Kweni News Magazine Novembre 2012

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KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012


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Great Canyon, USA

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Photo par Karen Yan


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Great Canyon, USA

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Photo par Karen Yan


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Solitude 4 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012 Photo par John Tra


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EDITORIAL Ne perdons pas notre culture, elle n’est pas inutile. Dans ce numéro

On a l’habitude de résumer la culture d’une personne en ces mots « la culture c’est ce qui

Editorial

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Une réflexion de Irié Bi

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Irié Benjamin Foncier rural en pays

lui reste après avoir tout oublié ». Qu’est ce que donc la culture d’un peuple? Est-ce qui lui est transmis de générations en générations? Si tel est le cas, alors peut on conclure que la culture d’un peuple c’est ce qui a lui reste comme valeur ayant résiste au temps? La culture d’un peuple est son identité, ses croyances, ses interdits aussi. Un peuple qui perd sa culture perd son repère dans le temps comme dans l’espace. Un peuple qui abandonne sa cultu-

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re devient comme une feuille détachée de sa branche et qui est entrainé par le vent, son

Kweni

avenir ne lui appartient plus et il peut atterrir dans l’eau, dans le feu, ou très loin dans l’ab-

Découvrir Henri Gao Bi 15

domen d’un herbivore. Aucune culture n’est exemplaire. Mais on peut l’ameliorer, on peut lui retirer ce

Disparition de nos tradi- 29

qui n’est pas bon, et retenir ce qui est mieux pour notre existence dans le présent. Mais ce

tion

serait insensé pour un peuple de rejeter son passe et se greffer à la culture d’un autre peu-

Sel et hypertension

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Photos: Great Canyon, USA

ple. Car emprunter la culture d’un autre peuple c’est essayer de se greffer a ce peuple, et en le faisant c’est se perdre soi même car le peuple dont on emprunte la culture obtient sur nous une longueur d’avance et n’a plus besoin de faire d’efforts, tout chez lui est naturel, alors que nous qui nous greffons devons faire de l’imitation pour paraitre « normal ». La sagesse conseille plutôt d’enrichir sa culture en empruntant celles des autres plutôt que de faire du « copier-coller », perdant ainsi notre identité originale. La culture kweni a existé des milliers d’années, et a permit aux peuple kweni de survivre dans sa zone géographique actuelle. Il faut donc au kweni tirer leçons de son passé pour l’aider a affronter les défis actuels et futurs. Les connaissances, les cultes, les folklores, la médecine, et l’histoire du peuple kweni sont toutes des valeurs que nous devons conserver et nous en inspirer pour nous épanouir, car il n’y a pas de bonheur a singer les autres. De même qu’un singe ne peut pas se transformer en gorille, de même, un kweni ne peut être un chinois. Mais on peut demeurer Kweni et apprendre a manger avec des baguettes comme les chinois. On peut être Kweni, aimer le zaouli et danser comme Michel Jackson. On peut être Kweni et jouer au Hockey sur glace. Imiter n’est pas jouer. Ne rejetons pas notre culture. Dr John Tra

Contributions: : Les articles sont proposés par les membres de l’organisation Kweni et édites par Fréderic Goré Bi Djo et John Tra. La mise en page du magazine est faite par John Tra. Le magazine Kweni est la propriété de l’organisation Kweni, une organisation non gouvernementale dont la mission est la promotion socio-économique et culturelle du peuple Kweni de Cote D’Ivoire. Kweni News Magazine est disponible gratuitement via internet a l’adresse: http://issuu.com/leskweni. Directeur de publication: John Tra Chef de la Rédaction: Fréderic Goré Bi Djo Email: leskweni@gmail.com Photographies: Karen Jun et John Tra 5 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012


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Paix et Développement Durable en Côte d’Ivoire. Une réflexion de Irié Bi Irié Benjamin pour guérir la Cote D’Ivoire

INTERVIEW REALISE PAR KWENI

min. Citoyen ivoirien né le 5 mai 1968 à Drohoufla/

NEWS MAGAZINE

Manfla dans la Sous-préfecture de Gohitafla. Ethnie Gouro, véritable kweni. De formation de base Agronome car

Monsieur Irie Bi est Sous-directeur de la coopéra-

Ingénieur des Techniques d’Agronomie, option horti-

tion internationale agricole au Ministère de l’Agri-

culture, je me suis spécialisé en mécanisation des prati-

culture de Côte d’Ivoire et ingénieur des Techni-

ques culturales de riz à Tsukuba International Center au

ques d’Agronomie. Il a accepte de répondre aux

Japon, en conception et mise en œuvre de projets com-

questions de KNM. Irié Bi est un partisan de la

munautaires à Wetz Center for development studies à

paix, condition nécessaire a tout développement

Rehovot en Israël. Aussi, ma présente fonction de Sous-

humain.

Directeur de la coopération internationale agricole au

KM : Bonjour monsieur Benjamin Irié.

Ministère de l’Agriculture de Côte d’Ivoire m’a-t-elle

BI :

Bonjour monsieur.

contraint à une mise à niveau en matière de commerce international et négociation (attente de validation d’un

KM : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Master professionnel en commerce international et né-

BI : Bien sûr que oui. Je suis à l’état civil, Irié bi Irié Benja-

gociation). Pour finir, je puis dire qu’après plusieurs ten-

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tatives, je suis enfin écrivain avec la sortie probable de


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mon roman : SEINABOU, la conquête de la liberté. KM : Bien ! Merci monsieur Benjamin Irié. Alors, aujourd’hui, nous allons nous intéresser à votre œuvre littéraire. Pourquoi vous, un technicien, avez choisi les arts et la culture pour vous exprimez ? Pour sensibiliser à la paix pour le développement durable ? Votre métier, votre formation, ne peuvent-ils pas être pour vous un tremplin pour mieux contribuer au développement de la Côte d’Ivoire que vous souhaitez tant ?

bien formé, quand on sait qu’on a appris et qu’il faut se mettre au service de la communauté, de sa communauté et que l’environnement n’est pas favorable, n’est pas optimal pour l’atteinte des objectifs, on ne reste pas les bras croisés. On joue sur les facteurs qui sont modifiables. Dans ma démarche de la recherche des solutions aux multiples handicaps d’un épanouissement certain des fils et filles de notre patrie, de notre nation, j’ai hiérarchisé et là, l’homme ivoirien, surtout le politique est le facteur limitant. La mentalité du politique, de presque

BI : Monsieur, votre question est très pertinente. Cet es-

tous les leaders d’opinion est la plus nuisible. Il faut agir à

pace que vous m’offrez ne peut être approprié pour don-

ce niveau. Qui parle de mentalité à changer, à corriger

ner une réponse exhaustive. C’est vraiment me demander

s’attaque au domaine spirituel. La science et la technique

d’exposer la thèse de mon engagement pour la paix et le

ne peuvent pas influencer, ne peuvent pas avoir d’impact

développement durable dans notre pays la Côte d’Ivoire et

certain sur un état d’esprit. La question est relative à

la défendre. Mais, bon ! Monsieur. Ecoutez ! Quand, on est 7 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012


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l’âme de l’homme. Seul l’art dans sa globalité peut jouer un

les gens n’étant pas éclairés, ils ne pensent pas qu’il puis-

rôle déterminant. Voici donc pourquoi j’ai choisi comme

se exister des hommes et des femmes aptes à se sacri-

arme de lutte quelques composantes de l’art et de la cultu-

fier véritablement pour l’ensemble de la communauté.

re : le livre, le théâtre, la chanson, le cinéma etc.

Monsieur, je fais partie de ces hommes et de ces femmes

Mais tenez-vous bien monsieur ! C’est l’esprit qui est en mouvement, c’est l’âme qui s’exprime au travers des œuvres. Cette âme qui véritablement est éclairée communique sa lumière aux autres. La contamination des âmes par

volontaires et je crois que vous aussi. Alors, éclairé, étant un sachant, on peut comprendre ma reconversion, la portée de mes actions culturelles complémentaires comme l’accomplissement de ma formation technique.

cette lumière, cette vie qui gagne la majorité est le signe de

KM : D’accord. Dites nous, que prévoyez-vous comme

l’harmonie, la fraternité : la saine union. On parle là d’A-

action concrète dans le cadre de la résolution de cette

mour qui va permettre le partage, qui va permettre à

crise ivoirienne ? Pour être plus concis, action concrète

beaucoup de faire valoir leur génie. Cet Amour va susciter

pour la réconciliation en Côte d’Ivoire ?

le don de soi. C’est ce qui manque à notre pays, à l’Afrique en général où même quand tu t’engages pour une cause juste, on trouve cela suspect. Tout simplement parce que 8 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012

BI : Voyez-vous, cette question, quand je parle et que les gens trouvent mes mots pertinents, ils me disent ensuite. Oui monsieur Benjamin Irié, c’est de belles paroles. Il ne


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parce que croyant naïvement qu’on ne peut être heureux qu’avec l’accumulation d’innombrables biens matériels : généralement la cause profonde des conflits dans le monde. Concrètement, je parlerai aux hommes et aux femmes monsieur. Vous savez sûrement que par la puissance de la parole on peut endoctriner. Pourquoi les politiques ont de l’emprise sur la foule ? Qu’ont-ils pour le faire ? Un don particulier ? Eh bien, j’ai aussi ce don de libérer les captifs. C’est pourquoi, j ai dit dans mon livre, permettez l’éclosion des griots de type moderne. Les ivoiriens n’aiment pas lire, les africains n’aiment pas lire. Oui, ils furent éduqués à la mamelle de l’oralité. Contez leurs donc les livres car dans les livres, il ya la connaissance. C’est pourquoi, Benjamin Irié est un grioticien. Il va suffit pas de dire aimez vous les uns et les autres et coup de baguette, l’amour naît. Les bourreaux arrêtent leurs supplices. Tous les prisonniers politiques sont libérés. Les militants du RHDP et ceux de la LMP immédiatement vont devant les maires pour célébrer les mariages. Je dis non. Ce n’est pas comme ça. Vous savez, il ya un proverbe populaire qui dit : la goutte d’eau qui tombe de façon régulière et durable sur le rocher, arrivera à le transpercer aussi dure soit-il.

jouer ce rôle auprès des populations. A travers les meetings de paix et de développement, il souhaite endoctriner de façon positive. A travers cette croisade qu’il souhaite vivement, il parlera, il fera véhiculer cette puissance dans la parole qui va libérer, qui va décrisper les tensions et vous verrez par la grâce de Dieu, que là où la diplomatie à échoué, là où la guerre a échoué, là où la répression a échoué, la parole de vérité, cette parole vraie mais dite avec sagesse et courtoisie libérera. Concrètement, laisser la parole libre et elle vous guérira. Pas de peur, ce

Oh non. Je le dis toujours, je ne peux mettre fin au mal,

n’est point une parole qui peut diviser, ce n’est point une

mais il est du devoir de tout enfant de Dieu, de tout enfant

parole qui aura une odeur de politique, mais c’est une

du bien que nous sommes, d’œuvrer à l’entente, à l’harmo-

parole qui va inclure dans la politique ivoirienne l’éthi-

nie entre les hommes, à contenir le mal. C’est notre mis-

que.

sion. C’est la destinée de l’homme de bien qui sait pertinent qu’il ne peut pas changer le monde. Mais sa vie est un sacerdoce. Il est un Ministre du bien dans le monde ici bas. Il fait la propagande de tout ce qui est en rapport étroit avec la vérité qui est Dieu. La

promotion de la non-

violence, de l’Amour, tout ça c’est participer, être responsable dans l’exécution de cette tâche divine que nul ne doit ignorer. Mohandas Karamchand Ghandi, Martin Luther King Junior etc. ont lutté pour cet idéal de vie. C’est l’élévation, la progression vers le but de l’Homme. Vous savez quel bonheur pour un homme qui a compris cette essence de la vie. Cette joie que le commun des mortels ignore 9 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012

KM : Oui. Vous voulez entreprendre une croisade pour la paix où vous comptez parler aux gens. Avez-vous les moyens de le faire ? Actuellement, il ya la caravane de la réconciliation avec les artistes ivoiriens ? N’est-ce pas copier ? N’est-ce pas trop ? C’est du déjà fait ! Ce n’est pas nouveau monsieur Benjamin Irié. BI : Non monsieur. Personnellement, je n’ai aucun moyen de cette politique que je préconise. Mais je suis animé par ma foi. Je sens en moi mon bonheur et ma paix intérieure, ayant emprunté ce chemin du bien. Comme, je n’ai pas un intérêt particulier derrière cette


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croisade, le fait d’y penser, d’y travailler sans attendre for-

mes mais il a fait la promotion du vivre ensemble

cement les retombées me donne la paix. C’est mon gain. A

(toujours l’harmonie des âmes) etc.

votre avis n’ya-t-il pas des Hommes de bien qui en euxmêmes souhaitent véritablement la paix ? Oh vous savez, la foi est une force d’attraction. Ceux qui sont naturellement appelez à œuvrer pour l’harmonie des âmes réagiront, vous verrez. Ces personnes ne vont pas s’intéresser à cette action pour un intérêt. Les politiques peuvent investir

Le rôle des hommes de bien, c’est d’aider l’humanité à l’élévation spirituelle, d’aider l’humanité à s’éloigner davantage de la bestialité. Qu’ils soient écoutés ou pas, eux ils évoluent spirituellement et tenez vous bien, plus ils évoluent, plus ils ont l’impact sur les autres. Comme on peut évoluer spirituellement en bien comme en mal, j’appelle tous les hommes de justice, les hommes de vérité pas la vérité du monde qui défend avec bec et ongle la paternité des biens d’ici bas. La vérité de Dieu qui est une vérité qui défend l’Amour, qui cherche tous les moyens possible pour unir les hommes au-delà des intérêts. Quand on atteint ce degré de compréhension des choses de la vie et qu’on arrive à conduire la majorité à comprendre cela, les biens matériels ne sont plus une fin mais des moyens. Alors le juste partage se fait naturellement. Monsieur avec ces explications, notre croisade pour la paix est du nouveau à

dans une activité pour un gain flatteur. Ils jouent avec la vue mais ils ne sont pas dans la vision de la réelle fraternité. Pensez-vous que la caravane de la réconciliation qui est une bonne initiative est partagée par tous les ivoiriens ?

notre connaissance. Mais attention que nous soyons les premiers ou pas, on n’en tire aucune fierté. C’est un devoir de tout homme de faire le bien et c est ce que nous voulons faire à travers cette croisade pour la paix et le

Pourquoi ? Parce que simplement les politiques des deux

développement durable.

camps savent que le fondement, l’idée bien que noble n’est

KM : Monsieur Benjamin Irié, pour finir cette entretien,

pas en dehors de leur champ d’action. Ils y voient la mani-

Pouvez vous nous dire si vous avez foi qu’un jour notre

festation de leur nature : la duplicité.

pays retrouvera la paix ? Vous pouvez conclure par là.

Une parole qui n’a pas cette odeur, qui n’a pas la couleur

BI : Non monsieur. De quelle paix parlez-vous ? La paix

politique sera combattue par la politique mais elle triom-

entre les hommes ou la paix intérieure de chacun de

phera toujours. Ghandi n’a pas empêché les musulmans et

nous ?

les hindous à s’affronter, à former deux états : l’Inde et le Pakistan. Mais il a été reconnu à l’unanimité comme le ma-

Km : La paix entre les hommes (les ivoiriens)

hatma (la grande âme). Il a fait la promotion d’une vertu (la

BI : Non, monsieur. Tant que le monde ici bas sera celui

non-violence). Desmond Tutu a réconcilié en Afrique du

du matériel, il n y aura jamais la paix entre les hommes.

Sud en faisant la promotion de la loi morale, vertu tirée de

Chacun, chaque nation voulant satisfaire ses besoins, les

son éducation chrétienne. Il y subsiste encore des problè-

mêmes besoins. Forcement, il ya compétition, il ya sur-

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vie, il ya par conséquent domination. Il y a impérialisme, il ya oppression. Qui va-t-il juger objectivement ? Les plus forts pour bénéficier davantage des plus pauvres qui disposent paradoxalement les biens matériels convoités, tissent des alliances pour les duper. C’est un jeu de dupe le monde. Vous voyez pour survivre dans ce monde et rivaliser avec les plus grands, cela demande d’avoir une vision différente de la leur. Les grands pays d’Asie n’ont pas fondamentalement la philosophie matérialiste des occidentaux. Ils les rivalisent parce que travailler chez eux est sacré d’où passion religieuse. En développant le spirituel chez eux, le spirituel qui les emmènent tous à tendre leur esprit vers un être suprême forge leur nature unifiée. Nous, polythéistes, nous n’avons pas les mêmes divinités. Spirituellement, nous sommes donc dispersés, désunis. Dans le spirituel, il n ya pas d’union, de communauté. C’est la division à la base. C’est pourquoi de façon concrète, il faut chercher ce qui peut donc nous unifier, mettre ensemble nos âmes : Seule l’art et la culture peuvent nous aider : c’est la clé de notre décollage. Cela nous amènera à coup sûr à la paix de nos âmes : la paix intérieure qui va rejaillir sur notre environnement commun pour amoindrir les tensions, les conflits d intérêt. Nous y arriverons. les frères Kweni. Soyons utile à notre nation dans le sens Pour mon mot de fin, je vous dis tout simplement merci

positif. Soyons utile à l’Afrique et au Monde. Oui, que cet amour mondain auquel on nous identifie (les gouro aiment femme) soit l’amour divin au vrai sens du terme. Vous avez, ce qui est juste est toujours travesti par le mal. Je sens au plus profond de moi que le Gouro, le Kweni, ce n’est pas la femme, mais il s’agit plutôt d’un peuple prédisposé à la paix vraie, ouvert au bien. Un peuple qui par nature n’est pas violent et qui durant l’histoire a fui la guerre parce qu’il n’a pas dans ses gènes la violence. Et en général celui qui n’est pas violent, le monde le trouve lâche, poltron alors que devant Dieu, c’est lui le plus fort. KWENI, soyons ce peuple qui va délivrer la Côte d’Ivoire de la division. Soyons ce peuple qui doit rassembler tous les frères autour d’un idéal, l’amour pour le développement tant souhaité. Je vous aime.

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Foncier Rural Au Pays Gouro: L’exemple de Bazre A Recit de Claude Meillassoux Tire de “Anthropologie Economique des Gouro de Cote D’Ivoire”. Photo par John Tra Prés de Bazre, sur la piste qui mène au Bandama et sur

ils doivent, en particulier, se tenir a la disposition des villa-

le territoire du village, deux colonies étrangers sont ins-

geois pour leur faire traverse le Bandama en pirogue. A

talles. La plus importante est peuplée d’une quarantaine

ces obligations traditionnelles, les Gouro voudraient ajou-

de personnes reparties en onze familles originaires de

ter aujourd’hui des redevances en nature, selon ces termes

Bamako, Korhogo, Odienné, Sikasso, etc. Le premier de

encore mal précisés et qui n’ont pas encore été discutés

ces immigrants, Tiekro, obtint en 1953 de Bolu Bi Bia,

avec les planteurs étrangers. Bolu Bi Bia prétend qu’il exi-

chef de Canton, l’autorisation de s’installer et de cultivar

gera chaque année un tiers du produit que se partageront

le café’ sur un espace non limite, en échange de quoi il

ensuite les quatre goniwuo du village. A mesure que s’ap-

remit un cadeau de 5000 francs, un poulet et un canari

proche le moment des premières récoltes, les relations

de vin de palme. Tiekro s’estime désormais quitte de

entre les villageois et les dioula s’enveniment. Lors de mon

toute obligation. Les autres homes venus en 1955 et

séjour en moins de trios semaines, deux affaires graves

1958 offriront les mêmes cadeaux a Bolu Bi Bia des qu’ils

opposèrent les deux collectivités. Un des dioulas fut accu-

auront vendu leur première récolte.

sé d’avoir péché dans un marigot sacre’, traduit devant le

Les villageois de Bazre envisagent l’affaire autrement. Bolu Bi Bia, notons –le tout d’abord, a agi (en autorisant les immigrants a s’installer) au nom de la collectivité, après accord avec Gonekalo, le chef de tribu, Gore le chef de village et les anciens du wiblimo. Il ne fait pas de doute que , primitivement, l’autorisation accordée aux planteurs étrangers le fut selon les règles traditionnelles d’accueil. La nature des cadeaux, les déclarations des immigrants confirmées par Bia, la non-limitations des terres en superficie en font foi. La façon dont les immigrants sont traits par les villageois révèle également leur statut d’obligés, car ils sont tenus a certaines servitudes; 12 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012

wiblimo et condamné a 20 000 francs d’amende — une somme extravagante, étant donne que le coupable, installe la même année, n’a pas l’espoir de vendre son café avant 1962. Quelque temps après, un jeune home de Bazre accusait les Dioula de lui avoir dérobé 5000 francs dans une sacoche qu’il avait déposé dans leur campement pendant qu’il se rendait sur l’autre rive du Bandama. Au cas ou le règlement de ces deux affaires ne serait pas satisfaisant, Bia prétend que les villageois chasseront les Dioula devenus indésirables,, s’appropriant du même coup des plantations bientôt en état de produire. La situation des autres familles d’immigres, Dioula ou Baoulé, installées chez les N’Goi est identique. Tous ont passé avec les Gouro un accord du


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Photo par John Tra type traditionnel et s’estiment quittes de toute obliga-

que modern, il refuse de vendre la terre. Aux instituteurs

tion. Par contre, chaque village d’accueil prétend vouloir

étrangers du village, il a propose des terrains, sans aucune

exiger des redevances annuelles, tout en reconnaissant

contrepartie. A cette offre d’apparence généreuse, ceux-là

qu’aucun contrat a cet effet n’a encore été passé. Si ces

préfèrent l’achat en pleine propriété de surfaces bien déli-

redevances ne sont pas payes, les habitants de tous ces

mitées, mais Bia fait la sourde oreille a cette contrepropo-

villages comme ceux de Bazre, se promettent de chasser

sition.

les planteurs immigres. Cette ambigüité ne donne aucune garantie aux étrangers, les livre aux exigences arbitraires de leurs hôtes et les menace de perdre le produit d’efforts prolonges. Par contre ils entendent de leur cote se prévaloir des vieilles règles de l’hospitalité pour exploiter a bon compte de riches terres a café. Dans cette affaire, les Gouro sont partages entre le désir d’accroitre leur puissance, autant par la constitution d’une clientèle nombreuse que par l’exploitation de tenanciers. Bia envisage avec satisfaction la mise en place prochaine d’un bac sur le Bandama qui attirera, espère-til, de nombreux étrangers sur le territoire de la tribu. Dans cette perspective, d’inspiration plus traditionnaliste 13 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012

Lors de chaque discussion qui oppose les deux parties, celles-ci font appel, tantôt aux coutumes, tantôt au droit modern, selon les circonstances ou leurs intérêts du moment. Récit d’un voyage effectué en 1958 en Cote D’Ivoire chez les Gouro.


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Photo par John Tra


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15 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012 Prenons

soin de notre environnement.


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Découvrir Henri Gao Bi Pour apprécier la culture Kweni WHO IS HENRI GAO BI

Henri has lived in England since 1992.

Gao Bi is a master percussionist, musician, and musi-

Whilst in Central Cote d’Ivoire, Henri worked with a long

cal director from Cote d’Ivoire. Since his childhood Henri has dedicated himself to the traditional drumming patterns of his country. He is thought by many to be the finest exponent of traditional djembe playing in

list of companies and musicians, including the National Ballet of Ivory Coast, performing nationally and internationally as a dancer and musician, The Ballet Girivoire with director Marie-Rose Giro, Vieu Conde, Company Dakati, and

Britain. The ability he has to sustain the rhythmic pulse

with Kuruma Mousa amongst others.

alongside the most complex solo patterns ensures the

In Britain Henri has performed with artists such as Peter

result is a dynamic musical whole. Henri plays a wide

Batajoe (at the Place in Euston), The Master Drummers of

range of Ivorian instruments that include djembe,

Africa (at various venues including the Royal Festival Hall),

doundounba, balaton and talking drum.

Batanai Marimba, the Zuruya Theatre company, Alafia,

Henri comes from the Guru community of West

Ayoroko Theatre Company, “Peppersoup”, and Azido

Central Cote d’Ivoire. He is of the Gouro tribe, and has come from a long family tradition of musicians, dancers and weavers. He himself first started drum-

where he introduced Ivory Coast rhythms and dances of Zouli, Tematai and Zagrobi amonsgt others. He has also performed in variety of well-known venues such as the

ming when he was 6 years old, with metal pans and

Lyric Theatre, and the Eurico Theatre amongst others.

performing with the National Ballet of Ivory Coast by

Henri’s company “Kaago” was set up in 1993, with fellow

the time he was 18.

Ivory Coast dancers Gaspard Zamble and Rose Zan Lou.

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Kaago, a guru word means, “Let’s go”. The group consists of a troupe of equally experienced dancers, and performers.

ENTRETIEN AVEC HENRI GAO BI Dans le cadre de notre rubrique “lucarne” nous consacrerons cet espace a nos sœurs et frères kweni artistes, politiciens, homme de media. Pour notre premier numéro nous recevons un des doyens du défunt ballet national de Cote d’ivoire. Apres avoir travaille avec le Ballet National, et la non moins célèbre Rose Marie Guiraud, Gao Bi Tié s’est installe a Londres depuis plus d’une décennie ou il exerce dans le métier des arts. Particulièrement de la danse. Ensemble découvrons le! KNM: Bonjour pourrais tu te présenter aux lecteurs de KNM? GAO BI: je me ne nomme Gao Bi Tié, je suis kweni originaire du village de Maminidji, ou je suis ne et grandit. Je suis artiste musicien depuis mon jeune âge. Issue d’une famille d’artistes et d’artisan (mon père était très

habile dans la confection des nattes). Je suis marie et vis a londres depuis plus d’une décennie. KNM: Peux tu nous parler de ton genre musical GAO BI: Merci, pour commencer je voudrais dire que je suis a la base danseur, et a l’époque être danseur n’était pas une chose très appréciée. Je fais de la musique tradit –modern. KNM: As tu déjà mis un titre sur le marche? Gao Bi: Oui un cd dont le titre phare est Kaago, et actuellement je suis renter en studio pour travailler sur un prochain album. Et je joue surtout dans les festivals en dehors des cours que je donne ici a Brixton (Quartier de Londres)

KNM: Quel est le secret de Gao Bi, pour être resté aussi longtemps dans le show biz? 17 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012


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Le groupe Kaago en prestation

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Le groupe Kaago en prestation

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Gao Bi: Premièrement l’amour pour ce que je fais, la musique, la danse c’est ma vie je ne le fais pas juste pour de l’argent, mais primo par amour. Ensuite je travaille en professionnel et je suis respectueux. KNM: Quel message pour la jeunesse Kweni? Gao Bi: Restons unis, objectifs, PERSEVERONS DANS CE QUE NOUS FAISONS. KNM: Comment te contacter si éventuellement on veut t’inviter? Gao Bi: Je peux être contacter via mon web site et le numero ci-dessous. KNM: Merci pour ta disponibilité, as tu un mot de fin? Gao Bi: J’encourage tous les kweni a se donner la main, que chacun apporte sa pierre pour l’édification de cette œuvre immense. Puisse Dieu faire que nos villes, villages connaissent le développement . Entretien Réalisé par G. BREDE pour KNM.

CONTACTS Henri Gao Bi Telephone: 0044 (0)20 8 674 8950 0044 (0)7762 234 553 0044 (0)7720 548 104 EMAIL: gaobi1@hotmail.co.uk

20 KWENI NEWS NOVEMBRE Retour auMAGAZINE terroir. Henri Gao Bi2012 a Maminigui,

Gohitafla, Cote D’Ivoire


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Le groupe Kaago en prestation

Pour cours, formation et invitations, allez sur le site du groupe Kaago http://www.kaago.co.uk 21 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012


Great 22 Canyon, USA

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La disparition de nos Tradition et Us

interdictions de ces villages. A sétréfla par exemple le tas de fagot attaché avec un rameau ne doit pas traverser

Combien de nos enfants savent aujourd’hui ce que c’est

le village; c’est aussi le cas des régimes de bananes qui y

que la coutume? je n’ai pas de réponse a proposer! Puisque

sont strictement interdits, sous peine d’amende. Autre-

nous même qui avons vécu au village jusqu'à l’âge de la pu-

fois, mon grand-père pouvait prononcer aisément les

berté avons tout oublie. Une conférence sur le thè-

rituelles, pour adorer ses canaries, ses cranes de biches

me : « que veux dire ‘’le masque’’ en Afrique ? » dans un

(volai Belli), de gazelles (zrouy Belli) et même pour des

collège en Cote D’Ivoire nous a laissé entendre toutes

doléances, il lui fallait quelques phrases magiques… mais

sortes de réponses révélant ainsi que nous accordons

aujourd’hui, combiens nos ainés ont pu retenir ces phra-

plus d’importance à la modernité qu’a notre culture au

ses ? combiens savent où son situés les ‘’kla-glè’’(pierres

point ou l’éducation culturelle de nos progénitures reste

protectrices qui leurs permettaient de disparaître mysté-

est délaissée.

rieusement) ?

Pour nous, et moi en particulier, la négligence de nos tra-

Il y a aussi le fait que certains parents sont opposes a

ditions aujourd’hui est simplement due au faite que les pa-

ces coutumes et préfèrent plutôt les combattre que de

rents ne prennent pas le temps de s’éduquer eux même

les respecter.

afin de prodiguer aux enfants ce qu’ils ont appris. Un père qui accorde peu d’importance à la recherche de l’origine de son peuple, ne pourra pas donner plus de détails sur l’histoire de celui-ci. C’est le cas de plusieurs jeunes de nos jours, qui ne savent même pas comment et quand a été crée leurs villages. Ils ne sauront par conséquent jamais les 28 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012

Mais, sachons que nos enfants nous imitent à 75%. Et si nous rejetons nos cultures, ils les rejetteront a leur tour. Certains se posent donc la question de la disparition des danses dans nos villages. on se pose souvent la question ‘’pourquoi il n’y a plus de groupes de danseurs de « cralatéhi, clavas, tchibouho » ?‘’ Mais qui dansera si


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nous rejetons tout ce qui vient de notre culture ? Mais

obligé de tous laisser pour suivre le modernisme. Réflé-

comprenons ensembles que nos arrières grands parent

chissons donc a ce modernisme, faut-il totalement sup-

ont appris ces choses auprès de nos aïeux. Combiens de

primer notre culture pour une autre ?

nous jusqu'à nos enfants, prennent les temps d’écouter les belles mélodies de Gorée bi Nangonin (son Zohar), combien de parents ont prit la peine de sauver les 17 tours et autres, véritables bibliothèques de la culture Kweni?

TRA Bi Zoura Joël à l’état civique est un kweni né au centreouest de la cote d’ivoire dans les années 80. Il est célibataire avec 2 enfants, Il est étudiant en licence de physique-chimie.

Nos centres d’intérêts ayant change, nous sommes plus préoccupés par la piscine, les bars dancings, le HIP HOP, et nous évitons de passer les weekends au village qui généralement étaient d’apprendre les proverbes, les citations, les anecdotes, des jeux de mots en langues maternelles. La vie étant faite de pleins de mystères, il faut donc que être rattaches a ses origines pour comprendre beaucoup de choses si nous voulons prospérer et nous s’épanouir. Il, m’arrive souvent de m’interroger sur certains faits… «Existe-t-il un peuple en Afrique, sans tradition ?», « ya-t-il une famille Africaine sans idole ? ». Mais pourquoi se fatiguer à s’adonner à des pratiques sans issu?

PETITES ANNONCES Vente des vêtements (toutes catégories), appareils bureautiques, jeux, chaussures : hommes, dames, jeunes, enfants… un simple contact suffit pour vous et vous êtes satisfaits.

Pourquoi se mettre a des adorations dont nos aïeux mêmes n’en savent rien? Certains me parlent de bouddha ‘’shakiamoni’’, d’autres de rose-croix… Peut on m’aider a comprendre, comment mon arrière grand-père Gnonongloin ZRO adorait ses fétiches afin d’être invisibles? Comment se transformait-il en biche ou en gazelle ? Recherchons nos origines afin que nous soyons épargnés des dangers du futur. Sachons que si nos cultures étaient respectées les sorciers quelque soit sa force mystique ne pourraient nous éliminer. Que dire de la perte de nos langues maternelles ? Une étude menée parmi un groupe d’étudiants, sur 27 étudiants seuls 5 ont pu s’exprimer en leurs langues maternelles, et cela avec quelques petites difficultés. Quand est-ce que l’africain comprendra qu’il faut aussi sa tradition associée à l’occidental pour avoir une culture améliorée, pour garder sa plénitude? A suivre la culture des autres on restera toujours derrière. Au regard de tous ce qui précède, nous retenons qu’il n’y a plus rien à l’africain, que tout lui a été livré depuis la période coloniale, là où l’africain, dans l’ignorance, s’est vu 29 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012

Jojo TRA bi, Adresse: YOPOUGON toit-rouge ; non loin de la pharmacie TOITROUGE : Téléphone: +22545014353/ +22509242005, e-mail : trabijojo@yahoo.fr. Jojo TRA Bi.


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Photo par Karen Yan 30 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012


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Great Canyon, USA

Photo par Karen Yan

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Agriculture Intensive Maryland, USA

Photo par John Tra

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Agriculture Intensive Maryland, USA

Photo par John Tra

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Sel et Hypertension Le sel augmente le risque d'hypertension artérielle Commençons par dire qu'il ne faut rien dramatiser. La consommation excessive de sel est un facteur de risque pour l'hypertension artérielle, qui est une cause importante de mortalité cardiovasculaire. L'hypertension est particulièrement préoccupante parce qu'elle n'a pas de symptômes ou presque. La Ligue cardiologique belge estime donc que la moitié seulement des personnes hypertendues sont connues et suivies. Il est donc important pour tout le monde d'être conscient de sa consommation de sel, et de la diminuer si elle est excessive. Mais nous pouvons être raisonnables sans être angoissés, ni considérer le sel comme un poison! Diminuer le sel pour diminuer l'hypertension: pas si difficile... La première chose à faire pour tenter de diminuer sa consommation de sel, c'est de se passer de sel. Juste un jour ou deux, interdisez-vous tout ajout de sel après cuisson, histoire de perdre l'habitude d'en ajouter dans 34 KWENI NEWS MAGAZINE NOVEMBRE 2012

tout ce que l'on mange et de redécouvrir le goût des aliments. Vous vous rendrez compte que le sel est bien utile, mais qu'il n'est pas nécessaire! Une fois que vous avez remis le sel à sa vraie place, vous pouvez ajouter du goût à vos plats sans lui. Un trait de jus de citron ou de vinaigre, des épices, des herbes fraîches peuvent vous aider à relever votre alimentation sans vous apporter de sodium en excès. Pour des aliments moins salés, la vigilance est de mise Il est relativement simple de contrôler la quantité de sel que l'on ajoute à son alimentation. Mais dans tout ce que nous consommons ou presque il y a du sel... et tous les aliments préparés industriellement contiennent beaucoup de sodium, à quelques exceptions près. Voici quelques conseils:

Vérifiez les ingrédients. Sel ou sodium sont normalement indiqués. La quantité de sodium ingérée chaque jour ne doit normalement pas dépasser les 6 grammes de sel de table (soit 2,4g de sodium). Ne faites pas confiance à votre goût! Le sodium ne se sent pas toujours dans les aliments. Ainsi, certai-


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nes céréales pour petit-déjeunercontiennent autant de sel que des chips... D'une manière générale, on peut conseiller d'éviter autant que possible les ingrédients industriels, et plus encore les plats tout préparés. Ils contiennent pratiquement toujours une grande quantité de sodium, et dans tous les cas ils vous empêchent de déterminer vous-même quel sera le contenu en sel de votre alimentation Pour plus de conseils, n'hésitez pas à visiter le site www.stoplesel.be

Questions: 1.

Connaissez vous vous la teneur en sel du cube magi?

2.

Combiens de personnes connaissez vous qui souffrent d’hypertension arterielle?

3.

Connaissez vous les consequences de l’hypertension arterielle?

4.

Savez vous que la premiere cause de deces dans le monde est liee aux maladies cardio-vascular don't l’hypertension arterielle?

DIMINUEZ LA QUANTITE DE SEL DANS VOTRE REPAS.

AVEZ VOUS VOTRE CARTE DE MEMBRE KWENI?

Ecrivez a leskweni@gmail.com

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