Ici et là magazine - Numéro 27 - Pays de Loudéac et de Pontivy

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t i u t a r g e Magazin pa y s d E

V E PONTI D T E C A LO U D É

N°27 - n

écembr d / e r b m ove

Y

e 2018

DÉCHETS : N’ EN JE TE Z (PAS ) PL US ... 4 d o ss ie r P. 5 à 1

Gr âce -Uz el

Br eiz h Neve z

BAS EB ALL

Cultiver le bien vivre

On entre dans la danse

Pontivy pose les bases

S oc i ét é - Cul ture - Économie - Loisirs - Tou r is m e


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E P O N TI V Y D ÉA C ET D U LO E d s pa y

m b re / N °2 7 - n o ve

d é ce m b re 2

018

SOMMAIRE

ÉDITO Promis, juré et on commence maintenant ! « Promis-juré sur la tête de veau sauce gribiche, notre plat préféré (ex æquo avec l’andouillette-frites). C’est décidé et cette fois, c’est la bonne. On commence demain ! » À la suite, on ajoute le motif de notre engagement solennel qui, promis-juré-craché, commence… demain : arrêter de fumer, nous mettre au sport, ranger le bureau de notre ordi, cesser de grignoter entre les repas, renoncer à l’apéro quotidien, à la procrastination... Les motifs de promesse étant (presque) aussi nombreux que les renoncements ou les abandons qui les suivent, on a décidé, pour l’engagement que nous prenons en commun de nous, de vous faciliter la tâche. D’abord la promesse : à partir de maintenant. Ici et Là, tout de suite, sans attendre, immédiatement, en même temps que l’on parcourt ces lignes, on s’engage à ne plus jeter ; ou, au minimum, à jeter le moins possible. Ensuite, comme promis, on est à vos côtés. On vous soutient. Et pour encourager notre détermination à faire sa fête au gaspillage, Ici et Là, dans un grand élan solidaire, propose un joli dossier sur le sujet. Tout est dans le titre : « Déchets : n’en jetez (pas) plus ! » On sait bien que juste le dire, même avec force serment « juré-craché », ça ne mange pas beaucoup de pain. Que le plus dur, c’est de faire. Alors, on y va. Vraiment et gaiement. En ne perdant jamais de vue que la jolie promesse solennelle implique aussi de recycler. Certes, le chantier débute, certes y’a de quoi faire et le Centre Bretagne n’est pas (encore) en pointe. Mais il s’y met. Et nous, et vous, avec lui. Il est beau, donc, notre dossier. Et Ici et Là vous offre à côté, une nouvelle fois, tout plein de sujets du même métal. La Rédaction

• Dossier :

DÉCHETS : N’E N JET EZ (PAS ) PLU S...

(P. 5 à 14)

• Entreprise : Charcuterie des Druides (p. 16-17) • Circuits courts : Gaec de La Laitière (p. 20-21) • Commune : Grâce-Uzel (p. 24-25) • Culture : L’agenda (p. 27 à 30) • Patrimoine : Breizh Nevez (p. 38-39) • Sport : Baseball à Pontivy (p. 42-43) • Animaux : La taupe (p. 46) • Gastronomie : La recette de Damien Le Quillec (p. 48) Ici et Là est une publication bimestrielle - Tirage : 8 000 exemplaires

Directeur de la publication : Dominique Perrot. Rédaction : Stéphanie Biju, Éléonore Bohn, Dominique Perrot, Daniel Thépaut. Secrétariat d’édition : Daniel Thépaut. Photographe : Michel Langle, Miguel Pinçon. Conception et réalisation : Ronan Le Duff et Idest Communication. Iconographie : Fotolia, Pexels. Rédaction et régie publicitaire : 07 87 36 05 64 - idest.pontivy@orange.fr N° ISSN : 2276-1934 Impression : Iris Imprim


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Agrément Services à la personne


D O SS I E R

Dé ch et s : n ’e n je te z (p a s) p lu s. .. Le meilleur des déchets est celui qu’on ne produit pas. Si la formule est belle, elle n’est pas facile à mettre en pratique… Vraiment ? Des solutions existent en Centre-Bretagne, pour tendre vers le zéro déchet. Vous verrez, ce n’est pas si compliqué. 590 kg. C’est le poids des déchets générés par chaque Français en une année. Soit deux fois plus qu’il y a 40 ans. La question aujourd’hui n’est plus de savoir qui sort la poubelle mais comment éviter qu’elle ne déborde. Que l’on se rassure, des solutions existent pour moins jeter. Y compris en Centre Bretagne. Et comme, du 17 au 25 novembre, c’est la Semaine européenne de la réduction des déchets, on s’est dit que c’était le bon moment de vous en parler. La règle des 4 « R », par exemple, vous connaissez ? Refuser, réduire, réutiliser, recycler… et le reste au compost. Cette règle guide chacun des adeptes du mouvement « Zéro déchet ». À Malguénac, Carole Falini et sa famille s’y sont convertis (page 8). Via son blog, The Family Cocotte, cette jeune maman partage son expérience et ses astuces et aimerait contribuer à faire évoluer les comportements. Quelque 500 personnes se sont abonnées à sa page

Facebook. Un bon début. C’est un fait, nous achetons plus, plus fréquemment et des produits de plus en plus éphémères. En valorisant les objets et meubles dont nous ne voulons plus, les recycleries contribuent à prolonger leur durée de vie. On en compte quatre dans les pays de Pontivy et Loudéac, dont Le Grenier à Locminé et Seconde vie à Loudéac (pages 6 et 7). À en juger par le nombre de dons qu’elles reçoivent, elles répondent à un vrai besoin.

Les consciences s’éveillent

Le gaspillage alimentaire, quel gâchis ! Oui, elle est facile… En attendant, on estime que près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont jetées chaque année en France. Dont les invendus des magasins. En installant l’application « Too good to go » sur votre smartphone, vous pourrez aider à limiter la perte (page 10). Certes, les commerçants du

secteur ne sont encore pas si nombreux à y proposer leurs paniers d’invendus à prix cassés. Mais, si l’on en croit une certaine loi économique, plus il y aura de demandes… Saviez-vous que chaque année, près de cinq millions de tonnes d’emballages ménagers sont mises sur le marché français. Leur fabrication entraîne la consommation d’une quantité énorme de matières premières et d’énergie, pour une durée d’utilisation souvent très réduite. Chez Bocal Attitude, à Loudéac, c’est avec vos propres contenants, recyclables de préférence, qu’il faut venir. Cette épicerie de vente en vrac, sans emballage, est la première du genre à ouvrir ses portes en Centre Bretagne (page 12). Avant de se lancer, Amélie Trémoulu, la gérante, a tâté le terrain. Vous êtes quelque 300 à avoir répondu, avec un certain enthousiasme, à son sondage en ligne. Encourageant… et peut-être aussi un peu la preuve que sur notre territoire, les consciences s’éveillent. 5


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Re cy cle rie s de Lo ud éa c et Lo cm in é : Donnez, achetez d’occasion et… faites de bonnes affaires ! Comment prolonger la durée de vie des objets ? En les donnant à une recyclerie. Seconde vie, à Loudéac, ou Le Grenier, à Locminé, par exemple, récupèrent ce dont vous n’avez plus utilité… pour en faire le bonheur d’un autre. Qui sait, vous trouverez peut-être aussi le vôtre !

Qu’on se le dise, une recyclerie n’est pas un dépôt-vente. Un message que Gaëlle et Nicolas Le Quéré s’évertuent, avec patience, à faire passer. « On nous apporte encore régulièrement des appareils électroménagers ou des beaux meubles en nous demandant à quel prix nous les prendrions. Mais nous n’achetons rien ! », insistent les fondateurs de la recyclerie Seconde vie à Loudéac. « Nous récupérons des objets dont les gens ne veulent plus mais qui sont encore en bon état. Plutôt que de les déposer en déchèterie, ils nous les donnent et nous les vendons à petits prix pour qu’ils soient accessibles à tous », résume Gaëlle. Seconde vie, recyclerie associative, a ouvert en mars dernier dans les locaux de Majus6

cule, en plein centre-ville de Loudéac. Vaisselle, bibelots, livres, CD, vinyles, objets de déco, petits électroménagers, armoires, fauteuils, jouets… on y trouve de tout. Y compris les napperons, le dessus de lit et la mini-armoire décorative apportés ce jour-là par Monique. « C’est dommage de les jeter. Ça peut encore rendre service à quelqu’un », estime la Loudéacienne qui elle-même a déjà acheté ici une table de nuit. « Les prix sont dérisoires. Regardez ce buffet à 70 €, c’est donné ! », fait-elle remarquer.

Un manque comblé à Loudéac

De 0,10 € le couvert à 200 € l’armoire ancienne, la fourchette des prix est large. « On fixe les tarifs des objets en fonction de celui

qu’on serait nous mêmes prêts à y mettre », précise Gaëlle. Après avoir porté le projet pendant plus d’un an et demi, les fondateurs de Seconde vie sont satisfaits de l’accueil réservé à leur recyclerie. « On comble un manque », sont convaincus Gaëlle et Nicolas. Côté dons, ils commencent à refuser certains gros meubles, faute de place pour les stocker. Côté ventes, leur magasin solidaire a déjà séduit une clientèle variée. « Des personnes aux revenus modestes qui viennent là pour l’utile. D’autres qui, dans une volonté éco-responsable, privilégient les achats de biens d’occasion pour s’équiper . » C’est le cas de Maggy, devenue une habituée. « Si j’ai besoin de quelque chose, je viens ici en premier », assure celle qui s’efforce de consommer moins et/ou mieux. Dans ses mains, bols et assiettes creuses : « la saison des soupes commence », souritelle. 0,94 kg les six verres. 1,06 kg le livre jeunesse et le tableau pense-bête. Le tout pour 8 €. Au Grenier, à Locminé, le poids des objets compte autant ou presque que leur prix. « En 2017, nous avons vendu pour un peu plus de 54 tonnes d’articles. Ce sont autant de déchets potentiels qui ont été valorisés », indique Elodie Vittet, chargée de la prévention des déchets au sein de Centre Morbihan Communauté.


C’est peu de dire que la recyclerie intercommunautaire, créée en 2011, est victime de son succès. Quatre fois plus grands qu’à l’ouverture, les 850 m² de locaux, répartis en 350 m² de magasin, 300 m² de stockage et 100 m² d’atelier, croulent sous les dons… « J’en suis contraint à refuser cinq à dix déplacements à domicile par semaine. Et quand je me déplace, je deviens vraiment sélectif », avoue Marcel Turpin, l’encadrant technique. Certains jours, Le Grenier réalise jusqu’à 700 € de chiffre d’affaires. En moyenne, il s’élève à 350 € par jour. « L’objectif en 2011 était d’atteindre les 130 €/jour », rappelle Marcel Turpin.

Tremplin vers l’emploi à Locminé

0,20 € le verre, 1 € le livre ou le CD, moins de 10 € le vélo, 35 € l’armoire… ici aussi les prix défient toute concurrence. Étudiants qui s’installent, brocanteurs professionnels, chineurs amateurs… ici aussi la clientèle est disparate. Rares sont ceux qui ne trouve pas leur bonheur. Ce vendredi là, Christiane qui recherche une étagère d’angle en fer forgé, a joué de malchance. « En fait, je passais surtout faire ma curieuse. Il y a toujours quelque chose pour dépanner et j’aime bien imaginer la première vie qu’on pu avoir tous ces objets. Ces canes, par exemple, elles racontent une histoire…», observe la Locminoise. « Surtout, derrière ces bonnes affaires, ce sont des emplois qui sont créés », souligne-t-elle, plus pragmatique. Car Le Grenier est aussi un chantier d’insertion professionnelle. Dix postes sont ouverts et offrent la possibilité à des habitants du territoire, éloignés de l’emploi, de se professionnaliser et d’acquérir de l’expérience. Valorisateurs, collecteurs, préparateurs en atelier ou encore vendeurs, signent ainsi des contrats de quatre mois, « renouvelables selon l’orientation qu’ils souhaitent donner à leur projet professionnel », précise Marcel Turpin. Qu’on se le dise aussi, en recyclerie, la notion de réemploi et de seconde chance ne concerne pas seulement les objets…

D O SS I E R Seconde vie, Le Grenier...

m o d e d ’e

mploi

Seconde vie

8, avenue des Combattants à Loudéac. Ouvert le mardi et le vendredi de 14 h 30 à 18 h ; le mercredi de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 18 h ; le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h 30. Dépôts des dons : aux heures d’ouverture de la recyclerie ; pour les objets lourds et encombrants, l’équipe peut se déplacer à domicile. Contact : 06 84 81 43 43 ; secondevie22@gmail.com Facebook : recycleriesecondevieloudeac

Le Grenier

Zone du Pigeon blanc, à Locminé Ouvert le vendredi de 14 h à 18 h 30 ; le mercredi et le samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30. Dépôt des dons : à la recyclerie aux heures d’ouverture ; aux points de collecte « recyclerie » aménagés dans les déchèteries de Melrand, Pluméliau, Naizin, Moréac, Plumelin et Saint-Jean-Brévelay ; déplacement sur demande à domicile. Contact : 02 97 44 29 67 ; legrenier@cmc.bzh

À Baud et Rohan aussi

Deux autres recycleries existent en Centre Bretagne - L’effet papillon à Baud. 19, route de Locminé. 09 51 58 11 50. Ouvert le mardi et jeudi de 12 h à 19 h ; le mecredi, vendredi et samedi de 10 h à 19 h. Zone de dépôt sur place (24h/24, 7j/7). - Solid’ère à Rohan. 2, rue du Cuir vert. 07 88 30 45 74. Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 18 h. Dépôt en boutique.

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Th e Fa mi ly Co co tte Une famille « zéro déchet » à Malguénac À Malguénac, la famille Falini adhère à la démarche « zéro déchet ». Carole, la cheffe de clan, évoque son expérience et nous délivre quelques clés. Une poubelle de 30 litres tous les quinze jours, pour cinq personnes. C’est le volume de déchets générés par la famille Falini. « Toutes les semaines si l’on rajoute les couches jetables… que j’évite d’utiliser », précise, Carole, la cheffe de clan. Depuis son pavillon à Malguénac, cette maman de trois enfants adhère à la démarche « Zéro Waste ». Ce mode de vie qui vise à réduire le gaspillage et les déchets ménagers. Sur son blog « The Family Cocotte », Carole partage son expérience et ses astuces. Parmi ses derniers articles ? Le goûter des enfants, simple en semaine, plus élaboré le week-end mais toujours « fait maison ». La naissance de son premier fils, Malo, avait certes commencé à éveiller sa conscience écologique. Mais, « nous sommes venus au zéro déchet, d’abord par nécessité économique », reconnait volontiers Carole. Après le licenciement de son époux, Thomas, elle cherche toutes les solutions financières pour faire face. « C’est à ce moment là que j’ai découvert Bea Johnson, prêtresse du 8

zéro déchet. Dans son livre, elle explique comment ce mode de vie lui a permis de réaliser 40 % d’économie ». Il n’en fallait pas plus pour inciter la Malguénacoise à s’y convertir…

Désencombrer la maison

Première étape : « désencombrer sa maison », annonce Carole. Fini la multiplication des produits ménagers, la pétillante trentenaire remplace tout par du vinaigre, du bicarbonate de soude, du savon de Marseille et du savon noir. Quatre produits phare avec lesquels elle fabrique ses propres nettoyants. La base. Puis, petit à petit, la famille Falini passe au régime bio et de préférence local, cultive son potager, adopte cinq poules, réduit ses emballages plastiques en achetant en vrac, achète tout d’occasion ou presque… Pour réduire ses déchets, « l’enjeu, c’est de réduire tout ce qui peut entrer dans la maison », explique, en toute logique, Carole. « Alimentation, vêtement, décoration, quoi

que je sois sur le point d’acheter, je me pose toujours la question de savoir si j’en ai vraiment besoin et si c’est un besoin immédiat. » Tendre vers le « zéro déchet » est un défi de tous les jours. Carole l’admet, elle a parfois voulu trop bien faire. « Ce qui a généré une certaine frustration. » Si elle a fait du « zéro déchet » sa philosophie de vie et veut contribuer par son exemple à faire évoluer les comportements, pas question pour autant de l’imposer comme une contrainte. Pas même à sa propre famille. « Mon dentifrice maison, par exemple, n’a pas du tout convaincu mon mari ! », souritelle. Au final, pour Carole, l’important reste de « faire du mieux que l’on peut avec les possibilités que l’on a ». Plus d’infos : www.thefamilycocotte.com


Fabriqué en France

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Chaque collection de la marque

est conçue, coupée et cousue en Bretagne.

s’attache à promouvoir les savoir-faire bretons et à favoriser l’activité des ateliers régionaux de la filière textile française. , c’est plus qu’une simple marque, c’est l’histoire d’un patrimoine, de femmes et d’hommes qui se sont fédérés pour concevoir des vêtements de qualité, 100% confectionnés en Bretagne, au service d’un style frais et intemporel.

Av. de la Libération CENTRE COMMERCIAL SAINT-NIEL

PONTIVY

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Un e ap pl i an ti- ga sp i Too good to go les invendus trouvent preneurs

Depuis quelques mois, elle fait fureur. L’application Too good to go séduit les consommateurs et permet à certains produits encore consommables d’atterrir dans l’assiette plutôt qu’à la poubelle. Ça fait belle lurette qu’on s’offusque de voir des boulangeries, supermarchés ou restaurants jeter leurs invendus à la fin de la journée. Depuis 2016, la Française Lucie Basch, fondatrice de l’application Too good to go, a décidé de lutter contre le gaspillage alimentaire. Selon l’entrepreneuse, un tiers de la production mondiale finit aux ordures. Grâce à sa plateforme, téléchargeable sur smartphone, les clients se mettent en relation avec les commerçants environnants et peuvent commander leur panier surprise. Celui-ci est composé de produits encore bons à la consommation. « Je propose des yaourts quelques jours avant leur date de péremption, des œufs, de la crème, du fromage blanc et un morceau de fromage », explique le fromager pontivyen de « Fromages de nos terroirs ». Une bonne façon pour lui d’anticiper la vente de laitages avant qu’ils ne partent à la benne. Certes, Vincent Thoby vend à perte, car pour un panier d’une valeur de 12 €, le prix d’achat est fixé à 3,90 € et l’application prend 1 € sur la transaction, mais il a le sentiment de limiter le gaspillage et de permettre à certaines bourses d’accéder à ses produits.

Un phénomène qui peine en Centre Bretagne

Le phénomène cartonne à Paris et a su conquérir des villes comme Vannes et Lorient. En revanche, en Centre Bretagne les enseignes affiliées à l’application se font rares. Pourtant, c’est une bonne vi10

trine pour les commerçants qui attirent une nouvelle clientèle et peuvent parfois bénéficier de ventes additionnelles. À La Mie câline, les Pontivyens Stéphane et Carine Drouard, ont des invendus presque tous les jours « et ils trouvent systématiquement preneurs ». En effet, en se connectant sur Too good to go on s’aperçoit rapidement que les paniers sont réservés tôt dans la journée, même s’il faut attendre la fermeture pour récupérer le sien. « On essaye de varier les produits, c’est une façon pour nous de faire découvrir notre boutique », argumentent les gérants de La Mie câline qui multiplient les actions pour éviter le gaspillage alimentaire. En période de campagne des Restos du cœur, le couple d’entrepreneurs préfère donner la priorité à l’association créée par Coluche.


CONSO

Un acteu r loc al E CO NT RE LE GASP IL LA GE AL IM EN TA IR Tous les ans en France, 20 % des aliments produits se retrouvent dans les bacs de déchets, soit une dépense d'environ 400 € par an et par consommateur. Peut-on réduire ce gaspillage alimentaire ? Directeur du magasin Coût 2 Frais à Pontivy, Hervé Bellec, propose des solutions. Comment intervenez vous dans la lutte contre le gaspillage alimentaire ? Nous achetons à nos fournisseurs de l’industrie agroalimentaire les denrées alimentaires qui ne peuvent plus être vendues dans les magasins classiques et qui sont le plus souvent détruites. La cause principale est qu’ils ne respectent plus le contrat date, c'est-à-dire un engagement pris entre l’industriel et la grande surface qui stipule une date limite de consommation (DLC) ou une date de durabilité minimale (DDM), à la livraison. Concrètement, si la DLC ou DDM est inférieure à ce contrat date le produit est refusé mais il demeure toutefois commercialisable. Est-ce la seule raison pour laquelle on vous propose ces produits ? Non, il y en a d’autres. Les fins de promotions où le produit bien qu’étant tout à fait conforme en date ne peut plus être livré dans les magasins car la promotion est terminée ; les changements d’emballage ou encore lorsque les industriels ont des fins de stocks à écouler. Vous parlez des industriels de l’agroalimentaire, mais avez-vous d’autres fournisseurs ? Oui. Nous travaillons aussi avec les trans-

porteurs par exemple lorsqu’une palette est refusée car livrée trop tard. Des magasins nous proposent également leur marchandise à date trop courte pour eux, principalement les produits secs et liquides pour lesquels ils se refusent à vendre en DDM courte ou dépassée, alors que la loi nous l’autorise. Connaissez vous les volumes que vous « sauvez » de la destruction ainsi ? Nous estimons à 40 tonnes par mois les denrées alimentaires vendues, dont une grande partie auraient été détruite sans un magasin comme Coût 2 Frais. La lutte contre le gaspillage alimentaire est-elle la principale motivation de vos clients pour venir dans vos magasins ? Elle est importante et exprimée par nos clients qui trouvent dommage que des produits tout à fait sains et bons puissent finir à la poubelle. Mais il y a aussi le fait que nous sommes un magasin à taille humaine où ils peuvent faire leurs courses rapidement tout en découvrant des produits qu’ils n’auraient jamais achetés autre part. Et puis, bien sûr, il y a le côté économique puisque nous proposons des tarifs très intéressants à nos clients.

Au final tout le monde s’y retrouve ? Bien sûr. Tout d’abord le consommateur qui fait des économies substantielles dans son budget alimentaire, tout en ayant accès à de grandes marques. Ensuite nos fournisseurs qui atténuent l’impact financier lié à leur surplus. L’emploi local, puisqu’en deux ans nous avons créé huit emplois en CDI depuis la création de l'enseigne.

Pratique

Coût 2 Frais 35, rue Colbert (parking de la Foir'Fouille) Ouvert du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. Les vendredis et samedis en continu de 9 h à 19 h. 02 97 08 85 12 Courriel : contact@cout-2frais.fr Facebook : cout2fraispontivy 11


D O SS I E R

« Bo ca l att itu de », à Lo ud éa c « Avec le vrac, on limite ses déchets et on consomme mieux » Unique dans son genre en Centre Bretagne, l’épicerie de vente en vrac « Bocal Attitude » a ouvert mioctobre à Loudéac. Ici, pas d’emballage. Il faut venir avec ses contenants. Un concept qui correspond aux valeurs éco-responsables d’Amélie Trémoulu, sa gérante. Amélie, qui êtes-vous et pourquoi ouvrir une épicerie de vente en vrac ?

Je suis de formation commerciale. J’ai occupé différents postes de vendeuse, caissière ou à la mise en rayon, dans plusieurs magasins. Mais, depuis que j’ai commencé à travailler, j’ai toujours voulu ouvrir mon propre commerce. Ce sentiment s’est renforcé en devenant maman. Je voulais réussir à concilier ma vie professionnelle avec ma vie familiale, pouvoir profiter et voir grandir mes deux filles. Je les élève dans une vraie démarche « éco-responsable ». Ce qui sous-entend de limiter ses déchets, de privilégier le faitmaison, de « consommer mieux ». C’est en cherchant à fabriquer ma propre recette de pâte à tartiner que j’ai découvert les épiceries en vrac. Pour moi, cela a été le déclic.

Une épicerie en vrac, comment ça marche ?

Chaque client vient avec son propre contenant : bouteille ou bidon en plastique, bocal en verre, sac en tissu… J’ai aussi à disposition des bocaux de récup’ et des sachets en kraft, mais seulement pour du dépannage. L’idée, c’est bien de responsabiliser chacun. Le contenant est pesé une première fois à vide, avant que le client ne se serve, puis une fois rempli. Ainsi, on paye bien en fonction de la quantité de produits.

Quels produits trouve-t-on chez « Bocal attitude » ?

Des produits alimentaires et essentiellement secs : farine, sucre, céréales, pâtes, riz, légumineuses, boulgour, chocolat… Pas de 12

frais pour l’instant mais c’est en projet. Je vends également des produits d’hygiène et cosmétiques tels que du shampooing, du gel douche ou du dentifrice solide, des baumes à lèvres, des crèmes pour le visage. Évidemment, je propose des produits ménagers. Du tout fait mais aussi des produits comme du bicarbonate de soude ou de l’acide citrique pour fabriquer sa lessive ou son liquide vaisselle. Enfin, vous pouvez trouver des accessoires « zéro déchet », type essuie-tout, lingettes démaquillantes, protections hygiéniques… lavables.

D’où viennent ces produits ?

De Bretagne, le plus possible. Je tiens à favoriser les circuits courts. L’esprit du vrac, c’est de limiter ses déchets et d’avoir une consommation responsable. Les produits d’hygiène corporelle sont ainsi fabriqués dans les Côtes d’Armor. Les accessoires « zéro déchet » sont fournis par une entreprise d’Ille-et-Vilaine. Quant aux prix, ils se veulent attractifs afin de rendre ces produits accessibles au plus grand nombre.

Pratique

« Bocal attitude » 4, rue Notre-Dame à Loudéac. Ouvert en continu, le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 9 h à 18 h. Fermé le mercredi. Facebook : « Épicerie de vente en vrac Bocal Attitude »


Marché de Noël 14, 15 et 16 décembre 2018 Idées cadeaux, artisanat, gastronomie Animations et concerts gratuits

Marché de producteurs Mini Ferme


D O SS I E R • Camion « labo zéro déchet »

De s idé es po ur de s fêt es san s dé che ts Décorer, offrir, cuisiner… Comment organiser des fêtes sans déchets ? Ateliers, animations et échanges sont organisés sur cette thématique dans le pays de Pontivy, du 17 au 25 novembre, dans le cadre de la Semaine européenne de réduction des déchets. Prenez date. SEMAINE EUROPÉENNE de la

réduction des déchets décorer

du 17 au 25 novembre 2018

offrir

ÉPICERIE

cuisiner

Pratique

Programme détaillé sur www.sittommi.fr ou auprès des communautés de communes. L’ensemble des ateliers et animations sont ouverts à tous et gratuits. Sur inscription pour certains. Contacts : SITTOM-MI : 02 97 07 13 15 ; www.sittomi.fr Centre Morbihan Communauté : 02 97 44 22 58 ; www. centremorbihancommunaute.bzh Retritex : 02 97 25 52 35 ; www.retritex.fr 14

À bord du camion du SITTOM-MI, dit « labo zéro dechet », les chargés de prévention des déchets du territoire présenteront outils et astuces pour fêter la fin d’année avec moins de déchets. - Sur le marché de Baud, le samedi 17 novembre (à partir de 8 h). - Sur le marché de Pontivy, le lundi 19 novembre (à partir de 8 h).

• Ateliers cuisine

Des restaurateurs ouvrent leur cuisine et délivrent leurs recettes pour des repas de fête « zéro déchet ». - Au restaurant L’Aiglon, à Pontivy, le mardi 20 novembre, à partir de 15 h (inscription auprès du SITTOM-MI). - Au restaurant La Fontaine au beurre, à Locminé, mercredi 21 novembre et jeudi 22 novembre, à partir de 17 h (inscription auprès de Centre Morbihan Communauté).

• Ateliers et animations « réduction des déchets »

Samedi 17 novembre : - Spectacle « Ça en jette » par l’association Les morues d’eau douce, sur le marché de Baud. À 12 h. Mercredi 21 novembre : - Atelier « Créer son sapin de Noël en bois de palette », au SITTOM-MI, à Pontivy. À 14 h (sur inscription auprès du SITTOM-MI) Jeudi 22 novembre : - Portes-ouvertes au centre de tri Retritex puis à la boutique Emmaüs Sacré dressing de Pontivy. De 14 h à 15 h 30 (sur inscription auprès de Retritex, places limitées). Vendredi 23 novembre : - Mise en place de l’expérimentation « Gaiä box » (collecte de bio-déchets) à la mairie de Locminé. À 11 h. - Repair Café à la recyclerie Le Grenier de Locminé. Venez avec vos objets à réparer et profitez des compétences de bricoleurs bénévoles pour apprendre à les réparer vous-même. À 15 h. - Atelier « Conseils modes et vestimentaires pour les fêtes », accompagné d’un coach professionnel au magasin Emmaüs Sacré dressing de Pontivy. À 14 h (sur inscription auprès de Retritex, places limitées) - Défilé de la collection « Oxymore », réalisée à partir de tissu recyclé, au magasin Emmaüs Sacré dressing de Pontivy, à 18 h. Dimanche 25 novembre - Atelier cuisine « Placardise gourmande », à Baud. À 10 h 30 (sur inscription auprès de Centre Morbihan Communauté). - Atelier relooking, à la recyclerie L’Effet Papillon de Baud. À 14 h 30. - Spectacle « Ça en jette » par les Morues d’eau douce, à la recyclerie L’Effet Papillon de Baud. À 17 h (sur inscription auprès de Centre Morbihan Communauté).

• Collectes

- Du 19 au 24 novembre, collecte de textiles, téléphones portables et lunettes usagées au sein du magasin Emmaüs Sacré dressing à Pontivy. - Vendredi 23 novembre, collecte de téléphones portables usagés, à la recyclerie Le Grenier de Locminé. De 14 h à 18 h 30.


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Route de St Bernard BP 414 01604 TREVOUX Tél: (33) 04 74 00 90 90 Fax: (33) 04 74 00 4679 Ce plan est à la propriété exclusive de la société TUBESCA-COMABI.Il ne peut être reproduit, communiqué ou utilisé sans son autorisation.

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C H A R C U TERIE DES DR U IDES Un sauci sson sec du Cent re Bret agne Saucisson sec, saucisse sèche ou chorizo... Installée à Mûr-de-Bretagne, la Charcuterie des Druides est la seule à proposer une gamme de salaisonnerie régionale. Vendue sous l’estampille Régis Sénan, elle séduit une clientèle de plus en plus large. La tradition, ça a du bon ! Et dans la famille Sénan, cela fait maintenant trois générations qu’on transmet celle de la charcuterie. Dans les années 40 pourtant, Pierre Sénan exerce un métier qui pourrait apparaître comme étant à l’extrême opposé. À l’époque, il est en effet maréchal expert, ancienne appellation des vétérinaires, dans la région de Mûr-de-Bretagne. Une nouvelle réglementation régissant la profession va toutefois l’obliger à cesser son activité. S’il continue à visiter les fermes de la région, il a désormais enfilé le tablier de charcutier et il tue le cochon avant de le transformer sur place en saucisse ou en pâté. Parallèlement, il développe un étal de charcuterie dans le café que tient alors sa femme, Denise, dans le bourg de la commune. « Ils payaient même un verre aux clients qui achetaient de la charcuterie », sourit Régis, le petit-fils. Le métier plaît visiblement au fils du fondateur, Roger, qui monte à la capitale pour suivre une formation de charcutier-traiteur. De retour au pays, au début des années 60, 16

le jeune entend développer l’activité. Très vite, il équipe l’établissement familial d’un laboratoire, d’une étuve et d’un séchoir pour produire des saucissons secs. Entre le magasin et les marchés quotidiens de la région, la charcuterie Sénan séduit une large clientèle. Surtout, l’arrivée des grandes et moyennes surfaces va générer une nouvelle et forte demande.

Une centaine de salariés en 2000

Au milieu des années 70, Roger décide de changer d’échelle en construisant un outil industriel en bordure de la RN 164, au lieu-

dit Kerjoly. Un premier site dédié au saucisson sec, auquel viendront rapidement s’ajouter un deuxième pour la fabrication d’andouilles, à Ploërdut, puis un troisième pour le jambon sec à Mûr-de-Bretagne. D’une quinzaine de salariés au départ, l’entreprise en compte une centaine au début des années 2000. Une concurrence plus spécialisée et des investissements trop rapides et trop importants, vont pourtant précipiter la mort de cette entreprise du Centre Bretagne qui ferme définitivement ses portes en 2002. Charcutier de formation et employé comme commercial dans l’entreprise familiale, Régis Sénan, se retrouve lui aussi au chômage. Pas pour longtemps. À 30 ans, sa passion pour le saucisson sec demeure intacte et il décide de parfaire ses connaissances dans une région réputée pour la qualité de sa production dans le domaine : la Corse. Pendant deux ans, en même temps qu’il apprend de nouvelles techniques, il nourrit un projet plus personnel de reprise de l’outil industriel laissé vacant.


La demande d’une coopérative morbihannaise va lui en fournir l’occasion. En 2005, il créé son entreprise et réinvestit le site de Kerjoly. Il se lance dans la production pour un client unique d’un seul produit : le saucisson sec halal. « La Celvia de Saint-Jean-Brevelay me fournissait le bœuf et la dinde et nous assurions le séchage », précise Régis Senan. Même s’il s’agit d’une production de niche, l’entreprise devient rapidement le leader du marché hexagonal et produit 15 000 saucissons secs par semaines. Deux ans plus tard pourtant, le client interrompt brutalement ses commandes !

Seule marque régionale

Le choc est rude et il aurait pu sonner le glas de cette toute jeune entreprise. Avec Christophe, un ami, Régis choisit néanmoins de rebondir en créant la Charcuterie des Druides. « À l’époque, il n’y avait pas de marque régionale de saucisson sec », rappelle le chef d’entreprise. Après quelques mois de travaux pour réaménager le site de production, les premiers saucissons secs estampillés Régis Sénan, font leur apparition sur les étals des magasins bretons en 2008. Livrés congelés et désossés par un abattoir de Châteauneuf-du-Faou, les morceaux de porc sont hachés et mélangés avec les épices avant d’être mis sous boyau naturel. Pour assurer une qualité supérieure, le mélange est toujours composé de 92 % de viande maigre et 8 % de gras. De l’ensemencement de moisissures au séchage, en passant par l’étuvage, le procédé de fabrication s’étend sur trois à quatre semaines. Durant cette période, le saucisson perd presque la moitié de son poids ! À chaque fois, ils sont triés et affinés à l’unité pour respecter le poids de 200 g. Si tel n’est pas le cas, la durée de séchage est prolongée pour y parvenir.

Stratégie de l’escargot

Saucissons, saucisses et chorizo... La Charcuterie des Druides affiche aujourd’hui une gamme de huit produits. En tête de gondole on retrouve trois références de saucissons secs : nature, au poivre et aux herbes. Elle est complétée par deux saucisses sèches : courbes ou droites. L’entreprise produit également deux références à la coupe : la rosette et le pavé. Vendus à l’Uzelaise, ils sont tranchés, mis sous barquettes et commercialisés par cette dernière. Enfin, depuis maintenant quelques années, elle confectionne un chorizo dont les ventes affichent une importante croissance.

En même temps qu’elle développe une gamme de produits qui compte aujourd’hui huit références (ci-contre), la Charcuterie des Druides étend son réseau de distribution. « Pour y parvenir, nous avons adopté la stratégie de l’escargot, sourit Régis Sénan. Nous avons d’abord démarché les grandes et moyennes surfaces les plus proches avant d’étendre progressivement le rayon. » Aujourd’hui, la production est distribuée dans plus de 220 points de vente en Bretagne. En une dizaine d’années, la croissance régulière de l’entreprise s’est bien évidemment accompagnée d’une augmentation du nombre des salariés. De deux au départ, l’entreprise en compte aujourd’hui six. Le chiffre d’affaires a lui aussi notablement évolué puisque de 280 000 € en 2008, il devrait atteindre 1,1 M€ cette année. Chez les Sénan, la tradition de la charcuterie devrait encore perdurer pendant des années...

Pratique

Charcuterie des Druides Kerjoly - 22530 Mûr-de-Bretagne e-mail : senan.regis@orange.fr www.charcuterie-des-druides.fr 17


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G ae c d e L a L ai t i è re , à P lessala

D E S A C R É S FR O M A G E S Il y a près de dix ans, c’est avec le tzatziki que Gaëlle Beurel, associée du Gaec(1) de La Laitière, à Plessala, se lance dans la fabrication de produits laitiers et fermiers. Depuis, sa gamme commercialisée sous la marque « Fortville », s’est notablement développée. Sa notoriété aussi. Printemps 2009. Les producteurs laitiers sont confrontés à une crise particulièrement violente et voient le prix de vente du lait s’effondrer de 30 % ! À Plessala, la ferme du Gaec de La Laitière, doit faire face à un séisme d’une ampleur encore inégalée. Depuis le début des années 2000, Gaëlle et Martial Beurel, leur beau-frère Jean-Marc et leur voisin, Gilles, sont en effet associés et dirigent une exploitation qui allie la culture de céréales de fourrage sur 180 hectares et la gestion d’un cheptel de 150 vaches prim’holstein. La solution apparaît comme une évidence : la transformation d’une partie de la production. Si la volonté est bien réelle, reste à trouver l’idée qui permettra de concrétiser le projet. Avant de se lancer, le couple décide de sonder le marché. Tous deux prennent la route de la capitale, visitent de nombreuses crémeries et rencontrent plusieurs meilleurs 20

ouvriers de France. « Notre objectif était de cibler le ou les produits dont ils avaient besoin », explique Gaëlle. Partis avec l’idée de faire des yaourts, ils reviennent avec une idée plus originale soufflée par un crémier : le tzatziki ! « Je ne connaissais même pas l’existence de cette spécialité grecque » sourit encore la cheffe d’entreprise. Qu’importe, le couple suit une brève formation à Rennes et commence à élaborer des recettes de ce fromage blanc, agrémenté de concombre, d’aneth et d’ail.

« C’est parfait comme ça »

« Nous avons dû réaliser de nombreux essais. À chaque fois, nous les faisions goûter aux meilleurs ouvriers de France qui nous conseillaient et nous orientaient », se souvient Gaëlle. À force de persévérance, la phrase magique sort enfin de la bouche des professionnels : « Ne changez plus rien, c’est

parfait comme ça ». Sauf que de la recette à l’étal, le parcours est loin d’être un long fleuve tranquille. Discussions avec les banquiers, recherche d’un laboratoire, élaboration d’un moyen de conservation, choix des pots ou encore des étiquettes... le travail ne manque pas, la motivation non plus. En décembre 2009, les premiers pots de tzatziki, étiquetés sous la marque « Fortville » (du nom d’un petit village situé tout de près de la ferme), sont présentés sur les étals des crémeries parisiennes. L’émotion est à la hauteur de l’énergie déployée en l’espace de quelques mois. Le succès est rapidement au rendez-vous et le réseau des distributeurs s’étend en même temps que la production s’accroît. Dès l’année suivante, les crémiers leur demandent d’élargir la gamme. Ils vont y répondre en proposant un fromage blanc classique et une crème fraîche mais également


ci r cuit

s cou r ts

un ktipiti, un fromage blanc 0 %, agrémenté de poivron rouge. Le travail ne manque pas mais le choix de la diversification semble sourire au couple d’agriculteurs. Jusqu’au funeste jour de janvier 2011, lorsque son mari, Martial, décède brutalement. Soudain tout s’écroule. « Il a fallu pourtant très vite réagir, reconnaît Gaëlle. Les distributeurs me demandaient si je souhaitais poursuivre en me faisant comprendre que si ce n’était le cas, ils iraient se fournir ailleurs. » Elle décide finalement de poursuivre l’aventure professionnelle. Après s’être séparée du poulailler qu’elle exploitait encore en parallèle, elle intègre le Gaec et embauche un jeune salarié pour la seconder. « Je sais aujourd’hui que rien n’est jamais acquis, même le bonheur, assure-t-elle. Je suis optimiste et je sais aussi que ma volonté de travail doit rester intacte pour assurer l’avenir de mes enfants. »

À DÉGUSTER

SANS MODÉRATION !

Médaille d’argent au concours national

Doucement et inlassablement, elle peaufine ses produits et développe sa gamme. En 2013, ce sera le « From’thon » qui, comme son nom l’indique, est composé de fromage blanc et de thon, puis le « From’noix », l’année suivante. Entre-temps, sollicitée par la chambre d’agriculture, elle présente son fromage blanc fermier au concours du Salon de l’agriculture de Paris. Et pour un coup d’essai, c’est un coup gagnant. Elle décroche une première médaille d’argent lors de l’édition 2013, puis une seconde médaille du même métal en 2015. Et si depuis, elle n’en a pas décroché de nouvelles, c’est tout simplement parce qu’elle a décidé de ne plus y présenter ses produits. Cela ne l’empêche bien évidemment pas de continuer à innover. « À chaque fois c’est une nouvelle aventure et lorsque j’attends le verdict des goûteurs qui sont en face de moi, je ressens les mêmes émotions que celles que j’avais eues la première fois avec le tzatziki, reconnaît Gaëlle. Je les surprends toujours en proposant des produits atypiques. » Dans un milieu professionnel presqu’exclusivement composé d’hommes, la cheffe d’entreprise a réussi à s’imposer par des compétences et une volonté qui forcent le respect. Des qualités sur lesquelles elle entend encore s’appuyer pour créer de nouvelles recettes et conquérir de nouveaux marchés. (1)

Gaec : groupement agricole d’exploitation en commun.

À partir du lait de l’élevage et de légumes frais, tous les produits de la gamme « Fortville », sont fabriqués à Lanfains, dans les laboratoires de la laiterie fermière Le Craulois. Du tzatziki au ktipiti, en passant par le from’thon, le from’noix, le fromage blanc ou encore la crème fraîche, la gamme compte aujourd’hui neuf références. Des fromages frais de vaches 0 % qui conviennent parfaitement pour les apéritifs, qu’ils soient en toasts, en verrines ou en accompagnement avec des légumes croquants… et qui sublimeront aussi viandes et poissons grillés, crudités, pommes de terre chaudes… Si la plus grande partie de la production est commercialisée dans la région parisienne, il est bien évidement possible d’en trouver en Centre Bretagne. Notamment à la boucherie des Quatre saisons, à Loudéac, ou encore dans les moyennes et petites surfaces de Plessala, Plouguenast et La Motte.

Pratique

Gaec de la Laitière à Plessala www.produits-laitiers-fermiers-fortville.fr 21


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COMMU

NE

GRÂCE-UZEL

E Une CO M M UN E OÙ IL FA IT BO N VI VR

À une dizaine de kilomètres de Loudéac, la petite commune de Grâce-Uzel entend cultiver l’art du bien vivre. Une recette gagnante qui semble d’ailleurs contribuer à son développement et son dynamisme. Vous êtes encore un jeune maire mais vous n’avez visiblement pas éprouvé de difficulté à endosser le costume de premier magistrat de la commune ?

Lorsque j’ai été élu pour la première fois en 2008, le maire m’a immédiatement proposé le poste de premier adjoint. Il souhaitait préparer sa succession et nous formions alors une équipe alliant la jeunesse et l’expérience. J’adore la gestion et j’ai donc pris le poste d’adjoint aux finances. Si on ne peut pas être expert dans tous les domaines, on est au courant de tout. En 2014, la transmission s’est faite d’autant plus naturellement que huit élus de l’ancienne équipe ont été reconduits. Car notre travail est d’abord celui d’une équipe. On ne peut certes pas plaire à tout le monde mais nous privilégions toujours l’explication et le dialogue.

Ce mandat s’achèvera dans un peu plus d’un an, quel bilan pouvez-vous d’ores-et-déjà en tirer ?

3 Q U ES TIO N S AU M AIRE SÉB AS TIE N GIL LOT

Élu conseiller municipal en 2008, à l’âge de 32 ans, Sébastien Gillot est devenu premier magistrat de la commune après les élections de 2014. Il a remplacé Louis Jouanny, qui assurait les fonctions de maire depuis 1995.

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On a fait avec nos moyens, même si souvent nous aurions aimé faire plus. Le projet de rénovation de la salle des fêtes sera sans doute l’un des éléments marquants de notre mandat. Au quotidien, nous avons également accordé une grande importance à la voirie. Nous avons tout de même 22 km de route à entretenir et chaque année, un budget d’environ 50 000 € a été investi pour en refaire une partie. En 2020, les projets que nous avions lors des élections seront terminés et nous laisserons des finances saines.

On connaît les difficultés auxquelles doivent faire face les petites communes. Nous n’avez jamais été tenté par un rapprochement avec vos voisins ?

Je pense que la commune demeure un échelon qu’on ne pourra jamais supprimer. Mais il est aujourd’hui important d’avoir des regroupements de communes. Dans un passé récent nous avons travaillé avec Uzel, Saint-Hervé et Allineuc, pour la création d’une commune nouvelle. Malgré l’envie de beaucoup, nous n’avons pas pu la concrétiser. Je pense que la création d’une commune à l’échelle du canton serait un projet cohérent.


G

râce ! Pendant longtemps c’est ainsi que l’on nommait cette commune des Côtes d’Armor. Née du démembrement de la paroisse de Cadélac, elle tire son nom de l’ancienne chapelle Notre-Dame de Grâce. Un décret du 12 novembre 1890 va finalement lui accoler le nom d’une commune voisine pour composer celui que l’on lui connaît aujourd’hui : Grâce-Uzel. Dynamisée par l’industrie de la toile de lin, alors florissante, la commune affiche tout de même près de 2 000 habitants au milieu du XIXe siècle. Mais le déclin de la toile de lin dite Bretagne, va entraîner une baisse constante de la population de cette commune rurale. À la fin du XXe siècle, elle était même tombée au-dessous des 400 habitants. La courbe s’est toutefois inversée depuis. Lentement mais régulièrement, la population augmente d’année en années pour atteindre aujourd’hui 450 habitants. « Lors des deux dernières années nous avons même enregistré 14 naissances sur le territoire de la commune », se réjouit le maire, Sébastien Gillot.

Des noms pour les rues

Bénéficiant d’une situation privilégiée, en bordure de la RD 700, à 10 km de Loudéac et 30 km de Saint-Brieuc, la commune attire de nouveaux résidents. C’est le résultat attendu d’une politique d’urbanisation engagée, il y a quelques années, par la création du lotissement du Clos Mayot. Les neufs lots proposés au prix de 16,50 € le m2 ont assez rapidement trouvé preneurs. D’ici quelques mois, des travaux de viabilisation vont donc être engagés à la sortie nord du bourg pour la création d’un nouveau lotissement. « Dans un premier temps il ne comptera que cinq lots, mais nous nous donnons la possibilité d’en doubler la capacité si le besoin s’en fait sentir », précise le maire.

En Br ef

Popu lation : 450 Supe habit rficie ants : 795 Genti hecta lé : G res râcieu ses, Grâcie ux.

Parallèlement, le centre bourg semble susciter un intérêt grandissant. « Une étude réalisée en 2014 faisait apparaître 28 logements vacants, explique Sébastien Gillot. Depuis cinq d’entre-eux ont été réhabilités et sont désormais habités. » Ces nouveaux résidents n’auront pas l’occasion de goûter très longtemps à une spécificité communale : l’absence de noms de rues ! D’ici la fin de l’année des plaques vont en effet être posées et 14 rues seront alors baptisées. « Pour trouver des noms, nous n’avons pas fait appel à la population, c’est le conseil municipal qui a tranché, précise le maire. On n’a rien inventé. Nous avons repris les noms de lieux-dits et nous n’avons pas souhaité retenir des noms de personnalité. »

Bientôt la fibre optique

D’une superficie de 795 hectares, Grâce-Uzel demeure une commune rurale. On y dénombre aujourd’hui 12 exploitations agricoles tournées vers l’élevage (vaches laitières et cochons) et la polyculture. Signe encourageant, la tendance est au rajeunissement puisque de jeunes agriculteurs reprennent les anciennes exploitations. Si la commune ne compte pas de grandes entreprises, elle dispose toutefois d’un tissu économique regroupant des artisans (peintre, électricien, garagiste...), et de petites sociétés spécialisées dans l’agriculture, le solaire ou encore l’imprimerie, qui rayonnent audelà des frontières régionales. Des professionnels qui pourront bientôt profiter de l’arrivée de la fibre optique, attendue avec impatience pour le début de l’année prochaine. Commercialement, si le restaurant l’Olliada bénéficie d’une solide réputation, il demeure le seul commerce du bourg. L’avant-dernier, un bar-épicerie, a fermé ses portes il y a trois ans. « Nous avons un projet de réhabilitation de la salle des fêtes », explique le maire. Il a fait l’objet d’une large consultation auprès de la population et devrait voir le jour en septembre prochain. Si un espace devrait être dédié au commerce, l’équipement fera également une large place aux associations. Car si elles ne sont pas très nombreuses, elles affichent en revanche un réel dynamise qui contribue assurément à la vie de la commune. « Il ne se passe pas un mois sans animations », assure Sébastien Gillot. 25


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L'AGENDA

EMBRE 2018 NOVEMBRE / DÉC

Jeudi 8 novembre

Samedi 10 novembre

Erwan Bérenguer (guitare) et Jean-Marie Stéphant (batterie) rejoignent la harpiste Clotilde Trouillaud pour la nouvelle création Lune Bleue. Le trio explore l’univers imaginé par Clotilde : un son nouveau pour souligner une écriture originale, où les mélodies parfois mélancoliques rencontrent la force des musiques traditionnelles.

Hommes de boue s’inspire de faits réels et de la vie d’un soldat qui, durant son service militaire, est parti comme tant d’autres à la guerre. Son histoire nous est racontée de nos jours par un de ses descendants. Un homme qui, en tombant par hasard sur des documents militaires, décide de reconstituer le parcours de cet arrière grand-père durant ces années de combat. Il nous raconte 14-18 et ses ravages. Le spectacle rend hommage à ces sacrifiés du front, « chair à canon », envoyés se battre pour la patrie la « fleur au fusil ».

Lune bleue trio

Hommes de boue

20 h 30, théâtre des Halles de Pontivy. Tarif : plein, 9 € ; réduit, 5 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif B : 7 € / 11 € / 14 € Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Vendredi 9 novembre

Sieste sonore de Pan American Dans le cadre de son programme hors-les-murs, le festival « Les Indisciplinés » de Lorient propose un concert planant interprété par un artiste américain, figure de proue de la musique « ambient ». Entre sampling, électro, techno minimaliste et dub, venez écouter une élégante musique organique. 19 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre - Réservation conseillée sur www.lequatro.fr ou au 02 97 51 13 19

Samedi 10 novembre

Jean, solo pour un monument aux morts Hommage à son père, à Jean Jaurès, à tous les Jean partis au combat bercés par la hardiesse et la foi en le progrès. Ce solo de Patrice de Bénédetti aborde avec force, tendresse, espoir, rapport à soi et au monde. Il danse et dit avec une brutalité et une justesse poétique qui vrillent les tripes, l’histoire de ceux dont on a failli oublier le nom. Un spectacle proposé dans le cadre du centenaire de l’Armistice de 1918. 15 h, devant le monument aux morts de Saint-Jacut-du-Mené. Gratuit. Courriel : mosaique@mene.fr 27


Dimanche 11 novembre

« La famille Semianiky » Deux mois complets au théâtre du Rond-Point en 2011, huit semaines à guichets fermés au Palace en 2013 et une tournée mondiale à succès en 2014, partout où il passe, le spectacle La Famille Semianiky fait l’unanimité. C’est un peu comme si l’on suivait une saga familiale, mais chez la famille Adams. Le spectacle retrace la joie, le vent de folie, la stratégie de survie d’individus en prise avec les dilemmes de l’esprit de famille. L’amour et le chaos se mêlent paradoxalement aux relations entre une mère enceinte d’humeur coquette, un père responsable mais alcoolique qui oscille entre dépression nerveuse et pulsion de vie et leurs enfants qui cherchent leurs limites et se poussent mutuellement dans leurs retranchements. Chez les Semianiky, la lutte de pouvoir domestique, à la fois drôle et délirante, contamine le public et atteint des sommets d’émotion. 18 h, salle La Maillette de Locminé. Tarif : prévente, 15 € ; réduit, 11 € ; guichet, 17 €. Réservations au 02 22 07 30 00

Jeudi 15 novembre

Manu Dibango Depuis plus de 50 ans, Manu Dibango a toujours proposé des spectacles aussi différents que novateurs. Ne se limitant pas à la seule palette de la musique africaine, Manu, entouré d’une équipe plus resserrée, propose cette saison Afrikadelik, une variation de son répertoire habituel, plus épurée, privilégiant le groove. Afrikadelik est un résumé des influences musicales qui ont nourri l’œuvre de Manu. L’Afrique est bien sûr très présente de par les rythmes endiablés et la prépondérance du chant. Les orchestrations plus épurées laissent transparaître des sonorités « AfroFunkAdélik » et « jazzy ». 20 h 30, palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 28 € ; réduit, 22 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Vendredi 16 novembre

C’est quand qu’on va oÙ ?! C’est une histoire de cirque. Une histoire de gamins qui grandissent ensemble. Ces quatre personnages sont nés, par hasard, de parents circassiens. Ils nous racontent leur vie vue de la fenêtre de la caravane, en se servant de leur quotidien plein d’étoiles et de boue. Quatre artistes de la compagnie Galapiat Cirque vivront l’histoire de ces personnages, du ventre de leur mère jusqu’à la mort. On va les voir naître, grandir, vieillir, puis mourir. Sur scène : des voix de vieux pour mieux penser, une bascule pour mieux sauter, des voix d’enfants pour mieux sentir, une corde volante pour mieux voler... 20 h 30, salle La Maillette de Locminé. Tarif : prévente, 9 € ; réduit, 5 €. Réservations au 02 22 07 30 00

Samedi 17 novembre

Vishten

Depuis plus d’une décennie, le trio acadien Vishten ensorcèle le public avec son mélange de chansons traditionnelles françaises et ses instrumentales originales qui fusionnent le celtique et l’acadien avec une touche moderne de rock et des influences d’indie-folk. Ces excellents multi-instrumentistes créent leur propre univers musical où se marient de parfaites harmonies vocales, podorythmie et gigue percussive ! Ce groupe musical de la côte est du Canada est reconnu comme ambassadeur de la culture francophone dans le monde entier.

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20 h 45, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel. Tarif : plein, 13 € ; réduit et abonné, 10 €. Réservations au 09 62 08 39 53 ou au 02 96 28 93 53 Courriel : kastelldo@orange.fr


Dimanche 18 novembre

Grand Louis l’innocent La compagnie « Les Z’Armateurs » a adapté le roman de Marie Le Franc, née à Sarzeau. L’histoire d’une belle rencontre entre deux êtres, Eve et Grand Louis, traumatisés par la Grande guerre. Si cette pièce témoigne de l’horreur des mutilés de guerre, elles est aussi un beau témoignage d’amour et de résilience. 15 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre - Réservation conseillée sur www.lequatro.fr ou au 02 97 51 13 19

Samedi 24 novembre

Orchestre d’harmonie de Saint-Brieuc et Brass Band de Lorient Sur la même scène, le public sera ravi de découvrir les nouvelles interprétations de l’orchestre d’harmonie de Saint-Brieuc et du Brass Band de Lorient, deux formations composées d’instruments à vent et de percussions. 20 h 45, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel. Tarif : plein, 8 € ; réduit et abonné, 6 €. Réservations au 09 62 08 39 53 ou au 02 96 28 93 53 Courriel : kastelldo@orange.fr

Vendredi 30 novembre

Cut the Alligator

Vendredi 30 novembre

Une aventure

Elles sont deux, deux femmes, indissociables et profondément dissemblables. Sont-elles sœurs, amantes, ou simplement complices ? On ne sait pas trop, mais d’évidence, Anne Kaempf et Lior Shoov, performeuses, chanteuses et musiciennes, sont des clowns de l’instant. Équilibristes d’un plateau bancal, elles sont à l’affût du moindre détail ou de l’événement qui fait jeu. La bouche ouverte, s’accompagnant d’un accordéon ou d’un ukulélé, elles redessinent la carte du tendre, jetant les notes en l’air, jonglant avec les rythmes et dansant avec les mots. 20 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Méné. Tarif A et mini : plein, 13 € ; réduit, 11 € ; jeune, 5 €. Réservations au 02 96 41 40 02

Cut the Alligator est né un jour radieux de septembre 2011. Neuf musiciens, sept ans de partage, plus de 200 concerts au compteur, un album prévu pour le printemps 2019, et l’équipe donne un grand coup d’accélérateur sur la fascinante route de la musique afro-américaine. Longuement imprégné des mantras du groove légués par les maîtres, Cut the Alligator crée une mixture sonore unique, gorgée de soul et de funk. Deux divas de la soul aux voix puissantes et sensuelles, une section rythmique en acier trempé et une armada de cuivres déchaînés pour un show totalement décoiffant ! 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif B : 7 € / 11 € / 14 € Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Dimanche 18 novembre

Haroun

Si Haroun a l’allure d’un cadre dynamique calmement posé derrière son micro, c’est pour mieux surprendre le public et le faire rire. Loin des codes du one-man-show, il impose son style de premier de la classe. Son humour acide, noir et pincesans-rire, touche à tout. Éducation, politique, religion, terrorisme ou encore écologie... Haroun jette un regard aussi ironique que malicieux sur notre monde et fait de nous les complices de son exploration dans l’absurdité de nos existences éphémères. Fine mouche, Haroun vanne tout ce qui bouge sans jamais tomber dans la vulgarité, ni la malveillance. Nourri à Coluche et Desproges, comme à la littérature et la philosophie, il apporte un souffle nouveau et décalé dans le paysage de l’humour. Toute sa modernité est dans sa facilité à capter les consciences de ses contemporains, leurs grandes et petites lâchetés, toujours avec autodérision. Auteur de tous ses textes, il n’hésite pas à faire évoluer son spectacle au fil de l’actualité et de ses inspirations. Un one-man-show sans concession, où l’humour est une arme de réflexion massive. 17 h, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif A : 18 € / 22 € / 25 € Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

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BD Concert «18’56»

Samedi 1 er décembre

Concert de clôture Explorafrique

Aahlex accompagné de trois autres musiciens livre un spectacle musical au son trip-rock pour texturer, humaniser et parler du cosmos en sons et images version science-fiction surréaliste. Ce concept visuel et sonore nous plonge dans un vaisseau spatial où des projections nébuleuses font voyager le public entre atomes et galaxies.

Réunis autour d’une expérience musicale unique, en clôture de l’exposition « ExplorAfrique » du musée de la carte postale de Baud, Fabien Robbe au piano et Jérôme Gloaguen à la batterie et aux percussions invitent le musicien Cheik Tidiane Dia. Originaire de Bamako au Mali, reconnu par ses pairs comme un virtuose de la kora. Une rencontre transculturelle sous forme de voyage et d’improvisations.

18 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre - Réservation conseillée sur www.lequatro.fr ou au 02 97 51 13 19

20 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre - Réservation conseillée sur www.lequatro.fr ou au 02 97 51 13 19

Mercredi 19 décembre

Un Noël pas comme les autres

Jeudi 6 décembre

Honoré par un petit monument

Le Père Noël est bien malade, il n’arrête pas d’atchoumer, pourra-t-il distribuer tous ses cadeaux ?… Mais tout n’est pas perdu : Alberto, son apprenti maladroit et loufoque, vient à son secours, avec sa panoplie de drôleries. Spectacle comique, imagé et interactif, joué par la compagnie René Palacios, pour bien rire en attendant le soir de Noël !

Honoré par un petit monument tire son origine d’un fait divers paru dans la presse à la fin des années 70 et qui relatait le procès fait par un jeune Italien à l’hôpital où il avait été amputé d’une jambe : on aurait dû, pensait-il, lui restituer sa jambe pour qu’il puisse l’enterrer et faire son deuil. C’est à partir de cette histoire insolite que Denise Bonal va écrire l’histoire d’Antoine, amputé d’une jambe suite à un accident du travail. Cette pièce raconte alors comment ce jeune homme d’une vingtaine d’années va se retrouver confronté à ce corps modifié, à ce vide à côté de lui.

16 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre - Réservation conseillée sur www.lequatro.fr ou au 02 97 51 13 19

20 h 30, palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 15 € ; réduit, 10 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Jeudi 6 et vendredi 7 décembre

Racines

Racines, c’est elle et lui. Elle parle avec son chant. Lui avec son corps, d’abord. Racines est un voyage qui donne le droit de se perdre parce que, même si ça fait peur de lâcher prise et de partir sans toujours savoir : se perdre c’est commencer à voyager. Une création de la compagnie Gazibul. 9 h 30 et 10 h 45, le jeudi ; 9 h 30, le vendredi, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Méné. Tarif mini : adulte 7 € ; jeune, 5 €. Réservations au 02 96 41 40 02

Jeudi 13 décembre

Leïla and the koalas Inspirée par ses voyages au cœur de l’Amérique, Leïla est revenue chargée de mélodies aux accents folk traditionnels et aux inspirations bluegrass, tout en puisant dans les racines gospel. La musique enthousiasmante et jubilatoire qui en ressort est colorée, métissée, solaire. Voix, contrebasse, guitare et banjo s’épousent autour de mélodies authentiques. Ils proposent une musique nourrie d’amitié et de complicité, entre eux comme avec le public. 20 h 30, théâtre des Halles de Pontivy. Tarif : plein, 9 € ; réduit, 5 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Jeudi 20 décembre

Issa Doumbia Son rire est devenu aussi célèbre que Mama Konakry, le personnage culte qu’il a créé ! Issa Doumbia, 36 ans, figure incontournable de l’humour et acteur populaire poursuit son ascension. Les émissions de télévision se l’arrachent, le grand écran lui offre de très beaux rôles mais c’est sur scène qu’il connaît ses plus grandes joies avec son spectacle « 1ère consultation ». On est toujours dans la retenue lors de sa première consultation chez le psy. Issa Doumbia, lui, se laisse aller à l’exubérance et se déchaîne au travers de personnages plus délirants les uns que les autres pour nous livrer une partie de lui-même… 20 h 30, palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 22 € ; réduit, 15 €. Réservations au 02 97 25 06 16 - Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Vendredi 21 décembre

Boys don’t cry

À partir d’un texte de Chantal Thomas (écrit spécialement pour la pièce) autour d’une partie de foot improbable, terrain de jeu et de danse, Boys don’t cry, proposé par la compagnie Hervé Koubi, sert de prétexte à une réflexion à la fois nostalgique, drôle et tendre sur le fait de danser quand on est un garçon, qui plus est quand on vient d’Afrique du Nord. Tordre le cou à certains clichés d’une certaine théorie du genre où ce serait couture pour les filles et foot pour les garçons. Un regard tendre et nostalgique sur une enfance et une voie toute tracée par la société qui n’est pas toujours celle désirée.

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Samedi 15 décembre

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Séance scolaire à 14 h. Tarif B : 7 € / 11 € / 14 € Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr


Guichet SNCF Horaires d’ouverture Toute l’année du lundi au samedi, de 10h à 12h et de 13h30 à 17h.

Ouverture exceptionnelle Mardi 6 Novembre 2018 : de 8h à 17h30 en continu Ouverture des réservations des trains neige (Vacances de Février).

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LE COIN Voyage en Birmanie Jean Pierre GĂŠlot est un photographe et voyageur passionnĂŠ, qui depuis sa dĂŠcouverte de la photo, Ă l’âge de 8 ans, a vouĂŠ sa vie entière et sa carrière Ă cet art, au travers de ses pĂŠriples autour du monde. Asie du Sud-Est, AmĂŠrique centrale, Afrique, et bien d’autres destinations oĂš il photographie des scènes de vie, des portraits, des natures mortes ou paysages ĂŠpoustouflants. Le Quatro vous fait dĂŠcouvrir son voyage en Birmanie. Jusqu’au 30 novembre, PĂ´le culturel Le Quatro, Ă Baud.

Une exposition pour ne pas oublier

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MAIRIE DE LOUDÉAC, 20 RUE NOTRE-DAME ENTRÉE LIBRE AUX HORAIRES D’OUVERTURE DE LA MAIRIE

Dans un devoir de mĂŠmoire et afin de sensibiliser toutes les gĂŠnĂŠrations Ă ce volet majeur de notre histoire, la municipalitĂŠ a fait le choix d’organiser une grande exposition dans la salle du conseil, en mairie. Suite Ă un appel lancĂŠ auprès des LoudĂŠaciens, plus de 200 objets issus de collections personnelles de passionnĂŠs et historiens seront prĂŠsentĂŠs : objets du quotidien des poilus, des armes, des dĂŠcorations, des obus gravĂŠs, des maquettes‌ Des affiches pĂŠdagogiques, spĂŠcialement conçues pour le jeune public dans le cadre du centième anniversaire, prĂŠsentent les origines et les dates clĂŠs du conflit, ses principaux acteurs et le quotidien des soldats sur le front. Elles sont accompagnĂŠes d’un quiz qui pourra ĂŞtre mis Ă disposition des plus jeunes afin d’agrĂŠmenter votre visite. Jusqu’au 17 novembre 2018, les jours d’ouverture de la mairie.

INFORMATIONS ET PARTENAIRES SUR : WWW.VILLE-LOUDEAC.FR

La science-fiction

Contes et ĂŠcritures de ses origines Ă aujourd’hui Des contes et des histoires pour raconter l’Êvolution de l’Êcriture de sa naissance au texto. Une exposition interactive crĂŠĂŠe par Mots et Couleurs et prĂŞtĂŠe par la bibliothèque des CĂ´tes d’Armor. Du 14 novembre au 13 dĂŠcembre Ă la MĂŠdiathèque de LoudĂŠac.

Rappelez-vous les Voyages Extraordinaires de Jules Verne, on parlait alors plutĂ´t de roman d’anticipation. La science-fiction dĂŠcrit des hypothèses sur ce que pourrait ĂŞtre notre futur et nous dĂŠtaille ces mondes inconnus tels que planètes ĂŠloignĂŠes et univers parallèles en partant toujours de postulats scientifiques et technologiques et de connaissances actuelles. DĂŠcouvrez les principaux prĂŠcurseurs, les fondateurs, l’âge d’or puis le renouveau du genre avec cette exposition ĂŠcrite par Pierre Stolze. En ĂŠcho, les dessins de l’artiste Aahlex seront ĂŠgalement exposĂŠs Ă la Mezzanine. Du 1er au 29 dĂŠcembre, PĂ´le culturel Le Quatro Ă Baud.

Books & d’artisteS Depuis 2016, les ĂŠtudiants de l’EESAB exposent dans les mĂŠdiathèques et font partager leurs rĂŠflexions, leurs crĂŠations. Lucile Guillou-PĂŠrez expose son travail Ă l’Espace Kenere. ÂŤ J’envisage mes dessins comme des sortes d’abris sous roche, des refuges rupestres pour accueillir les rythmes de la main. Les ĂŠlĂŠments naturels (rochers, arbres, paysages), sont le cĹ“ur de mon travail, parfois sur le motif, Ă leur contact, parfois d’imagination Ă l’atelier. Âť

Jusqu’au 1 dĂŠcembre Ă l’Espace Kenere, mĂŠdiathèque de Pontivy. er

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art contemporain EXPOSITIONS ET ATELIERS DE JEUNES ARTISTES

BOOK & d‘artistes sept. oct. nov. dĂŠc. 2018 dans les mĂŠdiathèques


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CULTUR

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Le programme :

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• A musical Journey on the silk route

Vendredi 16, 20 h, cinéma le Studio à Merdrignac.

• Je ne veux pas être paysan

Jeudi 15, 20 h30, Quai des images à Loudéac.

• Un théâtre sur la lune

Mardi 6, 20 h 30, maison Saint-Joseph à Laurenan. Samedi 24, 20 h 30, salle des étoiles à Saint-Caradec.

• Nul homme n’est une île

Jeudi 8, 20 h 15, la Grange aux Abeilles à Le Gouray.

• Au Nicaragua, on m’appelle Chépito

Vendredi 9, 20 h, salle des fêtes à Hémonstoir. Dimanche 18, 15 h, salle des fêtes à Coëtlogon. Vendredi 23, 20 h 30, salle polyvalente à Saint-Barnabé.

Comme chaque année, en novembre, c’est le Mois du film documentaire sur l’ensemble du territoire de Loudéac communauté. Pour cette 19e édition, 24 films sont à l’affiche et une vingtaine de communes accueillent les projections de documentaires dans des lieux variés : cinémas, bibliothèques, salles culturelles... Chaque projection au prix unique de 4 €, est suivie d’un débat avec un ou des intervenants liés au film (réalisateurs-trices, acteur-trices) ou à la thématique (spécialistes).

• Bienvenue Mister Chang

Vendredi 9, 20 h 30, salle Kergohy à Trévé.

• Les migrants ne savent pas nager Vendredi 9, 20 h, salle des Fêtes à Trémorel.

• Mon panier

Samedi 10, 17 h, Fest Bar à Saint-Connec. Vendredi 16, 20 h, ferme de la Donaiterie à La Motte. Mardi 27, 20 h, Maison familiale rurale à Loudéac.

• J’ai dit oui au monologue du vagin

Samedi 10, 21 h, salle de l’Étang à Saint-Hervé.

• 14-18 Le bruit et la fureur

Dimanche 11, 20 h 30, Espace Philomène à La Prenessaye.

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LIRE

de votre

Les coups

de cœur à Pontivy

Le malheur du bas Ines Bayard - Albin Michel

Marie, jeune femme de 31 ans, vit avec Laurent, 33 ans, avocat dans un grand cabinet. Ce beau petit couple, marié depuis 3 ans est installé à Paris. Elle travaille dans une agence bancaire. Elle aime son mari, son travail, Paris, son train de vie. Elle est heureuse et elle le sait. Elle savoure son confort, sa sécurité, son amour pour Laurent. Elle s’étonne même parfois d’avoir une vie aussi simple, limpide et fluide, sans l’ombre d’un nuage. Ils projettent même d’avoir un enfant, de fonder une famille. Marie arrête la pilule. Un jour comme un autre, une réunion comme une autre, sauf que le directeur de l’agence est présent, sauf que quand Marie sort du travail pour rentrer chez elle, son vélo a été vandalisé, sauf que le directeur lui propose de la raccompagner chez elle, sauf qu’il ne laissera pas Marie sortir de la voiture… Un roman coup de poing ! Ines Bayard n’épargne rien, sans concession, sans pudeur, elle nous raconte le viol que subit Marie, la violence dans cet habitacle de voiture, les affres que subissent son corps et son esprit. Et Marie choisit le silence parce qu’elle ne voit pas d’autre voie possible. Elle se tait face à son mari, à sa famille, face à son directeur. Son corps guérit. Les stigmates du viol disparaissent. Mais quand est-il de son esprit ? Pourra-t-il supporter autant de violence refoulée ? Comment vivra-t-elle les mains et les baisers de son mari sur son corps bafoué ? Comment ressentira-t-elle cette vie qui grandit en elle, cet enfant tant désiré avant ? Elle se transforme sous le poids du secret et de la honte. De victime, Marie se métamorphose en bourreau comme une manière d’exorciser cette violence reçue. Un roman dérangeant avec une écriture percutante. Bénédicte

Les fureurs invisibles du cœur John Boyne - J.C Lattès

L’histoire commence dans un comté au nord de l’Irlande, au moment du sermon du dimanche dans une église. Le prêtre dans son prêche pointe le doigt sur une jeune fille qui a fauté comme il dit, et qui porte en son sein le fruit de son péché. Cette pauvre pécheresse est tirée par les cheveux par ce même prêtre hors de l’église, sous les yeux indifférents de ses parents et de toute l’assistance satisfaite. Cette jeune fille, Catherine, et son petit habitant clandestin, sont condamnés à l’exil. Elle s’enfuit à Dublin où son enfant verra le jour dans de conditions tragiques. Et nous retrouvons sept ans plus tard, en 1952, Cyril Avery, fils de Catherine, et fils adoptif du couple Avery, un couple dublinois aisé et excentrique. Un magnifique roman d’apprentissage où l’on voit grandir ce petit Cyril dans une Irlande d’après-guerre où rien n’est simple quand on n’a d’Avery que le nom. Parce qu’il ne sera jamais un Avery comme aime à lui répéter son père adoptif. Alors Cyril se forge son identité sans racines à la seule force de ses choix, de ses libertés ! Et on se laisse emporter par l’écriture de John Boyne qui nous entraîne dans une magnifique saga. Bénédicte

Avec toutes mes sympathies Olivia de Lamberterie - Stock

L’auteur journaliste et chroniqueuse littéraire, nous livre ici un récit tout personnel : la mort prématurée de son frère, Alex. On ressent très nettement la nécessité que l’auteur a eu d’écrire ce livre : tenter d’accepter le suicide, le choix irréparable. Elle nous raconte son frère, Alex, aux prises avec une mélancolie insondable qui l’aura englouti.

Et, Alex sous la plume douce et subtile de sa sœur, apparaît comme un être lumineux happé par sa part d’ombre, cette dysthymie comme il l’appelle : une dépression latente et persistante. Dès les premiers mots, on suit l’auteur dans cet hommage sensible, les larmes aux yeux parfois, le sourire aux lèvres aussi. Sans pathos avec beaucoup d’humanité, elle nous raconte le deuil, l’impuissance des proches, la froideur du corps médical psychiatrique et la lutte d’un homme face au vide existentiel. Il n’y survivra pas. Ce n’est pas un récit sombre, douloureux sans doute, mais aussi solaire et surtout rempli d’amour. Un très beau roman. Bénédicte

La vraie vie

Adeline Dieudonné - L’Iconoclaste La vraie vie n’est autre que la vie de cette jeune Adeline, âgée de 10 ans, qui vit avec son frère Gilles, 6 ans, sa mère et son père, dans un pavillon tout gris, pareil aux autres pavillons qui composent le lotissement. Son père, à la carrure d’équarisseur, travaille dans un parc d’attraction et en dehors de la chasse et des armes à feu, a pour passion la télévision et le whisky. Sa mère, femme au foyer, une amibe comme notre héroïne l’appelle, a pour fonction principale la confection des repas constitués essentiellement de croque-monsieur, de thon et de mayonnaise. Complètement effacée et appeurée face à son mari violent, elle s’anime quand elle s’occupe de ses chèvres. Dans la maison, il y a quatre chambres, une pour notre héroïne, une pour son frère, une pour ses parents et la chambre des cadavres où son père rassemble ses trophées de chasse : défense d’éléphant, animaux empaillés et surtout hyène, elle-même empaillée, maîtresse des lieux qui terrifie notre héroïne. Elle vit donc là, dans ce décor avec son frère, comme deux petits orphelins, comme si l’amour était une option que ses parents n’avaient pas envisagée pour une vie de famille. La seule lumière pour notre héroïne, est le rire de son frère qui agit sur elle comme une mini-centrale électrique. Mais un jour le rire de Gilles va s’éteindre, plus de son cristallin aux oreilles de sa sœur. Toutes les semaines pendant les vacances d’été, la camionnette du marchand de glace s’installe dans le lotissement. Gilles et sa sœur vont chercher des glaces arrosées de Chantilly. Mais par un malencontreux coup du sort, le siphon de chantilly explose au visage du glacier. Cet accident violent et traumatisant resté sans réconfort pour ces deux petits témoins, videra le regard de son frère, laissant la possibilité à la violence familiale de se frayer un chemin dans sa tête. Dès lors, notre héroïne va grandir avec pour seul but et pour seule motivation de rallumer le regard de son frère, de faire renaître son rire. Telle une résistance, une résiliente, seule contre tous, elle va combattre la barbarie, elle va lutter contre son propre père, contre l’absence de sa mère, pour empêcher « les créatures sauvages de coloniser la tête de son frère ». Adeline Dieudonné décrit une héroïne intelligente, drôle, puissante qui a cette volonté féroce de préserver ses émotions, de ne pas laisser envahir par la violence de son père, l’indifférence de sa mère, par la peur sauvage. Un roman qui se lit d’une traite, tant on aime cette jeune fille clairvoyante, humaine de bout en bout, aimante pour toute une famille. Bref, une héroïne dans toute sa splendeur. Un gros gros coup de cœur !

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ES C E L T I QGUN E C ER C L ES ETA NTRE BR DU CE

e tagn e r -B e -d r û M à z B r ei z h N eve

E N S A A D L N S A O N E NT R E D Crédit photos : © Gaël Morvan

Musique, chants bretons et bien évidemment danse, le cercle celtique Breizh Nevez de Mûr-de-Bretagne a de quoi séduire. Avec une importante section jeunes, la tradition n’a rien de « has been ». À l’école publique de Mûr-de-Bretagne, même si la classe est terminée, vendredi à 20 h, les élèves sont en pleine répétition. Chaussures de ville pour les garçons et bottines à talons pour les filles, c’est l’heure du rond de Landéda. « Ne dansez pas plus large que vos épaules, conseille le chorégraphe Thomas. Si on progresse, c’est toujours sur la gauche, jamais sur la droite. » Le ton est sûr et les indications claires, de quoi imposer le respect face à une vingtaine d’ados. Les jeunes représentent 50 licences sur les 200 adhérents du cercle. Pas une mince affaire. Surtout, lorsqu’on additionne les étudiants qui fleurissent les rangs du groupe fanion qui évolue en première catégorie, les 25 - 30 ans sont majoritaires et l’intérêt pour le cercle attire dans un rayon de 30 km. Créé en 1972 par Robert et Françoise Raulo (toujours membres), le cercle n’a rien de « vieillot ». D’ailleurs, sa plus jeune adhérente est âgée de 17 mois. De là à dire qu’elle danse déjà, il n’y a qu’un pas.

« Un peu de force dans vos jambes »

Le prof compte jusqu’à six pour donner le rythme. En cercle, les jeunes danseurs sont scrutés, à la chasse du moindre faux pas. « Ne soyez pas timides dans vos déplacements, un peu de force dans vos 38

jambes, et dans vos pieds ! » N’y voyez rien de militaire, si les enfants sont là c’est parce qu’ils le veulent bien. C’est le rendez-vous des copains et de l’envie de danser. « L’identité du cercle ? Le plaisir de se retrouver », affirme Guillaume Jan, coprésident de l’association. À la tête du cercle celtique Breizh Nevez, il est en charge de la partie danse, tandis que l’autre coprésidente, Adeline Julien, gère la section musique. Le cercle propose des cours pour apprendre à jouer d’un instrument, mais aussi des chants en gallo et l’enseignement du breton.

Meilleur défilé aux Filets bleus

Pour mettre en lumière les multiples cordes que compte l’association à sa guitare, le cercle s’est produit l’été dernier à la fête des Islandais à Paimpol, au village de Bon Repos, au marché estival de Mûr-de-Bretagne et aux Filets bleus de Concarneau, où il a été sacré meilleur défilé. Depuis 2017, les danseurs de Mûr-de-Bretagne sont descendus en première catégorie. Cette année, ils ont pointé à la sixième place. Une petite déception vite balayée par l’objectif principal : danser. Eh bien, dansez maintenant !


ANT E N aAvVant en

L A M U SI Q U E ! Le cercle celtique Breizh Nevez propose des cours de musique. Les instruments enseignés sont : la bombarde, la guitare, le violon, l’accordéon et le biniou. Un concert sera donné à Noël à Mûr-de-Bretagne, ainsi qu’un spectacle de fin d’année le 29 juin 2019.

DES DANSEURS POLYVALENTS Le groupe senior présent en première catégorie crée un spectacle chaque année. L’an passé, c’est le peintre JeanBaptiste Camille Corot, venu peindre à Mûr-de-Bretagne au XIXe siècle qui a été mis à l’honneur. Son histoire a été retracée à travers différents tableaux chorégraphiés et théâtralisés. Mais pour que la magie soit complète, chaque costume a été cousu main. Avec le chef couturier Thomas Jan à l’aiguille et chorégraphe, le cercle compte un sérieux atout. Les Mûrois se distinguent d’ailleurs par leur créativité, mais aussi leur goût pour l’humour. « Parfois, on est allé trop loin », concède dans un sourire le co-président. Proche de la confédération Kendalch, le cercle Breizh Nevez affiche l’envie très forte de faire évoluer la danse et de ne pas rester systématiquement dans le traditionnel. « On ne va pas faire que des ronds avec les petits doigts », s’amuse Guillaume Jan.

M AR IO N FL A G E UL DA N S L A R O N D E

Pratique

Cotisations : enfant 10 € ; loisir 15 € ; ado 30 € ; adulte : 30 € (étudiant) - 35 € (normal). Site internet : http://cercle-mur.com/ Facebook : Cercle celtique de Mûr-de-Bretagne

Le rond de Loudéac est une danse spécifique du terroir de Mûr-de-Bretagne. Chaque année, fin novembre, le concours de la ronde y est organisé et permet d’être sélectionné pour la finale en août à Gourin. La jeune Mûroise, Manon Flageul a remporté la victoire cet été grâce à saHoraires maîtriseetde plusieurs plus d’infos rondes. sur : www.nocturneslitteraires.fr

Autres dates de dédicaces sur : www.florencedole.blogs 39



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baseball :

Les Bre iz h la n ders pose n t les bases Sport chéri aux États-Unis, le baseball se fait doucement une place dans le paysage sportif pontivyen. Depuis 2014, les Breizhlanders tapent dans la balle, mais ce qu’ils préfèrent, c’est le softball. Fin de journée sur le stade Toulboubou, alors que le soleil descend, les softballers démarrent leur entraînement. Sébastien Moine, président et coach du club des Breizhlanders, installe les bases en les espaçant de 18 mètres chacune. Au nombre de quatre, elles forment un carré. « On dispose du terrain jusqu’à décembre », indique le Pontivyen. Mordu de baseball, pour ne pas dire « addict », celui qui est à la tête d’un club d’une quarantaine de licenciés a des projets de développement avec la Ligue de Bretagne.

Le softball, plus accessible

Dans la cité pontivyenne, on a choisit le softball, un dérivé du baseball. Ce sport a l’avantage d’utiliser une batte et des balles plus grosses, avec seulement 18 mètres entre les quatre bases pour former un carré. Les règles sont simplifiées et le temps de jeu est réduit à deux heures, contre trois à quatre heures, voire plus, pour le baseball. « Pour nous c’est aussi plus dynamique, vante Sébastien Moine. L’avantage du softball c’est de pouvoir le pratiquer en salle et à l’extérieur ». En effet, durant toute la période hivernale, les Pontivyens se rabattent sur la salle des Saint-Anges. En attendant l’arrivée des premières gelées, les entraînements se font sur gazon et la tenue est de rigueur. Casquette, maillot vert 42

et noir aux couleurs du club, pantalon fluide, chacun a droit à son nom floqué dans le dos. On peut notamment lire « Blondie » ou « Donald ». La blonde c’est Morgane Ollivry, entraîneure des 5 à 15 ans, le samedi matin, avec Cindy Delacourt. Membre de l’équipe senior, « Blondie » évolue aux côtés de Donald, joueur aguerri et adepte de la glissade à jambe repliée.

1, 2, 3 : battez !

Ce mercredi soir, Sébastien travaille la réactivité et l’explosivité de ses joueurs avec des départs arrêtés. Car l’objectif du frappeur, celui qui tient la batte, est de devenir coureur et si possible de passer les trois bases en un seul tour, c’est ce qu’on appelle un « home run ». Le lanceur de l’équipe adverse tente de feinter le batteur qui dispose de trois essais. Si la balle est battée, il faut courir rejoindre les bases. Tandis que l’équipe adverse tente de récupérer la balle blanche, cousue main. Au menu aussi, des lectures de trajectoires de balles et des exercices pour travailler les réceptions dans le gant. « On apprend à attraper et relancer, explique le coach. On reçoit dans la main la moins disponible et on relance avec celle qui est la plus habile. » De là à dire que ce sport lui va comme un gant, il n’y a qu’un coup de batte.


LA LI GU E DE BR ET AG NE La ligue bretonne est la plus fournie au niveau national. L’équipe senior mixte du club pontivyen évolue dans un championnat softball régional qui l’amène à se déplacer dans les Côtes d’Armor et le Finistère. Mais le département d’Ille-et-Vilaine est celui qui concentre la majorité des clubs. Une équipe de softball est composée de neuf joueurs. Sur le terrain, le batteur fait face à neuf adversaires : un lanceur, un receveur et sept autres joueurs qui sont en défense. La partie se joue en neuf manches et une manche correspond au passage de chaque équipe en attaque et en défense. Celui qui a marqué le plus de points est déclaré vainqueur.

PR ÉC IS DE LA NG AG E Catcheur : receveur. Pitcher : lanceur. Home run : coup de circuit, tour complet effectué par le batteur, qui touche toutes les bases après avoir frappé la balle lancé par le pitcher. Marbre : première base, c’est le point de départ de la course entamée par le batteur qui a pour objectif de toucher les trois autres bases. Il doit les atteindre avant que la balle ne revienne à l’un des joueurs placé sur une des bases. Strike : zone de lancer entre l’aisselle et le genou. Rattraper de volée : si la balle battée est rattrapée directement par l’équipe adverse sans toucher le sol, le batteur est éliminé.

LE CHI FF RE

80. C’est en km/h la vitesse que

peut atteindre une balle de softball envoyée par un lanceur. Au baseball, les lancers de balles les plus rapides ont été enregistrés à 130 km/h.

Pratique : Enfant : 80 € + 4 € (assurance) ; entraînements les samedis matins, de 10 h à 12 h (5-10 ans) et l’après-midi pour les plus de 15 ans, de 14 h à 16 h 30. Adulte : 105 € licence - compétition ; entraînements les mercredis, de 18 h 30 à 20 h 30. Page Facebook : Breizhlanders 43


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IS N O S A MI M A U X LES AN

CHAMPIONNE, LA TAUPE ! EL LE VO IT AV EC SO N NE Z. .. Oui, bon, on est au courant. La taupe n’est pas vraiment la plus appréciée de nos petites bêtes presque domestiques. N’empêche… elle n’est pas « myope » et pas toujours « vieille », celle qui aime à décorer nos pelouses de jolis petits tertres. Parce que c’est beau aussi, une taupinière…

C

’est beau et c’est du boulot ce joli monticule de terre fine, comme tamisée, patiemment et soigneusement disposée en un joli petit tertre remarquable. Aussi remarquable que les fanions que les golfeurs s’obstinent à planter dans leurs 18 trous pour mieux les repérer. Alors qu’il leur suffirait de « swinguer » ou de putter de taupinière en taupinière s’ils adoptaient le joli et gentil petit animal pour entretenir leur aire de jeu. Faut dire qu’elle est taillée pour et qu’elle ne fait pas semblant notre mignonne galeriste excavatrice, quand lui prend l’envie d’explorer plus loin. Longue de 15 à 20 cm, accusant sur la balance entre 60 et 140 g, son corps cylindrique est couvert de poils sombres (taupe) implantés perpendiculairement à la peau. Très souples et très denses, se couchant dans le sens de sa progression, ils permettent à notre amie d’avancer ou de reculer très facilement. Et c’est pas tout ! En sus d’être agile, à l’aise sous la pelouse, la belle petite grise est équipée comme un tunnelier de compétition. Polydactiles, ses pattes avant recouvertes de corne sont de véritables couteaux suisses du parfait fouisseur. Elles comptent en effet six doigts, dont un faux pouce d’un seul tenant faisant office de lame. Munis de griffes puissantes et réunis par une membrane presque jusqu’aux ongles, les doigts laborieux sont de véritables pelles. Ainsi, d’un seul geste, forcément élégant, la belle ténébreuse creuse, coupe et évacue sa terre tamisée à la grande admiration du jardinier ou du golfeur, tous deux envieux de tant d’efficacité et de performance. De talent aussi ! Le tout réuni lui permet de creuser jusqu’à 20 mètres de galerie en une seule journée et ça, ça n’est pas à la portée du premier potagiste ou coureur de 18 trous venu. On le répète : c’est du boulot. Et du beau, du très beau, une taupinière ! Et donc du très respectable. Moins performantes, les pattes arrière n’en sont pas moins dotées d’une sorte de protubérance destinée à faciliter le fouissement. Une machine de compète, on vous dit !

Dans le même registre, celui de rendre justice à notre nouvelle amie, précisons par ailleurs qu’elle n’est pas myope. Ses tout petits yeux n’y voient simplement pas grand chose. Mais bon, dans le noir des galeries, sans lampe torche, rien d’étonnant. Vous aussi, dans le noir, vous peinez souvent à trouver l’interrupteur.

Haute définition et 3D !

Mais attention. Dépourvue de pavillons auditifs externes, Mimi (on aime bien Mimi comme prénom) n’en entend pas moins parfaitement. Et c’est un sacré nez... que devraient se disputer les plus grands parfumeurs. Son odorat très puissant lui permet par exemple de repérer un ver ou une cochenille dans plusieurs centimètres de terre. Et cette super sensibilité nasale exacerbée est encore renforcée par les poils tactiles de son museau et son organe d’Eimer, sorte de papille externe. Une sorte de super détecteur si vous préférez. Pour résumer, la taupe voit avec son nez. Et sacrément bien, les mêmes images que nous zieutons sur nos grands écrans téléfooteux : en haute définition et en 3D ! Et quand y’en a plus, Mimi en rajoute une couche dans sa liste de ses super pouvoirs : son hémoglobine peut transporter bien plus de dioxyde de carbone que celle de la plupart des animaux. Elle peut ainsi se prélasser dans un milieu confiné pauvre en oxygène et riche en CO2. Mieux ! Elle peut respirer à nouveau l’air qu’elle a expiré, notamment grâce à ses balèzes de poumons. Que conclure d’autre que « chapeau, Mimi la taupe » !

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Damien Le Quillec Chef Bib Gourmand 2018

Coquilles Saint-Jacques et légumes d’automne, beurre blanc au sarazin Ingrédients

pour 4 personnes Les couteaux au tourteau • 500 g de couteaux • 200 g de chair de tourteau • Œufs de hareng fumé • Huile d’olive extra vierge Saint-Jacques et légumes d’automne • Jus de citron • 12 Saints-Jacques de la baie de Saint-Brieuc • 500 g d’épinard frais • 2 carottes sanguines • Fleur de ciboulette (12) • Poids gourmands (12) • Échine de porc fumée (4 tranches) • 1 butternut Beurre blanc au sarazin • 125 g de beurre doux • 2 échalotes • 10 cl de vin blanc sec • 10 cl de vinaigre d’alcool blanc • 2 pincées de sel fin • 1 g de poivre en grain • 1 branche de thym et de laurier • 100 g de graine de sarazin 48

Préparation

Les couteaux au tourteau • Cuire les couteaux à la marinière, les décortiquer puis les émincer. Les mélanger avec la chair de

tourteau, l’huile d’olive extra vierge et le jus de citron. Mettre le mélange sur les couteaux et poser les œufs de hareng. Conserver au frais.

Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc et légumes • Décoquiller 12 Saint-Jacques. • Faire 12 billes à l’aide d’une cuillère à pomme parisienne, blanchir les billes de butternut (4 mn),

les refroidir et les réserver au frais. • Faire tomber les épinards dans une casserole avec un peu de beurre. • Blanchir les pois gourmands (3 mn), les glacer dans une eau refroidissante pour fixer la chlorophylle. • Faire des petits rouleaux de 4 cm de longueur avec l’échine de porc fumé.

La sauce • Couper le beurre en petits morceaux et le laisser au frais. • Éplucher et ciseler finement les échalotes. • Dans une casserole mélanger les échalotes, le vin blanc, le vinaigre d’alcool blanc, le sel, les grains

de poivre entiers et les aromates. Mettre la casserole sur le feu et laisser réduire le tout lentement jusqu’à ce qu’il reste environ 2 cl de réduction. • Sur le feu très doux ajouter les morceaux de beurre puis les graines de sarazin torréfiées et servir aussitôt.

Cuisson

• Marquer les Saints-Jacques avec un peu d’huile dans une poêle, tenir la cuisson avec un peu de beurre (moins d’1 mn par coté). • Dans une autre poêle, poêler les légumes pendant 3 mn, saler et poivrer.

Dressage

• Dresser les Saints-Jacques et les légumes en long avec les fleurs de ciboulette sans oublier de

disposer le couteau à côté. La sauce se servira dans une saucière qui permettra de napper les SaintJacques et les légumes.


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HOROSC

OPE

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2 O 18 l Poisson

50

(22/06-22/07)

h Scorpion (23/10-21/11)

Novembre. L’arrivée de Vénus dans votre constellation vous apporte un courant de chance. Vous n’irez pas vous perdre dans des directions stériles, notamment sur les plans financier et sentimental. Vous retrouverez confiance en vous. Décembre. Vous souhaitez mettre un terme à certaines situations qui ne correspondent plus à vos attentes profondes. Vous fuirez spontanément la superficialité pour vous pencher davantage sur la qualité de vos liens dans votre vie relationnelle.

Novembre. CCe mois va vous permettre de mettre les bouchées doubles dans les activités sur lesquelles vous misez en priorité. Votre acharnement à l’aboutissement de vos projets va se renforcer et la lassitude se transformer en ténacité. Décembre. Pour vaincre la mélancolie, votre vie relationnelle sera d’un excellent soutien. Ne vous isolez pas. Votre vie sentimentale se teinte de passion et d’échanges agréables, tournés vers les plaisirs et les grands projets de couple.

Novembre. Ces prochaines semaines vont s’avérer propices à l’éclosion de certains de vos rêves ou projets. Vous allez gagner en pragmatisme et vous n’hésiterez pas à travailler sur des questions complexes pour simplifier les choses. Décembre. Vous souhaitez bousculer vos habitudes et en abandonner certaines. Avec davantage de sociabilité vous saisirez des opportunités relationnelles qui vous permettront d’explorer de nouvelles perspectives.

a Bélier

(21/03-20/04)

e Lion (23/07-22/08)

Novembre. Ce mois va être synonyme de chambardements dans votre vie professionnelle. Votre vie amoureuse va, quant-à-elle, connaître un flamboiement riche en émotions et en plaisirs immédiats. Décembre. Vous allez vivre un mois très agréable, durant lequel des facilités s’annoncent dans tous les domaines. Vos projets, financiers notamment, ont le vent en poupe. C’est le moment de sortir vos griffes et de les affûter.

i Sagittaire (22/11-20/12)

Novembre. Les influx planétaires vont favoriser un retour ou une progression vers vos valeurs de fond. Votre franchise va s’accroître et assainir l’atmosphère, notamment aux plans professionnel et sentimental. Décembre. Le ciel de ce mois va vous propulser littéralement vers des changements radicaux, qui ne seront pas pour vous déplaire. Vous serez transporté par un vent d’optimisme et d’énergie active.

Novembre. Le transit de Mercure dans voitre constellation va venir renforcer votre vivacité mentale. Cette énergie va provoquer des sursauts de créativité extrêmement positifs si vous les canalisez vers le renforcement de vos acquis. Décembre. Votre audace séduira certains de vos interlocuteurs, le tout sera de garder de bonnes limites et de ne pas brûler d’étapes afin de ne pas brusquer votre auditoire. Tout le monde ne peut pas aller aussi vite que vous !

b Taureau

f Vierge

j Capricorne (21/12-19/01)

(19/02-20/03)

(21/04-20/05)

d Cancer

(23/08-22/09)

Novembre. Entre devoir et plaisir, vous n’aurez pas de sacrifices à faire. Ces deux aspects fusionnent agréablement, que ce soit parce que l’affectif se mêle au professionnel ou parce que votre partenaire vous soutient davantage. Décembre. Vous allez traverser un mois relativement agité durant lequel vos capacités d’adaptation devront tourner à plein pour faire progresser votre vie dans un sens positif. Votre entourage vous sollicitera et vous devrez rendre service.

Novembre. Votre vie affective s’annonce dynamique avec beaucoup d’échanges à la clé. Vous devrez bon gré mal gré sortir de votre réserve pour vous dévoiler davantage. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Décembre. Les influx planétaires de ce mois vont bousculer certaines de vos habitudes et certitudes. Mais ce processus va vous mener à vivre des échanges qui vous pousseront à considérer la vie sous un angle différent.

c Gémeaux (21/05-21/06)

g Balance (23/09-22/10)

Novembre. Les influx planétaires vont galvaniser vos énergies mentales et vous permettre de faire avancer vos projets. Surtout, vous aurez des facilités à franchir les obstacles administratifs et juridiques qui freinent votre ascension sociale. Décembre. Il n’est pas exclu que de nouvelles amitiés prennent une importance majeure dans votre destinée ce mois-ci. Les rencontres amoureuses se présentent positivement, l’affectif gagne en aisance. Tous les espoirs sont permis.

Novembre. Les influx de Mars dans votre signe vont libérer vos énergies et vous aider à franchir des obstacles pour aller au-delà et enrichir votre vie de nouveautés qui étendent votre espace vital. Il y a des changements dans l’air. Décembre. Les instances planétaires de ce mois vont vous permettre de réajuster des situations difficiles au plan familial et d’harmoniser les choses à l’aide de solutions radicales. Mercure sera un allié pour trouver des solutions raisonnables et efficaces.

Novembre. La famille, le clan amical seront un rempart puissant, ce qui vous permettra de vous recentrer sur vous-même aisément. En revanche, vous aurez tendance à avoir des pulsions qui peuvent mettre à mal vos finances et le bon suivi de votre budget. Décembre. Les efforts que vous avez fournis ces deux derniers mois commencent à porter leurs fruits, notamment aux plans financier et professionnel. Vous pourriez vous engager dans des situations fécondes pour accroître vos gains.

k Verseau

(20/01-18/02)

Novembre. Ce mois est pour vous porteur de progrès dans la bonne marche de vos projets. Vous ne rencontrerez pas d’obstacles majeurs et c’est grâce à vos échanges que vous aurez le plus de facilités. Décembre. Vos échanges vont créer des déclics de conscience en vous qui vont galvaniser votre action dans des directions positives. Le tout sera d’éviter de griller des étapes et de vous réserver une intimité reposante.


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