Jaseur Boréal - mars 2021

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LE JASEUR

BORÉAL

mars 2021 vol. 9 no 2


TABLE DES MATIèRES Mot du comité

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Centre d’étude de la forêt (CEF)

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PFE : projet de fin d’études ou projet fastidieux effrayant ?

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R-PLOT : point, fonction et grille

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Oiseau et al.

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Que sont-ils devenus ?

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Centre de Recherche sur les Matériaux Renouvelables (CRMR)

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46e Festival de sciences et de génie : FORGÉO enfin sur la carte !

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Votre P’TIT CAAF – Post-COVID

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Gestion des résidus alimentaires à Québec

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SOUS-BOILYMIPQUE – Compétition intrafacultaire hors de l’ordinaire

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Qu’est-ce que la « Team Carbone » ?

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Dans les obscurs étages supérieurs du ABP et/ou Kruger

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Pot-pourri des débats sur FFGG – Retourner le couteau dans la carie

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MEMES pas drôles

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Mise à jour des stages en opérations forestières – Hiver 2021

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Semaine des sciences forestières

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Mot de fin

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comité

mot du comité Chers lecteurs et lectrices,

COORDINATEURS

Nous sommes très fiers de vous présenter cette deuxième édition du Jaseur Boréal (2021). Le Jaseur Boréal, c’est LE journal des membres de la Faculté́ de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) de l’Université́ Laval. Dans cette édition, vous retrouverez une interview exclusive avec Caroline Bennemann, un deuxième article sur ggplot(), un aperçu de certains projets de fin d’études (les fameux PFE), une présentation du Centre d’Étude de la Forêt (CEF) et du Centre de Recherche sur les Matériaux Renouvelables (CRMR), des nouvelles du P’tit CAAF, un mots cachés « Pot-pourri des débats sur la FFGG » (à faire absolument) et bien d’autres !

Myriam Delmaire Antoine Harel Ann-Julie Lévesque

Graphisme et mise en page réalisés par Antoine Harel

Photo de la page de couverture 1 Antoine Harel

Sachez que vous pouvez retrouver les précédentes éditions du Jaseur Boréal / Abritibi en ligne à l’adresse suivante : https://issuu.com/larbritibi

Photos diverses (bas des pages) Antoine Harel

Un énorme merci à tous les étudiants / membres de la FFGG qui ont participé à la réalisation de cette édition, le Jaseur Boréal ne serait rien sans vous.

Merci infiniment à Ann-Julie et à Myriam, encore une fois votre aide est inestimable.

Édition Vol. 9 NO. 2

Tirage Numérique

Antoine Harel, coordinateur du Jaseur Boréal

Distribution Tu souhaites t’impliquer ? Le Jaseur Boréal est constamment à la recherche de journalistes, chroniqueurs, poètes et autres.

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Format PDF sur le groupe public Facebook Abitibi-Price (FFGG) et sur le site internet Issuu (https://issuu.com/larbritibi)


centre d’étude de la forêt (cef) Le Centre d'étude de la forêt (CEF) est un regroupement stratégique financé par le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT) depuis 2006. Le CEF regroupe l’expertise scientifique de plus de 75 chercheurs provenant de 11 universités québécoises, dont l’Université Laval. Ses chercheurs œuvrent dans les domaines de la biologie, de l’écologie et de l’aménagement forestier. Il est le seul regroupement au Québec à avoir pour mission centrale la formation avancée et la recherche sur la forêt. Le CEF a été créé pour accroître la qualité de la formation des étudiants aux 2e et 3e cycles, accueillir des stagiaires postdoctoraux et donner une visibilité à la recherche asdfasdf forestière qui se fait ici au-delà des frontières du Québec. Nous couvrons l'ensemble des écosystèmes forestiers québécois: la forêt boréale, la forêt tempérée de feuillus dans le sud du Québec et la forêt urbaine. Nos activités de recherche englobent plusieurs disciplines, allant du niveau d’organisation du gène à celui du paysage, de même qu’une diversité d'applications qui vont de l'amélioration génétique à l'aménagement durable de la forêt. mission du regroupement

La mission scientifique du CEF est de comprendre le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes forestiers tant dans les interactions entre ses composantes biophysiques que dans l'étude de leur biologie propre pour en faire l'assise du développement de stratégies d'aménagement et de pratiques sylvicoles innovantes. Basée sur ces connaissances scientifiques, la principale mission du CEF est de former du personnel hautement qualifié dans les domaines rattachés aux quatre axes de sa programmation de recherche et contribuer de façon énergique au transfert des connaissances auprès de ses partenaires et du public en misant sur une collaboration soutenue avec tous les intervenants associés à la forêt. le cef à l’université laval

Dix-huit membres chercheurs du CEF sont présents à la FFGG et au Département de biologie de l’Université Laval. Un étudiant qui débute un projet de maîtrise ou de doctorat avec un de ces chercheurs devient automatiquement membre du CEF. Il bénéficie ainsi d’un soutien du Centre grâce aux neuf professionnels de recherche, dont trois sont présents physiquement sur le campus. Ces professionnels organisent des formations régulières sur les bases de données, les statistiques, les SIG, la télédétection, R, etc. Ils sont également disponibles pour des consultations individuelles. Des bourses de mobilité sont aussi offertes aux membres étudiants pour participer à des congrès, des cours de perfectionnement ou des stages à l’international. Le CEF, c’est aussi une multitude d’activités d’animation scientifique comme le Colloque annuel du Centre, des conférences, des ateliers, des écoles d’été récurrentes. le cef en chiffres

9 professionnels de recherche CEF Deux coordonnateurs Quatre analystes Trois statisticiens

Entre 40-60 stagiaires postdoctoraux Entre 160-180 étudiants au doctorat Entre 180-200 étudiants à la maîtrise

Une administration en 4 pôles régionaux 55 employés en recherche 4 axes de recherche

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la marque distinctive du CEF

Synergie (Recherche fondamentale – Recherche-action) Interdisciplinarité (projets qui mettent en lien des chercheurs de diverses disciplines associées à l’objet « forêt ») Collaboration interuniversitaire (codirection d’étudiants, publications conjointes, subventions en commun) Partenariat (expertises partagées avec les partenaires socio-économiques via les chaires industrielles du Conseil de Recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) du Canada, et les partenariats avec l’industrie, le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral)

membres réguliers du CEF à l’Université Laval

Jean-Pierre Tremblay (Directeur du CEF-Laval) Éric Bauce Jean-Michel Beaudoin Louis Bernier Jean Bousquet Martin Béland Steven G. Cumming Daniel Fortin Sylvain Jutras

Damase Khasa Line Lapointe Marc J. Mazerolle Alison Munson Ilga Mercedes Porth David Pothier Jean-Claude Ruel Martin Simard Juan Carlos Villarreal

Si tu veux en savoir plus, visite notre site web (www.cef-cfr.ca) ou envoie un courriel à Natacha Fontaine, la coordonnatrice présente à l’Université Laval (natacha.fontaine@sbf.ulaval.ca). 5


pfe : projet de fin d’études ou projet fastidieux effrayant ? Le projet de fin de session est un cours que tout étudiant du bac en aménagement et environnement forestiers, ainsi que d’opérations forestières doit faire. Une description plus détaillée du projet est disponible dans l’édition Avril-2020 du Jaseur Boréal.

Voici quelques projets réalisés durant la session d’automne 2020. étudiante : Sabrina St-Onge, Directeur du projet : Nicholas Coops, Titre du projet : Détection des dommages causés par le charançon du pin blanc sur différentes provenances d'espèces d'épinette en essai de plantation à l'aide de systèmes d'aéronefs sans pilote

Le projet consiste à détecter les épinettes en plantation attaquées par le charançon du pin blanc à l'aide d'images aériennes prises à l'aide de systèmes d'aéronefs sans pilote, dans la région de Skimikin, BC. L'identification des arbres atteints sera réalisée à l'aide des caractéristiques structurales extraites du modèle de hauteur de canopée ainsi que des caractéristiques spectrales extraites des images aériennes. Ce projet va produire un modèle qui pourra prédire la localisation des épinettes affectées ce qui facilitera la planification et la réalisation des traitements de contrôle de cet insecte. étudiant : Samuel Jalbert, Directrice du projet : Maude Flamand-Hubert, Titre du projet : Réflexion sur le plan d’aménagement forestier intégré

Les objectifs des propriétaires forestiers sont en constante évolution et les demandes sociales sur les forêts ne cessent d’augmenter. Ce contexte nous oblige à repenser le rôle du plan d’aménagement forestier afin de mieux répondre aux aspirations de propriétaires. Comment intégrer des objectifs multiples comme la production de bois, la récolte des PFNL et la conservation dans la planification sur une même propriété? étudiante : Roxanne Boisvert, Directeur du projet : Jean-Claude Ruel, Titre du projet : Récupération et remise en production des peuplements prématures affectés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE)

Mon projet vise à analyser les strates prématures (30-50 ans) qui sont affectées par la TBE au sein du PAFIO de l'UG 082-51 en Abitibi-Témiscamingue, afin d’évaluer dans quels cas la récupération des bois est possible et selon quels critères (diamètre moyen, proportion de SAB, volume, mortalité). Pour les strates prématures qui ne pourront être récoltées, quelles sont les options possibles pour la remise en production? Cette analyse vise les strates prématures avec présence de SAB et ayant déjà eu des investissements par le passé (plantation, EPC).

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étudiant : Joseph Moffet, Directeur du projet : Eric R. Labelle, Titre du projet : La reconstruction de tiges d’arbres feuillus à partir de données d’ordinateur de bord d’abatteuses multifonctionnelles

Mon projet consiste à trouver les erreurs lors de la reconstruction des tiges des arbres feuillus dans le but de démarrer la révolution du tronçonnage optimisé des arbres feuillus. Mon projet servira à Caroline Bennemann dans sa thèse afin d'automatiser le processus de façonnage des arbres feuillus et de tirer plus de profits avec la même quantité de fibre. étudiante : Alexa Boisvert, Directeur du projet : Jean-Claude Ruel, Titre du projet : Évaluation et analyse des causes du degré de changement de la composition forestière en pin gris de l’unité d’aménagement 085-51 de la forêt préindustrielle à aujourd’hui

Ce projet consiste à faire l’évaluation et l’analyse des causes du degré de changement de la composition forestière en pin gris de l’unité d’aménagement 085-51 de la forêt préindustrielle à aujourd’hui. Pour ce faire, une revue de littérature sur le portrait préindustriel de la forêt de l’unité d’aménagement 085-51, située au nord de La Sarre, en Abitibi sera effectuée. Ensuite, le portrait obtenu sera comparé aux données écoforestières les plus récentes du territoire dans le but d’identifier les différences en ce qui a trait à la composition de la forêt en pin gris. Pour finir, les causes qui peuvent expliquer les différences de composition seront analysées. Ces causes pourraient être par exemple : un cycle de feu plus long ou plus court, les changements climatiques et anthropiques, l’aménagement effectué sur le territoire, etc. étudiante : Jamie-Lee Giroux-Lacasse, Directrice du projet : Évelyne Thiffault, Titre du projet : Le carbone et le sol : une question de liaison Ce projet se concentre sur la stabilité des molécules de carbone dans le sol des friches agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue. Pour ce faire, des friches naturelles et reboisées seront comparées pour déterminer la composition du carbone dans le sol. L’analyse de ces données va permettre d’établir la qualité du stockage du carbone. Ceci est évalué principalement par le type de liaisons; associations minérales ou particulaires, qui déterminent la force des liens avec les molécules de la matière organique. Plus les liaisons sont fortes, plus le carbone va être stable dans le sol et être conservé dans le sol pour une période beaucoup plus grande avant d’être libéré dans l’atmosphère. étudiante : Pierina Désourdy, Directrice du projet : Alison Munson, Titre du projet : Aménagement du parc commémoratif écoresponsable Les petites voix Au Diapason

Ce projet est une initiative de la Maison Au Diapason, une maison de soins palliatifs située à Bromont en Montérégie. Cet organisme à but non lucratif a acquis un terrain en friche adjacent au leur et souhaite offrir l’opportunité à des enfants et à des adolescent.es, ainsi qu’à leur famille, d’honorer la mémoire de proches disparus par l’achat et la plantation d’un arbre. Le projet consiste donc à planifier cet aménagement, tant ce qui concerne la préparation de terrain à effectuer au préalable que le choix des arbres les mieux adaptés au site et l’élaboration d’un budget préliminaire.

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r–plot, point, fonction et grille

ANTOINE HAREL Candidat à la maîtrise en sciences forestières antoine.harel.1@ulaval.ca

Cet article fait suite à un premier article publié dans l’édition précédente (janvier 2021) du Jaseur Boréal. Dans cet article, je vous ai présenté un script permettant de faire un graphique en boîte à moustache et de le personnaliser (choix des couleurs, police d’écriture, légende, titre des axes, etc.). Bon, j’ai amélioré ce script et j’ai découvert de nouvelles choses. Je vais donc vous partager un deuxième graphique avec le script en entier et quelques détails. Puis, je vais vous montrer comment faire des grilles de graphique.

[1] [2] [3] [4] [5]

TITRE_1 <- expression('ln('*R[h0]*') = -0.033 + 0.105T + 0.001T'^2) TITRE_2 <- expression(bold('Flux de '~CO['2']~ 'du sol ('*umol~m^'-2'~s^'-1'*')’)) FUNCABC <- function(TEMP_MOY)(exp(-0.033 + 0.105 * TEMP_MOY + 0.001 * ((TEMP_MOY^2))) PLOT <- ggplot(data = DATA_BRUTE) + geom_point(mapping = aes(x = TEMP_MOY, y = FLUX), size = 1, alpha = 0.25, colour = "#000000") + [6] stat_function(fun = FUNCABC, size = 1.5, linetype = 1, colour = "#000000", xlim = c(2,30)) + [7] scale_x_continuous(breaks=seq(0,15,2), labels=seq(0,15,2), limits = c(0,15)) + [8] scale_y_continuous(breaks=seq(0,8,1), labels=seq(0,8,1), limits = c(0,8)) + [9] labs(title = "Relation entre le flux hétérotrophe et la température du sol", [10] subtitle = "Antoine Harel, 23 mars", [11] caption = TITRE_1, [12] y = TITRE_2, [13] x = "Température du sol (10 cm) °C") +

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[14] [15] [16] [17] [18] [19] [20] [21] [22] [23] [24] [25] [26] [27] [28] [29] [30] [31] [32] [33] [34] [35] [36] [37] [38] [39] [40] [41] [42] [43]

theme_few() + theme( plot.title = element_text(family ="Arial", size =17, face ="bold", hjust = 0.5), plot.subtitle = element_text(family ="Arial", size =12, face ="plain", hjust = 0), plot.caption = element_text(family ="Arial", size =17, face ="plain", hjust = 1, vjust = 0), axis.title.x = element_text(family ="Arial", size =18, face ="bold"), axis.title.y = element_text(family ="Arial", size =18, face ="bold"), legend.title = element_text(family ="Arial", size =13, face ="bold"), legend.text = element_text(family ="Arial", size =12, face ="plain"), panel.background = element_rect(fill = "#ffffff", colour = "#ffffff"), plot.background = element_rect(fill = "#ffffff", colour = "#ffffff"), strip.background = element_rect(fill = "#ffffff", colour = "#ffffff"), legend.background = element_rect(fill = "#ffffff", colour = "#000000", size = 0, linetype = 1), legend.key = element_rect(fill="#ffffff"), legend.margin = margin(0, 0, 0, 0), legend.box.margin = margin(0, 0, 0, 0), legend.box.spacing = unit(0.25, 'cm'), panel.border= element_rect(linetype = 1, size=1.5), panel.grid.major.y = element_line(colour="#000000", linetype = 3, size = 0.5), panel.grid.major.x = element_blank(), legend.position = NULL, legend.direction = NULL, legend.key.size = unit(2, 'lines'), legend.spacing.x = unit(0.3, 'cm’), plot.margin = unit(c(0.1, 0.1, 0.1, 0.1), "cm"), axis.line.x.top = element_line(linetype = 1, size=0), axis.line.x.bottom = element_line(linetype = 1, size=0), axis.line.y.left = element_line(linetype = 1, size=0), axis.line.y.right = element_line(linetype = 1, size=0)) + guides(fill = FALSE)

[1] et [2] : Le titre de mon axe des Y et la caption (texte en bas) comportent des éléments numériques en exposant ou en indice. Afin d’avoir ces chiffres en exposant ou en indice, il faut stocker le texte dans un objet (« TITRE_1 » et « TITRE_2 ») à l’aide de la commande expression(). J’ai utilisé expression(bold()) pour avoir tout le texte en gras. Pour aussi avoir les chiffres en exposant ou en indice, il faut que ces valeurs soient placées entre guillemets « ' ' ». Le texte doit être entre guillemets « ' ' ». Entre le texte et les valeurs, le signe « ~ » ou « * » est utilisé pour avoir un espace, ou pas, respectivement. Merci à Gabriel Landry pour le tip. Une fois que votre texte est stocké dans l’objet, il suffit d’indiquer le nom de l’objet à la ligne correspondante [9] à [13]. S’il n’y a pas de valeur en exposant ou en indice, contentez-vous de faire comme dans la ligne [10] ou [13]. [4] geom_point() permet d’afficher des valeurs ponctuelles sur le graphique. J’ai utilisé alpha = 0.25 pour rendre les points transparents (la valeur varie entre 1 (pas transparent) et 0 (tellement transparent que les points ne s’affichent plus)). [5] stat_function() permet d’afficher une fonction. Pour cela, il faut que la fonction ait été stockée dans un objet. Je l’ai fait à la ligne [3] à l’aide de la commande function(). « TEMP_MOY » c’est ma valeur de l’axe des X de mon graphique.

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[7] et [8] scale_x_continuous() et scale_y_continuous() permettent de définir les graduations des axes X et Y. Dans les deux cas, il faut que breaks= et labels= aient les mêmes valeurs. J’ai utilisé la commande seq(valeur 1, valeur 2, valeur 3) pour définir la graduation : valeur 1 = valeur minimale de la graduation, valeur 2 = valeur maximale de la graduation et valeur 3 = l’intervalle entre chaque unité. limits = c() permet de définir les valeurs minimales de l’axe (par exemple, pour l’axe des X, la graduation arrête à 14, mais le graphique affiche des données jusqu’à X = 15). [16] [17] [18] [19] [20] permettent de définir la police/taille, etc. du titre et du caption du graphique et des titres des axes X et Y. vjust= et hjust= permet de définir la position verticale et horizontale respectivement. Pour le titre, j’ai mis hjust=0.5 pour que le titre soit centré (0 = gauche et 1 = droite). Pour le reste des lignes de codes, vous pouvez aller voir les explications dans l’article de l’édition janvier – 2021 du Jaseur Boréal. Sinon, dans R, vous pouvez placer votre curseur dans la commande qui vous intéresse et appuyer sur la touche F1 pour plus d’explications. Sinon, internet est votre meilleur ami ! Vous pouvez copier-coller le script et l’utiliser / modifier à votre guise.

Vous allez surement être amenés à faire plusieurs graphiques que vous voudrez présenter sous forme de grille. Voici comme exemple un graphique des données climatiques de la Forêt Montmorency. Voici rapidement comment faire :

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Vous aurez besoin du package « cowplot » Vos graphiques devront être stockés dans un objet (comme j’ai fait à la ligne [4] du script précédent). Voici le nom des trois graphiques pour simplifier : A1 : graphique des températures moyennes journalières A2 : graphique des précipitations totales journalières A3 : graphique de la hauteur de neige Dans mon exemple, A1 prend toute la partie supérieure et A2 / A3 sont juxtaposés dans la partie inférieure. Pour faire simple, j’aurais pu utiliser les commandes suivantes et j’aurais obtenu A1, A2 et A3 de la même taille dans une grille de 2 graphiques par 2 graphiques. PLOT<- plot_grid(A1, A2, A3, ncol = 2, nrow = 2)

Pour faire comme dans l’exemple, j’ai commencé par juxtaposer horizontalement A2 et A3 (le graphique obtenu s’appelle « A2_A3 »). Puis, j’ai juxtaposé verticalement le graphique A1 et A2_A3. A2_A3 <- plot_grid(A2, A3, ncol = 2, nrow = 1) PLOT <- plot_grid(A1, A2_A3, ncol = 1, nrow = 2)

Donc, comme vous vous en doutez, dans la commande plot_grid(), ncol= et nrow= définissent le nombre de colonnes et de lignes respectivement.

Il est possible d’aller plus loin : légende commune ou titre des axes communs à tous les graphiques. Vous trouverez des exemples sur internet.

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oiseau et al. Emma Côté

Jaseur boréal

L’éponyme de ce journal est connu pour sa voracité surprenante. Frugivore redoutable, il sème la terreur chez les pommettes, amélanchiers et cerisiers qui ont le malheur de se trouver sur le chemin de sa migration saisonnière, pouvant avaler jusqu’à deux fois son propre poids en fruits en une seule journée. Et comme il vient rarement seul, les fruitiers n’ont qu’à bien se tenir. Ceux-ci ne sont toutefois pas entièrement sans défense. Au début de l’hiver, les fruits exposés au gel fermentent, et contiennent donc une certaine quantité d’éthanol. Bien que le jaseur métabolise l’alcool plus efficacement que nous, il n’est pas entièrement immunisé à ses effets, ce qui mène parfois à quelques accidents... Quand on boit, on ne vole pas!

Le jaseur boréal est également l’oiseau le plus sphérique que j’aie jamais rencontré.

Gros-bec errant

Qui eût cru que le bec si massif du gros-bec errant (ici, un mâle) puisse être à ce point efficace pour attraper de si minuscules chenilles?

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Celui-là porte bien son nom. Le bec du gros-bec est plutôt remarquable, surtout au printemps, où celui des mâles acquiert une teinte vert clair qui contraste avec leur plumage jaune vif. Il l’utilise surtout pour se gaver de graines qu’il trouve autant dans les fruits que dans les mangeoires. Mais en été, il est aussi friand d’insectes, et particulièrement de chenilles de tordeuse des bourgeons de l’épinette. Selon le Cornell Lab of Ornithology, son talent pour dénicher ces petites bêtes dans les bourgeons des résineux est tel que sa présence estivale peut représenter un signe précoce d’éclosion de tordeuse (un sujet de recherche qui mériterait d’être approfondi)!


Durbec des sapins Un oiseau assez chill, dont les couleurs offrent un contraste peu discret avec les aiguilles vertes des conifères qu’il affectionne, le durbec est souvent facile à observer. La lenteur de leurs mouvements leur a valu le surnom de « mope » à Terre-Neuve-et-Labrador.

Le nom latin du durbec des sapins (femelle à gauche, mâle à droite), Pinicola enucleator, sonne drôlement plus « Terminator » que de raison. Geai bleu Un proche cousin des corbeaux, le geai bleu partage leur intelligence remarquable. Il est capable d’imiter le cri de rapaces, talent qu’il n’utilise pas toujours à bon escient : tantôt, il prévient les autres geais de la présence d’un prédateur, un comportement qui lui a valu le surnom de « sentinelle de la forêt », et tantôt il effraie simplement les autres pour s’approprier leurs ressources.

Les plumes du geai bleu n’apparaissent bleues qu’en raison de la présence de nanostructures kératinisées dans leurs barbes (les « poils » qui les composent), qui réfractent la lumière. Elles ne contiennent aucun pigment bleu!

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Sittelle à poitrine rousse

La sittelle ne laisse pas sa petite taille la ralentir. Agile et toujours à l’affût, elle ne reste jamais immobile bien longtemps, et sa façon de se déplacer de long en large sur les troncs et les branches sans égard pour la gravité semble parfois défier les lois de la physique. Et si elle n’a définitivement pas le vertige, elle ne craint pas beaucoup plus les grosses bêtes telles que nous. Les sittelles trouvent rapidement le courage de s’aventurer dans une main tendue si elles y attendent de la nourriture. Si vous entendez son cri distinctif, il vaut la peine de s’arrêter pour observer un instant cet oiseau curieux.

La sittelle à poitrine rousse est sans doute mon oiseau préféré (comme tous les autres).

Pic à ventre roux

Sans la couleur rouge vif de sa tête, le pic à ventre roux (ici, un mâle) serait pratiquement invisible sur l’écorce des arbres. Voilà un visiteur très incongru dans mon Rimouski natal, surtout en hiver. En plus de porter étonnamment bien la coupe Longueuil, cet oiseau commun aux États-Unis est un grand amateur d’agrile du frêne. Il est difficile de prévoir si la prolifération de ce ravageur au Québec sera suffisante pour que le pic à ventre roux devienne un habitué de nos mangeoires, mais entre-temps, prenons le temps d’apprécier le coup de main de tous ceux qui font des insectes nuisibles leur déjeuner!

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que sont-ils devenus ? Ancien étudiant : Xavier Dubois, BAC coopératif en opérations forestières Que fais-tu en ce moment? Je suis ingénieur forestier pour Groupe Forestra Coopérative Forestière. Je fais de la planification opérationnelle (harmonisation, planification des secteurs futurs, planification des chemins, représentation auprès du MFFP pour la coop, demandes de changement de planification et bien d’autres). Je travaille aussi sur l’optimisation des opérations forestières (calibration des têtes d’abatteuses multifonctionnelles, tableau de bord des entrepreneurs forestiers, suivi de la qualité, etc.) Une anecdote lors de ton passage au BAC ou dans ton travail? La fois où j’ai fini de rubaner et qu’au même endroit où je suis sorti sur le bord du chemin, à environ 5 minutes d’intervalle, une mère ourse et des petits sont entrés.

Ancien étudiant : Olivier Bélanger, BAC en aménagement et environnement forestiers Que fais-tu en ce moment? Je suis ingénieur forestier et étudiant à la maitrise lors des sessions d’automne et d’hiver. Le sujet principal de ma maitrise est l’augmentation de la productivité de pépinières forestières par la révision de leur conception et des processus de production. Il s’agit surtout d’adapter des techniques et des pratiques issues du génie industriel (design d’usine, gestion des opérations, etc.) à la réalité d’une production végétale fortement influencée par l’environnement. L’été, je suis assistant à la production pour deux pépinières privées soit Somival et le Centre Sylvicole de Forestville produisant ensemble plus de 20 000 000 d’arbres annuellement avec un délai de trois ans avant d’être replantés. Mon travail m’amène à réaliser des mandats diversifiés passant de la conception de systèmes d’irrigation à l’analyse des stades phénologiques des jeunes arbres et l’atteinte des critères de qualité pour créer des cédules de fertilisation, d'irrigation et la planification de suivis. Une anecdote lors de ton passage au BAC ou dans ton travail? L’assistance que j’apporte à des collègues, combinée à des pratiques d’imitations de Gollum (pour un événement obscur) ont fait en sorte qu’ils ont imprimé des photos de moi intitulées : mon précieux. Les photos sont encore accrochées à proximité de leur bureau.

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centre de recherche sur les matériaux renouvelables (crmr) Le Centre de Recherche sur les Matériaux Renouvelables (CRMR) regroupe 14 membres réguliers et 5 membres associés engagés dans la recherche, la formation de personnel hautement qualifié et la diffusion de nouvelles connaissances sur la valorisation du bois et autres fibres lignocellulosiques. Alexis Achim et Véronic Landry sont respectivement directeur et codirectrice du CRMR. Nos axes de recherche touchent notamment la caractérisation des sources d’approvisionnement, la conception et asdfasdfasdfdes propriétés de nouveaux produits, de systèmes et de bâtiments écoresponsables, la valorisation des l’évaluation coproduits de la transformation (extractibles, biocarburants, huiles pyrolytiques, bioénergie), ainsi que l’impact de ces activités sur la société et l’environnement. Plus de 70 étudiantes et étudiants des cycles supérieurs et 10 stagiaires postdoctoraux forment un groupe à la fois diversifié et inclusif, ce qui contribue à créer un environnement de recherche et de formation unique et enrichissant sur le plan humain. La vaste gamme de leurs expertises favorise aussi la mise en œuvre d’initiatives originales et transdisciplinaires. Le CRMR gère aussi un parc d’équipements et des laboratoires à la fine pointe de la technologie permettant à ses membres d’effectuer, notamment, des études scientifiques sur l’anatomie et la physique du bois, la première et seconde transformation, les panneaux composites et la chimie des polymères et des adhésifs. En plus de la qualité des installations et des équipements regroupés au pavillon Gene-H.-Kruger de l’Université Laval, ils peuvent bénéficier de l’aide et de l’encadrement d’une excellente équipe de techniciens, de professionnels et de personnel administratif qui sont au cœur de la réalisation de la mission du Centre de recherche.

Depuis avril 2019, le CRMR s’est associé à plusieurs partenaires québécois pour mettre en place « Matériaux Renouvelables Québec (Réseau MRQ) », un réseau d’innovation financé par le FRQNT sur une période de trois ans. Ce réseau constitue une plateforme d’échanges et de transfert de connaissances entre la recherche académique et le milieu utilisateur des résultats.

Programmation scientifique du CRMR Axe 1 : Connaître et caractériser la ressource renouvelable : Chercheuses et chercheurs réguliers actifs : Alexis Achim, Alain Cloutier, Roger Hernández, Tatjana Stevanovic et Evelyne Thiffault Chercheuses et chercheurs associés actifs : Julie Barrette, Yves Fortin, Filip Havreljuk et Bernard Riedl Les activités de recherche associées à ce premier axe visent à déterminer les propriétés physiques, mécaniques, chimiques et thermiques du bois, des plantes agricoles et autres fibres végétales.

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Axe 2 : Transformer la ressource et concevoir des produits et systèmes écoresponsables Chercheuses et chercheurs réguliers actifs : Robert Beauregard, Pierre Blanchet, Alain Cloutier, Christian Dagenais, Roger Hernández, Véronic Landry, Alexander Salenikovich, Luca Sorelli, Tatjana Stevanovic, Evelyne Thiffault et Xiaodong Wang Chercheuses et chercheurs associés actifs : Julie Barrette, Bernard Riedl et Denis Rodrigue Les activités de recherche associées à ce second axe visent à développer des procédés de transformation de la matière ligneuse et de la biomasse, à concevoir des produits et systèmes innovants et écoresponsables et à valoriser les extractibles et les biopolymères issus de ces procédés. Axe 3 : Utiliser les produits et systèmes innovants et analyser leurs performances environnementales Chercheuses et chercheurs réguliers actifs : Robert Beauregard, Pierre Blanchet, Christian Dagenais, Véronic Landry, Alexander Salenikovich, Luca Sorelli et Xiaodong Wang Chercheur associé actif : Yves Fortin Plus spécifiquement, les activités de recherche associées à ce troisième axe visent à évaluer le comportement et la performance des produits et systèmes innovants et à analyser leur cycle de vie. Axe 4 : Accéder aux marchés Chercheuses et chercheurs réguliers actifs : Alexis Achim, Robert Beauregard, Maude Flamand-Hubert, Nancy Gélinas et Evelyne Thiffault Chercheuse associée active : Julie Barrette Les activités de recherche associées à ce quatrième axe visent à analyser les besoins de la société en matériaux renouvelables ainsi que l’économique, les mécanismes de gouvernance et la mise en marché des produits et systèmes innovants.

Le CRMR constitue avant tout un milieu d’accueil riche et inclusif pour les étudiantes et étudiants gradués. Nous sommes aussi ouverts aux collaborations avec des membres d’autres centres de recherche. Si vous désirez plus d’informations au sujet du CRMR, écrivez à comm@crmr.ulaval.ca !

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46e festival de sciences et de génie : forgéo enfin sur la carte ! Le 46e Festival de Sciences et de Génie s’est déroulé du 25 au 29 janvier dernier et c’était maintenant le troisième festival consécutif auquel notre délégation participait de façon plus « sérieuse ». Notre délégation cette année a été menée par le charmant VP aux affaires festives de l’AÉFEUL, Alexis Ouellette, appuyé par son prédécesseur, Emmanuel Jean, et l’ensemble de l’exécutif 2020-2021. Lors de ce festival exceptionnellement en ligne, notre délégation a su maintenir son rayonnement à travers la compétition avec son esprit plus que festif ! Non seulement omniprésents dans le maintien de l’ambiance du festival, nos participants et participantes ont démontré aux étudiants de la FSG que les forestier(ère)s et les géographes sont de gros joueurs dans la course. En effet, FORGÉO a dominé le volet sportif, l’activité de bienfaisance en collaboration avec GCHALAE et la compétition pour le Silverbuck ! Nos guerriers et guerrières ont également eu des performances très respectables dans les autres activités, la production du film et le concours de peinture. Il ne faut pas oublier la performance légendaire concernant la récolte de goupilles de canettes, organisée à 95 % par deux champions d’opérations forestières : Jimmy Gervais et Raphael Marcotte. C’est 274 lbs de goupilles au total qui ont été amassées par FORGÉO sur le total de 338 lbs de la compétition entière. Félicitatifs. Avec toutes ces petites victoires, FORGÉO a enfin réussi à ramener les deux trophées principaux au sein de notre faculté et seront fièrement affichés dans le local de l’AÉFEUL pour la prochaine année !

À tous et à toutes qui voudraient participer aux activités l’an prochain, n’hésitez pas à contacter vos exécutants de l’AÉFEUL ou de l’AÉGUL pour savoir comment vous pouvez participer ! Au plaisir de réaccomplir cet exploit en présentiel avec vous ! Emmanuel Jean, VP Interne et ex-VP Festif de l’AÉFEUL

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votre p’tit caaf post-covid preneurs d’idées, puisqu’on aime répondre à vos besoins et vous faire plaisir.

Depuis mars dernier, on vit des temps exceptionnels. Le P’tit CAAF n’est pas à part dans toute cette situation. Nous avons été obligés de fermer le café pour la pandémie, mais nous, les gérants du P’tit CAAF, nous sommes très heureux de vous dire que nous faisons actuellement en sorte que le café soit prêt à ouvrir dès qu’on nous donne le feu vert. Nous visons l’automne prochain, dès que la faculté nous en donne l’autorisation, avec les mesures nécessaires, bien évidemment.

Il y en a plusieurs d’entre vous qui nous avez fait part de ce qui vous manquait le plus au café, et on doit dire que ce qui ressort le plus, ce sont les sourires chaleureux et la gentillesse des bénévoles qui vous servent, le café pas cher très apprécié par plusieurs, l’offre de nourriture du café, notamment les muffins, les galettes énergétiques, les ciabattas, les paninis, les carrés aux dattes et les barres soleil. Sachez que le P’tit CAAF ne serait pas le P’tit CAAF non plus sans vous, les clients qui venez nous voir, nous parler et vous chercher à manger, et que nous souhaitons vous offrir le même service de qualité l’automne prochain. On espère que vous serez au rendez-vous!

Pour les nouveaux qui ne le connaissent pas encore et qui nous lisent aujourd’hui, le P’tit CAAF, c’est le seul café dans nos beaux pavillons AbitibiPrice et Kruger. C’est un café qui vise la réduction des déchets, l’utilisation de produits biodégradables, les produits alimentaires locaux et qui ne contiennent pas de substances dont l’extraction détruit l’environnement et qui est géré par des étudiants. Encore aujourd’hui, nous ne sommes pas parfaits, mais nous sommes toujours à la recherche de nouvelles idées pour innover. Depuis que nous sommes fermés, nous avons d’ailleurs une esquisse de choses que nous pourrions faire dès la réouverture, comme enlever les petites pailles à café et acheter des pâtes à la place, mettre des verres compostables à disposition en plus des tasses, revoir les commandes dans une optique de réduction des déchets, comme mentionné plus haut, et tenter de trouver mieux que les emballages plastique pour les sandwichs. Nous regardons aussi pour offrir un menu déjeuner plus varié en ajoutant des chocolatines et des croissants, comme quelques-uns d’entre vous nous en avaient déjà fait part. D’ailleurs, nous sommes toujours asdfasdf

Si vous voulez vous investir dans un café stimulant et une équipe de feu, faites-nous signe! Ça nous ferait plaisir de vous compter parmi nous.

Équipe du P’tit CAAF

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gestion des résidus alimentaires à Québec La gestion des matières résiduelles est un aspect crucial d’une bonne administration d’un territoire habité. Cela demande de mobiliser plusieurs acteurs et moyens. De nos jours, il est devenu impératif de réaliser la collecte des 3 catégories de matières résiduelles, soit les ordures, le recyclage et les résidus alimentaires. La troisième catégorie est plutôt intéressante puisqu’elle représente une ressource qui est abondante et qui, par une bonne gestion, peut être exploitée afin d’offrir des services variés. À Québec, la ville ne fait pas la collecte générale des résidus alimentaires à l’heure actuelle, mais ceci changera dans les prochaines années. Certains organismes proposent toutefois le service. À l’université, le service des immeubles procède à la collecte des résidus alimentaires depuis 2006. Finalement, la gestion des résidus alimentaires est de plus en plus accessible pour le particulier. La ville de Québec a procédé durant l’année 2020 à un projet pilote de collecte des résidus alimentaires. C’est dès 2022 que la ville procédera à la collecte générale sur son territoire. Le procédé qui a été retenu est celui de la biométhanisation. Après la collecte à domicile, les résidus alimentaires seront envoyés à des usines qui pourront stocker les matières et en faire la méthanisation. Ce procédé en question consiste à utiliser des microorganismes anaérobies qui procéderont à la digestion des résidus alimentaires, ce qui produira comme extrants du biogaz (dont du méthane) ainsi qu’un digestat riche en azote. Ces deux produits pourront ensuite être valorisés de différentes façons. Il ne s’agit donc pas de compostage comme d’autres villes le font. Sur le territoire de la ville de Québec, il existe un organisme (craque-bitume) qui offre un service de compostage urbain. Dans ce cas-ci, les participants doivent s’inscrire auprès de l’organisme et peuvent donc aller eux-mêmes porter leurs résidus alimentaires dans des bacs de compostage. Ce compost pourra être réutilisé de différentes façons pour amender les sols des différents travaux horticoles réalisés par l’organisme.

À l’Université Laval, c’est depuis 2006 que le service des immeubles procède à la collecte des résidus alimentaires sur le campus. Les bacs, qui sont maintenant disposés dans tous les pavillons, sont récoltés et les matières résiduelles sont envoyées sur un site de compostage à grande échelle hors du campus. Il est donc très important pour la communauté de l’université de bien faire le tri des matières afin de faciliter la tâche des employés du service des immeubles.

Finalement, la gestion des résidus alimentaires s’invite de plus en plus à la maison. Différentes options existent pour tous les goûts et préférences. D’abord, pour les gens possédant une cour, il est assez facile de faire du compostage. Installer un bac et y déposer les résidus alimentaires au courant de l’année est à peu près la manière de le faire. La ressource en compost qui en découle est très bénéfique autant au jardin, qu’aux plates-bandes et même pour les plantes vertes!

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Pourtant, le compostage n’est pas réservé qu’aux détenteurs de cour arrière. Il est possible, voir même facile de réaliser du compostage à l’intérieur. Notamment, il est possible de faire du vermicompostage. La technique est simple et l’entretien l’est tout autant. De plus, la ressource en compost en est une très riche. À noter qu’il est recommandé de tuer les tissus végétaux des résidus alimentaires avant de les envoyer aux vers.

Ensuite, il existe la technique du compostage Bokashi. À l’instar du vermicompost, cette technique utilise des êtres vivants pour réaliser la digestion des résidus alimentaires. Dans ce cas-ci, ce ne seront pas des animaux, mais des bactéries et des levures qui feront le travail. En dernier lieu, une compagnie québécoise fondée par deux anciennes étudiantes de l’Université Laval a récemment mis au point un appareil de compostage de comptoir. En effet, l’appareil nommé Tero utilise un procédé utilisant chaleur, séchage et broyage. Dans ce cas-ci, on ne fera pas appel aux micro-organismes. Néanmoins, le fertilisant produit peut facilement être intégré au jardin afin de l’enrichir. Pour ceux qui se le demandent, toutes ces techniques, réalisées correctement, sont sans odeur, contrairement à la croyance populaire. Dans tous les cas nommés plus haut, il est important de bien se renseigner afin de connaitre les résidus qui peuvent être compostés par les différentes techniques. Il peut être utile de combiner différentes méthodes afin d’avoir des composés différents et d’obtenir une certaine variété. Enfin, la gestion des résidus alimentaires est très importante et permet de valoriser nos déchets, ce qui désengorge nos ordures et contribue à réduire notre demande pour des fertilisants achetés en magasin. Les opportunités sont multiples et variées, ce qui est toujours une bonne idée. Raphael Gaudreau VP aux affaires écologiques - AÉFEUL L’appareil Tero. (2021). Tero. https://teroproducts.com/pages/appareil-tero Méthanisation. (2021). Dans Wikipedia. https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thanisation Ville de Québec. (2021). Projet pilote. https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/environnement/matieres-residuelles/collecte/residus-alimentaires/projet-pilote.aspx Université Laval. (2006). L'Université offrira un service de compostage des résidus alimentaires. Ulaval nouvelles. https://nouvelles.ulaval.ca/vie-universitaire/luniversiteoffrira-un-service-de-compostage-des-residus-alimentaires-553de96bf53c1f547c871d3a17b9f3f9

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sous-boilympique – compétition intrafacultaire hors de l’ordinaire Il y a déjà un an que nous sommes en télétravail, mais travailler à la maison est-il synonyme de rester assis toute la journée? Comme plusieurs études l’ont démontré, une pandémie amène son lot de problématiques. Plusieurs étudiants et membres universitaires souffrent désormais de problèmes de santé mentale par suite de ce confinement. L’AÉFEUL a donc décidé d’organiser un évènement qui permettrait aux membres de la faculté de sortir de leur routine quotidienne. Cela s’est concrétisé par le sous-boilympique, une compétition amicale qui réunit les membres de la faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Chaque équipe était composée d’un maximum de 10 participants et devait choisir le nom d’une plante de sous-bois pour les représenter. Chaque 15 minutes de sport individuel équivalait à un point et l’équipe ayant le plus de points gagnait la compétition. L’évènement s’est déroulé du 8 février au 19 février dernier, ce fut un franc succès! 28 équipes dont 260 membres de la faculté ont fait divers sports (Zumba, yoga, course, etc.) . Voici les statistiques de la compétition : 173 458 minutes d’activités ont été réalisées 28 724 minutes de randonnée équivalent à 12 projets SIG; 51 200 minutes de marches soient la distance entre Saguenay et Prince George, Alberta; 2749 entrées d’activités totales. 3e place – Ortie à Pilule 2e place – Ptilium Castrensis 1re place – Choux puants Mention spéciale à Raphaël Gaudreau qui a fait le plus de minutes de sport. Raph a fait 2850 minutes d’activités sportives au cours des deux semaines soit l’équivalent de 4,3 heures par jour d’activités depuis le début de la compétition Nous voulons remercier la faculté pour le financement de cet évènement. Nous aimerions remercier les différentes associations étudiantes qui ont divulgué l’information à leurs membres respectifs. Merci encore aux participants! Monica Gagnier alias Amoureuse de la vie et des chats VP sport de l’AÉFEUL

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Qu’est-ce que la « Team Carbone » ? Vous l’avez peut-être vue sur Facebook, une toute nouvelle page s’intitulant « Team Carbone » a été créée par les étudiants aux 2e et 3e cycles d’Evelyne Thiffault durant le mois mars 2021. Nous avons créé cette page dans le but de partager nos projets en présentant des photos de nous sur le terrain, en laboratoire ou derrière nos ordinateurs.

Nous mettons au défi les autres groupes d’étudiants (qui sont sous la supervision d’un même professeur de la FFGG) de lancer leur propre page Facebook.

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dans les obscurs étages supérieurs du abp et/ou kruger Par Myriam Delmaire

Caroline Bennemann, candidate au doctorat en sciences forestières avec Eric R. Labelle et Jean-Martin Lussier Et avant : • Chercheure scientifique dans le cadre d’un projet de recherche sur les têtes d’abatteuses multifonctionnelles modifiées afin d’intégrer l’écorçage dans la récolte du bois ; • Master of Science in « Forestry and Wood Science » à l’Université Technique de Munich (TUM), en Allemagne ; • Bachelor of Science « Forestry and Environment » à l’Université de Freiburg (Allemagne) et AgroParisTech Campus de Nancy (France) ;

1. Quel est ton sujet de doctorat ? Titre du projet : Création de valeur par l'amélioration des techniques de tronçonnage lors d'opérations forestières mécanisées en peuplements à dominance feuillue Ce projet vise à améliorer le tronçonnage de feuillus en intégrant les informations générées par l’ordinateur de bord des abatteuses multifonctionnelles afin d’améliorer la valeur commerciale des billes. Contrairement à la récolte en résineux, où il y a un programme d’optimisation automatique disponible sur les abatteuses, ce n’est pas le cas pour les feuillus. Une explication est la différence d’architecture des arbres entre les feuillus et les résineux ou encore la qualité des tiges, souvent plus hétérogène en feuillus qu’en résineux. Trois grandes étapes sont prévues : la première consiste à caractériser la ressource des feuillus en forêts acadienne du Nouveau-Brunswick et de dresser un portrait de l'état de la récolte mécanisée au Nouveau-Brunswick. La prochaine étape est de redessiner le processus du tronçonnage en incluant les données d’ordinateur de bord dans la prise de décision. Finalement, il y aura une phase de validation terrain du nouveau processus de tronçonnage. Les études seront menées dans les forêts acadiennes à dominance feuillues. Mon directeur de thèse est Eric R. Labelle, professeur en opérations forestières numériques, Jean-Martin Lussier du Centre Canadien de la Fibre du Bois est codirecteur et l’Institut de asdfsd

l’Institut de Recherche des Feuillus Nordiques (IRFN) à Edmundston (N.-B.) partenaire. Le projet a débuté en septembre 2020 et dure jusqu’en août 2024. 2. Qu’est-ce qui t’a mené au choix d’un tel sujet ? Plusieurs choses m’ont orienté vers ce choix. D’une part j’avais déjà fait mon projet de fin d’études de maîtrise dans le domaine des opérations forestières en forêt feuillue en Allemagne. D’autre part, après mon diplôme, j’ai travaillé pendant un an comme chercheure dans un projet d’opérations forestières. Je savais donc que ce secteur de la foresterie m’intéresse et me plait. Un autre point qui a influencé mon choix est que je connaissais mon directeur de thèse avant de commencer celle-ci, j’avais déjà travaillé sous sa direction et savais donc à qui m’attendre. Finalement je pense que ce sujet est d’envergure internationale (il y a du feuillu dans la plupart des coins de la Terre) et utile à plusieurs niveaux. J’ai espoir que la recherche que je mène ne finira pas au fond d’une armoire à prendre la poussière mais engendra un changement (et une plus-value) sur le terrain. 3. Le début du doctorat, en temps de pandémie ? Différent, c’est une drôle d’idée de commencer une thèse à 5.000 km de chez soi en pleine pandémie! J’ai commencé avec 6h de décalage horaire, dans ma chambre d’adolescente chez mes parents sans jamais avoir mis un pied au Québec/Nouveau-Brunswick. Maintenant que j’ai réussi à venir au Québec, je peux enfin avoir des horaires de travail plus classiques, la 24


enfin avoir des horaires de travail plus classiques, la fermeture des frontières avec le Nouveau-Brunswick et la mise en quarantaine modifient cependant encore un peu mon planning terrain. En plus, arriver sur un nouveau continent sans vraiment connaitre quelqu’un aurait été plus facile hors pandémie !

5. Moment de stress ou élément inédit de ton doctorat ? Je pense que j’ai déjà eu quelques moments inédits depuis le début de mon doctorat, je pense que celui qui est le plus charmant à raconter est celui de mon arrivée à Québec. L’avion avait eu du retard, j’avais déjà presque 24 heures de voyage derrière moi et je suis tombée sur un conducteur de taxi avec une conduite sportive écoutant de la musique de flûte de pan un peu trop fort à mon goût. Avant même d’être vraiment sortis du secteur de l’aéroport, nous nous sommes fait arrêter (vers 22h30, en plein couvre-feu) parce que le Monsieur Taxi avait grillé un arrêt et conduisait « de façon non sécuritaire » comme l’a dit le policier. Je me suis donc retrouvée, après ce voyage qui durait déjà beaucoup trop longtemps, à passer une vingtaine de minutes sur la banquette arrière d’un taxi en écoutant, malgré moi, de la musique de flûte de pan bien trop forte en attendant que le policier finisse la contravention pour Monsieur Taxi.

4. Peux-tu nous parler en gros de ton dispositif ? Pour la première partie de mon projet, j’analyse des bases de données déjà existantes. Elles ont été recueillies pendant les 10 dernières années dans l’est du Canada. Le but est d’identifier les facteurs de l’arbre influant principalement le panier de produits. Mon projet de recherche s’inscrit dans une initiative de recherche de l’Institut de Recherche sur les Feuillus Nordiques (IRFN). La récolte de données pour cette initiative a débuté au N.-B., où je ne peux pas me rendre en ce moment. Il s’agit d’inventaires d’arbres avant et après coupe et de l’enregistrement des coupes avec une abatteuse multifonctionnelle. Le but étant de reconstituer les tiges et d’identifier de quelle façon le tronçonnage peut être amélioré. Une phase de terrain finale permettra d’évaluer le nouveau tronçonnage.

Institut de recherche sur les feuillus nordiques

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pot-pourri des débats sur la ffgg Retourner le couteau dans la carie Parce que l’on n’en a pas eu assez de toutes les discussions dans les médias et sur la page Facebook AbitibiPrice (FFGG), voici une petite activité détente (ou pas) pour vous rappeler les moments forts et moins forts des dernières semaines. Enjoy !

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MEMES pas drôles

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mise à jour des stages en opérations forestières – Hiver 2021 Ann-Julie Lévesque

Les étudiants et étudiantes de 3e année en opérations forestières sont actuellement en stage d’hiver. Par le biais de cet article, deux d’entre elles nous partagent leurs expériences vécues jusqu’à maintenant et nous font entrer dans leur univers forestier, le temps d’une interview.

Étudiante : Marilyn Picard, étudiante en 3e année au BAC coopératif en opérations forestières Q1. Où et dans quelle entreprise fais-tu ton stage? Chez Produits Forestiers Résolu, secteur Mistassini. Q2. Peux-tu nous décrire ton stage en général? Ma tâche principale est d'assister les contremaitres dans leur quotidien, je fais des tests de qualité dans les roules de bois, je vérifie les longueurs des billes et je m'assure que les opérateurs respectent la qualité exigée par la compagnie. Sinon, je rubane certains endroits qui nécessitent un tel travail et j’ai également participé au plaquage de chemin. Il y a aussi une partie « bureau » où l'on entre dans le système nos données de suivis de rubanage et de récolte, ce qui est intéressant! Les gens sont vraiment ouverts à m'expliquer leurs tâches et leurs responsabilités dans l’entreprise ce qui me permet d’en apprendre beaucoup! Q3. Que préfères-tu de ton stage jusqu’à maintenant? Ce que je préfère de mon stage c'est de passer mon hiver à l'extérieur et d'avoir la chance de faire du plein air tous les jours, je ne vois pas le temps passer lorsque je suis au travail. Jusqu’à maintenant, ce que j'ai aimé le plus c'est d'aller récolter le bois du feu 395. Cet été, j’ai eu la chance d’aller travailler là-bas en tant que pompière forestière à la SOPFEU, alors y retourner pour les opérations forestières c’est une expérience hors du commun! Q4. Recommanderais-tu ce stage? Certain que je recommande ce stage, autant pour un premier ou dernier stage d'OP! Résolu, c’est tellement une grande entreprise, ils sont capables de s'ajuster amplement selon ton expérience en forêt par rapport aux responsabilités qu'ils te donnent durant ton stage.

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Q5. Quelques photos à nous partager?

Étudiante : Elizabeth Rivard, étudiante en 3e année au BAC coopératif en opérations forestières Q1. Où et dans quelle entreprise fais-tu ton stage? Chez Groupe Crête à St-Faustin-Lac-Carré (dans les Laurentides). Q2. Peux-tu nous décrire ton stage en général? Mes tâches sont très diversifiées. Je fais de la supervision de chantiers, je participe à la planification de futurs chantiers, je fais le suivi de la qualité du façonnage des bois, je participe à des mesurages d’échantillons et à l’inventaire des bois dans la cour de l’usine de transformation.

Q3. Que préfères-tu de ton stage jusqu’à maintenant? Ce que j’aime le plus de mon stage c’est que je fais plein de trucs différents! J’ai un beau mélange de bureau et de terrain, ce qui me permet de voir plusieurs facettes de ce qu’on peut faire quand on travaille en foresterie. Travailler dehors est un aspect que j’apprécie aussi beaucoup, mes journées sur le terrain étant celles qui passent le plus vite.

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Q4. Recommanderais-tu ce stage? Oui, parce que l’équipe est accueillante, dynamique et toujours très heureuse de répondre à mes questions. Aussi, dans ce stage, les tâches touchent à plusieurs « domaines » et sont très diversifiées chaque jour. Ça me permet d’acquérir de nombreuses connaissances. Q5. Quelques photos à nous partager?

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semaine des sciences forestières

Thierry Gariépy, « Dernière Lueur » Toute l’équipe de la Semaine des sciences forestières désire remercier les personnes ayant participé de près ou de loin aux différentes activités de cette édition 2021. Un merci particulier aux participants, aux exposants ainsi qu’à nos partenaires ayant rendu cette semaine possible. Cette année exceptionnelle a permis à toute l’équipe de se dépasser afin de pouvoir organiser des évènements de qualité, et ce, en ligne. Le Salon de la forêt 2021, de haut en bois, a d’ailleurs accueilli près de 1700 personnes lors de cette édition virtuelle. Cette réussite a été permise par l’implication et le dévouement exceptionnel de toute une équipe d’étudiants ayant permis la transformation du traditionnel Salon de la forêt en une mouture entièrement en ligne. Le Colloque de la SSF, ayant comme thème la stratégie de production de bois a vu plus de 200 inscriptions pour cette édition en ligne, le tout en partenariat avec le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables. Malgré le contexte particulier de cette mouture de la SSF, tous nos évènements ont été couronnés d’un franc succès grâce à un taux de participation plus que satisfaisant! Catherine Simard, « Dans tes bras »

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Félicitations aux gagnants du concours photo de cette année. Sélectionné par le jury en première position, Thierry Gariépy. En seconde position, Catherine Simard. Finalement, en troisième position, Frédérick Létourneau. Le prix du public, lui, s’est vu décerné à Rosalie Bouchard.

On se revoit l’an prochain!

Frédérick Létourneau, « Le jaseur et sa huppe »

Rosalie Bouchard, « Contemplation des grandeurs »

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MOT DE FIN On espère que cette édition vous a plu. Nous essayons de rendre le Jaseur Boréal le plus représentatif et complet de la FFGG en intégrant des articles sur des sujets variés : des opérations forestières à la géomatique en passant par l’écologie, ce qui n’est pas évident, mais on travaille fort là-dessus. La prochaine édition du Jaseur Boréal sortira probablement durant la session d’automne 2021. Bonne fin de session, bon stage et bon été ! Ann-Julie, Antoine et Myriam, coordinateurs du Jaseur Boréal. Pour communiquer avec nous : antoine.harel.1@ulaval.ca

Le premier épisode du podcast « Balado FORGÉO #1 » est disponible sur Spotify. Très belle initiative ! Disponible ici : https://open.spotify.com/episod e/3Za9osZdoBX4Q2rAhxfglE ?si=O63rltZQQRaHEHBeHsr WVA

@Antoine Harel

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@Antoine Harel


Articles inside

Mot de fin

1min
page 33

Semaine des sciences forestières

1min
pages 31-32

Dans les obscurs étages supérieurs du ABP et/ou Kruger

4min
pages 24-25

Gestion des résidus alimentaires à Québec

4min
pages 20-21

Pot pourri des débats sur FFGG Retourner le couteau dans la carie

1min
page 26

Mise à jour des stages en opérations forestières Hiver 2021

3min
pages 28-30

Qu’est ce que la « Team Carbone

1min
page 23

SOUS BOILYMIPQUE Compétition intrafacultaire hors de l’ordinaire

1min
page 22

Oiseau et al

3min
pages 12-14

46e Festival de sciences et de génie : FORGÉO enfin sur la carte

1min
page 18

R PLOT : point, fonction et grille

5min
pages 8-11

Centre de Recherche sur les Matériaux Renouvelables (CRMR

3min
pages 16-17

Que sont ils devenus ?

1min
page 15

Centre d’étude de la forêt (CEF

3min
pages 4-5

Votre P’TIT CAAF Post COVID

2min
page 19

PFE : projet de fin d’études ou projet fastidieux effrayant ?

4min
pages 6-7
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