut certes faire état de sa propre situation notamment financière, mais il est en réalité préférable du point de vue d’un bailleur, de citer quelques loyers environnants ou encore plus simplement, de demander l’application des dispositions du Code de commerce sur la "valeur locative". L’article L.14533 de ce Code permet de remplacer le loyer par cette valeur locative. Il fixe en effet des critères de détermination (caractéristiques des locaux, activités exercées, obligations juridiques, facteurs locaux de commercialité et prix dans le voisinage) qui aboutissent à 22 maine éco novembre 2019

des loyers inférieurs de 20 à 30 % à ceux du marché. Par exemple, le seul fait de faire supporter la taxe foncière au locataire entraîne automatiquement une diminution de 20 % du futur loyer (voir récemment Cass. 3e civ. 23 mai 2019, n°18-14917). Bien sûr, le bailleur est libre de refuser cette démarche amiable. Mais, la loi permet ensuite de passer outre ce refus, par trois nouveaux moyens méconnus qui peuvent d’ailleurs se cumuler.

Contester l’application de la clause d’indexation Souvent, le loyer est devenu très lourd du fait de l’application d’une clause du bail indexant le loyer sur l’évolution d’un indice, fréquemment celui du coût de la construction (dit ICC). Or

le coût des matériaux de construction a explosé en raison de la croissance chinoise. Ainsi, le loyer a pu mécaniquement augmenter de plus d’un quart par rapport au loyer initial. Dans cette hypothèse, l’article L.145-39 du Code de commerce oblige le bailleur ou, à défaut, le juge à fixer le loyer à cette valeur locative, sans aucune autre condition ou délai.

Contester la clause d’indexation elle-même Pour être valide, cette clause augmentant mécaniquement le loyer, doit satisfaire à deux conditions cumulatives. La première est que l’indice doit être en relation directe avec l’activité de l’une des parties (article L.112-2 du Code monétaire et financier). Or, depuis que

la loi du 18 juin 2014 dite Pinel a remplacé légalement l’ICC précité par l’Indice des loyers commerciaux (ILC) ou, selon l’activité du preneur, par l’Indice des loyers des activités tertiaires (ILAT), les erreurs d’indices sont fréquentes. Ainsi, un entrepôt ne peut pas voir son bail indexé sur l’ILC, ou inversement, un cordonnier sur l’ILAT. La seconde condition de validité est encore plus difficile à respecter puisqu’elle exige que la période séparant les deux indices soit strictement égale à la période séparant chaque indexation (article L.112-1 du même Code). Si, par exemple, l’indexation est annuelle, il faut impérativement alors que les deux indices servant au calcul soient ceux du même trimestre à un an d’écart. Or, on constate souvent que la première indexation n’est pas appliquée à la date anniversaire du bail, ou encore que le bailleur n’applique pas le dernier indice publié avant la signature du bail, ou encore qu’il n’applique la clause qu’en cas de hausse de l’indice. Bref, de nombreuses irrégularités qui aboutissent automatiquement à un retour au loyer initial, tout en permettant au locataire d’obtenir le remboursement des sommes trop versées depuis le début du bail, dans la limite toutefois du délai de prescription de cinq années.

Réviser directement le loyer Indépendamment de cette clause d’indexation, le Code de commerce permet toujours de faire baisser le loyer


juridique

aisse de son loyer commercial à hauteur de cette fameuse valeur locative, mais à trois conditions. Tout d’abord, cette révision légale ne peut être demandée que trois ans après la dernière fixation conventionnelle ou judiciaire du loyer. Si vous avez obtenu une baisse, non pas temporaire mais permanente, de votre loyer depuis moins de trois ans, vous devrez donc attendre trois ans révolus pour y avoir droit. Ensuite, vous devez démontrer une évolution des facteurs locaux de commercialité. Peu importe d’ailleurs que cette évolution soit à la hausse ou à la baisse, mais il faut un changement notable pour son activité. Tel est généralement le cas de la fermeture de concurrents à proximité, ou de la construction de logements pour un commerce de bouche. De plus, il faut établir une diminution d'au moins 10 % de la valeur locative depuis que le loyer a été dernièrement fixé. Cette preuve est difficile à rapporter et en pratique, elle nécessite toujours l’avis d’un expert judiciaire.

La conciliation ou le mandat ad’hoc Enfin, vous avez toujours la possibilité de demander au tribunal compétent le bénéfice d’un mandat ad hoc ou d’une procédure de conciliation. L’assistance d’un mandataire judiciaire, avec son autorité issue du juge, permet d’aboutir plus facilement à une diminution des loyers négociée avec le bailleur. Contrairement à une idée reçue, cette procédure dite "de prévention des difficultés" n’est pas une procédure collective (sauvegarde ou redressement judiciaire par exemple). De plus, une procédure collective ne peut avoir aucun effet sur le prix du loyer car elle doit respecter la règle de continuation des contrats en cours l’obligeant à poursuivre le bail aux mêmes conditions et donc au même montant. La seule échappatoire n’est plus alors que de résilier le bail. Le locataire rencontrant des difficultés financières aura donc à cœur de se

préoccuper du montant de son loyer avant de faire l’objet d’une procédure collective, au risque sinon de voir toute perspective de redressement ou de cession échouer en raison d’un loyer trop élevé. ◗◗ Pascal Jacquot, avocat en droit des sociétés Carlo Ricci, avocat associé en règlement des contentieux Contact : Fidal, 72 avenue Olivier Messiaen, Le Mans au 02 43 20 55 55

Vacance commerciale Il est souvent, à juste titre, question de la vacance commerciale en centre-ville, mais on oublie les zones commerciales périphériques, qui souffrent tout autant de la digitalisation de nombreux métiers et de la croissance du e-commerce. Des enseignes d’entrée de ville déposent le bilan (La Grande Récré, Conforama, C&A…) ou se restructurent, à commencer par les hypermarchés (Carrefour venant d’annoncer "restituer" 100 000 m² en France). L’État et les collectivités locales vont devoir prendre rapidement la mesure de cette mutation, eux qui ont autorisé voire favorisé la construction de nouvelles surfaces (entre 2000 et 2016, les surfaces commerciales en France ont augmenté de 3 % par an alors que le PIB ne s’est accru annuellement que de 1,3 %).

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Dossier

RÉFORME DE LA FORMATION

Levier stratégique pour Répondant aux enjeux économiques et digitaux comme à l’évolution des métiers, la réforme de la formation professionnelle ouvre de nouvelles opportunités pour les TPE-PME, qui obtiennent un accès simplifié à des formations adaptées à leur stratégie. Avec au cœur du dispositif, le salarié, acteur de son évolution professionnelle, la formation se révèle un outil au service de la performance. Comment faire monter en compétences ses salariés... et toute l’entreprise ? Réponses en témoignages et conseils.

L'entreprise Tremblaye a co-construit une formation pour ses managers de proximité.

D

’ici à dix ans, un métier sur deux sera transformé", c’est à partir de ce constat de Murielle Pénicaud, ministre du Travail, que la Loi Avenir professionnel, du 5 septembre 2018 a été élaborée. Prolongeant la précédente réforme de 2014, cette nouvelle organisation de la formation professionnelle et de l’apprentissage sera mise en pratique via les décrets d’application en 2020 et 2021. "C’est le même 24 maine éco novembre 2019

esprit qu’en 2014 : les entreprises ne doivent pas vivre cette réforme comme une contrainte mais comme un investissement : j’investis dans la formation pour les compétences de mes salariés et pour la performance de mon entreprise", souligne Édith Logereau, conseillère entreprises à Opcalia au nom et pour le compte de l’Opco des services à forte intensité de main-d’œuvre, Opcalia devient AKTO au 1er janvier 2020. En simplifiant les


les entreprises les entreprises qui doivent s’adapter à cette évolution réglementaire. "C’est un changement d’état d’esprit à adopter pour replacer la formation au cœur de son entreprise, en accompagnant le collaborateur et en l’adaptant aux évolutions de son poste et de son métier", commente Édith Logereau. À l’heure du tout digital, qui induit de nombreuses mutations de métier, les entreprises doivent se saisir de cette opportunité pour repenser et innover dans leur gestion des compétences. Le transporteur Tremblaye a ainsi co-construit une formation pour ses managers de proximité. "Un salarié épanoui à son poste sera fier de son travail comme de son entreprise et en parlera, alors qu’a contrario, un manager non-compétent peut démotiver toute une équipe !" commente Hervé Tremblaye, pour qui épanouissement personnel et professionnel ne doivent pas être cloisonnés.

Vos devoirs envers vos salariés D’ici au 31 décembre 2020, l’employeur doit justifier de l’accomplissement de son obligation d’état des lieux du parcours professionnel du salarié lors de l’entretien professionnel de deux manières différentes : • soit en appliquant la règle issue de la loi du 5 mars 2014, à savoir en démontrant que le salarié a bénéficié des entretiens professionnels ainsi que de minimum deux des trois actions suivantes :

Changement de logique

démarches et les financements, cette réforme doit en effet faciliter l’investissement des employeurs avec et pour leurs salariés.

Monter en compétences pour gagner en performance Si cette réforme place le salarié au cœur du développement des compétences, elle impacte au premier chef

La réforme facilite l’accès aux salariés à des formations qualifiantes par les plans de développement des compétences mis en place et, le cas échant, complétés plus aisément avec leur compte personnel de formation (CPF). Les contributions de l’ensemble des entreprises sont désormais mutualisées sous la forme d’une contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance. Elles financent l’accès des salariés à leur CPF, au CIF et à la professionnalisation. "Cette mutualisation doit permettre de former les populations qui en ont le plus besoin, avec des formations qualifiantes et

-A voir suivi au moins une action de formation ; -A voir bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle (verticale : progression hiérarchique ou horizontale : changement de métier ou de prise de responsabilités) ; -A voir acquis des éléments de certification, par la formation ou une validation des acquis de son expérience (VAE).

• soit en appliquant la règle issue de la loi du 5 septembre 2018, à savoir en démontrant que le salarié a bénéficié des entretiens prévus et d’au moins une formation autre que celles qui conditionnent l’exercice d’une activité ou d’une fonction, en application d’une convention internationale ou de dispositions légales et règlementaires. Cette option peut être exercée pour tous les entretiens qui seront organisés en 2020 et non pas uniquement pour ceux qui doivent être organisés avant le 7 mars 2020. Dans le cas contraire, l’employeur a une obligation d’abonder le CPF du salarié d’un montant de 3 000 euros pour un salarié à temps complet ou à temps partiel. Les instances de représentation du personnel et les partenaires sociaux alertent l’employeur en cas de manquement, et les abondements peuvent être contrôlés.

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Dossier témoignage

Tremblaye

La formation, un outil stratégique au service de l’entreprise ! La société de transport Tremblaye conduit une politique innovante en ressources humaines auprès de ses 370 salariés, dont 80 % sont conducteurs. Soucieuse de sa marque employeur, l'entreprise a co-construit une formation certifiante en management, afin d’instaurer une culture managériale commune.

"L’humain est au cœur de nos préoccupations dans l’entreprise. Si le collaborateur se sent reconnu et valorisé par son manager et sa hiérarchie en général, il sera beaucoup plus motivé à bien réaliser sa prestation chez nos clients. Cette motivation est notre différentiation", résume le dirigeant Hervé Tremblaye, qui a confié à la dynamique directrice formation Géraldine Puisy-Dia, le soin de conduire une politique RH adaptée à cette culture interne. "Depuis deux ans, j’ai choisi de travailler simultanément sur quatre plans : attirer, intégrer, recruter et fidéliser", expliquet-elle. En effet, dans ce secteur réputé en pénurie de candidats, le transporteur fait face à une difficulté supplémentaire : "70 % de nos conducteurs travaillent chez nos clients, dans les secteurs bâtiment, grande distribution, environnement... Aussi, aux compétences techniques s’ajoutent des compétences comportementales afin de savoir s’intégrer dans l’équipe du client", détaille-t-elle. Afin de se démarquer, la société Tremblaye a misé sur une communication plus dynamique sur les réseaux sociaux, avec des contenus

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interactifs et vidéos sur leurs métiers. "Les salariés en sont acteurs et sont ainsi valorisés à leur poste", se réjouit Géraldine Puisy-Dia, qui a également souhaité faire la différence dès l’intégration par la formation, pilotée depuis leur centre de formation interne Transform, créé en 2017.

La formation, levier de fidélisation "Nous avons une forte culture de promotion interne, qui permet à nos conducteurs d’encadrer des équipes par secteur géographique, souvent à distance", explique la directrice qui s’est saisie de la réforme de la formation pour co-construire une formation adaptée à ces managers de proximité. "Comme cette réforme accentue l’employabilité, il était pertinent de proposer une formation certifiante, reconnue au RNCP". Tremblaye a retenu l’offre de la CCI pour sa proximité comme ses modalités de validation. "Justifiée par un portefeuille de preuves, la mise en pratique était intéressante et adaptée à notre population, certains ayant peu d’appétence avec les modes d’apprentissage classiques".

Les apports théoriques sont donnés en amont via la plateforme digitale de la CCI et divers intervenants animent en présentiel la formation basée sur l’échange de bonnes pratiques. "Les managers sont issus de différents services, cela crée de la dynamique et du lien", se réjouit Géraldine Puisy-Dia qui a proposé une formation de 28 heures en "Techniques de management" ou un parcours complet certifiant (101 heures) de niveau bac + 2 "Animer une équipe de travail en entreprise". Au programme, des modules sur la gestion du temps, la gestion de conflits, communication, finances, entretiens... "L’objectif est qu’ils aient une vision très large de leur fonction, car être manager n’est pas inné : cela valorise leurs compétences clés. Si un salarié se sent bien dans son entreprise, c’est à 90 % grâce à son manager !" 18 managers ont ainsi pu monter en compétences, dont 16 ont mobilisé leur CPF pour obtenir la certification. "Nous avons abondé leur CPF et les accompagnons dans la formalisation de leurs preuves", explique la directrice, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. "Afin de faire vivre ce management et qu’il n’y ait pas de frein dans la mise en pratique, il est indispensable que les N+2 et N+3 soient formés à leur tour !" souligne la responsable qui a saisi la réforme pour monter les dossiers auprès de l’OPCO. "La formation est un outil stratégique, qui contribue à valoriser nos salariés, à les fidéliser... et concourt à l’attractivité de notre marque employeur", souligne la directrice, qui a rendu obligatoire cette formation pour tout nouveau manager. "Créer une dynamique d’apprentissage permet d’accompagner le développement de notre société et contribue à sa performance !" conclut-elle.


certifiantes qui ciblent les secteurs où les besoins de main-d’œuvre sont les plus importants", confirme la consultante. Bonne nouvelle pour les petites entreprises, cette nouvelle répartition des fonds viendra les soutenir de manière prioritaire dans la formation de leurs salariés. À terme (au plus tard en 2021), ces contributions seront directement collectées par les Urssaf, puis transférées à France Compétences, nouvelle instance nationale.

Nouveaux acteurs, nouveaux rôles En plus de répartir les fonds mutualisés aux différents acteurs, France Compétences est, depuis le 1er janvier 2019, l’institution nationale chargée d’assurer le financement, la régulation, le contrôle et l’évaluation du système de la formation professionnelle et de l’apprentissage. "France Compétences est la seule instance de gouvernance nationale de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Ses orientations stratégiques sont déterminées par une gouvernance quadripartite composée de l’État, des Régions, des organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatifs au niveau national et interprofessionnel, et de personnalités qualifiées", explique Édith Logereau. Son rôle est clé dans la visibilité des certifications inscrites au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) et au Répertoire spécifique. Autre point essentiel de la réforme, l'ensemble des Organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) sont devenus des opérateurs de compétences (OPCO) (1) depuis le 1er avril 2019.

La suppression de "l’obligation de dépenser" au titre du plan de formation Le plan de formation a laissé place au 1er janvier 2019 au plan de développement des compétences. Y sont distinguées les formations obligatoires (2), des autres formations, réalisables en tout ou partie en dehors du temps de travail dans certaines conditions : 30 heures par an et par salarié, hors accord d’entreprise ou de branche fixant une autre limite. "Ce plan confirme la réforme de

2014, qui permet de ne pas tomber dans l’écueil de former en fonction de sa contribution, pour avoir un retour sur investissement, sans se soucier du coût de la formation !" souligne Édith Logereau. Car la monétisation du CPF depuis 2019, qui sera crédité en euros à compter de 2020, contribue à responsabiliser salarié comme employeur. "C’est une logique plus opérationnelle : nous sommes sur des actions de formation qui correspondent d’abord à des réalités professionnelles. Ce n’est plus un financement quantifié à l’heure sur objectifs pédagogiques uniquement", commente la conseillère d’Opcalia, dont une des missions consiste à insuffler ces changements auprès des dirigeants. "L’action de formation elle-même a changé, nous sommes passés de 14 à 4 catégories : le bilan de compétences, la VAE, les actions de formation et l’apprentissage. Ainsi l’accompagnement au poste de travail est par exemple reconnu comme une action de formation", ajoute-t-elle. Cette réforme pousse tous les acteurs vers une logique vertueuse, dans la pertinence et la qualité de la formation choisie. Car tout salarié (à l’exception de ceux travaillant moins d’un mi-temps) verra son compte crédité de 500 euros par an, dans la limite de 5 000 euros. De plus, les formations disponibles via le CPF sont définies conjointement par l’ensemble des acteurs : partenaires sociaux et branches professionnelles. Elles doivent ainsi répondre au mieux à la réalité du marché du travail, et de ce fait, aux besoins des employeurs. "Ce ne sont plus nous les financeurs. Notre mission de conseil auprès des branches s’en trouve accentuée, afin de les aider à monter des actions de formation et travailler sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences", confirme Édith Logereau.

Un partenariat salariéemployeur pour innover "Ce passage au plan de développement des compétences permet de prendre de la hauteur : l’employeur réfléchit, selon sa stratégie et avec le salarié, si celui-ci est doté de la compétence attendue. Puis il peut se saisir de la formation comme d’autres dispositifs d’apprentissage", encourage Édith Logereau. Les OPCO dans leurs

nouvelles missions, accompagnent les entreprises dans cette analyse : "Nous voyons avec l’entreprise quel cap elle veut donner, puis on l’aide à définir ses orientations de formation avant de voir quelles modalités peuvent être misent en œuvre (formation à distance, présentiel ou formation en situation de travail). Notre rôle est aussi de les orienter vers le bon interlocuteur en fonction de leurs besoins", détaille Édith Logereau. Afin d’être plus pertinent dans le choix des actions, les entretiens professionnels, obligatoires tous les deux ans depuis 2014, se révèlent un excellent outil. C’est ainsi que les managers de Tremblaye ont pu découvrir l’intérêt de s’inscrire dans un parcours de management (cf encadré page 26). "Ayant une formation comptable, lorsque je suis devenu chef d’exploitation, je cherchais à obtenir un diplôme lié à la logistique : lors de l’entretien on m’a présenté cette formation en management, pour laquelle j’ai mobilisé mon CPF. Cela m’a permis de ne pas perdre de temps tout en travaillant concrètement sur mes actes managériaux au quotidien !" témoigne Ludovic Galbrun, chef d’exploitation logistique au Mans. "J’ai déjà mis en pratique la communication positive auprès de mes équipes !" se réjouit-il. Un autre salarié de Tremblaye, Johan Desfontaines, chargé de secteur, a été formé à faire passer les entretiens professionnels : "C’est très intéressant de savoir bien mener ces entretiens, voir comment chacun peut évoluer. C’est un moment privilégié avec le conducteur, surtout dans nos métiers où nous travaillons souvent à distance !" À l’instar de Tremblaye ou BVS (cf encadré page 28), TPE-PME sont encouragées à innover dans leurs pratiques RH, pour sortir des sentiers battus de la formation en présentiel. Tutorat, apprentissage, Mooc et formations digitales... "Cette réforme incite à coconstruire et réinvente le dialogue entre employeur et salarié, grâce à l’entretien professionnel qui inculque cette logique de collaboration, de rapport gagnantgagnant", souligne Édith Logereau. En effet, la réforme responsabilise le salarié en un véritable acteur de l’évolution de ses compétences, en partenariat avec son employeur. "Cette nouvelle organisation ouvre le champ des possibles", confirme Géraldine Puisy-Dia,

Pour Édith Logereau, conseillère entreprises à Opcalia, "les entreprises ne doivent pas vivre la réforme comme une contrainte, mais comme un investissement."

la directrice formation de Tremblaye. Vivre la réforme comme une opportunité permet à ces TPE-PME d’être plus agiles, de renforcer la motivation de leurs salariés comme leurs compétences... et de prendre une longueur d’avance sur leurs marchés ! ◗◗ Élise Pierre (1) Onze Opco ont reçu l’agrément du ministère du Travail suite aux négociations au sein des branches professionnelles. (2) Commission nationale de certification professionnelle.

Contacts CCI : Institut pour le développement des compétences, Maud Choleau au 02 43 21 58 10 Formation continue, Jean-Christophe Geslin au 06 81 64 49 34 Plus d'information : www.moncompteformation.gouv.fr

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Dossier [ INTERVIEW ] BVS

"Nos actions de formation interne sont valorisées par la réforme !" Société historique du groupe industriel BVS Group (104 salariés, 14 M€ de CA), les Boulonneries et Visseries de Sablé (BVS), spécialisées dans la frappe à froid, travaillent en rang 1 et 2 pour les secteurs automobile, agricole... Afin d’accompagner sa politique d’investissement machines, l’entreprise sabolienne s’est saisie de la réforme pour faire monter en compétences toutes ses équipes. Créée en 1923, BVS compte 40 salariés qui fournissent des pièces de fixation spécifiques pour l’industrie. "Spécialisés dans la frappe à froid, nous avons une activité stable à 7 millions d'euros de CA dont 55 % pour l’automobile, 18 % l’agriculture, notamment grâce à notre expertise sur le boulon de charrue", rappelle Stéphane Pouchot, DAF et responsable RH. La politique d’investissement dynamique a conduit l’usine à s’équiper d’une nouvelle presse à commandes numériques en 2018, "avec six postes de déformation successive" pour 1,5 million d'euros et récemment une machine de tri laser. "Face à l’exigence de nos donneurs d’ordre, nous investissons dans des moyens de plus en plus performants… qui nécessitent toujours plus de compétences de nos opérateursrégleurs". Les nouvelles technologies, couplées à la démarche de certification IATF en cours, ont poussé la PMI à revoir sa stratégie de recrutement… et structurer sa politique de formation interne.

Des supports de recrutement… "Dans notre métier de frappe à froid et de filetage de pièces, il existe peu de formation adaptée, hormis les CQP du Pôle Formation UIMM. Aussi nos opérateurs déjà expérimentés ont-ils souvent formé les nouveaux arrivants", explique Stéphane Pouchot, qui précise que la passion de la mécanique et la dextérité étaient jusqu’alors les principaux pré-requis pour intégrer l’usine. "Nous devions chercher un potentiel, disposant d’un socle technique". Afin de structurer son process de recrutement pour mieux cibler

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le savoir-faire comme le savoir-être requis à chaque poste, BVS a initié une démarche RH avec l’IDC de la CCI (Institut pour le développement des compétences) pour créer des supports. "L’intervention de l’IDC nous a permis d’analyser nos besoins, en croisant les attentes de la direction comme du chef d’atelier (…) pour avoir une seule grille de critères. Nous avons amélioré notre sourcing en identifiant les viviers", ajoute le DRH, pour qui cette réflexion a été le point de départ pour formaliser la politique de formation qui accompagne leurs investissements machines. "Nous avons mis l’accent sur un plan de formation interne cœur de métier, afin d’anticiper nos futurs départs à la retraite".

… à la création d’une formation dédiée "La réforme de la formation tend à mettre en avant et à accompagner financièrement la formation interne !" se réjouit le DRH. Accompagnée par l’Adefim (OPCA de l’UIMM), BVS s’est saisie de cette opportunité pour valoriser sa formation sur la frappe à froid. "Nous avons sorti de la production notre salarié le plus expérimenté sur toutes les presses, qui avait à la fois les qualités pédagogiques et de rigueur pour transmettre ses compétences et connaissances à ses collègues : il est devenu formateur référent". Reconnu par ses pairs, le formateur participe directement à l’intégration des nouveaux arrivants… et a déjà formé deux opérateurs, à même de le relayer dès son départ l’an prochain. Parallèlement, BVS a construit un support de formation interne, afin d’évaluer via

Stéphane Pouchot, DAF et responsable RH de BVS, travaille notamment sur sa marque employeur.

différents critères pondérés, l’individu ainsi formé jusqu’à l’évaluation finale. "Ces points d’avancement vérifient les aspects obligatoires (sécurité, 5S…), l’apprentissage de la "frappe", du montage des outillages au démontage", précise-t-il. La formalisation de ces actions contribue à la motivation et à la cohésion des équipes. "Les salariés ont le sentiment, dès l’intégration, d’être bien pris en charge, mieux suivis depuis la création de ce support qui permet la traçabilité de leur travail", souligne Stéphane Pouchot. Un réel avantage pour le recruteur, qui gagne ainsi en attractivité. "Ces actions concourent à la marque employeur, ce qui est un bien, afin d’attirer et recruter dans nos filières où il y a de belles carrières à mener !" Pour le responsable, la réforme a permis une prise de conscience des efforts de formation menés par les PMEPMI : "a fortiori dans nos industries où il existe rarement la formation adéquate sur le marché !" Gageons que leur accompagnement débouchera sur le financement de leur plan de formation en 2020.


ORGANISATEUR DE RÉCEPTION

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Paroles d’experts

PRÉVENIR LES CONDUITES ADDICTIVES EN MILIEU PROFESSIONNEL, L’AFFAIRE DE TOUS ! La question des addictions en milieu professionnel est un sujet de préoccupation pour les employeurs en raison des risques professionnels associés. Mais pas seulement, en effet les conséquences sont lourdes en termes d’efficacité au travail, de qualité du travail, d’image de l’entreprise et plus globalement de sa performance.

CONSOMMATION D’ALCOOL

Longtemps abordée par le prisme des risques professionnels et s’inspirant directement du modèle de la prévention routière (détecter, écarter, sanctionner, orienter), l’approche «gestionnaire» dans la prévention des conduites addictives a montré ses limites et doit aujourd’hui se renouveler. Elle doit notamment prendre en considération la question des usages comme ressources pour les salariés. A ces déterminants répond une fonction des usages telles que s’anesthésier, se stimuler, récupérer, s’intégrer au collectif… Loin de balayer la question du risque professionnel au profit des usages comme ressources, FOCSIE propose aujourd’hui une synthèse de ces deux approches pour : Répondre aux exigences et obligations de l’entreprise Prendre en compte la réalité des pratiques addictives dans un milieu professionnel donné et ainsi apporter des réponses adaptées et efficientes

www.focsie.fr maine éco novembre 2019 29


international

EXPORT

Structurer ses RH pour réu Se développer à l'international est une démarche de longue haleine où l'improvisation n'a pas sa place. Elle requiert des moyens financiers et matériels mais aussi humains. Sans les compétences adéquates, pas la peine de se lancer. ventes, il s'agit de définir clairement ses besoins pour choisir les moyens d'acquérir les compétences nécessaires : formation, recrutement, externalisation. Sans oublier que, quel que soit le poste - assistant commercial ou administratif export, responsable de zone export, technicocommercial export, chargé d'affaires internationales, etc. - les métiers de l'export ne s'improvisent pas.

"Le financement régional qui limite le risque, a un réel effet incitatif pour le dispositif VIE qui est un bon complément à un cadre export en France", affirme Sylvain Biard, responsable du service développement et promotion VIE de Business France.

L

a qualité des ressources humaines est l'un des principaux facteurs de succès à l’export. Elles sont pourtant souvent occultées dans la gestion d'un projet export. Or, le manque de RH disponibles, en temps dédié au projet, conduit malheureusement à l'échec.

niques, expérience internationale), puis identifier les compétences dont elle a besoin par rapport au projet (linguistique, commerciale, administrative, juridique, logistique, etc.). Une étude de chaque étape du process export va lui permettre de savoir qui fait quoi et de repérer les compétences manquantes.

Pour bien vendre à l'étranger, mieux vaut se poser les bonnes questions et y répondre. Quels sont les objectifs visés ? Quelles sont les perspectives de chiffre d'affaires à trois ans ? Quels produits va-t-on exporter ? Quels marchés et/ou pays sont ciblés ? Quel mode de commercialisation adopter ? Quelles sont les ressources financières ? Et de toute évidence… De quelles compétences dispose-t-on ? L'entreprise va donc d'abord analyser les compétences export présentes dans l’entreprise (compétences tech-

Les métiers de l'export ne s'improvisent pas

30 maine éco novembre 2019

De l'étude de marché, à la stratégie export (choix des pays ciblés, budget et recherche de financements, choix des modes de commercialisation), la prospection (recherche de prospects, salons, missions de prospection, etc.), le développement commercial (rédaction de l'offre, cahier des charges techniques, négociation client, suivi, etc.), le marketing et la communication, et enfin, l'administration des

N'hésitez pas à vous rapprocher de votre CCI où vous trouverez des interlocuteurs pour vous accompagner et vous conseiller, notamment sur les aides. "Les dispositifs VIE et Emploi Export attirent l’attention des entreprises souhaitant se développer à l’international, affirme Franck Jallais, conseiller international de la CCI. Pour un primo exportateur ou un exportateur d’opportunité, ces outils sont-ils adaptés aux souhaits d’expansion commerciale ? Pour obtenir un résultat optimal, ces dispositifs doivent être l’aboutissement d’une véritable démarche structurée avec des actions menées en amont : étude de marché aboutie, éventuellement quelques contrats déjà signés pouvant servir de référence lors des actions de prospection préparatoire, sans oublier une mobilisation de tous les services (du service achat pour les pièces spécifiques aux marchés visés au service production pour les modifications produits qui seront souvent nécessaires)." Le VIE est un bon plan lorsque l'entreprise a un projet bien ficelé. "Ces jeunes diplômés peuvent contribuer à lancer

une activité à l'export pour un primo exportateur ou aborder un nouveau marché ou encore accélérer/consolider une activité à l'international", explique Sylvain Biard, responsable du service développement et promotion VIE de Business France. "On compte actuellement 206 missions VIE en Pays de la Loire pour près de 120 entreprises. Le financement régional qui limite le risque, a un réel effet incitatif pour ce dispositif qui est un bon complément à un cadre export en France". Emploi Export Pays de la Loire présente aussi des atouts selon Franck Jallais : "L’accompagnement en amont d’un conseiller sur la stratégie de développement international et le coup de pouce financier, sont les points non négligeables du dispositif." ◗◗ Karine Méteyer Contact CCI : Franck Jallais au 02 43 21 00 12


international

ussir [ FOCUS]

RH : Les dispositifs régionaux Les ressources humaines sont un point clé pour mener à bien vos projets à l'international, des dispositifs régionaux vous accompagnent. Emploi Export Pays de la Loire Emploi Export Pays de la Loire vise à renforcer le développement export des entreprises régionales en accompagnant la mise en place d’un salarié export permettant le lancement d’un nouveau produit ou le lancement d’un produit existant sur un nouveau marché d’exportation. Le recrutement, en CDI à plein temps, est basé en Pays de la Loire. Ce dispositif s’adresse aux TPE-PME ayant leur siège social en Pays de la Loire, en phase de croissance, ayant une stratégie claire et ayant un potentiel de développement à l’export (innovation, produit adapté, équipe dirigeante volontaire, etc.). Le financement est conditionné à l'accompagnement du projet par un conseiller en développement international dans une logique de parcours à l’export. Le recrutement

doit correspondre à la création d’une fonction nouvelle dont la fiche de poste et les missions sont destinées à la démarche internationale de l’entreprise (création de la fonction au sein de l’entreprise). L’aide est limitée à 12 mois et à un recrutement par entreprise (50 % de la rémunération annuelle brute, charges comprises), dans la limite d’un plafond de 20 000 euros par an. Volontariat International en Entreprise (VIE Pays de la Loire) Le Volontariat International en Entreprise (VIE) est un dispositif national qui permet aux entreprises françaises de confier à un jeune, âgé de 18 à 28 ans, une mission professionnelle à l’étranger sous la forme d'une prestation externalisée pouvant aller jusqu'à 24 mois. Business France, l’Agence française pour le développement international des entreprises, gère cette formule pour le compte de l’État et est l’employeur des jeunes volontaires internationaux en entreprise.

La Région apporte un soutien financier aux entreprises régionales qui souhaitent avoir recours au service de volontaires internationaux en entreprise en finançant 100 % des indemnités du VIE sur une période d’un an. Le montant des indemnités forfaitaires d’entretien HT des VIE est fixé par Business France en fonction des pays d’affectation des VIE. Sont éligibles les missions de VIE à vocation commerciale ou d’appui technique à la vente qui contribuent au lancement d’un nouveau produit ou d’un produit existant sur un nouveau marché à l’étranger, en conduisant pour cela diverses études de marché et de clientèle et en apportant à l’entreprise des services d’accompagnement et de conseil. Le dossier de candidature est disponible auprès de votre CCI et votre conseiller en développement international peut vous accompagner dans la procédure de dépôt de candidature.

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Accompagnement des salariés des TPE/PME dans leurs premiers pas numériques

MODALITÉS ENTREPRISES CONCERNÉES : les entreprises adhérentes à l’Opcommerce de 1 à 50 salariés. OBJECTIFS : face à l’enjeu complexe de la transition numérique, l’Opcommerce et les CCI souhaitent proposer aux TPE/PME, un accompagnement opérationnel sur-mesure pour lancer la démarche et mettre en œuvre une feuille de route digitale. LA DURÉE : un accompagnement (Action/Formation) d’une durée totale estimée à 4,5 jours par un expert de la CCI, sur une période variable de 3 à 6 mois. LE TARIF : le coût de l’accompagnement (de 3 396 € à 4 916 € HT) est intégralement pris en charge par Opcommerce pour les branches éligibles.

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32 maine éco novembre 2019


formation

L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE LA PERFORMANCE

Former des managers industriels et d'affaires Dans un contexte hyperconcurrentiel de la formation, les deux écoles de la CCI, l'Isialm (ingénierie d'affaires) et l'IPI (management industriel) fusionnent en une seule et même école, In&ma, pour répondre aux besoins en formation du territoire et aux demandes des entreprises locales en quête de managers industriels et d'affaires.

Bruno Doré, dirigeant d'Axians au Mans, doit faire face à des besoins de recrutement notamment sur le métier de responsable d'affaires.

C

ette alliance des deux écoles d'enseignement supérieur existantes que sont l'IPI (Institut supérieur de promotion industrielle) et l'Isialm (Institut supérieur d'ingénierie d'affaires) conjugue à la fois un ADN du passé et l'ambition forte de devenir une "école supérieure de la performance", comme l'affiche son accroche marketing . Parce que l’école mise sur une double compétence, technique et managériale, elle dispose d’une plus-value forte qui la distingue sur le marché du travail et de la formation. Par la richesse de ses cours dispensés par des professionnels, la diversité de ses programmes - séminaires, business games, problématiques d’entreprises, cas concrets - et par le projet professionnel porté au sein de l’entreprise en collaboration avec le tuteur et l’équipe pédagogique, l’alternant acquiert cette double expertise.

"Un vivier de compétences" "Nous recherchons des collaborateurs disposant de solides bases techniques associées à des compétences commerciales, managériales et de gestion de projet pour gérer des affaires complexes", explique Bruno Doré, dirigeant d'Axians (1) au Mans, spécialiste des technologies de l'information et de la communication, proposant toute une gamme de solutions pour concevoir, déployer et gérer les infrastructures réseaux. Ce chef d'entreprise a accueilli un stagiaire de 2e année de l'Isialm et le garde pour sa 3e année en alternance. "Historiquement, mon prédécesseur travaillait avec l'Isialm et j'ai continué cette relation avec l'école car j'y trouve un vivier de compétences, poursuit Bruno Doré. Axians au Mans (28 salariés) a doublé son chiffre

d'affaires en dix ans, je dois donc faire face à des besoins de recrutement, et le métier de responsable d'affaires est en tension car il exige une expertise technique et une capacité à trouver des solutions en réponse aux attentes du client. D'où l'enjeu pour moi d'investir du temps dans la formation des jeunes pour les garder idéalement par la suite. De plus, l'école nous connaît maintenant et nous propose donc des candidats en adéquation avec nos besoins, c'est tout l'intérêt de travailler avec une école à taille humaine et de proximité." Soucieuse de proposer des solutions adaptées aux entreprises et au marché du travail, In&ma se base sur son réseau solide et durable d'entreprises locales impliquées. L'école se donne comme mission non seulement de former, mais aussi de favoriser le parcours professionnel grâce à l’apprentissage d’un métier. C’est ainsi que 90 % des

diplômés trouvent un emploi dans les six mois après l’obtention de leur diplôme (reconnu par l'État de bac + 4 à bac + 5). Capable de répondre aux problématiques d’aujourd’hui tout en anticipant celles de demain, l’apprenant In&ma est à la fois un manager et un technicien. ◗◗ Maryse Gauthier (1) Axians est une marque de Vinci énergies. Ses solutions ICT associent logiciels, matériels et services personnalisés aux spécificités de différents marchés (industrie, santé, éducation, retails, services, etc.). Contact In&ma : Liliane Raimondeau au 02 43 50 25 85 Plus d'information : www.inema-sup.com

Deux filières d'expertise Management industriel RPPI (responsable de production et de projets industriels) • en 1 et 2 ans - niveau bac + 4 diplôme inscrit au RNCP • Pilotage et gestion de la production industrielle • Management des équipes • Performance opérationnelle et lean manufacturing • Management de projet industriel

Ingénierie d'affaires MIA (management en ingénierie d'affaires) • en 2 et 3 ans - niveau bac + 5 diplôme inscrit au RNCP • Veille stratégique et intelligence économique • Vente complexe et B to B • Développement d’affaires • Négociation commerciale • Pilotage de projets commerciaux

maine éco novembre 2019 33


Je booste MA CARRIÈRE

DES FORMATIONS CCI POUR ACCOMPAGNER VOTRE PARCOURS PROFESSIONNEL

STAGES INTER-ENTREPRISES Le service Formation Continue CCI Le Mans Sarthe vous propose des stages inter-entreprises. Nos conseillers sont à votre disposition pour vous aider dans le choix de formations répondant le mieux à vos besoins et vos objectifs. Votre contact : Valérie MOUTEL • 02 43 21 58 12 • valerie.moutel@lemans.cci.fr

NOS FORMATIONS CERTIFIANTES – Eligibles au CPF (Compte Personnel de Formation) Mettre en œuvre des actions de communication numérique dans l'entreprise

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Développer la qualité au service du client

2 jours

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Mener une négociation commerciale

5 jours

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13, 14, 15 mai et 5 juin 2020

Réaliser la paie en entreprise

6 jours

3 525 €

5, 6 et 14 octobre 2020 8, 10 et 11 décembre 2020

Contribuer à la gestion d'entreprise

5 jours

2 670 €

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Exercer le rôle de tuteur en entreprise

2 jours

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12 et 13 mars 2020

Exercer la mission de formateur en entreprise

4 jours

2 236 €

12, 13 février et 10, 11 mars 2020

Animer une équipe de travail

4 jours

2 488 €

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Conduire un projet

4 jours

2 460 €

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Réaliser une activité de production

3 jours

1 571 €

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Exercer la mission d'organisation et de suivi des achats

4 jours

2320 €

22, 23, 24, 29 et 30 juin 2020

Gérer les opérations à l'international

9 jours

4 154 €

12, 13, 26, 30 mars, 6, 7, 27, 28 avril, 12 mai et 2 juin 2020

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BUREAUTIQUES & NUMERIQUES WORD / EXCEL / POWER POINT / OUTLOOLK (groupe ou individuels)

Sessions groupes toute l’année + Ateliers individuels tutorés (deux 1/2 jours/semaine et cours du soir)

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3 décembre 2019

LINKEDIN pour les pros

1 jour

400 €

16 mars 2020

FACEBOOK pour les entreprises

1 jour

400 €

19 novembre 2019 et 30 mars 2020

Créer son site WORDPRESS (éligible CPF + 1/2 jour de Certification)

2 jours

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25, 26 novembre 2019 et 23, 24 mars 2020

Sauveteur Secouriste au Travail (SST) - Éligible CPF

2 jours

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18 et 19 nov. 2019 - 21, 22 nov. 2019 20, 21 janvier 2020

Maintien et Actualisation SST - Éligible CPF (Recyclage tous les 2 ans)

1 jour

120 €

29 nov. 2019 - 6 déc. 2019 - 7 février 2020

Hygiène alimentaire (HACCP) - Éligible CPF (Obligatoire depuis 2012)

2 jours

440 €

17 et 18 juin - 23 et 24 septembre

Membres CSE : Formations SSCT (+/- 300 salariés)

3 jours

790 €

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LES INCONTOURNABLES ET OBLIGATOIRES

Actualiser ses connaissances en droit social

1 jour

360 €

7 juin

Membres CSE : Formation juridique et économique

3 jours

790 €

3, 4 et 10 février 2020

Référent qualité de vie au travail / salarié désigné compétent (obligatoire et certifiant)

3 jours

950 €

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Manager hors hiérarchie / en transversal

3 jours

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5, 6 et 13 décembre 2019 (Angers)

Conduire l'entretien annuel

1 jour

360 €

9 décembre 2019

Conduire l'entretien professionnel

1 jour

360 €

10 décembre 2019

Incoterms 2020

2 jours

670 €

12 et 13 mars 2020

34 maine écoContinue novembre 2019 Formation CCI

Le Mans Sarthe, 7 avenue des Platanes, 72100 Le Mans - www.lemans.sarthe.cci.fr


[focus]

INTERNATIONAL WEEK

150 participants sarthois sensibilisés

Après le succès de la 1ère édition, les CCI des Pays de la Loire ont organisé en octobre dernier la 2e édition de la semaine régionale dédiée à l’International. L’International Week proposait gratuitement sur une semaine, dans cinq villes de la région, des ateliers, conférences, rencontres avec des experts… pour toutes les entreprises, qu’elles exportent peu, beaucoup ou pas encore.

Au Mans, l'International week a accueilli près de 150 personnes (entrepreneurs, responsables commerciaux, assistants export, consultants, prestataires de services…) souhaitant se lancer à l’international ou qui exportent déjà mais souhaitent accélérer leur développement export. L’International Week a permis d'apporter aux chefs d'entreprise des réponses sur l’ensemble des enjeux auxquels ils font face à l’international : techniques du commerce international, financement des actions à l'export, transport international, douanes, conseils juridiques et fiscaux, sécurisation des marchés, ciblage marchés, ressources humaines compétentes... La CCI sarthoise proposait deux

ateliers thématiques : "Brexit, mode d'emploi" et "comment booster mon CA export grâce au VIE". L'après-midi s'est conclu par une conférence animée par Pierre Sabatier de Primeview sur "Pourquoi et comment s'internationaliser dans un monde qui change". Au niveau régional, l'International Week a accueilli 1 850 entrepreneurs, permis 700 rendez-vous individuels, mobilisé 138 experts et représenté 68 pays. Cet événement est organisé avec les partenaires de la Team France Export Pays de la Loire : la Région Pays de la Loire, Business France et Bpifrance, s'appuyant sur des partenaires officiels que sont le CIC Ouest, Fidal, Geodesk/ Amarante et Dachser.

DÉVELOPPEUR INTÉGRATEUR DESIGNER AU MANS

Le Cnam et la CCI ouvrent une nouvelle formation Face à la pénurie de développeurs, le Cnam des Pays de la Loire a ouvert en partenariat avec la CCI de la Sarthe, via sa Ruche numérique, une école de codage, baptisée House of code. Cette formation labellisée Grande école du numérique (GEN) et proposée en alternance, évalue l’acquisition de 157 compétences opérationnelles permettant d’obtenir un titre RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) équivalent à bac + 2. La formation dure 20 mois dont trois mois dans le cadre du dispositif POE de Pôle emploi et 17 mois en contrat de professionnalisation ou d'apprentissage. La première promotion accueille une vingtaine de personnes. Les postulants demandeurs d’emploi dans le cadre d’un premier emploi ou d'une reconversion ont fait l’objet d’une pré-sélection permettant de garantir aux entreprises de recruter des profils en capacité d’exercer le métier de technicien développeur. "Cette formation déployée avec les CCI du Mans et de Nantes va permettre de former des jeunes codeurs pour le territoire, mais aussi de les former aux compétences transverses

telles que le management, la gestion de projet, les mathématiques, le français…", souligne Yannick Lefeuvre, directeur du Cnam des Pays de la Loire. Premier opérateur de formation professionnelle d'adultes dans l'enseignement supérieur en France, le Cnam a accueilli 12 200 personnes en formation en Pays de la Loire en 2018. La CCI sarthoise forme des apprentis, des étudiants, cadres, techniciens et salariés en formation initiale, professionnelle et continue, du niveau CAP à bac + 5 (6 000 personnes formées et orientées chaque année, 45 titres et diplômes).

[DURÉE DES SOLDES]

Du nouveau à partir de 2020 À partir de janvier 2020, la durée de chaque période des soldes va passer à quatre semaines (contre six semaines précédemment). C'est ce qu'indique l'arrêté publié au Journal officiel du 29 mai 2019, ce texte faisant suite à la loi du 22 mai 2019 sur la croissance et la transformation des entreprises (dite loi Pacte). Par ailleurs, l'arrêté précise qu'en règle générale, les soldes d'hiver débuteront le 2e mercredi du mois de janvier à 8 heures du matin, cette date étant avancée au 1er mercredi du mois de janvier lorsque le 2e mercredi intervient après le 12 du mois de janvier. Quant aux soldes d'été, ils commenceront le dernier mercredi du mois de juin à 8 heures du matin (date avancée à l'avant-dernier mercredi du mois de juin lorsque le dernier mercredi tombe après le 28 du mois de juin). Enfin, comme actuellement, les soldes seront fixés à des dates différentes dans certaines zones (départements frontaliers et Outre-mer). En 2020, les soldes d'hiver auront lieu du mercredi 8 janvier au mardi 4 février, et les soldes d'été du 24 juin au mardi 21 juillet.

maine éco novembre 2019 35


[focus]

PROGRAMME DINAMIC ENTREPRISES

Des bénéfices forts pour le dirigeant et ses équipes !

Programme de référence pour l’accompagnement des entreprises depuis 12 ans, Dinamic a aidé plus de 1 300 entreprises à se structurer, se développer et innover pour gagner en performance. Piloté par la CCI Pays de la Loire et financé par la Région des Pays de la Loire, l’État et l’Union européenne, Dinamic entreprises présente les résultats de l’étude d’impact menée par la Banque de France et Résonnance : - 39 % d’évolution moyenne de CA quatre ans après Dinamic,

- 58 % des entreprises gagnent en productivité, - 78 % des dirigeants renforcent leurs compétences managériales, - Pour les équipes, Dinamic se traduit par de la mobilisation, fidélisation, amélioration de la qualité de vie au travail, montée en compétences grâce aux formations notamment, - 96 % des dirigeants recommandent Dinamic. "Dinamic est une formidable opportunité pour permettre à toutes les entreprises des Pays de la Loire, pendant neuf mois, de gagner en compétitivité. Les CCI sont là pour continuer à transformer l’économie, à faire progresser nos entreprises dans l’industrie du futur et dans bien d’autres domaines où Dinamic peut les aider", souligne Jean-François Gendron, président de la CCI Pays de la Loire. Dinamic entreprises, c’est une équipe

d’experts qui oriente et accompagne les PME autour d’enjeux en performance interne, développement commercial ou innovation. Durant les neuf mois que dure le parcours, l’entreprise est accompagnée à chaque étape par un conseiller de la CCI. Elle bénéficie des conseils d’un consultant qui intervient 21 demi-journées : du diagnostic à la mise en place de plans d’actions et au plan de progrès. Formations et parcours de professionnalisation complètent le programme, afin de permettre la montée en compétences des salariés et l’appropriation des outils et de la méthodologie Dinamic. Le coût de l’accompagnement est de l’ordre de 7 000 euros pour une PME éligible aux subventions (PME entre 5 et 250 salariés, de plus de 2 ans d’existence, située en Région Pays de la Loire) ou de 19 500 euros hors subventions. Contact CCI : Richard Otjacques au 02 43 21 00 37

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Une place de marché en ligne pour les commerçants

Depuis le 1er juillet 2019, Anim’en Flèch (l’association des commerçants, artisans, prestataires de services et producteurs locaux), propose à ses adhérents un site Internet achetezalafleche.fr qui compte aujourd'hui 75 entreprises, plus de 4 500 visites et 1 100 produits. Cette plateforme permet aux clients de commander ou réserver en ligne, découvrir des boutiques du Pays fléchois, offrir des chèques-cadeaux, profiter d’avantages grâce à

36 maine éco novembre 2019

la carte de fidélité... Les entreprises adhérentes bénéficient ainsi d’une boutique en ligne avec un référencement collectif. L'objectif pour les enseignes est de défendre leur attractivité et d’augmenter leur visibilité pour un faible investissement. En fonction de son activité, l’adhérent peut présenter ses produits en site vitrine, vendre en ligne avec le retrait en magasin et/ou livraison à domicile gratuite ou payante, proposer la demande de devis, faire de la prise de rendez-vous en ligne… "Cet outil n’a pas pour objectif de faire du chiffre d’affaires direct en ligne (même s'il le permet), mais de convaincre les clients avec un outil du niveau des grandes enseignes et d’augmenter la fréquentation chez nos adhérents", explique Ugo Franchet, animateur du site. La volonté pour l'association à travers la proposition de ce type d'outil est de lutter contre l’évasion commerciale et de soutenir le commerce de proximité. Anim'en Flèch a d'ailleurs obtenu le soutien financier de la Région, du Pays Fléchois, de la Direccte, de la Caisse des dépôts, de la CCI, de la Banque populaire et du Crédit Mutuel.


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20/08/2019 15:56


d'une communauté de communes…

CHAMPAGNE CONLINOISE ET PAYS DE SILLÉ

Un développement promett

© Prestat'Airdrone

La Communauté de communes de la Champagne Conlinoise et du Pays de Sillé (4CPS) est née, en 2017, de la fusion de deux intercommunalités qui recouvraient les anciens cantons de Conlie et de Sillé-le-Guillaume. Ce territoire de 25 communes s’étend, à l’ouest du département, des portes du Mans à celles de la Mayenne. La 4CPS s’appuie sur un tissu industriel, artisanal et commercial dynamique, tout en offrant un cadre de vie et des services qui attirent une population citadine, notamment adepte du télétravail.

La communauté de communes dispose d’un atout touristique populaire majeur : Sillé-Plage.

L

a communauté de communes 4CPS est historiquement rurale et conserve de nombreuses terres agricoles exploitées, tant par des céréaliers (sur la riche plaine conlinoise), que par des éleveurs, ainsi que plusieurs exploitations forestières. En parallèle, l’expansion de l’urbanisation mancelle a, ces dernières décennies, significativement modifié la sociologie locale. En effet, les communes les plus proches du Mans (Degré, La Quinte, Lavardin, Domfront-enChampagne, La Chapelle-Saint-Fray, voire Cures, Neuvillalais, Mézièressous-Lavardin ou Sainte-Sabine-sur38 maine éco novembre 2019

Longève) ont séduit de nombreux citadins souhaitant vivre à la campagne tout en travaillant dans l’agglomération mancelle. Ce phénomène est aussi observé à l’ouest de Conlie, notamment à Sillé-le-Guillaume et ses alentours, mais dans de moindres proportions. La cohésion du territoire reste assurée par les axes routier et ferroviaire qui traversent la 4CPS, menant de Sillé-le-Guillaume au Mans.

De nouveaux services Ainsi, que leur commune apparaisse comme périurbaine ou rurale, tous les

élus sont confrontés à une demande de nouveaux services exprimée par une population rajeunie. C’est pourquoi, les élus de la 4CPS ont renforcé les équipements dédiés à la petite enfance. "D’une part, nous avons ouvert un pôle "petite enfance" à Conlie, qui accueille un nouveau multi-accueil, des services du département et le relais assistantes maternelles (RAM). D’autre part, nous avons agrandi le multi-accueil à Silléle-Guillaume", explique le président de la Communauté de communes et maire de Saint-Symphorien, Joël Méténier. Également dans le but d’offrir des services de qualité et accessibles à tous

les habitants, les élus ont conforté la Maison de la musique, ouverte en 2016 à Sillé-le-Guillaume, et mis en place des cours à Conlie. Le territoire se distingue aussi par les efforts réalisés pour préserver l’offre de soins. Sous l’impulsion des professionnels de médecine locaux, deux maisons de santé pluridisciplinaires sont en service. L’une, à Sillé-le-Guillaume est intercommunale et fait souvent figure d’exemple à l’échelle départementale. Elle compte huit médecins généralistes et plusieurs spécialistes. La seconde, à Conlie, est communale et accueille quatre praticiens. "De plus, le service de radiologie rouvre ses portes cet automne à Sillé et la Communauté de communes projette d’acquérir la maison médicale de Tennie", ajoute Joël Méténier.

Joël Méténier, président de la Communauté de communes et maire de Saint-Symphorien.


à l'autre

eur entre ville et campagne Le développement territorial grâce aux nouvelles technologies En outre, les élus de la 4CPS ont, dès les années 2000, fait preuve d’un intérêt constant pour les nouvelles technologies du numérique, créant deux cybercentres, à Conlie et à Sillé-le-Guillaume, favorisant l’accès des jeunes élèves et des habitants isolés au numérique puis, récemment, créant un premier espace de coworking dans la cité silléenne. "Cette politique répond aux attentes des personnes, de plus en plus nombreuses, qui souhaitent recourir au télétravail pour privilégier un cadre de vie préservé comme le nôtre. Ces investissements doivent, en ce sens, favoriser l’implantation d’activités tertiaires. Ils s’inscrivent dans la continuité de l’aménagement réalisé, il y a plus de dix ans par les élus du Pays de Sillé, d’un bâtiment destiné aux entreprises de services, au cœur de Sillé-le-Guillaume." Dans cette volonté de garantir des conditions de vie optimales à leurs habitants, les élus travaillent à renforcer l’offre commerciale qui demeure importante à Conlie et à Sillé-le-Guillaume, mais plus fragile dans les autres communes. "Déjà, plusieurs municipalités, comme à Crissé, Ruillé-en-Champagne, Rouez, Bernay/Neuvy-en-Champagne ou encore Saint-Symphorien, se sont beaucoup investies pour maintenir le dernier commerce du village, souligne Joël Méténier. Désormais, pour aller encore plus loin, nous envisageons de lancer une opération de réhabilitation de l’habitat et du commerce."

Un tissu industriel dynamique et diversifié

[ INTERVIEW ]

Claude Porchel, dirigeant de Modulic Pourquoi avez-vous installé Modulic sur la zone d’activités intercommunale la 4C à Conlie ?

Quel est le métier Modulic ? L’entreprise Modulic, que j’ai créée en 2012, conçoit et fabrique des cartes électroniques, du prototype à la production en série. Nous sommes notamment spécialisés dans les métiers de la radio fréquence et dans la technologie Bluetooth. Nous intervenons en sous-traitant pour des clients implantés principalement sur le quart Nord-Ouest de la France dans les secteurs de la domotique, des objets connectés, du médical ou encore de la fabrication de thermostats. Comptant entre quatre et dix salariés, selon la demande, nous pouvons produire jusqu’à 200 000 cartes par an.

Votre secteur d’activité est-il concurrentiel ? Nous rencontrons une forte concurrence mondiale. Cependant, en France, il existe très peu de PME qui disposent de notre savoir-faire. En ce sens, nous apportons à notre clientèle une expertise spécifique, tout en ayant pour atouts la proximité, la flexibilité et la réactivité. De surcroît, nous sommes de plus en plus compétitifs.

Habitant de Mézières-sous-Lavardin, commune limitrophe de Conlie, j’ai naturellement recherché un local proche de chez moi lorsque j’ai eu besoin de développer mon activité. Ainsi, j’ai emménagé, en 2014, dans un premier bâtiment privé de la zone d’activités intercommunale, à Conlie. Ce site présente, en effet, l’avantage d’être situé, à proximité du Mans et de son nœud autoroutier qui nous met à deux heures de Paris, Nantes et Rennes. De même, nous sommes à deux pas de la gare de Conlie, qui nous amène en 15 minutes au Mans, d’où nous pouvons prendre des TGV pour les principales villes françaises.

Pourquoi avez-vous intégré, en 2017, le bâtiment blanc appartenant à la Communauté de communes 4CPS ? Ce bâtiment blanc était à louer et je cherchais un local comme celui-là, plus grand et mieux adapté, pour poursuivre ma croissance. Accompagné par la Communauté de communes, j’ai saisi cette opportunité qui m’a permis de continuer à investir dans de nouveaux outils toujours plus performants. J’ai notamment fait l’acquisition d’une machine pour assembler plus facilement des petits composants, afin de raccourcir les délais de livraison et ainsi, diversifier encore ma clientèle. À terme, j’envisage d’acheter ce local et de l’agrandir.

Pour autant, l’industrie reste le pilier de l’économie locale, dont la locomotive est le groupe Legrand, producteur maine éco novembre 2019 39


d’appareillages électriques qui emploie environ 500 salariés sur son site de Sillé-le-Guillaume, au bord de l’axe Sillé/Évron. "Cette entreprise innove et évolue sans cesse, tout en s’engageant en faveur du développement durable, mais aussi du bien-être des salariés", souligne le président de la 4CPS. C’est autour de cet établissement que s’est développée la zone d’activités intercommunale de la route d’Évron. Nombre de PME s’y sont ainsi installées, œuvrant dans les secteurs de l’agroalimentaire, des transports, du bâtiment… "Désormais, nous commercialisons la nouvelle zone d’activités de la Mardrelle, située dans le prolongement de la première zone. Nous avons sept parcelles à disposition, poursuit Joël Méténier. Au total, Sillé-le-Guillaume compte 1 800 emplois répartis sur 200 entreprises." Sous l’impulsion de l’intercommunalité, Conlie est aussi devenue un pôle économique, principalement grâce au succès rencontré par la zone intercommunale de la 4C qui, créée il y a moins de 15 ans, accueille 15 entreprises (activités automobiles, agence immobilière, quincaillerie, cabinet comptable, artisans du bâtiment…) et 70 emplois. Pour accompagner le développement de ces sites, les élus ont fait construire

plusieurs bâtiments blancs et réhabilité une grande surface. "Dans cette logique, nous allons aménager à nouveau une ancienne grande surface et édifier un bâtiment blanc supplémentaire à Sillé. Nous disposerons aussi de plusieurs hectares de réserves foncières à Sillé et Conlie", ajoute Joël Méténier, signalant l’implantation récente d’un important et innovant cabinet d’études, Ingérif, à Conlie. "Par ailleurs, nous gérons trois zones artisanales qui forment de véritables pôles secondaires à Bernay / Neuvy-en-Champagne, Tennie et Rouessé-Vassé, tandis que le territoire accueille, à Saint-Symphorien, une ferme de recherche expérimentale qui emploie 57 personnes."

Tourisme et économie verte pour l’avenir Le tourisme est également un axe de développement local sur lequel parient les élus locaux en s’appuyant sur l’un des sites les plus populaires du département : Sillé-Plage, autrefois dénommé Coco-Plage. Lieu de divertissement familial, espace sportif et convivial, destination de vacances, niché au cœur de la forêt, Sillé-Plage est passé sous gestion intercommunale en 2014 et a

© Office de tourisme Pays de Sillé

d'une communauté de communes…

Château de Sourches à Saint-Symphorien.

bénéficié depuis lors, grâce aux fonds d’État, d’importants travaux (aménagement d’espaces de jeux, réhabilitation du camping et de plusieurs bâtiments, nouveaux sanitaires…). "Désormais, pour des questions financières, nous avons choisi de confier le camping à un gestionnaire privé et de limiter notre surface d’intervention. Cette décision nous permet de poursuivre la modernisation du site avec la construction, dès 2020, d’une nouvelle Maison du lac, résume Joël Méténier. Nous voulons aussi encourager les visiteurs à découvrir nos autres attraits touristiques comme les chemins de randonnée, notamment autour du camping de Tennie, ou encore

le château de Sillé et le conservatoire des pivoines du château de Sourches (à Saint-Symphorien), mondialement reconnu." Enfin, le président communautaire veut orienter son territoire vers l’économie verte et les énergies renouvelables. "Avec le pôle métropolitain Le MansSarthe, nous allons bénéficier d’un contrat de transition énergétique, signé avec l’État, qui va nous offrir l’opportunité de développer plusieurs projets locaux d’usine de méthanisation, de parcs solaires et éoliens." Un avenir ensoleillé pour le territoire. ◗◗ Emmanuel Chevreul

FOCUS

Profibois, l’innovation au profit du bois !

Emmanuel Thaudet, dirigeant de Profibois à Sillé-le-Guillaume.

Implantée à Sillé-le-Guillaume depuis sa création en 2000, l’entreprise Profibois (contraction de Professionnels finitions bois) fabrique des peintures sur mesure destinées à être appliquées, à titre de finition, sur des meubles et équipements en bois. "Nous travaillons exclusivement pour

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des professionnels et principalement pour des agenceurs. Nous avons, par exemple, créé les peintures vertes qui recouvrent les bancs de Paris, explique Emmanuel Thaudet, le dirigeant de Profibois. Nous disposons notamment d’un stock important qui nous permet d’être très réactifs." Solidement implantée sur une véritable niche, l’entreprise se distingue par son savoir-faire qui lui permet de répondre aux demandes les plus spécifiques et techniques, en innovant sans cesse. "Nous avons été parmi les premiers à développer des produits à l’eau, qui sont plus respectueux de l’environnement. Cette évolution répond à une demande croissante de nos clients, avec lesquels notre équipe, composée de sept salariés, travaille en très étroite collaboration, dans le souci de garantir un service de qualité et de proximité. Ensemble, nous nous inscrivons dans une démarche de montée en gamme et de diversification." Depuis 2009, Profibois occupe un bâtiment blanc de la Communauté de communes situé sur la zone d’activités intercommunale à Sillé-leGuillaume. "La collectivité a favorisé notre développement et nous nous sentons bien sur ce territoire proche des principales régions où se trouvent nos clients."


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conjoncture

Enquêtes mensuelles Industrie du bâtiment

Industrie manufacturière

En septembre 2019, le climat conjoncturel est très favorable

En septembre 2019, le climat des affaires est quasi stable

Selon les chefs d'entreprise du bâtiment interrogés en septembre 2019, le climat des affaires est quasi stable. L'indicateur qui le synthétise s'établit à 112 ; il se situe aux alentours de 111 depuis huit mois, largement au-dessus de sa moyenne de longue période (100). En septembre 2019, les entrepreneurs sont plus nombreux que le mois précédent à signaler une augmentation de leur activité au cours des trois derniers mois. Les entrepreneurs sont plus optimistes sur leurs perspectives d'activité. Il reste ainsi bien au-dessus de sa moyenne. En septembre 2019, les perspectives d'emploi s'améliorent : le solde d'opinion concernant les effectifs prévus, déjà au-dessus de sa moyenne, continue de se redresser et retrouve presque son niveau de mai 2019. Néanmoins, les entrepreneurs sont légèrement moins nombreux qu'en août à indiquer avoir augmenté leurs effectifs au cours des trois derniers mois. En septembre 2019, un peu plus d'entrepreneurs que le mois précédent jugent leurs carnets de commandes bien garnis. Le solde correspondant augmente de nouveau un peu, et se situe largement au-dessus de sa moyenne de longue période. Compte tenu de leurs effectifs, les entrepreneurs estiment que les commandes assurent 8,1 mois de travail, un volume légèrement plus élevé que celui du mois précédent et supérieur à la moyenne sur longue période (5,7 mois).

Selon les chefs d'entreprise interrogés en septembre 2019, le climat conjoncturel dans l'industrie est quasi stable par rapport à août. À 102, il est au-dessus de sa moyenne (100). En septembre 2019, le solde d'opinion des industriels sur leurs carnets de commandes globaux est en hausse pour le deuxième mois consécutif, après avoir atteint son plus bas niveau depuis quatre ans en juillet. Le solde d'opinion sur les carnets de commandes étrangers augmente de nouveau après avoir atteint un point bas de cinq ans en juin dernier. Il gagne un point et reste au-dessus de sa moyenne de longue période. Les industriels sont plus optimistes que le mois précédent sur les perspectives générales de production. Cependant, le solde d'opinion des industriels sur leurs propres perspectives de production fléchit après deux mois consécutifs de hausse et se situe juste au-dessus de sa moyenne de longue période. Le solde d'opinion relatif au niveau des stocks de produits finis se redresse et retrouve son niveau de juillet, un peu au-dessus de sa moyenne de longue période. Concernant l'emploi, le solde d'opinion sur l'évolution passée des effectifs rebondit et celui relatif à l'évolution prévue augmente de nouveau un peu. Les deux indicateurs se situent nettement au-dessus de leur moyenne de longue période. L'indicateur de retournement reste dans la zone indiquant un climat conjoncturel favorable.

Commerce de détail/commerce et réparation automobiles

Septembre 2019, le climat des affaires rebondit Selon les chefs d'entreprise du commerce de détail et du commerce et de la réparation automobiles, le climat des affaires rebondit nettement en septembre 2019. L'indicateur qui le synthétise gagne quatre points et se situe à 104, au-dessus de sa moyenne de longue période (100). Ce rebond est surtout concentré dans le commerce de détail généraliste. En septembre 2019, le solde d'opinion des chefs d'entreprise sur leurs intentions de commandes rebondit nettement et repasse au-dessus de sa moyenne de longue période. Comme le mois précédent, les chefs d'entreprise se montrent plus confiants concernant les perspectives générales d'activité du secteur :

le solde d'opinion associé continue de croître et se maintient bien au-dessus de sa moyenne. L'opinion des chefs d'entreprise sur leurs ventes passées, et surtout sur les ventes prévues retrouve ainsi sa moyenne de longue période. Le solde associé aux stocks augmente en septembre et retrouve lui aussi sa moyenne. Le solde relatif à l'évolution prévue des prix continue de croître légèrement et se situe au-dessus de sa moyenne. Le solde d'opinion relatif aux emplois prévus dans les trois mois à venir rebondit. Cependant, le solde demeure au-dessous de sa moyenne de longue période.

Indicateurs économiques + 0,9 % : Sur un an, les prix à la consommation ralentissent faiblement, comme le mois précédent : + 0,9 % en septembre après + 1 % en août et 1,1 % en juillet. Cette baisse de l'inflation résulte d'un ralentissement des prix de l'alimentation et de l'énergie, en partie compensé par une accélération des prix des services et un recul moins marqué de ceux des produits manufacturés. 1 746 : L'indice du coût de la construction (ICC) s'établit à 1 746 au deuxième trimestre 2019, après 1 728 au trimestre précédent. Sur un an, l'ICC augmente de 2,8 % (après + 3,4 % au trimestre précédent). 115,21 : Au deuxième trimestre 2019, l'indice des loyers commerciaux s'établit à 115,21. Sur un an, il augmente de 2,3 % (après + 2,5 %). 10,03 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2019) soit un brut mensuel de 1 521,22 € sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail). 0,87 % : Le taux d'intérêt légal est fixé à 0,87 % pour le second semestre 2019 quand le créancier est un professionnel (3,26 % si c'est un particulier).

(Source Insee) maine éco novembre 2019 43


Lu pour vous La classe moyenne existe-t-elle encore ? LSA - N° 2574 - 10 octobre 2019

Presque un an après les premières manifestations des "gilets jaunes", l'institut Ifop s'est interrogé sur le décrochage de la classe moyenne. Ces Français, nombreux, qui ne veulent pas perdre leur statut, et donc leurs habitudes, mais qui sont pourtant dans l'obligation de faire des choix.

L'éolien en mer français espère rattraper le temps perdu Les Échos - 9 octobre 2019

Les usines d'éoliennes en mer de General Electric ont fait le plein de commandes jusqu'en 2025. Avec le démarrage du chantier du premier parc français à Saint-Nazaire, la filière espère enfin décoller. Elle revendique déjà plus de 18 000 emplois dans l'Hexagone.

Hard-discount : qu'est-il devenu ? Points de vente - N° 1252 2 septembre 2019

Après une vingtaine d'années d'existence en France, le harddiscount a disparu depuis quelques années du discours des enseignes comme il s'est volatilisé des panels. Signe des temps, une de ses variantes, le discount, séduit les consommateurs attirés par le juste prix et le rapport qualité-prix des produits.

de l’artisanat et de l’industrie et les métiers logistiques sont à dominante masculine, les métiers de la santé et les métiers support à dominante féminine. Les métiers commerciaux sont mixtes dans leur ensemble, mais le sont rarement pris individuellement. Les professions de caissier ou de vendeur de l’artisanat commercial sont presque exclusivement féminines, celles de grossiste indépendant ou d’ingénieur technico-commercial essentiellement masculines. En 2018, les femmes sont toujours peu présentes dans les catégories socioprofessionnelles les plus élevées.

Conciergerie : la fête est finie Les Échos - 9 octobre 2019

Coup de frein sur les services de conciergerie. Après des années de très forte croissance, l'activité marque le pas. Place aux concentrations des acteurs du secteur et à la recherche d'économies d'échelle.

Les entreprises françaises n'ont jamais autant emprunté Les Échos - 9 octobre 2019

L'encours net des entreprises tricolores a progressé de 106,3 milliards d'euros sur les douze derniers mois, selon la Banque de France. Jamais les entreprises tricolores, dont les dettes nettes atteignent 1 691 milliards, n'avaient emprunté autant sur un an.

Les métiers du commerce et de l’artisanat commercial : de la diversité mais peu de mixité

Lignes de caisse : plus de mobilité et de services

Insee Première - N° 1776 Octobre 2019

La ligne de caisse s'organise, désormais, autour d'autres équipements permettant de nouvelles expériences utilisateurs mais, également, de gagner du temps. Ainsi monnayeurs, bornes, tablettes se multiplient… Le tout sous fond de loi sur les caisses enregistreuses et de différenciation des moyens de paiement.

En 2018, la moitié des 3,5 millions d’actifs du commerce et de l’artisanat commercial exercent des métiers spécifiquement commerciaux ; les autres dans des métiers relevant de l’artisanat ou de l’industrie, de la logistique, de fonctions support ou en lien avec la santé. Les métiers 44 maine éco novembre 2019

Points de vente - N° 1255 14 octobre 2019

Les neurosciences à l'assaut des entreprises Les Échos - 14 octobre 2019

Les spécialistes du fonctionnement cérébral investissent le monde du travail. Ils veulent former des managers "neuro-friendly" plus à l'écoute des nouvelles générations d'employés.

Une radioscopie du système productif français pour tenter de relancer la machine

Quand les entreprises utilisent les normes pour mieux se transformer Les Échos - 18 octobre 2019

Plus de 22 000 références au catalogue de l'Organisation internationale de normalisation. Les normes organisent et sécurisent le travail. Elles peuvent aussi devenir un accélérateur de projets innovants.

Le jouet retrouve de l'entrain

Les Échos - 9 octobre 2019

LSA - N° 2570 - 12 septembre 2019

Dans le cadre du projet de Pacte productif, Bercy a fait travailler ses statisticiens pour bien saisir l'évolution depuis vingt ans des différents paramètres vitaux de la production hexagonale.

Après une étude 2018 désastreuse, le marché du jeu et du jouet est revenu dans le vert fin juillet et s'apprête à attaquer Noël avec une distribution assainie et un festival de nouveaux produits et de licences porteuses.

Un geste fiscal de l'exécutif pour les travaux d'isolation Les Échos - 18 octobre 2019

Les députés ont voté un amendement au projet de budget pour 2020. Les 20 % des ménages français les plus riches sont réintégrés dans le crédit d'impôt pour la transition énergétique, mais seulement pour certains travaux.

La digitalisation des magasins à l'épreuve du pragmatisme des consommateurs

Ces start-up françaises qui transfèrent leur siège social aux États-Unis Les Échos - 17 octobre 2019

Certaines start-up à fort potentiel, comme Algolia, font le choix de placer leur siège social aux ÉtatsUnis, souvent sous la pression des investisseurs. Une stratégie qui les légitime auprès de leurs prospects et des talents outre-Atlantique.

Voice retail : la voix au centre

LSA - N° 2571 19 septembre 2019

Points de vente - N° 1255 14 octobre 2019

Les enseignes déploient toute une panoplie de dispositifs omnicanaux. Mais améliorent-ils réellement l'expérience des acheteurs ? Une étude de LSA pour HiPay fait le point.

Dans un monde ultra-connecté, le vocal s'inscrit au cœur du commerce conversationnel. Objectif : mettre le digital au service des consommateurs pour une expérience client enrichie. Mais si la technologie avance à grands pas, l'acceptation des assistants vocaux rencontre encore des obstacles. Pour entrer dans nos maisons (connectées ou pas), les marques vont devoir redoubler de pertinence car la cohabitation entre humains et robots ne se fera qu'à force de valeur ajoutée et services personnalisés. Avant de parler, il faudra écouter.

Les vélos et les trottinettes autonomes bientôt dans nos rues Les Échos - 15 octobre 2019

Robotique et IA s'invitent dans les véhicules dédiés à la mobilité urbaine. Les spécialistes du "free floating" y voient la possibilité de diminuer leurs coûts opérationnels.


Lu pour vous Sécurité informatique : le gendarme bancaire européen sonne l'alarme Les Échos - 11 octobre 2019

Les risques de piratage et d'incidents informatiques vont croissant, à mesure que les banques numérisent leurs services. L'externalisation et la bascule vers le cloud augmentent aussi la probabilité d'accidents. La Banque centrale européenne prend de plus en plus au sérieux ces risques.

Le boom des franchises high tech Franchise magazine - N° 269 Octobre-novembre 2019

Les produits high tech envahissent nos quotidiens. Rien d'étonnant dès lors à ce que les franchiseurs s'emparent du phénomène. Ils déploient en réseau leur savoir-faire, sur les créneaux de l'informatique, du multimédia et de la téléphonie.

Taxes de production, un mal français L'Usine Nouvelle - N° 3628 3 octobre 2019

72 milliards d'euros, c'est ce qu'ont payé les industriels français en 2018. Deux fois plus taxés que leurs voisins européens, ils réclament une baisse des impôts de production, qui handicapent leur compétitivité.

Le nouveau made in France

Le bouchon fait sa révolution

L'Usine Nouvelle - N° 3629 10 octobre 2019

L'Usine Nouvelle - N° 3629 10 octobre 2019

Produire en France ? Les industriels ont relevé le défi. Ils innovent aussi bien dans les produits que dans les process et donnent du sens à leur implantation dans les territoires. Résultat : en un an, 20 000 emplois ont été créés dans l'industrie.

Imposée par l'Europe pour réduire la pollution plastique, la généralisation des bouchons solidaires des bouteilles se prépare. D'ici à 2024, tous les bouchons de boissons en bouteille plastique jusqu'à trois litres sont concernés. Les enjeux économiques et industriels sont énormes.

Restauration : quelles tendances en 2020 ? Franchise magazine - N° 269 Octobre-novembre 2019

Bars à salades, recettes végétales et vegan, viande grillée, spécialités italiennes : sur ces marchés porteurs pour se lancer dans la restauration sous enseigne, de nombreux réseaux recrutent en franchise ou en licence de marque.

La filière porcine sous pression LSA - N° 2574 - 10 octobre 2019

La propagation de la peste porcine africaine bouleverse complètement le marché mondial du porc. En France, les éleveurs profitent pour le moment de l'envolée des cours, alors que les industriels de la charcuterie alertent la grande distribution pour renégocier les tarifs.

Négociations Économie circulaire : commerciales : des difficultés et des espoirs vite, il y a urgence ! LSA - N° 2574 - 10 octobre 2019

Après quelques mois d'application, la loi Egalim n'a pas donné satisfaction aux différents acteurs de la distribution. Des efforts importants restent à faire, alors que les distributeurs semblent vouloir tendre des perches, notamment aux PME.

Points de vente - N° 1253 16 septembre 2019

voit le jour avec, comme clé de voûte, la donnée qui, elle aussi, doit être ouverte et circuler.

Apprendre à entreprendre, oui, mais comment ? Les Échos - 10 octobre 2019

Face à la fièvre de l'entrepreneuriat, écoles, universités et incubateurs s'adaptent pour répondre à la demande et proposent aux entrepreneurs en herbe une immersion dans leur projet, où la pratique règne en maître.

Gros électroménager : l'attrait du connecté LSA - N° 2570 - 12 septembre 2019

Vous avez dit connecté ? Pilotables à distance, s'adaptant aux usages, de plus en plus d'appareils du gros électroménager sont connectés. Ce marché, promis à un bel avenir, présente beaucoup d'atouts, comme le gain de temps, mais a encore besoin de lever un certain nombre de freins.

Nous sommes lents pour nous saisir d'enjeux pourtant vitaux et inéluctables. Le modèle archaïque linéaire - produire, consommer, jeter n'a plus sa place. Heureusement, une conception circulaire de l'économie

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découvertes

SAVOIR-FAIRE INDUSTRIEL

Colart, une entreprise hau De 1720 à aujourd’hui, de Lefranc Bourgeois à Colart, voici l’histoire d’une entreprise haute en couleurs, devenue mancelle en1966. Au sommet de son art, elle diffuse dans le monde des marques de notoriété internationale qui sont autant de références reconnues au royaume de la peinture artistique.

E

n 1859, la marque Lefranc révolutionne la peinture en mettant au point le tube à fermeture étanche qui va lancer le mouvement impressionniste en remplaçant les vessies de porc. Les entreprises Lefranc et Bourgeois sont alors implantées en région parisienne, depuis 1720 pour Lefranc et 1867 pour Bourgeois. L’invention permet à des peintres comme Monet ou Cézanne de sortir de leurs ateliers et d’exprimer leurs impressions en allant sur le terrain face au spectacle de la nature et des lumières changeantes ou de scènes de la vie contemporaine. Depuis, elle a enregistré bien d’autres collaborations au fil des années : Millet, Matisse, Vasarely, Dubuffet … En 1966, Lefranc Bourgeois s’installe au Mans pour développer son savoir-faire et sa gamme de produits. Aujourd’hui, la Société Colart contrôle la marque et, comme l’explique Thierry Collot, l’un des deux directeurs avec Dominique Murzeau des entités fran-

Thierry Collot, directeur général de Colart France.

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1859 - 2019 : de la création du tube de peinture au centre d’excellence européen du groupe Colart.

çaises, elle est devenue "Le leader mondial sur le marché des couleurs et matériels pour l’expression et la créativité artistique : peintures à l’huile, acryliques et aquarelles, gouaches, additifs, toiles, pinceaux, châssis et chevalets, notre palette est très large et, selon les produits et territoires, nous commercialisons sous plusieurs marques. Aujourd’hui, avec plus de cinq millions de litres produits par an, nous sommes la première usine mondiale de produits destinés aux beaux-arts." Les produits concernent les artistes professionnels ou amateurs, les plus expérimentés et talen-

tueux comme ceux en "culotte courte", sachant que la valeur n’attend pas le nombre des années. Comme pour la musique, l’apprentissage de la peinture peut commencer dès le plus jeune âge.

Les développements récents L’année 2009 est importante pour l’entreprise : après la fermeture de son site de fabrication de couleurs en Angleterre, Le Mans devient le centre d’excellence industriel en Europe pour le groupe Colart. Les années suivantes, l’entreprise continue à se

développer en créant une centaine d’emplois. Elle agrandit sa plateforme de stockage et logistique pour intégrer les commandes directes à destination des revendeurs des pays européens. Et, comme les contrôles des rejets sont importants pour l’environnement, Colart investit en 2016 dans une nouvelle station de traitement des effluents pour améliorer l’hygiène et la sécurité de ses productions. Plus récemment, le site a modernisé et automatisé tous ses ateliers de conditionnement grâce à la consolidation de ses volumes. La clientèle des artistes professionnels et amateurs s’approvisionne par l’in-


découvertes

aute en couleurs

Dominique Murzeau, directeur général de Colart Le Mans.

termédiaire des magasins ou chaînes spécialisées en art et loisirs, des magasins de bricolage et papeterie, sans oublier les ventes sur Internet. La marque est également très active auprès des écoles de Beaux-Arts, comme celles du Mans ou de Paris, et des ateliers d’artistes.

Forte de sa longue expérience, presque trois siècles, Colart voit l’avenir en rose. Comme l’explique Thierry Collot "Cette usine est devenue notre centre européen et elle produit pas moins de 12 000 références. Avec plusieurs millions de litres par an, c’est même la première usine mondiale de produits pour les beaux-arts ! Nous employons directement 1 400 personnes dans le monde dont plus de 300 au Mans." Actuellement, le site manceau réalise plus de la moitié de l’activité industrielle du groupe et plus de 80 % des volumes produits partent à l’exportation, principalement à destination des États-Unis, de l’Europe et de l’Asie. L’entreprise a effectué de gros efforts de productivité ces dernières années pour parvenir à des coûts plus compétitifs. Cela lui a permis de "relocaliser" de la Chine au Mans d’importants vo-

lumes de production avec, à la clef, un investissement de cinq millions d’euros sur la période 2018-2020. Un vaste programme de recherche et développement est en cours avec de nouveaux emplois à la clef. Le laboratoire interne planche sur de nouveaux cahiers des charges pour intégrer des normes qui évoluent en permanence et anticiper les futures interdictions de composants toxiques.

Une entreprise engagée dans le mécénat À travers de nombreuses opérations de mécénat, l’entreprise colore également la vie des artistes et de tous ceux qui, plus simplement, apprécient la peinture. Dans cet esprit, elle participera au projet de pôle culturel avec le Fonds International d’Art Actuel qui verra le jour en 2020 au Mans, dans le quartier de la Visitation entièrement rénové et désormais largement ouvert au public pour son plus grand plaisir. "Au côté d’autres collections, nous pourrions y présenter certaines des œuvres dont nous avons fait l’acquisition." Il s’agit de faire connaître des artistes et leurs créations auprès d’un vaste public. Colart participe aussi au salon annuel Puls’Art et à "Plumes et pinceaux" au Mans.

Broyage des couleurs.

tube de peinture remonte déjà à 160 ans, en 2020 la société pourra se prévaloir de trois siècles d’existence. Un bel âge, mais pas une ride, même si la vie de l’entreprise n’a pas toujours été un long fleuve tranquille ! Par avance, nous lui souhaitons un joyeux anniversaire. ◗◗ Francis Landier Source : La Vie Mancelle & Sarthoise

Anniversaires

Avec cinq millions de litres produits par an, Colart est la première usine mondiale de produits destinés aux beaux-arts.

Colart est l’une des entreprises sarthoises qui portent haut les couleurs de notre département, tant en France que dans le monde. Si l’invention du maine éco novembre 2019 47


Changement de propriétaire SAS LMD ÉNERGIES Production d'électricité par panneaux photovoltaïques. Savigné-l'Évêque 105 000 € AMANDINE JUIGNET Fleuriste, décoration florale, cadeaux, vente plaques funéraires, autres décorations et produits de deuils. Saint-Calais 70 000 €

DROUIN Institut de beauté. Beaumont-sur-Sarthe 35 000 €

PHARMACIE DES MAILLETS Officine de pharmacie. Le Mans 200 000 €

LE CARRERA Débit de boissons sur place ou à emporter, petite restauration sur place ou à emporter, café, vente à emporter de produits alimentaires. Le Mans 32 000 €

SNC MON ESSENTIEL Presse, tabac, papeterie, librairie, FDJ, carterie, bimbeloterie, petite maroquinerie, stylos. Le Mans 460 000 €

VIANDES DES ÉLEVEURS MAINE NORMANDIE Production de viande de boucherie au détail, prêt à la consommation. Prestation de services. Bérus 300 000 €

SNC ANITA ET JACOB Café, dépôt de journaux, alimentation générale, point poste, dépôt de pain et gaz, FDJ, auquel est adjoint la gérance d'un débit de tabac. Saint-Michel-de-Chavaignes 105 000 €

ALLONNES CARROSSERIE Carrosserie, entretien, réparation, peinture de véhicules. Allonnes 145 000 €

JARDIDREAM Commerce de détail plantes, commerce de détail animaux. Sablé-sur-Sarthe 120 000 €

BERTON Boulangerie-pâtisserie, confiserie, épicerie, traiteur, chocolaterie. Oizé 120 000 €

LE WILLING'HAM PUB Bar pub, restaurant, dépôt de tabac. Le Grand-Lucé 58 000 € SUSHI OCÉANE Restauration traditionnelle. Le Mans 180 000 €

LA TERRASSE Presse, tabac, librairie, FDJ, bimbeloterie, articles fumeurs. Le Mans 410 000 € SELARL PHARMACIE DE PARIS Officine de pharmacie et parapharmacie. Le Mans 1 350 000 €

EURL DENAT VÉRONIQUE Alimentation générale, épicerie avec rayons spécialisés, boucheriecharcuterie en libre-service, crémerie, bazar, vins et spiritueux, accessoires. Villeneuve-en-Perseigne 130 000 €

PHARMACIE FRISON-PEAN Officine de pharmacie. Saint-Calais 2 100 000 € LAMNAYSIA Épicerie, mercerie, bonneterie, café, tabac, marchand de tissus, laine, coton, soie, fil ou crin, vêtements confectionnés, article de literie, funéraires, articles de fumeurs, jeux de grattage, loto, presse, débit de tabac. Lamnay 118 500 € LE CAMPING DE LA CHESNAIE Hôtellerie de plein air, camping, caravaning, restauration. Loué 90 000 € EX'SPENDS Exploitation sous toutes ses formes de tous complexes et établissements de golf, ainsi que toutes installations annexes, notamment boutiques, restaurants, club house pouvant composer lesdits complexes et ou établissements. Sargé-lès-Le-Mans 250 000 €

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L'ANGE GARDIEN Dépôt-vente (vêtements enfants et adultes), bijoux, décoration intérieure de la maison, accessoires, jouets, mobiliers. La Flèche 10 000 € CONTINENTALE Restauration-traiteur. Le Mans 20 000 € SARTHE ENDURANCE RACING TEAM Toutes opérations de préparation et de mise au point mécanique de tous motocycles et automobiles, en vue de leur participation à des courses. Le Mans 190 000 € GUSTO BOX Distributeur de pizzas. Beaumont-sur-Sarthe 50 000 €

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