Ici et là magazine - Numéro 18 - Pays de Loudéac et de Pontivy

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tuit a r g e n i z a Mag tagne e r B e r t n e du C 17 i / juin 20 a N°18 - m

ntivy o P e d t e déac u o L e d Pays

COMMERCES DE PROXIMITÉ L'âme de nos villages

Gelagri

Rohan

Gouren

Le surgelé du champ à l'assiette

Le plein de vitalité

De haute lutte... bretonne

S oc i ét é - Cul ture - Économie - Loisirs - Tou r is m e


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e n i z a g a M Édito

Ah les gazouillis comme réveil matin... « Au mois de mai, manteau jeté. » « En avril, ne te découvre pas d’un fil ; en mai, fais ce qu'il te plaît. » « Femme de mai plaît toujours. »... Voilà trois jolis dictons pour entamer de la meilleure des manières notre nouveau rendez-vous avec vous. C'est vrai qu'il est d'autres adages, nettement moins encourageants. Mais on dira que ce ne sont pas les bons, qu'ils sont l'œuvre de tristes sires, d'oiseaux de mauvais augure, de grincheux, de méchants jaloux... Et leurs tristes formules, ils peuvent les remettre dans le sac, pas joli lui non plus, d'où elles n'auraient jamais dû sortir. Nous, chez Ici et Là, à peine a-t-on découvert ces maudites maximes au détour d'une erreur d'aiguillage de lecture qu'on les a recouvertes de notre indifférence. Aussi se gardera-t-on d'en citer une seule tant elles sont (toutes) moches à nos yeux. En plus, c'est rien que des mensonges. Comment en effet ne pas se réjouir à l'aube de ce joli mois de mai qui en annonce d'autres tout aussi lumineux et joyeux. « C'est le printemps et presque l'été », chantent en chœur, dès très tôt le matin, les oiseaux de nos champs, forêts et jardins. Et les gazouillis comme réveil matin, même quand les nuits sont courtes, nous chez Ici et Là, on aime. On en redemande. Et, là encore, on pense qu'on n'est pas tout seuls. Au jeu du « Keske-c'est-bien-les-gazouillis-matinaux », on vous imagine aussi amateurs que nous. On mettrait même un petit billet sur certains. Sur ceux, par exemple et on en connaît, qui vont jusqu'à s'offrir quelques nuits blanches printanières, juste pour ne pas rater les premières sonneries. Pardon, les premiers gazouillis. La Rédaction

Sommaire

N°18 - mai / juin 2017 • Dossier : Commerces de proximité (p. 5 à 14) • Entreprise : Gelagri (p. 16-17) • Circuits courts : Le terroir en bocal (p. 18-19) • Commune : Rohan (p. 24-25) • Sorties : L'agenda (p. 27 à 30) • Culture : La chorale Folie Douce (p. 32-33) • Sport : Le gouren (p. 42-43) • Patrimoine : Le Village de l'An Mil (p. 46-47) • Nature : Le renard (p. 48) • Gastronomie : Christophe Le Fur (p. 49) Ici et Là est une publication bimestrielle - Tirage : 8 000 exemplaires Directeur de la publication : Dominique Perrot Rédaction : Stéphanie Biju, Dominique Perrot, Daniel Thépaut Secrétariat d’édition : Daniel Thépaut Photographe : Michel Langle Conception et réalisation : Ronan Le Duff et Idest Communication Iconographie : Fotolia Rédaction et régie publicitaire : 07 87 36 05 64 - idest.pontivy@orange.fr N° ISSN : 2276-1934 Impression : Iris Imprim

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Commerces de proximité L'âme de nos villages Ils sont un bon moyen de faire vivre les villages. C’est aux commerces de proximité en zone rurale que ce nouveau numéro d’Ici et Là s’intéresse. Des boulangeries, des épiceries, des restaurants ou bars-tabac, dont le maintien est favorisé par des plans d’actions portés par les trois communauté de communes du Centre Bretagne. Tour d’horizon. Boulangerie, boucherie-charcuterie, épicerie, bar-tabac… et souvent un peu tout cela à la fois. Les commerces de proximité, aussi dit de quotidienneté car les consommateurs sont susceptibles d’y faire des achats quotidiens ou du moins très fréquents, protègent l’âme de nos villages. Empêchent de les voir devenir de simples cités-dortoirs, aident à lutter contre une certaine désertification rurale. C’est incontestable. Les « bourgs » de Bretagne sont plutôt bien lotis. Selon une étude publiée par l’INSEE en 2010, la région était alors la mieux équipée en commerces de proximité, avec seulement 4 % de sa population rurale qui n’en disposait pas dans sa commune. Pas simple pour autant de maintenir une activité commerciale en zone rurale. Un départ en retraite qui s’annonce et c’est la crainte de voir un rideau se baisser définitivement. Cela a bien failli être le cas pour l’épicerie de Kergrist, reprise « in-extremis » par une habitante de la commune (page 6). À Moustoir-Ac, c’est aujourd’hui grâce à la

mobilisation des bénévoles d’une association que les habitants peuvent encore se fournir en pain, avec l’accord de la municipalité (page 7).

Des élus forcement sensibles

Des plans d’actions sont ainsi mis en place par les élus pour encourager leur création ou leur pérennité. Plus particulièrement par les communautés de communes à qui revient la compétence du développement économique des territoires. Dans le territoire de Pontivy Communauté, une aide financière est adressée aux commerces, hors ville de Pontivy. Pour tout investissement égal ou supérieur à 10 000 €, la collectivité propose ainsi une aide de 20 % de l’investissement (acquisition des murs et fonds commerciaux, travaux immobiliers, matériels, mises aux normes…), plafonnée à 5 000 € par projet. Le dispositif existe depuis deux ans et quatre projets en ont déjà profité. Deux nouveaux dossiers sont à l’étude. Dans le territoire de Centre Morbihan Com-

munauté, l’installation est favorisée à travers la location de locaux à tarifs préférentiels. Cinq commerces occupent ainsi des bâtiments dont les murs appartiennent à la communauté de communes. Enfin à Loudéac Communauté, la politique menée par l’ancienne Cidéral devrait perdurer. Elle consiste, pour le dernier commerce d’un centre-bourg, à racheter le bâtiment, investir dans des travaux de rénovation et l’achat de matériel, avant de le louer, là aussi, à loyer modéré. Sur son territoire, Loudéac Communauté est ainsi propriétaire des murs de six commerces. À l’image du restaurant Le Quill’oust, au Quillio (page 8) ou de La Boutique, à Plumieux, devenue une vraie petite entreprise (page 10). Preuve qu’avec motivation, pugnacité et imagination, les commerces ruraux peuvent aussi être des affaires qui roulent… Comme au restaurant Merlin les pieds dans l'eau à Saint-Aignan (page 12) ou encore au Bar des sports à Plumelin (page 14). 5


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Épicerie « Chez Chrystelle » à Kergrist « J’ai réfléchi pendant six mois avant de me décider » Tenue par Marie-Christine Lorillec pendant près de 40 ans, l’épicerie-dépôt de pain de Kergrist a bien failli baisser définitivement le rideau, faute de repreneur. Chrystelle Collin, habitante du bourg et elle-même cliente, s’est finalement lancée dans l’aventure, en juin 2016. Interview. plement. J’ai réfléchi pendant six mois à la viabilité du projet, avant de me décider…

Dans quel contexte avez-vous repris l’épicerie - dépôt de pain de Kergrist ? Marie-Christine Lorillec voulait faire valoir ses droits à la retraite mais ne trouvait pas de repreneur. Cela faisait plus de deux ans qu’elle essayait de vendre et elle s’était donné six derniers mois avant de fermer définitivement la boutique, racheteur ou pas… Avec mon mari, nous nous sommes installés il y a quatre ans dans le bourg de Kergrist et étions des clients de l’épicerie. C’est par hasard, en discutant avec MarieChristine, que nous avons appris son souhait de vendre. En tant qu’habitants, la fermeture de l’épicerie nous concernait. De mon côté, après douze ans comme responsable de rayon d’un magasin de bricolage, j’envisageais de quitter mon travail. L’idée de la racheter est donc ainsi née tout sim-

Quel était votre projet en reprenant l’épicerie ? La volonté première était de continuer ce que faisait Marie-Christine et dont tout le monde était content : un dépôt de pain et une petite épicerie pour le dépannage. J’ai élargi l’offre avec un service de rôtisserie le dimanche matin. Mon objectif était aussi de proposer davantage de produits locaux. Ainsi, j’ai rentré en rayon les conserves de viandes de Martine et Jacques Le Clere de Saint-Gonnery, le gâteau breton de Christophe Coho, artisan boulanger à Arzano (Finistère). Pour Noël et Pâques, les clients ont pu trouver les chocolats d’Au Saint-Honoré de Frédéric Noré, artisan chocolatier à Loudéac et, depuis peu, des galettes

de pomme de terre de Fanny Le Goff, de Neulliac. La rôtisserie (tous les dimanches) propose des poulets fermiers bretons accompagnés de pommes de terre issues de l’exploitation des Roses, à Neulliac. De quelles aides avez-vous bénéficié et comment vous ont-elles servi ? J’ai reçu des subventions de la part de Pontivy Communauté, de la Région, une aide européenne (en cours) et un prêt d’honneur remboursable, de Pontivy Initiative. Ces aides ont été nécessaires pour investir dans du matériel : vitrines réfrigérées, appareil à rôtisserie… Elles ont aussi permis les travaux de réfection de l’épicerie. La mairie nous a été d’un grand soutien et notamment pour trouver les différentes aides et démarches. Quel bilan tirez-vous de votre première année d’activité ? C’est un bon démarrage. Le bilan comptable est satisfaisant et équivalent à celui que Marie-Christine réalisait. C’était le premier objectif que je m’étais fixé. Évidemment, l’idée est de voir progresser le chiffre d’affaires à court terme.

Pratique « Chez Chrystelle », 10, rue de la Paix à Kergrist - 02 97 39 63 45 Ouvert le mardi, mercredi et jeudi de 7 h 45 à 13 h 30 et de 16 h à 19 h ; le samedi de 7 h 45 à 13 h 30 ; le dimanche de 7 h 45 à 13 h. 6


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À Moustoir-Ac Un dépôt de pain bénévole Depuis mars et suite à la fermeture de la boulangerie, l’association Multiservices gère bénévolement un dépôt de pain provisoire. Le flux de clients montre que ce service est attendu de la population. La municipalité, elle, travaille à favoriser l’implantation pérenne d’un nouvel artisan. À Moustoir-Ac, tous les jours depuis le mois de mars, « on vient chercher le pain à Dédé ». Dédé ? André Le Texier, le boulanger du Fournil Chapel ar Nevez, de la commune voisine de La Chapelle-Neuve, et qui a accepté de fournir un dépôt de pain atypique. Celui-ci est en effet installé dans une maison attenante à la chapelle et est géré par les bénévoles de l’association Multiservices. Après la fermeture définitive de la boulangerie du bourg, début mars, ces derniers ont en effet proposé de prendre le relais. Le maire Benoît Rolland a donné son accord : « c’est indispensable pour une commune de 1 900 habitants, comme Moustoir-Ac, de pouvoir proposer ce service à la population », estime-t-il.

La moitié du volume d’activité d’une boulangerie

Et il ne s’agit pas là d’un simple dépannage. Les bénévoles de l’association Multiservices se mobilisent pour faire fonctionner le dépôt de pain, sur des horaires classiques de boulangerie, du mardi matin au dimanche midi. Derrière le comptoir provisoire, le choix est varié

tant en pain qu’en viennoiseries. Preuve que la demande existe, « André Le Texier dit réaliser en volume, la moitié de l’activité d’une boulangerie normale », rapporte Benoît Rolland. « Et pourtant, le bouche à oreille ne s’est pas encore bien mis en place ». Pour le maire de Moustoir-Ac, cette solution ne peut être que provisoire. La municipalité travaille ainsi, en lien avec Centre Morbihan Communauté, à l’implantation pérenne d’un boulanger dans la commune. « C’est aussi à nous, en tant qu’élus, de créer les conditions adéquates à la stabilité et à la rentabilité des commerces de proximité dans nos petites communes », souligne Benoît Rolland. En l’occurrence, les élus de Moustoir-Ac étudient la possibilité de « monter une boulangerie de toutes pièces dans un endroit vide. Les murs seraient publics et l’artisan en serait le locataire ». Comme c’est le cas pour André Le Texier, dont les murs de son Fournil Chapel ar Nevez appartiennent à la communauté de communes. À Moustoir-Ac, l’endroit serait déjà repéré. Il se situerait près du futur espace scolaire, dans le centre bourg. À terme, ce sont 220 enfants qui y seront accueillis tous les jours. Un flux prometteur pour la boulangerie voisine. Avis aux intéressés !

Pratique Dépôt de pain 24, place Sainte-Barbe à Moustoir-Ac. Ouvert de 7 h 30 à 13 h et de 15 h 30 à 19 h, du mardi au dimanche midi. 7


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Le Quill'Oust au Quillio " Les habitants jouent le jeu " Contraction du nom de la commune et de la rivière qui la traverse, le Quill'Oust est aujourd'hui le dernier commerce du Quillio. Depuis près de trois ans, ce bar-restaurant est dirigé par un couple de Normands : Frédéric et Nathalie Noé. Situé en bordure de la route départementale qui traverse la commune du Quillio, le Quill'Oust est aujourd'hui une table bien connue des ouvriers du Centre Bretagne. Chaque jour, ils sont en effet plus d'une quarantaine à y déguster le menu du jour proposé par la maison et composé d'un buffet d'entrées, de trois plats au choix, d'un fromage et d'un dessert, au prix de 11,50 €, boisson comprise... Il y a quelques années pourtant, l'établissement a bien failli disparaître avec le départ des propriétaires. C'était en 2003. Comme elle l'avait déjà fait dans d'autres communes du territoire, la Cidéral décide alors d'acheter le bâtiment. Depuis, en plus d'une décennie, plusieurs locataires vont s'y succéder. Lorsqu'en 2014, les restaurateurs décident de cesser leur activité, un nouvel appel d'offres est lancé. Installé à Conches-en-Ouche, dans l'Eure, Frédéric Noé prend connaissance de cette offre sur internet. Obligé de mettre un terme à son activité de charpentier pour raison médicale, il souhaite se reconvertir dans un métier liée à sa formation de base : la cuisine. Il ne connaît pas le Centre Bretagne mais lors d'une visite effectuée au mois d'avril 2014, le projet le séduit immédiatement. Les élus aussi ! Après plusieurs entretiens, il est choisi parmi plusieurs candidats.

Pas le temps de rêver ! Il faut rapidement faire les valises pour ouvrir avant le début de l'été. « Ma femme Nathalie était aide-soignante en Normandie et elle a dû effectuer son préavis avant de me rejoindre », se souvient Frédéric. Dès le 6 juin, il est pourtant en cuisine pour l'ouverture du restaurant. Sa sœur lui donne en coup de main en salle. « Le démarrage a été assez rapide et nous avons très vite atteint une vitesse de croisière avec plus d'une quarantaine de couverts par jour », précise le restaurateur.

Troisième anniversaire

Les nouveaux commerçants s'intègrent rapidement dans le paysage local et les habitants jouent le jeu. Le bar bien sûr, mais également les repas pour les groupes organisés sur commande, ont rapidement fait de l'établissement, un lieu de convivialité prisé. Et un commerce de proximité apprécié par les habitants qui peuvent bénéficier d'un dépôt de pain ou de la vente de pizzas à emporter, le mardi soir et le vendredi soir. D'ici quelques semaines, Frédéric et Nathalie Noé fêteront le troisième anniversaire de leur installation dans la commune du Quillio... Un premier bail en quelque sorte et qu'ils entendent bien prolonger !

Pratique Le Quill'Oust

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1, route départmentale au Quillio - 02 56 17 91 73 ou 06 12 97 36 77. Restaurant ouvert le midi du lundi au vendredi. Le soir et le week-end, sur réservation.


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La Boutique, à Plumieux « Une belle aventure humaine » Janvier 2009 : Plumieux perdait son unique commerce de proximité. Trois mois plus tard, avec la volonté d’habitants et d’élus, La Boutique ouvrait ses portes dans un local de 18 m2. Aujourd’hui, c’est une entreprise rentable, gérée par Martine Le Huidoux et Pascale Limoux. On trouve de tout à La Boutique de Plumieux. Et plus particulièrement, « deux jolies filles », s’amusent Martine Le Huidoux et Pascale Limoux. Le ton est donné, c’est dans une ambiance bon enfant que ces deux dames entendent accueillir leur clientèle. Et cela fait huit ans que cela dure ! Le 31 janvier 2009, l’unique épicerie-charcuterie de Plumieux ferme le rideau... sans crier gare. Une poignée d’habitants et d’élus se mobilisent alors et créent une association afin de rouvrir au plus vite un commerce de proximité. La première « Boutique » ouvre ses portes dans un local de 18 m² en mars 2009. Martine et Pascale sont déjà de l’aventure. Martine comme vendeuse ; Pascale, dont le mari Roland est charcutier, comme bénévole.

qu’on fait revenir… », donne à savourer la commerçante. Pascale, elle, assure en plus le service traiteur, l’autre point fort de La Boutique. « Je cuisine selon l’inspiration et la disponibilité des produits. Nous préparons toujours au minimum deux repas par semaine. » Un service de livraison à domicile sur toute la France et sous température contrôlée vient même d'être mis en place.

Dans un bâtiment loué à la Cidéral

Huit ans plus tard, La Boutique est installée dans un local tout neuf de 400 m², dont 100 m² de surface de vente, loué à la Cidéral. D’abord associative, puis coopérative, La Boutique est aujourd’hui une Sarl dirigée par Martine et Pascale. À elles deux, elles assurent toutes les fonctions inhérentes à un commerce : depuis l’approvisionnement des rayons jusqu’à l’exercice comptable en passant par la vente et la fabrication d’une charcuterie-maison. Une charcuterie qui a d’ailleurs décroché en 2013, le premier prix du concours national organisé par l’Union des charcutiers-traiteurs des Côtes d’Armor, dans la catégorie saucisse. « Roland nous a tout appris », confie Martine. « En particulier le respect de la matière première, le goût du travail bien fait, à partir d’un produit naturel, sans conservateur, ni colorant. Dans notre charcuterie, on y met du sel, du poivre, du persil frais, des petits oignons

À Plumieux, La Boutique a largement dépassé son rôle de simple dépannage… Pour autant, elle veut garder son identité de commerce de proximité. Plutôt que de passer en franchise, Martine et Pascale ont préféré rester indépendantes, notamment pour garder la liberté de choisir leurs fournisseurs. Les petits producteurs locaux sont privilégiés. En huit ans, cette épicerie-charcuterie a su fidéliser une vraie clientèle, et pas seulement communale. Aujourd’hui, La Boutique est une entreprise rentable qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 360 000 €. Mais au-delà du bilan financier, le moteur de Martine et Pascale reste l’humain. « Si ça marche, c’est parce que La Boutique est avant tout une belle aventure humaine. »

Pratique La Boutique 10 bis, place Saint Mioc à Plumieux - 02 96 25 51 18 - sarllaboutique@hotmail.fr Ouvert du mardi au samedi de 9 h à 13 h et de 15 h à 19 h ; le dimanche, de 9 h à 12 h 30. 10


IORS N É S S E C I V SER RÉSIDENCE

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Merlin les pieds dans l’eau, à Saint-Aignan Une belle renaissance Christophe, Mark et Erik sont propriétaires depuis 14 ans du fonds de commerce comprenant le restaurant Merlin les pieds dans l’eau, le camping et l’espace ludique situés à l’anse de Sordan, dans la commune de Saint-Aignan. Divers travaux ont été réalisés pour améliorer le site et accroître sa fréquentation. Une brume printanière flotte sur le lac de Guerlédan. À l’anse de Sordan, la vue depuis la terrasse du restaurant Merlin les pieds dans l’eau invite à la contemplation. En ce début avril, la saison 2017 vient de démarrer, en toute quiétude. Tout au long de l’été, le site s’animera à la faveur du passage des randonneurs, du séjour des campeurs, des rires des baigneurs… « C’est un cadre de vie que l’on a choisi. On s’est battu pour rester ici », confie Christophe, cogérant, avec Mark et Erik, à la fois du restaurant, du camping et de l’espace de location de pédalos, canoës, bateaux électriques, attenant. Si ces trois associés sont propriétaires du fonds de commerce, les bâtiments eux, restent la propriété de Pontivy Communauté. Christophe, Mark et Erik ont beaucoup investi pour remettre en état les lieux et accroître sa fréquentation. Pontivy communauté a aidé, en finançant notamment tout ce qui a concerné le gros œuvre. Ainsi, au fil des ans, le restaurant a été réaménagé pour accueillir à la fois repas de particuliers et de groupes, le camping amélioré, la plage agrandie. Plus récemment, en 2014, trois chambres d’hôtes ont été réhabilitées et un toit ouvrant installé sur la terrasse du restaurant. La carte elle aussi a évolué d’une cuisine traditionnelle vers le bio qui privilégie les produits locaux. Pour offrir un service supplémentaire à toute heure, un « comptoir - plage » proposant snack et glace, a même été lancé en 2015. 12

Fonctionnant de mi-mars à la Toussaint, le site emploie cinq personnes, dont deux extras. L’été, au plus fort de l’activité, six saisonniers renforcent cet effectif.

Améliorer l’accueil des groupes « Nous avons mis du temps mais nous avons su fidéliser une vraie clientèle constituée à la fois de locaux, de vacanciers et de randonneurs de plus en plus nombreux », se satisfait Christophe. Les gérants de Merlin les pieds dans l’eau se sont plus particulièrement spécialisés dans l’accueil des groupes, envers lesquels ils veulent poursuivre leurs efforts. Après l’aménagement d’une salle dédiée dans le restaurant (80 places) et de la terrasse qui peut leur être réservée pour organiser des événements familiaux ou professionnels, Mark et Erik aimeraient booster leur capacité d’hébergement. « Notre projet serait, pour cela, d’installer des mobil-home dans le camping. » Affaire à suivre… Pratique

Merlin les pieds dans l'eau Anse de Sordan à Saint-Aignan 02 97 27 52 36 / info@restaurant-merlin.fr Restaurant ouvert du mardi au samedi pour le déjeuner, du vendredi au dimanche pour le déjeuner et le dîner ; tous les jours et tous les soirs pendant l’été. Plats du jour, pizzas maison, formule terroir à partir de 14,50 €.


CONSO

Du pain bio, oui mais... 100% local et artisanal !

Avec tant de passion à son égard et le fait que notre société automatise et industrialise toujours plus les procédés de fabrication, qu’en est-il de la qualité du pain ? Comment éviter les pains pétris de chimie, surgelés et préparés à base de mélanges tout faits et bourrés d’additifs ? Des boulangers qui aiment leur métier et pratiquent l’art du pain et élaborent de A à Z leurs produits, ça existe. Chez Biocoop Callune nous travaillons avec sept d’entre eux, certifiés bio, et ils se situent tous à moins de 150 km de notre magasin ! Tous les jours c’est un ou deux de ces boulangers qui nous livrent, ce qui nous permet d’avoir quotidiennement des produits frais, bios et variés.

La conception d’un pain bio :

Le levain : le levain est dit naturel car il est le résultat de la fermentation naturelle de farine et d’eau : il n’y a pas de levure. C’est grâce à l’activité du levain que le pain lève et acquiert son goût typiquement acidulé, et une mie ferme. Du fait de la fermentation du levain, les amidons sont transformés en profondeur ce qui rend le pain plus digeste. Fermentation, pétrissage : le levain est incorporé à la farine avec du sel puis est pétri pour être mis au repos. Cinq heures seront nécessaires pour que la pâte lève. La cuisson : façonnés à la main, les pâtons reposeront de nouveau avant d’être enfournés à 300°. La cuisson au feu de bois marque plus encore l’aspect gustatif du pain.

Un plaisir pour les papilles...

Il y en a pour tous les goûts : baguettes, pains complets, semi-complets, blancs, blés anciens, aux graines… mais aussi des alternatives sans gluten à la farine de sarrasin, riz et maïs, pour les plus sensibles ou intolérants au gluten. Chez Biocoop Callune, un cahier des charges très strict interdit les additifs non naturels et refuse l’utilisation d’engrais artificiels, de pesticides et d’OGM.

... et toujours servi avec le sourire !

Combien de temps je peux conserver mon pain ? Est-il adapté à une personne intolérante au gluten ? Est–il possible de mettre de côté mon pain ? Romane, Constance et Géraldine seront ravies de répondre à vos interrogations et vous aideront à faire le bon choix ! Il est possible également de réserver votre pain en demandant la boulangerie au 02.97.25.63.73.

Ce que vous ne trouverez pas dans un pain bio...

- Des agents antioxydants pour stabiliser la farine. - Des agents retardants pour programmer la cuisson à la demande. - Des agents blanchissants (quand on fait son pain soi-même avec de la farine, du sel, de l'eau et de la levure de boulanger, le pain est de couleur écrue et non blanc). - Des levures chimiques juste pour faire des bulles de gaz carbonique mais qui ne font pas de travail de prédigestion indispensable, puisque nous n'avons pas de jabot germoir comme les granivores. 13


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Au Bar des sports de Plumelin « Ici, tout le monde se dit bonjour ! » « Allez au Bar des sports de Plumelin, vous verrez un commerce de proximité, qui a su fidéliser une clientèle. Il y a de l’ambiance et de la vie dans ce bar. » L’incitation était intrigante. La rédaction d’Ici et Là a voulu vérifier sur place. Rencontre avec Anne-Marie, gérante depuis 13 ans, et quelques habitués. Au mur, un grand tableau reprend tous les classements de foot, du championnat de L1 à celui de D4. Une affiche plus modeste, donne les résultats du concours de cartes 2016-2017 organisé par la maison. La télévision retransmet une compétition de billard presque dans l’indifférence générale. Tout autour du comptoir, les discussions vont bon train. Au Bar des sports de Plumelin, son ballon de rouge ou son demi de bière à portée de main, on parle « bâtiment », on parle « chasse », on parle « fléchettes »… « C’est le petit bar de Bretagne qui marche le mieux en campagne », assure Alain. « Il n’y a qu’à compter le nombre de voitures qui sont garées devant tous les jours », insiste celui qui est habitué à y passer à la sortie du travail et qui n’oublie pas, en entrant, de saluer chacun des présents. Une poignée de main aux hommes, la bise à Martine, serveuse qui officie derrière le bar.

Une ambiance toujours conviviale

« Tout le monde se dit bonjour, ici … C’est comme ca ! », lance AnneMarie Gauthier qui, depuis 13 ans, tient l’endroit en location-gérance. Murs et fonds de commerce appartiennent toujours à la famille Le Bellego. Ici avant, c’était « Chez Ninie », surnom d’Eugénie, l’ancienne patronne qui a tenu le bar pendant 38 ans et vit toujours à quelques mètres.

Ce jour-là, Eugénie est d’ailleurs de passage au bar, accompagnée de Jacky et Josette, ses voisins. Jacky est le président du Plumelin sport, le club de foot local, dont le Bar des sports est un sponsor et aussi un peu le QG. « L’ambiance est toujours conviviale dans ce bar. En particulier, le dimanche, quand les jeunes sortent du foot. Si en plus ils ont gagné… ». On imagine bien oui. Les lundis et vendredis soirs, ce sont les joueurs de fléchettes qui investissent la salle. Au concours de cartes hivernal succède l’été celui de boules bretonnes. Des animations qui ont largement contribué à fidéliser une « clientèle familiale, constituée d’hommes comme de femmes, de tous âges », décrit Anne-Marie. Une gérante qui ne compte pas non plus ses heures pour faire tourner son « zinc ». Le Bar des sports est ouvert six jours sur sept, sans interruption de 10 h à 1 h (maximum). « Pour faire vivre un commerce de proximité, il faut aussi savoir s’investir et montrer une certaine forme de stabilité », observe Anne-Marie. Quartier de Kerfouchec, à Plumelin, ses efforts payent. Son sourire et sa bonne humeur aussi. « Si on vient, c’est aussi parce que la patronne est sympa », souligne Jérôme, grand gaillard amateur de fléchettes, encore en tenue de chantier. « Sinon, on irait voir ailleurs. » Tout simplement…

Pratique « Bar des sports » Kerfouchec, à Plumelin. Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10 h à 1 h du matin. 14



ENTREP

RISE

Le surgelé du champ à l'assiette En 2018, Gelagri fêtera le 40e anniversaire de son installation à Loudéac. Quatre décennies au cours desquelles ce spécialiste des surgelés, légumes et produits élaborés, est devenu un acteur incontournable du monde agricole.. « Pourquoi aller chercher au bout du monde ce que l'on fait de mieux dans mon pays ? » Plus qu'un slogan publicitaire pour sa marque Paysan Breton, la formule a d'abord guidé les dirigeants de la coopérative des agriculteurs de Bretagne (aujourd'hui Triskalia), lorsqu'ils ont fait le choix de construire une usine de surgélation de légumes en plein centre de la région. C'était en 1978, à Loudéac ! Installée au coeur d'un bassin agricole, l'usine Gelagri devait assurer aux agriculteurs une valorisation de leur production. Fort dès l'origine, ce lien n'a cessé de se renforcer. « Nous sommes un site de transformation primaire et il est primordial d'avoir un produit de base de bonne qualité », explique le directeur général de Gelagri, Brice Urlacher. Tout au long de la culture, les agriculteurs bénéficient de l'expertise des conseillers de la maison mère, la coopérative Triskalia. Si leur nombre a bien évidemment baissé au fil des années, ils sont aujourd'hui plus de 700 à approvisionner l'usine loudéacienne. Tous sont certifiés et engagés 16

dans la démarche Agri Confiance qui garantit les valeurs coopératives, la traçabilité et la sécurité alimentaire mais aussi un engagement fort, une démarche permanente de progrès pour toujours mieux respecter l’environnement.

Une usine à l’écoute des saisons

Essentiellement installés en Bretagne, ceux-ci plantent chaque année plus de 11 000 hectares en cultures légumières. De l'épinard au haricot, en passant par le brocoli, la carotte ou encore la pomme de terre primeur, une quinzaine de variétés de légumes sont ainsi récoltées chaque année. C'est l'usine de Loudéac, mais également pour une partie celle de Saint-Caradec, rachetée en 1995, qui se charge de préparer, surgeler et conditionner une production annuelle d'environ 85 000 tonnes. Et bien évidemment, l'activité du site est conditionnée par la saisonnalité. « Notre objectif est de faire tourner l'usine

le plus longtemps possible, confirme le directeur. Mais elle est rythmée par le cycle des cultures et les aléas climatiques, de plus en plus violents. » Elle débute généralement dès le mois de mars avec les épinards ou les choux, pour s'achever en novembre, avec les carottes et les navets. Une montée en puissance progressive oblige l'entreprise à embaucher de nombreux intérimaires au cours du printemps et de l'été. Aux 350 salariés employés à l'année, viennent alors s'ajouter plus de 150 intérimaires. « Ce sont souvent les mêmes qui reviennent chaque année pour des contrats de quatre à six mois, précise Brice Urlacher. Le reste du temps, ils travaillent généralement dans d'autres entreprises de la région. » Outre cette fidélité des saisonniers qui permet une continuité dans les savoirs-faire, l'entreprise a développé une polyvalence pour les salariés à l'année. Des formations régulières leur permettent ainsi de passer de la maintenance, pendant la période hivernale, à la fabrication lors des pics d'activité.


Et en pleine saison, l'usine tourne à fond. Les légumes ne doivent pas attendre ! Plus frais que frais, ils seront surgelés quelques heures au plus après la récolte. Dès l'arrivée du légume en provenance directe du champ, celui-ci fait l'objet d'une attention toute particulière. D'abord contrôlé pour juger de sa qualité, il est ensuite lavé et trié. Selon les variétés, il est coupé ; ils seront tous ensuite blanchis ou cuits. Enfin, en passant quelques minutes dans un grand tunnel à ventilation qui affiche une température de - 40°, il passe de 5° à l'entrée à - 18° à la sortie. Tout au long du processus, de nombreux contrôles permettent de vérifier la qualité du produit fini.

Un plat cuisiné primé par Produit en Bretagne

Stockés en caisse vrac, les légumes sont ensuite repris tout au long de l’année pour être cuisinés ou conditionnés directement. Au total, chaque jour, plus de 350 tonnes de surgelés sont ainsi produites sur les huit lignes de l’atelier de conditionnement. La surgélation des légumes a longtemps été la spécialité de l'usine Gelagri, mais elle a su tirer partie de ses outils et de son savoirfaire pour développer des produits toujours plus élaborés, à partir des années 90. Mélanges, légumes cuits, poêlées, plats cuisinés, gratins, purées ou encore potages... complètent aujourd'hui une gamme très large. Et elle s'enrichit tous les ans avec une cinquantaine de nouveaux produits conçus par le service Marketing R&D pour répondre aux attentes et tendances de la restauration comme du grand public. Le dernier lancement en date pour Paysan Breton : un plat cuisiné individuel en sachet directement micro-ondable associant petits pois, carottes et saucisse fumée, le tout légèrement assaisonné pour combiner légèreté et saveur. Un produit qui vient d’être primé « Meilleure nouveauté 2017 » par Produit en Bretagne.

Si elle commercialise une partie de sa production sous sa marque propre, Paysan Breton, elle réalise la plus grande part de son chiffre d'affaires (165 M€ l'an dernier), avec les marques distributeurs des grandes et moyennes surfaces, des réseaux spécialisés et de la restauration. Pour l'essentiel (60 %), la production est écoulée sur le territoire national. Près d'un quart (25 %) est néanmoins écoulé en Espagne grâce aux deux usines que Gelagri possède dans ce pays (lire encadré). Le reste est exporté vers d'autres pays européens, mais également vers les États-Unis, le Japon ou encore l'Algérie. Acteur incontournable dans son domaine d'activité, l'entreprise souhaite encore développer son activité et renforcer les productions locales. Une volonté qui se traduit chaque année par près de 8 M€ d'investissement pour améliorer encore un outil de production déjà très performant.

Deux usines en Espagne Pour sécuriser et diversifier ses approvisionnements, notamment pour les tomates, les poivrons ou encore les courgettes, Gelagri s'est aussi développée, de l'autre côté des Pyrénées. En 2007, elle a d'abord construit une première usine à Santaëlla, en Andalousie. Deux ans plus tard, en 2009, elle a fait l'acquisition d'une usine à Milagro, en Navarre. Aujourd'hui, 600 agriculteurs cultivent plus de 6 000 hectares de terre. Les deux usines qui emploient au total 350 salariés, fabriquent et conditionnent 75 000 tonnes de légumes.

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À Plessala, Olivier Handaye met le terroir en bocal Traiteur diversifié dans la conserverie, Olivier Handaye propose un service de « travail à façon » aux éleveurs du Mené. Dans son laboratoire de Plessala, il valorise leur production en recettes originales et uniques. Des bocaux que l’on retrouve en vente directe dans les fermes ou les magasins de producteurs. « La conserve, c’est une possibilité offerte aux éleveurs de proposer des produits supplémentaires, en plus de la seule viande fraîche. En la transformant pour eux, j’aide les agriculteurs à valoriser leurs productions, sans qu’ils aient besoin d’investir dans un laboratoire. Ils se chargent ensuite de sa commercialisation en circuits courts. » Voilà deux ans que, depuis son laboratoire implanté zone d’activités de la Perrière, à Plessala, Olivier Handaye propose du « travail à façon », à destination des éleveurs des environs. S’il a commencé avec un ou deux de sa connaissance, ils sont aujourd’hui une douzaine, installés sur le territoire du Mené, à lui confier leurs viandes de volaille, porc, bœuf et même escargots. Seule artisan à assurer une telle prestation en Centre Bretagne, Olivier Handaye produit ainsi pour les agriculteurs locaux, quelque 5 000 bocaux par an.

Une part de création et de recherche

Traiteur réputé depuis 25 ans, Olivier Handaye s’est lancé dans la conserverie il y a dix ans. « Je cherchais une activité complémentaire qui permettrait de combler les périodes creuses liées à celle de traiteur, très saisonnière », explique l’artisan. En 2007, Olivier Handaye a ainsi l’opportunité de racheter le fonds de commerce de Sylvie 18

Hée, éleveuse de canards à Allineuc et commence à fabriquer des conserves de foie gras, confits, rillettes… sous sa propre marque. Au fil des ans, Olivier développe de nouvelles recettes, étoffe sa gamme et surtout apprend à maîtriser le métier de conserverie. « Le canard est un produit que l’on travaille surtout en fin d’année. Il me restait encore du temps libre, notamment au premier semestre… » D’où l’idée d’une nouvelle diversification avec le travail à façon pour les agriculteurs locaux. Plus que d’un business, Olivier Handaye parle d’un véritable partenariat avec les éleveurs qui font appel à lui. « Dans la majorité des cas, nous définissons ensemble des recettes originales et surtout personnalisées pour chacun. Ce ne seront jamais les mêmes, même pour deux éleveurs de volaille », insiste l’artisan. Le jour de notre visite, Olivier avait ainsi rempli 300 bocaux de rillettes de poulet aux pommes. Terrine de poulet à l’indienne, poule au pot, tartinade d’escargots, sauté de porc tandoori ou bœuf Galloway à la bière bretonne sont d’autres préparations qu’il mijote, dans son laboratoire. Cette part de création et de recherche n’est d’ailleurs pas sans plaire à l’artisan plessalien.


Traiteur réputé... et conserves de canard remarquées

Comme pour ses propres conserves de canard, Olivier Handaye travaille le plus naturellement possible, sans utiliser de conservateur, ni de colorant. « L’ultra-fraîcheur du produit de départ est le gage d’un produit final de qualité ! », martèle-t-il. Normes d’hygiène alimentaire, traçabilité des produits et stabilité garantissent à ses conserves une date limite de consommation. Ainsi, Olivier est fier de fournir un produit durable, à l’image de l’éleveur. Celui-ci est libre ensuite de le vendre en direct à la ferme ou en magasin de producteurs.

Rester une entreprise de taille artisanale

Les éleveurs du territoire du Mené n’ont pas tardé à se donner le mot… Sans publicité, ni prospection, Olivier Handaye est de plus en plus sollicité. Pour autant, « si nous continuons d’accepter de nouvelles productions, cela reste en fonction de nos capacités de fabrication », prévient l’artisan plessalien… qui entend bien le rester.

C’est d’abord comme traiteur qu’Olivier Handaye a su se tailler une belle réputation, dans la région du Mené et audelà. Une activité qui représente encore aujourd’hui 70 % de son chiffre d’affaires. Installé depuis 25 ans, Olivier Handaye propose ainsi repas servis, cocktails servis ou à emporter, buffets, plats à emporter ou plateaux-repas pour les particuliers comme pour les entreprises. L’artisan intervient dans un rayon de 50 km autour du Mené (Loudéac, Pontivy…) Les conserves de canard de la marque « Olivier Handaye » connaissent elles aussi un beau succès. En 2016, il a ainsi produit 15 000 bocaux, distribués dans près de 60 points de vente répartis sur les quatre départements bretons et la Loire-Atlantique. Rillettes de canard au foie gras et terrine de canard au chouchen sont les deux produits phares de la maison.

Informations pratiques Traiteur - conserverie - Restaurant, Olivier Hendaye Zone d’activités de la Perrière, route de Saint-Gouëno, à Plessala 02 96 26 13 26 www.traiteur-handaye.com 19


UE P R AT I Q

Rapprocher consommateurs et petits producteurs Acheter des produits de sa région : voilà une façon de consommer responsable. Avec les « Alliances locales » instaurées il y a huit ans, les centres E.Leclerc contribuent à cette tendance. Et participent à développer les liens entre consommateurs et petits producteurs. Consommer autrement, consommer responsable. La tendance se confirme d’année en année, les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir donner du sens à leurs achats et notamment en privilégiant les produits faits dans leur région. Les centres E.Leclerc répondent à cette demande avec les « Alliances locales ». Instaurée il y a déjà huit ans, cette appellation vise en effet à favoriser la consommation de produits locaux et le développement des liens entre consommateurs et producteurs. À ce jour, ce sont plus de 400 magasins qui, partout en France, ont ainsi noué des partenariats étroits avec près de 15 000 producteurs, situés dans un rayon de 100 km autour d’eux. Dont votre centre E.Leclerc de Pontivy.

Un soutien au travail des petits producteurs

Le but de ces « Alliances locales » est de « valoriser le savoirfaire des producteurs de nos régions et d’encourager l’économie locale », explique Anne-Lise Stéphany, responsable qualité au centre E.Leclerc de Pontivy. 20

Les intérêts sont largement partagés. Les clients sont assurés de l’origine des aliments, de la façon aussi dont ils sont produits tout en ayant le sentiment de soutenir le travail de petits producteurs locaux. Ces derniers profitent, en plus, de la vitrine non négligeable offerte par une diffusion en grande distribution, de débouchés directs et réguliers pour leur production, sans intermédiaire. Ces partenariats permettent aux centres E.Leclerc de mettre en rayon des produits de grande qualité. Enfin, le dernier bénéficiaire de ces « Alliances locales », c’est aussi et plus largement l’environnement : les transports et donc l’empreinte carbone des produits sont réduits, la consommation de produits de saison favorisée… Pour trouver ces produits régionaux en magasin, rien de plus facile. Il suffit de se fier à la signalétique « Alliances locales » mises en place dans les magasins. Dans chaque rayon, des petites fiches personnalisées présentent notamment la photo du producteur et sa localisation géographique. Des fiches dont le nombre devrait se multiplier… La volonté des centres E.Leclerc, dont celui de Pontivy, est en effet de continuer à étoffer son réseau d’ « Alliances locales ».


Plus de

50 partenaires pour le centre E.Leclerc de Pontivy Un nouveau site internet

Preuve de sa forte implication dans la promotion des « Alliances locales », le centre E.Leclerc de Pontivy a servi de magasin pilote pour la mise en ligne d’un nouveau site internet. À partir du 15 mai, on pourra y consulter les fiches personnalisées de chaque producteur partenaire d’un centre E.Leclerc, partout en France. Ces fiches informent sur les activités de chacun, dévoilent photos voire même petites vidéos. « Chaque producteur partenaire est libre de s’y présenter comme il le souhaite », indique Anne-Lise Stéphany. Ce site vise à faire davantage le lien entre les clients et les producteurs locaux. Pour les centres E.Leclerc, cet outil permettra de mieux identifier les producteurs présents sur leur territoire et ainsi étoffer leur réseau de partenaires. Site (à partir du 15 mai) : www.allianceslocales.com

Fier de sa région, le centre E.Leclerc de Pontivy s’efforce de la promouvoir à travers une offre de produits locaux des plus larges. De la crémerie à l’épicerie, en passant par la charcuterie ou la boulangerie, les « Alliances locales » sont dans tous les rayons. Leurs visages s’affichent en grand, sur des photos exposées en tête de gondole près des caisses. Karine et Philippe Jouan, artisans-glaciers de Cléguérec côtoient ainsi Patrick Guillemot, biscuitier à Plouray, Xavier Maréchal, laitier à Plouay, Julien Guillaume, producteur d’œufs en plein air à Guilliers, Fabienne Gicquel, oléicultrice à Saint-Gonnery ou encore Serge Le Fahler, artisan-confiturier à Plumelin… Le centre E.Leclerc de Pontivy travaille ainsi avec plus d’une cinquantaine de producteurs régionaux, dans le cadre des « Alliances locales ». Un réseau parmi les plus étoffés de la région grand Ouest : sur les 43 centres E.Leclerc situés en Bretagne et Loire-Atlantique, l’hypermarché de Pontivy se classe en sixième position en nombre de producteurs partenaires.

Rencontres et dégustations du 23 mai au 3 juin

En plus d’être fournie, l’offre en produits locaux disponibles au centre E.Leclerc de Pontivy, est particulièrement variée. Elle s’étend des rayons crémerie à la charcuterie en passant par la boulangerie-pâtisserie, l’épicerie, les fruits et légumes… « Nous sommes fiers de notre région et ces "Alliances locales" nous aident à la promouvoir. Elles permettent aussi à nos clients de se rendre compte de la richesse de production sur le territoire », observe AnneLise Stéphany. Des clients qui ne s’y trompent pas et plébiscitent les crêpes et galettes fournies par les Crêperies de Guerlédan (Mûr-de-Bretagne) ou de Mahé (Gourin), les pommes de terre de la ferme de Bodion (Pluméliau), les yaourts de Ker Ronan (Rohan), les camemberts et beurres au lait cru de la fromagerie d’Eugénie (Languidic)… Pour ne citer que ceux-là ! L’occasion sera donnée de mieux connaître encore ces petits producteurs locaux, lors d’une opération « Alliances locales », du 23 mai au 3 juin prochains dans votre centre E.Leclerc de Pontivy. Rencontres, animations et dégustations seront au programme.

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Période scolaire : Lun : 17 h - 19 h Mar : 12 h - 13 h 30 et 17 h - 22 h Mer : 14 h 30 - 20 h Jeu : 17 h - 19 h Ven : 12 h 13 h 30 et 17 h - 22 h. Sam : 14 h 30 - 18 h Dim : 9 h 30 - 13 h et 14 h 30 - 18 h 30 Périodes vacances : Lun : 12 h - 20 h Mar : 12 h - 22 h Mer : 12 h - 20 h Jeu : 12 h - 20 h Ven : 12 h - 22 h Sam : 14 h - 18 h Dim : 10 h - 18 h

spadium Pontivy

Réservations au : 02.97.28.97.97 ou à l’accueil du centre.

Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/spadiumPontivy

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Taxe d’habitation et taxe sur le foncier bâti, part communale, remboursées pendant 5 ans, pour toute construction achevée avant le 31 décembre 2019.

Contact : Mairie de Saint Caradec : Tél : 02 96 25 00 49 - Mail : mairie.st-caradec@wanadoo.fr Nouveau : le site de la commune est consultable sur : www.saint-caradec.bzh ou www.saint-caradec.fr


COMMU

NE

ROHAN

Le plein de vitalité Berceau de la famille des Rohan, fruit d’une fusion en 1994 avec les communes de SaintSamson et Saint-Gouvry, Rohan fait preuve d’une belle vitalité. Traversée par le canal de Nantes à Brest, elle profite d’une certaine notoriété touristique tout en offrant à ses habitants, les services, commerces et animations qui en font une commune où il faut bon vivre. Et au milieu coule l’Oust… « Rohan est l’une des communes à avoir la chance d’être traversées en son centre par le canal de Nantes à Brest », observe le maire, Bernard Nizan. Cela n’a l’air de rien comme ça, mais l’atout est non négligeable dans la notoriété touristique de cette commune, labellisée « Station verte » et « Escale d’une rive à l’autre », et qui a su en tirer avantages. De multiples équipements sont en effet destinés aux nombreux randonneurs et cyclistes qui parcourent les chemins de halage du canal. Camping, aire de camping-cars, port de plaisance, plan d’eau de Villemoisan, contribuent au bon accueil de ces visiteurs et leur offrent toutes les conditions pour découvrir les autres charmes de la cité, berceau de la famille des Rohan. Dont « la chapelle Notre-Dame de Bonne Encontre, classée monument historique, les vestiges du château ou encore la halle aux grains que nous avons décidé de restaurer et de réimplanter sur sa place d’origine et qui abrite le marché tous les dimanches matins et vendredi aprèsmidis », cite, entre autres, Bernard Nizan. De la fréquentation du canal découle indéniablement la vitalité de 24

Rohan. La commune a su conserver les services inhérents à son dynamisme : médicaux, sociaux, administratifs, bancaires, postaux… Deux écoles primaires et deux collèges, privé et public, accueillent quelque 830 scolaires. Rohan profite aussi d’un tissu commercial et artisanal des plus larges qui peut répondre à tous les besoins de base des habitants.

Une station-service communale

Depuis trois ans et c’est aussi une de ses spécificités, la commune a même sa station-service… communale. « Nous l’avons rachetée suite au départ en retraite des propriétaires », rappelle Bernard Nizan. « C’était une façon de consolider le commerce local et d’éviter de voir le centre-ville se désertifier. Si nos habitants avaient été contraints de faire leur plein dans le centre commercial d’une commune voisine, c’est autant d’achats qu’ils n’auraient pas ou plus réalisés dans la commune », explique, pragmatique, le maire de Rohan. Pari gagné, les Rohannais jouent plutôt bien le jeu…


Des Rohannais d’ailleurs toujours plus nombreux. Depuis trente ans, la population de la commune, n’a cessé d’augmenter, passant de 1 521 habitants en 1999 à 1 665 en 2017. « Si nous n’avons pas de grosses entreprises sur notre commune, à l’exception de Roc’han Maille, de la laiterie de Ker Ronan et de quelques artisans, nous sommes idéalement placés, à égales distances des quatre pôles économiques que sont Pontivy, Loudéac, Locminé et Josselin », souligne Bernard Nizan. Pour continuer d’attirer de nouveaux habitants, la municipalité vient de lancer l’aménagement d’un nouveau lotissement de 15 000 m², qui comprendra 15 à 20 lots à bâtir.

Des fêtes très prisées

Le dynamisme de la commune repose aussi sur son tissu associatif. Rohan ne compte pas moins de 40 associations dans les domaines du sport, des loisirs, de la culture, des familles… La salle « Belle Étoile » est mise à leur disposition pour leurs animations. Trois fêtes annuelles sont d’ailleurs très prisées des Rohannais : la fête du blé noir à Saint-Samson, la fête de la châtaigne à Saint-Gouvry et la fête du pain à Kério.

I N T E R V I E W

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3 QUESTIONS À... Bernard Nizan, Maire de Rohan Bernard Nizan est installé à Rohan depuis 1968. Aujourd’hui âgé de 70 ans, il a enseigné pendant 34 ans au collège privé de Rohan, essentiellement en classes pré-professionnelles et technologiques. Élu depuis 1999, il a été adjoint d’Hélène Coyat de 1989 à 1995 et conseiller municipal sous PierreYves-Tanguy, de 1995 à 2001. Maire depuis 2001, Bernard Nizan a annoncé que ce mandat sera son dernier.

En Bref Population : 1 665 habitants Superficie : 2 340 hectares Gentilé : Rohannais, Rohannaise

Vous présentez souvent Rohan comme une « commune nouvelle ancienne ». Quel est votre recul sur les fusions de communes ? Pour Rohan, c’était indispensable étant donné l’imbrication géographique des trois communes. Mais, une fusion n’est pas aussi simple qu’on veut bien le dire aujourd’hui. Certaines entités peuvent avoir le sentiment de perdre leur identité et c’est la principale difficulté à gérer. Il y a des atouts indéniables : cela entraîne une commune qui pèse davantage sur le territoire et cela crée une certaine émulation, notamment au sein des associations. Il y a aussi des contraintes, dont la gestion d’équipements plus lourds. Après 30 ans passés aux affaires municipales, vous avez décidé de raccrocher à l’issue de ce mandat. Quel bilan tirez-vous de votre parcours ? J’ai pris beaucoup de plaisir dans l’engagement. Et pour moi, ces deux mots sont indissociables. Avec mes équipes, nous avons fait ce que l’on a pu avec les moyens que l’on a eus. Notre priorité a toujours était de faciliter le quotidien des Rohannais. Nous nous sommes efforcés de répondre aux attentes, aux demandes formulées par nos administrés. Tout en faisant progresser la commune dans des domaines indispensables : les écoles, les services, le tourisme… Quels sont vos derniers dossiers en projet ? Le plus gros projet est la création d’une maison de santé pluridisciplinaire. Nous nous sommes bien bagarrés pour la voir naître à Rohan et aujourd’hui le dossier est bien engagé. Elle devrait ouvrir au printemps 2018 sur la place du Château. C’est un service de base dont Rohan ne peut pas se passer. D’ici la fin du mandat, nous prévoyons aussi de réhabiliter plusieurs bâtiments du centre-ville dont la bibliothèque. Mon objectif est de laisser une commune dynamique à mon successeur. Mais Rohan l’est déjà et j’espère qu’elle continuera à avoir sa place et son rôle dans le pays de Rohan. 25


Photo © Cédric Adonel


Mai / Juin 2017

Vendredi 12 et samedi 13 mai

Les Balles Populaires

On cherche encore à savoir si c’est du théâtre, du clown, du cirque ou du conte ? C’est sans doute un peu tout cela. Disons que c’est un solo de jonglerie drôle et poétique. Les Balles Populaires repose avant tout sur le personnage de Gorky. Ce vagabond attachant et sensible pose sa valise le temps de raconter son histoire à travers son spectacle de jonglerie. Moments de rencontres... Vendredi 12 mai, à 20 h 30 au Gouray. Samedi 13 mai, à 16 h à Saint-Gouéno ; à 20 h 30 à Saint-Jacut. Tarif : adulte, 7 € ; moins de 18 ans, 3 €. Réservations au 02 96 41 40 02 Courriel : mosaique@mene.fr

Vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 mai

Mayfest

La dixième édition du Mayfest, festival de musique et danse country de Pontivy, se déroulera du 12 au 14 mai. Les artistes programmés sont des gens qui ont marqué le public du Mayfest ces dix dernières années. C'est particulièrement vrai pour Joni Harms, grande dame de la country (douze albums à son actif). Elle était venue en 2008. Elle est actuellement en tournée au Royaume-Uni et en Irlande. Elle fait un petit crochet par Pontivy pour saluer ses nombreux fans français. Le programme Vendredi Bal CD avec Coco Tilly, à 20 h. Entrée : 6 € sur place (pas de réservation). Samedi Concert/bal country de Jason Eady et ses musiciens, avec Courtney Patton (Texas), à 20 h, au palais des congrès de Pontivy. Tarif : 18 € sur réservation ; 22 € sur place. Stages de danse avec Dan Albro : complet. Dimanche Concert/bal country avec The Subway Cowboys et Joni Harms, à 14 h 30 au palais des congrès de Pontivy. Tarif : 14 € sur réservation ; 16 € sur place. Entrée gratuite pour les enfants jusqu’à 12 ans. Réservation : à l'espace presse d'Intermarché, à l'Espace culturel du Centre Leclerc, à la péniche de l'office de tourisme de Pontivy Communauté ou sur le site de l'association organisatrice : www.westcountrydancers.fr Réservation au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Samedi 13 mai

Ronan Le Bars Group

Ronan Le Bars est un musicien breton, réputé pour sa virtuosité au uilleann pipes (cornemuse irlandaise), à la cornemuse écossaise et aux low whistles. Très vite remarqué dans le milieu artistique, il participe, dès le début des années 90, aux grandes formations bretonnes dont l'Héritage des Celtes avec Dan Ar Braz et Celtic Procession avec Jacques Pellen et travaille avec les plus grands artistes bretons comme Didier Squiban, les frères Boclé ou Alan Stivell. Son premier album « Lammdour » sort en 2013 et suscite des critiques positives unanimes. En 2016, la sortie de son deuxième album « Tro Breizh », montre la maturité de l'artiste. 20 h 30, salle La Maillette, à Locminé. Tarifs : prévente, 15 € ; guichet, 17 € ; réduit, 11 €. Réservations au 02 22 07 30 00 Courriel : lamaillette@locminecommunaute.com 27


Samedi 27 et dimanche 28 mai

Jap and Co

Mardi 23 mai

Bombardes & orgues

Les cantiques bretons célèbrent les temps de l’année : de Noël (Nouel, Nouel a galon vad) au Carême (Ouilet men Deulagad), de la fête de SainteAnne (O Rouanez Karet en Arvor) à celle de Marie (Cantique à Notre-Dame de Toute Joie). Ces airs vibrants peuplant nos mémoires sont interprétés par élèves et professeurs du conservatoire de musique de Pontivy Communauté, dans le cadre du festival Itinéraire en Morbihan.

En quelques années Jap and Co a su s'imposer comme la convention manga et geek du Centre Bretagne. Pour cette 5e édition, les organisateurs ont une nouvelle fois concocté un programme à la fois riche et varié : concours de cosplay, tournoi de pokemon, conférences, expositions... Sans oublier le concert de Bernard Minet du fameux groupe du club Dorothée, Les Musclés ! Samedi 27 et dimanche 28, de 10 h à 19 h, au palais des congrès de Pontivy. Tarif : 5 € la journée ; 10 € le week-end ; gratuit pour les moins de 10 ans. Mardi 30 mai

Rick le Cube, et le mystère du temps

20 h 30, conservatoire de musique et de danse de Pontivy Communauté. Parc d'activités de Porh Rousse, 5, rue Kristen Noguès, à Pontivy. Gratuit

Rick le Cube nous rembarque dans ses aventures, cette fois-ci à la quête du temps. Au travers de ce concert/road-trip audiovisuel, l’équipe de Sati séduit par son univers singulier, ses musiques acoustiques, électroniques, ses bruitages et ses procédés technologiques. Artistes et public se retrouvent dans une même « bulle » où l’imaginaire et le réel se mélangent. Un spectacle propice aux sensations et aux émotions. 14 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Mené. Tarif : adulte, 7 € ; moins de 18 ans, 3 €. Réservations au 02 96 41 40 02 Courriel : mosaique@mene.fr

Mercredi 24 mai

Bernard Mabille

De la tête aux pieds C’est seul en scène que l’humoriste Bernard Mabille, auteur de Thierry Le Luron et coauteur du Radio Bistro d’Anne Roumanoff, investit depuis trois saisons les grandes salles de France. Dans un spectacle sans cesse renouvelé, au rythme de l’actualité, il taille des costards devant un public hilare. Son expérience de journaliste, sa présence à la radio dans Les grosses têtes de Laurent Ruquier, à la télévision dans Vivement dimanche prochain de Michel Drucker et à La revue de presse sur Paris Première, lui donnent l'occasion d'une réécriture permanente à la fois satirique et humoristique. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif A : 22 € / 26 € / 29 €. Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Mercredi 31 mai

Démonstrations des classes de danse

Les démonstrations des classes de danse du conservatoire de Pontivy Communauté permettent aux élèves de valoriser sur scène leur travail et leur évolution au cours de l’année. Petits et grands s’y retrouvent pour partager leur passion, autour des deux esthétiques enseignées au conservatoire, le classique et le contemporain. Cette soirée donne aussi la possibilité aux grands élèves de montrer leur talent de chorégraphe, en présentant leurs créations personnelles sous forme de cartes blanches. 20 h 30, palais des congrès de Pontivy. Gratuit.

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Vendredi 2 juin

Jeudi 8 juin

Le printemps des arts, porté par l'Éducation nationale, permet aux élèves de proposer leurs productions artistiques, en mettant en avant leurs émotions, sensibilité et créativité. Le conservatoire met en scène les élèves des écoles ayant bénéficié de ses interventions durant l'année. Dumistes et professeur de danse, aux côtés des professeurs des écoles Marcel-Collet, Paul-Langevin, Le Sourn et Malguénac, présentent leurs travaux sur les thèmes de " la mer " et " les enfants chantent les poètes ".

Défendant l'idée d'un opéra pour tous et avec tous et poursuivant sa mission de service public, l'opéra de Rennes présente un opéra en multidiffusion : Carmen de Georges Bizet. Cet opéra sera capté en direct depuis la scène de l'opéra de Rennes et rediffusé sur grand écran dans de nombreuses villes bretonnes, dont Loudéac et Pontivy. De " L'amour est un oiseau rebelle ", jusqu'à l'air du Toréador, l'héroïne semble avoir inspiré le compositeur : ces chants connus de toutes les oreilles ont fait de cet opéra, un chef-d'œuvre promis à l'immortalité et qui reste aujourd'hui le plus populaire des opéras du répertoire français.

Printemps des arts

20 h, palais des congrès de Pontivy. Gratuit.

Carmen sur écran

Spectacle gratuit. 20 h, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Renseignements : 02 96 28 65 50 20 h 30, palais des congrès de Pontivy. Renseignements : 02 97 25 06 16

1er juillet

Alors à nous Samedi 10 juin

Musiques actuelles

Le département des musiques actuelles s'étoffe un peu plus chaque année et apporte des couleurs nouvelles aux projets du conservatoire de Pontivy Communauté. Les élèves montent sur scène avec assurance et proposent des temps variés, présentant des répertoires rock, soul, funk, blues... Cette soirée est l'occasion de mettre en avant les travaux des élèves, fruits d'une année de recherche et d'entraînement.

20 h 30, théâtre des Halles de Pontivy. Gratuit.

Quatre groupes seront à l'affiche du concert proposé par l'Association loudéacienne d'organisation et de réalisation de spectacle (Alors), dans la salle de l'hippodrome de Loudéac : Elmer Foot Beat, Les Ramoneurs de Menhirs et Louise Ebrel, Sonerien Du et Bac Ouest. Désigné comme le groupe de l'année, lors des victoires de la musique 1991, le groupe de rock nantais Elmer Foot Beat s'est notamment fait connaître avec des titres comme " Daniela ", " La caissière de chez Leclerc " ou encore " Le plastique c'est fantastique "... Après quelques années de sommeil, le groupe a réinvesti la scène et a même sorti un album en 2016 ! Punk rock et musique bretonne, tel est le cocktail détonnant proposé par Les Ramoneurs de Menhirs. Ici la distorsion saturée de la guitare électrique se mêle aux timbres aigus de la bombarde et du biniou. Comme souvent sur scène, ils seront accompagnés par la fille d'une des sœurs Gouadec, Louise Ebrel. Est-il nécessaire de présenter Sonerien Du ? Ce groupe créé il y plus de quatre décennies a su moderniser une musique d'inspiration traditionnelle par l'ajout de nouveaux sons et l'écriture de chansons. Sur leur carte de visite : une vingtaine d'albums et plus de 4 000 concerts ou festoù-noz. Enfin, le groupe Back Ouest entend distiller de la bonne humeur ! C'est en tous cas ce qu'inspirent aux connaisseurs, les compositions de ce groupe de rock celtique, créé au début des années 2000. 19 h, salle de l'hippodrome de Loudéac. Tarif : au guichet, 20 € ; réservation, 17 €. Renseignement au 06 20 94 45 89 ou au 07 81 32 88 53 29


2 juillet :

Un dimanche " Sports Nature "

Pour sa 8e édition, Loudéac Communauté Bretagne Centre, en partenariat avec la ville de Plémet et de nombreuses associations locales, propose son dimanche « Sports Nature », le 2 juillet, de 10 h à 18 h, autour du site des Étangs, à Plémet. Dans une ambiance conviviale, venez profiter, en famille, de nombreuses activités sportives proposées gratuitement autour des sports de pleine nature : kayak, paddle, grimpe d’arbres, parcours accrobranche, tir à l’arc, tour d’escalade, balades poney, circuit VTT, espace enfance, pêche… Une nouveauté cette année : le challenge Jeunes ! De 10 h à 12 h, chaque équipe, composée de deux personnes (à partir de 8 ans), devra parcourir le plus grand nombre d’activités et ainsi obtenir un maximum de points. Un tee-shirt sera offert à chaque participant. Restauration sur place (repas : 8 €). Contact : 02 96 25 97 22 ou 06 87 42 02 96 - www.loudeac-communaute.bzh

Rolland Le Gallic

Anna-Eva Bergman

L’exposition consacrée à Anna-Eva Bergman (1909-1987), artiste d’origine norvégienne, met à l’honneur les œuvres des dernières années, les années d’Antibes où elle avait installé son atelier en 1973. Ces années sont aussi celles des grandes expositions et des rétrospectives qui couronnent sa carrière artistique.

À l’occasion de la fête de la Bretagne, la ville de Pontivy ouvre les portes des Bains Douches à tous les passionnés de terre et céramique. Rolland Le Gallic, artiste en résidence, vous invite à venir le rencontrer dans cet atelier éphémère pour échanger sur le processus de création et découvrir ce qui anime l’esprit de sa nouvelle collection. Du 6 au 21 mai, Bains Douches à Pontivy. Accueil les vendredis, samedis, dimanches et lundis 8 et 15 mai de 15 h à 20 h. Gratuit

Jusqu'au 4 juin.
 Du mercredi au samedi, de 14 h à 18 h.
 Le dimanche, de 11 h à 13 h et de 14 h à 18 h.
 Entrée gratuite. Visite accompagnée de l'exposition, tous les dimanches à 15 h 30.
 Domaine de Kerguéhennec à Bignan.

30

Verdiers, rouges-gorges, mésanges, autant d'oiseaux pris sur le vif en train de dévorer les graines ou de se les disputer. Une exposition de photographies d’oiseaux de jardin par Sylvie Gautier et Anne Desrues-Liaubet, photographes du club photo de Saint-Malo SPASM (société photographique et audiovisuelle de Saint-Malo). Les photos ont été prises en affût, en hiver, sur plusieurs années. Mercredi 10 mai, à 15 h, rencontre échange avec la photographe animalière Sylvie Gautier dont le jardin est un refuge LPO pour les oiseaux. Gratuit. Du 10 mai au 7 juin, médiathèque de Loudéac.

Un jardin nature ou comment accueillir chez soi la biodiversité Ce jardin vous entraîne à la découverte d'une cinquantaine d'animaux qui vivent à votre proximité. Exposition conçue par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) présentant des aménagements en faveur de la biodiversité, aménagements que chacun peut faire dans son jardin. Animation le samedi 13 mai de 9 h 45 à 12 h : à la découverte des oiseaux communs des parcs et des jardins. Découverte de la diversité des oiseaux communs et initiation à l’observation et à leur identification. Pour le temps d’observation sur le terrain, prêt de jumelles. À destination d’un public familial avec surveillance parentale nécessaire. Gratuit, inscription obligatoire.

Prises de bec

« Fais moi croquer ton Pontivy »

Du 16 mai au 7 juin, médiathèque de Loudéac.

En résidence aux Bains Douches de Pontivy en juin 2017, ils présenteront des peintures, sculptures et installations. Les deux artistes Seza, plasticienne et Vincent Fonf, peintre, vous invitent à participer au projet : « Fais moi croquer ton Pontivy » ! Mettez vous en scène dans un lieu que vous aimez. Faites vous peindre le portrait. Participation gratuite. Les œuvres réalisées feront l’objet d’une exposition à Pontivy. Juin 2017, Bains Douches à Pontivy. Contact : 06 46 59 79 43 www.sezaetvincentfonf.fr


Le 3 et 4 Juin 2017 à Pontivy

Vivez un week-end hors du temps ! Bivouac de soldats napoléoniens

au Square Lenglier à partir du vendredi soir

Samedi 3 juin, animations au bivouac le soir Dimanche 4 juin, animations au Square Lenglier (Église Saint Joseph)

Napoléonville en fête Une centaine de figurants costumés Rejoignez-nous avec ou sans costumes Premier ou Second Empire

Organisé par l’association Crinolines et Cie

entrée libre


E C U LT U R

Les Chorales du Centre Bretagne

Folie Douce À PONTIVY

Chorale de l’association MCC Pondi, Folie Douce compte une trentaine de choristes, dirigés par Élisabeth Leray. Au-delà de ses prestations propres, elle est « moteur » de grands événements vocaux. À l’image des projets « Nos chorales ont du chœur » ou, plus récemment, de « Chœur d’enfance ». Selon Élisabeth Leray, qui s’en amuse, « Folie Douce, c’est un concept à elle toute seule ». La pétillante chef de chœur de cette formation atypique sait de quoi il en retourne. Cette chorale pontivyenne, c’est un peu son « bébé ». Folie Douce, qui est à l’origine de la création de l’association Musique à Corps et à chœur (MCC) Pondi dont elle dépend, a été formée en 1990. « Suite à un travail avec le centre artistique international Roy Art, basé dans les Cévennes », rappelle Élisabeth Leray. Selon les préceptes de ce centre, les premiers membres de Folie Douce travaillent ainsi à la fois théâtre et chants, issus d’un répertoire uniquement français, et montent des spectacles mêlant ces deux formes artistiques. L’un d’entre eux évoquait, par exemple, l’histoire de la voix de la femme. Starmania, présenté en 1993 à Pontivy, aura été le plus signifiant « On en parle encore… », observe, un brin nostalgique, Élisabeth Leray. « Mais c’est aussi ce spectacle qui a marqué la fin de cette première époque. » Mais en musique, les silences ne sont jamais très longs… Pontivy retrouve son grain de Folie Douce, à la fin des années 1990, 32

sous une forme toujours actuelle. Aujourd’hui, une trentaine de choristes puisent ainsi dans un répertoire gospel, en priorité, mais aussi de jazz, de comédies musicales et musiques de films. Les répétitions ont lieu le mardi soir, dans les locaux associatifs Saint-Michel. Après une version blues du poème d’Eluard, « Dans ma maison, ce soir », changement de registre avec une reprise de « Sing sing sing » de Benny Goodman. « Montrez-moi que vous savez swinguer à 30 ! », motive Élisabeth Leray, chef de chœur à l’énergie débordante. « Il faut réussir à la suivre », taquine Patricia, alto et qui a rejoint le groupe depuis six mois. « J’y ai trouvé une très bonne ambiance, je m’y suis sentie à l’aise très vite. » Choriste depuis 2013, également alto, Claire, elle, apprécie la « super qualité de travail des chants ; nous ne sommes pas là que pour fredonner ». Chanteuse de métier, Élisabeth Leray aime faire entendre l’harmonie, la couleur des titres qu’elle choisit à ses choristes pour vérifier qu’il leur plaît. Et quand ils chantent, elle veut surtout les entendre « aller jusqu’au bout de l’émotion », indique-t-elle. « Cela peut se faire parfois au détriment des notes mais il faut que cela ait du sens. »


Une bonne entente, une belle harmonie et des émotions largement appréciées du public lors des concerts donnés par Folie Douce. L’ensemble est, la plupart du temps, accompagné au piano par Frédérique Lory. Les choristes pontivyens se produisent également, sur demande, lors des cérémonies de mariages, baptêmes, des événements associatifs ou municipaux…

Prochain concert en juillet

Au-delà de ses prestations propres, l’histoire de Folie Douce est ponctuée par sa contribution à des grands événements pour lesquels elle joue d’ailleurs un rôle moteur. En 2010, elle a ainsi porté le projet « Nos chorales du chœur », visant à regrouper toutes les formations du pays de Pontivy. Onze ont répondu présentes. Ce sont ainsi 200 voix qui se sont mêlées lors de quatre représentations. En 2016, Folie Douce a également participé à « Chœur d’enfance », un autre projet artistique qui unissait celui-là les pays de Pontivy et du Trégor et se voulait une ode au bagne pour enfants de Belle-Île. « Ces projets sont importants pour nous, ils permettent de créer du lien entre tous les amoureux du chant dans la région », insiste Élisabeth Leray. La répétition se poursuit. Après « Sing Sing Sing », les chanteurs de Folie Douce enchainent avec « Skyfall », un titre de la britannique Adèle arrangé par l’un des choristes pontivyens, Greg Newman. Prochain concert, le 13 juillet à 20 h 30, dans l’église de la TrinitéPorhoët.

Le

P’tit chœur de jazz

Le swing d’une partition éternelle telle « Lullaby of Broadway » ou la douceur d’un « Jardin d’hiver à la française » sont à l’image du P’tit chœur de jazz de l’association MCC Pondi : joyeusement raffinés. Cet ensemble est composé de dix chanteurs qui réinterprètent avec bonheur un répertoire jazz balayant le XXe siècle, reprenant en polyphonie, grands standards ou certaines pépites moins connues. Il compte quatre pupitres avec parfois des voix qui se dédoublent. « Notre objectif est d’être tout en finesse, de poser une ambiance et de temps en temps partir sur des titres plus swing », souligne Claire, une des choristes. Plus exigeant et plus pointu que Folie Douce, le P’tit chœur de jazz est ouvert, sur audition, aux personnes sachant lire la musique et ayant une bonne oreille. Après deux audacieux exercices a capella lors des derniers concerts, l’ensemble se produira le 1er juillet, à 16 h, accompagné par Jeff Alluin (pianiste de jazz), dans le cadre du festival Jazz à Gomené, dans les Côtes d’Armor. Répétitions le vendredi matin, quai Plessis.

Informations pratiques Renseignements auprès de M.C.C Pondi, 6D quai Plessis.

02 97 25 85 21

E-mail : mcc.pondi@wanadoo.fr Site internet : www.musique-mcc-pontivy.fr Inscription possible toute l’année. Tarif : 16 € (par famille) l’adhésion à MCC Pondi ;

Folie Douce : 185 € l’année (ou quatre fois 46,25 €) Répétitions les mardis soirs, de 19 h à 20 h 30, dans les locaux associatifs Saint-Michel.

Folie Douce

en chiffres

30. Folie Douce rassemble 30 choristes, âgés de 30 à 75 ans, pour la saison 2016-2017. 4. La chorale compte 4 pupitres : sopranes, alti, ténors et basses.

Le groupe est toujours en recherche de nouvelles voix, notamment masculines.

4 à 5. C’est le nombre de concerts donnés chaque année, la plupart du temps dans des églises, par l’ensemble vocal pontivyen. 1. Folie Douce a enregistré en 2016 un CD en public. En vente directe à l’issue des concerts de la chorale. 33


E C U LT U R

Conservatoire de musique et de danse

Les cours arrivent à Réguiny ! Dès septembre 2017, le conservatoire de musique et de danse de Pontivy Communauté proposera des cours de pratiques collectives (éveil, initiation, formation musicale), ainsi que des cours de musiques actuelles (guitare électrique, batterie et ateliers), dans l’ancien patronage situé en face de l’école du Sacré-Cœur, à Réguiny. Ces cours s’adressent aux enfants des communes de Pontivy Communauté, entre 4 et 12 ans. Ils seront dispensés les mardis soirs et mercredis matins à partir du 12 septembre 2017 : • éveil pour les enfants de 4 et 5 ans. • initiation pour les enfants de 6 et 7 ans. • formation musicale premiers niveaux à partir de 8 ans. • cours de guitare électrique et de batterie à partir de 9 ans. • ateliers à partir de 10 ans. • cours de piano possibles à partir de 6 ans (sur demande).

Un après-midi pour découvrir les cours avant de s’y inscrire

Un après-midi « découverte » sera organisé le mercredi 21 juin de 14 h à 18 h, à la mairie de Réguiny. Parents et futurs élèves pourront y rencontrer la directrice, accompagnée des professeurs, et découvrir les enseignements proposés (éveil, initiation, formation musicale et musiques actuelles).

Informations pratiques

Les inscriptions se dérouleront du 12 juin au 13 juillet et du 21 août au 8 septembre. Attention : le nombre de place est limité. L’inscription est valable pour l’année entière et payable au trimestre, par carte bancaire, chèque, espèces ou chèques vacances. Le tarif est calculé selon le quotient familial. Informations auprès du conservatoire de musique et de danse de Pontivy Communauté : Parc d’activités de Porh Rousse, 5, rue Kristen Noguès à Pontivy. 02 97 25 00 49 conservatoire@pontivy-communaute.bzh 34


Lolita Robert, Miss Morbihan 2016 (15-17 ans)

« J'ai testé pour vous la nouvelle ZOE » Pour ce test grandeur nature j'ai choisi de partir de Pontivy, ma belle ville natale. Après une charge rapide, le plein est fait sur la borne située en face du château des Rohan. L'ordinateur m'indique que je dispose de 310 km d'autonomie de route pour cet essai. C'est avec une facilitée déconcertante que je quitte la ville en direction de Loudéac. Impossible de caler avec ZOE et quel silence, ça fait bizarre ! Sur la voie express, on ne se rend pas compte de la vitesse. J'ai comme l'impression d'être dans le TGV ! J'en profite pour faire un arrêt à la concession Renault de Loudéac... histoire de donner mes premières impressions. Il fait beau et je décide de poursuivre le trajet en direction de Saint-Brieuc. Lorsque je lève le pied de l'accélérateur, je suis surprise de récupérer de l'énergie pour faire encore plus de kilomètres. Arrivée dans le centre-ville de la préfecture des Côtes d'Armor, la conduite est encore plus facile (je n'ai le permis que depuis quelques mois). Mais il est temps pour moi de faire demi tour et de rentrer à Pontivy ou m'attend Gilles Le Gal, le directeur de la concession Renault. Bilan du trajet : j'ai parcouru 143 km et il me reste encore 166 km d'autonomie... de quoi refaire le parcours ! Gilles Le Gal m'explique qu'on peut bénéficier de 6 000 € de bonus qui viennent en déduction du prix de vente, et de 4 000 € supplémentaires (super bonus), s'il y a reprise d'un véhicule diesel de plus de 10 ans. C'est la " prime de reconversion ". Pour l'achat d'une ZOE, il vous en coûtera donc 12 400 €, auxquels il convient d'ajouter la location de la batterie. Soit 69 € par an avec une garantie pour 7 500 km dans l'année. Vous pouvez également bénéficier de formules de location très intéressantes. Alors, adieu la pompe à essence et vive la voiture électrique !

Renault Pontivy

96, rue Albert-de-Mun - 56300 PONTIVY 02 97 28 50 00

Renault Loudéac

3, rue des Peupliers - 22600 LOUDÉAC 02 96 28 00 07

35


E C U LT U R

Napoléonville en fête

Le 3 et 4 Juin 2017 à Pontivy Napoléonville revient faire la fête à Pontivy. Pour cette 5e édition, le thème du premier et du second Empire, mettra une nouvelle fois en valeur le patrimoine napoléonien de la ville et fera revivre les fastes de l’Empire... le temps d’un week-end !

À deux reprises au cours du XIXe siècle, la ville de Pontivy a abandonné son patronyme pour se rebaptiser Napoléonville. Ce fût le cas une première fois de 1804 à 1814, puis une seconde de 1852 à 1870. Depuis quelques années déjà, l'association Crinoline et Compagnie souhaite faire revivre ce passé au travers d'une fête en costumes d'époque. Pour cette 5e édition, organisée en partenariat avec la ville de Pontivy, Pontivy Communauté et le conseil départemental du Morbihan, elle souhaite proposer un programme encore plus riche et plus diversifié. L'espace d'un week-end, les visiteurs pourront ainsi découvrir une reconstitution d'un bivouac des grognards de Napoléon, dans le square Lenglier, dès le samedi. Le lendemain, sur le même site, de nombreuses animations seront proposées aux visiteurs. Ils pourront par exemple s'initier à l'escrime ou encore profiter de petits concerts de musique du XIXe siècle. Nouveauté cette année, une location de costumes sera proposée au public en amont de la fête... De quoi permettre à tous ceux qui le souhaitent, de replonger Pontivy et ses habitants au cœur de la période napoléonienne. 36

AU PROGRAMME : Samedi 3 juin

En soirée, animations autour du bivouac installé dans le square Lenglier. Au programme : danse et musique.

Dimanche 4 juin

Toute la journée, fête dans le square Lenglier : - Marche d’ouverture et de clôture. - Démonstrations et initiations aux danses du XIXe siècle. - Prise d’armes des soldats de Napoléon. - Balade en calèche. - Écrivain public. - Tableaux vivants. - Visite guidée du quartier Napoléonien de la ville. - Taverne avec salon de thé, gâteaux et glaces artisanales.

LOCATION MES DE COSTU

stumes à la Mal ai, location de co m 20 i ed us m pl sa Le 15 € et 30 €, ivy (tarifs entre paudrie de Pont s costumés Tous les visiteur . n) io ut ca de un chèque dimanche 4 juin photographier le ire fa se nt ro ur po lors de la fête.

Entrée libre Renseignements : www.pontivy.fr ou www.crinolinesetcie.blogspot.com


6ème Edition

PONTIVY

Artisan Commerçant Profession libérale

Place Aristide Briand

PME/PMI Association

DIMANCHE 21 MAI 2017

(économie sociale et solidaire)

Création d'entreprise Auto-entrepreneur

08 h 30 Randonnée Cycliste (4 circuits)

- Inscriptions à partir de 7 h 30

10 h 00 Course 10 h 05 Marche

- 8 h 30 Inscriptions et Remise des T-shirts - 9 h 45 Echauffement collectif

6 Kms contre le Cancer

Ne pas jeter sur la voie publique.

COMITE DU MORBIHAN

NOTRE MÉTIER LA GESTION DE VOTRE RÉUSSITE

Les antennes proches de chez vous :

• Vannes - vannes@igam.fr - 02 97 40 94 01 • Loudéac - loudéac@igam.fr - 02 96 28 97 23 • Quéven - vannes@igam.fr - 02 97 35 03 80 • Pontivy - vannes@igam.fr - 02 97 25 38 17 • Ploërmel - ploermel@igam.fr - 02 97 73 01 91

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SPORT

Les 24 et 25 juin

Pontivy au Fil de l' E au revient ! Après le succès de la première édition, Pontivy au Fil de l’Eau revient les 24 et 25 juin prochains. Un week-end d’animations qui permettra de découvrir au fil de l’eau diverses épreuves sportives, stands et animations. Organisée par la ville et les associations de la cité, la seconde édition de Pontivy au Fil de l'Eau proposera les multiples animations qui ont fait le succès de la première édition. Une nouveauté sera toutefois inscrite au programme de cette année : un tournoi de joutes nautiques se déroulera en effet sur le Blavet, tout au long du week-end. Une épreuve technique et de force où deux équipes de huit (six rameurs, un barreur et un jouteur) s’affrontent. Le but ? Renverser le jouteur adverse, les deux bateaux s’affrontant en ligne. Un spectacle à ne surtout pas manquer ! L'inscription préalable est obligatoire. Par ailleurs, cette deuxième édition accueillera également la « Pondi Color», organisée par l’association « Les Infaillibles », de Pontivy. Une course de 5 km dans la joie et la couleur, ouverte à tous mais pour laquelle il est aussi obligatoire de s'inscrire au préalable. 38

Le programme Samedi 24 juin - Balade en kayak - Épreuve de natation en piscine - Pêche le long du Blavet - Expositions - Repas - Concert Dimanche 25 juin - Pêche le long du Blavet - Épreuve de Natation dans la piscine de plein air - Aquathlon dans le Blavet - Coupe de Bretagne en eau libre (500 m / 1 000 m / 3 000 m), dans le Blavet - Expositions

Inscriptions

Pour les joutes nautiques : www.pontivy.fr Pour la " Pondi Color " : www.weezevent.com/pondi-color-2017



Retrouvez tout le contenu

d’Ici et là Magazine sur le web :

www.icietla-magazine.com et sur Facebook :

@icietlamagazine

Contact : Dominique Perrot au 07 87 36 05 64 ou par mail : idest.pontivy@orange.fr

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JARDIN

Depuis 2009, la société Jardi Location & Paysage est spécialisée dans l’entretien d’espaces verts, l’aménagement et les travaux d’espaces naturels ainsi que la location de matériel. Installés à NoyalPontivy, au cœur de la Bretagne, nous intervenons rapidement sur l’ensemble de la région et nous garantissons des prestations de qualité, dans le respect des délais d’exécution.

Au service des professionnels et des particuliers :

• Location de matériel pour espaces verts et BTP • Aménagement de jardins et d’espaces publics • Création de paysages • Entretien de terrains de sports • Réalisation de clôtures et contrôles d’accès • Entretien d’espaces verts • Création de gazons, massifs, plantations arbustives et forestières JARDI LOCATION ET PAYSAGE/BRETAGNE JARDIN ENTRETIEN 48, avenue de la Libération - 56920 Noyal-Pontivy Ouvert du lundi au vendredi de 7 h 30 à 18 h30 Samedi matin de 8 h à 12 h et l’après-midi sur réservation 02 97 38 28 49 Liste de matériel et tarifs sur www.jardilocation.fr

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SPORT

SKOL GOUREN PONDI De haute lutte... bretonne !

La Skol gouren Pondi figure parmi les 48 clubs affiliés à la fédération de gouren, la plus bretonne des luttes celtiques qui connaît une nouvelle dynamique. Sa particularité : on lutte toujours debout à la recherche du résultat parfait, le lamm. Le club pontivyen recense 45 licenciés, dont de brillants compétiteurs. « Prest oc’h ? » Êtes-vous prêts en breton. Relancée en 2005, après une mise en somRoched, chemise épaisse en toile, et brameil au début des années 2000, la Skol goù, pantalon noir, ajustés, les lutteurs gouren Pondi figure ainsi parmi les 48 s’avancent au centre du palenn, l’aire de clubs affiliés à la fédération de gouren. Elle combat, pour l’accolade. « Krogit ! » Comcompte 45 licenciés. « Des jeunes essentielmencez ! Et les deux adversaires de se lement, dès l'âge de 4 ans », indique Lydie lancer alors dans un corps à corps exclusiMassard, présidente du club. vement debout, les mains accrochées dans la roched, cherchant à faucher les jambes de l’autre, à la recherche du résultat parfait. À savoir, le lamm, qui est au gouren ce que l’ippon est au judo. « Avec une difficulté supplémentaire », note Bruno André. « Il faut faire chuter l’adversaire sur le dos et lui faire Lydie Massard, présidente, Frédéric Le Guyader et Bruno André, moniteurs fédéraux. toucher les deux omoplates sur le tapis, avant toute autre partie Accepter de tomber, du corps. Ce qui nécessite de bien accompour ne pas se faire mal pagner la prise », explique le moniteur Les cours sont dispensés, selon les catégofédéral de la Skol gouren Pondi. e ries et une pratique loisir ou compétition, Apparue au IV siècle, le gouren est la plus bretonne des luttes celtiques. Une disciles jeudi et vendredi au gymnase de Kepline qui connait une nouvelle et bonne rentré et le samedi à Kerjalotte, par Bruno dynamique dans la région, dont à Pontivy. André et Frédéric Le Guyader, moniteurs 42

fédéraux, secondés par des jeunes initiateurs. Ce jeudi soir-là, poucets et poussins du club multiplient les chutes sur de gros tapis rembourrés. « Nous travaillons les prises de base. En avant, en arrière. L’objectif est de leur faire arriver à déplacer l’adversaire sans que cela ne représente un effort intense. J’apprends aussi aux plus petits à "accepter" de tomber, le secret pour ne pas se faire mal », explique Frédéric. L’enseignement des deux moniteurs pontivyens de gouren porte ses fruits, à en juger par les bons résultats du club. Pour cette nouvelle saison, la Skol gouren Pondi a engagé une équipe benjaminsminimes dans le challenge de Bretagne par équipe. L’an passé, les lutteurs pontivyens avaient fini à la 7e place, sur 30. « Un résultat très honorable, un des deux meilleurs du Morbihan », précise, non sans fierté, Bruno André. Deux cadets, Tréveur André et Lancelot Le Mézo sont également en lice pour le Challenge de Bretagne individuel 2017,


dans la catégorie des moins de 57 kg. « Treveur est pour l’instant classé 3e et Lancelot, 4e. » Iunan André avait déjà décroché le titre en 2016. Côté filles, Maelenn Le Dortz, 14 ans, est la seule de la Skol gouren Pondi à faire de la compétition. Avec à son palmarès : deux titres de championne de Bretagne-Est et deux coupes de Bretagne, en 2015 et 2016. Pour cette saison, la brillante lutteuse pontivyenne doit malheureusement composer avec une blessure à la cheville…

Ludique et défoulant

Reste désormais à la Skol gouren Pondi de convaincre les adultes de s’y mettre. Faute d’adhésion suffisante, le club a dû en effet mettre cette section en sommeil cette année. Et Lydie Massard, elle-même pratiquante, de lancer un appel aux intéressés. « Le gouren est une forme d’art martial très ludique et très défoulante, plus que de nombreux autres sports », assure-t-elle. « Il y a vraiment une bonne ambiance, et on peut le pratiquer simplement en loisirs, sans objectif de compétition », insiste la présidente de la Skol gouren Pondi.

Treveur et Iunan André deux frères en mode gouren

CHAMPIONNAT DE BRETAGNE le 21 mai, à Pontivy 120 lutteurs et lutteuses, de benjamins à seniors, participeront le 21 mai au Championnat de Bretagne de gouren, qui se déroulera, salle de Kerentré à Pontivy. C’est la première fois que la Skol gouren Pondi accueille cette compétition. « Pour être sélectionné, il faut avoir participé aux championnat de Bretagne-Est et au championnat de Bretagne-Finistère. Ce sont les quatre meilleurs des deux championnats, dans chaque catégorie, qui peuvent participer », indique Bruno André. Autrement dit, c’est du beau spectacle qui attend les visiteurs, avec la présence sur le palenn pontivien de lutteurs renommés. Dont Mathieu Le Dour mais aussi Kimberley Descognets, une ancienne licenciée du club de Pontivy, partie pour ses études et sacrée en 2016 championne d’Europe de balck-hold et de gouren, en catégorie des moins de 53 kg. Dimanche 21 mai, toute la journée au gymnase de Kerentré. Entée libre et ouverte à tous.

C’est peu dire que Treveur et Iunan André sont tombés dans le gouren quand ils étaient petits. Ces deux frères ont commencé à pratiquer la lutte bretonne à l’âge de 4 ans. Ils en ont aujourd’hui respectivement 15 et 14. À l’origine, c’est leur maman, Domitille, qui a eu la bonne idée de les inscrire. « Je suivais alors une formation de breton au cours de laquelle j’ai découvert le gouren. Par curiosité, nous sommes allés voir en famille des combats qui se déroulaient l’été, sur de la sciure de bois. J’avais deux petits garçons qui bougeaient beaucoup, j’ai pensé que c’était un bon sport pour canaliser leur énergie », raconte Domitille. Bien lui en a pris, Iunan et Treveur sont devenus complètement mordus… et surtout brillants dans leur sport. Aujourd’hui tous les deux suivent 2 h 30 d’entraînement hebdomadaire avec un objectif : « devenir champions de Bretagne dans nos catégories », avance Iunan, évoluant en minime, moins de 45 kg. Son aîné, Tréveur, lui est cadet en moins de 57 kg. Si ce dernier dit surtout vouloir « s’amuser », Iunan lui a d’autres ambitions. « J’aimerais devenir moniteur, si possible au sein de la fédération », annonce le jeune homme, déjà initiateur au sein de la Skol gouren Pondi et qui encadre notamment les babigouren le vendredi soir. L’été prochain, c’est une autre forme de lutte que veulent découvrir Tréveur et Iunan : la lucha Leonesca, à la faveur d’un camp en Espagne.

PLUS D’INFOS : skolgourenpondi.blogspot.fr OU SUR LA PAGE FACEBOOK DU CLUB 43


LIRE

s r u œ c e d

p Les cou

de votre à Pontivy

La différence invisible

de Mademoiselle Caroline et Julie Dachez Éditions Delcourt

Cette BD est la véritable histoire de Marguerite et de sa lutte quotidienne pour vivre dans notre monde. Est-elle malade ou tout simplement différente ? Une chouette BD pour mettre des mots sur la différence et mieux vivre ensemble. Déborah

Prendre les loups pour des chiens d'Hervé Le Corre Éditions Payot et Rivages

L’écriture d’Hervé Le Corre nous emporte. C’est tellement juste ! Quand Franck sort de prison, c’est sa belle sœur qui vient le chercher. Il fait chaud, c’est tendu, oppressant, moite. À lire sans hésiter. Stéphanie

Ne pleure pas de Mary Kubica

Éditions Harper Collins

Pour Quinn, c’est la panique, sa colocataire a disparu et a laissé de troublants indices derrière elle. Alex, quant à lui, est très intrigué. Qui est donc cette jeune femme à l’air un peu perdu qui vient bouleverser son quotidien ? Tout se mélange et s’entremêle dans ce thriller à deux vitesses qui vous tiendra en haleine jusqu’à la fin. Justine

La France sur le pouce de Courtois et Phicil Éditions Dargaud

En voiture avec Olivier Courtois ! Journaliste, il décide de partir à l’aventure sur les routes de France mais en stop. C’est alors l’occasion de rencontrer des personnages haut en couleur... Un très beau portrait de la France et de ses habitants. Justine

Jeux de miroirs d'E.O. Chirovici Éditions Les Escales

Un manuscrit inachevé, un meurtre non-élucidé… L’auteur sème les indices, brouille des pistes et nous perd dans ses jeux de miroirs. Et si la vérité n’était que le reflet de leurs mensonges ? À découvrir. Bénédicte

Les filles des autres d'Amy Gentry

Irena 1/3 Le ghetto

de Morvan, Evrard, Tréfouël et Walter Éditions Glénat

Suivez Irena, une femme incroyable, qui, pendant la Seconde Guerre mondiale a tout fait pour sauver les enfants de l’Holocauste ! Un dessin doux et enfantin au travers duquel nous est racontée l’horreur de la guerre à Varsovie. À lire absolument pour petits et grands ! Justine 44

Éditions Robert Laffont

Le titre corrigé ne nous ment pas, il s’agit bien d’un roman à suspense. Julie, kidnappée à l’âge de 13 ans, revient huit ans plus tard et décrit son enfer. Petit à petit, au fil des indices distribués, on se met à douter. On essaye de reconstituer ce puzzle complexe. La construction du roman nous permet de remonter dans le temps. Au final, le titre barré ne nous ment pas non plus : qui sont les filles des autres ? Bonne découverte. Déborah


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OI PAT R I M

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DE NOS ANCÊTRES

Voir, comprendre et imaginer le quotidien des paysans aux environs de l'an mil... Tel est l'objectif du village médiéval de Melrand. Entre vestiges parfaitement lisibles et éléments soigneusement reconstitués, il s'agit d'un site unique à découvrir absolument. Une occupation sur 600 ans

Rien n’explique pourquoi, au VIII siècle, des populations décident de s’installer sur un plateau dominant la vallée de la Sarre, affluent du Blavet, sur le territoire de ce qui deviendra la commune de Melrand. Rien ne dit d’ailleurs que les 75 habitants y soient restés en permanence jusqu’au XIVe siècle, au plus tard. En revanche, après cette date, plus de traces de ces populations dont on a bien envie de dire qu’elles sont parties conquérir la vallée, à 1 km de là, pour y fonder le bourg que l’on connaît aujourd’hui. Mais ce n’est qu'une hypothèse ! Qu’ont elles fait pendant ce Moyen Âge que certains qualifient de sombre ? On peut dire qu’elles ont vécu tranquillement, entre labeur et veillées, entre quelques déplacements sur Pontivy (le marché était indispensable) et des allers-retours entre les champs et les pâtures. Parce que ces ancêtres étaient, comme 95 % de la population de l'époque, des paysans. Ils cultivaient principalement le seigle avec lequel on a fait du pain pendant des siècles, du blé (pour payer leurs impôts !) et de l’avoine (destiné au seigneur qui était le seul à avoir des chevaux). Une partie non négligeable de leur temps était aussi due au seigneur sous la forme de corvées. En effet, ces paysans n’étaient pas propriétaires de leurs terres. On peut estimer qu’une activité de e

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métallurgiste animait également le quotidien de ces paroissiens tranquilles... Peut-être même pouvaient-ils faire commerce de cette activité très valorisée à l’époque ? Sans doute quelque artisanat avait-il cours car la valorisation des matériaux de la nature était courante.

Le site

Le site archéologique que l’on connaît aujourd’hui a permis de mettre au jour les vestiges de ce village d’alors. Il s’étalait sur 1,5 hectares. On y a reconnu 15 maisons (dans lesquelles vivaient humains et animaux), des « rues », des cours, un four à pain, une grange, des murs de clôtures… Les bâtiments étaient faits de murs de granite d’une hauteur moyenne de 80 cm. Le toit, qui descendait très bas et cachait d’ailleurs largement la pierre, pouvait être en paille de seigle, en fougère ou en genêt… et était réparé très souvent, quitte à mélanger les matériaux en fonction de ce qui était disponible. À l’intérieur, le meuble principal était le coffre et, parfois, certains lits étaient mieux construits et s’amélioraient d’un bâti de bois. Outils, vêtements remisés dans le coffre ou suspendus sur des barres de bois pour la nuit, réserve de bois à brûler dans le foyer central, paniers… encombraient largement l’espace. Les animaux étaient

Photo © Cédric Adonel

L'HISTOIRE


en stabulation dans le bas bout. En effet, le sol de ces maisons était en pente. Elle permettait ainsi aux déjections des animaux d’être évacuées vers le bas et à leur chaleur de réchauffer les habitants. Seul le cochon familial était relégué dans une soue extérieure : dangereux et vecteur de nombreuses maladies, on préférait l’éloigner. Tout ceci est compréhensible lorsque l’on visite le site aujourd’hui. La partie vestiges archéologiques permet de bien comprendre ce qui nous est resté de cet univers fragile : les murs, les sols et les foyers. Dans l’espace des reconstitutions, spécificité du Village de l’An Mil, tout ce qui pouvait être reconstruit l’est. On peut ainsi mieux comprendre comment était le four à pain utilisé quotidiennement, où les gens dormaient, la place prise par les animaux. Ce site, ouvert au public depuis 1985, est un lieu de recherche sur un monde que l’on oublie souvent d’évoquer lorsque l’on parle du Moyen Âge. On pense souvent château et seigneur… Ici, on recentre sur les chaumières et les travailleurs de la terre. Dans notre espace de cultures, des plantes attestées à cette époque sont présentées afin de bien sentir toute l’importance de la flore. Les animaux sont également bien présents. De races rustiques, ils permettent de mieux cerner les caractéristiques des bovins, caprins, ovins et volailles, indispensables dans l’organisation des populations de cette époque.

Animation et mise en valeur

Le village de l’an mil n’est pas un lieu d’animation à proprement parler. La vie et les activités y sont suggérées parce que c’est un lieu de recherche et que chaque élément y est une hypothèse. Le parcours émaillé de panneaux, le livret de visite, le film-vidéo… tout ce qui est mis à la disposition du visiteur lui permet de s’immerger dans un univers si familier et pourtant si lointain ! En permanence, l’équipe s’interroge, modifie, teste… Chaque expérience qui est menée ici l’est devant le public qui peut ainsi participer à la discussion et apporter son sentiment. Parfois, des troupes de reconstitution historique viennent y poser leurs campements. Elles s’installent comme l’auraient fait certains chevalierspaysans d’alors ou certains groupes en transit dans la région. Ils y mènent leur vie quotidienne, partagée entre entraînement, artisanat, cuisine. C’est un moment particulier de la vie du site, comme il l’était à l’époque.

Pratique

Village de l’An Mil

Lann Gouh - 56310 Melrand 02 97 39 57 89 contact@villagedelanmil-melrand.fr www.villagedelanmil-melrand.fr Ouvert tous les jours de 11 h à 18 h, en juillet et août. Hors saison, nous consulter. Groupes toute l’année sur réservation.

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IS N O S ANMI M A U X A LES

Docteur Goupil, Mister Renard... Notre ami de ce joli printemps est une sorte de roi, le seigneur incontesté des rongeurs arboricoles de nos bois et forêts. À l'instar du roi Henri, il nous invite à rallier son joli panache. Le sien n'est pas blanc mais, le plus souvent, roux. Et ça lui va sacrément bien. Le corbeau a la réputation (justifiée) d'être particulièrement finaud. Rappeler qu'il a suffi au renard de quelques vers rappés au débotté pour s'emparer de son goûteux fromage donne la mesure de la finesse d'esprit du rouquin. De sa rouerie, aussi. C'est Jean de La Source... Quoi, hein ? Ah oui, pardon... C'est donc Jean de La Fontaine (on confond souvent, mais faut dire que les deux patronymes ça veut dire pareil) qui a trouvé le truc pour faire le buzz et faire du renard une star. Et t'as vu, ça rime. En plus, il avait le flow (1), Jean de La Flotte. Oui, on sait, Jean de La Fontaine... Mais flow... Flotte ça rappe mieux, t'as vu ! Alors, on dira que c'était son nom de scène, son pseudo de rappeur. Celui qui vit aux dépens de celui qui l'écoute. Oh ça va, on sait que c'est le « flatteur » qui profite en vrai, dans la fable, du fromage tombé du bec aussi largement que bêtement ouvert... mais « rappeur », ça ressemble et puis ça flatte aussi, des fois, les rappeurs. Et le fromage rapé, c'est bon, non ? Même avec un seul « p ». Surtout, la mise en musique, ça nous arrange bien pour continuer à tirer le fil. On l'aime bien Jean de La Flotte, en rappeur. Bon, tout ça c'est bien beau. On digresse, on digresse... Mais faudrait peut-être pas non plus oublier le renard. C'est lui, normalement, la vedette de la page. Alors donc, si l'on en juge par sa réputation, le bestiau aussi malin que rouquin (souvent) est sacrément doué pour rouler son monde, pour profiter de sa naïveté. T'as vu, on n'a pas dit profiter de sa connerie. Comme Jean de L'eau Qui Coule, on a des lettres (un tout petit peu) et on est polis.

Pour revenir à lui, sa répute, au renard, elle ne date pas de l'invention du Net. Il n'a pas attendu la Toile pour se la péter, le rouquin, pour faire le buzz.

Moquer le bourgeois

Dès l'Antiquité, il a commencé. Nombre d'écrivains, et pas des moindres, puisque même Esope était de la partie, utilisaient déjà, sa malice pour raconter des histoires se moquant, discrètement, sans en avoir l'air, des bourgeois de l'époque. La tradition s'est ensuite gentiment perpétuée, toujours en appelant goupil, le rusé animal aussi roux que roué. Et c'est au MoyenÂge qu'il a pris pour de bon le joli nom encore associé aujourd'hui à la ruse... Oui, c'est au héros du roman de Renart, aux multiples auteurs, que le renard, celui qui aime (entre autres) le fromage et courir nos bois et campagnes doit son nom. Jusqu'alors, jusqu'au Moyen Âge, on l'appelait goupil. Pareil que l'animal héros du roman nommé Renart. C'est donc par « éponymie » (donner son nom à quelque chose) que le héros goupil Renart a muté en renard. En changeant son « t » final en « d » et en perdant sa majuscule, le symbole de la ruse a cessé d'être le goupil. Le désormais dénommé renard lui a tout piqué : sa ruse et son nom ! Quand on disait que pour rouler un corbeau, pour lui chourer son maroilles ou son niolo à l'odeur prononcée selon qu'il coure les plaines du nord ou le maquis corse... pour rouler les corbeaux du nord ou ceux du sud, faut pas avoir les quatre pattes dans le même sabot. C'est sans doute pour ça que le renard, ex-goupil, en est dépourvu. Les coussinets, c'est plus pratique pour prendre ses pattes à son coup quand le coup de Jarnac foire. Parce que, faut pas croire, aussi roux et roué qu'il soit, le renard maîtrise tous les courages. Y compris celui de la fuite. . L'internaute, le dictionnaire français explique bien : « Le flow, en langage musical, désigne le rythme soit de la musique en elle-même, soit des paroles... Le flow est un élément important de la cadence de débit des chanteurs de hip-hop ou de rap. »

(1)

nimaux Retrouvez tous nos portraits d’a sur icietla-magazine.com !

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Fondant de bœuf au brouilly

GASTRO

NOMIE

par Christophe Le Fur Auberge Grand'Maison Ingrédients pour 4 personnes : Pour le fondant de bœuf :

Pour la garniture :

• 1 kg de joue de bœuf • Une carotte • Un poireau • Un oignon • Une branche de céleri • 1/2 botte de cerfeuil • 1 L de brouilly • 1/2 L de fond de veau • Crépine • Persil • Sel • Poivre

• Un céleri boule • Une carotte • Une courgette

Préparation

- Parer les joues de bœuf, les assaisonner et les dorer dans une grande cocotte. - Détailler en gros cubes la carotte, le poireau, l'oignon et le céleri branche. - Les ajouter dans la cocotte y compris le cerfeuil et mouiller avec le vin rouge et le fond de veau. - Cuire trois heures à feu doux. - Égoutter la viande et passer le jus. - Le faire réduire de moitié et l'assaisonner. - Émietter les joues de boeuf grossièrement et y ajouter le persil haché. - Chemiser 4 tasses à thé de crépine et y disposer l'émietté de boeuf, le recouvrir avec cette même crépine. - Réserver au frais. - Tailler le céleri boule, la carotte et la courgette en brunoise et les faire sauter à l'huile d'olive. - Disposer les fondants de bœuf dans un poêlon et les recouvrir de sauce. - Réchauffer 15 minutes à 180°.

Montage

Dresser les fondants de bœuf dans une assiette creuse, les napper de sauce et disposer la brunoise autour.

Le petit plus

- Ajouter un joli bouquet de cerfeuil. - Servir avec une purée de pommes de terre.

Merci à Christophe Le Fur, Chef de l'Auberge Grand'Maison à Mûr-de-Bretagne 49


HOROS

COPE

Poisson

h Scorpion

Lion

i (22/11-20/12) Mai. Ce mois s'annonce excellent pour satisfaire votre besoin naturel de mouvement et d'expansion. En effet, Mars en opposition à votre signe induit des changements dans votre entourage et vous pousse à changer de point de vue, à faire évoluer votre conception de vie. Juin. Ce mois vous confronte à un entourage remuant, exigeant par rapport à vous et à vos besoins personnels. Attendez-vous à être sollicité pour aider, donner l'élan à votre entourage et à devoir ajourner certains projets personnels pour y arriver.

Vierge

j (21/12-19/01) Mai. Mars en quinconce à votre signe crée de l'agitation et de nouveaux besoins dans votre entourage proche, qui vous obligent à assurer leurs arrières à leur place. Vous risquez d'en faire trop, n'oubliez pas que trop de soutiens installent une dépendance qui peut, à terme, vous peser. Juin. Ce mois sera profitable notamment au plan de vos projets, tant personnels que professionnels. En effet, les influx du Soleil à votre signe vont vous permettre de considérer les détails pratiques qui sont liés à vos projets. Vous aurez le nez creux pour déceler les éventuelles failles de vos stratégies et de celles des autres.

Balance

k (20/01-18/02) Mai. Ce mois vous emporte dans un tourbillon relationnel. C'est l'idéal pour vous remettre en phase avec votre nature profonde, au-delà des soucis de la vie et de ses contraintes quotidiennes. Vous éprouvez le besoin de vous consacrer à vos passions, à vos loisirs. Juin. Ce mois s'annonce harmonieux et dynamique à la fois, avec le trigone du Soleil à votre secteur. Cet influx va vous permettre de bénéficier d'une expression personnelle plus percutante et plus agréable à la fois. Franchise et tact réunis, c'est la recette idéale pour chercher des alliances, renforcer vos liens ou en créer de nouveaux.

d (22/06-22/07) Mai. Ce mois dynamise votre soif de vivre, vos besoins d'action seront plus puissants que d'ordinaire. Mais vous allez aussi traverser des situations favorisant cette explosion d'initiatives. Votre créativité sera tout à fait adaptée aux circonstances et vous trouverez les moyens de stabiliser les changements. Juin. Ce mois vous fait entrer dans une période double, faite d'achèvements et de nouveau départ. Le transit de Vénus va créer un sextile à votre signe, ce qui va vous faciliter les choses dans le domaine financier et affectif. Mais il y aura un grand bilan à faire pour repartir avec toutes vos énergies.

a Bélier

e (23/07-22/08) Mai. Ce mois est porteur de changements qui vous permettent un nouveau départ dans vos espérances. Celles-ci ne seront pas de pures théories, vous pourrez agir sur votre environnement et votre entourage, entraîner les autres à adhérer en douceur à vos projets. Votre enthousiasme est contagieux ! Juin. Vous allez traverser ce mois tambour battant, désireux de mener à bien certains projets, notamment au plan social et matériel. En effet, vos désirs dans ces domaines s'annoncent en accroissement tout au long du mois, ce qui vous incitera à vous mobiliser pleinement en ce sens.

b Taureau

f (23/08-22/09) Mai. Ce mois sera synonyme d'activité mentale intense. Quel que soit votre mode de vie actuel, attendez-vous à ce que le rythme s'accélère et à ce que les opportunités pleuvent. C'est le moment de démarrer de nouveaux projets sans vous évertuer à les peaufiner encore. Il faut larguer les amarres pour que vos activités prennent de la vitesse. Juin. Il sera nécessaire de prendre du recul avant d'agir pour avancer avec une saine hiérarchie des priorités. Le carré de Mercure à votre signe aura pour effet de vous mettre en alerte sur les rouages du quotidien, même infimes, qui auront le don de vous agacer. Il en résulte un puissant besoin de fluidifier l'ensemble.

(21/04-20/05) Mai. Ce mois est porteur de progrès dans vos projets, dans le cercle de votre vie familiale et affective. Votre vitalité s'améliore. C'est le bon moment pour reprendre une activité sportive, changer d'air et trouver plus de liberté dans votre vie au quotidien, avec moins de contraintes. Juin. Ce mois sera porteur de situations extérieures positivement propices pour trouver des satisfactions. En effet, le transit de Vénus va adoucir les contours de votre vie et vous aider considérablement à vous rapprocher de vos besoins les plus intimes et à trouver les sentiers qui vous conduisent à de profondes satisfactions affectives.

c Gémeaux

(21/05-21/06) Mai. Ce mois vous promet bien du mouvement et des accélérations du destin. Mars en conjonction à votre Soleil durant les dix derniers jours du mois accroît le rythme de votre vie relationnelle, plus proche de votre tempérament. Cette ambiance implique de nouvelles connaissances et de nouveaux champs d'action. Juin. Ce mois s'annonce positivement bardé d'optimisme grandissant et de rapprochements avec certaines personnes autour de vous au plan privé et social. En effet, vos échanges se dynamisent par rapport à leur rythme, mais s'adoucissent et s'approfondissent à la fois.

JUIN

Cancer

l (19/02-20/03) Mai. Ce mois est synonyme de mouvement et de déplacements. Mercure vous incite à sortir de vos habitudes jusqu'aux 16. À partir du 17, vous rencontrez des situations favorables à votre paix intérieure. Vous profitez de ces influences pour envisager les réalités de la vie et consacrer du temps à l'équilibre de vos finances. Juin. Ce mois sera synonyme de légèreté. Il y a des satisfactions à la clé, qui ne seront pas difficiles à saisir. Autant dire que quelle que soit votre situation actuelle, vous ne manquerez pas de trouver des échos positifs à vos désirs dans votre entourage ou de faire de nouvelles connaissances en harmonie avec vous. (21/03-20/04) Mai. Le transit de Mars met l'accent sur des situations qui favorisent la communication amoureuse, vous permettant d'aplanir les différends entre vous et votre partenaire, mais aussi avec votre clan amical ou familial. Vous vous sentirez plus utile à votre entourage sans pour autant en ressentir un poids ou une entrave. Juin. Les émotions sont plus fluctuantes, ce qui se répercute sur vos réactions. Vous supporterez plus difficilement tout ce qui ressemble à des contraintes par rapport à votre entourage. Des plages de solitude vous permettront de remédier à ce phénomène et de vous recentrer sur ce qui se passe en vous.

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MAI

g (23/09-22/10) Mai. Ce mois sera plus léger que le mois dernier dans son ensemble. Le transit de Jupiter générera en vous des pulsions d'indépendance et de liberté. En effet, vous prendrez conscience des abus dans votre vie et autour de vous et vous n'hésiterez pas à replacer les choses dans l'équilibre qui vous correspond. Juin. Ce mois va vous faire traverser des situations riches de sens pour créer une atmosphère conviviale et riche en termes d'échanges. Les amours fleurissent avec légèreté et densité à la fois. Si vous êtes en situation de couple vous aurez des facilités à accorder vos violons sur les projets communs à construire dans les mois à venir.

(23/10-21/11) Mai. Ce mois sera source de découvertes utiles pour enrichir vos conceptions de vie. En effet, le transit de Jupiter en opposition à Uranus, au Soleil et à Vénus, aura pour effet de vous confronter à des situations inédites dans lesquelles vous devrez inventer, créer de nouvelles ressources intérieures. Juin. Ce mois va mobiliser pleinement votre sens de l'adaptation. En effet, le quinconce du Soleil à votre signe va remuer votre vie relationnelle et y ajouter beaucoup d'échanges qui auront tendance à vous faire perdre le sens des priorités dans ce domaine et à vous emporter dans des détails qui ne vous passionnent pas du tout.

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Création : Conseil départemental du Morbihan. Avril 2017 Photos : Fanch Galivel ; Sébastien Le Gourriérec ; Stéphane Cuisset ; Eric Frotier de Bagneux.

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