Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

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numéro 4

2013

Bulle!n d’informa!on régional en Educa!on et Promo!on de la Santé

www.polecompetencesante974.re

Editorial Nous revoilà pour ce 4ème numéro d’un bulle•n qui semble pe•t à pe•t trouver ses lecteurs. En effet vous avez été en moyenne 300 à avoir ouvert ce bulle•n à chaque numéro, ce qui est, pour un lancement, un signe posi•f nous incitant à poursuivre. Pour ce premier numéro de l’année 2013,nous revenons brièvement sur les journées de la préven•on et de l’éduca•on pour la santé avec des éléments d’évalua•on. Pour le pôle d compétences, c’est un évènement important qui permet de réunir une grande par•e des acteurs de la préven•on et de la promo•on de la santé à la Réunion, il nous est apparu important de partager avec vous ces résultats sur lesquels nous nous appuyons fortement pour envisager dès à présent la 7ème édi•on. « Manger, bouger pour sa santé», c’est le slogan principal aujourd’hui d’une des poli•ques prioritaires en ma•ère de santé publique, aussi bien au niveau na•onal qu’au niveau local. Depuis le lancement du PNNS, les campagnes et programmes ont évolués. Mais concrètement de quoi s’agit-il, qu’est ce que manger ? Que veut dire bouger ? Pourquoi est-ce si important ? que dit le PNNS ? Et les autres plans ? Toutes ces ques•ons nous ont guidé pour élaborer le DOSSIER SPECIAL de ce numéro qui s’in•tule en toute logique « Manger, bouger pour sa santé ». La no•on de « manger, bouger » n’aura donc plus de secret pour vous après avoir parcouru ce dossier. Pour aller plus loin, les autres rubriques du bulle•n traitent également du « manger, bouger » comme la rubrique « ouvrages et brochures » qui présente les principales paru•ons de l’INPES sur le sujet. Vous y retrouverez également une présenta•on d’une campagne locale lancée par l’IREPS, « Les journées 5 sur 5 », dédiée à la promo•on de la consomma•on des fruits et légumes. Nous vous souhaitons bonne lecture, et rendezvous au prochain numéro en Mars, nous y aborderons le thème de la santé mentale. Et n’oubliez pas manger, bouger c’est la santé !

Dossier spécial Manger Bouger pour sa santé

p. 3-14

Actualités Dans ce numéro, nous vous présentons les résultats de l’évalua•on de la 6ème édi•on des journées de la préven•on et de l’éduca•on pour la santé.xe. p. 2-3

Centre de ressources Retrouvez les affiches de la campagne de communica•on «les journées 5/5» ainsi que des ouvrages et brochures du PNNS. p. 15-16

Le chiffre

300

lecteurs en moyenne pour chaque numéro du GLOBAL

personnes au


Actualités

6ème édi!on des journées de la préven!on et de l’éduca!on pour la santé : 2 journées, 4 tables rondes, 233 par!cipa!ons. Lors des journées de la préven!on, un ques!onnaire de sa!sfac!on a été réalisé afin de sonder l’avis des par!cipants sur différents items, l’accueil, la logis!que, les objec!fs, les interven!ons et les perspec!ves. Nous avons eu 99 ques!onnaires remplis sur les 165 personnes présentes pendant les deux jours. Nous vous proposons de présenter les résultats de l’évalua!on des journées, qui nous serviront à organiser les journées de la préven!on de 2013.

Un site agréable pour des échanges de qualité Les journées de la préven•on et de l’éduca•on pour la santé se sont déroulées ce•e année, à l’hôtel du Récif à l’Ermitage les Bains, nous avions à notre disposi•on la grande salle plénière. L’ensemble des membres de l’équipe de l’IREPS étaient présents pour gérer les différents éléments de la journée, accueil, anima•on des tables rondes…. Les personnes ayant répondu aux ques•onnaires ont été très sa•sfaites de l’accueil, de la logis•que et de la qualité du site.

Des objec!fs a$eints et à perdurer Ces deux journées ont permis de contribuer au développement d’une culture partagée en promo•on de la santé, de valoriser les projets et expériences locales et de créer un espace d’échanges sur les pra•ques. En effet, l’interven•on de Philippe Lecorps, le ma•n en plénière, et celles des professionnels sur les quatre tables rondes ont apporté des connaissances et facilité les échanges. Ces journées ont mis en avant le travail des professionnels à la Réunion sur les compétences psychosociales. Les temps de débat ont été propices aux rencontres et à la réflexion.

La plénière avec Philippe Le- Des tables rondes sa!sfaicorps : une interven!on à santes mais des améliorasuccès ! !ons à apporter L’interven•on a été qualifiée d’enrichissante, cap•vante, avec une bonne approche des compétences psychosociales et un langage commun aux professionnels présents. Les principaux mots que les par•cipants ont retenus de l’interven•on sont : - la préven•on prévenante - la parabole du colibri - la singularité du sujet - l’approche solidaire - la no•on de choix de l’individu

En ce qui concerne l’organisa•on et les présenta•ons de chaque table ronde, la majorité des par•cipants ont été sa•sfaits. Certains d’entre eux regre•ent néanmoins quelques aspects. Pour la table ronde 1, sur la périnatalité et la pe•te enfance, les interven•ons ont été décrites comme intéressantes mais avec un manque de présenta•on d’ac•on et/ ou d’intervenants plus ciblés sur la périnatalité. La table ronde 2 était sur l’adolescence, certains par•cipants auraient aimé plus de données théoriques, et un nombre plus restreint de par•cipants pour faciliter les échanges. Par contre, les expériences présentées

GLOBAL, Bulle!n d’informa!on régional en Educa!on et Promo!on de la Santé, numéro 4 - Février 2013 Directeur de la publica•on : Comité de pilotage du Pôle de Compétences • Rédac•on en chef : Cédric PEDRE • Comité de Rédac•on : Comité de pilotage et Groupe Communica!on du pôle • Concep•on : Yannis KESSORI • Coordonnées : IREPS Réunion - Animateur du pôle -13 rue Roland Garros -97460 SAINT PAUL Tél: 0262 71 10 88 Fax: 0262 71 16 66 - email: contact@polecompetencesante974.re • Février 2013

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Actualités 60

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22 20 10 0 Table ronde 1 : Compétences Table ronde 2 : Compétences Table ronde 3 : Compétences Table ronde 4 : Compétences psychosociales, périnatalité et psychosociales et adolescence psychosociales et risques psychosociales et maintien de petite enfance psychosociaux en milieu l’autonomie des personnes professionnel âgées

Personnes ayant répondu au ques•onnaire de sta•sfac•on par tables rondes. Pour rappel : Nombre de par•cipants par tables rondes - TR 1 : 52 - TR 2 : 85 - TR 3 : 46 - TR 4 : 50

ont été appréciées, notamment celle du Centre d’éduca•on motrice (CEM). Pour la table ronde 3 sur la préven•on des risques psychosociaux, les remarques sur les ques•onnaires me•ent en avant un nombre d’intervenants trop important (pour rappel 3 pour la par•e concept et 4 pour la par•e ac•on) et par conséquent peu de temps de parole pour chacun. Avec également, des interven•ons parfois trop théoriques. Cependant, les apports et les échanges ont été intéressants, enrichissants. Enfin, les remarques sur la table ronde 4 sur le sujet du main•en de l’autonomie des personnes âgées sont peu nombreuses pour pouvoir donner un avis représenta•f sur son déroulement. Toutefois les quelques ques•onnaires argumentés font ressor•r des éléments posi•fs. Nous noterons en remarque générale sur les tables rondes, que les temps d’échanges ont été trop courts.

Pour la 7ème édi!on, quelles recommanda!ons ? quelles théma!ques ? Afin de nous aider à la mise en œuvre des journées de la préven•on en 2013, nous avons demandé l’avis aux par•cipants sur les éléments à améliorer pour 2013. Le principal effort que nous devons faire est lié aux temps d’échanges entre les par•cipants qui ne sont pas

suffisamment importants. Par conséquent, la composi•on des tables rondes, plus précisément le nombre de par•cipants, parfois trop important devrait être revu. Cela empêchant la prise de parole de tous. En ce qui concerne les théma•ques proposées pour 2013, nous retrouvons principalement, les sujets en lien avec l’adolescence et les jeunes enfants, la parentalité, et la bientraitance.

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Dossier spécial

Manger Bouger : «le programme na!onal» Nous sommes sensibilisés par les médias sur le slogan « manger bouger » depuis plusieurs années, mais concrètement qu’est ce que cela signifie ? Quelles sont les orienta!ons na!onales, les ac!ons régionales ? Pra!quer une ac!vité physique, qu’est ce que cela signifie, comment faire ? Nous allons à travers ce dossier répondre à ces interroga!ons.

Le PNNS : Plan Na!onal Nutri!on Santé – c’est quoi ? C’est un programme de santé publique, qui a débuté en 2001, il vise à améliorer l’état de santé de la popula•on en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutri•on. Pour le PNNS, la nutri•on s’entend comme l’équilibre entre les apports liés à l’alimenta•on et les dépenses occasionnées par l’ac•vité physique. Le PNNS est une structure de pilotage au niveau na•onal. Son objec•f est de proposer des recommanda•ons fiables et scien•fiquement validées, pour aider la popula•on et les professionnels du secteur à décrypter les informa•ons parfois contradictoires que l’on entend tous les jours sur la nutri•on. Depuis 2001, il a fourni un cadre de référence et produit de nombreux ou•ls. Il a permis la mobilisa•on de nombreux acteurs (ministères, élus locaux, professionnels des domaines de la santé, de l’ac•vité physique, de l’éduca•on ou du domaine social, acteurs économiques et bénévoles). Plusieurs objec•fs ini•alement fixés ont été par•ellement ou totalement a•eints, comme la réduc•on de la prévalence du surpoids et de l’obésité chez l’enfant, la réduc•on de la consomma•on de sel ou de sucre, l’augmenta•on de la consomma•on de fruits chez les adultes. Pour autant, ces améliora•ons n’ont pas concerné de façon homogène toute la popula•on et la lu•e contre les inégalités sociales de santé est un objec•f prioritaire du Plan Na•onal Nutri•on Santé 2011-2015.

Fixés par le Haut conseil de la santé publique, les objec•fs nutri•onnels de santé publique structurent les orienta•ons stratégiques du Programme na•onal nutri•on santé (PNNS) et du Plan obésité (PO). Dans le domaine de la nutri•on, ces objec•fs quan•fiés, ont été regroupés selon quatre axes : 1. Réduire l’obésité et le surpoids dans la popula•on 2. Augmenter l’ac•vité physique et diminuer la sédentarité à tous les âges 3. Améliorer les pra•ques alimentaires et les apports nutri•onnels, notamment chez les popula•ons à risque 4. Réduire la prévalence des pathologies nutri•onnelles (dénutri•on, Troubles du comportement alimentaire)

térielle, maladies cardio-vasculaires) est plus élevée qu’en métropole. Leur préven•on, leur dépistage et leur prise en charge sont une priorité de santé publique. La spécificité de la situa•on nutri•onnelle est étroitement liée aux par•cularités culturelles, économiques, géographiques, clima•ques et aux produc•ons agricoles. C’est pourquoi une déclinaison du Programme Na•onal Nutri•on Santé (PNNS 2011-2015) et du Plan obésité 2010-2013 pour les popula•ons d’Outre-mer, adaptée aux par•cularités de chaque territoire, a été élaborée dans le cadre d’un travail interministériel piloté par la Direc•on générale de la santé et en concerta•on avec les représentants locaux de l’Etat (ARS, DAAF, DRJSCS).

A la Réunion, la prévalence de l’obésité mais aussi des autres pathologies associées (diabète, hypertension ar-

En pra!que, les 9 repères du PNNS

Le dernier PNNS a été établi pour la période de 2011 à 2015. Vous pouvez le consulter sur : h#p://www.mangerbouger.fr/IMG/pdf/PNNS_2011-2015.pdf et le PNNS pour les DOM , h#p://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/PNNS_PO_DOM.pdf

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Dossier spécial

Le programme na•onal pour l’alimenta•on (PNA) Présenté par le gouvernement en septembre 2010, le programme na•onal pour l’alimenta•on (PNA) part du principe que « Bien manger, c’est l’affaire de tous ».

PNA : Bien manger, c’est l’affaire de tous ! Pour garan•r à tous une alimenta•on sûre, de qualité et respectueuse de l’environnement, tous les acteurs de l’alimenta•on, de la fourche à la fourche•e, sont mobilisés pour relever ce défi social en me•ant en place des ac•ons concrètes : ●les consommateurs-citoyens, c’està-dire chacun d’entre nous. ●le secteur associa•f : associa•ons de consommateurs, d’aide au plus démunis, confréries et associa•ons culinaires…

●les professionnels : agriculteurs, entreprises agroalimentaires, distributeurs, mé•ers de bouche, restaura•on collec•ve... ●les collec•vités territoriales : villes, départements et régions, avec leurs services sociaux et la restaura•on en milieu scolaire…

●tous les ministères partenaires de projets autour de l’alimenta•on : agriculture et pêche, santé, consomma•on, solidarité, tourisme, éduca•on, recherche, culture, écologie, jus•ce, affaires étrangères, aménagement du territoire...

PNA : quatre grands axes Ce programme na•onal pour l’alimenta•on comprend quatre grands axes : 1.Faciliter l’accès de tous à une bonne alimenta•on ● Les enfants, les personnes moins favorisées, les personnes âgées et les pa•ents des hôpitaux ont un accès facilité à une alimenta•on de bonne qualité gusta•ve et nutri•onnelle, y compris en restaura•on collec•ve. ● Expliquer et promouvoir le caractère bénéfique de notre modèle alimentaire, fondé sur l’équilibre entre les aliments, est donc essen•el. Exemples d’ac•ons Augmenter la consomma•on de fruits et légumes chez les enfants avec une opéra•on comme (« un fruit pour la récré »), inciter la restaura•on collec•ve à améliorer la qualité, l’équilibre mais aussi la convivialité des repas servis aux personnes...

2.Développer une offre alimentaire de qualité ● Filière par filière, les producteurs et les transformateurs s’engagent à améliorer la qualité nutri•onnelle, le goût et la sécurité des aliments. La restaura•on collec•ve bénéficie d’aides pour favoriser l’u•lisa•on de produits locaux. Exemples d’ac•ons : Développer les circuits courts, l’agriculture biologique et les signes de qualité, proposer une offre en fruits et légumes, en produits lai•ers adaptée aux nouveaux modes de vie (distributeurs automa•ques...). 3.Favoriser la connaissance et l’informa•on sur l’alimenta•on ● Les consommateurs doivent être mieux informés sur la produc•on et la transforma•on des aliments grâce à un é•quetage clair.

● L’appren•ssage du goût commence dès le plus jeune âge grâce à la mul•plica•on des ac•ons à l’école. Exemples d’ac•ons : Améliorer l’é•quetage des produits alimentaires, développer les « classes du goût ». 4.Promouvoir notre patrimoine alimentaire et culinaire ● La diversité des aliments et des rece•es est une richesse qu’il nous faut transme•re aux généra•ons futures. ● Promouvoir notre patrimoine est une force économique et culturelle. Exemples d’ac•ons : Connaître la diversité du patrimoine alimentaire en France avec la réalisa•on d’un inventaire des aliments et des rece•es par région ; soutenir l’excellence des meilleurs professionnels de la restaura•on tradi•onnelle comme les maîtres-restaurateurs ; etc.

Pour plus de renseignements : h•p://alimenta•on.gouv.fr/ Téléchargements :Le PNA : h•p://alimenta•on.gouv.fr/IMG/pdf/PNA-09022011.pdf La plaque$e de présenta•on du PNA : h•p://alimenta•on.gouv.fr/IMG/pdf/brochure_PNA.pdf

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Dossier spécial

Au niveau Régional, le PRAANS : programme régional pour la promo!on de la Nutri!on Arrêté le 29 juin 2012, le Projet de Santé de La Réunion et de Mayo"e est complété d’un document supplémentaire : le PRogramme Alimenta!on Ac!vités Nutri!on Santé (PRAANS).

Les objec!fs du PRAANS Volet Réunion Au regard de l’état nutri•onnel de la popula•on réunionnaise , la nutri•on apparaît comme une priorité majeure de santé publique. C’est pourquoi l’Agence de Santé Océan Indien a entrepris l’élabora•on d’un programme spécifique du PRS : le PRAANS retenant la nutri•on comme facteur transversal pour l’améliora•on de l’état de santé de la popula•on.

Les condi•ons de vie mais également l’environnement alimentaire et physique condi•onnent fortement les comportements. Les ac•ons à me!re en œuvre dans le cadre du PRAANS ont comme finalité de promouvoir une alimenta•on et une ac•vité physique favorable à la santé et de réduire la prévalence des pathologies liées à la nutri•on.

Axe II : Agir sur l’offre alimentaire (Plan Régional Alimenta•on de La Réunion, PRALIM); Axe III: Favoriser la pra•que de l’ac•vité physique; Axe IV : Promouvoir les repères nutri•onnels; Axe V : Améliorer le dépistage et la prise en charge des pathologies liées à la nutri•on.

Le PRAANS est structuré autour de cinq axes : Axe I : Bien connaître pour mieux agir;

LE PRAANS se structure autour de cinq axes

Axe I Axe V Améliorer le dépistage et la prise en charge des pathologies liées à la nutrition

Bien connaître pour mieux agir

PRAANS Volet Réunion

Axe IV Promouvoir les repères nutritionnels

Axe III Favoriser la pratique de l'activité phisique

Le PRAANS est téléchargeable : h"p://www.ars.ocean-indien.sante.fr/fileadmin/OceanIndien/Internet/Actualites/PRS/PRAANS-Reunion_061112.pdf

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Dossier spécial

Un exemple de mise en oeuvre du PNNS, PNA et PRAANS : Les obliga!ons nutri!onnelles en restaura!on scolaire ? La qualité nutri!onnelle des repas servis en restaura!on scolaire est une priorité du PNNS 2011-2015 et du PNA. Cela a conduit à la publica!on d’obliga!ons nutri!onnelles en 2011. Elles sont fixées par le décret et l’arrêté du 30 septembre 2011 et se fondent sur les éléments clés de la recommanda!on du GEMRCN ((Groupe d’étude des marchés de restaura!on collec!ve et de nutri!on) du 4 mai 2007, mis à jour le 15 juin 2011 (elles ne !ennent pas compte de la mise à jour du 10 octobre 2011 qui inclut les spécificités outre-mer ). La qualité nutri•onnelle des repas servis en restaura•on scolaire est une priorité du PNNS 2011-2015 et du PNA. Cela a conduit à la publica•on d’obliga•ons nutri•onnelles en 2011. Elles sont fixées par le décret et l’arrêté du 30 septembre 2011 et se fondent sur les éléments clés de la recommanda•on du GEMRCN du 4 mai 2007, mis à jour le 15 juin 2011 (elles ne •ennent pas compte de la mise à jour du 10 octobre 2011 qui inclut les spécificités outre-mer ). Ces obliga•ons ont pour but d’améliorer la qualité nutri•onnelle des repas servis dans le cadre de la res-

taura•on scolaire. Elles consistent à : • proposer 4 ou 5 plats à chaque repas, dont nécessairement un plat principal avec une garniture, et un produit lai•er, et, au choix, une entrée et/ou un dessert, • garan•r une variété suffisante des plats servis (fréquence / 20 repas successifs) pour favoriser les apports en fibres et en fer et pour prévenir les carences, • me•re à disposi•on des por•ons de taille adaptée (au type de plat et à chaque classe d’âge) et s’assurer que les fournisseurs livrent des produits dont la taille des por•ons est adap-

tée à l’âge de l’enfant, • limiter la fréquence des plats trop gras (MG > 15%) et trop sucrés (> 20g de sucres simples totaux / por•on), • me•re à disposi•on sans restric•on l’eau et le pain, • ne pas proposer le sel et les sauces (mayonnaise, vinaigre•e, ketchup) en libre accès • iden•fier dis•nctement les produits de saison entrant dans la composi•on des repas, sur les menus

Téléchargements : Décret : h•p://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024614716&dateTexte=&categorieLien=id Arrêté : h•p://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024614763 GEMRCN du 10 octobre 2011 : h•p://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/GEMRCN_10_oct_2011_cle8df293.pdf

Laurent GORILLOT, responsable de la restaura•on scolaire de la commune des Avirons, a été interrogé sur les obliga•ons nutri•onnelles. • Les obliga!ons nutri!onnelles sont applicables depuis septembre 2011, qu’en pensez-vous ? En tant qu’acteur de la restaura•on, les obliga•ons nutri•onnelles sont à mon sens une bonne chose. En effet, un bon repas est un repas gouteux, confec•onné avec des ma•ères premières de qualité et servi avec a•en•on dans des locaux propres et agréables. Mais ce repas doit être également équilibré. Ces obliga•ons font également par•es de l’évolu•on du mé•er de la restaura•on scolaire et ceci pour le bien être des enfants qui seront les adultes de demain.

• Les contrôles vont débuter en 2013, quelles disposi!ons ont prises par vos services ? Notre service de restaura•on scolaire travaille depuis trois ans à l’aide d’un logiciel de ges•on de produc•on (Salamandre) en parallèle un plan alimentaire a été créé. A ce •tre, les disposi•ons prises afin d’affiner ces ou•ls de travail ont été : -La créa•on de nouvelles fiches techniques et le contrôle de l’exac•tude de celles existantes -La prise de contact avec l’IREPS pour être accompagné par une diété•cienne afin de faire évoluer le plan alimentaire et également de sensibiliser le personnel de notre restaura•on

(cuisine centrale et restaurant scolaire) aux objec•fs nutri•onnels. -La modifica•on des grilles de menus afin de tendre vers les nouvelles obliga•ons nutri•onnelles • Ces obliga!ons suscitent quelques ré!cences de la part des professionnels, quelles sont les difficultés les plus souvent constatées ? Pour ma part, l’enjeu majeur est de me•re en adéqua•on la qualité des repas et l’équilibre économique. En effet, le budget alloué à la restaura•on scolaire et son évolu•on déterminent en grande par•e la qualité des repas servis aux enfants.

Frédérique MADÉ, diété•cienne chargée de projet à l’IREPS Réunion peut accompagner les responsables de restaurants scolaires à adapter leurs menus aux obliga•ons nutri•onnelles. Pour plus d’informa•on, contactez-la : 0262 71 10 88 ou frederique.irepsreunion@orange.fr

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Dossier spécial Dossier

L’ac vité physique : clés de compréhension Ce dossier ne saurait être exhaus f dans la mesure où le champ de l’ac vité physique est transversal dans de nombreux domaines comme l’environnement, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, le médical, l’éduca on … En expansion depuis une dizaine d’année, la promo•on de l’ac•vité physique pour tous, à tous les âges de la vie connaît aujourd’hui un développement majeur au niveau interna•onal, na•onal et régional. L’impact posi•f de la pra•que physique est aujourd’hui démontré sur la santé au sens de la défini•on de l’OMS, à savoir sur les dimensions physique, mentale et sociale. Il en est de même avec les effets bénéfiques que représentent l’ac•vité physique auprès des personnes a•eintes de maladies chroniques comme le diabète (type 1 et 2), l’hypertension artérielle, l’asthme,… Dans ce•e dynamique actuelle, de nombreuses études et publica•ons

sont réalisées dans le domaine de la recherche. Les poli•ques publiques commencent, également, à se saisir posi•vement de ce nouveau champ d’ac•on en élaborant des plans na•onaux et régionaux portant sur le développement de l’ac•vité physique sur les territoires et pour tous les publics.

L’ac•vité physique favorise le bien être ainsi que la santé physique et mentale. Elle prévient la maladie, améliore les liens sociaux et la qualité de vie, en plus de procurer des bénéfices économiques et de contribuer au développement durable. Les collec•vités qui, par divers moyens accessibles et à coût abordable, encouragent les citoyennes et les citoyens de tous les âges et de tous les milieux à pra•quer des ac•vités physiques et spor•ves profiteront de ces effets bénéfiques. Charte de Toronto pour l’ac•vité physique : un appel mondial à l’ac•on, 20 mai 2010

Qu’appelle-t-on Ac vité Physique ? L’ac•vité physique se définit comme « tout mouvement corporel produit par les muscles squele!ques qui entraîne une augmenta•on substan•elle de la dépense d’énergie au-dessus de la dépense énergé•que de repos » (Report of Surgeon General, 2001). Autrement dit, chaque mouvement que notre corps réalise entraîne une dépense d’énergie qui favorise la contrac•on musculaire et de ce fait,produit une ac•vité physique.

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Dossier spécial

L’ac•vité physique : clés de compréhension L’Ac•vité physique se caractérise selon 4 critères :

Sa nature : très variée selon les systèmes et les fonc•ons sollicités

Sa durée : correspondant au temps total passé dans les différentes ac•vités

Sa fréquence : nombre de séances réalisées par semaine

Son intensité : calculée sur la base du MET (équivalent métabolique), de la fréquence cardiaque, de la percep•on de l’effort ou en pourcentage de la V O2 max ( Consomma•on maximale d’oxygène) Aujourd’hui, il est communément admis que l’ac•vité physique est un terme qui regroupe à la fois l’exercice physique de la vie quo•dienne, à la maison et à l’école, les déplacements, les transports ainsi que l’ac•vité physique de loisirs et la pra•que spor•ve.

Activités de loisirs Intensité modérée à élevée

Activités de la vie quotidienne

Footing, marche en montagne, vélo ...

= modérée 30 mn

Intensité légère à modérée

Sports Intensité élevée à très élevée Course à pied, marathon, sports collectifs et individuels, sprint ...

Jardinage, bricolage, déplacement, port de charge légère, marche ...

= élevée 20 mn

= faible 45 mn

ACTIVITÉS PHYSIQUES

Source : IREPS Réunion 2013 Plus d’informa•on : h"p://www.mangerbouger.fr/IMG/jpg/04-tabelauprint-2.jpg

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Dossier spécial

Faire de l’ac•vité physique d’accord, mais pourquoi ? Le développement de la technologie, des moyens de déplacements passifs, l’urbanisa•on ou encore la sédentarisa•on du travail ont contribué ces dernières décennies à faire chuter l’ac•vité de la popula•on en par•culier dans les pays industrialisés.

L’évolu•on de ces modes de vie laisse de moins en moins de place à l’ac•vité physique. Au plan mondial, l’inac•vité physique est la quatrième cause de mortalité due à des maladies chroniques (maladies coronariennes, AVC, diabète, cancers). Ceci est d’autant plus inquiétant que l’inac•vité physique est une cause de mortalité évitable. Les bienfaits de la pra•que d’une ac•vité physique modérée et régulière n’est plus à démontrer. En effet, de nombreuses études ont permis d’établir un lien entre le main•en ou l’améliora•on du capital santé et la pra•que d’une ac•vité physique quo•dienne. Le graphique ci-contre illustre les bénéfices pour la santé d’une pra•que d’ac•vité physique en fonc•on de son volume de pra•que (et non de son intensité) Il est cependant important de prendre en compte les caractéris•ques des ac•vités physiques pra•quées (comme leur intensité et la dépense énergé•que qui leur est associée, mais également leur nature, leur durée, et leur fréquence) dont l’impact sur la santé peut différer légèrement selon les problèmes de santé.

Graphique 1 : Extrait de L’ac•vité Physique – Déterminant de la qualité de vie des personnes de 65ans et plus. Comité scien•fique de KinoQuébec (CSKQ, 2002).

A noter que les effets de l’ac•vité physique sur l’obésité sont largement démontrés à condi•on que la pra•que se fasse en parallèle d’une modifica•on de l’alimenta•on.

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Dossier spécial

A quel âge peut-on ou doit-on faire de l’ac•vité physique ?

Quelles sont les recommanda•ons ? Bien évidemment, il n’y a pas d’âge pour faire de l’ac•vité physique à condi•on de respecter un certain nombre de préalables en terme physique (capacité, pathologies éventuelles, …), mo•va•onnel (envie, plaisir, degrés d’inves•ssement, disponibilité …), socio économique (budget, entourage, proximité, …). Dès le plus jeune âge c’est-à-dire dès la naissance, il apparait essen•el de perme•re à l’enfant de développer son éveil et ses habiletés motrices. Pour cela, les direc•ves canadiennes pour la promo•on de l’AP dès la pe•te enfance c’est-à-dire de 0 à 6 ans incitent à développer les jeux interac•fs au sol avec une durée d’ac•vité minimale de 180 min par jour pour les enfants de 2 à 6 ans sous différentes formes. A par•r de 6 ans et jusqu’à l’âge adulte, il est recommandé de pra•quer au moins 60 min d’AP par jour en associant différentes modalités de pra•ques. Le disque de l’ac•vité physique: résumé des recommanda•ons pour les enfants et les adolescents. Extrait de : Ac•vité physique et santé des enfants et des adolescents. Réseau suisse Santé et ac•vité physique. 2007

Effets de l’ac•vité physique pendant l’enfance et l’adolescence L’intérêt d’une pra•que régulière d’ac•vité physique pendant l’enfance et l’adolescence dépasse toutefois ses effets immédiats sur la santé pour au moins deux raisons [figure 1] :

quée pendant l’enfance ne perdurent à l’âge adulte que s’il y a main•en de la pra•que. Ceci souligne qu’il convient de favoriser la pra•que d’une ac•vité e

• pra•quée avec plaisir, elle prédit le niveau de pra•que d’ac•vité physique du futur adulte ; • nombre de bienfaits de l’ac•vité physique pra•quée pendant l’enfance se prolongent jusqu’à l’âge adulte, indépendamment du degré d’ac•vité de ce dernier. Il faut cependant noter que certains bénéfices de l’ac•vité physique pra•-

physique régulière du jeune mais aussi son main•en tout au long de la vie.

)

A ctivité physique de l’enfant

Santé de l’enfant

A ctivité physique de l’adulte

Santé de l’adulte

Figure 1 : Extrait de « Promouvoir l’ac•vité physique des jeunes. Elaborer et développer un projet de type ICAPS » INPES, 2011.

Plus d’informa•on sur h!p://www.eohu.ca

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Dossier spécial

A quel âge peut-on ou doit-on faire de l’ac•vité physique ?

Quelles sont les recommanda•ons ? Pour les adultes, les recommanda•ons sont de plus en plus connues tout comme les bienfaits. A noter que peu importe l’âge auquel la personne

pra•quera une ac•vité physique, les bénéfices seront bien aux rendez vous. Il n’est jamais trop tard. Le schéma ci-dessous résume de ma-

nière humoris•que les modalités de pra•que ainsi que la durée préconisée par jour et par semaine.

Source : Associa•on suisse de physiothérapie

Enfin, chez les seniors, qui sont souvent le public le moins sensibilisé par la promo•on de l’AP, il n’en demeure pas moins que les effets d’une pra•que régulière, même pour les plus inac•fs s’avère par•culièrement importants. cf: tableau ci-contre

PROBL ÈMES DE SANTÉ

NOMBRE D’É TUDES EXAMINÉES

EFFET

Maladie coronarienne Hypercholest érol émie Ost éoporose Hypertension Diab ète Cancer (sein, ut érus, c ôlon) Arthrite, arthrose Obésité Dépression Anxiété — Plus de 10 études — De 5 à 10 études — Ces études font état de très bonnes preuves (acceptables ou concluantes) d’une réduction de l'incidence de cette maladie en fonction du niveau d’activité physique; elles signalent également une relation progressive (de cause à entre le volume d’activité physique pratiqué et les b éné és sur le plan de la santé. — Ces études font état de bonnes preuves (indicatives) d’une réduction de l'incidence de cette maladie en fonction du niveau d’activité physique. — Ces études font état de certaines preuves (faibles ou suggestives) d’une réduction de l'incidence de cette maladie en fonction du niveau d’activité physique. Adapté de : O ’Brien Cousins et Horne, 1997.

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Dossier spécial

A quel âge peut-on ou doit-on faire de l’ac•vité physique ?

Quelles sont les recommanda•ons ? « Dans la vision actuelle du vieillissement, l’ac•vité physique est une mesure de santé publique de premier plan pour contrecarrer la détériora•on physique et le déclin de la capacité fonc•onnelle des personnes avançant en âge, de même que le développement des principales maladies chroniques liées au vieillissement » Même si les recommanda•ons proposées pour les adultes s’avèrent tout à fait valable pour les séniors, il est néanmoins indispensable de consulter son médecin ou tout professionnel compétent pour envisager sereinement la reprise ou le commencement d’une ac•vité physique. « Se fixer des objec•fs réalistes à par•r d’une bonne évalua•on est, pour plusieurs personnes âgées, un élément important de mo•va•on en faveur de la poursuite d’un mode de vie ac•f et de la pra•que régulière d’exercices appropriés. » En France, il existe aujourd’hui le PNNS qui, outre l’alimenta•on traite également de l’ac•vité physique (voir page 3 )

En 2008, à la demande du Président de la République et du Ministre de la Santé, a été élaboré le Plan Na•onal de Préven•on par l’Ac•vité Physique qui fait état de l’ac•vité physique en France, les recommanda•ons et les pra•ques à tous les âges de la vie ainsi que d’autres dimensions telles que le milieu du travail, l’environnement, la forma•on ou encore la communica•on.

h•p://presse.jeunesse-sports.gouv. fr/communique/981/Priorite-sportsante A La Réunion, le PRAANS présenté page 5 men•onne la promo•on de l’Ac•vité physique à La Réunion comme un axe prioritaire à développer. Celui-ci sera piloté par la Direc•on de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale en partenariat avec l’ARS-OI.

h•p://www.sante.gouv.fr/plan-national-de-prevention-par-l-activitephysique-ou-spor•ve-pnaps.html Il y a quelques mois, l’accent a de nouveau, été mis sur l’importance d’allier l’éduca•on pour la santé, l’ac•vité physique et la préven•on. Valérie Fourneyron, Ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Educa•on Populaire et de la Vie Associa•ve a présenté, vendredi 14 décembre 2012 aux directeurs généraux des Agences Régionales de Santé (ARS), ses priorités et sa feuille de route afin de mettre le sport au service de la poli•que de santé publique sur les territoires.

Un mot sur l’Ac•vité Physique Adaptée L’Ac•vité Physique Adaptée (APA) a pour but de favoriser la santé, l’autonomie, la qualité de vie et la par•cipa•on sociale des personnes en situa•on de handicap ou de maladie chronique par la pra•que d’ac•vités physiques. La recherche en APA, portée par les UFR-STAPS (Unité de Forma•on et de Recherche en Sciences et Techniques des Ac•vités Physiques et Spor•ves) développe ce nouveau champ d’interven•on qui répond : • aux demandes préven•ves et cura•ves des établissements du secteur sanitaire • aux demandes de prise en charge spécialisée des établissements du secteur médico-éduca•f et social.

Le professeur d’APA est le professionnel formé et dédié à l’enseignement des ac•vités physiques et spor•ves pour les publics spécifiques. L’Ac•vité Physique Adaptée est un concept original qui recoupe les champs des techniques des ac•vités physiques et spor•ves, du handicap, de la santé et de l’éduca•on. L’APA est u•lisée dans des secteurs variés comme ceux de la santé, du handicap de la réadapta•on, de l’éduca•on spécialisée, du vieillissement...

mologie, gérontologie, psychiatrie, orthopédie, diabétologie... Les professeurs d’APA ont toutes les compétences pour développer des programmes d’ac•vité physique adaptée Extrait du site h•p://www.apa-sante. fr/

Plusieurs spécialités de la médecine comportent désormais l’ac•vité physique dans leurs stratégies thérapeu•ques : MPR, cardiologie, pneu-

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Dossier spécial

Quelques exemples de dynamiques na•onales et régionales non exhaus•fs Au niveau na•onal :

►Signalé•que PNNS en direc•on des collec•vités locales pour favoriser les modes de déplacement ac•f h!p://www.mangerbouger.fr/pro/collec•vites-locales/agir-74/favoriser-l-ac•vite-physique/me!re-en-place-une-signale•que-pietonne.html ►Projet ICAPS, pour promouvoir l’ac•vité physique des jeunes h!p://www.mangerbouger.fr/pro/collec•vites-locales/agir-74/favoriser-l-ac•vite-physique/212-promouvoir-l-ac•vite-physique-des-jeunes.html Et au niveau local : ► Challenge des seniors, promo•on de l’ac•vité physique chez les seniors et mobilisa•on des collec•vités locales pour le développement et la sensibilisa•on des personnes âgées à la pra•que d’une ac•vité physique régulière. Contact : Patrick Campo : Directeur du programme, Challenge des Seniors h!p://www.challengedesseniors.com/ ► « En forme dans nos quar•ers », applica•on locale d’un appel à projets na•onal de promo•on de l’ac•vité physique chez les enfants. Réalisé par la commune de Saint André, ce projet se découpe en 2 volets • L’aménagement des cours d’école (école élémentaire, tranche d’âge 6-11 ans) pour soutenir la pra•que d’une ac•vité physique régulière et ludique chez l’enfant •Une sensibilisa•on dispensée à une ou plusieurs personnes qui sont volontaires pour devenir des « ambassadeurs de la forme » dans les quar•ers Lien u•le: h!p://i.ville.gouv.fr/ - Programme Généra•on Saint Joseph sport santé nature, un programme intergénéra•onnel de promo•on de l’ac•vité physique mêlant des ac•vités de plein air pour tous, des ac•vités adaptées pour les enfants et adultes en surpoids et des évènemen•els spor•fs. Contact : Djamil Gangate, coordonateur du programme St Jo « Généra•on sport santé », Office Municipal des Sports de St Joseph Et bien d’autres ini•a•ves à La Réunion en ma•ère de promo•on de l’Ac•vité Physique

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Dossier spécial

Références - Comité scien•fique de Kino-Québec (CSKQ, 2004). Stratégies éprouvées et prome•euses pour promouvoir la pra•que régulière d’ac•vités physiques au Québec (Avis du comité). Ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir. Gouvernement du Québec, 32 p. - Comité scien•fique de Kino-Québec (CSKQ, 2002). L’ac•vité Physique – Déterminant de la qualité de vie des personnes de 65ans et plus. Ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir. Gouvernement du Québec, 60 p. - Comité scien•fique de Kino-Québec (CSKQ, 1999). Quan•té d’ac•vité physique requise pour en re•rer des bénéfices pour la santé. Synthèse de l’avis du Comité scien•fique de Kino-Québec et applica•ons. Ministère de l’Éduca•on, Direc•on des communica•ons. Gouvernement du Québec, 19 p. - Conférence ministérielle européenne de l’OMS sur la lu•e contre l’obésité. L’alimenta•on et l’exercice physique pour la santé. Promouvoir l’ac•vité physique au service de la santé : cadre d’ac•on dans la Région européenne de l’OMS. Vers une Europe physiquement plus ac•ve. Organisa•on Mondiale de la Santé • Bureau Régional de l’Europe. Septembre 2006 - Global Advocacy Council of Physical Ac•vity, Interna•onal Society for Physical Ac•vity and Health, La Charte de Toronto pour l’ac•vité physique : un appel mondial à l’ac•on. 20 mai 2010 - INSERM. Ac•vité Physique – Contextes et effets sur la santé. Exper•se collec•ve. Les Edi•ons INSERM 2008. - Office fédéral du sport OFSPO, Office fédéral de la santé publique OFSP, Promo•on Santé Suisse, Réseau santé et ac•vité physique Suisse. Ac•vité physique et santé - Document de base. Macolin: 3e édi•on. BASPO 2009 - Réseau suisse Santé et ac•vité physique hepa.ch, Office fédéral du sport OFSPO, Ac•vité physique et santé des enfants et des adolescents, Macolin. 04/2007 - Rostan F., Simon C., Ulmer Z. dir. Promouvoir l’ac•vité physique des jeunes.Élaborer et développer un projet de type Icaps. Saint-Denis : Inpes, coll. Santé en ac•on, 2011 : 188 pages.

Sitographie Site du Programme Na!onal Nutri!on Santé : h•p://www.mangerbouger.fr/ Site Kino Québec : h•p://www.kino-quebec.qc.ca/ Site du Bureau de Santé de l’Est de l’Ontario : h•p://www.eohu.ca/ Site du Réseau suisse Santé et ac!vité physique : h•p://www.hepa.ch/ Site des professionnels de l’APA: h•p://apa-sante.fr Site du Ministère des affaires sociales et de la santé : h•p://sante.gouv.fr/

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Centre de ressources

Ouvrages et brochures Ouvrage l’ac! vité physique chez les Le guide :dePromouvoir l’allaitement maternel Groupe de travail pluridisciplinaire dans le cadre du un PNNSprojet - Public : Parents jeunes. Elaborer et concevoir typeetICAPS professionnels Co-rédigé par l’équipe Icaps et l’Inpes, ce guide d’aide à l’ac•on a pour objec•f d’accompagner les professionnels du milieu scolaire, des collec•vités locales, des associa•ons ou des administra•ons souhaitant me•re en place des ac•ons de promo•on de l’ac•vité physique chez l’enfant et l’adolescent en s’appuyant sur une stratégie efficace. Il présente les modalités opéra•onnelles d’implanta•on d’un projet de type Icaps et met à disposi•on des repères et des ou•ls pra•ques pour l’ac•on.

h•p://www.inpessante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1347.pdf

Guide : La vient en mangeant L’évolu! onsanté du langage chez l’enfant et : deenlabougeant difficulté au Ce guide se propose d’aider les parents à répondre aux ques•ons liées à l’alimenta•on trouble de leurs enfants. Trois périodes sont prises en considéra•on : la pe•te enfance (de la naissance à 3 ans) ; de l’enfance à la pré-adolescence (de 3 à 11 ans) ; l’adolescence. Les repères de consomma•on proposés par ce guide ont été validés par les instances scien•fiques de santé publique. h#p://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/688.pdf

Guide : Le guide nutri!on pendant et après la grossesse Ce guide se propose d’aider les femmes enceintes ou désirant avoir un enfant à répondre aux ques•ons liées à leur alimenta•on pendant la période de grossesse dans le but d’assurer une bonne santé au futur bébé. Il comporte des informa•ons et des conseils simples à suivre au quo•dien dès l’arrêt de la contracep•on, puis pendant la grossesse et enfin pendant l’allaitement, si la maman choisit de nourrir son enfant au sein. h#p://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1059.pdf

Dépliant : « Les 9 fiches –conseils »

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Centre de ressources

Campagne de communica!on

« Campagne de promo!on de la consomma!on de fruits & légumes : «les journées 5/5» La campagne na•onale concernant la consomma•on de 5 fruits et légumes par jour est souvent incomprise. La popula•on s’interroge sur la mise en oeuvre de ce•e recommanda•on : que représente 5 fruits et légumes ? Quel budget pour y arriver ? Comment consommer 5 fruits et légumes en une journée ? Autant de ques•ons qui freinent la mise en pra•que de la recommanda•on. C’est pourquoi l’IREPS Réunion organise une campagne locale de communica•on pour la promo•on de la consomma•on quo•dienne de 5 fruits et légumes locaux. Ce projet est réalisé avec le sou•en de la Direc•on de l’Agriculture, de l’Alimenta•on et de la Forêt et du Conseil Général.

ruits Campagne F

& Légumes

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Agenda

En bref Lancement du site internet dédié aux Journées de la préven!on et de l’éduca!on pour la santé

Agenda 2013 1er semestre Février : Commission Label Ou•l Péï le 22 février 2013 Mars : Rencontre Ou•ls

www.polecompetencesante974.re/ jeps

Avril : Kfé Communautaire Forma•on Bénévoles (complète) Juin: Rencontre Ou•ls

2nd semestre Septembre : Commission Label Ou•l Péï Rencontre Ou•ls Novembre: Forma•on Bénévoles Journées de la préven•on et de l’éduca•on pour la santé Décembre: Rencontre Ou•ls

Ce bulle•n peut par•ciper, en fonc•on de la place disponible, à la diffusion des actualités des acteurs du Pôle de Compétences (manifesta•ons, forums, concours, conférences, …). Il suffit pour cela de faire parvenir vos documents (affiches, flyers, communiqués …), à l’adresse email suivante: communica!on@ polecompetencesante974.re.

Vous souhaitez par•ciper à ce!e plateforme de ressources, contactez l’IREPS de la Réunion pour obtenir la charte d’adhésion. Pôle de Compétences IREPS Réunion Animateur du pôle 13 rue Roland Garros 97460 SAINT PAUL Tél: 0262 71 10 88 Fax: 0262 71 16 66 contact@polecompetencesante974.re

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