Ici et là magazine - Numéro 26 - Pays de Loudéac et de Pontivy by Ici et là magazine

t i u t a r g e Magazin pa y s d E

N°26 -

V E PONTI D T E C A LO U D É

8 tobre 201 c o / e r b septem

BO UT ' C H O UX

EN CEN TRE BRE TAG NE dossier P. 5 à 10

Fer me de Ke rg oh y

bieu zy

lou dé ac -pontiv y

Le paradis des alpagas

De nouveaux horizons

Un semi-marathon fait l’union

S oc i ét é - Cul ture - Économie - Loisirs - Tou r is m e

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du Vendredi 19 octobre au Dimanche 4 novembre 2018 Ouvert tous les jours de 14 h à 18 h et les samedis de 10 h à 18 h

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E P O N TI V Y D ÉA C ET D U LO E d s pa y

mbre / N °2 6 - septe

octobre 2018

ÉDITO

Bonne rentrée les bout’choux et tous les autres… Heureusement qu’on est là ! Pensez plus bas. On vous voit, on vous entend, on vous devine tant on vous connaît bien… À peine entamé notre édito bimestriel et l’on vous surprend à sourire. Et même, pour certains, à vous gausser. Gentiment, certes, mais vous y allez quand même de votre amicale petite pique : « Rien de plus normal qu’être là quand on s’appelle Ici et Là ». « Pas faux », admettons-nous volontiers… Mais gardez-vous d’un triomphe trop rapide. Ne levez pas les bras, cachez le signe V déjà formé dans votre dos ou votre poche par vos doigts victorieux, n’entonnez pas « On est les champions »… On vous accorde le point, mais on en garde sous le pied de la repartie que l’on conserve leste pour la suite du match. Pas faux donc, mais pas suffisant non plus pour faire trébucher notre argumentaire, aussi solide que l’intérêt que vous avez la gentillesse de nous prêter, voire de nous accorder. Allez… plouf, plouf… on reprend là où on avait commencé. Heureusement qu’on est là, nous, Ici et Là, pour mettre sous les feux de la rentrée, dans ce superbe numéro de votre magazine, celle qui mérite, celle qui attire tout au long de l’année tous les chouchoutages aussi attendris que bienveillants : la petite enfance. Dit autrement, sans nous, les vedettes de la rentrée auraient encore été la course aux cartables neufs de nos pré-ados, le retour des vacanciers au bureau ou sur le chantier, la reprise de nos élus locaux ou celle des sportifs… Nous, Ici et Là, c’est à nos mignons « bout’choux » et à celles et ceux qui les chouchoutent que nous avons choisi de consacrer notre dossier. Un joli dossier donc et, comme d’habitude, plein d’autres jolis sujets. Bonne rentrée à tous ! La Rédaction

SOMMAIRE • Dossier :

BO UT ' C H O UX

EN CENTRE BRETAG NE (P. 5 à 10)

• Entreprise : Bio3G (p. 14-15) • Circuits courts : La ferme de Kergohy (p. 18-19) • Commune : Bieuzy (p. 22-23) • Culture : L’agenda (p. 25 à 28) • Patrimoine : Les Krollerion Mourieg (p. 34-35) • Sport : Semi-marathon Loudéac-Pontivy (p. 38-39) • Portrait : Lucien Rault (p. 40-41) • Gastronomie : La recette de Damien Le Quillec (p. 44)

Ici et Là est une publication bimestrielle - Tirage : 8 000 exemplaires

Directeur de la publication : Dominique Perrot Rédaction : Stéphanie Biju, Dominique Perrot, Daniel Thépaut Secrétariat d’édition : Daniel Thépaut Photographe : Michel Langle Conception et réalisation : Ronan Le Duff et Idest Communication Iconographie : Fotolia, Pexels. Rédaction et régie publicitaire : 07 87 36 05 64 - idest.pontivy@orange.fr N° ISSN : 2276-1934 Impression : Iris Imprim

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D O SS I E R

Bout ’choux e n C e n tr e B re ta g n e Comment faire garder mon enfant ? À cette question que se posent les parents, les trois communautés de communes du Centre Bretagne apportent une double réponse. Qu’elle soit individuelle ou collective, l’offre d’accueil est supérieure aux besoins du territoire. L’arrivée d’un enfant est un évènement qui bouleverse le quotidien. Chaque année, la maternité du Centre Bretagne à Kerio, enregistre près d’un millier de naissances. Pour les heureux parents qui travaillent, la question du mode de garde du nouveauné est de celles qui se posent immédiatement, si elle n’a pas déjà été anticipée. Dans le Centre Bretagne comme ailleurs, la petite enfance, cette première étape de la vie comprise entre la naissance et l’entrée à l’école maternelle, soit généralement entre zéro et trois ans, est une compétence assurée par les communautés de communes. Qu’il s’agisse de Loudéac, de Pontivy ou de Centre Morbihan (Baud, Locminé...), les trois communautés de communes du territoire sont en effet dotées d’un service qui lui est exclusivement consacré. Toutes disposent d’un lieu gratuit et unique d’information : les Relais Parents

Assistants Maternels (RPAM). Animés par des professionnels de l’enfance, il informe et accompagne les parents et les assistants maternels aussi bien sur les aides financières auxquelles ils peuvent prétendre que sur les différents modes d’accueil proposés sur le territoire.

Accueil individuel ou collectif

S’agissant de ces derniers, les parents ont le choix entre deux modes : l’accueil individuel en employant une assistante maternelle qui accueillera votre enfant à son domicile ou une salariée qui prendra votre enfant en charge à votre domicile ; l’accueil collectif en confiant votre enfant à un établissement spécialisé comme les crèches ou les halte-garderies. Quel que soit leur choix de garde, individuel ou collectif, les parents disposent

d’une offre permettant de répondre à leur demande. Sur le territoire des trois communautés de communes, on compte en effet plus de 700 assistantes maternelles. Si leur nombre tend à diminuer, l’offre demeure toujours supérieure à la demande, puisque chacune peut disposer d’un agrément pour quatre enfants au maximum. L’offre s’avère en revanche un plus tendue pour les cas particuliers d’horaires atypiques. Du côté des structures d’accueil collectif, l’offre s’est notablement développée ces dernières années. Multi-accueil, crèche ou halte-garderie, le territoire dispose en effet d’équipements pouvant accueillir au total, près de 300 enfants. Une offre qui s’est également adaptée aux besoins des parents avec un accueil qui peut être régulier ou occasionnel et des amplitudes horaires de plus en plus larges.

D O SS I E R

Petite bu lle et pa re nt s U n li eu d’ac cu ei l po ur en fa nt s De Baud à Saint-Jean-Brévelay en passant par Locminé et Pluméliau, « Petite bulle », sillonne chaque semaine le territoire de la communauté de communes et propose un lieu d’accueil et de rencontre aux parents et aux enfants. « Un espace de socialisation, d’écoute, d’échange et de jeu. » Créé il y a cinq ans par la commune de Baud, le lieu d’accueil enfants et parents, aujourd’hui baptisé « Petite bulle » a depuis été étendu à l’ensemble du territoire de Centre Morbihan Communauté. Il s’est bien entendu adapté à la géographie et à la fréquence d’environ deux fois par mois : le lundi, le dispositif s’installe à Baud ou à Plumeliau ; le mardi, à Saint-Jean-Brévelay, et le jeudi, à Locminé. Pendant trois heures, de 9 h à 12 h, en présence de plusieurs accueillantes du service de la petite enfance, ce lieu d’accueil gratuit et sans aucune inscription, est ouvert aux enfants de 0 à 3 ans révolus, accompagnés d’un parent ou d’un grand-parent. Les futurs parents sont également les bienvenus. « À la différence d’une crèche ce n’est pas un mode de garde, précisent les responsables. Ici, les adultes restent avec les enfants. »

Plaisir et complicité

Pour les parents, ces moments permettent de partager des expériences ou d’obtenir des réponses de professionnels aux questions qu’ils se posent sur l’acquisition de la propreté, les caprices, l’alimentation ou encore l’entrée à l’école maternelle... Pour les enfants, les locaux adaptés et aménagés permettent de jouer et de se socialiser aux contacts des autres. Pour tous, c’est un lieu de plaisir et de complicité entre les parents et les enfants et un moment de détente et de découverte.

Les équipements Centre Morbihan Communauté Trois multi-accueil,

« La Passerelle » à Locminé, « La Claie d’Éveil » à Saint-Jean-Brévelay et « Les Plum’mignons » à Pluméliau, disposent d’un total de 58 places et sont ouverts du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 19 h. Ils s’adressent prioritairement aux enfants âgés de deux mois à quatre ans. Ils proposent différentes formules d’accueil : régulier, occasionnel ou d’urgence. • Pôle enfance jeunesse 20, rue Laënnec - 56503 Locminé 02 97 69 57 80 • Pôle petite enfance 27, rue de Rennes - 56660 Saint-Jean-Brévelay 02 97 67 82 86 • Multi-accueil « Les Plum’mignons » 25, rue des Marguerites - 56930 Pluméliau 02 97 08 57 66 • Pôle enfance jeunesse Rue d’Auray - 56150 Baud 02 97 51 02 19

D O SS I E R

Lu doth èque « Au fil du jeu » Fa m il ia l et in te rg én ér at io nn el Lieu de rencontre autour du jeu, la ludothèque de Loudéac est un équipement culturel où se pratique le jeu libre, le prêt de jeux et de jouets et où des animations ludiques sont régulièrement organisées. Pour les amoureux du jeu, c’est un véritable paradis ! Avec plus de 2 500 jouets et jeux, mis à la disposition des enfants, mais aussi des adultes, la ludothèque de Loudéac propose différents espaces. De l’espace des jeux de société à celui des jeux symboliques, en passant par l’espace des jeux d’assemblage et de construction ou l’espace d’éveil pour les plus petits, il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges. C’est d’abord un lieu d’accueil, d’échange et de rencontre, où l’on « est ensemble », où l’on vient pour se détendre en jouant en famille ou entre amis. Il est également possible d’emprunter des jeux pour en profiter à la maison. Animée et gérée par Aurélie et Élodie, la ludothèque est une lieu ressource pour les parents et les professionnels. En favorisant le jeu, elle aide les enfants à grandir et les parents à partager des moments privilégiés avec eux. Convivialité, éducation, socialisation et plaisir : autant d’atouts que la ludothèque a à offrir !

Plaisir et détente

Tous les 2e vendredi du mois, de 20 h à 22 h 30, la ludothèque invite novices ou experts (à partir de 8 ans), à partager le plaisir de jouer et découvrir ou redécouvrir les jeux de société. Chaque jeudi matin, un temps est proposé aux assistantes maternelles et des animations sont mises en place autour d’une thématique particulière. Les animatrices proposent également une ludothèque itinérante pour les enfants des assistantes maternelles, le jeudi sur différentes communes du territoire. Enfin, une fois par mois, la ludothèque devient itinérante et s’installe à Merdrignac, le 4e mercredi de chaque mois. Fondamental pour le développement de l’enfant (notamment par

une pratique du jeu libre), le jeu devient source de plaisir et de détente pour les plus grands ! N’hésitez plus, et place au jeu !

Les équipements de Loudéac Communauté Une crèche et quatre micro-crèches

La société coopérative à l’Abord’âges gère le multi-accueil inter-entreprises La Souris Verte (mixte publique/privée), à Loudéac, accueille 42 enfants. Elle est ouverte toute l’année et peut accueillir 42 enfants de 5 h à 21 h 30 que ce soit à la journée ou demi-journée, de façon régulière ou ponctuelle. Elle gère également quatre micro-crèches à Trévé, Le Quillio, Le Haut-Corlay et Plouguenast. • Multi-accueil La Souris Verte 16, boulevard des Priteaux - 22600 Loudéac 02 96 67 78 56 / alabordages.com

Multi-accueil et halte-garderie

• Multi-accueil à Plémet : 02 96 25 61 10 • Multi accueil à Saint-Gouéno : 02 96 34 48 25 • Halte-garderie à Merdrignac : 02 96 67 45 53

Pratique Ludothèque « Au fil du jeu » 4/6, boulevard de la Gare - 22600 Loudéac 02 96 66 40 17 Ouverture : mardi de 16 h 30 à 18 h 30 ; mercredi de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h ; vendredi de 16 h 30 à 18 h ; samedi de 10 h à 12 h. Tarif : adhésion familiale annuelle, 15 € 7

D O SS I E R

S’a mu se r en raco ntant at er ne ll es m s te an st si as s de ur cœ de s Le s co up « S’amuser en racontant », tel est le nom et l’objectif du dispositif mis en place par le service petite enfance de Pontivy Communauté. Avec le concours des médiathèques, les assistantes maternelles livrent leurs « coups de cœur » de la littérature enfantine. « Le doudou fou », « Le jardin des papillons », « Mes petites berceuses »... ces titres de livres vont sans doute rapidement devenirs familiers aux oreilles des enfants gardés par les assistantes maternelles du territoire de Pontivy Communauté. Comme six autres livres pour enfants, ils font en effet partie de la sélection qu’elles ont effectuée avec le concours des médiathèques du territoire. Initié par le service petite enfance de la ville d’Hennebont, il y a déjà quelques années, le dispositif a été repris par les relais parents assistantes maternelles (RPAM) de Pontivy Communauté. Mise en place l’an passé, l’opération a été rapidement couronnée de succès et donc reconduite pour la saison 2018-2019.

Disponibles dans les médiathèques

« Durant plusieurs mois, près de 70 assistantes maternelles ont emprunté vingt livres présélectionnés par les médiathèques, explique Rodolphe Henry, le responsable du pôle vie sociale et habitat de Pontivy Communauté. Après lecture aux enfants, qu’elles accueillent à leur domicile, elles en ont sélectionné neuf. » Ces « coups de cœur » sont présentés dans une plaquette qu’il est possible de se procurer dans les RPAM du territoire (Pontivy, Cléguérec et Réguiny) et dans les médiathèques. Neuf d’entres-elles ont participé à cette édition 2018-2019 : Cléguérec, Crédin, Guern, Noyal-Pontivy, Pontivy, Réguiny, Rohan, Séglien et Le Sourn. Les livres de la sélection y sont bien évidemment disponibles pour les abonnés. Les assistantes maternelles qui le souhaitent peuvent également les emprunter gratuitement. 8

Les équipements de Pontivy Communauté Pôle petite enfance de Pontivy Multi-accueil

Ouvert du lundi au vendredi de 7 h 30 à 19 h, le multi-accueil dispose de 45 places et propose un accueil régulier type crèche. Il propose aussi un accueil occasionnel type halte-garderie pour un besoin ponctuel et un accueil d’urgence, sous certaines conditions. •15 rue, Marie Boivin -56300 Pontivy 02 97 25 16 80 / 06 83 64 13 57

Les micro-crèches de Cléguérec et Réguiny

Ouverts du lundi au vendredi, de 8 h à 18 h 30 (accueil possible dès 7 h 45). Elles disposent chacune de 10 places et proposent un accueil régulier ou occasionnel, quelques heures ou tous les jours de la semaine. • Maison de l’enfance Rue du Couvent - 56480 Cléguérec 02 97 38 02 23 • Maison de la petite enfance 10, rue Saint-Clair - 56500 Réguiny 02 97 38 74 41 / 06 80 47 98 81

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Cr êche des pa pillo ns e» « U n li eu d’ac cu ei l et d’éc ha ng Créée en 2009, la crèche des Papillons accueille prioritairement les enfants des salariés d’une quinzaine d’entreprises du Centre Bretagne. Dès le moins de septembre, la structure proposera également un service de garde à domicile pour répondre à la demande liée aux horaires atypiques. « Un lieu d’accueil et d’échange. » Depuis sa création, il y a maintenant neuf ans, c’est ce que propose la crèche des Papillons, installée dans la zone d’activité de la Niel, à Noyal-Pontivy. « Nous offrons une première expérience de la vie en collectivité pour le jeune enfant, précise Anne Le Grumelec. C’est un lieu d’éveil, de socialisation et d’apprentissage vers l’autonomie.» Dès sa création, une quinzaine de sociétés du Centre Bretagne ont souhaité s’engager dans l’aventure de cette crèche inter-entreprises. « Avec l’augmentation du taux d’activité professionnelle des femmes et le nombre croissant de couples en activité, les entreprises sont de plus en plus concernées par la vie familiale de leurs employés, explique la responsable. La principale difficulté pour beaucoup de familles est de trouver un équilibre entre la vie de famille et la vie professionnelle. » Le principe est simple : l’entreprise achète des places (ou plutôt des berceaux) et les met à la disposition de ses salariés. Elle bénéficie d’avantages fiscaux (83 %). Pour les parents, le coût est calculé en fonction de 10

leurs revenus et du nombre d’enfants au foyer et ils peuvent bénéficier d’un crédit d’impôts de 50 %.

Un service de garde à domicile

Si les places sont prioritairement attribuées aux salariés des entreprises et collectivités adhérentes, la crèche peut également, de manière occasionnelle ou en cas d’urgence, accueillir des enfants de salariés d’entreprises ou de collectivités qui ne sont pas partenaires. Du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 19 h 30, cette structure multi-accueil réunit dans un même lieu les services d’une crèche et d’une halte-garderie. Son objectif est d’accueillir durant la journée de manière permanente, temporaire ou occasionnelle,

les enfants âgés de 0 à 5 ans. Aujourd’hui, les 33 places que compte l’équipement sont alternativement occupées par plus de 120 familles. Si l’amplitude horaire est déjà conséquente, la crèche des Papillons souhaite encore s’adapter davantage aux besoins des parents. « Plus particulièrement aux salariés qui doivent composer avec des horaires plus atypiques », souligne Anne Le Grumelec. Dès le mois de septembre, en complément de la crèche, un service de garde à domicile va être mis en place. Ce service permettra de prendre en charge les enfants de moins de trois ans mais également les frères et sœurs de plus de trois ans scolarisés, de 4 h du matin à 23 h. Et cette fois, le service sera proposé à tous les parents du territoire.

Pratique Crèche des Papillons Parc d’activité de la Niel 56920 Noyal-Pontivy 02 97 25 40 28 lespapillons@dmuc.fr

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Dacia, une gamme de véhicules… pour tous ! Sandero, Logan, Duster… vous ne pouvez pas faire quelques kilomètres sans les croiser. Depuis sa sortie dans l’Hexagone en 2005, la marque Dacia voit son succès grandir sans cesse. La compacte Sandero est même devenue la voiture particulière la plus vendue en France en 2017. Dacia, zoom sur une succès story Véritable agitateur dans le monde de l’automobile, Dacia ne cesse de surprendre et d’innover tout en restant fidèle aux valeurs qui font son succès : proposer des véhicules généreux, simples et fiables au meilleur prix.

Dacia, une gamme complète

Dacia, la voiture économique Dacia s’impose comme étant la marque permettant aux Français de réduire au minimum leur budget automobile. Cela n’est pas seulement dû à leurs tarifs très abordables, les véhicules Dacia sont aussi très peu coûteux à l’usage. En 2017, Dacia Sandero (équipée du moteur essence Sce 75 ch) s’est imposée comme la voiture la plus économique du marché avec un coût de revient de 0,33 € par kilomètre pour un usage classique (15 000 km parcourus en un an, la moyenne en France).

Dès son lancement en France, Dacia a reçu un accueil positif des automobilistes. Une nouvelle donne était de mise, faire le choix entre une voiture neuve pour moins de 8 000 € ou opter pour un véhicule d’occasion dans les mêmes tarifs. De Logan à Duster, en passant par Sandero, Dacia propose aujourd’hui une large gamme de véhicules qui ont chacun trouvé leur clientèle. Cette succession de lancement de produits alliée à un renforcement de l’attractivité de la marque, ont permis chaque fois à Dacia de conquérir de nouveaux clients.

Dacia, le low-cost de qualité Un autre point fort inattendu pour une voiture premier prix dont on pourrait se dire que la qualité est moyenne, c’est la fiabilité. Et cela s’explique. Le groupe Renault utilise pour concevoir ces modèles des pièces d’anciennes générations. Conçu dès l’origine avec moins de pièces, les véhicules Dacia comptent 70 % de composants communs et n’utilisent que les technologies déjà éprouvées par l’Alliance.

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ISE

Con ju gue r écolo gie et écono m ie « Donner à la nature les moyens d’exprimer son potentiel. » Née de cette idée il y a un peu plus de 20 ans, la société Bio3G de Merdrignac est devenue un acteur incontournable dans son domaine d’activité : la conception, la fabrication et la commercialisation de solutions agronomiques innovantes. « L’avenir appartient aux audacieux... il appartient à ceux qui cherchent, qui prennent des risques. » La formule pourrait paraître éculée ! Appliquée à Marc Guillermou, créateur de la société Bio3G, il y a un peu plus de deux décennies, elle résume pourtant le parcours professionnel d’un homme qui dirige aujourd’hui une entreprise de 350 salariés. Lorsqu’en 1997, ce fils d’agriculteur originaire du Finistère et agronome de formation décide de monter son entreprise, la philosophie qu’il souhaite appliquer n’est pas forcément partagée par la majorité du monde agricole. « Je souhaitais offrir aux agriculteurs et aux professionnels des espaces verts, des possibilités pour produire de manière plus écologique et plus respectueuse de l’environnement en limitant l’utilisation des intrants polluants. Le tout en gardant une rentabilité économique », précise-t-il. Installée dans un petit bureau au cœur du bourg de Merdrignac, l’entreprise va rapidement mettre au point un produit en utilisant le potentiel des déjections animales. « L’objectif est de valoriser le capital agronomique des matières organiques produites sur l’exploitation, explique Pierrick Even, directeur général des ventes de Bio3G. Grâce à leur fort pouvoir asséchant, ces produits permettent non seulement de capter plus d’éléments nutritifs naturellement contenus dans les fumiers et lisiers, mais aussi de limiter les développements bactériens et d’améliorer le confort des animaux. » 14

Le retour sur investissement est double : d’une part sur la valeur agronomique des effluents, et d’autre part sur l’état sanitaire des animaux.

Plus de 30 produits

Fort de ce succès initial, l’entreprise se lance dans le développement d’une gamme de produits visant à optimiser le potentiel des sols et la santé des plantes. Ce sera d’abord le cas avec un activateur des sols : Rhizéos. Plutôt que de « perfuser » le sol et les végétaux d’apports chimiques, il permet de dynamiser la vie du sol et contribue au développement optimal des plantes. Viendront ensuite les stimulateurs de croissance : Isotonic. Ils permettent d’augmenter l’activité photosynthétique des plantes, d’en stimuler le développement racinaire et donc de renforcer leur capacité à se nourrir et se défendre naturellement. Plus récemment, arrive Alternazote. Un produit qui permet d’abaisser de 20 % les quantités d’engrais utilisés tout en conservant les mêmes rendements. Qu’il s’agisse des sols, des végétaux ou des animaux, l’entreprise affiche aujourd’hui une gamme comprenant une trentaine de produits. Au fil des ans, ces innovations ont bien évidemment généré un développement constant de la société de Merdrignac. Devenu bien trop petit, le siège initial a été abandonné en 2016. Mais pas

question de délocaliser ! L’ancienne gendarmerie de la commune a été réhabilitée et abrite aujourd’hui une cinquantaine de personnes qui travaillent pour les services généraux, la recherche et le développement ou encore la logistique. Les anciens locaux ont toutefois été conservés pour la plateforme téléphonique où travaillent une trentaine de télévendeuses.

Transformer le savoir en savoir-faire

De quelques personnes à la création, les effectifs ont eux-aussi suivi une courbe de croissance particulièrement impressionnante. Dix ans après sa création, Bio3G affichait déjà 120 salariés. Elle en compte aujourd’hui 350 ! Outre une centaine de collaborateurs sur les deux sites de Merdrignac, l’entreprise dispose d’un réseau de 250 commerciaux sur l’ensemble du territoire français bien sûr, mais également en Suisse et en Belgique. « Et ce n’est pas fini, assure Pierrick Even. L’an passé nous avons créé une cinquantaine d’emplois. À plus ou moins brève échéance, nous avons la possibilité d’en embaucher encore plus de 150. » Une politique d’embauche qui se double d’une volonté constante de formation pour transformer le savoir en savoir-faire. « Tous les ans, nous investissons plus de 5 % de notre masse salariale en formation, explique le responsable. Notre approche est basée sur l’évolution du savoir-faire de nos hommes, du tout nouveau au plus ancien, en passant par les dirigeants et les cadres, qui passent tous minimum un jour par mois, en interne ou en externe. » Pour s’adapter aux particularités technologiques des produits qu’elle conçoit et qu’elle fabrique, la société Bio3G a rapidement fait le choix d’investir dans un outil industriel performant. Dès 2006, une première usine est implantée à Salindres, dans le Gard.

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D’une offre régionale à une offre

internationale.

Pierrick Even, directeur général des ventes de Bio3G. Dix ans plus tard, une seconde unité de production est ouverte à Chacé, dans le Maine-et-Loire. Au total ces deux unités comptent aujourd’hui une trentaine de salariés. « Leur capacité de production importante et leur modernité permettent une forte réactivité et une excellente adaptation à la demande », précise Pierrick Even. En affichant aujourd’hui un chiffre d’affaires de 41 M€ et une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années, la société Bio3G ne manque pas de perspectives. Elle affronte l’avenir avec audace que le dirigeant et ses équipes vont continuer à conjuguer avec la recherche et la prise de risque !

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cou r t s s cuit ci r

F erme d e K er g o h y à T r é v é

Le p a r a d is d e s a lp a g a s Depuis près de huit ans, Morag Ferguson et Stuart Roe élèvent des alpagas à la ferme de Kergohy, dans la commune de Trévé. Outre la visite de l’élevage, les amateurs pourront bientôt s’initier à l’art du filage et du tissage de cette laine très prisée. Lorsqu’au début des années 2000, l’écossaise Morag Ferguson et son ami anglais, Stuart Roe, souhaitent changer de vie, c’est dans le Centre Bretagne qu’ils décident de poser leurs valises. L’ancienne professeure de technologie de textile et le constructeur de maisons en bois achètent une demeure d’un marchand de toiles au lieu-dit Kergohy, dans la commune de Trévé. Leur projet vise à transformer une partie des bâtiments en gîtes. « Par intérêt personnel mais également pour l’agrément des visiteurs, nous souhaitions avoir des animaux », assure Morag. Leur choix se porte un peu par hasard vers un animal plutôt exotique au cœur de la Bretagne et qu’ils ne connaissent que de nom : l’alpaga. « Au départ nous voulions acheter trois mâles castrés », se souviennent-ils. Finalement, ils repartent de chez un éleveur des Côtes d’Armor avec quatre femelles ! Pourquoi ce changement ? 18

« I don’t know », sourit simplement Stuart. Si le projet immobilier tarde finalement à se concrétiser, l’élevage va en revanche rapidement se développer. Moins d’un an après l’arrivée des quatre femelles, une première naissance est en effet enregistrée à la ferme de Kergohy. La première d’une longue série puisque l’élevage compte aujourd’hui plus d’une cinquantaine d’alpagas.

Saillies et naissances en été

La trentaine de femelles et la vingtaine de mâles, font l’objet d’une attention quotidienne par le couple qui s’est pris de passion pour cet animal. Mais pas question de laisser la nature faire seule son œuvre. « Les mâles et les femelles vivent dans deux enclos séparés, précise Morag. La gestation étant d’un peu moins de douze mois, nous limitons les saillies à la période estivale. Cela nous permet de concentrer les naissances, l’année suivante,

sur cette même période. » L’an dernier, trois petits sont nés pendant l’été. Cette année, une dizaine sont attendus. Aujourd’hui, le couple ne veut toutefois plus agrandir un troupeau qui a atteint une taille déjà respectable. Depuis quelque temps, il a donc fallu commencer à vendre des animaux à des acheteurs qui souhaitent débuter un élevage ou des particuliers qui désirent simplement en acquérir pour le plaisir. « C’est un animal gentil, curieux et attachant. Il ne mord pas et ne crache pas... enfin, très rarement », assure Morag. Pour autant, son acquisition est soumise à une règle intangible. « L’alpaga vit en troupeau et s’il se retrouve seul, il peut mourir de tristesse, préviennent les propriétaires. Nous ne laissons jamais partir un animal seul ! L’acheteur doit au minimum en acquérir deux ou trois. » Un investissement qui peut s’avérer important, le prix d’un alpaga oscillant entre 500 € et 8 000 €.

ci r cuit

s cou r ts

Domestiqué par l’homme depuis plusieurs milliers d’années, ce camélidé est surtout connu pour la qualité de sa laine. À la fois fine, douce et chaude, elle est aujourd’hui considérée comme l’une des fibres les plus luxueuses du monde. Chaque année au mois de mai, c’est un professionnel d’outreManche qui assure la tonte des alpagas de l’élevage trévéen. « C’est très technique et il en profite aussi pour couper les ongles et limer les dents », explique Morag. Selon la taille et la qualité de la toison, un alpaga peut produire entre 2,5 et 5 kg de laine. Celle de meilleure qualité se situe sur le dos ; vient ensuite celle du cou et enfin celle de toutes les autres parties du corps pouvant être tondues. Pour l’instant, la plupart de la production est expédiée vers une filature en Grande-Bretagne, faute de trouver actuellement un équivalent en France. Alors que le kilo de laine brute se négocie aux alentours de 50 €, la pelote de laine 100 % alpaga de 50 g est vendue 12 € aux visiteurs de la ferme ou sur les foires et salons.

S’initier à l’art du filage

Au-delà de l’activité propre de l’élevage, Morag et Stuart ont également su développer une partie plus ludique pour accueillir les visiteurs. Écoliers, pensionnaires de maisons de retraite ou particuliers, ils sont de plus en plus nombreux à venir à la rencontre des alpagas de Kergohy. Et d’ici quelques mois, une partie des anciens bâtiments devrait être transformée en atelier afin d’y accueillir des stagiaires qui souhaitent s’initier à l’art du filage, du tissage ou encore de la teinture. Si l’alpaga va désormais remplacer le lin d’antan, cette ancienne demeure de toileux devrait renouer avec son glorieux passé.

Deux types d'alpagas :

l e s u ri et le huacaya L’alpaga fait partie de la famille des camélidés, à laquelle appartiennent également le lama ou la vigogne, mais également le chameau et le dromadaire. D’une taille qui peut osciller entre 75 cm et un mètre au garrot, il en est le plus petit représentant. Originaire de l’Altiplano de la Cordillère des Andes, en Amérique du sud, il peut vivre jusqu’à environ 4 500 mètres d’altitude. Aujourd’hui, l’élevage de l’alpaga s’est développé sur toute la planète, notamment en Europe de l’ouest, en Australie et Nouvelle Zélande et en Amérique du nord. Rien qu’en Bretagne, on compte plus d’une vingtaine d’élevages. Selon le pelage qui peut se décliner en 22 coloris différents, on distingue deux types d’alpagas : le suri et le huacaya. La toison du suri est formée de poils longs qui tombent comme des mèches. Celle du huacaya ressemble plus à celle du mouton.

Pratique

Indiscrétion, l’étalon de la ferme de Kergohy

Alpagas de Kergohy Kergohy 22600 Trévé 06 06 48 96 58 Visites seulement sur réservation. Adulte, 5 € ; enfants de moins de 12 ans, 3 €. 19

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C O MM U

BIEUZY ri zon s Une fu sion pou r de nouve aux ho L’an prochain, Bieuzy va fusionner avec sa grande voisine, Pluméliau, pour donner naissance à une nouvelle entité. Chaque commune conservera son nom. Le nom de cette nouvelle entité devrait être dévoilé fin septembre. Les conseils municipaux de Bieuzy et Pluméliau ont voté la fusion. Quel va être le calendrier pour la création de cette nouvelle entité ?

Nous attendons que le préfet signe l’arrêté portant sur la création de cette commune nouvelle qui sera effective au 1er janvier 2019. À partir de cette date et jusqu’à la fin du mandat, les 15 conseillers de Bieuzy et les 27 de Pluméliau, soit 41 élus, siégeront ensemble. Il y aura une nouvelle élection du maire, du maire délégué et des adjoints. À partir des élections municipales de mars 2020, le conseil municipal de cette commune nouvelle ne comptera plus que 29 élus.

Comment convaincre les habitants que cette fusion est une bonne chose pour la commune ?

Au fil des ans, Bieuzy s’est repliée sur elle-même et a vu sa population stagner. L’exemple du lotissement illustre parfaitement les difficultés que nous rencontrons. Nous avons baissé le prix à 1 € le m2 et nous n’avons que quatre lots sur 18 qui ont trouvé acquéreur. Si nous n’arrivons pas à rendre notre commune attractive, nous continuerons à stagner, et, à terme, nous finirons par perdre des habitants.

3 Q U ES TIO N S AU M AIRE ALA IN L’A IGL E

Élu conseiller sur la liste de l’ancien maire en 2014, Alain L’Aigle est devenu le premier magistrat de la commune en novembre 2017. Installé à Bieuzy depuis une dizaine d’années, cet ancien cadre d’Air France, s’est investi pleinement dans son mandat.

Justement, comment comptez-vous rendre Bieuzy plus attractive ?

La fusion avec Pluméliau va nous apporter des moyens supplémentaires pour investir et lancer de nouveaux projets : rénover ou reconstruire notre école, créer des infrastructures et équipements sportifs à destination des jeunes, rénover notre mairie, poursuivre l’aménagement et la sécurisation du bourg, développer le centre de secours... Nous avons un gros potentiel pour développer le tourisme vert autour de Saint-Nicolasdes-Eaux. Mais pas seulement. Nous avons de nombreux circuits de randonnée et un golf qui semble avoir des projets d’extension. Ce sont des atouts qu’il faut développer, d’autant qu’avec le camping et les gîtes, nous avons une capacité d’accueil importante. Enfin, nous allons pouvoir apporter aux habitants de Bieuzy la même qualité des services que ceux qui sont proposés aux habitants de Pluméliau : développement du service enfance jeunesse, des services à la personne, actions en faveur des jeunes et des personnes fragiles notamment.

lections, contestations, recours devant le tribunal administratif... Depuis les municipales de mars 2014, la vie politique de la petite commune de Bieuzy a été particulièrement agitée. Dès le début du troisième mandat de Léon Quilleré, élu maire pour la première fois en 2001, le cycle infernal des démissions, des élections puis des contestations a en effet rythmé et paralysé la vie de la commune jusqu’en janvier dernier. Une nouvelle élection de six conseillers, suivie de la réélection de Alain L’Aigle au poste de maire qu’il occupait depuis novembre 2017, a mis fin aux hostilités récurrentes. « Nous avons désormais un conseil municipal soudé et après une année perdue en 2017, l’équipe est au travail et elle travaille bien », se réjouissait Alain L’Aigle. Avec l’arrivée d’un nouveau dossier sur la table des conseillers, la commune prend un nouveau tournant. Déjà évoqué publiquement, il y a quelques années, le sujet de la fusion avec la commune voisine de Pluméliau est redevenu d’actualité au printemps dernier. La baisse des dotations de l’État et celle des aides de la communauté de communes justifient en partie cette absolue nécessité. « Ces baisses sont dramatiques pour les petites communes, regrette le maire. Nous n’avons plus la capacité d’investir. » Mais cette fois, entre les deux communes séparées par le Blavet, d’autres éléments plus concrets ont contribué à nourrir la réflexion.

En Bref

abitants n : 781 h o ti la u p o P res 900 hecta 1 : ie c rfi Supe Gentilé : Bieuzyate

Jouer la carte du tourisme

La fusion récente des communautés de Baud, Locminé et SaintJean-Brévelay au sein de Centre Morbihan communauté fait partie de ceux-là. « Dans une collectivité de cette taille, une commune de moins de 800 habitants comme la nôtre ne pèse rien, assure le maire. En fusionnant avec Pluméliau, nous serons la deuxième commune la plus importante de la communauté. » Surtout, cette fusion, « et pas une absorption », tient à spécifier le maire, devra permettre d’engager un vaste projet de développement autour du tourisme. « Avec les boucles du Blavet, les landes du Crano ou encore le golf, nous avons de sérieux atouts dans ce domaine, assure Alain L’Aigle. Et puis, à Saint-Nicolas-des-Eaux, le Blavet ne doit plus être une frontière entre nos communes mais un trait d’union. » Un tel projet n’est jamais salué à l’absolue majorité par les habitants. Bieuzy, comme Pluméliau, n’ont pas échappé à la règle. Une pétition pour s’y opposer a même circulé. À la fin du printemps l’un à près l’autre, les deux conseils municipaux ont voté pour la fusion à une très large majorité. Reste désormais à trouver un nom à cette nouvelle entité. Une boîte à idées a été installée à la mairie, et tous les habitants de la commune, âgés de plus de 10 ans, sont invités à faire des propositions jusqu’à la mi-septembre. À la fin de ce même mois, les deux conseils se réuniront pour choisir le nom de cette commune nouvelle. 23

L'AGENDA CTOBRE 2018 SEPTEMBRE / O

Samedi 15 septembre

le duo Samuel et Tangy Le HennAff fait Des imitations « Musiques du monde » Une mosaïque d’influences allant des musiques latines au flamenco, en passant par le jazz, le blues, mais également des compositions d’inspiration musique traditionnelle de Bretagne ou d’Irlande. L’émotion est au rendez-vous ! 15 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre - Réservation conseillée sur www.lequatro.fr ou au 02 97 51 13 19

Vendredi 5 octobre

Samedi 6 octobre

Les Bubbey Mayse proposent une nouvelle sensibilité musicale autour de la musique klezmer et de la chanson yiddish. Menées par la force du collectif, elles manient ce répertoire venu d’Europe centrale et d’Europe de l’est avec finesse et modernité. Une élégante folie habille ces quatre musiciennes qui, dans une chaleur communicative, racontent leurs Bubbey Mayse, leurs histoires de grands-mères, en toute simplicité. Le mot klezmer dérive de l’hébreu «keyle» (instrument, voix) et «zemer» (air, mélodie, chanson). Il illustre parfaitement la mission que se sont donné les musiciennes : allier la voix et l’instrument.

Une ouverture de saison au rythme de la musique traditionnelle bretonne avec Ruz Réor, Skeud et le duo Pichard/Vincendeau. Ruz Réor puise son inspiration dans la musique traditionnelle bretonne et celtique, en l’assaisonnant d’une pincée de jazz et d’un zeste de puissance rythmique. Skeud qui fête ses 10 ans en septembre et sort son deuxième album, nous propose un répertoire original aux couleurs singulières . Quant au duo Pichard/Vincendeau, l’audace de la vielle alliée à l’efficience de l’accordéon nous fera voyager au cœur d’une rencontre musicale de qualité.

Les Bubbey Mayse

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif B : 7 € / 11 € / 14 € Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Fest Noz

21 h, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Méné. Tarif unique : 6 € ; gratuit pour les abonnés. Réservations au 02 96 41 40 02 Courriel : mosaique@mene.fr

JEUDI 11 OCTOBRE

CLAUDIA TAGBO Née à Abidjan, Claudia Tagbo a grandi à Alès, dans le sud de la France. En 2006, Claudia est repérée par le Jamel Comedy Club avec lequel elle part dans une folle tournée en France, Belgique et Canada, puis elle se lance en solo à la rencontre du public avec son spectacle « Crazy ». « Lucky », « chanceuse » c’est ce que se dit Claudia Tagbo à l’idée de retrouver son public pour son deuxième spectacle. Pour ce nouvel opus, Claudia nous invite à la réflexion et au rire, la maturité n’a pas effacé la folie. Soufflant le chaud et le froid, la sensualité et la légèreté, l’humoriste nous prend par la main et nous entraîne dans ses lubies et ses envies. Mêlant stand-up et comédie, elle revient encore plus détonante et surprenante. Généreuse, hilarante, pétillante, Claudia brise la chaîne du froid ambiant. 20 h 30, palais des congrès de Pontivy / Tarif : plein, 28 € ; réduit, 22 € / Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr 25

L'AGENDA Samedi 13 octobre

« Skouril »

La compagnie Les Arts Paisibles vous présente une fantaisie musicale narrée et chantée qui brode sur le thème de l’ogre. Les trois protagonistes de ce conte musical, la chanteuse Stefanie Theobald, le contrebassiste Felipe Nichols, et Lionel Epaillard qui en signe textes et musiques, vous invitent à une représentation inédite et pleine de surprises de ce spectacle. 17 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre - Réservation conseillée sur www.lequatro.fr ou au 02 97 51 13 19

Jeudi 25 octobre

Trois femmes

Compagnie La Petite Voix du Sémaphore Écriture et mise en scène de Catherine Andrault

Jeudi 18 octobre

Ciné-concert « L’Exode d’un peuple » Ce film en noir et blanc réalisé en 1939 par Louis Lesch témoigne de La Retirada, période durant laquelle 400 000 civils catalans et républicains espagnols traversent les Pyrénées pour fuir le régime de Franco. La bande son est jouée et improvisée en direct face à l’écran. Les deux musiciens (le Catalan Manu Sabate et le Breton Yann Le Bozec) font chanter anches et anchets pour colorer ce film en se nourrissant de compositions et de l’improvisation collective. Séance suivie d’une discussion-débat animée par Colette David d’Amnesty International de Lorient. 20 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre - Réservation conseillée sur www. lequatro.fr ou au 02 97 51 13 19

Samedi 20 octobre

« Cow love »

« Cow love » ou l’amour vache acrobatique et dansé ! Un spectacle inclassable, inventif à l’humour décalé par la compagnie Galapiat. Entre jeux d’enfants devenus adultes et performances circassiennes, les personnages se réinventent pour ne pas s’ennuyer ! 20 h 45, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel. Tarif : plein, 8 € ; réduit et abonné, 6 €. Réservations au 09 62 08 39 53 ou au 02 96 28 93 53 Courriel : kastelldo@orange.fr

Nous sommes à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Virginia Woolf écrit… Elle imagine la rencontre entre deux femmes célèbres et emblématiques de son époque : Frida Kahlo et Marina Tsvétaïeva. Se sont-elles vraiment rencontrées ? Peu Importe… Virginia rature, reprend son écriture, hésite et c’est un peu d’elle-même qui se mêle à cette rencontre imaginaire. Les amours, les peurs, les rêves se mélangent et se tendent, poussés à bout par ces trois personnalités qui s’attirent autant qu’elles se défient. « Trois femmes », interprétées par la compagnie La Petite Voix du Sémaphore, ce sont des questions posées à chacun mais avant tout des tranches de vie, des moments où les femmes se racontent, se cherchent et se rencontrent aussi. 20 h 30, théâtre des Halles de Pontivy. Tarif : plein, 9 € ; réduit, 5 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Jeudi 8 novembre

Lune bleue trio Erwan Bérenguer (guitare) et Jean-Marie Stéphant (batterie) rejoignent la harpiste Clotilde Trouillaud pour la nouvelle création Lune Bleue. Tous deux sont reconnus pour leur capacité à évoluer avec talent dans des univers musicaux aux frontières des musiques jazz, rock et traditionnelle. Le trio explore alors l’univers imaginé par Clotilde, un son nouveau pour souligner une écriture originale, où les mélodies parfois mélancoliques rencontrent la force des musiques traditionnelles.

20 h 30, théâtre des Halles de Pontivy. Tarif : plein, 9 € ; réduit, 5 € / Réservations au 02 97 25 06 16 / Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Samedi 10 novembre

Hommes de boue Chacun, à un moment donné, peut inscrire une page de sa propre histoire familiale dans « la grande histoire ». C’est d’autant plus le cas avec la Première Guerre mondiale, car bon nombre de luttes individuelles se sont mêlées aux combats collectifs. Beaucoup de familles à cette époque ont pleuré la perte d’un proche victime de la « Grande Guerre ». Hommes de boue s’inspire de faits réels et de la vie d’un soldat qui, durant son service militaire, est parti comme tant d’autres à la guerre. Son histoire nous est racontée de nos jours par un de ses descendants. Un homme qui, en tombant par hasard sur des documents militaires, décide de reconstituer le parcours de cet arrière-grand-père durant ces années de combat. Il nous raconte 14-18 et ses ravages. Le spectacle rend hommage à ces sacrifiés du front, « chair à canon », envoyés se battre pour la patrie la « fleur au fusil ». 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif B : 7 € / 11 € / 14 € Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Samedi 10 novembre

Jean, solo pour un monument aux morts Hommage à son père, à Jean Jaurès, à tous les Jean partis au combat bercés par la hardiesse et la foi en le progrès. Ce solo de Patrice de Bénédetti aborde avec force, tendresse, espoir, rapport à soi et au monde. Il danse et dit avec une brutalité et une justesse poétique qui vrillent les tripes, l’histoire de ceux dont on a failli oublier le nom. Un spectacle proposé dans le cadre du centenaire de l’Armistice de 1918. 15 h, devant le monument aux morts de SaintJacut-du-Mené. Gratuit. Courriel : mosaique@mene.fr DESIGN Guillaume Hugonnard

Dimanche 11 novembre

d’après les photographies de Luc Cavellec

« La famille Semianiky » Deux mois complets au théâtre du Rond Point en 2011, huit semaines à guichets fermés au Palace en 2013 et une tournée mondiale à succès en 2014, partout où il passe, le spectacle La Famille Semianiky fait l’unanimité. C’est un peu comme si l’on suivait une saga familiale, mais chez la famille Adams. Le spectacle retrace la joie, le vent de folie, la stratégie de survie d’individus en prise avec les dilemmes de l’esprit de famille. L’amour et le chaos se mêlent paradoxalement aux relations entre une mère enceinte d’humeur coquette, un père responsable mais alcoolique qui oscille entre dépression nerveuse et pulsion de vie et leurs enfants qui cherchent leurs limites et se poussent mutuellement dans leurs retranchements. Chez les Semianiky, la lutte de pouvoir domestique, à la fois drôle et délirante, contamine le public et atteint des sommets d’émotion. 18 h, salle La Maillette de Locminé. Tarif : prévente, 15 € ; réduit, 11 € ; guichet, 17 €. Réservations au 02 22 07 30 00

Jeudi 15 novembre

Manu Dibango Depuis plus de 50 ans, Manu Dibango, personnalité connue et reconnue du paysage culturel, guidé par son éclectisme, son nomadisme musical et ses inspirations, a toujours proposé des spectacles aussi différents que novateurs. Ne se limitant pas à la seule palette de la musique africaine, Manu, entouré d’une équipe plus resserrée, propose cette saison Afrikadelik, une variation de son répertoire habituel, plus épurée, privilégiant le groove. Afrikadelik, comme le titre l’indique, est un résumé des influences musicales qui ont nourri l’œuvre de Manu. L’Afrique est bien sûr très présente de par les rythmes endiablés et la prépondérance du chant. Les orchestrations plus épurées laissent transparaître des sonorités « AfroFunkAdélik » et « jazzy ». 20 h 30, palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 28 € ; réduit, 22 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Vendredi 16 novembre

C’est quand qu’on va oÙ ?! C’est une histoire de cirque. Une histoire de gamins qui grandissent ensemble. Ces quatre personnages sont nés, par hasard, de parents circassiens. Ils nous racontent leur vie vue de la fenêtre de la caravane, en se servant de leur quotidien plein d’étoiles et de boue. Quatre artistes de la compagnie Galapiat Cirque vivront l’histoire de ces personnages, du ventre de leur mère jusqu’à la mort. On va les voir naître, grandir, vieillir, puis mourir. Sur scène : des voix de vieux pour mieux penser, une bascule pour mieux sauter, des voix d’enfants pour mieux sentir, une corde volante pour mieux voler...

Samedi 17 novembre

20 h 30, salle La Maillette de Locminé. Tarif : prévente, 9 € ; réduit, 5 €. Réservations au 02 22 07 30 00

Vishten

Depuis plus d’une décennie, le trio acadien Vishten ensorcèle le public avec son mélange de chansons traditionnelles françaises et ses instrumentales originales qui fusionnent le celtique et l’acadien avec une touche moderne de rock et des influences d’indie-folk. Ces excellents multi-instrumentistes créent leur propre univers musical où se marient de parfaites harmonies vocales, podorythmie et gigue percussive ! Ce groupe musical de la côte est du Canada est reconnu comme ambassadeur de la culture francophone dans le monde entier. 20 h 45, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel. Tarif : plein, 13 € ; réduit et abonné, 10 €. Réservations au 09 62 08 39 53 ou au 02 96 28 93 53 Courriel : kastelldo@orange.fr

Dimanche 18 novembre

Haroun

Si Haroun a l’allure d’un cadre dynamique calmement posé derrière son micro, c’est pour mieux surprendre le public et le faire rire. Loin des codes du one-man-show, il impose son style de premier de la classe. Son humour acide, noir et pince-sans-rire, touche à tout. Éducation, politique, religion, terrorisme ou encore écologie... Haroun jette un regard aussi ironique que malicieux sur notre monde et fait de nous les complices de son exploration dans l’absurdité de nos existences éphémères. Fine mouche, Haroun vanne tout ce qui bouge sans jamais tomber dans la vulgarité, ni la malveillance. Nourri à Coluche et Desproges, comme à la littérature et la philosophie, il apporte un souffle nouveau et décalé dans le paysage de l’humour. Toute sa modernité est dans sa facilité à capter les consciences de ses contemporains, leurs grandes et petites lâchetés, toujours avec autodérision. Auteur de tous ses textes, il n’hésite pas à faire évoluer son spectacle au fil de l’actualité et de ses inspirations. Un one-man-show sans concession, où l’humour est une arme de réflexion massive.

17 h, palais des congrès et de la culture de Loudéac. / Tarif A : 18 € / 22 € / 25 € Réservations au 02 96 28 65 50 / Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

SAISON CULTURELLE 18 - 19

LE MENÃ&#x2030;

CULTUR

Festival Mini-Mômes & Maxi-Mômes 28

édition

Du 11 au 31 octobre, la 28e édition du festival Mini-Mômes & Maxi-Mômes invite petits et grands à des spectacles variés et colorés. Jeudi 11 octobre

Brèves de vestiaire

Jeudi 25 octobre Au pied d’un portemanteau, deux vestes glissent au sol l’une sur l’autre, prennent forme et se découvrent semblables et différentes. Un spectacle surréaliste et ludique. 10 h et 14 h, palais des congrès et de la culture, Loudéac. Séance, vendredi 12, à 10 h.

Mercredi 17 octobre

Racines

Racines, c’est Elle et Lui. Elle parle avec son chant. Lui avec son corps. Racines, par la compagnie Gazibul, c’est une traversée poétique qui écoute les sons prendre corps et les mots prendre vie. 11 h, palais des congrès et de la culture, Loudéac.

Mon monde à toi

Dessine-moi ton monde… Entre dans le mien. Je vais te guider, tu vas m’accompagner. Entre espace d’éveil artistique et poésie graphique. 9 h 30, 10 h 30 et 17 h, centre culturel Mosaïque, Le Mené. Samedi 20 octobre

Breiziloù - bal breton

Cette 6e édition de Breiziloù - bal breton pour les enfants - fêtera la sortie de Jibidi 2, un DVD comptant 50 danses bretonnes accessibles aux plus jeunes. 14 h 30, palais des congrès et de la culture, Loudéac. Tarif unique : 2 €. Lundi 22 octobre

Do, l’enfant Do

Pour Do, c’est l’heure d’aller dormir. Do est d’accord, mais, avant d’éteindre la lumière, il a bien envie de jouer un peu avec Bidou, son doudou. Et zou ! C’est parti ! 14 h 30 et 16 h 30, salle Athéna, La Motte.

Mardi 23 octobre

À chacun sa pomme

Alors qu’elle s’apprête à se rendre à la maison des sept nains, la marâtre de Blanche-Neige, transformée en vieille dame pour tromper cette dernière, s’arrête dans un bois. Mais que manigance-t-elle ? 14 h 30 et 16 h 30, palais des congrès et de la culture, Loudéac

Le Monde de Léo

Quoi ? La Lune a disparu ? Catastrophe ! « Je ferai le tour du Monde s’il le faut, mais je retrouverai la Lune, afin que les enfants du Monde entier puissent continuer à rêver ! » 15 h, salle des fêtes, Plémet.

Jeudi 25 octobre

Cinéma

Chaque projection est précédée d’une lecture d’histoire liée au film, par les animatrices de la médiathèque. 10 h 30 : La grande aventure de Non Non. 14 h : Le quatuor à cornes. Cinéma Quai des images, Loudéac. Tarif : 3,5 €. Vendredi 26 octobre

L’après-midi d’un foehn

Au moyen de multiples ventilateurs, de petites créatures colorées s’animent, dansent, tournoient, voltigent sur l’air du Prélude à l’après-midi d’un faune de Claude Debussy, le faune devenant ici « foehn », vent transalpin sec et chaud. 11 h, 14 h 30 et 16 h 30, palais des congrès et de la culture, Loudéac. Mardi 30 octobre

Ego le cachalot et les p’tits bulots

Revoilà Ego le cachalot, attention aux portes, attention aux carreaux ! Venez retrouver Ego et ses amis, des personnages maritimes aux caractères bien trempés. 15 h, salle culturelle Kastell d’Ô, Uzel. Mercredi 31 octobre

La belle au bois dormant

Trois chaises, trois artistes, 12 instruments… Tels sont les outils du Collectif Ubique pour sortir la belle au bois dormant de sa torpeur. Mais le réveil s‘annonce plus périlleux que prévu... Renseignements et réservations : 02 96 28 65 50 pcc@ville-loudeac.fr / www.pcc-loudeac.com Tarifs : 5 € / 6 € / 7 € (sauf mention contraire).

CULTUR

FESTIVAL AU FIL DU LIN... de s lien s et lin du ent ss ti s une m m co pt Se « Promouvoir l’histoire et le patrimoine issus de l’activité de tissage du lin en Centre Bretagne »... Tel est l’objectif du festival « Au fil du lin… », qui se déroulera les 14, 15 et 16 septembre. Organisé pour la première fois sur l’ensemble des communes du canton historique d’Uzel, il proposera de multiples animations, des spectacles vivants et des expositions. Saint-Hervé

Vendredi, 20 h, salle des fêtes : inauguration du festival « Au fil du lin… ». Projection du documentaire « La pluie et le beau temps », d’Ariane Doublet. Samedi 19 h 30 : balade patrimoniale musicale en semi-nocturne « La balade de Georgette ».

Merléac

Samedi, 17 h 30, chapelle Saint-Jacques : vernissage de l’exposition du peintre breton Alain Le Nost (peinture essentialiste). Dimanche, 16 h : concert musique traditionnelle « trildé ».

Le Quillio

Uzel

Atelier musée du tissage, ouvert samedi et dimanche, de 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30. Dimanche, 14 h 30/15 h 30 : visite atelier musée du tissage avec explication du fonctionnement du métier Jacquard. 15 h 30/17 h : visite patrimoniale dans les rues d’Uzel et « Café du marchand de toiles ». 17 h 30/18 h 30 : déambulation musicale de l’église jusqu’à la salle Kastell d’Ô. 18 h 30, Kastell d’Ô : remise des prix concours « lin et dentelles ». 19 h : pot de clôture du festival et animation musicale.

Samedi, 10 h : balade paysagère sur l’utilisation du lin dans le paillage. Dimanche, 10 h : balade photographique avec Sylvain Rocaboy, « photographier sous un angle différent pour une nouvelle découverte du patrimoine ». Tarif, 2 €. 14 h 30 : visite guidée du bourg (église, enclos paroissial…).

Allineuc

Dimanche, de 10 h 30 à 17 h 30, maison de marchand « Le grand Bosméléac », ateliers créatifs (La cabane d’Amélie) réalisation de jouets buissonniers. 16 h : concert fanfare swing « soubaswing ».

Saint-Thélo

Musée « La Maison des toiles » , ouvert samedi et dimanche de 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30. Samedi, 14 h 30/18 h 30 : visite guidée de La Maison des toiles et démonstrations : étapes de transformation du lin, du filage et du tissage. 14 h 30/16 h : atelier créatif « réalisation d’un tableau textile ».

Grâce-Uzel

Samedi, de 14 h à 18 h 30 et dimanche, de 10 h 30 à 17 h 30, salle Arc en ciel, espace “ lin et bien-être »; démonstration et vente de produits à base de lin. Dimanche, 16 h : concert fanfare brésilienne « Toucouleurs ».

Pratique

Tout le programme sur : www.festival-aufildulin-uzel.jimdo.com www.centrebretagne.com 09 62 08 39 53 32

ES C E L T I QGUN E C ER C L ES ETA NTRE BR DU CE

e nc e ll e c x e ’ L

g ie r Mou ion r olle r p ou r le s K Votre magazine lance une nouvelle série sur les cercles celtiques du Centre Bretagne. Le Krollerion Mourieg, qui évolue en catégorie « Excellence », ouvre le bal… Fondé en 1985 par Jean-Yves Joannic, le cercle de Moréac se distingue notamment par des créations scéniques toujours surprenantes.

Un peu en retrait, Jean-Yves Joannic ne perd pas une miette de ce qui se passe sur la piste de danse. La musique s’arrête… « Quand vous faites vos saluts, faites des petits pas, ne vous écartez pas trop vite de votre partenaire », lance le président du Krollerion Mourieg aux danseurs. « Sur le tourniquet, vos bras doivent être bien tendus, j’insiste là-dessus ! », ajoute, de son côté, Gwénolé Le Quintrec, l’un des six chorégraphes du cercle celtique de Moréac. En ce vendredi soir de juillet, les danseurs du 34

Krollerion Mourieg répètent la « dérobée » de Guingamp. Une danse qui enchaîne six figures et qu’ils exécuteront un mois plus tard, lors du festival de la Saint-Loup, en finale du championnat national de danse bretonne organisé par la confédération Kendalc’h. Sans grande illusion… « On y va surtout pour se faire plaisir et pour passer un bon moment avec les autres groupes », observe Gwénolé Le Quintrec. L’épreuve est réservée aux huit meilleurs cercles celtiques de Bretagne, une élite que le Krollerion Mourieg a rejointe en décrochant une 7e place lors de la deuxième partie du championnat, en juin dernier à Quimper. Encore un peu « jeunes » dans cette catégorie Excellence, les danseurs moréacois savent leurs chances infimes. N’empêche, « avec 4 000 spectateurs attendus, ce sera notre plus gros spectacle de l’année, on doit présenter une prestation qui tienne la route », motive leur chorégraphe. Et cela a été le cas

puisque le 19 août dernier à Guigamp, le cercle a tout de même décroché la 6e place.

45 danseurs, 15 musiciens, 20 brodeuses

Quelque 45 danseurs composent ce cercle, fondé en 1985. À l’époque, les anciens de la commune voulaient apprendre les danses bretonnes. Jean-Yves Joannic avait les bases… Une première prestation est donnée lors de la kermesse d’une école privée. Le cercle est créé dans la foulée, un groupe « adultes » d’abord, suivi très vite d’un groupe « enfants » pour constituer un vivier. Près de 35 ans plus tard, les petits-enfants des premiers danseurs leur ont emboité le pas. « Notre dernière création scénique rassemble quatre générations de danseurs issus de la même famille, c’est dire si on est un cercle multi-générationnel et familial », sourit Jean-Yves Johannic, présidentfondateur.

Au fil des ans, le Krollerion Mourieg s’est étoffé. En plus des danseurs, il compte aussi une quinzaine de musiciens et une vingtaine de couturières/brodeuses chargées de confectionner les coiffes, cols, manchettes, tabliers et autres éléments de parures des costumes du pays de Baud. « C’est une vraie volonté de l’association d’être autonome et d’impliquer au maximum ses membres dans son fonctionnement. Aujourd’hui, le groupe est suffisamment bien structuré pour tenir durablement en catégorie Excellence », espère Jean-Yves Joannic. Ce niveau avait déjà été atteint par le Krollerion Mourieg en 2012, mais « nous n’étions alors pas prêts, observe le président. Nous arrivons à une sorte de maturité mais cela va aussi être exigeant. Nous devons rester concentrés et vigilants sur la qualité de nos créations. »

Le Krollerion Mourieg, E N BR E F • 130 adhérents. • Trois groupes de danseurs : adultes, ados et enfants. • Répétitions : le mercredi soir pour les enfants, le vendredi soir pour les ados et les adultes, salle du Parco à Moréac. • Six chorégraphes. • Quatre stages « galettes » par an.

Provoquer des émotions

Une fois de plus, c’est un spectacle surprenant, voire déroutant, que le cercle moréacois a présenté en 2018. « On aime sortir des sentiers battus, proposer des créations scéniques différentes de ce à quoi on peut s’attendre en concours de danse bretonne. Nous voulons provoquer des émotions », souligne Gwénolé Le Quintrec. L’actualité est source d’inspiration. Après les migrants en 2017, le réchauffement climatique a été exploré en 2018. Le spectacle « (Di)Eiltro » - « (Ir)Réversible » en français - se décompose en deux parties. La première, qui évoque le temps de l’insouciance, se veut harmonieuse avec des postures droites, des visages souriants, des costumes propres. Dans la seconde, plus sombre, les tenues sont post-apocalyptiques, les hauts du corps s’avachissent, « ce qui n’est pas banal car en danse bretonne, les bustes sont relativement peu utilisés », note Gwénolé Le Quintrec. Dans le public comme dans le jury, cette création a divisé. « Certains n’ont pas du tout aimé, mais nous avons eu aussi des retours très positifs, comme nous n’en avions encore jamais eus…». La surprise est la marque de fabrique du Krollerion Mourieg, ce qui lui a permis de se faire un petit nom dans le milieu. « On le sait, on est attendus avec curiosité », se satisfait Jean-Yves Joannic. Saint-Loup à Guingamp, Fêtes d’Arvor à Vannes et d’autres rendez-vous honorés à Melrand, Surzur, Pluméliau, Guéméné-sur-Scorff… L’été a été chargé pour les danseurs du cercle moréacois qui profite d’une pause en septembre. Les répétitions reprendront dès le vendredi 5 octobre pour le groupe déjà en place. Une autre saison démarrera officiellement en novembre, avec une nouvelle création au programme. On n’en saura rien… « Dans le milieu des danses bretonnes, on s’observe beaucoup. On essaie de garder nos idées pour nous le plus longtemps possible pour ménager l’effet de surprise ! »

Florence Dole sera présente au festival « Bulle samedi 7 et dimanche 8 juillet, à Saint-Brie Puis dans le cadre des Nocturnes Littéraires : Florence Dole sera présente au festival « BullesààLocminé. croquer »,  Vendredi 27 juillet, samedi 7 et dimanche juillet,28 à Saint-Brieuc.  8Samedi juillet, à Rochefort-en-Terre.

É lodi e T régou ë t

Dimanche 29 juillet, Puis dans le cadre des Nocturnes Littéraires : à Josselin. àLundi 30 juillet, à Sainte-Anne-d’Auray.  Vendredi 27 juillet, Locminé.  Mardi 31 juillet, à Quiberon.  Samedi 28 juillet, à Rochefort-en-Terre. er  Mercredi  Dimanche 29 juillet, à Josselin.1 août, à Arzon. Jeudi 2 août, à Pontivy.  Lundi 30 juillet, à  Sainte-Anne-d’Auray. Vendredi 3 août, à La Trinité-sur-Mer.  Mardi 31 juillet, à Quiberon.  Mercredi 1er août, à Arzon.  Jeudi 2 août, à Pontivy.  Vendredi 3 août, à La Trinité-sur-Mer.

R E IN E D ’AR V O R

Élodie Trégouët, a été élue Reine d’Arvor à Vannes le 15 août dernier. La jeune femme de 28 ans a présenté un costume d’artisane de Locminé datant des années 20 : un costume de mariée. « C’est une grande fierté pour moi. Ce costume est peu connu et, jusqu’à présent, a fait très peu l’objet de recherche dans l’histoire de la culture bretonne », indique Élodie. Pour reconstituer ce costume, elle s’est appuyée sur les pièces prêtées par Annette Le Saux, petite-fille d’une marchande de chapeaux deHoraires Locminé.etSa coiffe, elle,sur est: d’origine. plus d’infos www.nocturneslitteraires.fr

Autres dates de dédicaces sur : www.florencedole.blogs 35

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SP O R T

Q UA N D LE SP O RT FAIT L’ U N IO N Le 6 octobre prochain, un semi-marathon sera, pour la première fois, organisé en Centre Bretagne et reliera Loudéac à Pontivy. Au-delà de l’événement sportif, cette manifestation traduit la réelle volonté des deux villes d’engager une coopération intercommunale plus large. Loudéac et Pontivy, deux villes pourtant proches mais qui se sont longtemps ignorées ! La frontière linguistique entre le breton et le gallo, comme la barrière administrative entre les Côtes d’Armor et le Morbihan, expliquent sans doute en partie cette défiance mutuelle. Mais pas seulement... Les territoires sont aussi et surtout façonnés par les hommes et les femmes qui y vivent. Certes, dans un passé pas si lointain, des rapprochements ont été tentés. Certains se sont même concrétisés dans le domaine de la santé, avec l’hôpital de Kerio, ou encore dans celui du social avec la mission locale. C’est déjà beaucoup diront certains. Mais finalement bien peu tant les deux villes ont des intérêts communs dans des dossiers aussi stratégiques que la santé, le ferroviaire, l’axe Triskell, les services publics, l’économie, la culture ou encore le sport. L’arrivée de nouveaux élus à la tête des deux villes, Christine Le Strat à Pontivy, 38

Bruno Le Bescaut à Loudéac, a toutefois généré un nouvel élan. À plusieurs reprises depuis 2015, les deux édiles ont publiquement affiché leur volonté de donner un souffle nouveau à l’entente intercommunale. Comme un symbole, c’est finalement le sport qui va jouer le rôle de trait d’union ente les deux cités. La distance séparant Loudéac de Pontivy correspondant quasiment à la distance officielle (21,097 km), le semi-marathon s’est naturellement imposé.

Parcours inversé en 2019

« Cette épreuve sportive inédite entre nos deux villes, va nous permettre de mieux nous connaître et, surtout, de mettre en avant ce qui fait la richesse sportive, associative, touristique et industrielle de notre territoire du Centre Bretagne », se réjouit Bruno Le Bescaut, maire de Loudéac. Une vision partagée par Christine Le Strat, maire de Pontivy, persuadée que « l’avenir

du Centre Bretagne passe par la réunion des deux villes » et qui voit dans cette manifestation l’occasion de « renforcer les liens entre nos deux villes tout en ayant valeur de symbole en traversant cette frontière départementale qui trop souvent nous sépare ». Depuis plusieurs mois, les adjoints aux sports, les membres des offices municipaux des sports (OMS), les représentants des clubs d’athlétisme, entourés par de nombreux bénévoles, travaillent à l’organisation et au succès de cette première édition. Bien placée dans le calendrier sportif (deux semaines avant le marathon de Vannes et trois semaines avant celui de Rennes), elle devrait permettre d’attirer de nombreux athlètes. Et quoi qu’il en soit, une seconde édition est d’ores-et-déjà programmée en 2019. Cette fois le parcours sera inversé : le départ sera donné à Pontivy et l’arrivée jugée à Loudéac.

LES PAR CO URS Après un départ donné à 16 h, rue de Très le bois, à la sortie de la zone d’activité sud de Loudéac, le parcours très roulant descend vers la rivière l’Oust. Il remonte ensuite vers SaintGonnery pour y atteindre le point culminant de l’épreuve avant de rejoindre le chemin de halage près de la maison éclusière du Gogal. C’est à l’église de Saint-Gérand, à 16 h, que sera donné le départ de l’épreuve des 10 km qui rejoindra également le chemin de halage pour redescendre sur Pontivy. Les échelles d’écluses du Couëdic et celles des étangs du Roz offriront l’une des plus belles cartes postales du canal de Nantes à Brest. L’arrivée se fera sur le quai des Récollets, au pied du château des Rohan.

UN VI LL AGE AN IM É À L’ARRI VÉ E Épreuve sportive, le semi-marathon se veut également festif. Tout au long de l’aprèsmidi un village proposera diverses animations. Le bagad de Pontivy « Kerlenn Pondi », ainsi que l’orchestre de percussions brésiliennes « Apito » seront présents afin d’assurer l’ambiance de la journée. Enfin, une soirée réunissant les bénévoles et partenaires permettra aux Loudéaciens et Pontivyens de se retrouver dans une ambiance conviviale. Par ailleurs, un village partenaires ouvert de 14 h à 19 h, se tiendra place des Ducs de Rohan, à proximité de la ligne d’arrivée. Réservé aux sponsors, ce village permettra de mettre en avant la richesse et la diversité des entreprises du Centre Bretagne.

Pratique Pour le semi-marathon comme pour l’épreuve des 10 km, le retrait des dossards se fera au palais des congrès de Pontivy. Une navette conduira les athlètes aux points de départ, à Loudéac et à Saint-Gérand. Outre la participation individuelle, deux challenges sont proposés : « entreprises » et « clubs et associations sportives », en équipe de quatre ou cinq coureurs. Le classement se fera sur les quatre meilleurs chronos. Les coureurs seront aussi classés en individuel. Les équipes peuvent être masculines, féminines, ou mixtes. Tarifs : semi-marathon, 14 € ; équipe, 60 €. 10 km, 8 € ; équipe, 35 €. Clôture des inscriptions le 1er octobre. Inscriptions : www.event.izir.fr ou www.kligego.com Renseignements : www.semimarathon-loudeac-pontivy.bzh

de pilotage

SP O R T

Lucien Rault Un e lé ge n d e d e la co u rs e à pi ed

À 10 ans, Lucien Rault, natif de Plouguenast, montre qu’il en a sous la semelle lors des courses de kermesse du coin. Les prémices d’une carrière sportive à la longévité exceptionnelle. Rencontre avec un champion centre breton de course à pied, entré dans la légende. 40 ans plus tard, l’œil bleu en pétille encore. Sa sélection pour le 10 000 m aux Jeux Olympiques de Montréal, en 1976, est même la toute première chose dont parle Lucien Rault au moment d’évoquer son parcours de sportif de haut niveau. « Lors du défilé pour la cérémonie d’ouverture, j’avais le poil hérissé. Et pour les épreuves, c’était toute une foule qui criait dans le stade. Impressionnant ! », se souvient l’alerte octogénaire loudéacien. Sorti 11e des séries, « j’étais opposé à des adversaires qui auraient pu être mes enfants ». En 1976, Lucien Rault avait, en effet, 40 ans. Une blessure l’avait empêché de participer aux Jeux de Munich, quatre ans plus tôt. Certains le disaient fini, trop âgé. « Montréal, c’est l’apothéose de ma carrière », observe Lucien, dans un grand sourire. La fierté et l’émotion y sont alors encore si palpables qu’on ne peut vraiment pas lui en vouloir de commencer par la fin… 40

Lucien Rault est « tout gosse », comme il dit, quand il participe à ses premières courses. À 10 ans, le jeune natif de Plouguenast, onzième d’une fratrie de quinze enfants, s’aligne avec ses frères au départ de courses de kermesse. L’enfant

du pays montre alors de bonnes dispositions sur les longues distances, qu’il remporte régulièrement. Souvent même face à des concurrents plus âgés que lui… En 1951, le jeune coureur signe sa première licence sportive au sein de l’Avant-garde de Rostrenen. Mais les débuts sont difficiles. « Gagner des courses de kermesse, c’était une chose, en club, le niveau n’était pas le même ! », analyse-t-il aujourd’hui. Le jeune homme s’accroche, travaille sa vitesse, ses arrivées… En 1960, il devient le premier licencié de la Jeunesse Sportive Plouguenast (devenue Athlétisme Sud 22). L’année suivante, il décroche, à 25 ans, son premier titre de champion de Bretagne de cross-country. « Avec une minute d’avance sur le deuxième, Alexis Chauvel de Pontivy », rappelle celui qui trustera ce titre pendant 15 années de suite. « À l’époque, le championnat de Bretagne avait particulièrement la cote. »

Pendant 35 ans, Lucien collectionne titres, sélections en équipe de France et même records. Huit fois champion interrégional de crosscountry, trois fois champion de France en individuel (sur 10 000 m en 1973 et 20 km en 1973 et 1974), champion du monde de cross country avec l’équipe de France, recordman de France de l’heure et des 20 km en 1973, recordman du monde des vétérans sur 5 000 et 10 000 m en 1976…

Mimoun et Zatopek, pour modèles

La moisson est belle pour ce fils de paysans. Ses adversaires s’appellent Noël Tijou, Michel Jazy, Jean Vadoux, Michel Bernard… En équipe de France, il côtoie l’illustre Alain Mimoun. « Je l’ai croisé le lendemain du jour où j’ai battu le record des 20 km, lors d’un entraînement de récupération au bois de Boulogne. Il est venu me voir en me disant : « Bien petit Rault, très bien ! », s’en amuse encore Lucien. L’athlète breton s’est aussi senti tout petit face à une autre grand champion de la course à pied, Emil Zatopek. « J’ai eu la chance de lui serrer la main lors d’une course dont il remettait le prix. Lui, c’était vraiment une légende ! », estime-t-il, encore admiratif. Ce parcours et ce palmarès, Lucien Rault en a évidemment gardé tous les souvenirs. De ses premières paires de chaussures aux teeshirts aux couleurs de l’équipe de France. Médailles et coupes, parfois un peu branlantes, sont exposées en vitrine dans sa coquette salle à manger. Les photos de l’époque se comptent par milliers, certaines bien classées dans des albums, d’autres en vrac dans des boîtes… « Vous voyez, sur celle-là, je suis avec Noël Tijou, c’était mon grand rival. À l’époque, le niveau était quand même costaud, nous étions plus d’une dizaine à passer sous les 14 minutes pour le 5 000 m. À la moindre défaillance, on pouvait vite se retrouver distancé », raconte le champion loudéacien. Dans le lot, certains clichés évoquent des souvenirs plus personnels. « Sur celle-ci, je suis avec mon épouse Maryvonne au village olympique de Montréal. Elle a toujours été pour moi d’un grand soutien !», confie Lucien, avec tendresse.

5 km de marche tous les jours

C’est son épouse mais aussi les dirigeants de la JS Plouguesnat (Guy Rault, Guy Hervé, André Martin…), qui l’ont notamment remotivé après sa déconvenue pour les qualifications aux JO de Munich en 1972. « J’avais prix un coup au moral. » Toute sa carrière, Lucien est resté fidèle au club dont il a été le premier licencié. « Je m’y trouvais bien, l’équipe, le médecin, tout le monde s’occupait bien de moi », indique celui qui a mené de front carrière sportive et vie professionnelle comme agent d’entretien au lycée de Loudéac. Certains se souviennent peut-être l’avoir croisé lors de ses deux entraînements quotidiens, 12 km le matin, 12 km l’après-midi, sur la voie verte de Loudéac. Ce n’était alors qu’un étroit passage le long de la voie ferrée… « Lorsque la micheline arrivait, le conducteur m’avertissait en donnant un coup de klaxon. J’avais alors intérêt à m’arrêter, c’était dangereux ! » À 82 ans, Lucien ne court plus. Mais il marche tous les jours, 4 à 5 km, et toujours le long de cette voie verte. Depuis deux ans, le stade de Plouguesnat porte désormais son nom. « Ça aussi, c’est quand même une sacré fierté ! », avoue le champion centre breton. Au moins autant que les JO… À lire : « Lucien Rault, une légende bretonne», par Jérôme Lucas, aux éditions Récits.

LES CIN Q MO ME NT S FO RT S DE SA CA RRI ÈRE Difficile de donner le palmarès exhaustif de Lucien Rault. Faute de place, on lui a donc demandé les moments qui l’ont le plus marqué dans son parcours. Son top 5 : • Sa participation aux JO de Montréal en 1976. « Le minima pour le 10 000 m était fixé à 28’50’’. J’ai fait 28’30’’ », indique Lucien. • Le titre de champion de France de cross-country, décroché à 38 ans, en mars 1974. • Son premier titre de champion de France du 10 000 m en 1973. • Son record de France des 20 km en 1973, en 59’11’’, qui tiendra jusqu’en 1989. • La victoire aux championnats du monde par équipe de cross-country, le 26 mars 1978, à Glasgow. « Avec deux points d’avance sur les Américains. C’était le premier titre par équipe dans l’histoire du cross français, un grand bonheur… » 41

E PAYS RESTO D

is on Une cui sine de tr ad ition et de sa Une cuisine traditionnelle à base de produits de saison et du terroir... Depuis le mois de décembre dernier, c’est ce que propose le chef Christophe Rousset dans le restaurant installé sur la place du Manoir, à Noyal-Pontivy. C’est un peu un retour aux sources pour Christophe Rousset ! Originaire de Brec’h, le chef quadragénaire connaît bien cette petite commune du Centre Bretagne. « J’aime beaucoup Noyal-Pontivy. Lorsque j’étais petit, je venais souvent ici avec ma grand-mère qui adorait visiter les églises de la région », se souvient Christophe Rousset. Après une formation à l’école hôtelière de Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie, le jeune Breton enchaîne les expériences. En France d’abord, où il va travailler avec des chefs étoilés, notamment à Saint-Rémy de Provence. Mais aussi et surtout à l’étranger. Une curiosité et une soif de découverte qui vont l’amener à travailler dans les plus grands restaurants de Suisse, d’Italie ou encore des États-Unis, avant de s’installer pendant plus d’une dizaine d’années sur l’île de Saint-Martin, dans les Caraïbes. Des expériences qui lui ont permis d’acquérir de grandes connaissances de la cuisine italienne, créole, mexicaine et caribéenne. 42

L’exigence et la rigueur acquise au fil de ces années, Christophe Rousset, accompagnée de sa femme Anne-Sophie, va désormais en faire profiter les gourmets du Centre Bretagne. De retour au pays, le chef élabore une cuisine « bistrot » concoctée à base de produits frais du terroir et bien évidement de saison. Il privilégie par ailleurs les circuits courts avec des viandes provenant de la boucherie de Naizin, des poissons de la criée de Lorient ou encore des primeurs d’un producteur de Loudéac.

Une formule du midi à 16,50 €

Chaque midi, il propose un menu jour avec une entrée, un plat et un dessert à 16,50 €. De l’avocat crevette au flan coco en passant par un demi coquelet rôti, l’ardoise comprend à chaque fois trois entrées trois plats et trois desserts au choix. Et elle est quotidiennement renouvelée.

Le soir, l’amateur à le choix entre deux menus : l’un à 24,50 €, l’autre à 34,50 €. Des menus qui changent chaque trimestre puisqu’ici, le fait maison s’adapte aux saisons. Enfin, le restaurant propose une carte des vins qui met en avant de multiples terroirs. Sur la carte, les Chablis côtoient les Condrieux et les Brouilly, les Côtes Rôties... Le tout à des prix abordables ! Autant de raisons pour découvrir cette nouvelle et très belle adresse...

Place du Manoir 56929 Noyal-Pontivy 02 97 07 89 81 Ouvert le midi : mardi, mercredi et dimanche. Ouvert le midi et le soir : jeudi (sur réservation), vendredi et samedi.

Crédit photo : Istock

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Damien Le Quillec Chef Bib Gourmand 2018

Oeuf mollet pané comme une truffe ***

Purée onctueuse au lait ribot ***

Émulsion au blé noir ***

Ingrédients

pour 4 personnes Pour l’œuf : • 4 œufs • 20 g de chapelure • 20 g d’encre de seiche Pour la Purée : • 9 pommes de terre • 50 g de crème • 200 g de lait ribot Pour l’émulsion : • 250 g de bouillon de volaille • 50 g de graine de sarrasin torréfié • 50 g de beurre • 100 g de crème • 30 g de maïzena Autres : • 1 truffe d’été • 4 tranches de ventrèche de porc séché

Ventrèche de porc séché et truffe d’été Préparation Les œufs : • Cuire les œufs mollets (5 à 6 min dans une eau bouillante). • Les refroidir dans de l’eau froide, puis les écaler. • Mélanger la chapelure à l’encre de seiche. • Paner les œufs mollets à l’anglaise. • Frire les œufs au dernier moment dans une friteuse à 180°C pendant 2 min. La Purée : • Cuire les pommes de terre pendant 25 min, départ eau froide. • Réduire les pommes de terre en purée en y ajoutant le lait ribot et la crème. L’émulsion : • Réduire le bouillon de volaille de moitié. • Incorporer le beurre puis la crème. • Lier à la maïzena. • Passer l’émulsion dans une étamine. • Mettre la préparation dans un siphon. Dressage • Déposer la purée dans le fond de l’assiette puis l’émulsion, la ventrèche de porc, l’œuf frit et enfin les

copeaux de truffe rappée au dernier moment.

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Agrément Services à la personne

HOROSC

OPE

Septembre-Octobre 2 O 18 l Poisson

(19/02-20/03)

Septembre. Les trois premières semaines de ce mois vont vous conduire à mobiliser votre énergie mentale vers davantage de ténacité et de pugnacité, pour construire ou reconstruire votre vie suivant vos résolutions. Cela devrait vous obliger à vous défaire de certains conditionnements dissimulés mais bien concrets. Octobre. Ce mois va vous permettre de mettre fin à des situations devenues stériles en affirmant votre volonté de clarté. Le fil naturel des événements va vous aider à voir clair là où tout était nébuleux, en particulier aux plans financier et sentimental. Le transit de Vénus dans votre maison vous donne cette possibilité.

a Bélier

(21/03-20/04)

Septembre. Ce mois sera porteur d’influx très positifs pour réajuster votre vie de famille et les relations qui en font partie. Des situations extérieures vont mettre en relief les aspects les plus plaisants de votre vie et adoucir les angles de vos échanges avec l’entourage. Octobre. Ce mois va vous permettre de faire valoir vos qualités humaines en bien des occasions. Le transit du soleil met en exergue vos ambitions dans tous les domaines. Cela va vous mener tout naturellement à vous exprimer plus largement et avec justesse par rapport à votre entourage.

b Taureau

(21/04-20/05)

Septembre. Vous aurez besoin plus largement que d’ordinaire d’évoluer dans une ambiance feutrée et intimiste, de confidences et de dialogues profonds avec votre moitié. Sur le terrain du travail en revanche, l’action est pleinement au rendez-vous. Les influx de Mars vous incitent à l’action directe... Octobre. Ce mois s’annonce remuant au plan relationnel. Le Soleil en transit dans votre constellation vous confronte à de fortes personnalités qui auront tendance à vous contredire. Il y a des changements en perspective qui vont vous pousser à prendre des décisions nettes mais bénéfiques pour votre avenir.

c Gémeaux (21/05-21/06) Septembre. Ce mois va vous permettre de mettre à profit vos potentiels notamment dans votre vie familiale. Les influx du Soleil vont vous donner un regain d’énergie idéal pour harmoniser vos liens et mettre en place des changements vers davantage de cohésion par rapport à votre clan. Octobre. Ce mois vous permettra de mettre en avant vos convictions profondes et de rayonner sur votre entourage sans efforts particuliers. La justesse et surtout l’équité de vos idées, séduisent et peuvent convaincre les plus récalcitrants. Votre vie relationnelle se réchauffe spontanément.

d Cancer

(22/06-22/07)

h Scorpion (23/10-21/11)

Septembre. Ce mois va vous confronter à un entourage plus contestataire qui réclame que vous fassiez bouger les situations sur lesquelles vous jugez que tout est pourtant en équilibre. Le transit de Vénus va rendre certaines vérités flagrantes à vos propres yeux et vous forcer à sortir de vos habitudes. Octobre. Ce mois va créer dans votre vie des situations qui vont vous inciter à faire plaisir à autrui plus largement que d’habitude. Les influx du Soleil vous incitent à vous dépasser vers davantage d’altruisme. Vous serez plus réceptif aux besoins des autres, et bien moins aux vôtres.

Septembre. Vous serez spontanément moins dans la polémique et l’opposition que le mois dernier. Ces influx de Vénus vont vous donner la possibilité de réduire certains frais financiers et d’accroître vos capacités dans des domaines ou tout reste encore à faire, et que vous pourrez entreprendre dans quelques mois. Octobre. Ce mois va vous permettre de sortir de vos réserves, notamment au plan affectif. Vous allez vous montrer spontanément plus chaleureux, plus expansif, plus charmeur et davantage dans la séduction. Les échanges de petites attentions sont au rendez-vous !

e Lion (23/07-22/08)

i Sagittaire (22/11-20/12)

Septembre. Votre vie relationnelle va connaître un coup de fouet dynamisant qui va vous aider à étendre votre réseau amical mais aussi professionnel vers de nouvelles perspectives. Entre facilités dans vos échanges et dans l'évolution de vos projets... ce sera le moment de faire preuve d’audace ! Octobre. Ce mois sera très vivant. Les situations vont vous inciter à vous pencher sur des parties douloureuses, ce qui va vous obliger à une totale honnêteté envers vous-même. Ne vous laissez pas aller à des sentiments de culpabilité, ceux-ci sont susceptibles de vous entraîner sur des pentes dangereuses.

Septembre. Ce mois sera parfait pour faire un bilan de fond dans les domaines qui vous préoccupent le plus. Les circonstances extérieures vont vous pousser à vous confier à une personne de confiance, ce qui vous aidera considérablement à mettre de l’ordre dans vos idées et, surtout, à mettre en place des stratégies d’action. Octobre. Ce mois sera remuant et très chaleureux au niveau de votre vie relationnelle. Attendez-vous à graviter dans des milieux nouveaux dans lesquels vous trouverez d’excellents soutiens à votre épanouissement. Le transit du Soleil en sextile à votre signe, fluidifie vos échanges tout en les densifiant.

f Vierge

(23/08-22/09)

Septembre. Votre vie professionnelle est en exergue et guide vos actions vers des alliances et partenariats. C’est un excellent moment pour exposer un nouveau projet à votre hiérarchie. Ceux d’entre vous qui êtes en couple vont connaître une phase de sérénité qui annonce la fin de certains doutes. Octobre. Vous allez être tenté d’engager de gros frais, tout particulièrement durant les trois premières semaines du mois. Néanmoins, des rentrées d’argent se profilent à l’horizon. Des renforts providentiels vont se présenter à vous. Les changements de cap dans votre vie professionnelle facilitent vos finances.

g Balance (23/09-22/10) Septembre. Une impression de « trêve » dans vos combats du quotidien s’annonce, ce qui va vous donner pleine latitude pour pacifier vos relations, dans tous les domaines. Les deux premières semaines de ce mois mettent l’accent sur la famille. Vous aurez des actions à mener qui auront pour résultante de renforcer vos liens. Octobre. Ce mois sera synonyme d’harmonie, surtout pendant les trois premières semaines. En effet, le transit du Soleil va vous permettre de stabiliser votre vie dans un climat de concorde avec votre entourage. Mais c’est le calme avant l’impétuosité retrouvée qui aura lieu le mois prochain !

j Capricorne (21/12-19/01) Septembre. Ce mois va mener le cours de votre vie vers la continuité par des situations qui sembleront vous pousser à stabiliser bien des choses, à prendre parti, à agir de façon opiniâtre et tenace. Vous qui aimez avancer progressivement, vous ressentirez des impulsions d’action plus directes que d’ordinaire. Octobre. Ce mois va vous aider à extérioriser ce que vous êtes fondamentalement. Vous aurez davantage à cœur d’exprimer vos valeurs et vos idées personnelles. Si vous êtes célibataire, attendez-vous à faire des rencontres agréables, qui peuvent vous mener très loin dans l’épanouissement affectif.

k Verseau

(20/01-18/02)

Septembre. Vous allez vivre des situations qui vont vous aider à vous démarquer dans tous les domaines. Le Soleil sera un partenaire de choc pour vous accompagner et mettre en avant vos projets, mais aussi pour sortir de vos craintes et vous exprimer avec verve dans votre vie sociale. Octobre. Ce mois va vous entraîner dans de belles satisfactions personnelles. L’influx du Soleil va favoriser votre rayonnement et votre créativité. C’est le moment de chercher à accroître vos revenus, à entamer des négociations des plus complexes. La réussite est tout près de vous.

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