Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

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Le SHAMROCK numero special

Le Père Noël est-il un Rocker?

La longueur de cet article est comprise entre 175 et 225 mots. Le but d'un bulletin est de communiquer une information spécialisée à un public ciblé. Il constitue un bon moyen de lancer votre produit ou service, de gagner en crédibilité et d'affirmer votre identité auprès de vos confrères, membres, employés ou fournisseurs. Commencez par déterminer votre public. Recensez toutes les personnes intéressées par les informations contenues dans votre publication, telles que les employés ou des acheteurs potentiels de vos produits ou services. Vous pouvez créer une liste de diffusion à partir de coupons-réponse, de fichesclient, de cartes de visite collectées dans des salons professionnels, ou de listes de membres. Vous pouvez: également acheter des listes auprès de sociétés. En parcourant le Catalogue de Publisher, vous trouverez de nombreuses compositions au style assorti à celui de votre bulletin.

Déterminez ensuite le temps et l'argent que vous êtes disposé à consacrer à votre bulletin. Ces facteurs vous aideront à déterminer la fréquence et la longueur de publication. Une publication au moins trimestrielle est recommandée pour être considérée comme une source fiable d'informations et fidéliser votre public.

Soirée Electro: dead rock machine mustard Pimp & Stereoheroes à l’Aéronef

Le Shamrock N° édition spéciale Novembre 2010

Soirée Rock: Absynthe Minded Les gagnants du tremplin: Découvrez Elisa de Label Rose

Sommaire:  Présentation du festival  Les artistes de la 16e

édition  Interview du gagnant du Tremplin

*de plus de 8€


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EDITO Dans ce numéro :

Attention mesdames et messieurs, dans un instant , ça va commencer!

Les Présidents présentent

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Soirée d’ouverture: Colocks Cherry Boop and the Soundmakers Jim murple memorial

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Soirée Reggae: Iphaze Zenile Kanka

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Soirée Electro: Dead Rock Machine Mustard Pimp Stereoheroes

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Soirée Chanson française: La Goutte PPFC Alexis HK

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Soirée Scratch: Syncopera Tha Trickaz Scratch Bandits Crew

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Le festival de musique Le Père Noël est-il un Rocker? revient pour la 16e année avec une édition forte en émotion: 6 soirées de styles différents, 19 groupes de nationalités variées, 2 des plus grandes salles de concert de Lille. Le concept reste le même:

Soirée Rock: The Surgeries Ladylike Dragons Absynthe Minded

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Interview de Label Rose, 1e partie de la soirée Rock

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1 jouet neuf 1 place de concert 1 enfant heureux

Le Shamrock, magazine et blog d’actualités musicales, se devait de couvrir l’événement en détail. Les 4 « anciens », Diane, Franck, Julien et Vianney, se sont replongés avec délectation dans l’univers du festival et y ont entrainé leurs nouvelles recrues: Lucas et Vincent. Univers aux multiples facettes parce que ce festival musical est aussi social: les artistes qui s’y produisent et les membres de l’organisation du festival sont portés par leur grand cœur. La musique, le bénévolat, c’est une histoire de don.

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Merci d’y contribuer par votre présence et le cadeau qui vous sert de ticket d’entrée. Univers aux multiples facettes, toujours: des artistes très différents, confirmés pour les uns et montants pour les autres, un éclectisme de genres plus ou moins connus du grand public, c’est ce qui fait la richesse du festival. Mais puisque nous sommes là pour profiter du talent de 19 groupes, laissez-nous vous présenter la programmation. Ecrire sur ce que l’on maîtrise reste toujours un vrai plaisir, parce qu’on se sait capable de communiquer notre délire au lecteur. Mais quand il s’agit de se plonger dans des styles de musique que l’on ne maîtrise pas toujours très bien, c’est une autre paire de manches. On part à l’aventure, à tâtons, on écoute et on réécoute pour s’en imprégner, apprivoiser le style; mais ensuite on peut enfin croquer dedans à pleines dents, et... c’est tout simplement jouissif! C’est avec une délectation non feinte que nous vous présentons ce nouveau numéro spécial consacré au festival. Nous espérons que vous y trouverez autant de plaisir à le lire que nous en avons eu à l’écrire. Le Sham’


N O I T I D E 16e

Le Père-Noël est-il un Rocker?

Plus de 90 bénévoles font vivre le festival lillois: Le Père Noël est-il un Rocker?. Mais qui les coordonne? 2 surhommes: les Prez’ du festival. Ils en connaissent les moindres recoins et tirent les ficelles avec précaution et finesse pour que, chaque année, la nouvelle édition dépasse la précédente.

Commençons par le début : comment a été créé ce projet ? Au départ, c'est une histoire d'amitié : la rencontre entre deux associations d'étudiants, Ad'lib d'une part, qui regroupe tous les passionnés de musique, et VLV! (Vive Les Vacances !) d'autre part, dont l'objectif est d'organiser des vacances pour des enfants défavorisés de la banlieue lilloise. Il y avait une volonté commune d'organiser une collecte de jouets pour Noël, qui a naturellement débouché sur l'idée d'un festival à but humanitaire, alliant ainsi ce que ces deux associations savent faire le mieux. Lors de la première édition, 3 groupes se sont produits dans un bar pour l'unique soirée du festival, et la volonté de développer le projet d'année en année nous a mené, 16 ans plus tard, à ce qu'est le festival aujourd'hui : 19 groupes qui se produisent sur une durée de 6 jours. A qui sont redistribués les jouets collectés ? Nous travaillons essentiellement avec les centres sociaux de la banlieue lilloise : nous offrons 3 cadeaux par enfant, et nous avons pour objectif cette année de rendre 2 000 enfants heureux, pour dépasser les 1 700

de la dernière édition. Mais nous travaillons également avec les Restos du coeur et d'autres associations, afin que le festival profite à un maximum de personnes.

donnent pour les enfants, mais ils ont aussi droit à un concert, et ce pour pas cher ! Au final tout le monde est gagnant... « Le Père Noël Est-Il Un Rocker ? » en 3 mots ? Solidarité, originalité, et effort. Solidarité avec les enfants défavorisés, originalité pour le moyen assez atypique choisi pour collecter des jouets, et effort car une semaine de festival, c'est un an de travail acharné, 90 organisateurs, et un investissement total. Comment sont choisis les différents groupes qui se produiront lors du festival ? On cherche à repérer les groupes qui peuvent exploser très prochainement, et à toucher un maximum de personnes. On organise donc des soirées à thèmes différents, et chaque soirée voit se produire une tête d'affiche accompagnée de groupes plus novices. On en profite pour aider les groupes en début de carrière en leur donnant un moyen de se faire connaître.

Qu'est-ce qui vous a touché dans ce projet ? Ce qui nous a touché en premier lieu, c'est évidemment la finalité du festival : pouvoir offrir un Noël à des enfants défavorisés. Mais nous avons également été séduits par le moyen employé : c'est quand même plus sympa de faire une collecte grâce à un festival de musique plutôt que de réaliser une collecte banale ! Non seulement les gens

Quels objectifs vous êtesvous fixés pour cette 16e édition ? Comme tous les ans : faire mieux que la dernière édition ! C'est

comme ça que le festival est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Au départ, c'était juste une unique soirée dans un bar. Avec la volonté permanente d'évoluer, le festival s'est ensuite installé au Splendid, puis Tryo a accepté de participer lors d'une édition passée, ces différents éléments ont contribué à faire grandir le festival, et nous espérons le faire grandir un peu plus ! Où serez-vous le 22 Novembre à 20h ? Dans les loges, en train d'accueillir les artistes et de les chouchouter ! Mais nous ne manquerons pas de faire un petit tour dans la salle pour profiter du concert !

Le « Perno » en quelques mots  1994: Le Père Noël est-il

un Rocker est créé par des étudiants bénévoles de Lille

 1994-2010: 16 éditions  En 15 ans, 50 000 ca-

deaux ont permis à12000 enfants de vivre un véritable Noël

 Artistes: Tryo, Sinsemilia,

Dub Incorporation, Try Ann, Le Peuple de l’herbe, l’Orchestre philharmonique de Lille… 4

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LUNDI 22 NOVEMBRE: SOIRÉE D’OUVERTURE En 2005, les 9 membres du groupe Haileïnsé emménagent ensemble pour se consacrer à la composition de leur album Construire nos vies (2008) et deviennent les Colocks. Résolument roots, pas étonnant que le groupe ait fondé son propre label indépendant, Root’Zik Production. Depuis 1999 leurs compositions mêlent des textes engagés (« Dénonçons Babylone » figure dans la compil INSECURITE en mémoire de Malik Oussekine) et d’autres plus poétiques et imagés (« Etre libre »)

sur une musique dynamique définitivement reggae. Pas étonnant alors qu’ils aient réussi à décrocher la participation de Tonton David pour leur titre « C’est dans la rue ». L’album présente de nouveaux sons et reprend des titres plus anciens comme « Desiderata », repéré par 4 My People pour devenir la B.O. du film Double Zéro (2004) avec Eric et Ramzy. Dès la sortie de l’album en 2008, le succès est au rendezvous : il prend très vite la première place de la sélection Attention Ta-

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lents sur la Fnac.com, et le 24 octobre dernier Construire nos vies est classé 7e meilleure vente sur iTunes. Ils font maintenant des premières parties des artistes qui les ont influencés, comme Alpha Blondy, Max Romeo, Anthony B. ou encore Horace Andy. On attend avec impatience le clip du titre « Plus le temps passe » et leur prochain album déjà en préparation!

Cherry Boop and the Sound Makers D’abord les fondamentaux : ce groupe vient de l’Oise et s’adonne au Soul-Ska-Jazz. Mais qu’est ce donc que le soul-ska-jazz ? Leur Myspace annonce la couleurs de leurs influences : Sarah Vaughan, Nat king Cole, c'est-à-dire le jazz de l’immédiat après-guerre, ainsi que Judy Garland, et Marylin Monroe. A ceci, il faut rajouter qu’ils ont partagé la scène avec des pointures du reggae jamaicain, jugez plutôt : Toots and the Maytals, Israel Vibration, the Skatalites, pour ne citer que les plus con-

nus. Autant dire que ça force le respect. Plutôt que d’essayer laborieusement de décrire le son de ce groupe, je vais laisser la chanteuse nous expliquer en quoi consiste l’identité de Cherry boop and the sound makers : « Le style de Cherry Boop and the Sound Makers, c’est vraiment un mélange d’une voix très comédie musicale, broadway, très fine et sur le plan musical, une ambiance beaucoup plus soul, plus ska, avec un fond très rythmique, très dynamique ». Je n’aurais pas mieux dit

moi-même. Ce qui fait l’originalité du groupe ? Là encore la parole est à Cherry Boop: « ce qui nous est particulier, c’est on est vraiment hors époque, et qu’on travaille vraiment l’aspect théatrâl sur scène. Ca bouge tout le temps sur scène et avec le public ». On le croit d’autant plus volontiers que la chanteuse a d’abord été danseuse et que Cherry Boop, au prix d’une tournée marathon à travers l’Europe, s’est forgé une forte présence scénique. RDV pour le constater le lundi 22/11 au Splendid.

jim murple memorial Jim Murple Memorial est un groupe curieusement originaire d'île de France. C'est volontairement que j'affuble ma phrase de l'adverbe « curieusement », car l'écoute de leur musique, dès les premières notes, nous pousseraient à les imaginer natifs de l'immense ruche à talents outre-Atlantique et ayant participé à l'explosion du rythm and blues aux Etats Unis dans les années 1950, autant dire quasiment octogénaires à l'heure qu'il est. Il convient alors également de préciser que ce groupe est relativement jeune puisqu'il fut créé en 1996 et qu'il compte déjà pas moins de 8 albums à son actif. Ce réjouissant et agréable anachronisme musical nous transporte donc dans les fau-

bourgs de New Orleans à grands renforts de contrebasse, de cuivres, de guitares, d'harmonica, de batterie et d'une voix féminine à l'évidence faite pour ce style de musique, que cela soit en français ou en anglais. C'est donc avec joie et entrain que l'on redécouvre (ou qu'on découvre) en ce groupe ce qui fut un courant fondateur de cette ère musicale, souvent tristement méconnue en cette époque sombrement obscurantiste où le blues disparaît régulièrement au profit d'une diarrhée sonore fossilisée qui inonde (si je puis dire) nos ondes radios. Pour décrire en termes plus parlants ce groupe à ceux qui ne le connaîtraient pas encore, leurs influences mêlent les

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Supremes, Otis Redding, Martha Reeves and the Vandellas et Aretha Franklin entre autres à des sonorités plus tropicales rappelant davantage les rythmes reggae. Ils nous font l'honneur de revenir au festival en tête d'affiche de la soirée d'ouverture; RDV au Splendid !


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MARDI 23 NOVEMBRE: SOIRÉE DUB Après l’arrivée massive du dub en France dans la fin des années 90 et les groupes originels porteurs de ce genre musical (Zenzile, Brain Damage, Improvisators Dub... ),de multiples graines ont essaimé un peu partout et de « jeunes pousses » du Dub français n’ont pas tardé à faire leur apparition, une des plus prometteuses étant Iphaze, projet dont l’idée est née en 2005 entre un passionné d'infographie et de montage vidéo, Thomas Masselis et un jeune musicien, Patrice Cadiou, qui, après s’être fait les dents dans des

groupes de rock et de reggae-dub, a revendu sa fender stratocaster pour s'acheter un séquenceur. Il y a plusieurs raisons d’aimer Iphaze, quatuor toulousain que l’on peut compter parmi les rénovateurs du genre. D’abord cette combinaison entre une approche organique avec une base fortement ancrée dans les terres reggae, sur laquelle est superposée une foultitude d’expérimentations, de bruitages, de samples et d’effets divers, de basses éléphantesques (hey c’est du Dub !) qui loin d’étouffer la musique, donne lieu à un mélange

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hautement combustible ! Ensuite une hargne militante qui transparait dans leur musique et lui confère une force supplémentaire . Enfin des shows toujours imprévisibles où l’aspect visuel, loin d’être laissé de côté, s’avère au moins aussi important que la musique, et renforce l’impact de celle-ci, opérant une véritable déflagration pour les sens. A peine sortis d’une tournée de 78 dates mais séduits par le projet du festival, ils nous font l’amitié d’être présents, ne les manquez pas !

ZENZILE Ce groupe originaire d'Angers nous propose un dub extrêmement diversifié quant à ses influences et balaye des champs très larges de la création musicale, tout en gardant une cohérence et une homogénéité à toute épreuve sur chaque morceaux. Outre la permanence d'une ligne de basse appuyée et percutante, d'une voix et d'un beat minimaliste mais diablement efficace, on voit défiler d'un morceau à l'autre des guitares, faisant irruption au milieu d'une ambiance sonore électrisante et magnétique (tour à tour

sous forme d'arpèges cristallines, de riffs appuyés par une saturation très rock, ou encore par des rythmes très reggae) et des cuivres aux sonorités plus soul. De cette variété des styles musicaux utilisés s'ensuit une grande diversité des influences : la voix très narrative, presque parlée sur Life's a Dance et mind over matter, pourra nous rappeler Just Jack (dans l'album Overtones), l'ambiance planante qui nous imprègne n'est pas sans évoquer Massive Attack, et on retrouvera même des traces de

Naive New Beaters (sauf erreur d'anachronisme de ma part) sur les morceaux les plus rock (sur alldaybreakfast david aldermann notamment). Même le dernier des béotiens, ou plus simplement l'individu viscéralement imperméable au dub, saura reconnaître la virtuosité de Zenzile dans le maniement des genres et apprécier chacune de leurs compositions. Zenzile se produira à l'Aeronef le mardi 23 novembre pour une soirée dub d'ores et déjà pleine de promesses.

kanka Voilà un monsieur qui ne manque pas de ressources, ni de volonté. Musicien talentueux capable de jouer de 4 instruments (basse, batterie, percussions, clavier), Kanka est aussi ce passionné qui a auto produit son premier album avec pour seule ambition de faire découvrir ses compositions. Quelques années plus tard, sa renommée sur la scène dub est déjà bien assise. A la différence de la majorité de ses confrères français très influencés par le rock, Kanka puise ses sources dans les racines du dub, à savoir la musique jamaïcaine (King Tubby, Lee Perry…) et le reggae. Une petite touche

d’électro ancre ses compositions dans la modernité et leur donne plus de vigueur et de rythme, comme dans l’impétueux « Skunky ». Entre instrumentaux et morceaux chantés, Kanka produit un son puissant et hypnotisant, avec des ruptures de rythme dans lesquelles on se laisse vite entraîner. Le couple basse/batterie toujours très présent confère à ses arrangements plus d’efficacité et de punch, notamment dans les très dansants « Step Forward » et « Critical Time ». L’alchimie est parfaite, et la présence régulière de cuivres couplée à des infrabasses entêtantes achèvent de nous convaincre en donnant toute

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leur poigne à des morceaux comme « Nova Dub ». Kanka, c’est l’alliance réussie entre tradition, modernité, mélodie et chaos. Un déferlement de sons et d’émotions qui ne laisse personne indifférent, et qui révèle toute son ampleur sur scène.


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MERCREDI 24 NOVEMBRE: SOIRÉE

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Dead Rock Machine On peut dire que Dead Rock Machine porte bien son nom. Constitué de deux jeunes français, ce groupe est le fruit de la rencontre fortuite entre guitares électriques et ordinateurs : après plusieurs années passées au sein de formations résolument rock indé, ils découvrent l'électro par hasard, et se surprennent à mélanger ces deux genres, accouchant ainsi d'un titre bien éloigné de leurs précédentes compositions,

« Why Don't You Dance Boy ». Celuici signe la naissance de Dead Rock Machine et demeure à l'heure actuelle l'une de leurs oeuvres les plus efficaces. Depuis, le duo s'est approprié ce nouveau genre, produisant un son original qui rappelle autant les Strokes que Justice ou Metronomy. L'influence de ces derniers est d'ailleurs à ce point présente qu'ils ont sorti un remix de leur titre « Heartbreaker », qui n'a rien à en-

vier à l'originale. Sur scène, ils continuent d'étonner, maniant à la fois instruments rock et outils électro. En bref, un groupe plein de surprises, qui transforme une salle de concert en dancefloor géant avec une facilité déconcertante. Après avoir assuré la première partie des Ting Tings, il se produiront à l'Aeronef le 24 Novembre prochain.

Mustard Pimp Catania en Sicile, Melbourne, Denver, le duo eKa et Baron prendra l’avion directement après son concert de Toronto du 22 novembre pour électriser l’Aéronef. Prolifique association que celle de ces deux Français, écoutés et téléchargés plus de 200 000 fois aux quatre coins du monde. En 2 ans, 3 EP et 25 remixes plébiscités par les artistes de renom comme Steve Aoki, Party Shank, The Crookers, Bryan Cox et StereoHeroes, un remix de 12h présentant leurs influences surpassé en janvier dernier par un autre de 24h, le single « Rock, Paper, Scissors » sorti cet été, rien ne semble

pouvoir freiner leur impressionnante ascension. Ça bourdonne, ça claque, syncopes, cris et crissements, crescendos, hachures,… pas le temps de reprendre son souffle qu’on est déjà sur un nouveau beat. Les corps vibrent d’eux-mêmes sous un électro hard aiguisé par les influences rock et Death Metal de eKa et par la techno et le DJing acid pour Baron. Humour aussi, plutôt noir, à l’instar de Pigeon flu créé au moment de la grippe aviaire, ou Oh La la Satan! qui rappelle L’Orage et le Tonnerre de Beethoven, Symph. n°6, ou Une nuit sur le Mont Chauve de Moussorgski! Un electro éclectique inclassable, mais

bien relevé pour sûr qui plaira à tous les amateurs des Bloody Beetroots, Mr.Oizo, Paul Kalkbrenner ou Breakbot.

StereoHeroes Hier, Fabrice et Sébastien étaient respectivement graphiste et commercial. Aujourd’hui, ce sont des superhéros et des fans invétérés de comics qui le revendiquent jusque dans le nom de leur groupe. Ce qui ne les empêche pas d’être un des duos français d’électro les plus en vogue, ainsi que des fêtards sans pareil. Après seulement 3 ans d’activité, ils peuvent se vanter d’avoir un beau palmarès : 2 EP/albums, une solide base de fans et un talent reconnu un peu partout dans le monde (ils ont joué en Allemagne, au Japon, aux Etats-Unis…). Une évolution qui a de

quoi rendre jaloux. Leur secret, c’est cette capacité de génie à créer des titres spécialement taillés pour le dancefloor, à grand coup de remix (notamment de/par les Mustard Pimps), qui ont tôt fait de vaincre vos inhibitions pour vous amener sur la piste. « Shark Spray » en est l’exemple parfait avec un début calme bientôt suivi par l’arrivée de sonorités très claires et entêtantes. A mesure qu’elles s’intensifient, changent de rythme et s’accélèrent, on est de plus en plus happé par la musique. « Washout », marqué par un déferlement de sons quas i chaotiques, vous met en transe avec

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des rythmiques qui empruntent tantôt à la techno, tantôt au hip-hop, tantôt à la house, tout en restant résolument dancefloor. Les Stereoheroes c’est un cocktail de sons ultraexplosif et survitaminé. Tous leur mixes ont ceci de génial qu’à leur écoute, on ne tient plus en place et on bouge comme si on était déjà au concert. Et en vrai ?


id d n e l p Au s JEUDI 25 NOVEMBRE: CHANSON FRANÇAISE La Goutte À l'instar de la Rue Kétanou ou de Debout sur le Zinc, La Goutte fait partie de ces groupes capables d'incarner une anecdote, une scène ou un sentiment en une chanson mêlant souvent nostalgie et joie de vivre. Guitares, accordéon, violoncelle et chant s'unissent à chaque morceau pour nous raconter une histoire, nous peindre des petits bouts de vie, parvenant à revêtir l'anodin d'une poésie et d'un charme bohème renversant, notam-

ment sur le pêcheur de la Deule, à mon humble avis une de leurs créations les plus réussies de ce point de vue, dans laquelle le murmure de la guitare classique et la plainte de l'accordéon dépeignent à merveille la scène de ce cours d'eau croupissant que la pollution a dénué de toute vie, ces pêcheurs désoeuvrés... mais rassurons nous, la plupart des autres titres sont autrement plus optimistes, comme par exemple on dit, il est tard, ou encore

humain. Chaque titre écouté est tant un bon moment musical composé de textes riches qu'une nouvelle invitation au voyage. Ces six lillois, reconnus et très appréciés du public de la métropole et plus largement du nord, n'ont à l'évidence rien à envier aux plus célèbres cités plus haut quant au pouvoir d'évocation et à l'émotion poignante qu'ils insufflent dans des compositions pleines de vécu.

PPFC Il n’est pas toujours aisé de choisir le nom de son groupe. Et quand l’inspiration fait vraiment défaut, on peut en arriver à des appellations pour le moins surprenantes. « Petit Parc Football Club », par exemple, qui n’est pas, comme on pourrait le croire, le nom de l’équipe de foot de Croix. PPFC, c’est un groupe français composé de 7 personnes aux talents variés, avec déjà quelques centaines de concerts, plusieurs récompenses et 3 albums au compteur. Le dernier en date, « La Valse des Enragés » est aussi le plus abouti. Avec « On Est Du Monde » on a un premier aperçu du talent de la for-

mation : des textes bien construits et rythmés par des refrains entraînants (« on est du monde ici et maintenant… »), à la manière des Hurlements d’Leo ou de Benabar. « Les Mots Ont Une Raison » fait la part belle à la poésie et vient tantôt nous enchanter (« et les mots riront bien ») tantôt nous faire sourire (« ne te cache pas derrière les mots, ils te retrouveront »). Mais la vraie richesse de PPFC est instrumentale. Saxophone, violon et violoncelle se mêlent agréablement au piano, à la guitare et à la batterie pour apporter une originalité rafraichissante dans le genre, sans jamais tomber dans

le piège de la cacophonie. Ainsi, dans la magnifique chanson « La Danse Des Enragés », une mélodie de piano vient introduire le morceau, bientôt accompagnée d’un air de violoncelle, l’ensemble renforçant la gravité des paroles. Le saxophone n’est pas en reste et vient ciet-là prendre le relais pour offrir un contraste plaisant à l’oreille. Un condensé d’humour, de gravité et de poésie : voilà ce que PPFC nous offre. Et 7 membres, c’est aussi l’assurance d’une ardeur et d’une présence scénique sans pareille, qui n’est jamais mieux palpable qu’en live …

Alexis HK Celui dont on peut dire sans froisser personne qu’il est la tête d’affiche de cette 16ème édition du Père Noel est-il un rocker ? n’est pas un débutant. Avec déjà 4 disques à son actif, ceux qui suivent de près ce qu’on appelle la nouvelle chanson française (appellation passe-partout qui recouvre beaucoup de bonnes et de mauvaises choses), le connaissent depuis un moment. Je l’ai moi-même découvert à la sortie de son deuxième album, « Belle ville », qui affirmait un style ô combien attachant : saynètes surréalistes aux arrangements pastoraux, le tout conté d’une belle voix de crooner, grave et suave, sous laquelle affleure une ironie furtive. Grand admirateur de Brassens

et Brel, Alexis HK, contrairement à certains de ses contemporains, a dès le départ eu la bonne idée d’éviter les arrangements flonflon un peu rances et de privilégier une approche moderne, notamment en incorporant de manière tout à fait pertinente un phrasé rap sur certaines chansons (« chicken manager »). Alexis HK est un conteur ; il a ce don de donner à voir des histoires aussi drolatiques que touchantes. Qu’il parle d’un nain volant(« gaspard »),d’un improbable catcheur aux prétentions littéraires (« mitch »), de l’enfance (« bambin »), d’un travesti (« coming out ») il arrive toujours à trouver l’humain au-delà de la simple anecdote farcesque. Ce nouvel album, malgré un ou deux titres

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dispensables (« la maison ronchonchon »…) ne déroge pas à la règle et contient son lot de chansons superbes ; « les sages », « c’est le printemps », «là, c’est moi »… ainsi qu’un duo avec Renan Luce pour un titre bien senti sur Facebook. A 36 ans, Alexis Hk s’inscrit définitivement tout en haut du panier de la chanson française, aux côtés de Thomas Fersen, Arthur H, Jeanne Cherhal et quelques autres. et on ne saurait dire combien il le mérite et combien cette consécration nous fait plaisir.


ndid e l p s Au VENDREDI 26 NOVEMBRE: SOIRÉE

S YNCOPERA Prenez un guitariste/chanteur aux accents blues et un MC muni d'un simple cajon (caisse en bois servant de percussion), mélangez, vous obtiendrez le point de départ du groupe Syncopera. Ils formeront durant plusieurs années un duo nommé, en toute logique, Le Mélange, qui aboutira après plusieurs formations différentes à ce qu'est Syncopera aujourd'hui : un quatuor formé d'un guitariste (celui des débuts), un MC armé d'une platine, d'un bassiste et d'un batteur. Mais

malgré le temps écoulé et les nombreuses expériences, le style est là, intact : un Blues-Hip/Hop étonnant, qu'ils défendent avec fierté. Ainsi, leur premier album, Face-Ill, sorti en 2010, s'ouvre par un court titre, « This is Blues-Hip/Hop », sorte de mise en garde. Pas de doute, c'est Syncopera que l'on écoute. Les chansons ont tantôt un titre français, tantôt un titre anglais, une façon de rappeler la diversité de leurs influences, aussi bien BB King que IAM. Dans « Acteurs », ces quatre

toulousains nous prennent à parti : « Est-ce que le Blues-Hip/Hop de Toulouse te botte ? », dans un titre qui impose une réponse positive. En un album, l'originalité de Syncopera est résumée : il y a du scratch, du blues, un flow efficace, du groove, de l'anglais, du français... Véritable collision entre deux genres, il en ressort un seul résultat : une irrésistible envie de bouger.

Tha Trickaz DAAANG! On sonne le gong. Et quelques scratchs plus tard on se retrouve dans un autre monde. Pho et Dj iRaize, Tha Vietnamists, surfent sur la vague du hip hop electro avec des inclusions de bandes sons de films, d’orchestre symphonique et de dubstep. De leur origine vietnamienne on perçoit des traces en filigrane: du down-tempo avec des voix perdues dans le brouhaha d’une ville viet’, des sons electro sur

les accords de ce qui semble être les cordes d’un dan tam thâp luc viet, des rythmiques acérées et une utilisation des percussions soutenue, … Tha trickaz ou le métissage réussi. Première partie de grands tels que Hocus Pocus, Wax Tailor ou Kid Koala, le duo a remporté le Wax Tailor « Say Yes » remix contest et a savamment remixé The Sound of Violence de Cassius. A peine revenus

de leur Vietnam Tour 2010, dont des extraits vidéos m’ont fait regretter de ne l’avoir pas vécu, ils préparent leur 2e album Cloud Adventure. Les masques de maneki-neko (chat porte-bonheur) ont également contaminé Senbeï, dj de Banzai Lab, pour une association nommée Tha New Team. Profitez du 1er album, Iconoclast Sound Advent ure —téléchargement gratuit— et venez vibrer au Splendid le 26 novembre.

SCRATCH BANDITS CREW Très souvent et à juste titre comparés aux plus grands dans leur domaine de prédilection (notamment aux Birdy Nam Nam), Scratch Bandits Crew est un groupe de DJs lyonnais formé en 2002 et voué principalement à la performance live, même si l'on peut trouver sur le net quelques uns de leurs EP (le dernier est sorti en avril et était intitulé En Petites Coupures). Chaque année depuis 2006 et leur réelle explosion aux yeux du public, on peut régulièrement et les voir écumer les grands festivals électros dans tout le pays (Nuits Sonores à Lyon, Astropolis, Solidays, Printemps de Bourges...) aux côtés de grands noms de la musique électronique. Ils nous proposent un scratch électrisant et très instrumental, qui parvient assez

miraculeusement à former un tout structuré et cohérent à partir d'ingrédients et d'instruments pour le moins variés parmi lesquels on peut entendre pianos (sur En petites coupures, par exemple), orgues psychédéliques et cuivres aux sonorités très jazz (sur scratch lunaire notamment), percussions diverses et synthétiseurs au son plus électronique. Scratch Bandits Crew nous emmène au coeur d'ambiances souterraines (avec des beats appuyés et des sons très graves) au milieu desquels surgissent parfois des cuivres ou des synthés aux sons plus aériens, tandis qu'une voix tantôt hip hop tantôt étouffée d'effets électro, vient se greffer et apporter une force, une puissance supplémentaire au son. Ils seront au Splendid Vendredi 26

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novembre pour le Père Noël est-il un Rocker. Concert immanquable pour tous les amateurs d'électro à conseiller fortement à tous les autres amoureux de musique!


Au SAMEDI 27 NOVEMBRE: SOIRÉE

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The surgeries Les Surgeries sont de ces groupes dont la musique vous saisit dès les premières notes. Pas de la manière douce et sensuelle des anges qui vous laisse rêveur et nostalgique. Mais plutôt comme un démon insidieux qui vous amène à agiter frénétiquement la tête, augmenter le volume et danser dans votre salon. Rien de plus normal quand on connaît leur CV au demeurant solide. Fort d’une expérience de 4 années dans le milieu musical rythmé par quelques EP et pas mal de concerts, ce quatuor français est aussi vain-

queur des Z’Oreilles, concours reconnu qui récompense de nouveaux talents. Sous un nom un tantinet fanfaron, leur dernier EP, « Dreamsellers », est plein d’une énergie communicative. « Somebody Is Calling Me Love », condensé de pop explosive façon Killers, en est l’exemple parfait. Cette fougue n’est pas démentie par la suite: « Target » et ses arrangements rappellent ceux du groupe de rock alternatif White Lies. À chaque nouveau morceau, le groupe n’en finit pas de nous en mettre plein la vue, comme dans « Luke Skywalker »,

« Evil Souls Cabaret ». Toutes les bonnes choses ont une fin et le groupe tire sa révérence avec « Peter Pan », titre aux guitares orageuses avec une forte influence pop/électro à la The Bravery. A l’instar des excellents Skip the Use venus au festival l’an dernier, les Surgeries savent électriser une foule pour produire des concerts furieusement déjantés. Ils sont de ceux qui en veulent et qui brûlent de transmettre leur rage sur scène. A vous d’en juger !

Ladylike dragons Ne vous méprenez pas : si vous croisez un jour les Ladylike Dragons, vous les trouverez sans doute d'un calme sans faille, voire quelque peu timides. Mais une fois sur scène, ce trio originaire de Seine-et-Marne libère une énergie dévastatrice, qui ne laisse ni le public, ni les critiques indifférents. Depuis la sortie de leur premier album, Heart Burst, 2009, accompagné du clip de leur chanson phare « 13 Minutes », le groupe enchaine les concerts dans toute la France, offrant aux spectateurs des

chansons puissantes et efficaces. Portés par une voix féminine tantôt déchainée, tantôt suave, un guitariste incendiaire (pour un dragon, rien d'étonnant), et un batteur qui ne cherche pas vraiment à retenir ses coups, ce trio produit un rock garage particulièrement plaisant. Leurs influences ? Supergrass, The Whites Stripes et Libertines, selon leurs propres dires, et ça s'entend ! On peut aussi citer Noir Désir, dont les Dragons ont fait une version acoustique très réussie du titre « L'enfant

Roi », dans laquelle la chanteuse n'a rien à envier à Bertrand Cantat. En bref, les Ladylike Dragons, c'est un concentré d'énergie, une forme olympique sur scène, et un investissement total dans ce qu'ils font. Leur chanson « The Wisdom of my Faith » en est un bon exemple, lorsque la voix clame « I must believe in the songs I have to play ». Quelque chose me dit que les Dragons n'ont pas fini d'enflammer la scène...

Absynthe minded La réputation d'Absynthe Minded n'est plus à faire : depuis leur formation en 2002, ce groupe originaire de Belgique s'est installé durablement sur la scène rock belge et européenne. Porté par leur chanson phare « My Heroics, Part One », élu meilleur titre de la décennie par une des radios flamandes les plus influentes, ils ont remporté de nombreuses récompenses dans leur pays natal, obtenant même un disque de platine pour leur quatrième album, éponyme, sorti en février dernier. Et le moins que l'on puisse dire c'est que cette avalanche de trophées est justifiée : Absynthe Minded distille avec brio un folk-rock envoutant, acoustique

pour l'essentiel, et parfois teinté de jazz manouche (comme dans « If You Don't Go, I Don't Go »). Mais Absynthe Minded c'est aussi une facette plus sombre, plus électrique, profondément rock indé, cependant adoucit par la nonchalance classieuse du chanteur. « Plane Song » en est un bon exemple, qui met en évidence la forte influence de Noir Désir sur nos cinq belges. Influence omniprésente, puisque le producteur de leur dernier album a également travaillé avec Noir Désir et Alain Bashung. Et pour ceux qui doutent encore : Absynthe Minded a fait un passage remarqué à Taratata, en reprenant « Le Vent Nous Portera » en duo avec Cali.

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Après plus de 300 dates en 3 ans entre la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne et la France, ils clotureront le festival Le Père Noël Est-Il Un Rocker au Splendid le 27 Novembre prochain. Un grand moment en perspective !


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SAMEDI 27 NOVEMBRE: SOIRÉE

ROCK

Label Rose

Gagnant du tremplin organisé le 4 octobre 2010 au Spotlight, à Lille. Le Tremplin Perno permet à un groupe de la région, le gagnant du concours, de passer en première partie d'une des soirées du festival qui se déroulera au Splendid. Lundi 4 Octrobre se déroulait la finale avec les groupes : LABEL ROSE, TUM TUM TREE et LES SKAMARADES. (« Mr Golden Brown ») ? Comment tu décrirais le son Label rose ? La base de notre musique c’est la folk mais il n’y a vraiment plein d’autres éléments. Le truc c’est qu’on a tous des influences très différentes, plutôt Folk pout Thibault. Pierre est très jazz manouche, moi j’adore Billie Holiday… Donc c’est assez difficile à décrire… Mais de toute façon on essaie justement de ne pas coller d’étiquette sur notre musique, c’est important pour nous que les gens ne puissent pas trop nous cataloguer. Ça vous arrive de ne pas arriver à vous concilier ? Déjà en soi c’est déjà assez dur de composer des morceaux (rires). Non, Il n’y a pas vraiment de frictions, on doit essayer de trouver des trucs qui collent. Alors on doit essayer de composer avec les sensibilités de tout le monde. Jusqu’à maintenant on y arrive.

Comment est né le groupe, quelle est la petite histoire de sa création ? Depuis combien de temps existe-t-il ? Depuis 2 ans. A la base, ce sont les 4 garçons (ndlr : Louis le batteur, Thibault le guitariste rythmique, Grégoire le bassiste, Pierre le guitare soliste) qui jouaient ensemble, un style plutôt chanson française, avec Thibault au chant. Et un soir on s’est retrouvé dans un appart avec Clhoé, qui écrit les paroles du groupe, et Thibault le guitariste et on a écrit « White Wine ». C’est parti de là vraiment; ensuite j’ai commencé à jouer cette chanson avec eux en concert et finalement, je me suis retrouvé pour de bon dans le groupe. Au niveau de vos influences, vous chantez en Anglais; vous vous inscrivez plutôt dans une tradition chanson française ou est-ce que vos influences sont essentiellement anglo-saxonnes ? L’harmonica de « Lullaby » par exemple évoque du Neil Young période Harvest. Et on ressent des influences blues par moments

Comment les morceaux se mettent en place ? Les deux guitaristes construisent la mélodie, le bassiste et moi je me rajoute dessus, ensuite la section rythmique vient s’ajouter pendant les répétitions. Tout se fait assez naturellement. Quelles sont vos ambitions en tant que groupe, vous avez sorti un EP quatre titres, enregistré dans une chambre ? Là vous passez au Splendid c’est votre plus grosse scène non ? Ben là, on a déjà le festival du « Perno » (ndlr: Le Père Noël est-il un Rocker?) dans trois semaines. Ensuite récemment on a gagné le concours « castarprod », avec l’opportunité de gagner une journée en studio pour enregistrer un single. En plus de ça, on est en train d’enregistrer un second EP, de 5 ou 6 titres, avec un mac, avec des instruments rudimentaires. Sinon on a fait pas mal de concerts dans des bars (une trentaine environ), mais aussi dans des salles plus grosses dans le Pas-deCalais, mais pas seulement, à st Omer

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aussi, du coup maintenant les gens viennent nous chercher plus facilement. Après c’est vrai que le Splendid, ce sera notre plus grosse scène même si on a déjà joué la Mégacité d’Amiens, là on va jouer en première partie d’un groupe comme Absynthe Minded. On a vu Hocus Pocus dans cette salle et maintenant c’est nous qui sommes sur la scène… On a hâte, et on a le trac en même temps mais c’est du trac positif. Quelles sont les chanteuses qui t’ont inspiré ou simplement dont tu admires le parcours? Comment t’es tu mise au chant ? Ça fait trois ans, j’ai commencé à chanter avec ma coloc’ lorsque je vivais à Bruxelles, elle joue dans un groupe qui s’appelait « Blues in the fog », j’y faisais les chœurs et c’est elle qui m’a dit « bouge-toi » et qui m’a vraiment incité à me mettre au chant. Sinon comme performeuses, j’adore Sharon Jones , Kate Nash, la chanteuse de Moriarty , plein de trucs en fait.


MERCI! Grâce à VOUS, en 15 ans, le festival Le Père Noël est-il un Rocker? a récolté plus de 50 000 jouets et a ainsi pu redonner le sourire à plus de 12 000 enfants de la métropole lilloise lors des redistributions à Noël.

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