Le champ
des possibles TEXTE D’ÉTIENNE GOSSELIN, AGRONOME, M. SC.
Globalement, nos écoles d’agriculture vivent de belles années, avec des hausses marquées de leurs inscriptions. Retour à la terre ? Désir d’un mode de vie plus simple ? Appel des hautes technologies ? Les responsables des écoles se perdent en conjectures, mais qu’importe : chaque année, un bon millier de diplômés sortent des écoles, prêts à cultiver, élever, conseiller, soigner, gérer. Alors, te sens-tu prêt ? Es-tu agro ? Allez, on part à GO !
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Des kiosques à gauche, à droite, partout. Une question ? Des réponses ! Tu veux visiter les installations ? Des enseignants t’accompagnent, mais aussi des étudiants actuels, qui vont te dire « les vraies affaires ». Une ancienne diplômée de 2004, Annick Lessard, est aussi sur place pour promouvoir l’intérêt envers l’ITA. Cette Beauceronne le clame : « Ici, j’ai appris un savoir-faire composé de techniques de base, mais aussi un savoir-être qui a forgé ma personnalité. »
LA POCATIÈRE, PREMIÈRE ÉCOLE D’AGRICULTURE FRANCOPHONE
L’HEURE DES CHOIX
Un imposant bâtiment de briques juché sur les hauteurs de La Pocatière. Des aménagements paysagers qui donnent de la prestance à l’établissement. Un parvis qui rappelle même celui d’une église. À l’intérieur, pilastres, boiseries et moulures pour un aspect antique et un brin austère. Heureusement que la vie grouillante rend au lieu toute sa chaleur : bienvenue aux portes ouvertes de l’Institut de technologie agroalimentaire, campus de La Pocatière !
Même si elle est issue d’une ferme familiale d’une vingtaine d’hectares et d’une vingtaine de vaches de boucherie, Émilie Laquerre avait décidé de ne pas s’inscrire en agriculture. Son premier choix : le design d’intérieur, au cégep de Trois-Rivières. Sauf qu’après quelques mois à étudier dans ce domaine, la rurale en elle n’y trouvait pas son compte. « Je ne me sens pas encore à ma place », m’a avoué la jeune fille de 18 ans lorsque je l’ai rencontrée lors de la journée
COOPERATEUR.COOP – NOVEMBRE–DÉCEMBRE 2015
PHOTOS : 1. MARTINE DOYON, 2 -6. ÉTEINNE GOSSELIN, 7. CAROLINE LEMAY
Cinquième secondaire, l’heure des choix ! Une période emballante, mais parfois difficile, car il faut choisir un programme d’études, une carrière en devenir et parfois même – c’est ce que disent les agriculteurs – un mode de vie. Pour t’aider à bien choisir ta future carrière agro, voici un guide.