Le Mag de Parois'Infos

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1er trimestre 2012

Paroisse St Paul - Cœur d’Hérault - Trimestriel GRATUIT

« Vous êtes tous fils de Dieu, par la foi dans Jésus-Christ. Baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. » (St Paul - Gal.3-26)

C’était, ce sera Charlemagne sacré empereur

reportage Années de sacerdoce au Mali

ccfd Terre Solidaire Face au G20 Aspiran, Brignac, Cabrières, Cambous, Canet, Celles, Ceyras, Clermont l’Hérault, Lacoste, Lieuran-Cabrières, Liausson, Mérifons, Mourèze, Nébian, Octon, Paulhan, Péret, Salasc, St. Guiraud, St. Félix de Lodez, Usclas d’Hérault, Valmascle, Villeneuvette.


Pompes funèbres Paulhanaises Marbrerie Gérant Didier Maffre

8, rue Victorien Négrou 34230 PAULHAN Tél : 04 67 25 18 11 Fax : 04 67 25 23 94 email : pfpaulhanaises@gmail.com


Edito : Il est né ! « Il » , c’est ce magazine trimestriel que vous tenez entre les mains. Il est la prolongation de ce bulletin paroissial qui donne les informations mensuelles. Mais « Parois’Info le Mag » a la volonté d’être un lien encore plus fort, entre tous les clochers de cette paroisse Saint Paul Coeur d’Hérault. Il est là pour dire ce que nous faisons mais aussi être un message entre toute les générations de notre paroisse. Il est en réflexion depuis plus de 6 mois. Sans doute il ne sera pas parfait. Quoiqu’il en soit je remercie celles et ceux qui ont oeuvré pour la réalisation de ce magazine gratuit. Je remercie aussi nos annonceurs et nos différents soutiens. « Parois’Info le Mag » se

veut être aussi un moyen pour la nouvelle évangélisation et annoncer cette bonne nouvelle qui est Jésus-Christ. Lui aussi « Il est né » et cette naissance que l’on fête à travers la grande solennité de Noël, elle est venue bouleverser le monde, et l’humanité, « car Dieu a tellement aimé le monde qu’il nous a donné son Fils bien aimé » Cette naissance de l’Enfant-Dieu, elle vient nous dire et nous redire combien nous avons du prix aux yeux de Dieu. J’espère que ce trimestriel trouvera grâce à vos yeux et qu’il deviendra une lecture attendue. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos remarques, vos suggestions, mais aussi vos joies à la rédaction, cela nous permettra, sans aucun doute, d’améliorer votre magazine. Que le Seigneur dans ce temps de Noël soit avec vous et que cet esprit de paix et de joie rayonne sur chacun de vous. Abbé Hervé Dussel +

Au sommaire

Le saviez-vous ? Benoit XVI Notre Saint Père, le Pape Benoit XVI a choisi d’être intronisé, en 2005, sous ce nom en hommage à Benoit XV « qui a guidé l’Église dans la période difficile de la Première Guerre mondiale »

Bethléem

Edito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.3 Charlemagne sacré empereur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.4 Minuit chrétien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.5 La chandeleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.6 Billet d’humeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.7 Reportage au Mali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.8 Le CCFD face au G20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.12 Petits propos sur le bonheur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.13 Cathéchisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.13 Les histoires de Mamé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.14 Recette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.14 Si vous passez par là . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.14 Visage, vie consacrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.15 LE MAG’ – Trimestriel de la paroisse Saint-Paul Cœur d’Hérault – 8, rue Louis BLANC – 34800 Clermont l’Hérault – Tél. 04 67 96 15 20 – Directeur de Publication et Rédacteur en chef : Père Hervé DUSSEL – Comité de rédaction : C. CASSULY, G. CATUOGNO, J. DUVOCHEL, C. MONTANGE, L. PREUDHOM, R. PRUM, B. VAYRE. Coordination : G. JURQUET. Publicité au journal – Conception & réalisation : Eric ALAIN (www.euromedit.com) Imprimerie : JF Impression Montpellier – Imprim’vert – Site de la paroisse : www.saintpaulcoeurdherault.com

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Il est de tradition que Belth-el, la maison de Dieu qui est la pierre dressée de Jacob, soit devenue Belth-lehem, la maison du pain. La maison de pierre est transformée en pain, c’est-à-dire la présence symbolique de Dieu en nourriture spirituelle et non point matérielle. Bethlehem est aussi une ville des États-Unis, dans l’état de Pennsylvanie, centre de sidérurgie et d’industries chimiques. Et Bayt Lahm, c’est Bethléem en arabe…

A propos du Collège des Bernardins… C’est grâce à un comité de parrainage et à la participation de généreux mécènes, connus pour leurs engagements catholiques, que l’ancien bâtiment cistercien du XIIIe siècle a pu être restauré et, désormais, ouvert au public, peut être considéré comme le haut-lieu culturel parisien. Il a été cédé au Diocèse de Paris (à la demande du Cardinal J.M. Lustiger, alors archevêque de Paris) par la Ville de Paris et la région Ile-de-France pour 1,67 million d’euros. Le coût total de la restauration peut être chiffré à 50 millions d’euros.

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C’était, ce sera… Pendant la nuit de Noël, en l’an 800 Charlemagne fut sacré empereur Mais pour quelles raisons le Pape Léon III dut-il se soumettre à Charlemagne par ce « serment purgatoire » ?

Après 32 ans de règne, Charlemagne méritait une gloire que depuis bien des siècles, aucun homme n’avait égalée…

R Ecouter

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Rome, le 1er. décembre de l’an 800 :une assemblée de prélats, de simples clercs, de dignitaires laïcs, sont réunis à St. Pierre, sous la présidence de Charles lui-même. Rome, le 23 du même mois, Léon III, se soumettant à la rude obligation que lui imposait son protecteur, dut prêter serment qu’il n’avait « ni perpétré, ni ordonné les choses criminelles et scélérates qu’on lui reprochait ». C’était ce qu’on appelait alors dans les coutumes du temps un « serment purgatoire ». Par une ironie pénible, la formule complète contenait ces mots « sans être jugé ni contraint par personne et dans un acte de volonté spontanée, je jure… ». Comme écrit, alors, par un poète pour la circonstance, le Roi Franc apparaissait comme guidant le chef de l’ Église, lui-même étant « guidé par la main puis-

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sante du Seigneur », cependant que Léon III proclamait que « conscient des bienfaits reçus, rien, sinon la mort, ne pourrait le séparer de l’amour qu’il portait à Charles ». Cet amour n’allait pas tarder à se manifester de façon éclatante, le surlendemain ; Rome le 25 décembre… Charlemagne se rend alors à St. Pierre, au milieu des hurlements de triomphe, pour y assister à la messe de Noël. Dans une basilique comble où étaient mêlés Francs et Romains, il s’agenouille sur la « confession » de l’apôtre et se mit à prier. Au moment où il allait se relever, le Pape s’approcha de lui et posa sur son front une couronne, cependant que la foule criait, à trois reprises, l’acclamation : « a Charles très pieux, Auguste, couronné par Dieu, grand et pacifique Empereur

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des Romains, vie et victoire ! » Après quoi, le souverain pontife oignit d’huile sainte le front du « nouveau David » et mêlant à la fois le rite biblique et le cérémonial des empereurs de Rome, depuis Dioclétien, il se prosterna devant lui et « l’adora ». Dans le descendant des Maires d’Austrasie, l’Occident avait désormais un nouvel Empereur. REVENONS 6 ANS EN ARRIÈRE Lors de l’élection du nouveau Pape, Hadrien 1er, Charlemagne trouva un allié dans sa lutte contre les Lombards. L’armée du roi franc, concentrée à Genève, passa le MontCenis et le Saint-Bernard, tomba sur les arrières des troupes lombardes, prit Vérone et enfin Pavie, capitale du royaume. … suite p.5


Ainsi naquit le minuit chrétiens La Providence entr’ouvre parfois à la grâce les âmes les plus fermées. Les clés dont elle se sert sont souvent inattendues, telle celle qui saisit Placide Cappeau, maire de Roquelaure, en la Noël 1846 !

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ans la diligence qui revient d’Avignon, à chaque arrêt, les voyageurs descendent un à un. Le dernier passager, sensible à la beauté de cette nuit de Noël, s’installe à côté du cocher pour mieux contempler les étoiles. Placide Cappeau, car c’est de lui dont il s’agit, aime exprimer ses émotions en poèmes lyriques qui lui valent l’admiration de ses concitoyens. Ce soir, un étrange bouleversement croît en lui : sont-ce les sonnailles des chevaux que l’écho renvoie sur la campagne gelée ou les ombres des villageois qui se hâtent vers la messe de Minuit ?

Pour la Pâque de 774 à Rome, une cérémonie grandiose montra le roi Franc victorieux et reçu triomphalement à Saint-Pierre : les trois portes de la basilique ouvertes en son honneur, il baisa, pieusement, un à un les degrés du parvis, se prosterna sur la « confession » de l’apôtre, tandis que les chœurs chantaient : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ». L’alliance avec la papauté était scellée et allait mener Charlemagne à la couronne impériale et devenir ainsi le vrai maître de l’Italie. Le Souverain Pontife, conforté par le soutien de l’homme qui dominait l’Europe, se trouvait aussi dans une situation délicate, dépendant qu’il était, des armées franques pour lutter contre le conflit ouvert avec Byzance, qui, en sous-main, soutenait les Lombards… Hadrien 1er décéda en 795. Le futur empereur ne manqua ja-

« Minuit, chrétiens, c’est l’heure solennelle, Où l’Homme–Dieu descendit jusqu’à nous… »

Soudain le carillon de milliers de cloches jaillit, effaçant toute distance, de clocher à clocher, de nation à nation, célébrant la naissance de l’Enfant-Dieu.

Placide Cappeau resserre sa houppelande, sentant monter un immense « alleluia » du fond de son cœur. Presque malgré lui, il se prend à murmurer :

Ainsi naquit le cantique immortel que Lamartine a nommé « La Marseillaise religieuse », qui, depuis cent soixante cinq ans, tient une place privilégiée dans les cantiques de Noël. En nous restituant son émotion profonde, ce brave homme qui le composa, n’a-t-il pas découvert à ce moment le visage de l’Enfant comme le firent les bergers, le soir de la Nativité ?

Le Saint-Siège ne tombe sous le jugement de personne mais le souverain laïc s’érigeait non pas en juge, du moins en appréciateur de la conduite du Souverain Pontife, en examinant les crimes dont Léon III était accusé… mais de rendre hommage à sa mémoire. Ce fut Léon III qui lui succéda. Contrairement à son prédécesseur, il n’était pas issu de la haute société romaine et dès le début, il eut contre lui, une « camarilla » conduite par les propres neveux de son prédécesseur. Un coup d’État fut fomenté : lors des Litanies majeures de 799, Léon III chevauchant en tête de la procession, fut assailli,

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roué de coup , jeté à bas de sa monture, dépouillé de ses vêtements pontificaux. Accusé de toutes sortes de vices et de crimes, il fut enfermé dans un couvent en attendant d’être « jugé ». Fort heureusement, il réussit à s’évader et à rejoindre Charles pour lui implorer son aide. Ce dernier lui donna une solide escorte pour lui permettre de rejoindre l’état pontifical. Cela n’empêcha pas le roi franc d’arriver à Rome, peu après, pour pour-

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suivre l’examen des crimes dont le pontife était accusé… « Le Saint-Siège ne tombe sous le jugement de personne », le souverain laïc s’érigeait, non pas en juge, mais en appréciateur de la conduite du souverain pontife…

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Chandeleur A la Chandeleur, le 2 février, l’hiver s’apaise ou reprend vigueur venue obsolète, puisque Marie était Immaculée, la Mère du Divin Enfant se conforme à la loi de Moïse et se présente au temple, avec son enfant nouveau-né. Saint-Syméon lui prophétisera le destin tragique de son Fils, tout en Le saluant de ces paroles :

Chandeleur, fête de la lumière ! Pourquoi la tradition des crêpes ?

Regarder

Le neuvième jour

Pendant la seconde guerre mondiale, l’abbé Henri Kremer est mystérieusement libéré du camp de Dachau. Il apprend qu’il peut à nouveau se rendre chez lui, au Luxembourg, pour une durée de neuf jours durant lesquels il devra faire face à un persuasif chef de la Gestapo qui mettra sa foi à l’épreuve. Prix : 18,90 euros - 115 minutes Commander réf :62806 www.librairiecatholique.com

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elon le rite hébraïque, c’est 40 jours après la Nativité qu’est fêtée la Chandeleur, liée à la purification mais aussi à la fécondité et la prospérité toujours étroitement liées dans les croyances et traditions populaires. « Festa candelarum », la fête des chandelles, était déjà fêtée à l’époque romaine. A partir du 15 février de leur calendrier, début de la saison des amours chez les oiseaux…, le dieu de la fécondité, Lupercus, était honoré au cours des Lupercalla, jours de la fécondité. Chez les Celtes, c’était à peu près à la même époque qu’était célébré un rite lié à la purification, l’hiver tire à sa fin, les jours allongent : la crainte du froid et de la nuit s’estompait. Le 1er février, la fête d’Imbolc était celle de la purification de l’eau, pour s’assurer fertilité et fécondité avec le retour vers la vie et la lumière, en fin d’hiver. A la naissance de Jésus, la « Purification de la Vierge » de-

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« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël ». (Cantique de Syméon)

A la fin de l’empire romain, l’Église avait entrepris le remplacement des rites païens par des fêtes religieuses. Au Vème .siècle, le Pape Gélase 1er. remplaça la Lupercalla romaine, par la fête de la Chandeleur. On portait alors des torches bénies en procession dans toute la Ville Éternelle. De nos jours, il existe encore des

processions, dans certaines régions: les fidèles se rendent à l’église paroissiale, retirent un cierge béni qu’ils conserveront allumé afin de le ramener chez eux : Jésus est la lumière du monde, Il nous aime et nous protège….

Recherche de la LUMIÈRE vers le SOLEIL ? Selon des textes de philosophes et de théologiens, le cercle peut symboliser la divinité considérée dans sa bonté diffuse, souffle divin, sans commencement ni fin. Le chrisme, monogramme du Christ, rappelle une roue solaire ; chez les Hébreux, les Grands Prêtres portait sur la poitrine un disque d’or, symbole du soleil divin ; Râ, le grand dieu solaire des égyptiens, est une représentation d’homme portant un disque sur la tête. Dans toutes les civilisations, sans exception et depuis la plus haute antiquité, le symbole de la lumière liée au soleil peut être retrouvé.

De l’or dans les crêpes

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ême si parfois le rond est imparfait, la vieille tradition de nos crêpes peut être assimilée à cette recherche de la lumière par le soleil. Pour compléter la célébration, on avait coutume de placer un louis d’or dans la première crêpe confectionnée et de la placer sur le haut de l’armoire d’une chambre ; le louis de l’année précédente était alors récupéré et offert au premier mendiant rencontré en allant à la messe.

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Billet d’humeur Résister et combattre la crise par une réponse généreuse des croyants LES RELAIS DE L’ÉGLISE DANS UN MONDE POLITIQUE QUI SEMBLE AVOIR PERDU LE NORD ET LA FOI. L’Église permet aujourd’hui, concrètement, à une majorité de chrétiens de rester debout dans la tourmente car la foi donne le courage et l’obligation de garder le cap. Être utile pour un chrétien c’est avoir d’abord le sens du partage et du sacrifice. CONFRONTER LES MOUVEMENTS CATHOLIQUES AU MONDE POLITIQUE, c’est créer un amortisseur social et peut-être faire renaître un idéal où le savoir prendra le pas sur le monopole des pouvoirs de l’argent. Ce sont des milliers de petites choses utiles qui, chaque jour, quotidiennement, organise notre vie : pas obligatoirement de grands projets qui n’aboutissent que très rarement et trop souvent au bénéfice des plus grands. RAPIDEMENT, L’ÉGLISE POURRAIT FAVORISER UNE SOLIDARITÉ RÉELLE DE TERRAIN, en usant de tous ses réseaux, mouvements, associations, coopératives, patronages… et jouer le rôle de modérateur afin d’éviter des drames qui seront lourds de conséquences pour les familles et surtout les plus démunis. NE PLUS RÉPONDRE SANS RÉFLÉCHIR AUX

La vraie question : quel avenir pour nos enfants ? Quelle éducation ? Pour quoi faire ? Pour quelle raison d’être ? Chapelle de l’Hortus à Ceyras

MARCHANDS, notamment en matière immobilière, qui proposent des prêts, soidisant adaptés aux revenus, alors que le surendettement des ménages est devenu intolérable en période de crise et en est de même des équipements ménagers, réglés par mensualités. DANS UNE CRISE MORALE, SOCIALE, ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE, sous la menace d’une récession où l’économie mondiale se met à tousser, nous devons changer de comportement, de mode de vie, ne plus gaspiller pour ceux qui le pourraient encore, mais pour les autres, il faut inventer des solidarités, mieux se connaître pour se rendre service, en bref écouter pour faire renaître une véritable cohésion sociale. LE MONDE DU DÉVELOPPEMENT EST EN PANNE, PRENONS LE TEMPS DE RÉFLÉCHIR SUR LA RÉPARTITION DU

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TRAVAIL, comment former nos jeunes. La crise ne fait que continuer, salariés, épargnants, consommateurs et bientôt contribuables, vont en faire les frais. L’ENVIRONNEMENT EST DEVENU « LA TARTE À LA CRÈME », chacun se justifiant au nom d’une planète en danger, mais on n’a jamais consommé autant d’emballages, la publicité représentant souvent plus du tiers du prix de vente… Prenons donc un sac ou un panier ! Produisons moins de gadgets inutiles et plus de services à la personne. Donnons à chacun la place qui lui revient dans la société, au travail et dans un environnement adapté au développement de sa famille. Évitons les modèles fondés sur la folie immobilière, l’hyperconsommation, le surendettement, et nous aurons déjà fait un grand pas vers le raisonnable. Ne laissons pas notre pays à la botte des grands argentiers,

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la sortie de la crise, sera ce que les peuples en ferons, la résistance des états ne sera pas suffisante, la confiance devra revenir, mais certainement pas avec ceux qui nous ont fait rêver l’impossible et ont pris les « enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages ». Croyons, grâce à Dieu, en un avenir meilleur. Henry Jurquet

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La Savonnerie, 50 ans de création

En hommage au savoir-faire des liciers de cet atelier créé dans les années 60, présentation de tapis réalisés d’après des cartons d’artistes contemporains reconnus. La réplique d’un tapis d’époque Louis XIV sera également offerte aux regards du public qui pourra apprécier la technicité acquise par ces liciers. Exposition au musée de Lodève, du 28 janvier au 29 avril 2012, en collaboration avec le Mobilier National.

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Reportage Père Bonnafé et Père Robin : nos années de sacerdoce ministériel au Mali

Au revoir au Conseil Paroissial de Kati

Lire

Dieu est humour

Des histoires savoureuses sur dieu de A comme administration à V comme visite du Paradis, en passant par la politique, les mots d’enfants et les belles mères… Un condensé de bonne humeur ! Par Bernard Peyrous 176 pages - Prix : 14 euros Commander : réf. 66192 www.librairiecatholique.com

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E MAG : En arrivant sur cette paroisse, St. Paul Cœur d’Hérault, au retour de votre mission au Mali, vous retrouvez un des « pionniers » de ce jumelage, le Père Hector Bonnafé. Il nous a paru intéressant de comparer les expériences respectives que vous y avez vécues. Pourquoi le Mali ? Père Lionel ROBIN : Avant même mon entrée au séminaire, pendant mes études scientifiques, je voulais accomplir mon service national dans le cadre de la coopération. Séminariste à Montpellier, c’est tout naturellement que j’ai été influencé pour partir au Mali ; d’autant plus qu’il m’a été donné de rencontrer l’un des « pionniers » de ce jumelage, le Père Bonnafé, parti en 1964 comme ensei-

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gnant, suite à l’Appel de Pie XII en 1957 (Encyclique Fidei Donum)*. LE MAG : En quelle année êtes-vous parti et pour combien de temps ? Père L.R. : En 1995, pour deux ans. L’évêque du diocèse de Montpellier était alors Mgr. BOFFET et celui de Sikasso, Mgr. CISSÉ, Président de la conférence des évêques. LE MAG : Contrairement au Père Bonnafé, prêtre à la cathédrale de Bamako, vous étiez, vous, en pleine brousse ? Quelle langue pouviez-vous parler avec la population locale ? Père L. R. – Dès mon arrivée, je me suis plongé dans l’étude du « bambara », qui est la plus répandue et permet de se faire

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comprendre, de l’est à l’ouest du Mali, et même d’une partie de ce qu’on appelait l’Afrique Noire. LE MAG : Qu’avez-vous fait à la fin de votre période de séminariste coopérant ? Père L.R. – Retour à Montpellier, à Avignon et également à Lyon pour y finir mes études de séminariste, je fus ordonné prêtre à Montpellier, en 2001, la même année que le Père Hervé Dussel ; j’y ai officié dans la paroisse Saint-Jean du Lez et j’ai surtout été aumônier de collèges et de lycées dans cette ville. Mais j’étais disponible pour repartir au Mali si l’occasion se présentait. LE MAG : Quand êtes-vous reparti ? Père L.R. – En 2007, mon


prédécesseur au Mali, Gérard Blayac, actuellement prêtre à Béziers, terminait son contrat et je me suis immédiatement porté volontaire. LE MAG : Vous sentiez-vous attiré par ce pays ? Père L.R. – Les deux années que j’y avais déjà passé, ont été un « temps fort » dans mon parcours. J’y ai rencontré une population très attachante. J’étais heureux d’y repartir pour six ans, mais des problèmes liés au climat – vent, soleil, poussière -m’ont empêché de terminer mon contrat et je suis de retour depuis septembre 2011. Ici aussi, nous avons vent et soleil, mais au Mali, les tempêtes de sable sont redoutables, elles pénètrent dans les maisons, dans les voitures, dans les montres et surtout dans les yeux…En partant j’ai été attristé en voyant les eaux du Niger si basses qu’elles laissent émerger des ilots de terre, ce qui laisse présager une nouvelle période de sécheresse. Ces gens tellement attachants risquent encore d’endurer la famine. LE MAG : Pour la célébration des offices, avez-vous dû faire cohabiter les coutumes locales avec la liturgie officielle ? Père L.R. : Toute la liturgie est célébrée en « bambara » il y a donc interaction entre le message à faire passer, la langue par laquelle il passe et du coup la culture de ceux qui le reçoivent. Par ailleurs, pendant les offices, les fidèles chantent et dansent, se manifestant assez bruyamment, mais ils partagent et font ainsi partager leur joie mais aussi leur tristesse. LE MAG : Les sacrifices rituels sont-ils toujours pratiqués ? Père L.R. : Oui, bien sûr, la

tradition animiste perdure. Ils égorgent une bête, cela peut être un agneau ou une chèvre, mais plus généralement un poulet. Le sang en est versé sur « la pierre du sacrifice ». Les demandes à exaucer, sont très variées, cela peut-être pour obtenir, la réussite à un examen, le succès en amour, trouver du travail, que sais-je encore… Pour obtenir une bonne récolte, ils versent le sang de l’animal dans la terre. Il arrive aussi qu’ils offrent un produit agricole tel que le mil. LE MAG : Quel est actuellement le pourcentage de chrétiens ? Père L.R. : On peut dire qu’ils représentent 2 à 3% de la population, les musulmans représentant plus de 90%. Dans cette minorité chrétienne, il faut inclure les protestants, pasteurs américains arrivés essentiellement de l’ouest des États-Unis, incluant les baptistes, évangélistes et autres. Eux aussi sont en nombre restreint, mais on peut constater l’existence réelle de leur Église.. LE MAG : Y avez-vous rencontré des congrégations religieuses ? Père L.R. : Oui, en particulier, la congrégation autochtone des Filles du Cœur Immaculé de Marie, fondée en 1934, qui sont les plus nombreuses sur place où elles sont toujours très présentes.

autre par l’alphabétisation et l’enseignement de la couture ; elles leur font découvrir les règles d’hygiène les plus élémentaires. LE MAG : Quelles sont les interférences que vous avez pu constater entre l’animisme et les baptisés ? Père L.R. : Entre autres la polygamie qui existe à la fois dans la culture traditionnelle et dans l’Islam… Il y a trois cas : 1) Les nouveaux chrétiens, auparavant polygames, qui ont fait leur choix, non sans difficultés. 2) Le chrétien monogame et souhaitant le rester, mais, qui selon la coutume ancestrale du « lévirat » se devra d’épouser la veuve d’un frère décédé, d’en assumer la vie matérielle et la protection ainsi que celle des orphelins. Il pourra continuer à suivre les offices, mais ne pourra plus recevoir les sacrements du vivant de cette deuxième épouse. 3) Le chrétien baptisé, qui décide de son propre gré de prendre une deuxième épouse, pour faire comme ou mieux que les « autres » ; n’oublions pas que le nombre d’épouses est signe de richesse et de puissance ! Comme dans le

cas précédent, sa démarche le prive des sacrements. LE MAG : Le Mali connaît-il la famine ? Père L.R. : De manière générale, non, mais les redoutables sécheresses des années 1974 et 1984 sont restées dans toutes les mémoires. Je crains qu’il en soit de même pour cet hivernage 2011 : les terres maliennes n’ont reçu que 70% des eaux nécessaires à la fertilisation. Comme je l’ai dit précédemment, les eaux du Niger, en octobre, avant mon retour, étaient extrêmement basses. LE MAG : Pendant votre mission, vous avez dû vivre des fêtes de Noël ? Comment les avez-vous ressenties ? Père L.R. : Ce furent des moments inoubliables. Toutes religions confondues, la fête est partagée par tous. Les chrétiens préparent cet évènement : d’abord par leurs « habits de fête », souvent préparés au dernier moment, chez des tailleurs travaillant nuit et jour ( ce n’est souvent qu’au dernier moment qu’ils ont l’argent nécessaire ) ; ensuite, les préparatifs du « repas » véritable festin exceptionnel préparé par tous et pour tous, famille, voisins proches

Messe de Noël un 29 décembre dans un petit village sans chapelle

LE MAG : Dans quels domaines se sont-elles investies? Père L.R. : La catéchèse (bien qu’il y ait aussi des laïques catéchistes ), la scolarité, certaines sont infirmières et même médecins et prodiguent des soins ; elles s’appliquent à la promotion féminine entre

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Reportage (suite) ou éloignés. Personne n’est oublié : le couscous transporté sur la tête du cycliste ! Ceux qui connaissent l’état des pistes apprécieront…. LE MAG : Noël est-il également fêté dans les villages les plus éloignés de la brousse ? Père L.R. : Les célébrations de la Nativité duraient une quinzaine de jours bien sûr, car je partais au fin fond de la brousse, et vu les difficultés de déplacement, je passais la nuit sur place après avoir célébré une messe où parfois, je ne pouvais donner la Communion que seulement à trois ou quatre personnes, vu les situations de polygamie déjà évoquées et le nombre de catéchumènes pas encore baptisés. Je restais donc toute la nuit suivante avec eux, nous parlions, nous partagions nos points de vue, autour de plats préparés par tous. Je ne pouvais m’empêcher de penser à l’Enfant Jésus, né au milieu des bergers, au milieu des plus pauvres et des plus déshérités. Oui, dans ces moments-là, Dieu était là, présent parmi nous. Les parents, les cousins, les voisins, d’abord se demandent pardon, pour des blessures ou des humiliations qu’ils regrettent d’avoir commises, ensuite ils se bénissent entre eux, et vient enfin le temps du partage convivial autour de ce qu’ils ont préparé de meilleur, comme une offrande, pour la fêter dans leurs plus beaux atours. N’est-ce pas là, l’exemple d’une parfaite communion ?

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Une partie des servants d’autel de Kati

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E MAG : Père Bonnafé, pourquoi l’Afrique et le Mali en particulier ? Père Hector Bonnafé : Alors vicaire à Béziers, je souhaitais faire rencontrer des jeunes avec d’autres jeunes européens. Grâce en particulier, au Mouvement Chrétien pour la Paix, qui organisait alors des chantiers internationaux pour eux, j’ai pu en accompagner, pendant les vacances, sur des chantiers européens mais également en Afrique du Nord et au Cameroun. J’avais également lu différents ouvrages, entre autres « Aujourd’hui l’Afrique » du Dr. Louis-Paul Aujoulat. LE MAG : Qui fut l’initiateur de ce jumelage ? Père H.B. : Mgr. Cyprien Tourel, alors évêque du diocèse, parfaitement au courant de mes activités, mettait alors sur pied le jumelage Église de Montpellier – Église du Mali au début des années 60, et me

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proposa tout naturellement un engagement ; j’acceptai et c’est ainsi que mon départ avec le Père Ivan Dokitch, eu lieu en septembre 1964, à destination du petit séminaire Pie XII de Bamako, où nous rencontrions une équipe de prêtres. Le Père Dokitch et moi-même, fûmes logés à « la concession », enclos où les Pères Blancs avaient bâti petit séminaire et lycée. Je résidais trois ans au Petit Séminaire Pie XII et trois ans, à cent mètres au lycée Prosper Kamara à cinq kms. de la cathédrale. LE MAG : Pourquoi le Mali fut-il particulièrement choisi par l’évêque de Montpellier ? Père H.B. : Parce qu’en 1940, au moment de la débâcle, le Père Cyprien Tourel avait été fait prisonnier des allemands avec des Pères Blancs venus du Mali. LE MAG : Quand et par qui a été évangélisé le Soudan, de-

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venu Mali par la suite ? Père H.B. :Les Pères Blancs arrivèrent au Soudan en 1888. L’Église au Mali date de la même année. Les Pères Blancs agirent, à l’époque, en véritables « défricheurs » et dans le contexte d’une expansion coloniale ». L’expansion missionnaire était contemporaine de l’expansion dominatrice de l’Europe… Au Soudan, alors, les rapports de l’Église avec les autorités coloniales, ont souvent été difficiles », pouvait-on lire en 1988 dans « Trait d’Union », à l’occasion du centenaire de l’Église malienne. LE MAG : Pourquoi ces difficultés ? Père H.B. : A cause des attaches politiques de la mission. Les administrateurs européens trouvaient avantage à des missionnaires de leur nation. En retour, ceux-ci se jugeaient mieux compris ou protégés en cas de besoin. Ni les uns,


ni les autres ne réalisaient ce qu’impliquait la demande de l’Église : « Rien d’autre que le droit commun, la sécurité et la liberté. Après la première guerre mondiale, pendant laquelle de nombreux africains avaient été enrôlés auprès de nos combattants, le Pape Pie XI avait alors compris qu’un changement devait s’opérer vis-à-vis de ces populations. Le premier évêque noir au Mali fut nommé en 1963 cela ne plaisait pas à tout le monde… LE MAG : Pour quelles raisons ? Père H.B. : Des colonisateurs, imbus de leur supériorité

français était langue officielle. J’étais parti en tant que licencié de lettres classiques, et j’enseignais donc le français, le grec et le latin dans un pays socialiste qui préconisait également la connaissance du… russe ! Tout à fait normal pour ces pays devenus indépendants et soucieux de manifester leur liberté à l’égard de l’Ouest. LE MAG : Nous sommes loin d’un Léopold Sédar Senghor ! Père H.B. : En effet, en compagnie d’ Aimé Césaire et de Georges Pompidou, il suivit les cours de l’École Normale Supérieure. Premier africain

Monseigneur Cyprien Tourel

(race blanche et cultures identiques) voulaient rester entre dirigeants « blancs », tant sur le plan laïque que religieux. Ils supportaient mal l’idée d’une africanisation de l’Église. Difficultés réelles : un évêque noir dont presque tous les prêtres sont blancs ! LE MAG : Comment s’est passé votre première année dans ce pays. Parliez-vous leur dialecte ? Père H.B. : Il faut dire que je suis resté « citadin » dans la « capitale » et le pays où le

agrégé de grammaire française, il fut même élu à l’Académie Française. LE MAG : Pour revenir à votre enseignement… Père H.B. : Lors de cette première année, nous étions, au séminaire, cinq prêtres, un africain, directeur, deux Pères Blancs et deux fidei donum*, chargés de l’éducation et de l’enseignement ordinaire des séminaristes dans un internat. En 1960, le Mali devenu pleinement indépendant sous la présidence de Modibo

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Keita, les idées socialistes pour ne pas dire complètement marxistes influèrent sur l’enseignement scolaire : le coefficient de l’idéologie marxiste était aussi élevé que celui de la matière la plus importante. En terminale, la philo était une « philo marxiste » : l’enseignant, un Père Blanc, essayait, comme faire se peut, de désamorcer ce courant. Pour compléter mon enseignement des lettres, je leur faisais écouter des microsillons apportés dans mes bagages et davantage provenant du Centre Culturel de Bamako : Lulli en accompagnement du « Bourgeois Gentilhomme », Berlioz pour les « romantiques » ou encore Mozart pour le théâtre du 18e siècle. La littérature africaine leur était également enseignée. LE MAG : En dehors des périodes scolaires, comment se déroulait votre mission ? Père H.B. :Pendant les vacances de Noël et de Pâques, les séminaristes restant présents, nous partions camper, sans problèmes de météo, mais au bout de six mois, ma montre était hors d’usage : le vent et la poussière pénètrent partout et n’épargnent rien, ni personne… LE MAG : Comment s’est passé leur « indépendance » ? Père H.B. : Après de brefs essais de république et de fédération, le Mali devint pleinement indépendant en 1960 sous la présidence de Modibo Keita. LE MAG : Et après le coup d’État qui destitua Modibo Keita ? Père H.B. : C’est le général Moussa Traoré qui le destitua. Il resta au pouvoir jusqu’en

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1991. Il est toujours difficile d’organiser la liberté ! Maliens et français en prenaient conscience chaque jour. Ils étaient libres mais pourquoi faire ? Au lycée, comme à Pie XII, il y avait des frictions, attisées par les remous de 1968, dans les équipes d’enseignants, entre vétérans de la mission et fidei donum *, entre prêtres et laïcs de la coopération. Le refus de l’africanisation de l’Église en excitait d’autres, les africains, chrétiens ou non, aspiraient à être eux-mêmes, serait-ce à travers des coups d’État comme celui qui chassa Modibo Keita. Mais comment ? LE MAG : A propos de l’animisme ? du « vaudou » ? Sont-ils présents ? Père H.B. : Il s’agissait ici du « vaudou » ou autres phénomènes moins « surnaturels » ou moins paranormaux qu’on ne l’a cru parfois. * Fidei Donum : Don de la foi.

Le Mali Quelques chiffres

Situé au sud de l’Algérie, le Mali enclavé entre la Mauritanie, le Niger et la Haute-Volta, s’étend sur un territoire de 1.204.000 km2 pour une population de 5.260.000 habitants.

Quelques dates

Le Soudan conquis de 1890 à 1895 par Gallieni, devenu république en 1958, forma ensuite avec le Sénégal, en 1959, la fédération du Mali, fédération qui éclata l’année suivante. Seul l’ancien Soudan français conservera le nom de Mali. devenu pleinement indépendant en 1960, l’établissement d’un nouveau régime à tendance socialiste, pour ne pas dire marxiste, fut mis en place sous la présidence de Modibo Keita.

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CCFD Face au G20, le CCFD Terre Solidaire a fait entendre la voix des peuples Nous y étions… Laurence Preudhomme et Claude Montange

Pour en savoir plus

Vous pouvez consulter le site aidonslargent.org. Pour vous informer, demander des animations ou pour agir, vous pouvez contactez le responsable de l’équipe locale : Alain Chaze au 04 67 88 03 36. * quatre organismes de l’Eglise catholique de France - Ie CCFD - Terre Solidaire, Justice et Paix France, le CERAS et le Secours Catholique Caritas France viennent d’éditer en commun une plaquette intitulée « Au service du bien commun - Au nom de leur foi, les chrétiens s’engagent pour plus de justice fiscale ».

Voyager

Aller à Rome en famille du 30/10/12 au 4/11/2012 (6 jours-5 nuits) – 995 euros, 895 euros enfants de – 12 ans, pension complète. Ce voyage est l’occasion donnée aux grandsparents de faire découvrir à leurs petits-enfants la Rome antique et chrétienne, en les accompagnant aux sources de la chrétienté. www.routesdeshommes.com

Nager et s’amuser Centre aquatique du Clermontais

Maman, quand est-ce qu’ on va à la piscine ? C’est gratuit pour les scolaires et toi, tu pourras aller y faire de l’aquagym, en semaine. Appelle au 04 99 91 49 39, ils te diront tout et tu pourras nous inscrire… O.K. ?

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Interview d’une passante se faisant photographier dans un paradis fiscal….

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e Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD - Terre Solidaire), fort de plus de 250 personnes venues de toute la France, était présent à Nice du 1er au 4 novembre dernier pour l’altersommet du G20. Le CCFD-Terre Solidaire a participé à la manifestation du 1er novembre (10 000 personnes) organisé par un collectif dont l’interpellation principale envers les dirigeants était « Les peuples d’abord, pas la finance !». Mais le CCFD - Terre Solidaire a également animé des ateliers avec ses 9 partenaires venus d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine dont certains participaient au G20 officiel à Cannes le 3 et 4 novembre, et a organisé deux évènements sur une place de Nice : • « se faire photographier dans un paradis fiscal » : un petit ilot paradisiaque avait été installé avec parasol, palmier, transat… le public était invité

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à prendre place dans cette scène le temps d’une photo avec un message de protestation contre les paradis fiscaux • « le tir à la corde » : la société civile composée de quidams masqués de blanc pouvait montrer sa force face au groupe représentant les dirigeants des pays participants au G20. Ces animations originales ont eu un bon retentissement médiatique. Pour le CCFD - Terre Solidaire, la participation à cet altersommet était un engagement cohérent. Depuis 50 années de partenariat et soutien auprès d’acteurs locaux de développement, le CCFDTerre Solidaire a constaté qu’il fallait aussi agir sur la scène internationale pour s’attaquer aux origines des pauvretés. Cet altersommet a permis : • à côté de la voix officielle des gouvernements, de faire entendre les voix alternatives de la société civile mobilisée pour un monde plus juste,

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plus solidaire, plus durable, • de rappeler au grand public l’illégitimité de tels sommets (G7, G8, G20…) sans mandat, • de sensibiliser la population aux problématiques du développement, • de partager, d’échanger entre membres de différentes structures de la société civile. Parmi les revendications que le CCFD-Terre Solidaire adresse aux États, la principale abordait le sujet de la justice fiscale* et du scandale des paradis fiscaux. Voici quelques propositions qui ont été transmises : • exiger des multinationales de rendre des comptes dans chaque pays où elles travaillent. Pour les pays en voie de développement, l’évasion de capitaux génère un manque à gagner en recettes fiscales de 125 milliards d’euros par an, autant d’argent qui n’ira donc pas à l’éducation, à la santé ou la sécurité alimentaire... En effet, les multinationales jouent aisément avec les mécanismes comptables et l’absence de transparence pour échapper à l’impôt, et cacher dans les paradis fiscaux les bénéfices qu’elles font. • soutenir l’instauration de taxes sur les transactions financières afin de lutter contre la spéculation et de mobiliser des ressources pour la solidarité internationale. Laurence Preudhomme, bénévole à l’équipe locale Lergue-Hérault du CCFD-Terre Solidaire. Participante à l’altersommet du G20 à Nice


Petits propos sur le bonheur Nous cherchons tous le bonheur, mais qui nous en dira le chemin ? « Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, cours-y vite, Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, il va filer. » (Paul FORT)

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ui, il va probablement filer le bonheur, si je cherche la guerre au lieu de faire la paix, si je suis jaloux de l’autre, de ce qu’il a, de ce qu’il est, si je me réjouis de ses malheurs. Il va vraiment filer le bonheur si je sème la discorde, si je cherche querelle à mon voisin, si je favorise les ruptures, si je veux toujours avoir raison. Il va certainement filer le bonheur, si j’entretiens « les histoires », si tous les moyens sont bons pour arriver, si, à l’école, au collège, au lycée, je suis dans le camp de ceux

qui se moquent du « moins costaud » ou de la « mal fringuée ». Ce ne sont là que « voies de malheur ». Nous cherchons pourtant tous le bonheur, mais qui nous en dira le chemin ? Des réponses sont certes données par des « Sages » (Le Dalaï Lama par exemple) également par des philosophes, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui. Et si nous cherchions la réponse du Christ dans l’évangile ? « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu ! » Non pas heureux ceux qui veulent avoir la paix

ou qu’on leur « fiche la paix », qui ne s’occupent de rien ni de personne pour ne pas avoir d’ennuis. Au contraire, heureux les artisans de paix. Artisans : ceux qui oeuvrent de leurs mains, chaque jour, qui créent, fabriquent, réparent. Heureux ceux qui font tout leur possible pour que les autres soient heureux entre eux, qui gomment les différences, qui font oublier les détails, qui suppriment les murs, les barrières, qui, de plus imaginent des ponts, lancent des passerelles. Ils font ressortir l’humain de chaque homme

à travers ce qui rassemble : l’amour, le respect, la justice. L’artisan de paix est le contraire du faible. « Ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, écrit St. Paul, mais un souffle de force, d’amour, de sagesse. » (2 Tim. , 7) – « Joie des conciliateurs ! ». Le mot hébreu « Shalom » veut dire « Paix », « que la Paix soit en toi », le mot « Salut » vient de là. J’y penserai lorsque je te dirai « Salut ! » René Prum

Catéchisme

Peut-on tout demander à Dieu ? Ils se posent des questions, ils en posent à leurs parents et ils en posent à leurs catéchistes.

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onnais-tu ces paroles de Jésus : « Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira » (Luc 11,9). Jésus nous encourage sans cesse à demander à son Père. Nous aurions plutôt tendance à lui forcer la main, mais n’oublions pas de lui ouvrir notre cœur pour recevoir ce qu’il veut bien nous donner. Essayons de prier régulièrement, créons une amitié avec Jésus, avec son Père, nous pouvons aussi lui faire nos confidences. Il est toujours prêt à nous écouter. Faisons Lui confiance, Il sait ce qui est

tres. Mais en rentrant, elle en parle à sa mère : « Il devait être sacrément riche, cet Abraham pour construire un « hôtel » en plein désert » !

bon pour nous, pour nos parents, pour tous ceux que nous aimons. « Que Ta volonté soit faite. » Mot d’enfant Le Père Hervé raconte à des enfants du primaire, l’histoire d’Abraham, qui a élevé un « autel » à Dieu, dans le désert. Marie, 7 ans, a écouté très sagement, comme les au-

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Remercions Dieu, notre sauveur Dieu, tu es notre Père et le Père de Jésus, Tu es le Dieu de la vie. Tu veux que nous soyons des vivants. Merci pour ce message de bonheur. Merci pour Jésus le Sauveur des hommes. Il se tient auprès de nous pour nous aider et faire de nous des gardiens de la vie. Merci à tous les gens qui, à sa suite, se dévouent au service des autres, notamment les gens qui sau-

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vent des vies. Donne-leur, avec d’autres, la force et le courage pour continuer de secourir les personnes. AMEN.

J’y vais !

Il y a des temps forts au catéchisme, je vais y aller avec tous les autres.

Chandeleur à Brignac

Mercredi 1er février à Brignac, de 10h30 à 12h, nous fêterons tous la Chandeleur, fête de la lumière et fête de la présentation de Jésus au Temple. Après, on mangera des crêpes.

Les enfants au Pouget

Mercredi 28 mars, à la salle des fêtes du Pouget, de 10h à 16h, rencontre de tous les enfants du secteur Lergue-Hérault.

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Les histoires de Mamé Pourquoi les habitants de Salasc sont-ils appelés « les comédiens ? »

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itué à l’extrême ouest de notre secteur, Salasc est un village particulièrement bien irrigué : fontaines ou « griffes », les lavoirs, le ruisseau qui court au milieu du village, les « béals », canaux qui irriguent les potagers, ont fait la joie de ses habitants à une époque, pas si lointaine, où chacun allait chercher l’eau au griffe pour les besoins quotidiens. La Légende. Au sommet du Mont-Mars, cône verdoyant, on trouve les ruines de la Chapelle Sainte-Scholastique édifiée bien avant l’époque ro-

mane. La légende locale attribuait à cette Sainte le pouvoir de commander les éléments (elle avait, par ses prières, détourné un orage pour que ses frères et ses sœurs ne périssent pas foudroyés). Ainsi naquit une tradition : monter en procession implorer la pluie en cas de sécheresse prolongée. Les fidèles montaient de Salasc, Mourèze, et se retrouvaient au sommet. Pour la descente, il fallait marcher pieds-nus et si la Sainte exauçait un peu vite les prières, les derniers finissaient la procession en pataugeant dans la boue. Cette pro-

La Galette des Rois

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étée douze jours après Noël, traditionnellement le 6 janvier, l’épiphanie célèbre l’arrivée des rois Gaspard, Melchior et Balthazar, dits les Rois mages. La tradition de tirer les Rois remonte à l’époque romaine : lors des Saturnales, fêtes du solstice d’hiver il était de coutume de désigner un Roi ou une Reine au moyen d’une fève cachée dans la galette. L’astre solaire étant représenté par la galette, le Roi et la Reine symbolisant la fécondité et le renouveau de l’espèce…

La recette de Mamé Rapide, pour 6 personnes Ingrédients : 300 grs. de farine – ½ sachet de levure chimique – 3 œufs – 30 grs. de sucre semoule – 125 grs. de beurre ramolli – 2 cuillers à soupe d’eau de fleurs d’oranger – 2 cuillers à soupe de lait tiède – une pincée de sel. Préchauffez le four à 180° (thermostat 6). Battez les œufs à la fourchette. Mélangez la farine avec le beurre. Ajoutez-y les œufs, le sucre, le beurre coupé en petits morceaux et

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le sel. Mélangez avec une cuilère en bois, puis pétrissez au batteur, muni des fouets à pâte jusqu’à ce que la préparation soit lisse et homogène. Incorporez le lait, l’eau de fleurs d’oranger. Versez la pâte dans un moule en couronne, beurré et fariné. Dorez le dessus en passant un pinceau trempé dans un peu de jaune d’œuf. Temps de cuisson : 30 mn. environ. A la sortie du four, vous pouvez le décorer avec des fruits confits et du sucre en poudre.

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cession a perduré jusqu’à la fin du siècle dernier. L’église St. Geniez de Salasc est citée en 884, elle avait été donnée aux Evêques de Lodève par les rois carolingiens. C’est donc depuis le IXe siècle qu’existe la paroisse de Salasc. L’édifice actuel comprend deux parties d’époques différentes : l’une de style roman date du XIIe siècle, l’autre de style gothique, remonte à la fin du XVe siècle. C’est une des rares églises pour lesquelles nous ayons des documents remontant au IXe siècle. Il y a quelques années, des travaux de restau-

ration, ont permis de mettre à jour, dans la nef, de belles peintures du XVIIIe siècle. Pour l’anecdote, Saint-Geniès, étant le patron des comédiens et des bateleurs, on surnomme les habitants de Salasc, « les comédiens ». Le clocher possède encore son horloge mécanique dans un parfait état de conservation ; acquise en 1901, elle égrène toujours les heures et demiheures. Il ne reste plus que trois de ces horloges, encore en service, dans le clermontais. Jeanine Duvochel

Si vous passez par là… Miracle eucharistique à Avignon

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e 30 novembre 1433, le Saint Sacrement est exposé pour l’adoration dans la petite chapelle de la Sainte Croix, siège de la Confraternité des Pénitents Gris. Suite aux pluies diluviennes des jours précédents, les eaux du Rhône ont monté brusquement, inondant toute la ville. Deux des membres de la Confraternité essaient de rejoindre, en barque, la petite chapelle pour y sauver l’ostensoir contenant le SaintSacrement. En entrant dans la chapelle, stupéfaits, ils virent que l’eau qui l’avait envahie, s’était écarté, de chaque côté de l’ostensoir, le laissant parfaitement sec. La nouvelle du miracle s’étant rapidement ré-

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pandue, les « Pénitents Gris » décidèrent de la célébration du miracle, chaque année, le 30 novembre, jour de la St. André. Aujourd’hui encore, on peut assister à cette bénédiction au début de laquelle est entonné le « Cantemus Domino », cantique composé par Moïse après le passage de la mer Rouge : « Au souffle de ta colère, les eaux s’accumulèrent et les vagues se levèrent comme une digue… Tu conduisis grâce à ta complaisance ce peuple que tu as racheté ». (Ex. 15, 1-18) A l’intérieur de la chapelle, on peut admirer un vitrail qui représente le miracle et une plaque qui le décrit.


Visage - Vie consacrée Quand le seigneur appelle ♥ ♥ ♥. Pensons-y spécialement le jour de la Présentation de Jésus au Temple, le 2 février.

« Au décès d’Hubert, j’ai tout de suite ressenti que notre amour continuait d’exister…»

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yant foi en la Résurrection, et m’appuyant sur la parole de Jésus au bon larron (Lc 23-43) « aujourd’hui même, tu seras avec moi en Paradis », je suis persuadée que mon époux est vivant auprès du Seigneur. Dans mon cœur, j’ai donc décidé de ne pas me remarier et de continuer à vivre en communion spirituelle avec mon époux. Après cinq ans de cheminement dans une équipe « Espérance et Vie », je sentais au fond de moi une autre soif. Conseillée par le Père Hector, j’ai lu « Introduction à la vie dévote » de St. François de Sales. Cela m’a permis de comprendre que j’avais soif de me rapprocher du Seigneur, de Lui consacrer ma vie, de Lui appartenir. Je savais qu’il existait des communautés de veuves consacrées et, renseignements pris auprès du Père Hervé, j’ai écrit à la responsable de la « Fraternité Notre-Dame de la Résurrection » (voir encadré ci-contre). Après trois ans de formation et de discernement de l’appel du Seigneur, j’ai été admise à prononcer, le 15 septembre dernier, un premier engagement d’un an à vivre dans la chasteté, l’esprit de pauvreté et d’obéissance aux règles de la Fraternité. Cela ne change rien à ma vie civile ni à ma vie de famille, mais mon cœur est inondé

d’une joie indicible de pouvoir servir le Seigneur dans cette nouvelle mission : • Être signe de résurrection auprès des personnes que je rencontre.

• Témoigner que l’amour est plus fort que la mort. • Prier pour mes sœurs veuves et pour les foyers.

A vous de trouver Le texte qui suit, Confessions négatives, remonte à la plus haute antiquité. De quel Livre est-il extrait ? A quelle célébration était-il destiné ? « Je n’ai pas commis d’actes arbitraires, « Je n’ai pas fait de passe-droit en faveur de moimême, « Je n’ai pas inspiré la crainte, « Je n’ai causé de chagrin à personne, « Je n’ai pas fait pleurer, « Je n’ai pas appauvri un pauvre, « Je n’ai pas desservi un esclave auprès de son maître, « Je n’ai pas ôté le lait de la bouche des enfants, « Je n’ai pas maltraité les animaux. « … » « Le tribunal qui juge le malfaiteur, tu sais qu’il n’est pas indulgent, en ce jour où l’on juge le coupable, à l’heure de rendre la sentence. Malheur si l’accusateur a raison ! Ne sois pas rassuré par l’étendue des années : ils voient une vie en un instant. Celui qu’ils examinent après le trépas, ses actions sont mises auprès de lui, en tas. C’est pour l’éternité qu’on est là-bas. Insensé qui le méprise ! Mais quiconque y parvient sans avoir commis de faute, il est là-bas comme un dieu, libre d’agir comme les Seigneurs de l’Éternité. (Réponse dans le prochain numéro).

Geneviève

Fraternité Notre-Dame de la Résurrection

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ette communauté d’Église a été fondée en 1943 par le Père Caffarel, à la demande de veuves qui avaient été membres des Équipes Notre Dame. Approuvée par l’archevêque de Paris, elle est aujourd’hui de dimension internationale. Elle accueille des femmes touchées par un veuvage prématuré, qui trouvent un sens à leur épreuve dans leur foi en la Résurrection, en la Communion des Saints, en l’Amour plus fort que la mort. • Elles ont ressenti un APPEL à être plus unies au Christ par la prière et les Sacrements, à renoncer à un nouvel amour humain, à rester unies dans la Foi en leur époux vivant en Dieu, tout en restant dans leur lieu de vie avec toutes leurs responsabilités (familiales, professionnelles…) • Elles ont reçu une MISSION d’ÉGLISE d’être signe de résurrection dans leur vie quotidienne, de témoigner que l’Amour est plus fort que la mort, de prier pour les couples, les foyers, les familles et les blessés de l’amour. • Elles se sont ENGAGÉES POUR TOUJOURS, après un temps de cheminement de plusieurs années, à se donner à Dieu dans un amour sans partage, à vivre dans la chasteté, à vivre en communion avec d’autres dans une Fraternité avec des moyens appropriés (retraite annuelle, récollections trimestrielles, échanges écrits mensuels sur un thème de réflexion et rencontres fraternelles) et une Règle de vie énoncée dans la Charte de la Fraternité. Contact : Fraternité Notre Dame de la Résurrection – 68, rue des plantes – 75014 PARIS

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AMI S LECTEURS, DANS LE PROCHAIN NUME RO, VO US P O URREZ TROUVER :

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