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Janvier 2012

Actualités du

EDITORIAL

Les grands perdants du 11 novembre

L

’Assemblée Nationale vient d’adopter le projet de loi fixant au 11 novembre, jour anniversaire de l’Armistice de 1918, “l’hommage à tous les morts pour la France” (art. 1), avec inscription obligatoire de leurs noms sur les monuments aux morts des communes (art. 2), et application du dispositif aux collectivités d’Outre-Mer (art. 3). L’intention du législateur est clairement établie dans le rapport présenté à l’Assemblée Nationale par le député Patrick Beaudouin, qui fait état du soutien apporté au projet de loi par quarante-sept associations patriotiques, réunies en “Comité d’entente” sous la présidence du général Dominique Delort (La Saint-Cyrienne), et renvoie aussi aux différents discours prononcés par le Président Sarkozy, depuis quatre ans, lors des anniversaires de l’Armistice. La nouvelle loi ne supprime aucune des commémorations existantes, comme la “journée nationale d’hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie”, le 5 décembre de chaque année. Elle entend seulement donner un éclat plus fort et plus actuel aux cérémonies du 11 novembre, en y associant tous les “morts pour la France”, civils ou militaires, de tous les conflits et de toutes les générations. Le Président Sarkozy y associe bien entendu, comme nous-mêmes, les 616 soldats et légionnaires français tombés sur les “théâtres d’opérations extérieures” de notre pays depuis le 19 mars 1962, date à laquelle ordre fut donné à l’Armée Française de cesser le feu en Algérie. Il leur a d’ailleurs rendu le vibrant hommage de toute la France, en de nombreuses occasions.

Après le “permis de massacrer”, l’assassinat de l’oubli ? Mais le 19 mars 1962 n’est pas la date d’un “cessezle-feu” pour tous les combattants de la guerre d’Algérie. Pour des centaines de soldats français, des milliers de Pieds-Noirs, et des dizaines de milliers de Harkis qui

avaient servis sous notre drapeau, il est le jour d’ouverture du grand “permis de massacrer” accordé au FLN par le gouvernement du Général De Gaulle : “une des plus grandes ignominies et des plus grandes hontes de toute l’histoire de France”, disait Maurice Allais. S’il est un drame où la “repentance” nationale serait en droit de s’exprimer, c’est bien celui-là ! L’article L. 488 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre inclut en effet, parmi les conditions nécessaires pour porter la mention “mort pour la France” sur un acte de décès, “toute personne décédée à la suite d’acte de violence constituant une suite directe de faits de guerre”. Pourquoi le souvenir de ces milliers d’hommes désarmés, torturés, égorgés ou ébouillantés à l’issue de leur engagement militaire pour la France n’a-t-il pu trouver la moindre place en 2011 dans les discours et la préparation du projet de loi ? – Pourquoi ces victimes au premier chef de leur “foi en la Patrie”, selon l’expression de Clara Lanzi, n’ont-elles pas reçu elles aussi l’hommage qui leur était dû ? Il n’est jamais trop tard, pour dire la vérité. Une phrase suffirait, pour éviter d’assassiner une seconde fois par l’oubli et rendre leur honneur posthume à ces dizaines de milliers de compagnons d’armes, victimes de leur engagement sous nos drapeaux. SECOURS DE FRANCE


NOTES DE LECTURE

La “repentance” de Claude Lanzmann

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st-ce l’approche du cinquantième anniversaire des accords d’Évian ou l’œuvre du temps qui fait évoluer les consciences ? Sans doute les deux. De façon très inattendue, Claude Lanzmann a décidé de consacrer le numéro 666 des Temps modernes aux harkis : “1962-2012, les mythes et les faits”. Entreprise intellectuellement courageuse, quand on sait que la revue a toujours pris fait et cause pour les militants du FLN, considérant d’un œil méprisant les “traîtres” à l’indépendance algérienne. Grand seigneur, Lanzmann écrit en introduction qu’il est “nécessaire d’affiner l’histoire des harkis, de la complexifier pour épouser la réalité et d’en finir avec les simplifications grossières de la doxa du FLN et de la nôtre (celle des Temps modernes – NDLR), qui n’a pas contribué à la recherche et à l’établissement de la vérité.” Sur plus de trois cents pages donc, écrivains et historiens, français et algériens mais aussi américains, s’attachent à retracer un passé “hors manichéismes”. On suit ces parias, ces citoyens de seconde zone, dans toutes les épreuves, les trahisons, les vexations qu’ils ont subies. Des terrains de combat en Algérie aux camps de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) et de Saint-Maurice-l’Ardoise (Gard), où ils ont été entassés en urgence à partir de 1962. La suite n’est guère flatteuse pour les responsables politiques français, de gauche comme de droite. Les harkis, ces “témoins muets de la tragédie finale”, selon la formule de Benjamin Stora, sont allés de promesses en désillusions. Ce qui explique sans doute la forte présence de leurs enfants dans

l’explosion des cités de banlieue, au début des années 1980. Ils sont notamment à l’origine de la fameuse  “Marche pour l’égalité et contre le racisme” qui les mènera jusqu’au bureau de François Mitterrand à l’Élysée, en 1983. L’article de Régis Pierret sur Les révoltes des enfants de harkis, confrontés au racisme et à l’exclusion, est passionnant. Arrivé à la tête de l’État, Nicolas Sarkozy tentera, comme ses prédécesseurs, d’améliorer le sort des harkis. Entreprise compliquée qui, comme d’habitude, sera en partie sacrifiée sur l’autel des bonnes relations franco-algériennes. Bouteflika, le président algérien, que Claude Lanzmann a bien connu pendant la guerre, fit comprendre au gouvernement français, en décembre 2007, qu’un important contrat gazier avec des compagnies françaises valait da-

En 1961, Sartre, Beauvoir et Claude Lanzmann (ci-contre) traitaient les harkis de “chiens”… !

vantage qu’une réparation des injustices endurées par les harkis. “Il n’est pas tolérable que cette communauté soit marquée à jamais d’un stigmate de honte et que sa tragique histoire reste comme ensevelie, ignorée de la majorité des Français”, reconnaît Claude Lanzmann dans l’introduction. Assurément, le numéro 666 des Temps modernes contribue à remettre l’histoire (et Lanzmann) à l’endroit. Au moins en partie. (Source : blog d’Yves Thréard, éditorialiste au Figaro, 12 déc. 2011)

Les oranges amères de Blida (Henri Mazzarino, Editions Atlantis, 2011, 103 pages, 17 €)

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pposé à l’indépendance de l’Algérie, ce sous-officier de l’armée de l’Air raconte son parcours au jour le jour, de 1958 à 1964. Marié et père de deux enfants, il vit à Blida, une ville florissante. Enthousiasmé par les fraternisations de mai 1958, il a applaudi le général De Gaulle, puis s’est rendu compte que ce dernier bradait l’Algérie sans consulter ceux qui voulaient rester Français. Il organise alors la résistance à Blida, fomente des attentats à l’explosif et rejoint l’OAS ; il déserte en 1961 et échappe à toutes les poursuites. Ses relations avec ses collègues insurgés et avec les dirigeants du mouvement montrent avec précision

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leur état d’esprit, leurs difficultés et leur échec final. Ce sont des révoltés, et non des colonialistes, ni des extrémistes anti-républicains. Ils adhèrent totalement au jugement de Maurice Allais sur “le crime commis au nom de la France à l’égard de la communauté française et musulmane”. Réfugié en Espagne, il est accueilli par Serrano Suner, ancien ministre de Franco. Un commissaire de police français l’invite à rejoindre Paris où le Tribunal militaire régularise sa situation et lui propose même de réintégrer l’armée. Décrivant l’OAS vue de l’intérieur, ce témoignage est intéressant pour l’historien. Général Maurice Faivre

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DEVOIR DE VÉRITÉ

Rwanda : 17 ans de manichéisme et de mauvaise foi Dix-sept ans après la tragédie des génocides du Rwanda et du Congo, l’armée française continue d’être accusée de complicité. Philippe Migault, reporter et chercheur à l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques), s’appuie ici sur le témoignage du général Tauzin pour rétablir la vérité des faits.

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éconnu du grand public, Didier Tauzin a mené dans l’ombre une brillante carrière de soldat. Spécialiste de l’action clandestine, des actions coup de poing discrètes, il a combattu des années durant les mouvements de guérilla soutenus par l’Union soviétique sur le continent noir. Officier du 1er RPIMA, le fer de lance des opérations spéciales françaises, il a mené là-bas une lutte ingrate pour défendre les intérêts de la France, de l’Occident, contre le communisme. C’était la guerre froide. Tous les coups étaient permis, même les plus tordus, pour conserver le contrôle de l’Afrique. Le général Tauzin s’en est sorti avec les honneurs. Au point de se voir confier en 1992 le commandement du 1er RPIMA.

Mission : sauver ce qui peut l’être A la tête de celui-ci, il va se voir confier deux missions à haut risque : stabiliser le Rwanda puis, commencés les massacres de 1994, tenter de sauver ce qui peut l’être. Du point de vue des vies comme de celui de l’honneur. La première mission survient en 1993. Le Front Patriotique Rwandais de Paul Kagamé, depuis trois ans en guerre contre le gouvernement rwandais de Juvénal Habyarimana, est en passe de l’emporter. Paris demande à Didier Tauzin de contenir l’offensive Tutsi avec quelques dizaines de ses paras dans le cadre de l’opération Noroit. Encadrant les FAR (Forces Armées Rwandaises) en

Un des nombreux “méfaits” de l’Armée Française au Rwanda : protéger les enfants…

déroute, les hommes du 1er RPIMA parviennent à stopper la débâcle, rallier les troupes et infliger des pertes sévères au FPR. Alors qu’une contre-offensive, montée par Tauzin, se prépare à renvoyer la guérilla tutsie dans sa base arrière ougandaise, l’Elysée décide de ne pas pousser l’avantage et d’en rester là. Tauzin et le gros de ses hommes rentrent en France, frustrés d’une victoire qui leur tendait les bras. Un an plus tard, ils sont de retour au Rwanda. Entre-temps, Juvénal Habyarimana a été assassiné, le génocide des Tutsis a commencé, le FPR victorieux marche sur Kigali. De part et d’autre les massacres se multiplient. Conformément à la résolution 929 du conseil de sécurité des Nations-Unies, la France lance l’opération Turquoise. Il s’agit de sauver le plus possible de civils, toutes ethnies confondues. Didier Tauzin et le

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1er RPIMA font partie du dispositif. Cette fois ils ont l’ordre d’éviter tout affrontement avec le FPR et de n’apporter aucun soutien aux FAR. Impuissants face à la barbarie, ils font ce qu’ils peuvent, mettent à l’abri le plus grand nombre de réfugiés dans les camps du Zaïre. Puis rentrent en France, salement marqués.

“Je demande justice” Voici les faits. Les faits tels que, de plus en plus, ils apparaissent. Des soldats français, exécutant les ordres du chef des armées, François Mitterrand, ont tenté de sauver le régime Habyarimana en 1993, un an avant le début du génocide des Tutsis. Sous mandat des Nations Unies, ces mêmes soldats sont ensuite revenus un an plus tard pour mener une opération humanitaire. Rien de répréhensible donc. u

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u Rwanda : 17 ans de manichéisme et de mauvaise foi Pourtant ces hommes doivent depuis dix-sept ans se battre pour défendre leur honneur. Sbires du néocolonialisme français, ils auraient prolongé la longue chaîne d’exactions à laquelle se résume l’histoire de la présence française en Afrique. Complices du génocide voire génocidaires tout courts, les soldats français des opérations Noroit et Turquoise ont été traités de tous les noms, comparés aux SS… Désormais pour la plupart en retraite, donc déliés de leurs obligations de réserve, les officiers français impliqués dans cette tragédie

Après le rapport Trégédic “Le juge Marc Trévidic vient de rendre public le rapport des experts chargés de déterminer de façon scientifique d’où avaient été tirés les missiles qui ont abattu l’avion du président Habyarimana. Ce rapport contredit au moins partiellement les conclusions du juge Bruguière. “Cette divulgation a provoqué des réactions évidemment contrastées. Les thuriféraires habituels du régime de Kigali exultent en affirmant péremptoirement que ce rapport exempte définitivement le FPR de toute responsabilité, tandis que les associations d’opposants en exil mettent en doute les conclusions des experts, voire l’honnêteté des juges. Déjà, certains commencent à sous-entendre que la France aurait pu être mêlée à l’attentat. “Ce volumineux rapport de 400 pages mérite d’être examiné de près avant toute prise de position catégorique. (…) “Quelles que soient les conclusions définitives de l’enquête, elles ne remettront pas en cause notre combat, qui concerne d’abord et avant tout les allégations scandaleusement mensongères portées par le régime de Kigali à l’encontre de la France et des militaires de l’opération Turquoise accusés d’avoir aidé puis protégé les génocidaires rwandais. ” Général Jean-Claude Lafourcade, commandant de l’opération Turqoise

passent à la contre-attaque. Avec, en première ligne, Didier Tauzin. En pointe toujours. qui ont cloué au pilori les Son livre – Je demande militaires français, jourjustice pour la France et nalistes, ONG, militants ses soldats – est un plaidivers et variés… vont, doyer touchant. Qui rétaà leur tour devoir rendre blit les faits évoqués plus des comptes, justifier leur haut. Qui parle de cette soutien au FPR, à un réAfrique, où il est né. Où gime dictatorial et crimiil a passé douze ans de Editions Jacob-Duvernet, nel. Après les enquêtes sa vie. De ses habitants des juges Bruguière et 224 pages, 19 € aussi, auxquels il est proTrévidic, le rapport de fondément attaché. De ceux qu’il a l’ONU dénonçant les abominations dû abandonner, de ceux qu’il a vu de Kagamé, il souhaite qu’enfin le mourir, impuissant. Véritable “Afri- vent tourne et que les donneurs de cain”, comme bien des hommes leçon assument leurs erreurs et leur des troupes de marine, il dénonce aveuglement. Philippe Migault le rôle qu’on veut attribuer là-bas à la France, à ses soldats.

Ni négationniste, ni révisionniste Ni “négationniste”, ni “révisionniste”, le général Tauzin ne nie pas les assassinats commis par les Hutus, la folie génocidaire des Interahamwe, la rage meurtrière qu’il lit dans les yeux de gamins armés de machettes. Mais il s’élève contre le manichéisme de ceux qui rangent les hommes en deux catégories, victimes d’un côté, bourreaux de l’autre. Les mêmes qui, souvent, ont raillé à juste titre Bush et son “axe du mal”. Il rapporte cette anecdote, plus parlante que tout : un reporter américain ne s’intéresse pas à un charnier dont les victimes sont Hutus parce que les “bonnes” victimes sont Tutsies. De l’objectivité journalistique… Serviteur de l’Etat, Didier Tauzin s’élève aussi contre l’attitude des pensionnaires successifs de l’Elysée. Qui, depuis le départ de François Mitterrand, a eu le courage de défendre les soldats français des calomnies qu’ils subissent ? (…) Alors Didier Tauzin espère enfin que justice va être rendue. Que ceux

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Ne dites jamais “pour rien” ! L’assassinat par un “allié” afghan en uniforme militaire de quatre soldats français en entraînement sportif dans le camp de Gwan soulève bien des questions légitimes sur la “raison d’Etat” qui maintient nos troupes en Afghanistan. Mais les 82 soldats tombés dans ce pays depuis 2001, comme les 116 gandarmes et policiers tombés en France depuis dix ans dans l’exercice de leur fonction, ne sont pas morts “pour rien”. Ils sont morts pour nous. Le jour où plus personne en France n’embrassera de vocation civile ou militaire incluant le sacrifice potentiel de sa propre vie, nous aurons fait un pas de 2000 ans en arrière, l’honneur français aura cessé de vivre, et les loups règneront sur Paris !

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GÉNOCIDE DES H’MONGS

La dernière cartouche du Colonel Le colonel Robert Jambon, Commandeur de la Légion d’Honneur, s’est suicidé le 27 octobre dernier, à l’âge de 86 ans, devant le monument aux morts d’Indochine de Dinan. Ce geste du plus haut désespoir traduit aussi la volonté de dénoncer l’atrocité de l’indifférence générale qui entoure la persécution et le massacre toujours actuels de ses anciens frères d’armes et de leurs enfants, nos alliés laotiens, près de soixante ans après la fin de la guerre d’Indochine. Son geste désespéré n’aura guère interpelé les “bonnes consciences” de notre société.

“C

’est dans un contexte d’amitié partagée que la France, du temps de sa grandeur, a signé après Dien Bien Phu, dont le choix avait été dicté par le souci de protéger le Laos, trois traités garantissant la liberté et l’indépendance du royaume du Million d’Eléphants et du Parasol Blanc. “[…] Or ces accords ont été violés, sans réaction notable des signataires, par la République Démocratique du Viet Nam (devenue depuis République Socialiste du Viet Nam) : dès le retrait précipité des Américains fin 1975, d’importantes forces Réfugiés H’mongs suppliant qu’on ne les livre pas au Vietnam, à la frontière thaïlandaise. armées nord-vietnamiennes ont envahi le Laos et permis aux maigres effectifs communistes ont feint de croire qu’il s’agis- cennies dans un “camp de regroupelao de s’emparer du sait d’une affaire intérieure ment” thaïlandais ont été livrés à leurs pouvoir par la force lors laotienne, ce qui les dispen- bourreaux lao-viets afin d’améliorer du “coup d’Etat” du 2 sait d’agir dans le cadre de encore les bonnes relations (comdécembre 1975. […] merciales) nouées depuis déjà longnos engagements. […] “Ces importantes “Par suite du mutisme com- temps entre la République Démocraforces vietnamiennes plice des autorités françaises, tique Populaire Lao et le Royaume sont toujours prêtes je n’ai appris l’asservissement Thaïlandais. à intervenir sans délai du Laos qu’en 1999, en lisant “Expier ma part de honte” en cas de soulèvement le témoignage terrifiant du “Après une période de décourapopulaire ou de coup Colonel Khamphan ThamLe colonel gement, j’ai décidé de jouer ma derd’Etat contre le goumakhanti, l’un des rares resRobert Jambon nière carte ou, plus exactement, de vernement actuel, mis capés de ces goulags qui font tirer ma dernière cartouche. Dans ma en place par Hanoï. C’est d’ailleurs partie de la ‘culture’ communiste. […] tête. En d’autres termes, je vais me dans cette zone qu’ont eu lieu les “Avec une grande naïveté, j’ai “faire sauter le caisson” pour expier répressions les plus féroces contre pensé que nos médias et nos goules résistants H’mongs désespéré- vernants n’étaient pas ‘au courant’. ma part de honte et protester contre ment accrochés au fameux massif Il m’appartenait donc de dénoncer le la lâche indifférence de nos responsables face au terrible malheur qui du Phou Bia. […] crime. Et j’ai fini par comprendre qu’ils nos amis Lao. […] “Lorsque, fin 1975, les Américains étaient tous ‘au parfum’, un parfum de frappe Je demande pardon à tous ceux “ se sont ‘désengagés’ du conflit viet- cadavres, et que tous participaient à qui m’aiment pour le chagrin que je namien, je n’ai pas compris que le cette conspiration du silence qui provais leur causer.” Laos allait perdre son indépendance tège les crimes communistes. […] et qu’une inhumaine dictature com“Et puis, au début de l’année Extraits de la lettre d’adieu muniste allait lui être imposée par la 2010, est arrivé l’inacceptable : 4200 du Colonel Robert JAMBON, retraité des Troupes de Marine force des armes. Nos gouvernants H’mongs enfermés depuis des dé-

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