Rapport activite 2012

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L ' Alliance 7

Rapport d’activité 2012

L a f é d é r a t i o n d e s p ro d u i t s d e l'é p i c e r i e e t d e l a n u t r i t i o n s p é c i a l i s é e


LE CONTRAIRE DE RACONTER DES SALADES Né de la volonté commune des partenaires sociaux de l’alimentaire, le Pôle Alimentaire s’appuie sur les différentes entités du groupe. Il a pour vocation d’offrir aux professionnels du secteur les garanties les plus sûres en termes de prévoyance, santé, épargne et retraite. • Les institutions de prévoyance : AG2R Prévoyance et Isica Prévoyance. • Les institutions de retraite : AG2R Retraite ARRCO et AG2R Retraite AGIRC. • La mutuelle Mutisica. • La Fondation du pôle aimentaire. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.observatoiresante.ag2rlamondiale.fr ou www.ag2rlamondiale.fr/entreprise/pole-alimentaire ou contactez directement nos équipes au 0825 800 105 (0,15€ TTC/mn)

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Rapport d'activité

2012

Sommaire 2 4 7 10

Les dossiers phares 2012

Les Syndicats

Les Pôles

Informations utiles

Maquette, réalisation, impression, De Bussac Clermont-Ferrand www.debussac.fr

Interview de Bruno Luisetti, Président L'Alliance 7, par Florence Pradier, Directeur Général Temps forts 2012 11 chartes de déontologie pour 9 syndicats

14 Faire progresser l’alimentation 16 Cap sur l’export ! 18 Sucre : réformer pour pérenniser 22 24 26 28 30 32 34 36 38 39 40 41

Syndicat du Chocolat

44 46 49 50 52 53 54 56

L'organigramme de L'Alliance 7

60 62 64 66 68

L’Alliance 7 et ses partenaires

Syndicat National de la Confiserie Syndicat Français des Miels Syndicat Français du Café Syndicat des Fabricants de Biscuits & Gâteaux de France Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse Syndicat Français des Céréales Prêtes à Consommer ou à Préparer Syndicat des Industries Alimentaires Diverses Syndicat Français de la Nutrition Spécialisée Secteur Aliments de l'Enfance Secteur Nutrition clinique Secteur Diététique

Pôle Qualité-Développement Durable La Charte du Développement Durable Pôle Affaires juridiques et économiques Pôle Relations extérieures et Communication Pôle Affaires Sociales - Formation Alliance 7 Services - La formation de vos équipes Pôles "Support"

Liste des adhérents par syndicat Vos contacts Les chiffres clés de L’Alliance 7 Carte des emplois des entreprises adhérentes

194, rue de Rivoli - 75001 PARIS Tél. 01 44 77 85 85 - Fax 01 42 61 95 34 E-mail : alliance7@alliance7.com www.alliance7.com

L ' Alliance 7


interview

Photo : D. Lefranc / CEDUS

BRUNO LUISETTI Président de L'Alliance 7

sur nos dossiers prioritaires, tels que définis par notre Conseil d’administration.

Quel bilan faites-vous de l’année 2012 ?

2012 n’était pas une année ordinaire, nous avons Sur les matières premières, nous avons pesé sur le été particulièrement actifs pendant la pré-campagne débat relatif à la prolongation des quotas sucriers législative et présidentielle pour sensibiliser les candiavec des entretiens avec les principaux décideurs sur dats à nos enjeux. Nous avons notamment rencontré ce dossier. Ces échanges se poursuivent encore en les équipes des candidats et présenté le livre blanc 2013, avec une décision qui doit intervenir sur ce sujet de L’Alliance 7, intitulé Horizon 2020, qui revenait à la fin du premier semestre. Nous avons également sur les atouts de nos secteurs, les problématiques suivi et analysé les cours de nos principales matières rencontrées et nos propositions de mesures. Après premières pour démontrer la complexité de notre les élections, nous avons consolidé les relations avec activité et sommes intervenus dans les nouvelles équipes, au travers de la presse et auprès de la distribution nombreuses rencontres avec les lors de certaines crises, telle que celle cabinets ministériels notamment, qui a frappé l’approvisionnement en pour approfondir les échanges sur 2012 n’était pas une coule d’œuf début 2012. les dossiers stratégiques pour nos année ordinaire, secteurs. Cette proximité s’est En social nous avons connu d’impornous avons été par exemple traduite en 2013 tants succès avec, en particulier, la particulièrement par la visite du Ministre délégué à finalisation d’une convention collective l’Agroalimentaire, Guillaume Garot, à commune des “cinq branches”, signée actifs pendant la prél’ISM Cologne, le salon international par cinq organisations syndicales et campagne législative des produits sucrés, au cours de qui sera “étendue” en 2013. et présidentielle laquelle il a rencontré pendant une En matière de développement durable, pour sensibiliser les journée les fabricants français, généL’Alliance 7 a pris une initiative sur le ralement adhérents de professions de candidats à nos enjeux.. sujet controversé de l’huile de palme, L’Alliance 7. Notre fédération, en la avec une charte d’engagement volonpersonne de Christian Tacquard, taire, à laquelle ont souscrit l’ensemble Président de Loc Maria, a également des professions concernées. Les reçu la présidence du sous-comité entreprises seront toutes passées à dédié aux produits transformés au sein du Comité l’huile de palme “durable” d’ici à 2015. Cette initiative “Asie du Nord”, qui pilote et coordonne les efforts en a ensuite été portée à l’ANIA et étendue au niveau faveur de l’export agroalimentaire vers cette zone. de l’ensemble des industries alimentaires, avec

Au-delà de ce contexte particulier auquel nous nous sommes adaptés, L’Alliance 7 a continué à avancer

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une “Alliance pour l’huile de palme durable”. Dans le cadre de la mise en place du nouveau barème


Rapport d'activité

2012

“ Nous avons réussi à peser, dans les débats extérieurs, en faveur de la bonne prise en Eco-Emballages, L’Alliance 7 a travaillé en faveur d’une cotisation plus équitable pour les emballages ultralégers. Nos efforts ont été couronnés de succès puisque nos actions ont permis de réduire l'impact du nouveau barème pour nos professions de 3,5 millions d’euros par rapport au barème initial entériné.

compte de nos enjeux ; et nous avons été un contributeur important dans les travaux et

Sur la question des relations commerciales, nous nous mobiliserons, avec l’ANIA pour obtenir que la loi soit précisée là où elle est pour l’heure mal ou difficilement appliquée. Nous prendrons également une position claire sur la question de la prise en compte des évolutions des prix des matières premières.

l’action de l’ANIA.

En matière de nutrition, nos professions se sont réengagées au sein de l’Observatoire de la Qualité des Aliments (Oqali) et ont poursuivi les leurs engagements collectifs ou individuels pour faire progresser l’alimentation. Sur les relations commerciales, L’Alliance 7 a pesé sur le débat politique, en relayant les positions partagées au niveau de l’ANIA et par le témoignage de chefs d’entreprise et notamment de PME auprès de nos parties prenantes (cabinets, administrations, parlementaires…). J’ai en outre eu l’occasion de porter nos positions pour un rééquilibrage des relations commerciales dans des débats contradictoires, et notamment face à Michel-Edouard Leclerc lors des “Rencontres LSA”. Le groupe des PME s'est réuni à plusieurs reprises afin notamment d'établir les positions et souhaits devant être portés devant le Conseil d'administration de L'Alliance 7. La question de l’export, nouveau dossier prioritaire pour les entreprises, a en outre été confiée à ce groupe. Enfin, nous avons fait évoluer L’Alliance 7 avec une profonde modernisation de ses outils. Le nouvel intranet permet désormais à nos contacts en entreprise de pouvoir sélectionner de façon très précise les informations qu’ils reçoivent de nos services, en fonction de leurs centres d’intérêt.

Quelles sont les priorités de L’Alliance 7 pour 2013 ? En matière sociale, nous voulons apporter notre poids pour la bonne traduction législative des accords ANI* et notamment en faveur de la prise en compte de la question du travail saisonnier. Nous mènerons * Accord National Interprofessionnel.

également des travaux sur la parité, la qualité de vie au travail et préparerons les contrats de génération.

Nous resterons également vigilants sur la question des quotas sucriers jusqu’à la décision finale des institutions européennes quant à la date de fin de ce système qui pénalise nos secteurs. Enfin, je souhaite continuer à faire avancer L’Alliance 7 vers une simplification de son fonctionnement avec la création de pôles syndicaux. En effet, alors que nous soutenons l’idée de la création d’une maison de l’alimentation avec un regroupement géographique de plusieurs fédérations, nous devons montrer la voie et faire notre propre travail de simplification en interne.

Au terme de votre mandat, quel bilan faites-vous de votre action à la tête de L’Alliance 7 ? J’ai été vraiment ravi de ces 6 ans à la tête de L’Alliance 7, j’ai le sentiment que nous avons bien travaillé grâce aux membres du Conseil d’administration et à une équipe experte et performante. Nous avons réussi à peser, dans les débats extérieurs, en faveur de la bonne prise en compte de nos enjeux ; et nous avons été un contributeur important dans les travaux et l’action de l’ANIA. Je peux témoigner de l’importance de la rigueur et de l’organisation. Nous avons toujours été soit dans l’action soit une véritable force de proposition. Il me semble que L’Alliance 7 est tout à fait armée face à la complexité qui s’accroît tous les jours. Nos succès, avérés, ont amené à une réelle reconnaissance de notre structure et de ses réalisations. Il est essentiel que les entreprises restent impliquées dans les décisions politiques de leur profession ; les adhérents ont un rôle essentiel à jouer pour que notre organisation conserve force et pertinence.

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noS miSSionS : Préparer l’avenir : En portant les positions des syndicats et de leurs entreprises en France et dans les 7 associations européennes auxquelles nous participons, En dialoguant avec les partenaires sociaux,

Fédérer et rester solidaire, pour réussir collectivement En mutualisant leurs forces et leurs moyens il y a 20 ans, nos 9 syndicats professionnels et leurs 300 entreprises ont été visionnaires. L’augmentation de la capacité d’action et l’élargissement des services aux entreprises ont permis à L'Alliance 7 de devenir ce qu’elle est aujourd’hui : une organisation représentative (les adhérents des syndicats représentent plus de 80 % du marché), porte-parole de ses syndicats partout où cela est important, en France comme au niveau européen, et capable de travailler sur les enjeux de demain. L’unité et la solidarité, deux valeurs fondatrices fortes de L’Alliance 7, ont ainsi permis aux syndicats de franchir deux décennies et de grands bouleversements, tant économiques que sociétaux. Elles sont encore aujourd’hui les piliers de la capacité de progression des professions dans leur environnement et des réussites collectives de nos syndicats.

En préservant les savoir faire de nos métiers avec près de 20000 heures de formation dispensées par Alliance 7 Services chaque année.

Créer de la valeur partagée : En engageant les professions sur les sujets à enjeux, En construisant des outils collectifs pour faire progresser collectivement les entreprises.

Accompagner les entreprises : En informant sur les actualités et leurs conséquences pratiques, En apportant un service d’appui personnalisé dans les domaines suivants : affaires sociales, qualité et sécurité alimentaire, affaires juridique et économiques, développement durable et environnement.

RASSEMBLER 300 entreprises et 9 syndicats

COMMUNIQUER Promouvoir les produits Faire entendre les positions des professions

ANIMER Lieu d’échange et de partage des professions

DIALOGUER Avec les parties prenantes et les partenaires sociaux

Fédérer

ECOUTER CONNAITRE Relayer les préoccupations des dirigeants

représenter

servir

INFORMER Diffusion d’informations pratiques

FORMER Préserver les savoir-faire métier Délivrer des certificats de qualification professionnelle

Florence Pradier Directeur général

L ' Alliance 7 4

MANDATER Des représentants de nos professions

ORIENTER / REPONDRE Service questionréponse personnalisé


Rapport d'activité

2012

L ' Alliance 7

L’équipe de l’alliance 7 L’Alliance 7 est une fédération de syndicats professionnels rassemblant 9 Professions qui ont toutes leurs spécificités sur le plan de leur organisation, de leur structure, de leur fonctionnement, et de leurs produits et qui ont su mettre leurs ressources en commun pour s’entourer de professionnels, disposer de services efficaces et devenir un véritable interlocuteur pour les pouvoirs publics, avec un taux de plus de 90 % de représentativité.

L’Alliance 7, c’est aussi une équipe de 35 personnes qui mettent en œuvre la politique décidée par les administrateurs des syndicats. Ces administrateurs, volontaires, pilotent les actions avec nos permanents et veillent au respect des principes qui font la force et l’efficacité de notre fédération : anticipation sur les risques et opportunités, évaluation des enjeux et définition claire des priorités pour réaliser l’ensemble des actions décidées et aussi volonté de partenariat et d’ouverture avec l’ensemble de nos interlocuteurs.

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temps

forts 2012

philippe moati (obsoco), olivier Geradon de vera (iri-sECoDiD), Henri baissas (ubifrance), Jean-philippe Girard (Eurogerm), mathieu Défresne (oseo bourgogne), bruno luisetti (l’alliance 7)

12 janvier : Commission relations commerciales : intervention d’Yves puget, Directeur de la rédaction de lsa, sur les tendances de consommation sur les marchés alimentaires, la diversification des modes de commercialisation et les comportements d’achat des enseignes. 31 janvier : réception de nouvel an du

syndicat du Chocolat : invitation des partenaires du syndicat et des représentants des institutions, dans un restaurant-atelier entièrement dédié au chocolat, "un dimanche à paris".

9 février : publication du livre blanc de l’alliance 7, Horizon 2020 : Ce document présentant les atouts et les défis de nos secteurs a permis d’interpeller les candidats aux élections présidentielle et législatives sur nos enjeux.

27 février : rencontre avec le Commissaire européen à la santé et à la consommation John Dalli : échange avec les représentants de la nutrition spécialisée au sujet de la révision de la directive "parnuts". 13 mars : Commission développement durable/ environnement : mutualisée avec les syndicats des surgelés et des glaces, cette commission a été l’occasion de rencontrer les éco-organismes et d’informer sur les perspectives réglementaires pour les fluides frigorigènes. 14 mars : Conseil d’administration de l’alliance 7 : intervention des responsables "agriculture" du ps et de l’ump, qui ont entendu les problématiques du secteur et présenté les propositions de leurs partis. 28 mars : petit-déjeuner de l’alliance 7 sur la propriété intellectuelle : un cabinet d’avocat spécialisé a éclairé pour les entreprises les moyens de protection de leurs marques et savoir-faire.

28 mars : atelier sur la pénibilité : Journée

d’échanges et de partage d’expériences pour les professionnels des ressources humaines et de la sécurité.

5 avril : Commission qualité : réunion des responsables qualité autour d’interventions de représentants de l’ansEs, du Fonds Français alimentation santé, de Gs1 et de témoignages sur la mise en place de l’information dématérialisée.

19 avril : l’alliance 7 siège au comité

de suivi du pnns/ po : le décret relatif à l’organisation et au fonctionnement du comité de suivi du plan national nutrition santé et du plan obésité définit sa composition. l’alliance 7 y a désormais un siège.

7 juin :

assemblée générale de l’alliance 7 : sur la thématique "créer de la valeur dans un marché en mutation", les dirigeants d’entreprise ont entendu philippe moati, professeur agrégé d’économie et fondateur de l’observatoire société et consommation (obsoco). une table ronde a permis de lancer les échanges avec les représentants d’iri-sECoDip, d’Eurogerm, d’oséo et d’ubifrance. les assemblées générales des syndicats se sont tenues le même jour.

13 et 14 juin : Journées techniques "biscuit et panification" : une formation qui a réuni plusieurs dizaines d’entreprises sur les avancées technologiques dans les process de biscuiterie, pâtisserie et panification industrielle. 28 juin : atelier de présentation du guide de bonnes pratiques d’hygiène chocolat 28 et 29 juin : assemblée générale

d’iDaCE à paris : réunion des entreprises européennes de la nutrition spécialisée pour échanger sur l’avenir de la profession

27 septembre : réunion de lancement

des négociations commerciales : organisée par l’ania, cette réunion a permis un échange sur les relations commerciales entre Guillaume Garot, ministre délégué à l’agroalimentaire, et les professions et entreprises représentées.

27 septembre : Commission matières premières : réunion qui a notamment été l’occasion de présenter les marchés des amandes, noisettes et céréales avec des intervenants extérieurs spécialistes. 3 au 7 octobre : Cité merveilleuse des biscuits et Gâteaux : 22 fabriques ont ouvert leurs portes au public dans toute la France à l’initiative du syndicat. 5 octobre : 5e journée des petits plaisirs : organisée par le syndicat de la Confiserie dans toute la France 16 octobre : Commission Qualité : réunion des professionnels, avec des présentations extérieures sur l’harmonisation européenne des substances aromatisantes et colorantes 30 octobre : Commission social : Echanges des professionnels sur les chantiers en cours et groupes de travail sur les thématiques sociales d’actualité 30 octobre : soirée de lancement du salon du chocolat, dont le syndicat du Chocolat est partenaire 28 novembre : Engagement des entreprises pour une huile de palme durable. les entreprises ont validé l’engagement "100 % d’huile de palme durable pour 2015". 7 décembre : Commission développement durable/ environnement : avec l’éclairage de Gras savoye sur la responsabilité environnementale des entreprises 7


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Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse

Syndicat Français des Céréales Prêtes à Consommer ou à Préparer

Syndicat des Industries Alimentaires Diverses

11dechartes déontologie pour 9 syndicats Différents syndicats de L’Alliance 7 se sont engagés dans l’élaboration et le respect de chartes de déontologie. Les chartes de déontologie visent à garantir l’engagement d’une Profession dans une démarche de qualité et de loyauté vis-à-vis des consommateurs mais aussi entre les entreprises elles-mêmes. On peut à ce jour en répertorier 11, dont : une charte commune à tous les syndicats de L’Alliance 7, une charte relative au Chocolat, une charte relative à la Confiserie, une charte relative à la Biscuiterie, une charte relative aux Céréales pour petit-déjeuner,

Syndicat Français des Miels

une charte pour le Syndicat des Industries Alimentaires Diverses, concernant les desserts, entremets, pâtisseries à préparer et aides à la pâtisserie, deux concernant les secteurs des Aliments de l’Enfance et de la Nutrition Clinique : un guide de la publicité grand public pour les aliments de l’enfance, une charte relative à la déontologie pour les produits de nutrition clinique pris en charge par la sécurité sociale, une position déontologique de L’Alliance 7 relative aux allégations sur la minceur et le poids, deux chartes relatives au Café, adoptées en 2010.

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11dechartes déontologie pour

9 syndicats CHARTE DE DÉONTOLOGIE DES BISCUITS ET GÂTEAUX

CHARTE DE DÉONTOLOGIE DE L’ALLIANCE 7 Dès sa création, L’Alliance 7 s’est dotée d’une charte de déontologie afin de promouvoir et d’assurer un climat de travail harmonieux entre les Professions et entreprises membres des syndicats de L’Alliance 7. Remise à jour en 2006, cette charte présente les sept grands principes que s’engagent à respecter les adhérents de L’Alliance 7 dans les domaines suivants : social et moral, environnement et développement durable, sécurité alimentaire, communication et présentation des produits, bonne information du consommateur, respect des guides de bonnes pratiques spécifiques, concurrence loyale et marchande.

L ' Alliance 7

CHARTE DE DÉONTOLOGIE DU CHOCOLAT Par la signature de cette charte en décembre 2008, les entreprises du Syndicat du Chocolat ont souhaité formaliser leur volonté de responsabilisation et d’autodiscipline, tant en matière de respect de la réglementation, de sécurité des produits que sur des aspects sociaux et moraux. L’accent est également mis sur la valorisation des produits de chocolat, au moyen d’une communication responsable et loyale.

CHARTE DE DÉONTOLOGIE DE LA CONFISERIE Revue en mars 2004, cette charte de déontologie vise à garantir l’engagement des adhérents de la Chambre syndicale de la Confiserie dans une démarche de qualité des produits et de loyauté visà-vis des consommateurs et entre les professionnels de la confiserie. Cette charte reprend les sept engagements communs à toutes les professions de L’Alliance 7 en les appliquant aux spécificités de cette Profession et de ses produits.

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Créée en mai 2004, cette charte s’articule autour des trois axes majeurs sur lesquels les Biscuitiers ont tenu à s’engager collectivement : la qualité (respecter les traditions et les usages, préserver le patrimoine et le savoir-faire, et assurer la sécurité des aliments), la bonne information du consommateur (présenter les informations de manière lisible, assurer une mise en relief des ingrédients de manière transparente et loyale), la communication en matière de nutrition et de comportement alimentaire (favoriser l’accès à l’information nutritionnelle pour permettre au consommateur d’exercer un choix éclairé). Cette charte est précisée par des repères pour les principaux moments de consommation des biscuits et gâteaux, donnant des indications sur ce qu’il est pertinent de consommer en fonction de l’âge, du mode vie, du moment de consommation et des produits consommés.

Syndicat Français des Céréales Prêtes à Consommer ou à Préparer

CHARTE DE DÉONTOLOGIE DES CÉRÉALES POUR LE PETIT-DÉJEUNER

Cette charte, datant de février 2006, poursuit le double objectif de garantir l’engagement de la Profession dans une démarche responsable et citoyenne. La charte définit les priorités des fabricants en matière de sécurité, de qualité et d’information du consommateur, notamment en ce qui concerne la présentation des produits, la présence systématique d’un étiquetage nutritionnel complet sur les emballages, la communication nutritionnelle ainsi que les comportements alimentaires.


Rapport d'activité

Syndicat des Industries Alimentaires Diverses

PRINCIPES DÉONTOLOGIQUES RELATIFS AUX DESSERTS, ENTREMETS, PÂTISSERIES À PRÉPARER ET AIDES À LA PÂTISSERIE

Depuis 1995, les adhérents du Syndicat des Industries Alimentaires Diverses se sont engagés sur des principes déontologiques en matière d’étiquetage, de composition des produits et d’allégations pour les desserts, entremets, pâtisseries à préparer et aides à la pâtisserie. Par ces principes, les adhérents du SIAD s’engagent à ne fournir sur le marché que des produits respectant les principes édictés en matière d’étiquetage (dénomination légale de vente, illustrations, allégations…) et garantissant des ingrédients sûrs, conformes à la réglementation et de qualité. Le SIAD a en outre élaboré une position en novembre 2005 relative à l’utilisation d’allégations du type "léger" sur l’étiquetage de produits apéritifs à croquer, ces allégations portant sur une caractéristique de texture ou d’aspect ne devant pas porter confusion avec une allégation nutritionnelle.

POSITION DÉONTOLOGIE MINCEUR/ POIDS DE L’ALLIANCE 7 Adoptée en décembre 2007, ces règles déontologiques clarifient, à la lumière du règlement "Allégations nutritionnelles et de santé", le périmètre des allégations relatives à la minceur et au poids, par une analyse de l’articulation des textes réglementaires relatifs aux produits diététiques (aliments pour régimes hypocaloriques destinés à la perte de poids) et de la réglementation générale.

2012

GUIDE DE BONNES PRATIQUES ALIMENTS DE L’ENFANCE Le secteur Aliments de l’Enfance a établi un guide des bonnes pratiques de la publicité grand public concernant l’alimentation des nourrissons et enfants en bas âge. Ce guide rappelle l’interdiction de la publicité pour les préparations pour nourrissons et précise l’application des principes de loyauté aux spécificités de l’alimentation des enfants de 0 à 3 ans. Il rappelle également l’interdiction de faire une publicité visant cette catégorie de population pour les aliments ne respectant pas les dispositions de la réglementation des aliments de l’enfance.

CHARTES DE QUALITÉ ET DE DÉONTOLOGIE DU SYNDICAT FRANÇAIS DU CAFÉ Le Syndicat Français du Café s’est doté en 2010 de chartes Qualité et Déontologie. Par les engagements pris dans ces chartes, les adhérents du Syndicat Français du Café ont souhaité témoigner de leur respect les uns envers les autres et également vis-à-vis des consommateurs. Ils encouragent notamment les approvisionnements respectueux des hommes et de la terre et s’engagent sur la qualité, l’adéquation de l’emballage, le sérieux et la transparence des informations concernant leurs produits. En accord avec les pouvoirs publics auxquels ces chartes ont été présentées, le Syndicat Français du Café exerce une vigilance responsable sur le marché.

CHARTE DE LA NUTRITION CLINIQUE Cette charte de déontologie, révisée en 2005, énonce les principes généraux que doivent respecter les professionnels de la nutrition clinique, adhérents du Syndicat Français des Aliments de l’Enfance et de la Nutrition Clinique, en matière d’étiquetage et de publicité pour les produits inscrits sur la liste des produits et prestations remboursables.

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L ' Alliance 7

Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse

Syndicat Français des Céréales Prêtes à Consommer ou à Préparer

dossiers

phares

Syndicat des Industries Alimentaires Diverses

Syndicat Français des Miels

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Politique alimentaire Faire progresser l’alimentation

Traduction d’une volonté politique forte d’avancer, l’année 2013 est particulièrement chargée en travaux relatifs à l’alimentation et à la nutrition, tant au niveau parlementaire qu’au niveau du gouvernement. Des groupes de travail à l’initiative du ministre de l’agroalimentaire Lancés en 2012 à l’initiative de Guillaume Garot, plusieurs groupes de travail “Ingrédients” se réunissent en 2013, afin de travailler sur les apports en glucides, en lipides, en sel et en fibres. Un groupe sur la valorisation des efforts des entreprises alimentaires accompagne ces travaux qui visent à faire l’état des lieux des améliorations déjà apportées à leurs recettes par les industries alimentaires et à pousser de nouveaux engagements.

Un calendrier parlementaire et législatif chargé Parallèlement à la préparation du contrat de filière des industries agroalimentaires et à la réflexion sur les ingrédients, plusieurs textes devraient être préparés ou étudiés au cours de l’année. Parmi les initiatives parlementaires à noter, le Sénat a confié à deux de ses élus de la mission d’information et de contrôle de la sécurité sociale la responsabilité de préparer un rapport sur la fiscalité comportementale. Ce rapport, dont le terrain d’étude est beaucoup plus large que la seule analyse de la consommation alimentaire, devrait néanmoins aborder la question, sous l’angle – trop – réducteur de la nutrition. Le projet de loi d’avenir sur l’Agriculture, l’Agroalimentaire et la Forêt, annoncé pour le premier semestre 2013, pourrait également comporter des mesures relatives à l’alimentation ou plus spécifiquement à la nutrition. Le projet de loi de santé publique, actuellement en cours de préparation, en vue de sa présentation en 2014, pourrait contenir des dispositions relatives à l’alimentation, là encore sous l’angle nutrition et santé. En outre, de multiples propositions de loi pourraient encore voir le jour au cours des prochains mois, en fonction des centres d’intérêt des parlementaires et de l’actualité.

L’alimentation ne se résume pas à la nutrition Bien souvent, la politique alimentaire est abordée dans les débats dans sa seule composante nutritionnelle.

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Or, si la nutrition est une dimension fondamentale de l’alimentation, cette dernière ne saurait en aucun cas s’y réduire. Pourtant, le débat sur la teneur en sucres, en graisses ou en sel reste toujours aussi intense. Les entreprises, naturellement à l’écoute des attentes de leurs parties prenantes, travaillent depuis plusieurs années à l’optimisation nutritionnelles de leurs recettes lorsque cela est possible, dans le respect des réglementations, codes d’usage et autres obligations éventuellement applicables. Pour autant, L’Alliance 7 et ses adhérents doivent rester mobilisés sur l’ensemble des enjeux liés aux comportements alimentaires et à la consommation de leurs produits. En effet, si cette recherche permanente d’amélioration des recettes demeure d’actualité, la marge de progression, au fil des efforts réalisés et d’ores et déjà concrétisés, devient moindre. Les secteurs de L’Alliance 7 ont donc pris des engagements forts pour faire “progresser l’alimentation”, considérée dans son ensemble et donc au-delà de la seule reformulation des produits. Ainsi les secteurs de L’Alliance 7 soutiennent la progression des connaissances, en finançant des recherches, en transmettant des données à Oqali et en intégrant à leur production les données issues de ces recherches. L’information du consommateur et notamment les repères de consommation permettent de promouvoir consommation raisonnable, et repas équilibrés et diversifiés. Enfin, des produits spécialement formulés pour les populations présentant des vulnérabilités particulières ont permis d’améliorer l’alimentation des personnes pour lesquelles l’alimentation générale n’était pas adaptée. En outre, les entreprises ont su, selon leurs spécialités, protéger et transmettre des recettes ancestrales et un véritable patrimoine culinaire, ou s’adapter à des attentes sociétales multiples (conservation, goût, praticité…).

Communiquer, mais sur quoi et auprès de qui ? L’industrie alimentaire a multiplié les initiatives et les efforts pour faire progresser l’alimentation et être en mesure de proposer à l’ensemble de la population française une alimentation sûre et réputée pour la


Rapport d'activité

qualité de ses produits. Pour autant, atteindre les objectifs des politiques de l’alimentation visant à offrir à la population française une alimentation équilibrée et diversifiée et à favoriser les bonnes pratiques alimentaires, nécessiterait une communication ciblée sur les populations à risque et adaptée aux attentes des consommateurs, tant dans l’intérêt des citoyens que de la filière agroalimentaire, dont la France pourrait légitimement s’enorgueillir. Les études, publiques comme privées, ont montré que les consommateurs étaient peu sensibles aux arguments purement nutritionnels ou encore aux messages de réduction du taux de certains nutriments dans les produits alimentaires. Ces messages, souvent attendus de la part des pouvoirs publics, ont le double inconvénient d’être de moins en moins puissants – au fur et à mesure des reformulations, la possibilité d’annoncer des baisses à deux chiffres en certains nutriments devient moindre – et de plus en plus stigmatisants

2012

– en laissant entendre que les produits alimentaires pourraient être bien meilleurs qu’ils ne sont. Jusqu’ici, les expériences d’optimisation trop marquées et trop rapides des recettes n’ont pas été couronnées de succès. En effet, certaines entreprises de nos secteurs ont dû revenir sur des modifications qui avaient significativement affecté le goût des produits, et entraîné un report des achats des consommateurs sur d’autres produits. La question de l’acceptabilité de ces changements de recettes par les clients doit donc demeurer au centre de la construction d’une politique alimentaire efficiente. Viser principalement non pas les produits mais les comportements alimentaires à risque ouvrirait la voie à une réelle amélioration de la situation des consommateurs concernés par les risques d’alimentation déséquilibrée et à une valorisation plus globale d’un patrimoine alimentaire et d’un savoir-faire que le monde entier nous reconnaît… voire nous envie.

lEs proFEssions DE l’allianCE 7 sont EnGaGéEs DEpuis lonGtEmps auprÈs DEs pouvoirs publiCs pour FairE proGrEssEr l’alimEntation. • Syndicats et entreprises travaillent depuis plusieurs années sur des axes majeurs : • Optimisation nutritionnelle / réduction de la taille des portions • Amélioration de l’étiquetage et de l’information nutritionnelle • Communication et actions de marketing responsable promouvant les bons comportements alimentaires • Conduites d’actions en faveur d’une meilleure éducation nutritionnelle • Réalisation d’études et recherches améliorant les connaissances dans les 3 domaines suivant :

santé/alimentation/comportements Au total et indépendamment des actions conduites par chaque entreprise à son niveau, les professions de l’Alliance 7 ont mis en œuvre plus de 100 actions collectives applicables par tous depuis 6 ans.

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Cap sur l’export !

un nouveau relais de croissance pour les produits d’épicerie et de nutrition spécialisée S’il reste heureusement des possibilités de développement notamment grâce à l’innovation, la France et plus globalement l’Union européenne sont des marchés matures. Dans un contexte de crise économique et de concurrence intense, la pression sur les prix s’accentue. Cela peut notamment se traduire par une course au "toujours moins cher", destructrice de valeur au sein de la filière agroalimentaire. Pour les produits de l’épicerie sucrée et de la nutrition spécialisée, le risque d’une réduction ou d’un arbitrage défavorable pour ces produits est à considérer. Une alerte pour nos filières : plus la valeur ajoutée est importante, plus la balance commerciale se dégrade

La difficulté de répercussion de la hausse structurelle du prix des matières premières agricoles reste toujours d’actualité. Comme mentionné dans les résultats de l’étude "enjeux et perspectives des IAA face à la volatilité du prix des matières premières" (1), plus un secteur est en prise directe avec la distribution plus sa possibilité de répercussion des hausses de prix est faible. Or la grande distribution est le circuit incontournable pour les principaux secteurs de L’Alliance 7 puisqu’il représente près de 80 % des débouchés. Les entreprises absorbent donc une part conséquente de cette hausse.

Outre le contexte économique global, un certain nombre de facteurs tendent à expliquer la détérioration des balances commerciales de nos secteurs. La baisse de la production française et la hausse des importations sont à corréler avec la dégradation de la compétitivité des opérateurs français par rapport à leurs plus proches voisins ainsi que la recherche du “toujours moins cher”. Il faut également souligner que les produits de 2e transformation sont peu présents

(1) Commandée par le ministère du redressement productif et le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt – Pôle interministériel de prospective et d’anticipation des mutations économiques / Pipame. Parution en Octobre 2012

Filière du blé tendre

Évolution des balances commerciales 3 000 2 000 1 000 0 -500 2001 En millions d'euros

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2009

2010

Produit agricole (blé tendre) 1re transformation (farines) 2nde transformation (biscuits gâteaux, panification, céréales petits-déjeuners, biscuits salés) Sources : France Agrimer, enquêtes statistiques syndicales, Ageste, Douanes, calculs Alliance 7

16

2008

2011


Rapport d'activité

dans les programmes de promotion à l’exportation et ne bénéficient pas du financement des interprofessions contrairement à bon nombre de filières agricoles. Des mesures seraient souhaitables pour aider les secteurs à forte valeur ajoutée à accroître leur part de marché à l’export car, quand une entreprise exporte un biscuit, elle exporte également des produits laitiers, de la farine, du sucre, du cacao, des fruits secs, des investissements en recherche et développement, etc.

Produits de l’épicerie sucrée et de la nutrition spécialisée : comment exporter de la valeur ajoutée, de la sécurité alimentaire et des spécialités à l’international ? La France reste un grand pays agricole et la grande majorité de cette production est utilisée par son industrie alimentaire produisant notamment des aliments à forte valeur ajoutée comme les chocolats, bonbons, biscuits et gâteaux, aliments de nutrition spécialisée. Pour la plupart des produits du ressort de L’Alliance 7, cette valeur ajoutée est d’ailleurs supérieure à la moyenne des IAA.

Valeur ajoutée

en % du chiffre d’affaires

18,9 % 19,4 % 20,7 % total iaa

thé Café

24 %

26,5 %

28 %

Chocolat biscuits et Fabrication Fabrication Confiserie gâteaux industrielle d'aliments de pain et infantiles pâtisserie et fraîche diététiques

Spécialités régionales, recettes traditionnelles, nouveaux produits innovants, garantie d’une image de qualité et de sécurité des aliments, les produits de l’épicerie et de la nutrition spécialisée ont de nombreux atouts pour renforcer l’image de la France à l’international et conquérir de nouveaux marchés.

Cette valeur ajoutée se traduit en outre par des investissements, des initiatives en recherche et développement et près de 50 000 emplois directs qui contribuent à l’activité économique sur l’ensemble du territoire.

2012

Cap sur l’Asie Au regard des résultats d’une analyse interne et d’une étude réalisée par Ubifrance, les opportunités pour développer les exportations auprès des pays émergents et notamment de la zone Asie sont importantes. La part de consommateurs potentiels pour nos produits dans ces pays est en progression constante. L’image de la France, alliée au savoir faire des entreprises, devrait permettre d’accroître significativement leur présence sur ces marchés. Cette conclusion rejoint également la vision de Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire, et Nicole Bricq, Ministre du Commerce extérieur, qui ont décidé de concentrer les efforts sur les pays de l’Asie du Nord. Un comité stratégique rassemblant l’ensemble des acteurs de l’export a ainsi été créé sous leur impulsion afin de définir une stratégie et d’améliorer l’efficacité du soutien. L’Alliance 7 y est représentée notamment par Christian Tacquard (Loc Maria), en tant que vice-Président.

Une plus forte optimisation du soutien à l’export et des programmes adaptés aux produits transformés sont attendus. Le développement des exportations fait appel à un grand nombre d’acteurs et il est donc nécessaire qu’un état des lieux des outils et programmes de promotion à disposition des entreprises soit réalisé. Il permettra ensuite de rationaliser et réorienter si nécessaire les actions proposées et ou de les adapter afin qu’elles soient accessibles et efficaces. Des études plus pointues sur les attentes et habitudes des consommateurs dans cette zone cible et en fonction des différents circuits de distribution doivent permettre aux entreprises d’adapter plus efficacement leurs produits à leurs clients de demain. Il est également nécessaire qu’une meilleure prise en compte des intérêts des secteurs de la 2e transformation soit intégrée dans le cadre des négociations de futurs accords bilatéraux de libre-échange (barrières tarifaires et non tarifaires). Les positions défendues par la France doivent être définies dans une réflexion globale de filière et non de défense des seuls enjeux agricoles. La synergie entre volonté du gouvernement et renforcement de l’accompagnement des entreprises permettra à celles-ci de partir à la conquête des marchés émergents, offrant ainsi un nouveau relais de croissance.

17


Sucre

réformer pour pérenniser le développement économique de tous les acteurs de la filière Issue d’un compromis politique, la réforme mise en place en 2006 pour le marché européen du sucre a prouvé depuis plusieurs années ses limites.

Les dysfonctionnements du marché européen du sucre à l’issue de la réforme de 2006 L’offre européenne plafonnée par le système des quotas ne répond qu’à hauteur de 80 % à la demande communautaire, les 20 % manquants devant provenir notamment des importations dans le cadre des différents accords avec les pays ACP et PMA ainsi que dans le cadre de l’accord "EBA" (Everything But Arms). L’amont de la filière a toujours été défavorable à l’ouverture du marché européen, invoquant depuis de nombreuses années que le prix du sucre européen s’effondrerait face à l’augmentation significative des importations. Or, non seulement les importations issues de ces accords n’ont pas fortement progressé mais elles sont insuffisantes pour répondre à l’intégralité des besoins du marché européen. Afin de pallier ce déficit devenu structurel, la Commission européenne a mis en place des mesures exceptionnelles. Ces actions correctives ont été accueillies favorablement par les secteurs utilisateurs même si elles sont appliquées trop tardivement pour alléger les tensions sur le marché.

Des conséquences fortement pénalisantes pour l’ensemble des entreprises utilisatrices Cette situation a des conséquences majeures sur les entreprises utilisatrices de sucre. L’insécurité sur leurs approvisionnements et l’absence de visibilité sur le marché sont des freins importants au développement de leur activité économique. Comment les entreprises peuvent-elles développer de nouveaux produits, conquérir de nouveaux marchés à l’export si elles ne savent pas si elles vont avoir suffisamment de

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disponibilités ou si elles ont les plus grandes difficultés à obtenir des volumes supplémentaires de sucre ? De plus, en raison de cette pénurie artificielle, les cours du sucre ont fortement augmenté depuis 2 ans et les entreprises font face à d’importantes difficultés à répercuter les hausses auprès de la distribution. Enfin, le prix européen du sucre étant actuellement supérieur de 50 % au prix mondial, la compétitivité des entreprises exportatrices est largement amputée. En effet, depuis octobre 2008, il n’y a plus de "restitutions sucre" pour compenser ce différentiel de prix, source de distorsion de concurrence.

Des positions qui ne tiennent pas compte des enjeux économiques et sociétaux actuels Le système des quotas a été instauré il y a de nombreuses années afin de gérer les excédents de production. On peut donc s’interroger sur la pertinence de maintenir un outil limitatif des volumes dans un contexte de déficit structurel du marché. Une offre en adéquation avec la croissance de la demande est également un enjeu international. La priorité n°1 du plan d’action du G20 pour les marchés agricoles est l’augmentation de la production agricole. La France a d’ailleurs largement soutenu et contribué à la mise en place de ce plan d’actions qui devrait également permettre de réduire les excès de volatilité des prix. Dans ce contexte, la prolongation des quotas est un non-sens d’autant qu’elle limite également les exportations de l’industrie sucrière à 1,370 million de tonnes par an.


Rapport d'activité

Prix du sucre

2012

Sucre Coût de production marginal

En euro/tonne

FOB équivalent - CT/LB

750

28

650

26

550

24

450

22 20

350

18

250 150

16

2008

2009

2010

2011

2012

14

2013

Prix sucre Union Européenne Prix mondial - Marché de Londres

12

brésil

uE

inde

russie

australie

10

Source : Kingsman Sa, 2012

Source : Les Echos, Commission européenne

Des opportunités à l’exportation, en adéquation avec la priorité gouvernementale. En conséquence de la croissance de la démographie mondiale et d’un changement de comportement alimentaire dans les pays émergents, la demande en matières premières agricoles devrait continuer de croître régulièrement. Selon les prévisions du rapport FAO/OCDE 2012, une évolution annuelle de la demande mondiale entre + 2% et +2,5 % sur les dix prochaines années est attendue. Certains éléments concernant le Brésil sont également à prendre en considération. En effet, le Brésil ne fait plus partie des pays produisant à plus faible coût. En outre, la moitié de sa récolte de canne à sucre est destinée aujourd’hui à la fabrication d’éthanol et cette tendance devrait s’amplifier pour atteindre autour de 65 % en 2020 (rapport FAO/OCDE 2012). Enfin, si le Brésil reste aujourd’hui le premier exportateur de sucre, d’autres pays sont également présents sur le marché mondial. Il serait regrettable que l’Union européenne, et tout particulièrement la France, ne profite pas de ce contexte favorable pour accroître sa part de marché à l’international, d’autant que la filière sucrière française a des coûts de production compétitifs et plus bas que ceux du Brésil (cf. graphique). Il conviendrait en outre de développer des politiques de soutien pour résorber à terme le déficit des balances commerciales des produits à forte valeur ajoutée, des secteurs représentant environ 100.000 emplois répartis sur l’ensemble du territoire.

Pour un démantèlement au plus tôt des quotas Une nouvelle prolongation des quotas serait contraire aux conclusions de la réforme de 2006 et à la proposition de la Commission européenne d’octobre 2012. Elle serait également économiquement inéquitable au sein de la filière au sens le plus large. En effet, des centaines d’entreprises resteraient dans un système de déséquilibre du marché engendrant une absence de visibilité, un manque de disponibilité, et donc une inflation artificielle des prix, le tout freinant significativement leur potentiel de développement notamment à l’export. Pourtant, lorsqu’un bonbon est exporté, c’est également du sucre et de la betterave qui sont exportés. Ainsi le développement des marchés des produits de deuxième transformation correspond aussi à une demande supplémentaire pour les fournisseurs de matières premières. Il est donc indispensable que le système de quota soit démantelé le plus rapidement possible et pendant la phase transitoire, les mesures de gestion pour rééquilibrer le marché devraient être systématiques, anticipées et basées uniquement sur les indicateurs économiques fiables du marché. Il est nécessaire qu’une cohérence de filière soit respectée lors des évolutions ou à l’occasion de nouvelles politiques agricoles au niveau national et européen, notamment : Associer les industries de deuxième transformation aux différentes consultations préalables, Réaliser des études d’impact sur l’ensemble des acteurs de la filière y compris pour les entreprises utilisatrices Les décisions politiques qui en découlent devraient prendre en compte l’intérêt et les enjeux économiques de l’intégralité des acteurs par filière.

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JANE Chef cuisinier à Londres

CHANG-MO Sommelier à Séoul

RADJIV

ANGIE

Importateur à New-Delhi

Bloggeuse influente à New-York

l'abus d'alccol est dangereux pour la santé

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Rapport d'activité

2012

L ' Alliance 7

Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse

Syndicat Français des Céréales Prêtes à Consommer ou à Préparer

les

syndicats

Syndicat des Industries Alimentaires Diverses

Syndicat Français des Miels

21


www.enviedechocolat.com

Syndicat du

chocolat Jean-Pierre Geneslay

Président

Nous avons la chance d’appartenir à une filière formidable : la qualité de nos produits est reconnue à l’international, nos salariés ont des savoir-faire remarquables, nos entreprises sont ancrées dans les territoires et s’attachent à préserver un patrimoine exceptionnel de spécialités. Nous disposons d’un capital unique que nous pouvons développer sur les marchés extérieurs... Mais il faut que nous parvenions à garder notre capacité à créer de la valeur en France. Nos métiers sont des pépites pour notre pays. Souhaitons que le tournant politique et économique de 2012 fasse de la compétitivité de la France une priorité, pour le développement de nos entreprises, de nos emplois et la pérennité de notre belle industrie : le chocolat.

Chiffres clés 2012 Nombre d'Entreprises Effectifs 2012 Tablettes Confiserie de chocolat Barres Cacao en poudre Pâtes à tartiner Total ventes France des entreprises du secteur(1)

(Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Millions d'€)

81 11 743 121 030 99 170 43 350 53 255 75 500 392 305 2 762

(1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées Source : Syndicat du Chocolat (d’après enquête auprès des adhérents et non adhérents)

22


Rapport d'activité

Le conseil d’administration a poursuivi en 2012, ses travaux sur les 3 axes majeurs identifiés en 2010 pour la profession : amélioration de la compétitivité des entreprises, communication collective pour faire connaître les secrets du chocolat et de ses métiers, et pérennisation de la filière cacao, sans laquelle le chocolat n’existerait pas.

2012 une année contrastée sur le plan de la compétitivité

Image de la catégorie : une communication digitale renforcée

La situation est restée tendue sur le marché du sucre : le syndicat s’est pleinement mobilisé avec son association européenne pour obtenir une meilleure disponibilité du sucre et fluidifier un marché très encadré par des quotas européens qui affaiblissent durablement la filière et limitent le développement des exportations du secteur.

L’animation de la plateforme web www.enviedechocolat.com et la poursuite d’un partenariat actif avec le Salon du chocolat ont permis de parler des valeurs de la filière et de la qualité des produits des fabricants ainsi que de répondre aux questions des consommateurs.

La difficulté de répercussion à la grande distribution des hausses subies par les entreprises a continué de fragiliser nombre de fabricants. Les débats sur la ré-industrialisation ont permis de rappeler aux pouvoirs publics les priorités du secteur : préciser la loi de modernisation de l’économie de 2008 et la faire appliquer car les entreprises ne peuvent plus continuer à subir les hausses sans pouvoir les répercuter dans le principal circuit de vente aux consommateurs. Le syndicat a poursuivi, avec son association européenne CAOBISCO, ses travaux visant à améliorer l’étiquetage (origine, information du consommateur, allégations), la composition des produits et la prévention des contaminations.

nce

s toutes ses formes rs, barres, poudre prédilection pour

nce est acheté en angeries, stationsspécialisés.

OURMETS lle de l’Allemagne

çais apprécient le nt davantage de uropéens : 35 % pays européens.

65%Pâques

des Français

consomment du chocolat à

90% du marché. Ses usqu’à la préservation par la profession sont t participe à l’activité LE, KRAFT-FOODS, EISS, REVILLON…), nombreux artisans.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Président : Jean-Pierre Geneslay (Revillon Chocolatier) Secrétaire générale : Florence Pradier Vice-présidents : Jean-Paul Burrus (CFCC Schaal) Thierry Gaillard (Mars Chocolat France) Michel Laval (Delfi Nord Cacao) Frédéric Thil (Ferrero) Trésorier : Patrick Poirrier (Cémoi)

2012

Succès : une contribution des entreprises enfin adaptée aux produits papillotés Le syndicat a pu démontrer au moyen d’études spécifiques combien il était important que les emballages ultralégers de moins de 0,5 g disposent d’un barème adapté qui prenne en compte le faible impact environnemental des emballages utilisés pour protéger les bonbons et chocolats.

Deux nouveaux outils pour la profession

Le syndicat a également poursuivi ses actions institutionnelles avec une réception de nouvel an, qui a permis de faire découvrir des chocolats élaborés avec des cacaos d’origines variées et de montrer l’excellence des savoir-faire des chocolatiers à toutes les parties prenantes et intéressées de la filière.

Pérennité de la filière : la durabilité à l’honneur en 2012 Les fabricants de chocolat s’engagent avec les pays producteurs sur un socle normatif cacao durable. Les travaux pour une norme cacao durable ont été lancés cette année avec l’AFNOR et le comité européen de normalisation CEN. Un groupe d’entreprises très impliquées a participé activement à l’élaboration du cahier des charges qui définit les tenants et les aboutissants de la norme et en précise le périmètre et le calendrier. Les travaux ont débuté en fin d’année avec les fabricants les pays producteurs et toutes les parties prenantes de la filière cacao. Ils se poursuivront jusqu’en 2015 et permettront de définir un socle commun d’exigences pour une production pérenne et durable. Un engagement à utiliser 100 % d’huile de palme durable à été adopté par les entreprises du syndicat du chocolat. L’huile de palme possède des propriétés techniques et technologiques qui la rendent insubstituable dans certains produits. Cet engagement collectif est une véritable avancée et devrait pousser les filières de production durable à se développer rapidement.

Le nouveau guide de bonnes pratiques et d’hygiène de la profession a été finalisé. Résultat de travaux impliquant une dizaine d’entreprises de toutes tailles, il définit un socle commun applicable à toute la profession et donne des indications précieuses pour la gestion des risques en entreprise. Un nouveau code pour le "chocolat chaud" : les appellations des boissons cacaotées telles que "chocolat chaud", "boissons chocolatées"... ont été spécifiées dans un code d’usage établi par les professionnels. Il permet d’harmoniser les pratiques entre fabricants et de mieux informer les consommateurs.

23


www.confiserie.org www.petits-plaisirs.com

Syndicat national de la

confiserie La fabrication de confiserie est un atout pour l’économie française. Néanmoins, certains indicateurs montrent des signes de faiblesse.

Maurice Farine Président

Chiffres clés 2012 Nombre d'Entreprises Effectifs 2012 Chewing-gum Sucres cuits + pastilles Caramels et pâtes à mâcher Gommes, pâtes de fruits et gélifiés Autres confiseries Fruits confits Total ventes France des entreprises du secteur(1)

(Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Millions d'€)

82 5 669 15 120 25 930 21 320 66 340 31 400 3 820 163 930 1 036

(1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées Source : Syndicat National de la Confiserie (d’après enquête auprès des adhérents et non adhérents)

24

Fortement implantés sur le territoire national et garants de la préservation de la tradition avec des centaines de spécialités locales, les fabricants industriels de confiserie, dont 90 % de PME, représentent aujourd’hui près de 6 000 emplois. Face aux risques forts qui pèsent sur notre industrie, la pression de la grande distribution et la volatilité des matières premières, nous avons saisi toutes les opportunités pour alerter les pouvoirs publics sur la nécessité d’un cadre législatif stable et un régime fiscal juste, permettant aux entreprises de rester compétitives tant sur le marché français qu’à l’international, de maintenir l’emploi et de poursuivre leurs investissements dans l’outil industriel et l’innovation. La profession, fortement impactée par les difficultés d’approvisionnement en sucre, matière première principale, a plus que jamais besoin de politiques publiques prenant en compte l’ensemble des acteurs de la filière et non protégeant les intérêts d’un seul maillon.



www.syndicatfrancaisdesmiels.fr Syndicat Français des Miels

Syndicat Français des

miels En 2012, j’ai souhaité m’impliquer plus fortement au sein du syndicat en en prenant la présidence et représenter les intérêts des conditionneurs de miels, tant au sein de la filière, qu’auprès des pouvoirs publics et de nos différents partenaires.

Benoît Mary

Président

En effet, notre syndicat est un acteur incontournable de la filière apicole puisqu’il représente plus de 60 % des miels vendus en France. Nous commercialisons également les autres produits de la ruche comme la gelée royale, le pollen et la propolis. Les entreprises du syndicat ont une grande connaissance des spécificités des produits de la ruche car l’ensemble des entreprises membres sont des PME, le plus souvent à patrimoine familial, ancrées sur le territoire français depuis plusieurs générations. J’ai proposé dans un souci d’efficacité que le syndicat s’appuie sur l’expérience de mes confrères en créant des pôles de compétence d’administrateurs autour des principaux enjeux de la profession : Communication, Qualité/réglementation, Economie et Exportations et Relations avec la filière apicole.

Chiffres clés 2012 Nombre d'Entreprises Effectifs 2012 Miel

(France en milliers d'€) (Export en milliers d'€)

Autres produits de la ruche

(France en milliers d'€) (Export en milliers d'€)

Total

(France en milliers d'€) (Export en milliers d'€)

Source : Syndicat Français du Miel (Enquête statistiques)

26

14 445 107 608 13 156 33 945 2 716 141 553 15 872

Dans un contexte de crise économique, d’une tendance au renforcement réglementaire et d’une production nationale et européenne structurellement déficitaire, le syndicat a décidé de réfléchir sur la stratégie à mettre en place face aux enjeux auxquels les entreprises seront confrontées dans les prochaines années. Une réflexion stratégique a donc été réalisée en fin d’année. Une fois les axes redéfinis, un plan d’action va être rapidement mis en place pour les prochaines années.


Rapport d'activité

Le syndicat français des miels a contribué à une meilleure prise en compte des enjeux de la profession.

ubS

Des enjeux réglementaires et normatifs cruciaux pour la profession Suite à l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne, le pollen serait à considérer comme un ingrédient alors qu’il est un constituant naturel du miel. Cette situation crée des incertitudes notamment sur la situation réglementaire des traces fortuites d’OGM. Suite aux différentes réunions entre la Commission européenne, les Etats membres et les différents acteurs de la filière, une proposition d’amendement de la directive européenne n°2000/13 du 20 mars 2000 a été présentée afin de spécifier clairement que le pollen est un constituant du miel. Le syndicat, en faveur de cet amendement, qui viendrait garantir la sécurité juridique nécessaire aux professionnels de la filière a mené des actions au niveau national et dans le même esprit que celles menées par son association européenne (FEEDM). Concernant la gelée royale, les travaux pour l’élaboration d’une norme ISO afin de sécuriser les échanges se sont poursuivis tout au long de 2012.

Exportations : relance d’un plan de rencontres pour lever les freins administratifs Dans un contexte de croissance de la demande internationale et de la définition du développement des exportations comme priorité gouvernementale, le syndicat a relancé un plan d’action pour lever les freins liés à la délivrance des certificats sanitaires.

2012

Une étude sur les opportunités pour les produits gourmets, dont le miel, sur les marchés de la Chine, de la Corée du Sud et des Emirats Arabes Unis a été présentée lors d’un atelier en juin. Cette étude a été réalisée avec le soutien financier du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et des Forêts.

Comité de pilotage, plan de développement durable de l’apiculture : la filière définit sa politique au niveau national. Le syndicat a participé à la définition des axes stratégiques de la filière au sein du comité de pilotage de France Agrimer. Il a également contribué à l’élaboration du plan de développement durable de la filière. Ce plan a été accueilli favorablement par Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, l’Agroalimentaire et des Forêts. Le syndicat veillera à ce que ne soient pas abordés les seuls enjeux de la production dans la stratégie de la filière, même s’ils sont très importants dans un contexte de déséquilibre récurrent entre l’offre et la demande. Les problématiques commerciales et la connaissance du marché doivent également être abordés et traités et de manière objective et efficace. Enfin, les thématiques plus transversales comme les allégations nutritionnelles et le nouveau règlement européen "information du consommateur" ainsi que les relations commerciales avec la distribution, ont fait partie des sujets traités.

Président : Benoît Mary (Famille Mary) Secrétaire générale : Nelly Bonnet Vice-présidents : Philippe Besacier (La Ruche Roannaise) Vincent Michaud (Famille Michaud Apiculteur) Daniel Villeneuve (SCD Miels Villeneuve) Trésorier : Gabriel Perroneau (Apidis)

Le site internet du syndicat

27


www.toutsurlecafe.fr www.santecafenews.net

Syndicat français du

café

Nicolas Peyresblanques Président

Notre Syndicat rassemble les principaux acteurs du secteur et représente plus de 85 % du marché du café en France. A ce titre, nos administrateurs ont estimé avoir une responsabilité particulière dans le fait de faire avancer la profession sur des enjeux sociétaux. Travailler à l’élaboration d’un référentiel commun permettant d’objectiver et de rendre comparables les éléments d’information environnementale pour les produits de notre catégorie a été perçu par tous comme une priorité. L’année 2012 a ainsi été marquée par un travail de fond sur ce dossier, qui a fortement mobilisé les entreprises et les collaborateurs du Syndicat, avec des résultats très concrets attendus dès 2013. L’aboutissement de ce projet représente une belle réussite collective pour notre organisation. Que toutes nos entreprises en soient remerciées !

Chiffres clés 2012 Nombre d'Entreprises Effectifs 2011 Équivalent café vert (Import-Export en équivalent vert) (CA HT) Source : Douanes françaises

28

(Tonnes) (Millions d'€)

32 2 746 352 900 2 439


Rapport d'activité

Les difficultés liées à la bonne application de la loi de modernisation de l’économie ont également justifié que ce dossier conserve une priorité élevée dans les axes de travail du Syndicat.

Un référentiel environnemental en construction

Le Syndicat soutient les publications "Café et santé"

L’établissement d’un référentiel partagé par la profession répond à un double objectif : en faire une référence auprès des distributeurs et simplifier l’information environnementale. Ce référentiel sectoriel propre au café a vocation à être annexé au référentiel général. Cela a impliqué un souci de cohérence entre ces deux documents, tout en apportant des précisions sur les spécificités du café. Ce projet a nécessité la mobilisation, outre des équipes du Syndicat et des responsables techniques des entreprises, d’un consultant spécialisé apportant une expertise extérieure sur la modélisation des phases d’utilisation, le calcul du transport et autres données.

En 2012, le Syndicat a poursuivi son soutien à la publication "Café et santé", qui présente une veille scientifique sur les liens entre café et santé. Ces informations sont diffusées par newsletters pour les professionnels de santé et les journalistes spécialisés et sur un site internet dédié.

Ces travaux ont été conduits en coordination avec d’autres structures, et en particulier notre association sectorielle européenne, ECF, afin de bénéficier des résultats de ses travaux sur l’impact environnemental. Le référentiel finalisé fera l’objet d’une présentation à l’AFNOR et aux ministères compétents dans le courant de l’année 2013.

L e t t r e d ’ i n f o r m at i o n d e s t i n é e a u x p ro f e s s i o n n e L s d e s a n t é

n°32 - JuIn 2012

Neurologie

Sommaire Neurologie Café et cerveau quoi de neuf ?

p. 1

La caféine et les polyphénols sont actifs au niveau cérébral

eN bref p. 2 Du café en prévention du déclin cognitif ? La prise de caféine ou de café serait associée à un risque réduit de développer une démence

CarDiologie p. 3 pourquoi le café augmente-t-il moins la tension artérielle que la caféine seule ? A propos des acides chlorogéniques

le Saviez-vouS… p. 4 Quel est l’impact actuel du café dans le monde ?

Une revue éditée par Expressions Santé

en collaboration avec le Syndicat Français du Café (SFC).

Expressions Santé 2 rue de la Roquette Passage du Cheval Blanc

Cour de Mai - 75011 Paris Tél. : 01 49 29 29 29 Fax : 01 49 29 29 19

Mail : cafe@expressions-sante.fr www.santeetcafe.com

Des difficultés dans l’application de la loi de modernisation de l’économie

Président : Nicolas Peyresblanques (Segafredo Zanetti) Déléguée générale : Héloïse Tarraud Vice-présidents : Gérard Méauxsoone (Café Méo) Pierre Richard (Café Richard) Trésorier : Erika Le Noan (Illy Café)

(login : sante, mot de passe : cafe)

Santé et Café, rédigé par des scientifiques et publié avec le concours du Syndicat Français du Café, vous informe régulièrement des effets des principes actifs du café sur l’organisme en s’appuyant sur des publications internationales récentes.

café et cerveau Quoi de neuf ? la caféine et les polyphénols sont actifs au niveau cérébral La consommation de café a des effets bien connus sur le cerveau. Elle augmente la vigilance, la concentration, les capacités d’apprentissage, elle stimule l’attention, diminue le temps de réaction et améliore nos capacités d’encodage mnésique. A l’inverse, elle peut perturber le sommeil (1). Il a également été montré que la consommation de café tout au long de la vie pouvait retarder le déclin cognitif lié à l’âge, en particulier chez la femme et qu’elle réduisait également le risque de développer une maladie de Parkinson ou d’Alzheimer (2-4). Jusque-là, la plupart des études ont suggéré que la substance responsable de ces effets était la caféine contenue dans le café puisque la caféine testée seule était efficace alors que souvent le café décaféiné ne montrait aucun des effets cités ci-dessus.

d La caféine pourrait activer La pLasticité cérébraLe dans L’hippocampe Les mécanismes sous-jacents aux effets de la caféine dans la prévention des pathologies cérébrales restent mal compris. Les effets de la caféine sont souvent attribués à ses propriétés d’antagoniste des récepteurs de l’adénosine. Une étude préclinique récente pourrait avoir mis le doigt sur un nouveau mécanisme. Ainsi, lorsque des rats reçoivent une supplémentation en caféine dans leur eau de boisson (correspondant à 3 tasses de café par jour) entre 4 et 10 mois, ils maintiennent à 10 mois de meilleures performances d’apprentissage et de mémoire que ceux qui ne reçoivent que de l’eau du robinet. Mais surtout, l’exposition à la caféine stimule la croissance des dendrites et celle des épines dendritiques, petites excroissances présentes sur les dendrites et indices de plasticité neuronale. Ce phénomène a été observé dans l’hippocampe, structure cérébrale très impliquée dans les processus de mémoire. Ce travail suggère que la plasticité observée au niveau de

© mediaphotos - iStockphoto

L’année 2012 a été marquée par un engagement fort du Syndicat dans le projet de référentiel d’information environnementale pour le café.

2012

l’hippocampe de rats exposés à la caféine pourrait représenter un substrat anatomique sous-jacent à la prévention du déclin cognitif par la consommation de café et de caféine tout au long de la vie (5). Ce type de plasticité a également été observé chez des souris diabétiques qui avaient ingéré 1 g/l de caféine dans leur eau de boisson. Ce traitement a permis de restaurer leurs fonctions mnésiques altérées et de prévenir la perte de terminaisons nerveuses et de synapses se produisant dans l’hippocampe de ces animaux. Ce travail pourrait représenter un mécanisme potentiel sous-jacent aux déficits

cognitifs observés chez les diabétiques (6). De plus, quelques études récentes semblent suggérer que d’autres constituants du café, notamment les polyphénols anti-oxydants et en particulier les acides chlorogéniques, auraient un effet direct sur le cerveau.

d La suppLémentation en café vert décaféiné stimuLe Le métaboLisme cérébraL Les auteurs ont testé un extrait de café vert décaféiné disponible dans le commerce, le Svetol® qui contient 40-45 % d’acides chlo-

Comme l’ensemble des professions de L’Alliance 7, les entreprises du Syndicat français du café ont constaté des difficultés dans l’application de la loi lors des négociations commerciales. Le Syndicat demande notamment que les tarifs fournisseurs soient bien la base de la négociation annuelle. Le Syndicat a demandé à L’Alliance 7 de rester très mobilisée sur ce dossier prioritaire auprès de l’ANIA et des pouvoirs publics.

Le Syndicat apporte son soutien au championnat de barista Le Syndicat a décidé de sponsorer le Championnat de barista, organisé en janvier 2013 dans le cadre du Sirha à Lyon. Ce sponsoring vise à encourager et à montrer le soutien de la profession à cet événement valorisant pour le café et pour les femmes et les hommes qui s’y consacrent, en tant que professionnels ou amateurs, avec talent et passion.

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www.biscuitsgateaux.com www.lacitemerveilleuse.com

les fabricants

biscuits gâteaux

de et

Peu de parties prenantes ont idée de la richesse des quelque 66 familles de Biscuits et Gâteaux dans plus de 100 établissements ancrés dans nos régions et de la valeur immatérielle qu'elles représentent tant sur notre marché intérieur qu'à l'export.

Catherine Petitjean Présidente

L'opération portes ouvertes réalisée en octobre 2012 avec près de 25 sites de production a permis de partager au niveau des territoires la fierté de ces productions emblématiques. Chacune des entreprises de la Profession raconte son histoire et celle de ses spécialités. Notre Profession a réalisé une surveillance de la bonne application des codes d’usages relatifs aux spécialités traditionnelles et est intervenue en cas de manquement. Mais la principale richesse du patrimoine biscuitier est sa capacité d'innovation grâce à un savoir faire de collaborateurs formés et passionnés. Etre capable de répondre aux évolutions des modes de vie, aux demandes de clients, aux nouvelles attentes de nouveaux clients partout dans le monde est un impératif pour se développer.

Chiffres clés 2012 Nombre d'Entreprises Effectifs 2012 Biscuits secs et goûters Biscuits aux œufs et gaufrettes Biscuits pâtissiers, chocolatés et assortiments Gâteaux moelleux Total ventes France des entreprises du secteur (1)

(Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes)

(Tonnes) (Millions d'€)

104 12 850 157 940 19 525 145 710 125 245 448 420 1 963

(1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées Source : Fabricants de Biscuits & Gâteaux de France (d’après enquête auprès des adhérents et non adhérents)

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Pour autant cette innovation est difficilement protégeable sur le plan juridique du fait que les recettes nouvelles ne sont pas brevetables en soi et le savoir faire facilement copiable quand il est confronté au déséquilibre des rapports entre fournisseurs et grande distribution. Nous ne pouvons que nous féliciter que la délégation interministérielle aux IAA ait pris en considération cet enjeu et espérons que cela débouchera sur des solutions pratiques et efficaces. La richesse et la diversité de cette offre française de qualité doivent être mieux promues tant sur nos marchés par les distributeurs - car une politique commerciale de prix bradé n’est jamais durable, détruit notre tissu industriel et in fine notre patrimoine alimentaire - qu’à l'étranger par nos outils de représentations, publics ou privés.


Rapport d'activité

Cap sur l’export L’année 2012 a été marquée par une amplification des exportations françaises de biscuits et gâteaux, preuve de l’extraordinaire patrimoine de recettes et de savoirs faire de la catégorie en France.

ubS

Politique Alimentaire : il faut réenchanter l’alimentation Le succès des politiques alimentaires dépend aussi de la prise en compte des préférences alimentaires des consommateurs et de nos cultures alimentaires. La thèse Goût nutrition "Biscuits et Gâteaux" a montré les limites du "tout nutrition" : l’acceptabilité de la réduction des sucres et lipides des biscuits et gâteaux varie d’une recette à l’autre; elle est limitée pour certaines recettes, notamment pour les réductions en sucres. Le consommateur accepterait mieux ces réductions s’il goûte l’aliment réduit en sucres et en gras à plusieurs reprises. Une allégation nutritionnelle sur ces réductions de sucres ou de lipides n’est pas un levier de promotion auprès des consommateurs ; au contraire pour certaines recettes gourmandes ou "traditionnelles", cela inquiète le consommateur… Il convient donc d’accompagner les politiques de reformulation d’un important travail sur les préférences alimentaires prenant en compte l’attractivité qui dépend de tous les aspects qualitatifs de l’aliment et de l’acceptabilité à la fois du goût et du prix à payer pour cette amélioration.

La sécurité un souci permanent de réassurance du consommateur

Présidente : Catherine Petitjean (Mulot & Petitjean)

A travers l’histoire, les Biscuits et Gâteaux ont été les compagnons naturels des voyages, campagnes militaires, terres d'aventures, traversées marines ou camps de réfugiés grâce à la stabilité naturelle de leurs recettes. Ce n'est pas pour autant que les fabricants français se reposent sur cette qualité naturelle : la sécurité est au cœur du savoir faire des collaborateurs et des méthodes de fabrication, et toujours améliorée dans un souci d'excellence. Cette excellence sanitaire française est largement reconnue à l'international et fait partie des atouts inhérents à notre production.

2012

Les nouveautés 2012 : • Thèse "Goût /nutrition" de Coralie Biguzzi, réalisée sous l’autorité de l’INRA et de l’Université de Bourgogne, cofinancée par la Région Bourgogne, les Fabricants de Biscuits et Gâteaux et les sociétés Abbaye, Brossard-Jacquet, Bouvard, Kraft LU et United Biscuits, présentée le 4 décembre 2012 au colloque OQALI. • Partenariat avec OQALI depuis la phase pilote 2007 mettant en valeur la diversité des compositions nutritionnelles et la diversité des familles de biscuits et gâteaux (66 catégories). • Volet sectoriel de l'étude "Prix étiquetage, Nutrition" d'OQALI confirmant que les allégations nutritionnelles ou de santé ne sont pas un important levier de préférence alimentaire pour la catégorie. • Les guides bonnes pratiques d'hygiène et de sécurité: avis favorable de l'ANSES sur la nouvelle édition. • Le Cahier des charges type des farines (établi avec la meunerie). • "Boite à outils" Caobisco/FDE (associations européennes) pour réduire la présence d'acrylamide, composé néoformé créé par la cuisson. • Position de la profession en faveur de la participation de l’interprofession céréalière réunie au sein de l'IRTAC à la phase pilote de préfiguration du volet sanitaire de l'Observatoire des Aliments.

Une Profession fragilisée par la perte de maîtrise de la politique tarifaire de ses entreprises L’impossibilité de répercuter dans les tarifs les hausses de coût du fait du déséquilibre des rapports de force avec la distribution affaiblit les capacités d’innovation et de développement du secteur quand elle ne met pas en cause la pérennité des entreprises et des emplois. Plusieurs rapports officiels ont mis en lumière cet impact négatif pour l’Industrie des Biscuits et Gâteaux d’une mauvaise application de la Loi de Modernisation de l’Economie.

Secrétaire général : Jean-Loup Allain Vice-présidents : Marc Auclair (United Biscuits France) Pierre-Alain Lainé (Biscuiterie Bouvard) Gérard Lebaudy (Biscuiterie de l’Abbaye) Eric Meunier (Loc Maria) Marie-Pascale Sire (Mondelez) Trésorier : Mickael Le Jossec (Pâtisseries gourmandes)

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www.panification.org Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse

Syndicat de la

panification L’année 2012 a confirmé que les gains de productivité ne permettent plus d’absorber les hausses des coûts de production et en particulier des matières premières.

Emmanuel Aimond

Président

2013 sera ainsi une année décisive pour notre secteur. Nous sommes fiers de revendiquer que nos sites de fabrication sont français, et que le blé que nous utilisons est essentiellement produit en France. Je souhaite ainsi qu’en 2013, notre volonté d’être une profession jouant son rôle social et économique soit partagée et soutenue par les politiques et nos clients. Par ailleurs, notre Syndicat s’est attaché à travailler en synergie avec les autres syndicats céréaliers de L’Alliance 7 pour renforcer l’efficacité de nos actions communes. Enfin, en 2012, en profession responsable et volontariste, nous avons pris plusieurs engagements liés à la nutrition, à la sécurité des aliments et à l’environnement.

Chiffres clés 2012 Nombre d'Entreprises Effectifs 2012 Biscottes et produits croustillants (1)

(Tonnes) (Millions d'€)

Pains de mie (industriels) (1)

(Tonnes) (Millions d'€)

Viennoiseries (industrielles) (2)

(Tonnes) (Millions d'€)

Total ventes France des entreprises du secteur (1)

(Tonnes) (Millions d'€)

20 3 471 90 924 263 221 611 368 177 280 751 489 815 1 382

(1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées Source : Syndicat de la panification croustillante et moelleuse (d’après enquête auprès des adhérents et non adhérents) (2) Source : IRI (hypers et supers)

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www.matinscereales.com Syndicat Français des Céréales Prêtes à Consommer ou à Préparer

Syndicat Français

céréales

des

prêtes à consommer François Rouilly Président

Chiffres clés 2012 Nombre d'Entreprises Effectifs 2012 Céréales prêtes à consommer (CPAC) (1) Céréales à préparer (avoine) (1)

(Tonnes) (Millions d'€) (Tonnes) (Millions d'€)

Céréales bio et diététiques (1)

(Tonnes) (Millions d'€)

Total ventes France hors Hard Discount et hors domicile (1) Céréales prêtes à consommer (CPAC) avec Hard Discount et hors domicile (2)

(Tonnes) (Millions d'€) (Tonnes) (Millions d'€)

13 2 768 99 585 581,2 2 575 8,5 2 565 18,1 104 725 607,8 131 589 735,0

(1) Source : IRI (hypers et supers) (2) Source : Total Marché Français des CPAC avec Hard Discount et proxi (extrapolation IRI / TNS Worldpanel) en 2011

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En 2012, les résultats de l'étude d'évolution de l'amélioration de la qualité nutritionnelle du secteur des céréales pour le petit-déjeuner de l'OQALI ont confirmé que la qualité nutritionnelle des céréales pour le petit-déjeuner ne cesse de s'améliorer. De nouvelles diminutions des teneurs en sucres et sel dans les céréales pour le petitdéjeuner ont été constatées entre 2008 et 2011. Ces résultats sont en cohérence avec les engagements pris par les fabricants qui se mobilisent depuis plus de 10 ans pour l'amélioration nutritionnelle des produits. Certaines de ces initiatives ont d'ailleurs déjà fait l'objet de plusieurs chartes d'engagements volontaires de progrès nutritionnels dans le cadre du PNNS (Programme National Nutrition Santé). Ce travail d'amélioration nutritionnelle se poursuit, puisque certains engagements portent notamment sur de nouvelles diminutions des teneurs en sucres et en sodium, et des augmentations des teneurs en fibres des produits entre 2012 et 2014. Tout l’enjeu est de concilier les qualités gustative et nutritionnelle des produits : les céréales pour petit-déjeuner se veulent savoureuses tout en offrant un choix de petitdéjeuner équilibré. En 2012, nous avons également recentré notre travail d’échange et d’information auprès des médias grand public, accru notre travail avec nos organisations nationale et européenne sur les dossiers réglementaires. Mais 2012 a été aussi une année difficile face à l’envolée des cours des matières premières : la sécurisation des approvisionnements reste un enjeu face aux tensions subies sur les marchés agricoles et la difficulté à répercuter ces hausses. En 2012, la forte implication des membres du Syndicat a permis de renforcer notre présence au sein de la filière céréalière. En 2013, nous souhaitons consolider et renforcer notre coopération avec nos partenaires de la filière, ceci en synergie avec les syndicats céréaliers de L’Alliance 7, l’élaboration de projets collaboratifs est un point clé pour œuvrer ensemble à la valorisation des aliments céréaliers au double bénéfice de la filière et des consommateurs.


Rapport d'activité

En 2012, le syndicat a poursuivi sa participation à l’OQALI (Observatoire de la Qualité de l’Alimentation) auquel il participe depuis la création de l’Observatoire en 2008, dans une démarche de partage des données et d’information.

2012

Politique alimentaire et nutritionnelle

Conforter la place des céréales au petit-déjeuner.

Le Syndicat s’est félicité des résultats de l’étude d’évolution de la qualité nutritionnelle des céréales pour le petit-déjeuner, présentés le 4 décembre 2012 lors du colloque de l’OQALI, qui montre que la qualité nutritionnelle des céréales pour le petit-déjeuner ne cesse de s’améliorer. De nouvelles diminutions des teneurs en sucres et sel dans les céréales pour le petit-déjeuner ont été constatées entre 2008 et 2011.

L’année 2012 a marqué le pas vers une plus grande présence de matins céréales dans les médias grand public : journée portes ouvertes, communiqués de presse et événements blogueurs ont permis d’informer sur la catégorie et conforter l’image positive des céréales pour petit-déjeuner autour des 3 grandes valeurs: diversité de l’offre, plaisir et prise d’un petit-déjeuner équilibré. La présence de matins céréales sur internet et sur les réseaux sociaux a été améliorée avec la création d’un réseau de bloggeurs référents, une meilleure présence sur des sites communautaires reconnus et la création du fil twitter @matincereales.

En 2012, le syndicat a poursuivi sa participation au Pôle Accessibilité des Céréales et des Produits Céréaliers qui réunit notamment les autorités ainsi que toute la filière céréalière pour discuter des actions communes et pertinentes allant dans le sens d’une meilleure accessibilité et attractivité des aliments céréaliers (Premiers contributeurs en glucides complexes et en fibres mais insuffisamment consommés dans la population générale). Le Syndicat, au côté des autres syndicats céréaliers de L’Alliance 7 a, en 2012, construit et présenté un projet d’action concerté pour la covalorisation des aliments céréaliers, sources de fibres, pour nourrir les actions du pôle. Ce projet qui vise notamment à promouvoir l’image des aliments céréaliers fait écho aux politiques de santé publique en matière de consommation de fibres et de glucides complexes, le projet a été vivement soutenu par les membres du pôle et fera l’objet de travaux partagés en 2013.

Le secteur a également réalisé une communication auprès des scientifiques et des professionnels de santé. Un article rédigé par Karima Kaci a été publié dans un hors série des Cahiers de la Nutrition et de Diététique (nov. 2012). Intitulé "Variété des céréales pour petit-déjeuner : fabrication, ingrédients, compositions nutritionnelles et goûts" cet article scientifique a permis de mieux faire connaître la diversité de la catégorie et sa place dans les habitudes alimentaires des Français. Matins céréales a cette année encore participé à la "Breakfast Week" organisé chaque année par CEEREAL au Parlement Européen, cet événement met à l’honneur les céréales et le petit-déjeuner en Europe.

Implication dans les dossiers réglementaires et engagement de la profession : Président : François Rouilly (Kellogg’s) Secrétaire générale : Karima Kaci Vice-présidents : Jean-Christophe Hélias (CPW France – Nestlé & General Mills) Joël Saint Vanne (Dailycer) Trésorier : Brooks Wallin (Favrichon)

L’activité réglementaire ne faiblit pas et les équipes de L’Alliance 7 et des entreprises ont été mobilisées dans les discussions et la mise en œuvre des réglementations en matière d’étiquetage des produits, de sécurité des aliments, de nutrition et ceci en lien étroit avec notre association européenne des céréales pour petit-déjeuner (CEEREAL). La profession s’est également engagée via le partenariat conclu entre L’Alliance 7 et Eco-emballage à développer l’information du trieur et à partager les bonnes pratiques d’éco-conception.

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www.instantcraquant.com Syndicat des Industries Alimentaires Diverses

Syndicat des industries alimentaires

diverses En 2012, le SIAD a innové dans la gouvernance du syndicat pour accompagner au mieux les entreprises face aux enjeux auxquels elles auront à faire face en 2013. L’implication personnelle des membres du conseil d’administration dans les dossiers thématiques est un gage de pérennité de l’action du syndicat.

Guillaume de Blignières Président

Des réunions thématiques réunissent désormais les adhérents autour de leurs métiers, leurs produits et leurs problématiques communes et permettent une plus grande réactivité dans la mise en œuvre des actions choisies. Des réflexions stratégiques ont été menées au sein des 2 secteurs "apéritifs à croquer" et "desserts et tapioca" afin de dégager les axes de travail prioritaires pour les années à venir. Le SIAD a par ailleurs développé des synergies enrichissantes en participant activement aux travaux de la coordination des syndicats céréaliers ou en étant parti prenante des dossiers transversaux tels que les matières premières, les relations commerciales ou le développement durable, gérés au niveau de L’Alliance 7.

Chiffres clés 2012 Nombre d'Entreprises Effectifs 2012 Desserts à préparer et tapioca

(Tonnes) (Millions d'€)

Apéritifs à croquer

(Tonnes) (Millions d'€)

Total ventes France des entreprises du secteur(1)

(Tonnes) (Millions d'€)

36 3 085 29 869 143 56 481 413 86 350 556

(1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées Source : Syndicat des Industries Alimentaires Diverses (d’après enquête auprès des adhérents et non adhérents)

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Rapport d'activité

Secteur des apéritifs à croquer Le secteur des apéritifs à croquer a défini 3 axes de travail prioritaires, qui seront poursuivis en 2013 : • Valoriser "le moment apéro", sa spécificité et promouvoir sa diversité via un renouvellement de la communication collective. • S’engager dans une démarche de développement durable, incluant notamment les enjeux nutritionnels. • Représenter les spécificités de l’apéritif à la française au niveau européen en participant aux travaux de l’European Snacks Association. Communication collective "l’instant craquant" En 2012, la collective "L’Instant craquant" a continué à capitaliser sur le concept "Apéro-styles". Depuis 4 ans, la Collective des Apéritifs à Croquer décrypte toutes les tendances autour de l’apéritif en proposant des livrets de recettes pratiques et gourmandes. Un nouveau carnet de 16 recettes inédites a exploré l’univers de quatre "tribus" : les classiques, les branchés, les d’jeuns et les natures. Ces recettes ont permis de mettre en valeur les produits de la collective autour de recettes savoureuses et festives. La diffusion de ce livret auprès des médias a été un succès et les recettes ont été largement reprises dans la presse.

Président : Guillaume de Blignières (France Farine) Secrétaire générale : Magali Lafleur Vice-présidents : Joseph Bourget (Sainte Lucie) Jérôme Fort (Tipiak Épicerie) Olivier Kopp (Millcrêpes) Trésorier : Patrice Robin (Continental Foods)

En 2012, la communication collective a également vu le développement de son influence sur la blogosphère : un atelier culinaire ludique et créatif a été organisé avec des blogueurs culinaires influents. Ces derniers ont pu réaliser leurs propres recettes autour des produits de la collective. Ces créations ont ensuite été relayées sur les différents blogs et postées sur twitter.

Secteur des desserts à préparer et prêts à consommer Le secteur des desserts à préparer et prêts à consommer a entamé une démarche de clarification de son périmètre, dans l’objectif d’augmenter sa représentativité.

2012

Implication du SIAD dans les travaux de coordination des syndicats céréaliers Les syndicats céréaliers participent, par le biais du plan de surveillance filière de l’IRTAC, à la phase de test du volet sanitaire de l’observatoire de l’alimentation géré par la Direction Générale de l’Alimentation et l’ANSES. Un projet d’action pour la covalorisation des aliments céréaliers sources de fibres a été construit par les syndicats céréaliers afin de nourrir les actions du pôle Accessibilité des Céréales et des Produits Céréaliers. La profession s’est également impliquée dans les discussions européennes sur les allégations nutritionnelles pour conserver les moyens d’informer les consommateurs des améliorations nutritionnelles apportées aux produits. L’allégation "sans sel ajouté" a ainsi été obtenue. Le SIAD, impliqué dans les sujets transversaux suivis par L’Alliance 7 Sur le volet "développement durable", le syndicat s’est engagé dans un partenariat avec éco-emballages, portant sur une meilleure information du consommateurtrieur et des actions sur la prévention et l’éco-conception. Par ailleurs, les adhérents se sont engagés à ce que 100 % de l’huile de palme utilisée par les entreprises soit durable à fin 2015. Sur le plan des matières premières, un plan d’action coordonné au niveau national et européen a permis de mettre en place des mesures garantissant une disponibilité de sucre suffisante pour la campagne 2011 - 2012. Les adhérents s’appuient sur les outils développés par la commission matières premières pour une meilleure compréhension et visibilité des marchés agricoles. Les adhérents du SIAD suivent de près et participent aux actions menées par la commission relations commerciales afin d’améliorer les relations entre les entreprises et les distributeurs. En plus de l’accompagnement des entreprises dans l’application de la législation, un groupe de travail sur les promotions a été initié.

Le secteur a également lancé une réflexion sur le marché de la Restauration Hors Foyer. Une étude sera menée en 2013 et donnera lieu à des opérations de communication vers les acteurs de la Restauration Hors Domicile, afin qu’ils puissent mieux connaître les produits pour mieux les valoriser.

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Président : Bert Demeyere

Hervé Le Hénand (Nestlé Clinical Nutrition)

Secrétaire général : Jean-Loup Allain

Didier Suberbielle (Nutrition et santé)

Vice-présidents : Didier Lamblin (Blédina)

Trésorier : Emmanuel Laffineur (Lactalis)

Syndicat de la nutrition spécialisée La Nutrition spécialisée en quête d’une nouvelle législation européenne

Bert Demeyere Président

La construction, depuis 1976, d’un cadre législatif européen spécifique aux denrées destinées à une alimentation particulière avait fortement contribué à développer un climat de confiance chez les populations concernées et leur environnement de professionnels de santé. Cela avait également concouru à asseoir une image de sécurité et de qualité nutritionnelle très élevée dans les pays tiers, permettant de développer des exportations. Ce cadre normatif avait d’autant plus facilité l’émergence d’un pôle d’expertise européen en nutrition spécialisée qu’une partie substantielle de ces textes a été intégrée dans les normes servant de référence au Commerce mondial (Codex Alimentarius).

L’Industrie française, pionnière dans ces domaines grâce à ses innovations et à la qualité de ses productions a su s’affirmer comme un acteur de référence sur les marchés européens et mondiaux. Aussi, la proposition faite par la Commission européenne en juin 2011 de déréglementer tout un pan de cette construction normative a créé une situation d’insécurité juridique. L’année 2012 a donc été une année déterminante pour l’avenir de l’ensemble des secteurs de la Nutrition Spécialisée : Parlement et Conseil Européens sont tombés d’accord, fin décembre, sur le nouveau cadre législatif européen et ont réaffirmé l’importance de la reconnaissance de la spécificité de ces produits dans la législation alimentaire pour assurer un haut niveau de protection aux populations vulnérables. La mise en œuvre de ce nouveau cadre législatif nécessitera l’adoption d’un nombre important d’actes réglementaires; la Commission européenne a davantage de délégations de pouvoirs pour le faire mais sous contrôle du Parlement européen et du Conseil qui acquièrent un droit de veto. Les acteurs de ces productions alimentaires très spécialisées (Alimentation infantile, nutrition clinique, alimentation des intolérants au gluten, nutrition sportive, spécialistes des régimes efficaces et sûrs) ont donc une responsabilité partagée pour faire en sorte que ce lourd processus se réalise dans les meilleures conditions.

Dans cet exercice, la France s’est engagée sur deux axes stratégiques défendus par nos parlementaires européens et représentants au Conseil tout au long des négociations : • Alimenter le processus de construction du rapport sur le lait de croissance d’une part et sur les aliments pour sportifs d’autre part, • Veiller à une bonne intégration des catégories disposant actuellement d’une législation spécifique et devant être transférées à la législation générale : substituts de repas pour régime amaigrissant et aliments sans gluten ; ce processus nécessite, en effet, l’introduction de règles spécifiques dans la législation générale ; cela impliquera un important travail d’information. A titre d’exemple, les diètes sont liées à la culture alimentaire : ainsi les régimes de perte de poids en France reposent sur des repas composés de plusieurs plats, à la différence des repas "plats uniques" du modèle britannique. Faire reconnaître les substituts partiels de repas nécessitera donc beaucoup d’explications, bien au-delà de celles portant directement sur le produit. Cette reconstruction du cadre réglementaire européen applicable à la nutrition spécialisée a mis en lumière l’importance de faire reconnaître l’utilité de ces produits pour l’équilibre nutritionnel et la sécurité des populations vulnérables concernées. Audelà du microcosme qui s’en préoccupe au quotidien, les acteurs politiques doivent être informés et convaincus du bien-fondé de ces approches sur mesure. C’est l’ambition du Syndicat que de se prêter à cet effort de pédagogie pour les années à venir.

Nouvelle législation européenne de la Nutrition spécialisée : Quelle approche réglementaire pour quelles catégories de produits ?

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LÉGISLATION SPÉCIFIQUE Nouveau texte cadre + Actes délégués

- Lait 1er âge et lait 2e âge - Céréales infantiles et aliments pour bébé - Aliments destinés à des fins médicales spéciales - Ration journalière pour régime de perte de poids - Liste de substances nutritionnelles

CHOIX APRÈS AVIS DE L'EFSA et Rapport de la Commission CE

- Lait de croissance - Aliments pour sportifs

RÈGLES SPÉCIFIQUES dans la législation générale

- Aliments destinés aux intolérants au gluten - Substituts totaux ou partiels des repas destinés aux régimes de la perte de poids


www.alimentsenfance.com

Secteur des aliments

de l'enfance

Une communication toujours importante pour une cible qui se renouvelle sans cesse :

Didier Lamblin Président

Toujours engagé pour proposer aux bébés des aliments dont la composition et le niveau de sécurité répondent spécifiquement à leurs besoins, notre secteur a poursuivi, tout au long de 2012, ses échanges avec les pouvoirs publics et le monde scientifique. Afin d'accroître nos connaissances sur les comportements et les consommations des nourrissons et enfants en bas âge français, une méthodologie d'enquête auprès des médecins généralistes a été finalisée. Celle-ci devrait permettre de répondre à un grand nombre de questions que se posent les différentes parties prenantes. Les premiers résultats seront disponibles fin 2013. Au niveau des sujets communautaires, notre profession se félicite de l'évolution des discussions autour de la révision de la directive diététique. En effet, le texte qui devrait être publié tout début 2013, reconnaît bien la nécessité d'un cadre réglementaire spécifique pour les aliments infantiles. Même si les travaux sont à poursuivre sur la catégorie des laits de croissance, un grand pas a déjà été fait. Enfin grâce à l'anticipation des acteurs de notre secteur d'activité, nous étions conformes aux obligations réglementaires françaises interdisant la présence de BPA dans les contenants alimentaires destinés aux bébés avant leur publication fin 2012. La mobilisation de tous a permis de relever avec succès les défis de 2012. La défense des intérêts des plus jeunes saura nous donner la motivation pour poursuivre nos travaux notamment sur le lait de croissance et les aliments de diversification et pour tirer les enseignements des résultats de l'enquête historique que notre secteur est fier de mener tous les 8 ans.

Le secteur a mis l’accent sur son dispositif web. Le site "biennourrirmonbébé.com" a été régulièrement mis à jour pour apporter aux parents toutes les informations indispensables autour de l’alimentation du bébé. Le site "unchefpourmonbébé.com" a été enrichi de nouvelles recettes et le site "laitsbébé.com", entièrement dédié à l’alimentation lactée sera prochainement mis en ligne. Une conférence de presse a été organisée autour de la question du choix des laits infantiles et a permis de rappeler l’intérêt du lait de croissance dans l’alimentation des enfants de 1 à 3 ans. Le secteur a poursuivi l’édition des revues nutrition de l’enfant à destination des pédiatres et des newsletters à destination de la presse médicale et santé. Ces lettres d’informations scientifiques sont publiées deux fois par an. La profession était également présente en juin au congrès de l’AFPA pour rappeler les risques liés à l’utilisation fréquente de jus végétaux ou autres "laits" à la mode dans l’alimentation des plus petits, au travers du témoignage de plusieurs experts. Des fiches conseil sur les étapes de la diversification alimentaire ont été créées à l’intention des médecins généralistes pour les aider dans leurs consultations auprès des jeunes enfants. Ces fiches sont disponibles sous forme de blocs ou en accédant à un site internet dédié. Elles permettent au médecin d’indiquer aux parents les aliments

à introduire en fonction de l’âge de l’enfant, en cochant les cases correspondant aux aliments. Au dos de la fiche, les parents retrouveront quelques conseils génériques pour bien mener la diversification alimentaire de leur enfant. Le médecin a également accès à une fiche de repères pratiques sur la nutrition de la petite enfance.

Le syndicat fortement mobilisé sur la sécurité des produits Compte tenu de la sensibilité des consommateurs de ces produits, les experts sécurité du secteur travaillent régulièrement à l’anticipation des risques émergents. C’est également grâce à ce travail pro-actif que le secteur a pu anticiper le retrait du BPA dans ces emballages et être ainsi conforme aux obligations réglementaires dès leur publication fin 2012. Enfin et en lien avec le ministère de la santé et les instances pédiatriques françaises, le SFAE a été associé à la réalisation d’un dépliant pour aider les parents à préparer, conserver et transporter un biberon en toute sécurité.

Suivi des dossiers réglementaires Dans le cadre de la révision de la directive diététique, des travaux ont été entamés pour faire un état des lieux des données scientifiques et nutritionnelles sur le lait de croissance. Les experts réglementaires ont également poursuivi leurs échanges avec l’administration sur les modalités d’application de la réglementation générale aux aliments spécifiques.

Chiffres clés 2012 LAITS INFANTILES Total ventes France (1)

(Tonnes) (Millions d'€)

AUTRES PRODUITS "ALIMENTS POUR BÉBÉ " (2) Total ventes France des entreprises du secteur (3)

(Tonnes) (Millions d'€)

37 890 615 98 350 372

(1) Marché français - Source : Nielsen (2) Céréales pour bébés, aliments en pots, jus et boissons, purées, potages, biscuits, produits pour petits-déjeuners… (3) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées

39


Secteur de la

nutrition Clinique La lutte contre la dénutrition, cause de santé publique Grâce notamment à la mobilisation de la profession, la dénutrition a été pleinement intégrée dans la politique nutritionnelle. Il était primordial que les malades et les personnes âgées ne soient pas les laissés pour compte des objectifs de santé publique.

Michel Bégaud

La mise en œuvre de l’accord-cadre

Président

La dénutrition est une pathologie méconnue dans nos sociétés d’abondance. Or, elle est lourde de conséquences tant médicales pour les patients dénutris, en ce qu’elle constitue un facteur aggravant de maladie, qu’économiques. En Europe, le coût de la malnutrition représente le double de celui de l’obésité. Aujourd’hui, le dépistage et la prise en charge de la dénutrition ont été reconnus comme priorités de santé publique, et la nutrition clinique comme un soin à part entière dans la lutte contre la dénutrition. C’est pourquoi, face aux contraintes budgétaires de l’Etat et la volonté de diminuer les dépenses de la sécurité sociale, les Entreprises de la Nutrition Clinique sont mobilisées au côté des professionnels de santé pour une meilleure prise en charge de la dénutrition en France.

Nutrition

DES PERSONNES ÂGÉES

Maintien d’une activité physique

Parallèlement à une bonne alimentation avec des apports suffisants en protéines, il est important de maintenir ou de favoriser une activité physique régulière chez la personne âgée pour prévenir la fonte musculaire, des jambes notamment : marcher, jardiner, assurer certaines tâches ménagères… et plus si possible. Ceci permettra le maintien de la tonicité musculaire, participera à réduire le risque de chute et favorisera ainsi l’autonomie. L’activité intellectuelle et sociale ne doit pas être négligée.

A savoir « Une perte de poids chez une personne âgée est un signal d’alerte. » « Si la personne âgée ne mange pas ou perd du poids, il faut en parler au médecin traitant. » « Attention, avec l’âge, la sensation de soif diminue. » « L’activité physique doit être maintenue chez la personne âgée. »

Dans tous les cas, le médecin pourra conseiller la personne âgée et son entourage sur son alimentation.

Pour plus d’informations, consulter le « Guide nutrition pour les aidants des personnes âgées », www.inpes.sante.fr et mangerbouger.fr

Poids

Après sa signature en 2011, les Entreprises de la nutrition clinique ont contribué, avec le Comité économique des produits de santé (CEPS), à la mise en œuvre de l’accord cadre, en tant que secteur pilote pour la transparence du marché.

Le secteur est intervenu auprès des décideurs politiques tout au long des discussions sur la révision de la législation des produits diététiques pour faire valoir et prendre en compte l’objectif spécifique et les caractéristiques techniques des ADDFMS (Aliments destinés à des fins médicales spéciales).

Le lancement de deux études médico-économiques novatrices chez les personnes âgées

L’application de textes réglementaires transversaux relatifs à l’information des consommateurs et aux allégations nutritionnelles et de santé a également fait l’objet de discussions aux niveaux national avec la DGCCRF et européen au sein d’IDACE.

Afin de quantifier l’impact positif, tant sur le plan médical qu’économique, de la prise en charge des compléments nutritionnels oraux, le secteur a initié deux études d’envergure, menées en partenariat avec des médecins.

GUIDE PRATIQUE DÉNUTRITION

La reconnaissance officielle de deux outils syndicaux Deux outils ont été développés par le syndicat afin de sensibiliser les médecins généralistes et aidants pour meilleur dépistage en ville de la dénutrition des personnes âgées. Ils ont obtenu la double reconnaissance des pouvoirs publics et de notre société savante de référence, contribuant ainsi à l’image de profession responsable et à notre engagement de lutte contre la dénutrition.

COMPLÉMENTS NUTRITIONNELS ORAUX

QUEL NOUVEAU CADRE DE PRESCRIPTION ?

POINTS

IELS ESSENTEILLER À SURV

Hydratation

Niveau d’activité

Chiffres clés 2012 Total ventes France des entreprises du secteur Source : Les entreprises de la Nutrition Clinique

40

Un secteur moteur pour une réglementation alimentaire adaptée à la spécificité des produits

Alimentation au quotidien

4

EAU

Les besoins nutritionnels peuvent varier en fonction de la santé de la personne âgée, notamment dans certaines situations ( maladie d’Alzheimer, escarres, cancer, troubles de la déglutition… ).

© Fotolia - Albachiaraa - Sveta - yaskii - eceseven - Melisende -Uros Petrovic - Beboy - Mi.Ti. - Kamran Akhlaq - reji - steven- nad—on/ © istockphoto - Shaun Martin

4

En effet, le "Guide Pratique dénutrition – Compléments nutritionnels oraux" destiné aux médecins généralistes et la brochure "Nutrition des personnes âgées" à l’intention des aidants, ont ainsi obtenu le logo PNNS et le label de la SFNEP.

(Tonnes) (Millions d'€)

45 333 272


www.dietetique-minceur.org

Secteur

diététique Les scientifiques reconnaissent l'efficacité des produits diététiques minceur à la fois pour la perte de poids et sa stabilisation

Didier Suberbielle Président

Scientifiques et consommateurs d’aliments diététiques minceur sont arrivés à la même conclusion : les aliments diététiques minceur sont efficaces. Un bon usage des aliments diététiques minceur permet de réaliser une rupture avec des habitudes alimentaires générant une prise de poids, permet d’apporter juste ce qu’il faut de nutriments essentiels malgré des apports alimentaires deux fois moins importants et participe à acquérir de nouvelles habitudes alimentaires grâce aux conseils quant aux repas complémentaires à réaliser. Ce bon usage s’adapte aisément aux modes de vie et habitudes de chacun. EN-CAS HYPERPROTÉINÉS,

repas

ON LES

AIME : • Parce qu’ils permetten t de garder des repas équilibrés . • Parce qu’ils aident à combler les petits creux. • Parce qu’ils aident à préserver la masse musculaire.

MENUS D’ÉTÉ DIÉTÉTIQUES MINCEURS

de 500 kcal-600 kcal – Collation autour de 150 kcal

CENTRE D'INFORMATION DE LA

Diététique Minceur

LES BONS RÉFLEXES POUR RETROUVER LA LIGNE AVANT L’ÉTÉ Suivez les astuces du Centre d’Information de la Diététique Minceur

Le 6 mai 2012, la Commission européenne a adopté un règlement comportant l’autorisation d’allégations santé relatives à la perte et la stabilisation de poids pour les substituts de repas pour régime hypocalorique conformes aux exigences de la réglementation (Directive 96/8/CE) ; cette autorisation a été prise après l’avis de l’EFSA (Autorité européenne de sécurité Alimentaire) validant les éléments de preuve scientifiques : • Le remplacement de deux des repas constituant la ration journalière d’un régime hypocalorique par des substituts de repas contribue à la perte de poids, • Le remplacement d’un des repas constituant la ration journalière d’un régime hypocalorique par des substituts de repas contribue au maintien du poids après la perte de poids.

Les consommateurs satisfaits de l’efficacité des aliments diététiques minceur En juillet 2012, un baromètre diététique minceur réalisée par TNS Sofres auprès de 200 consommateurs d’aliments diététiques minceur "substitut de repas" (partiel et total) a confirmé que : • 80% des consommateurs déclarent avoir perdu du poids, • 76 % sont satisfaits du résultat observé suite à l’utilisation des aliments diététiques minceur,

Au niveau européen, la sécurité nutritionnelle assurée par la législation a été confortée Le 20 décembre 2012, le Conseil des ministres de l’Union européenne a adopté en première lecture une nouvelle législation de la Nutrition Spécialisée confortant le principe de règles spécifiques assurant une sécurité nutritionnelle aux consommateurs d’aliments diététiques minceur. Ainsi les substituts de la ration journalière continueront à disposer d’une réglementation spécifique et es exigences réglementaires spécifiques actuelles des substituts de repas seront intégrées dans la législation sur les allégations santé.

Les aliments pour sportifs alliés de la lutte contre le dopage En juin 2012, l’AFNOR a adopté une norme précisant les caractéristiques d’un système d’assurance qualité garantissant l’absence de substances dopantes tout au long du processus de fabrication des ingrédients et des aliments pour sportifs. Inspirée des pratiques d’assurance qualité des entreprises spécialistes des aliments pour sportifs et établie sur demande du Ministre en charge des Sports, en collaboration avec la Profession, cette norme AFNOR aidera le consommateur sportif à s’orienter vers les productions lui apportant les garanties nécessaires. Elle aidera les opérateurs français référents à émerger face au "marché gris" existant dans ce secteur, notamment dans les circuits spécialisés ou sur Internet.

• 77 % des personnes ayant déclaré avoir perdu du poids ont réussi à maintenir cette perte de poids dans le temps.

EN- CASVERSION PARTIESALÉE DE REPAS

Duo de choux rouge et carottes râpées vinaigrette moutarde à l’ancienne En-cas pâtes (200 kcal) Soupe de mangue/melon à la menthe 1 tranche de pain tartiné de fromage frais

VERSION SUCRÉE

Salade roquette sauce citronnée Riz sauvage et ratatouille Yaourt nature Barre caramel (100 kcal)

Chiffres clés 2012

cal)

CONTACT PRESSE : Gulfstream Communication Vinzent - avinzent@gs-com.fr 01 72 00 24 42

Total ventes France Collection n°2 : Vital été 2012

(Millions d'€)

316

Source : IRI (estimations fabricants)

41


Performance au travail améliore le bien-être de vos collaborateurs

Pourquoi ?

1er programme de prévention sport et santé en entreprise.

Favoriser un épanouissement professionnel et personnel Fédérer et motiver les collaborateurs Sensibiliser à l’intérêt d’adopter une hygiène de vie saine Promouvoir l’activité physique Apporter une information validée scientifiquement

CommenT ? Tests d’auto-évaluation (ex : mesure indice de forme), brochures, fiches pratiques, conseils sport/santé Outils de sensibilisation (affiches, kakémonos,…) Conférences et ateliers pratiques d’experts scientifiques (nutrition, sommeil, tabac,…) Conférences de sportifs de haut niveau (Stéphane Diagana, Guy Forget,…) Coaching sportif (course à pied, marche nordique,…) Mise à disposition de matériel sportif

Pour en savoir plus : contact@alizeum.com / 01 45 15 86 60 , agence de conseil en communication sport et santé depuis 1995. Be Wizz est un produit d’


Rapport d'activité

2012

L ' Alliance 7

les Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse

pôles

Syndicat Français des Céréales Prêtes à Consommer ou à Préparer

Syndicat des Industries Alimentaires Diverses

Syndicat Français des Miels

QUALITÉ DÉVELOPPEMENT DURABLE AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET JURIDIQUES RELATIONS EXTÉRIEURES ET COMMUNICATION AFFAIRE SOCIALES FORMATION SUPPORT

COMPTABILITÉ, RELATIONS ADHÉRENTS, SERVICES GÉNÉRAUX

43


orGaniGramme LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ALLIANCE 7 Président : B. Luisetti (Mondelez) Décide des orientations stratégiques communes à l’ensemble de L’Alliance 7 Composé de représentants des syndicats membres et du Directeur Général.

Les Commissions & Groupes de Travail Proposent des recommandations et des plans d’actions qui seront validés par les conseils des syndicats ou de L’Alliance 7

GROUPE PME Président : Catherine Petitjean (Mulot & Petitjean) Rapporteurs : Florence Pradier et Rosine Desgrez Renforcer la visibilité des actions de L’Alliance 7 vis-à-vis des PME. Renforcer l’attractivité de L’Alliance 7 pour les PME Organiser la prise de parole des PME et leur représentation dans les instances de L’Alliance 7

COMMISSION MATIÈRES PREMIÈRES

COMMISSION QUALITÉ Sylvie Chartron (Mars Chocolat France) et Hervé Lafforgue (Blédina) Rapporteurs : Fabien Castanier, Magali Bocquet et Elodie Sebag

Président : Patrick Poirrier (Cémoi) Rapporteur : Nelly Bonnet Informer sur les mécanismes et perspectives des marchés agricoles. Examiner, prendre position et intervenir sur les projets d’évolution de la politique agricole

Coordonner les actions prioritaires dans les domaines qualitéconsommation : réglementation, qualité, étiquetage, nutrition, hygiène et sécurité alimentaire Proposer des positions sur les projets réglementaires et les défendre auprès des pouvoirs publics en coordination avec les partenaires nationaux (ANIA) et européens (Caobisco, Ceereal, Esa, Idace).

GROUPE DE TRAVAIL SÉCURITÉ DES ALIMENTS Pilote : Hervé Lafforgue Rapporteur : Fabien Castanier

GROUPE DE TRAVAIL NUTRITION Pilote : Sylvie Chartron Rapporteur : Magali Bocquet

ATELIERS THÉMATIQUES Ils sont proposés par les équipes de L’Alliance 7 et ouverts à tous les adhérents

44


Rapport d'activité

2012

de l’allianCe 7 L’ÉQUIPE PERMANENTE DE L’ALLIANCE 7 Directeur général : F. Pradier Assure la mise en œuvre des missions confiées Pluridisciplinaire, elle se répartit en plusieurs pôles de compétences.

Composés par des experts des entreprises adhérentes, ils sont animés par un permanent de L’Alliance 7. Réagissent sur des thèmes d’actualité

GROUPE POLITIQUE ALIMENTAIRE Président : Bruno Thévenin (Pepsico France) Rapporteur : Héloïse Tarraud Agir plutôt que subir dans un contexte de remise en cause de la sécurité des aliments : Promouvoir le droit à une alimentation diversifiée, éviter les discriminations et valoriser l’image des catégories d’aliments et des entreprises

COMMISSION RELATIONS COMMERCIALES Président : Marc Auclair (United Biscuits France) Vice-Président : Jean Torchia (Mondelez) Rapporteur : Elodie Sebag Accompagner les entreprises dans l’application de la législation sur les relations commerciales Fédérer les entreprises du secteur de l’épicérie autour de projets de valorisation, en dehors du cadre des relations commerciales

COMMISSION SOCIALE Président : Jean-Pierre Geneslay (Revillon) Rapporteur : Marie-Thérèse Berling Proposer une politique sociale au Conseil d’Administration de L’Alliance 7 tant dans le domaine de la négociation collective que de la formation Proposer les accords collectifs nécessaires au bon fonctionnement des entreprises de la branche Développer la formation

COMMISSION ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Président : Gérard Lebaudy (Biscuiterie de l’Abbaye) Rapporteur : Fabien Castanier Accompagner les entreprises dans l’application des nouvelles réglementations Mener des actions sur des enjeux sectoriels Favoriser le partage d’expérience

GROUPE DE TRAVAIL FORMATION Rapporteur : Rosine Desgrez Déterminer des axes stratégiques pour la branche afin de permettre à la commission sociale de L’Alliance 7 de définir une politique de formation Être force de proposition sur les accords de formation Engager une réflexion permanente sur les métiers et les qualifications Initier de nouveaux dispositifs, de nouvelles formations adpatés à l’évolution à vos professions Accompagner la conception et la mise en place des outils de branche (CQP, cycles métiers…)

45


les de pôles

L'Alliance 7

Pôle

Qualité développement durable

de gauche à droite : magali bocquet (Directrice pôle nutrition), brigitte lelièvre, Karima Kaci, Fabien Castanier (Directeur pôle sécurité des aliments), virginie somon, Julien Quillet, Carole tissier, sylvie lelaurain, Elodie sebag (Directrice pôle affaires juridiques et économiques), laure Chauveau

Le pôle Qualité-Développement Durable représente et coordonne les actions des professions dans les dossiers relatifs à la sécurité des aliments, à la réglementation, à la nutrition et au développement durable, aux niveaux français et européen. Elle assure également un service de questions-réponses aux adhérents sur ces sujets.

Qualité réglementation de l’étiquetage et des produits L’Alliance 7 a été particulièrement sollicitée par les entreprises sur les changements apportés par le règlement sur l’information des consommateurs. Pour répondre à ces besoins, les outils existants ont été complétés et mis à jour, comme le Mémento Étiquetage. Un atelier, organisé avec l’Adepale et l’ANIA, a réuni 180 participants venus échanger avec les intervenants,

46

dont Alessandra Nikolakopoulou de la Commission européenne (DG Sanco), Sophie Dussours et Dominique Baelde de la DGCCRF, Charles Pernin (CLCV). L’information des pouvoirs publics sur les spécificités des secteurs de l’épicerie et de la nutrition spécialisée s’est poursuivie tout au long de l’année 2012 car de nombreuses modalités d’application du texte restent à définir et leurs impacts à évaluer, notamment en ce qui concerne l’indication de l’origine et l’étiquetage des denrées alimentaires non préemballées. Grâce à des échanges constructifs avec Bureau Veritas, les spécificités de nos produits et de nos matières premières ont été prises en compte également dans le référentiel agroalimentaire du label “origine France garantie” afin de permettre aux entreprises qui le souhaitent d’accéder à la certification. Les entreprises ont pu être sensibilisées aux enjeux de la protection des éléments “immatériels” de propriété intellectuelle (marques, recettes, savoir-faire…) lors d’un petit-déjeuner avec le cabinet d’avocats Jacobacci. La préservation du patrimoine culinaire a été mise en œuvre dans la révision de plusieurs codes d’usages (madeleine, papillotes) et une campagne de sensibilisation auprès des adhérents et non-adhérents pour le respect de ces usages. Des positions professionnelles ont également pu être adoptées pour apporter plus de sécurité juridique aux opérateurs par exemple “chocolat chaud” ou encore “cakes aux fruits”.


Rapport d'activité

2012

la Commission Qualité En 2012

lE Gt nutrition En 2012

Co-présidée par Sylvie CHARTRON (Mars) et Hervé LAFFORGUE (Blédina), cette commission réunit deux fois par an les experts qualité des entreprises adhérentes. Au programme de ces journées, un panorama synthétique des sujets d’actualité majeurs et des perspectives attendues, associé à des interventions extérieures permettant de donner un éclairage différent sur des thématiques à enjeux pour nos professions. La commission est également le lieu d’échanges privilégiés entre les experts qualité de différents secteurs.

Le Groupe de Travail nutrition de L’Alliance 7 a reçu en début d’année Pierre Combris (INRA) afin d’échanger avec lui sur les effets à plus ou moins long terme, des taxes nutritionnelles sur les comportements de consommateurs.

Cette année, les participants ont ainsi pu apprécier les interventions suivantes : • Cédric Houlette (GS1 France) sur l’application smartphone Proxi-produits soutenue avec un retour d’expérience d’Emmanuel Treuil (Bongrain), • Daniel Nairaud sur les travaux du Fonds Français Alimentation Santé, • Jean-Luc Volatier (Anses) sur la construction du volet sanitaire de l’observatoire de l’alimentation, • Mme Girod Quilain (SNIAA) sur la nouvelle liste européenne des substances aromatisantes publiée début octobre. • Mme Domiar (Natcol) sur les discussions européennes en cours de finalisation sur les règles d’utilisation et d’étiquetage des ingrédients à pouvoirs colorants, • Eco-emballages sur le logo d’information des consommateurs sur les consignes de tri et permettant de bénéficier d’un bonus sur le montant des contributions.

nutrition Les secteurs de L’Alliance 7 ont renforcé leur partenariat avec OQALI avec l’accord du secteur des aliments de l’enfance pour participer à une étude en 2014 sur la composition nutritionnelle des produits infantiles. Au-delà de ces partenariats installés depuis plusieurs années avec maintenant 6 syndicats, L’Alliance 7 a accompagné un grand nombre des études, diffusées lors du colloque OQALI du 4 décembre 2012. En 2012, les 4 syndicats céréaliers de L’Alliance 7 ont construit et présenté un projet d’action concerté pour la covalorisation des aliments céréaliers source de fibres au pôle accessibilité des céréales et des produits céréaliers (pôle qui réunit les autorités et l’ensemble de la filière céréalière). Ce projet fait écho aux objectifs de santé publique en matière de consommation de fibres et de glucides complexes. L’Alliance 7 a œuvré pour que la mise en œuvre de la réglementation en matière de nutrition (étiquetage nutritionnel, tolérances analytiques, allégations nutritionnelles et de santé…) permette de valoriser ses produits en tenant compte des spécificités de nos secteurs d’activité. L’Alliance 7 a été fortement impliquée dans les travaux sur l’interprétation de la mise en œuvre de l’étiquetage nutritionnel (obligatoire en 2016). Ceci s’est concrétisé par l’élaboration d’un question-réponse commun ANIA-FCD à destination des entreprises.

C’est également au travers de ce groupe que sont diffusées les informations sur l’évolution en Europe des actions en matière de nutrition. Le GT prépare les travaux dans le cadre des réunions sur les ingrédients lancées en décembre par le Ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot Ce groupe prépare les positions de L’Alliance 7, portées ensuite au Groupe de Travail Nutrition de l’ANIA.

sécurité des aliments Le pôle a été fréquemment en contact avec les autorités et l’ANSES, en transmettant des données dans le cadre de saisines de l’ANSES et échangeant activement avant l’établissement de réglementation. Le pôle a aussi été très impliqué dans les travaux du volet sanitaire de l’observatoire de l’Alimentation en cours de construction par l’ANSES mandatée par la DGAL. La participation des secteurs céréaliers de L’Alliance 7 à la phase de prototypage leur permet d’être au cœur du dispositif et ainsi de faire-valoir leurs spécificités. Un tableau recensant l’état des lieux pour les différents dangers a été élaboré pour donner aux adhérents une vision globale sur les risques à maîtriser. Les recommandations sur la sécurité des objets support de confiseries ont également été mises à jour. Préparé en 2012, le guide de bonnes pratiques d’hygiène pour les biscuits, gâteaux et produits de panification devrait être validé officiellement en 2013. De même, le guide de bonnes pratiques d’hygiène chocolat a été adopté par la profession en septembre 2012 comme document de référence du secteur. Le retour de l’administration sur ce guide est attendu en 2013. Le Mémento Additifs a été entièrement revu en lien avec le service juridique afin d’expliquer les exigences de la nouvelle réglementation européenne. Enfin, différents projets sectoriels de normalisation ont été menés en 2012.

lE Gt séCurité DEs alimEnts En 2012 La première réunion du groupe technique sécurité des aliments a été consacrée à l’IFS et à la lutte contre les actes malveillants. La deuxième réunion a été consacrée à la maîtrise des huiles minérales dans les emballages. Ce groupe a vocation à définir des positions de L'Alliance 7 fortes à porter auprès de l’ANIA ou des administrations.

47


Les de pôles

L'Alliance 7

Pôle

Qualité développement durable

développement durable Développement Durable et Environnement En 2012, suite au renforcement des ressources de l’ANIA sur les sujets environnement et développement durable, L’Alliance 7 a poursuivi son travail en étroite coordination avec l’ANIA. Cette approche a permis d’être encore plus actifs sur les thématiques à enjeu sectoriel fort, et de poursuivre la mise en œuvre de la charte environnement de L’Alliance 7 conclue en 2010 pour une période de deux ans. En 2012, les professions de L’Alliance 7 ont décidé de s’engager sur deux grands sujets : •L ’huile de palme durable : l’huile de palme étant parfois technologiquement irremplaçable, les entreprises adhérentes aux syndicats de L’Alliance 7 se sont engagées à ce que 100 % de l’huile de palme utilisée fin 2015 soit durable. Les professions de L’Alliance 7 sont ainsi les premières à s’engager en France sur ce sujet, et également les premières de façon aussi forte au niveau européen. • Les emballages : L’Alliance 7 a conclu un partenariat avec Eco-emballages. Ce partenariat démontre une volonté collective des entreprises de L’Alliance 7 de s’inscrire dans le système Eco-Emballages, et de s’impliquer dans la réduction des emballages et l’information du trieur. Ce partenariat prévoit ainsi des engagements en faveur d’une meilleure information du consommateur sur les gestes de tri, ainsi que du développement de l’éco-conception des emballages, par le biais de formation ou de guides de bonnes pratiques.

48

Illustration de la coordination avec l’ANIA, le projet de guide opérationnel sur l’ISO 26000, norme internationale sur le développement durable, initié par un rassemblement de fédérations dont L’Alliance 7, et repris par l’ANIA, ont été poursuivis avec l’implication d’entreprises adhérentes. Au-delà de ces sujets transversaux, le pôle a piloté les dossiers sectoriels importants pour nos professions, tels que le barème Eco-emballages, la norme cacao durable, le référentiel affichage environnemental café ou encore la réglementation Installations Classées Protection de l’Environnement, en biscuiterie.

Commission EnvironnementDéveloppement Durable Cette instance, qui se réunit deux fois par an, est commune avec les syndicats des surgelés et des glaces. Elle a pour objectif de faire un point sur les nouveautés et les perspectives sur les sujets à enjeux pour notre secteur. Elle se veut également un lieu d’échange, autour notamment d’interventions extérieures permettant de donner un éclairage sur un sujet spécifique. En 2012, les participants ont pu apprécier les interventions d’Eco-folio sur les nouveautés concernant le tri et la collecte des papiers, d’Eco-emballages sur les bonus d’éco-modulation et l’indicateur de prévention, et de Gras Savoye sur la gestion du risque environnement.


CHARTE DEVELOPPEMENT DURABLE

2013/2015

N

os professions de l’industrie de l’épicerie et de la nutrition spécialisée, réunies au sein de L’Alliance 7, sont conscientes des attentes fortes de nos parties prenantes pour que nouss assumions pleinement notre responsabilité sociétale. Elles sont aussi convaincues que leur déveéveloppement ne peut désormais se construire que sur la base d’une "croissance durable".

Nos professions s’engagent par cette charte Développement Durable à aider les entreprises adhérentes dans la mise en œuvre de leur responsabilité sociétale : •

D’une part en identifiant les attentes des représentants des principales parties prenantes de la sphère d’influence des entreprises,

Et d’autre part en proposant des services aux entreprises pouvant porter sur les 7 principes et 7 questions centrales de l’ISO 26000 pour les aider à mettre en œuvre une politique de développement durable.

Cette charte s’appuie ainsi sur la mobilisation et l’expertise des différentes commissions de L’Alliance ance 7 couvrant les thématiques sociales, qualité, environnement et développement durable, affaires éconoconomiques et juridiques, communication et relations extérieures.

I.

Réaliser une veille sur les attentes des parties prenantes 1.

IV. Mutualiser et échanger les bonnes pratiques

Afin de mieux connaître les attentes des principales parties prenantes de ses adhérents, notamment les syndicats de salariés, les autorités, les consommateurs, les ONG et les clients, L’Alliance 7 s’engage à développer les contacts avec ces principales parties prenantes.

1.

II. Informer et former les entreprises 1.

2.

3.

4.

1. L’Alliance 7 met à la disposition des entreprises un service performant de veille et d’information sur les différents piliers du développement durable, et en particulier sur les aspects sociaux/sociétaux et environnementaux. Un service de questions-réponses est à la disposition des entreprises pour une aide à l’application pratique au sein des entreprises. L’Alliance 7 développe en partenariat avec des organismes spécialisés des ateliers et des formations adaptées aux enjeux de ses secteurs et en lien avec ses spécificités. L’Alliance 7 promeut, dès lors qu’ils s’avèrent pertinents pour les activités de ses secteurs, des outils disponibles auprès des organismes spécialisés afin d’aider la mise en œuvre d’une politique de développement durable.

III. Soutenir l’action des entreprises dans leur engagement 1.

2.

L’Alliance 7 propose à ses adhérents, lorsque cela s’avère utile, des actions groupées ou des offres mutualisées afin de : Leur apporter des solutions pour faciliter la mise en place d’actions en lien avec la responsabilité sociétale des entreprises. l’évolution plus rapide des secteurs volontaires. Développer ou participer au développement de référentiel, standard ou à tout autre projet permettant d’appuyer les politiques de développement durable des entreprises adhérentes. L’Alliance 7 promeut auprès de ses adhérents le guide d’application sectoriel agro-alimentaire de l’ISO 26000 afin d’aider ses adhérents à mettre en œuvre une politique de développement durable au sein de leurs entreprises.

Bruno Luisetti uiset s ti - Président

2.

V.

L’Alliance 7 organise en son sein un lieu d’information et de partage d’expériences entre ses adhérents, sur différents sujets en lien avec la responsabilité sociétale des entreprises. Elle diffuse à l’ensemble des entreprises les enseignements issus des réflexions ou actions groupées menées au niveau de ses syndicats. L’Alliance 7 met à disposition de l’ensemble de l’industrie agro-alimentaire les réflexions et travaux menés par ses professions, dès lors que ce partage d’information avec d’autres parties prenantes est possible et pertinent.

Expérimenter et piloter des initiatives innovantes 1.

L’Alliance 7 et ses syndicats soutiennent la participation aux expérimentations et le développement d’initiatives innovantes sur les sujets à enjeux pour les secteurs, et lorsque cela s’avère approprié.

VI. Etre force de proposition dans la mise en œuvre d’engagement collectif 1.

L’Alliance 7 et ses syndicats proposent à ses adhérents de mettre en œuvre des engagements collectifs chaque fois que cela est de nature à répondre à un ou plusieurs enjeux de responsabilité sociétale du secteur.

VII. Rendre compte de la réalisation de nos engagements 1.

Un bilan de réalisation de cette charte sera réalisé régulièrement par la communication d’un rapport RSE de nos professions qui permettra de faire un état des lieux des différents engagements mis en œuvre.

Gérard Lebaudy - Administrateur délégué au Développement Durable

194 rue de Rivoli 75001 PARIS • Tél. 01 44 77 85 85 • Fax 01 42 61 95 34 • E-mail : alliance7@alliance7.com • Site Internet : www.alliance7.com L’Alliance des Syndicats du Café, de la Chocolaterie ; de la Confiserie ; des Biscuits & Gâteaux ; des Céréales pour le petit déjeuner ; de la Panification croustillante et moelleuse ; du SIAD (Apéritifs à croquer, Desserts & Tapioca) ; du SFNS (Alimentation infantile, Diététique adulte & Nutrition clinique) ; et du Miel Union intersyndicale régie par le Code du Travail - Dépôt Légal N°18.258

49


les de pôles

L'Alliance 7

Pôle

aFFaireS JuridiQueS et éConomiQueS de gauche à droite : Elodie sebag (Directrice pôle affaires juridiques et économiques), Catherine Gentric, nelly bonnet, laure Chauveau, Christina salas

Soutien des entreprises en matière de relations commerciales et d’approvisionnement, le pôle a aussi pour mission de présenter des statistiques de production, des synthèses et analyses sur les matières premières et les marchés.

de la distribution. Des actions de coordination avec les associations européennes concernées ont été menées. Sur le marché du sucre, les actions coordonnées au niveau européen et national ont permis une nouvelle fois de compenser le déséquilibre du marché par des mesures améliorant les disponibilités. Enfin, outre les notes et synthèses habituellement adressées aux entreprises adhérentes, une note montrant la hausse structurelle des prix des matières premières entre 2000 et 2012 leur a été communiqué.

matiÈrEs prEmiÈrEs Réduire l’insécurité des approvisionnements en matières premières agricoles a été une nouvelle fois au cœur des priorités gérées par L’Alliance 7 en 2012. La crise œufs, du fait d’une mise en place tardive de la directive européenne "bien être animal", a provoqué une forte réduction des disponibilités et une flambée des prix. Un plan d’actions avec d’autres fédérations utilisatrices a été mis en place au travers de rendez-vous après des différentes administrations concernées, de communiqués de presse, largement repris dans les médias, et de courriers auprès de la FCD en collaboration avec l’Ania pour une prise en compte du caractère exceptionnel de cette crise auprès

50

La commission matières premières s’est réunie en mars et en septembre. Cette instance permet aux acheteurs de faire le point sur les évolutions des politiques agricoles pouvant influencer leur politique d’achat et de les aider dans leur analyse des perspectives et fonctionnement des différents marchés agricoles. Lors de ces réunions et en lien avec l’actualité, des experts ont été invités à échanger sur les enjeux et perspectives des marchés des huiles végétales, des œufs et ovoproduits, des céréales et des fruits secs. Président : Patrick Poirrier (Cemoi) Vice président : Alain Germiquet (Lindt Sprüngli)


Rapport d'activité

rElations CommErCialEs Un mot d’ordre : rééquilibrer les relations commerciales pour préserver la compétitivité des entreprises. Dans cet objectif, L’Alliance 7 a multiplié les contacts auprès des pouvoirs publics afin de les sensibiliser sur la dégradation de la situation économique des entreprises et défendre une application effective de la LME dans les relations avec la grande distribution. L’Alliance 7 a insisté sur le fait qu’il est indispensable que le tarif déterminé par chaque fournisseur soit respecté comme le point de départ de la négociation. L’équipe de L’Alliance 7, en lien avec l’ANIA, a également joué un rôle d’assistance aux entreprises en les accompagnant dans l’application de la réglementation commerciale et en intervenant auprès des distributeurs et des autorités lorsque des pratiques manifestement abusives étaient constatées. Enfin, une réflexion sur la thématique de la promotion, en tant que moyen de recréer de la valeur, a été initiée. L’objectif des travaux a été de quantifier l’activité promotionnelle sur les marchés de L’Alliance 7 et de récolter des informations sur la performance économique des promotions.

La Commission Relations commerciales de L’Alliance 7 propose des priorités d’actions concernant l’application de la législation sur les relations commerciales et la valorisation de l’offre produits en GMS des entreprises des secteurs de L’Alliance 7. La Commission Relations commerciales s’est réunie 2 fois en 2012 et a notamment reçu Yves Puget, rédacteur en chef de LSA, qui a livré son point de vue de journaliste spécialiste sur l’évolution de la grande distribution, ses comportements d’achat et ses relations avec l’industrie alimentaire. Président : Marc Auclair (United Biscuits) Vice-Président : Jean Torchia (Cadbury)

2012

En effet, depuis le vote de la LME et dans une situation d’augmentation des charges contraintes, les tensions entre industriels et distribution s’accentuent, avec des budgets promotionnels en forte augmentation, une moindre maîtrise des opérations qui se révèlent parfois perdantes à la fois pour l’industriel et le distributeur...

CommErCE EXtériEur Plusieurs rencontres avec les différentes administrations et les principaux partenaires concernés ont permis de souligner l'importance de réduire le déficit de la balance commerciale pour les secteurs à forte valeur ajoutée de L’Alliance 7. Ce soutien doit se traduire par une stratégie à l’exportation dynamique et prenant en compte les spécificités et la richesse des produits représentés. La palette des produits du ressort de L’Alliance 7 contribue à la notoriété et à la qualité de l’image de la France à l’international.

lEs statistiQuEs DEs proFEssions DE l’allianCE 7 Pour suivre et analyser les marchés, l’équipe Economie met à disposition des informations sur les secteurs de L’Alliance 7 : • Fiche Chiffres clés syndicales • Données de production • Notes de conjoncture sectorielles (ventes en GMS,

source IRI) • Données douanières sur les importations et

exportations En 2012, les recueils statistiques des professions, compilant l’ensemble des données sur la production, le marché national et le commerce extérieur, ont été remaniés afin d’être plus attractifs et accessibles.

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les de pôles

L'Alliance 7

Pôle

relationS eXtérieureS et CommuniCation de gauche à droite : Heloïse tarraud (Directrice pôle Communication et relations extérieures), magali lafleur, stéphane séjourné, marie-laure d’Hoop, nathalie tortora et audrey Dufour

FairE ConnaÎtrE lEs proFEssions, lEurs métiErs Et lEurs proDuits Le pôle Relations extérieures et Communication met des compétences spécifiques au service des syndicats de L’Alliance 7 pour faire connaître et valoriser les professions, leurs métiers et leurs produits. Principale interface entre les syndicats, leurs entreprises adhérentes, et les agences de communication prestataires, le pôle accompagne les orientations stratégiques, formalise les cahiers des charges et assure le suivi des actions menées pour le compte des professions de L’Alliance 7. Des études de perception et de consommation sont réalisées afin de mieux connaître les attentes des consommateurs. Des réunions avec des experts scientifiques et médicaux sont régulièrement organisées afin de recueillir leurs questions et leurs suggestions pour adapter le niveau d’information aux attentes du public et des professionnels de santé.

portEr lEs positions Et DéFEnDrE lEs intérÊts DEs proFEssions auprÈs DEs institutions L’Alliance 7 mène des actions d’information en direction des parlementaires et des ministères afin de mieux faire connaître le dynamisme de ses professions et leur poids dans le tissu industriel français. L’Alliance 7 est intervenue à plusieurs reprises auprès des cabinets ministériels concernés et des parlementaires engagés sur des sujets intéressant ses professions, où à l’occasion d’auditions ou d’entretiens thématiques pour leur apporter analyses, arguments et informations chiffrées. L’Alliance 7 a également été auditionnée sur d’autres dossiers de l’actualité législative et politique, tels que les enjeux pour la compétitivité de nos entreprises ou l’application de la loi de modernisation de l’économie.

52

Le pôle relations extérieures est chargé de la conception et de l'organisation des événements institutionnels de L'Alliance 7 et de ses syndicats.

un sErviCE D’alErtE méDia Le pôle Relations extérieures et Communication a mis en place un service d’alerte média à destination des dirigeants et des responsables communication des entreprises. Ces alertes informent des sujets émergents, des articles ou reportages en préparation, et éventuellement de leurs reprises par d’autres médias. Elles sont complétées par une analyse des arguments avancés et la rédaction de messages-clés sur les enjeux abordés.

Actions de communication 2012 Actions presse : - 3 conférences de presse - 48 communications à destination de la presse Actions professionnels de santé : - 13 documents à destination du corps médical - 1 brochure à destination des patients Actions grand public : - 2 événements nationaux - 25 nouvelles recettes Actions "digital" - 2 sites web événementiels - 2 pages Facebook - 1 compte Twitter - 1 blog - 5 rencontres blogueurs 20 veilles presse scientifique à destination de nos adhérents 5 études de consommation, image Près de 850 retombées presse de nos actions en cumulé dans les médias en 2012 (presse, TV/radio, online)


les de pôles

L'Alliance 7

Pôle

aFFaireS SoCialeS Formation de gauche à droite : marie-thérèse berling (Directrice pôle affaires sociales), pascale biasotto, anne-marie Cuillier, rosine Desgrez (responsable du service formation), philippe brunet, Geneviève brahmy, oana Hernandez

aCCompaGnEr lEs EntrEprisEs pour antiCipEr lEs risQuEs Et rElEvEr lEs EnJEuX soCiauX Au quotidien, le pôle des affaires sociales et de la formation remplit plusieurs missions essentielles : Veiller à la qualité du dialogue social : La commission paritaire de la négociation collective a pour mission de trouver des consensus qui renforcent l’ensemble des parties prenantes. La convention collective, les minima de branche et tous les accords signés fixent un cadre. L’entreprise reste maîtresse de sa politique.

• Des ateliers à thème animés par des experts : pour faciliter le partage et les transferts d’expériences • Des groupes de travail pour préparer des négociations 2. Expertise • Pour définir des politiques et élaborer les mandats soumis au conseil d’administration • Des groupes de travail pour préparer des négociations • Des ateliers à thème animés par des experts : pour faciliter le partage et les transferts d’expériences • Pour faire avancer les projets conduits au niveau de l’interbranche.

Développer des actions pour l’emploi : L’ensemble des travaux menés par la commission sociale permet de mieux préparer l’avenir, doter les TPE/PME des compétences requises et réduire les métiers en tension.

• Pour animer les commissions paritaires de validation, d’interprétation et de concertation régies par la CCN.

Déployer des politiques de formation vers les priorités du secteur qui sont actuellement concentrées sur deux axes : sécuriser les parcours professionnels et orienter les salariés vers les métiers porteurs.

• L’Alliance 7 coopère activement avec l’ANIA, Opcalim, les ministères, AG2R-Isica, Observia…

Créer des liens de coopération avec les pouvoirs publics : L’Alliance 7 participe activement aux débats publics pour faire entendre la voix et les priorités des professions, c’est pourquoi nous veillons à être présents dans tous les temps forts.

3. Représentation

Focus 2012 Signature et dépôt de la nouvelle CCN 5B IAD, elle est en cours de demande d’extension

Pour répondre au mieux aux attentes des adhérents, une offre de services diversifiée est mise à disposition :

Signature d’un avenant sur les minima conventionnels 2013

1. Conseil et information :

Séminaire social de rentrée pour identifier les enjeux et priorités suite à la conférence sociale de François Hollande

• Le SVP : l’équipe intervient par téléphone, mail et courrier sur des questions de droit social. • Des informations et alertes sociales régulières qui donnent une information pertinente et pratique en temps réel

Deux ateliers de benchmark et partage d’expérience en matière de prévention des risques au travail

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alliance 7 Plus de vingt ans d’expérience au service

LA FORMATION DE Des formations métiers reconnues par les plus grandes entreprises de l’industrie agro-alimentaire Des formations transverses adaptées à vos spécificités Des formateurs experts à votre service Une équipe dédiée pour faire réussir vos projets de formation

Parmi nos propositions vous trouverez : Les stages interentreprises par métier Chocolaterie Confiserie Biscuiterie Les cycles métiers : des formations qualifiantes déclinées sur 4 métiers : - Biscuiterie Pâtisserie Industrielle - Biscotterie - Chocolaterie - Confiserie

Les journées Experts de L’Alliance 7 Réglementation des produits alimentaires Étiquetage perfectionnement avec cas pratiques Média Training "S’entraîner à l’interview en cas de crise" Métrologie appliquée aux industries agroalimentaires Réussir la classification Allergènes Eco-conception des emballages Allégations nutritionnelles et de santé

Les stages intra-entreprises

C

O

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C

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7 85 e.8co5m 01 44ati7 onalimentair www.form

Les formations produits Les formations aux métiers Les certificats de qualification professionnelle Évaluation des compétences en industrie alimentaire Des formations ressources humaines : la classification des emplois

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N


Services

Rapport d'activité

2012

de la formation en entreprise

VOS ÉQUIPES Les stages interentreprises,

répartis en thématiques métier et transversale, proposés en 2012 : Mettre en place la nouvelle classification des emplois Les compléments alimentaires La métrologie Les contrôles officiels La nutrition L’étiquetage des denrées alimentaires Chocolat & Couvertures Ouvrier confiseur adapté aux PME Ouvrier chocolatier Les matériaux d’emballage

Les stages intra-entreprises : Essentiellement sur des thématiques métiers de la chocolaterie, confiserie, biscuiterie, pâtisserie industrielle, panification fine et croustillante, ils sont élaborés à partir des besoins spécifiques d’entreprises. Leur durée est variable et ils sont organisés dans l’entreprise avec, presque systématiquement, des parties applicatives : travaux pratiques sur ligne ou en laboratoire, travaux dirigés. En 2011, Alliance 7 Services s’est également développée sur la mise en place de positionnements de salariés visant l’obtention de Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) à l’aide d’un outil diffusé par l’AGEFAFORIA : l’outil ECIA. Cette démarche de validation composée de quatre épreuves a permis, par exemple, à des salariés ayant suivi des formations au préalable d’obtenir un CQP correspondant à l’emploi qu’ils occupent. Les entreprises ont largement sollicité Alliance 7 SERVICES pour des formations adaptées à leur contexte sur la nouvelle classification des emplois.

L’activité formation 2012 en chiffres 325 jours de formation dispensés 110 entreprises ayant participé à des actions de formation 15 formateurs et consultants fidélisés sur l’activité intra et inter

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Soutenez le Fonds français pour l’alimentation et la santé (FFAS) ! Le Fonds français pour l’alimentation et la santé a pour mission de guider la population française vers un comportement alimentaire qui soit source de plaisir et de santé. Il poursuit une mission d’intérêt général en consacrant ses ressources financières à la recherche scientifique, la prévention, l’animation du débat public, l’information et l’éducation du public. L’idée de créer une structure d’intérêt général dédiée aux relations entre alimentation et santé était considérée comme novatrice au moment de la mise en place du Fonds. Il a fallu peu de temps pour que le Fonds fasse la preuve de sa pertinence et de son efficacité en prenant le parti délibéré, sur tous les sujets abordés, d’avoir une vision objective basée sur les éléments apportés par la science. Le Fonds français pour l’alimentation se veut ainsi un lieu de débat sur les certitudes et incertitudes scientifiques, et n’a vocation ni à être influencé par l’actualité médiatique ni à la nourrir. Grâce notamment à son conseil scientifique et à ses pôles, le Fonds a mis en place des procédures rigoureuses pour que chacune de ses décisions soit l’expression de la compétence de ses membres, de leur indépendance et de leur impartialité. Ces précautions étaient nécessaires, tant pour inscrire l’action du Fonds dans le sens de l’intérêt général que pour en faire l’instrument-phare de la RSE, c’està-dire de la responsabilité élargie des entreprises donatrices. Plus que jamais, le Fonds a besoin de vous car nous avons encore de très nombreux défis à relever ! Le premier est de promouvoir la connaissance et l’information du plus grand nombre sur les habitudes alimentaires favorables à la santé. En effet, les efforts demandés aux entreprises pour améliorer la composition des aliments n’auront de sens que si les consommateurs sont parallèlement en capacité d’en comprendre l’intérêt et aussi de faire les meilleures associations d’aliments et de raisonner les quantités consommées. Le second défi consiste à poursuivre le travail sur la compréhension des comportements alimentaires et de leurs déterminants, sur les risques, effets préjudiciables et bénéfices des consommations alimentaires, sur la promotion des comportements alimentaires favorables à la santé. Le troisième défi est celui d’un partenariat durable avec les Pouvoirs publics. Il a été amorcé avec le haut patronage accordé par le Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la pêche à la Semaine Alimentation et Santé. Il a vocation à s’amplifier. Le Fonds français pour l’alimentation et la santé compte sur votre engagement nouveau ou renouvelé.

Professeur Martine LAVILLE Présidente du FFAS

Pour vos dons, contactez le Fonds : 42, rue Scheffer 75016 PARIS - Tel. 01 45 00 92 50 - contact@alimentation-sante.org


Rapport d'activité

2012

L ' Alliance 7

Informations Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse

utiles

Syndicat Français des Céréales Prêtes à Consommer ou à Préparer

Syndicat des Industries Alimentaires Diverses

Syndicat Français des Miels

59


l'alliance 7 AU NIVEAU FRANÇAIS L'Alliance 7 est membre de l'ANIA, l'Association Nationale des Industries Alimentaires, qui regroupe l'ensemble des professions de l'alimentaire. L'Alliance 7 est très impliquée dans les différentes instances et commissions de travail de l'ANIA. L'Alliance 7 est membre associé de l'ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité). Des syndicats de L'Alliance 7 sont Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse

Syndicat Français des Céréales Prêtes à Consommer ou à Préparer

membres du Fonds Français pour l'Alimentation et la Santé (FFAS).

AU NIVEAU EUROPÉEN Chaque Profession de L'Alliance 7 est membre d'une association européenne.

Syndicat des Industries Alimentaires Diverses

CAOBISCO pour la Panification, Biscuiterie, Chocolaterie et Confiserie. CEEREAL pour les Céréales pour le petit-déjeuner.

Syndicat Français des Miels

Association Nationale des Industries Alimentaires.

CAOBISCO

Association des Industries de la Chocolaterie, Biscuiterie, Biscotterie et Confiserie de l'Union Européenne.

CEEREAL

Association des Fabricants de Céréales Prêtes à Consommer de l'Union Européenne.

CGPME

ESA pour les Apéritifs à croquer.

Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises.

ECF

European Coffee Federation.

ESA

European Snacks Association.

FDE

Food Drink Europe.

FEEDM

Fédération Européenne des Emballeurs et Distributeurs de Miel.

IFN

Institut Français pour la Nutrition.

ICA

International Confectionery Association.

IDACE

Association des Industries des Aliments Diététiques de l'Union Européenne.

ISDI

Fédération Internationale des Industries des Aliments Diététiques (incluant les aliments de l'enfance).

ECF pour le Café. FEEDM pour les Miels.

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ANIA

IDACE pour l'Alimentation Infantile, l'Alimentation Diététique Adultes et la Nutrition Clinique.

IADSA

L'ANIA est membre de la Food Drink Europe, l'association européenne des industries alimentaires.

Association Internationale des Compléments Alimentaires.

UNICE

Union des Industries de la Communauté Européenne.


et ses

Rapport d'activitĂŠ

PARTENAIRES

2012

61


liste des CAFÉ BRASILIA (Café) TOITOT & MARTIN

ARNAUD SOUBEYRAN

IGNY (Abbaye d')

APTUNION

PRE CATELAN (Confiserie du)

JACQUOT (Ets)

AUBENAS (Marrons Glacés d')

REYNAUD (Dragées) ROY RENE (Calissons du)

BARNIER (Bonbons)

SABATON (Ets)

CADBURY FRANCE

SAUNION

CARAMELS D'ISIGNY

SCHAAL

CHOCMOD

SOLINEST

COMPTOIR EUROPEEN DE LA CONFISERIE

SUCRALLIANCE

COFFEA

JEFF DE BRUGES

DARBOVEN FRANCE JJ

KRAFT FOODS France

ERREL (Cafés)

LAMY LUTTI SAS

FOLLIET (Cafés)

LDTI

HENRY BLANC (Cafés)

LINDT & SPRÜNGLI

ILLY (Café)

MARLIEU (Chocolaterie de)

KRAFT FOODS FRANCE

MARS CHOCOLAT FRANCE

LAVAZZA FRANCE

MASCARIN

LOBODIS (St Brieuc)

MATHEZ (Truffes)

MAISON DU CAFE FRANCE SNC

MAZET DE MONTARGIS

DOUCET CONFISEUR (François)

MEDICIS (Confiserie de)

EUROPA-SWEET

MAISON DU CAFE France SNC (Entreprise)

MOINET VICHY SANTE

EUROPEENNE DE CONFISERIE (Sté)

MALONGO MEO (Cafés) NESPRESSO NESTLE FRANCE RICHARD (Café) SATI SEGAFREDO ZANETTI France VERLET (Cafés et Thés)

CHOCOLATERIE

MONBANA NATRA SAINT ETIENNE SAS NESTLE FRANCE NOTRE DAME DE LA PAIX (EURL Chocolaterie) NOUGALET OPERA SAS (Chocolaterie de L') PARIS CARAMELS PCB Création PECQ (Chocolaterie du) PLESSIS (Chocolaterie du)

ABTEY CHOCOLATERIE

PRINCES (Chocolaterie des)

BARRY-CALLEBAUT

REVILLON CHOCOLATIER (Le Coteau)

BELCOLADE BISCOCHOC (Chocolaterie de Nouméa)

ROLAND REAUTE (Chocolats)

BONNEVAL (Chocolaterie de)

SAUNION

CARGILL Cacao et Chocolat France SAS

SCHAAL (Illkirch)

CASTELAIN (Artisan Chocolatier Bernard) CEMOI CHEVALIERS D'ARGOUGES CLUIZEL (Chocolaterie Michel) DELFI NORD CACAO DICOMI-MANON EXCELLENCE FERRERO France FORET DES LOGES (FDL Chocolat) GUYAUX (Jacques)

62

HLR PRALINE

SCHAAL (Geispolsheim) STOFFEL (Daniel) VALRHONA (Tain L'Hermitage) VIEILLARD VIOLETTES CONFISERIE (Les) VOISIN (Cafés, Chocolats) WEISS (Chocolat)

CONFISERIE

CRUZILLES (Noël) DICOMI-MANON

FAUGIER (Clément)

THERMALE (Confiserie) VERQUIN CONFISEUR SAS VIEILLARD (Clermont-Ferrand) WRIGLEY SAS

CÉRÉALES POUR LE PETIT-DÉJEUNER

FERRERO France

ARTENAY CEREALS SAS

FORESTINES (Maison des)

BRUEGGEN FRANCE SNC

FRANCE BONBONS CARAMELS

CERECO

GER'SON SAS - PIERROT GOURMAND GUMUCHE (Confiserie) HARIBO KRAFT FOODS France KUBLI LAMY LUTTI SAS LDTI LEONARD PARLI Calissons d'Aix-en-Provence MAFFREN MARLIAGUES (Maison Léopold)

CPW FRANCE - NESTLE & GENERAL MILLS DAILYCER FAVRICHON KELLOGG'S PEPSICO FRANCE SEVENDAY WEETABIX FRANCE (Pietercil Interco SAS)

APÉRITIFS À CROQUER DESSERTS ET TAPIOCA AGROLIS

MAUREL (Confiserie)

ALSA France

MAZET DE MONTARGIS

BOEHLI (SARL)

MEDICIS (Confiserie de)

CAMPBELL France S.A.S.

MISADE DISTRIBUTION EUROPEENNE

CORNU SA FONTAIN

MOINET VICHY SANTE (Hauterive)

FLORENSUC

CORNU SAS

NOUGAT CHABERT ET GUILLOT

FRANCE FARINE

NOUGAT DIANE DE POYTIERS

INTERSNACK France (Vic)

PARIS CARAMELS

AFCHAIN (Confiserie)

PECOU - OTARIE GOURMANDE

ANIS DE L'ABBAYE DE FLAVIGNY

PERFETTI VAN MELLE FRANCE

GENERAL MILLS LANDES JOCK (Produits) KELLOGG'S KRAFT FOODS FRANCE LOC MARIA MILLCREPES


adhérents MONBANA NATURE & ALIMENTS NESTLE FRANCE

CRAQUELINS DE SAINTMALO (Les) DELIDESS

PANIFICATION CROUSTILLANTE ET MOELLEUSE

Rapport d'activité

SLIMPACK SOPADIET

AGEN (Biscuiterie d')

Secteur de la Nutrition Clinique

BARILLA FRANCE SAS

ABBOTT Product

BLEDINA

FRESENIUS KABI FRANCE

FORCHY PATISSIER

JACQUET-BROSSARD France

GILBERT Laboratoires

FOSSIER (Biscuits)

KRAFT FOODS FRANCE

LACTALIS NUTRITION SANTE

GAILLARD PATISSIER

NEYMANN (Ets René)

MEAD JOHNSON Nutrition

GROBOST (Biscuits)

NOR'PAIN

APIDIS S.A.

JACQUET-BROSSARD France

NUTRITION & SANTE

NESTLE CLINICAL NUTRITION

BUTIMIEL

PASQUIER SA

NUTRICIA/Nutrition Clinique

KRAFT FOODS France

CHAILAN MIELS

LA SABLESIENNE

COMPAGNIE APICOLECAGEC (La)

LE GLAZIK (Biscuiterie)

PEPSICO FRANCE

DEYMIER

SAINTE LUCIE

DREAN (Le)

SOMAPRO

DUTOIT BISCUIT

TIPIAK Epicerie SAS

FERRERO France

UNITED BISCUITS FRANCE YABON SAS

MIELS

LUSTREL (Laboratoires) M&L (Laboratoires) MANOIR DES ABEILLES (LE) MARY (FAMILLE) SAS MICHAUD APICULTEUR (FAMILLE) NATURALIM FRANCE MIEL

LE PIVERT LEMARIE Pâtissier LOC MARIA MARIEBEL MARS CHOCOLAT FRANCE MERINGUE EN AVEYRON MILLCREPES

POLLENERGIE

MULOT & PETITJEAN

ROANNAISE - BESACIER SA (LA RUCHE)

NESTLE FRANCE NUTRITION & SANTE

VILLENEUVE SCD (MIELS)

PANIER (Biscuits)

BISCUITS & GÂTEAUX ABBAYE (Biscuiterie de l') ALBISSER ALPES BISCUITS ARMOR DELICES ASTRUC BERROU (Biscuiterie F.) Terre d'Embruns BEURLAY (Pâtisserie) BIJOU (Madeleines) Biscuiterie DUNKERQUOISE BISCUITERIE FINE DE FRANCE BISCUITERIE JEANNETTE 1850 SN

PATISSERIES GOURMANDES

ROGER (Les Biscottes) TIPIAK PANIFICATION

NUTRITION SPÉCIALISÉE Secteur de la Diététique Adultes ARTENAY CEREALS SAS BALARAMA CEPRODI DHC NUTRITION DIETE SPORT FRANCE DISTRIBORG GROUPE INELDEA INGREDIA SA INKO FRANCE

PIDY Production

INSUDIET

POULT (Biscuits)

JLB Développement

RIVAZUR CAKES

JUVA SANTE (Laboratoires)

ROC'HELOU

LAITERIE DE SAINT DENIS DE L'HOTEL

SAINT MICHEL COMMERCY ST MICHEL CHAMPAGNAC ST MICHEL CONTRES ST MICHEL SAINT MICHEL CHEF CHEF ST MICHEL SERVICES TECHNIPAT QUALITY TIPIAK PANIFICATION

Secteur des Aliments de l'Enfance BLEDINA

PERE CRAQUANT

SAINT MICHEL AVRANCHES

2012

CANDIA SA CHARLES & ALICE DISTRIBORG GROUPE GILBERT Laboratoires LACTALIS NUTRITION SANTE LAITERIE DE MONTAIGU MATERNA OPERATIONS MEAD JOHNSON Nutrition MILUMEL NESTLE FRANCE NUTRIBEN NUTRIBIO NUTRISET REGILAIT SODILAC VITAGERMINE YABON SAS

MONBANA NATURENVIE NATURGIE NESTLE FRANCE NESTLE PROTEIKA NL INTERNATIONAL FRANCE NUTRIBIO NUTRITION & SANTE

Biscuiterie Lacydon

UNITED BISCUITS FRANCE

BOUVARD (Biscuiterie)

PILEJE

CADIOU SAS

UNITED BISCUITS INDUSTRIE

COLIBRI PATISSERIES (Société Nouvelle)

VANDER (Biscuiterie)

PROTEIN SYSTEM SA

YVELIN (Biscuiterie)

PYC (Laboratoire)

PRO DIETIC

L ' Alliance 7

63


vos

contacts DIRECTION GÉNÉRALE

SÉCURITÉ DES ALIMENTS DÉVELOPPEMENT DURABLE

FlorEnCE praDiEr Directrice Générale secrétaire Générale du syndicat du Chocolat 01.44.77.85.77 fpradier@alliance7.com

CélinE FaJEau Attachée de Direction 01.44.77.85.78 cfajeau@alliance7.com

FabiEn CastaniEr JEan-loup allain Directeur Délégué secrétaire Général du syndicat Français de la nutrition spécialisée - secteur de la diététique adulte - secrétaire général des Fabricants des biscuits et Gâteaux 01.44.77.85.86 jlallain@alliance7.com

sYlviE lElaurain 01.44.77.85.39 slelaurain@alliance7.com

Responsable Sécurité des Aliments 01.44.77.85.40 vfreslon@alliance7.com

JuliEn QuillEt Ingénieur Chargé de mission 01.44.77.85.58 jquillet@alliance7.com

maGali boCQuEt auDrEY DuFour Responsable Communication 01.44.77.85.56 adufour@alliance7.com

Directrice secrétaire Générale du secteur Français des aliments de l'Enfance 01.44.77.85.72 mbocquet@alliance7.com

maGali laFlEur Responsable Communication secrétaire Générale du syndicat des industries alimentaires diverses (siaD) 01.44.77.85.42 mlafleur@alliance7.com

virGiniE FrEslon

NUTRITION

HéloÏsE tarrauD

01.44.77.85.41 htarraud@alliance7.com

01.44.77.85.51 fcastanier@alliance7.com

Assistante Qualité

RELATIONS EXTÉRIEURES ET COMMUNICATION

Directrice secrétaire Générale du syndicat Français du Café

Directeur secrétaire Général du syndicat de la panification Croustillante et moelleuse

natHaliE tortora Assistante Communication 01.44.77.85.36 ntortora@alliance7.com

CarolE tissiEr

Karima KaCi Responsable Nutrition secrétaire Générale du syndicat Français des Céréales prêtes à Consommer ou à préparer

01.44.77.85.52 kkaci@alliance7.com

Attachée Qualité 01.44.77.85.54 ctissier@alliance7.com

RELATIONS SOCIALES - FORMATION DE BRANCHE

mariE-tHérÈsE bErlinG Directrice 01.44.77.85.50 mtberling@alliance7.com

64

pasCalE biasotto Responsable Relations Sociales 01.44.77.85.34 pbiasotto@alliance7.com

annE-mariE CuilliEr Attachée Relations Sociales 01.44.77.85.33 amcuillier@alliance7.com

L ' Alliance 7


Rapport d'activité

AFFAIRES JURIDIQUES ET ÉCONOMIQUES EloDiE sEbaG Directrice secrétaire Générale du syndicat national de la Confiserie et secrétaire Générale secteur nutrition Clinique

01.44.77.85.31 esebag@alliance7.com

CatHErinE GEntriC Chargée d'Etudes Statistiques 01.44.77.85.55 cgentric@alliance7.com

laurE CHauvEau Chargée de missions affaires réglementaires 01.44.77.85.58 lchauveau@alliance7.com

2012

RELATIONS ADHÉRENTS SERVICES GÉNÉRAUX - COMPTABILITÉ nEllY bonnEt

Responsable des Matières Premières et des Echanges Extérieurs secrétaire Générale du syndicat Français des miels 01.44.77.85.57 nbonnet@alliance7.com

CHristina salas Chargée de mission 01.44.77.85.73 csalas@alliance7.com

JEan-loup allain Directeur secrétaire Général du syndicat Français de la nutrition spécialisée - secteur de la diététique adulte - secrétaire général des Fabricants des biscuits et Gâteaux 01.44.77.85.86 jlallain@alliance7.com

CHristina salas Chargée de mission biscuiterie, panification, Céréales, siaD, Diététique 01.44.77.85.73 csalas@alliance7.com

bEnJamin Guillaumé Chargé de Mission Affaires économiques 01.44.77.85.67 bguillaume@alliance7.com

sYlviE bErEtta Comptable 01.44.77.85.47 sberetta@alliance7.com

PÔLE FORMATION

pEGGY bEnoit Responsable Relations Adhérents Confiserie, Chocolat, miels Café, sFaE et nC 01.44.77.85.84 pbenoit@alliance7.com

GérarD boiZarD Directeur Financier 01.44.77.85.46 gboizard@alliance7.com

GEnEviÈvE braHmY Responsable Cotisations 01.44.77.85.60 gbrahmy@alliance7.com

opHéliE Collin rosinE DEsGrEZ Responsable Formation 01.44.77.85.32 rdesgrez@alliance7.com

pHilippE brunEt Responsable Ingénierie Formation 01.44.77.85.80 pbrunet@alliance7.com

GEnEviÈvE braHmY Assistante administrative Service Formation 01.44.77.85.60 gbrahmy@alliance7.com

oana HErnanDEZ

Stagiaire comptabilité 01.44.77.85.47

CélinE FaJEau Attachée de Direction 01.44.77.85.78 cfajeau@alliance7.com

ElisabEtH GaCÔGnE Hôtesse d'accueilstandardiste 01.44.77.85.35 standard@alliance7.com

Assistante Formation 01.44.77.85.35

amara Diallo Employé Administratif 01.44.77.85.70 adiallo@alliance7.com

oa na HErnanDEZ Assistante Formation 01.44.77.85.35 standard@alliance7.com

65


les Chiffres Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse

Syndicat Français des Céréales Prêtes à Consommer ou à Préparer

Syndicat des Industries Alimentaires Diverses

Syndicat Français des Miels

Nombre d’Entreprises industrielles (a)

Effectif (a)

BISCUITS & GÂTEAUX

104

12 850

CAFÉ - TORRÉFIÉ & SOLUBLE (1)

32

2 746

CHOCOLAT (2)

81

11 743

CONFISERIE

82

5 669

CÉRÉALES PRÊTES À CONSOMMER

13

2 768

MIELS

14

445

PANIFICATION (5)

19

3 471

NUTRITION SPÉCIALISÉE (8)

40

6 869

SIAD (11)

36

3 085

401

47 805

L'ALLIANCE 7

(1) - Évalué en équivalent "café vert" (2) - Non compris produits demi-finis en majorité consommés par les autres industries citées (3) - Y compris produits demi-finis (4) - Y compris chewing-gums sans sucre (5) - Panification sèche, moelleuse et viennoiserie (6) - Uniquement panification croustillante (7) - Hors viennoiserie (8) - Aliments de l'Enfance, Diététique et Nutrition clinique (9) - Diététique : source IRI ventes en GMS (10) - Uniquement Laits infantiles (source : douanes) (11) - Apéritifs à croquer (sauf graines salées), desserts et tapioca (12) - Sirop de glucose, isoglucose, dextrose, maltodextrine

L ' Alliance 7

66


clés 2012 MARCHÉ FRANCE

Rapport d'activité

2012

EXPORTATION (*)

Production française (b) 000 tonnes

Consommation sur le marché français (c) 000 tonnes

Chiffre d'affaires France (c) Mds d'Euros

Milliards d'Euros

428,8

536,9

2,026

0,648

271,1

369,3

2,439

0,520

420,6

432,8

2,140

1,756 (3)

173,6

224,0

1,054

0,275 (4)

NC

131,6

0,605

0,361

NC

(entre 35 et 40)

0,142

0,021

488,0

117,3 (6)

1,358

0,041 (7)

NC

NC

1,575 (g)

0,549 (10)

63,7

123,4

0,422

0,163

1 845,8

1 972,8

11,761

4,334

Chiffre d’affaires total (France + export) : 16,095 (a) - Consolidation : une entreprise qui exerce plusieurs activités n'est comptée qu'une fois (b) - Fabrications des entreprises enquêtées (marché France + exportations) (c) - Fabrications des entreprises enquêtées - exportations + importations des Douanes (d) - D'après enquête auprès des adhérents et non-adhérents (*) - Source : Douanes Françaises

Chiffres clés 23 avril 2012

CONSOMMATION DE MATIÈRES PREMIÈRES EN 2011(d) Saccharose Autres sucres (11) Farine de blé Fèves de cacao Beurre Autres matières grasses Laits en poudre Œufs

472 200 tonnes 194 400 tonnes 377 700 tonnes 92 100 tonnes 30 660 tonnes 114 550 tonnes 61 600 tonnes 924 millions

67


Carte des emplois des entreprises adhérentes de l’alliance 7 NORD

L ' Alliance 7

24 - 2 077 NORD-PASDE-CALAIS

HAUTE-NORMANDIE

PICARDIE

RÉGION PARISIENNE BASSE-NORMANDIE

52 - 14 655

LORRAINE

ALSACE

ILE DE FRANCE

BRETAGNE

CHAMPAGNEARDENNES PAYS DE LA LOIRE

OUEST

BASSIN PARISIEN

EST

74 - 9 062

36 - 4 059

72 - 6 674

BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

CENTRE

POITOU-CHARENTES

DOM-TOM

LIMOUSIN AUVERGNE

2 - 132

RHONE-ALPES

CENTRE-EST 54 - 4 370

AQUITAINE MIDI-PYRENEES

LANGUEDOCROUSSILLON PROVENCE-ALPESCOTE D'AZUR

SUD-OUEST 41 - 2 995

MÉDITERRANÉE 46 - 3 781

TOTAL 401 - 47 805

LÉGENDE

CORSE

Nombre d'établissements - Effectifs

Données 2011

68


Fonds dédiés à l’agroalimentaire et à l’agriculture gérés par

Transformation de céréales

Produits laitiers

Machinisme agricole

Matériel équestre

Malterie

Production et distribution d’oeufs

Alimentation animale

Plants de pommes de terre

Boulangerie industrielle

Distribution agroalimentaire

Production et commerce de vins

Génétique animale

Transformation de fruits

Ingrédients à base de viande

Production de tomates cerises

Production et négoce de vins

Snacking

Distribution de produits gastronomiques

Production et négoce de vins

Semences potagères

Négoce de vins

Production de vins

Soprol

Sucres et amidon

Huiles alimentaires

1,3

SODICA CAPITAL INVESTISSEMENT 100, boulevard du Montparnasse 75682 PARIS Cedex 14 Tél. +33 (0)1 43 23 24 24 Fax +33 (0) 1 43 23 65 82

Md€

d’encours gérés par SODICA Capital Investissement au travers d’une équipe de 20 professionnels en France et 5 en Italie



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