Quelques arguments

Quelques arguments pour promouvoir l’art de la jonglerie et ses bienfaits de 7 à 77 ans… !!!

La jonglerie renforce la patience, la ténacité et l’autoanalyse.

En décomposant chacun des mouvements compliqués en étapes plus simples, et en les réincorporant ensuite dans un ensemble dynamique, vous aurez appris à simplifier la complexité.

La jonglerie est juste l’un des nombreux outils possibles pour aider à construire la confiance en soi, la créativité et la flexibilité.

La jonglerie aide le corps et l’esprit à travailler ensemble, cela améliore sa conscience corporelle et permet ainsi d’obtenir un contrôle plus important sur ses propres communications non verbales (ou langage corporel). Cette conscience accrue peut aussi aider à mieux comprendre ces importants signaux non verbaux émanant des autres.

Le processus d’apprentissage de la jonglerie requiert que vous vainquiez la peur de faire tomber les balles.

Nous sommes tous conditionnés à ne pas faire tomber les choses, à ne pas faire de fautes « idiotes », mais il est presque impossible de progresser sans faire de fautes.

L’idée est de tirer parti de ces fautes, d’apprendre vite et de passer à l’étape de difficultés supérieures.

Le message est : N’ayez pas peur de l’échec, car la peur de l’échec coûte cher !

La pensée de commettre une erreur, une faute, paralyse et terrifie bon nombre d'entre nous, c'est pourquoi nous préférons différer.

Résultat : pas d’action, pas de progrès, stagnation. La peur freine la créativité et la flexibilité, et bloque ainsi le libre cours des idées et des informations de haute qualité.

Une

pause

café

peut

vous

remonter

artificiellement, mais une pause jonglerie réveille votre corps entièrement et augmente la circulation sanguine, vous laissant alerte et éveillé longtemps après que les balles ou les foulards aient été rangés.

Cela permet de « lâcher prise » sur les choses, de prendre du recul, de permettre au « disque dur » cérébral de se reformater. Les hémisphères cérébraux ont ainsi l’opportunité, l'aisance pour trier les choses plus rapidement.

En effet, la jonglerie stimule l’interaction entre les hémisphères cérébraux.

Quand elles cascadent, les balles traversent sans cesse la ligne médiane du corps, stimulant alternativement les côtés gauche et droit du cerveau, qui sont alors obligés d’être en communication constante l’un avec l’autre.

Disposés selon une symétrie diagonale, les mouvements moteurs alternés sont reconnus comme essentiels pour un développement optimal chez l’enfant.

La vie moderne a tendance à être dépourvue de la pensée de l’hémisphère droit, ce qui fait de la jonglerie un exercice mental hors du commun. C’est aussi un exercice

qui

peut

contribuer

à

l'éveil

et

au

développement de l’hémisphère droit, qui est connu comme contribuant à la perspicacité, à l’agilité mentale et à la créativité.

La jonglerie et la santé : « C’est comme s’entraîner dans un gymnase, mais d’un mètre carré seulement ».

Jongler produit des muscles longs et ténus, assouplit et améliore la circulation.

Des muscles très différents sont utilisés dans de courts mouvements alternés, le corps entier est impliqué et est intensément actif. Les mouvements alternés rapides assurent que la circulation sanguine ne devienne pas trop réduite, les déchets produits par la respiration peuvent être éliminés des tissus musculaires et le corps entier bénéficie de l’approvisionnement accru en sang riche et oxygéné.

Le sang oxygéné est ce dont le cerveau a besoin par-dessus tout, et même après une session de 5 minutes vous vous sentirez éveillé et prêt pour l’action, et après 20 minutes de jonglerie, vous avez fait un exercice aérobic promettant une santé solide.

Jongler peut être vu comme une activité d’entraînement ou de complément sportif, combinant une condition physique accrue avec une meilleure intégration visio-motrice de la coordination balle-œil. Elle augmente la conscience de notre propre mouvement corporel et de la taille de notre corps dans un

espace

défini,

promeut

l’agilité,

l’équilibre

et

l’ambidextrie, aiguise les réflexes, les temps de réaction visuels et augmente notre faculté de concentration.

Une bonne coordination physique et un bon tonus musculaire sont généralement bénéfiques et l’intégration visuo-motrice de la jonglerie a conduit les docteurs et les thérapeutes à prescrire la jonglerie comme une partie de l’ensemble du traitement pour les gens (particulièrement les jeunes) qui souffrent de dysfonctionnement des muscles oculaires et ceux qui ont des problèmes de lecture et d’écriture tels que la dyslexie.

La jonglerie peut aussi améliorer la discrimination visuelle et particulièrement la vision de repérage et périphérique.

Dave Finnigan proclame que la jonglerie, une fois maîtrisée, « coupe le stress comme un couteau chaud le beurre », et le Dr Stewe Glasgow, un médecin britannique qui jongle depuis 1987, recommande la jonglerie à quelques-uns de ses patients pour effacer les symptômes liés au stress (The

Telegraph, 28 juillet

1992).

*Tiré du livre « De l’art ancien de jongler pour le manager moderne » de Robert Orton Hersée (More Balls Than Most)