Ici et là magazine - Numéro 16 - Pays de Loudéac et de Pontivy

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tuit a r g e n i z a Mag tagne e r B e r t n e du C er 2017 i r v é f / r ie v N°16 - jan

vy i t n o P e ac et d é d u o L Pays de

L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE en Centre Bretagne

Vital Concept

Kleg-Pondi handball

Bon-Repos

Pour les agriculteurs connectés

La balle aux jeunes

Renaissance d'une abbaye

S oc i ét é - Cul ture - Économie - Loisirs - Tou r is m e


D U 11 J A N V I E R A U 21 F É V R I E R 2 017

SOLDES

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“ On ne fait pas les choses à moitié”! Jérémy, votre conseiller. *

PONTIVY - Pôle commercial du Blavet 1, rue Mathurin Onno (entre McDonald’s et Go Sport)


Édito

N°16 - janvier/février 2017

Comme d' habitude, la santé !

Sommaire

« Bonne année à tous et surtout la santé. » Lisant ces quelques mots, on vous voit sourire. À l'évidence, vous vous gaussez. Discrètement, sans presque en avoir l'air, mais vous vous gaussez. En même temps que vous secouez le chef de droite à gauche pour tenter de nier, pour dire « mais non, vous vous trompez », votre œil qui frise nous confirme qu'on a vu juste. Vous vous gaussez. Gentiment, mais vous vous gaussez. Et l'on devine les mots qui, dans votre esprit, accompagnent votre joli petit sourire moqueur. « Ben dis donc, ils ne manquent pas d'air chez Ici et Là. Même pas ils font un petit effort pour changer la formule de leurs vœux. Non, non... tranquilles, ils reprennent la même que l'an passé. Comptant sans doute sur notre grosse capacité d'oubli, ils se sont convaincus en conférence de rédaction qu'on y verrait que du bleu. Et ils savent qu'on l'aime, le bleu. Celui de la couleur du ciel vers laquelle on va depuis le solstice d'hiver, le 21 décembre... depuis que les jours rallongent. » Et ben non, vous avez tout faux. Une fois encore, comme d'habitude ajouterait Cloclo... Comme d'habitude donc, on n'a pas fait semblant. On a bossé en organisant entre nous une vraie tempête de cerveaux (oui, au pluriel), un ouragan doit-on même à la vérité de préciser tant ils ont soufflé fort, nos neurones. Le tumulte des idées apaisé, chacun, chez Ici et Là, s'est rangé à l'évidence. Pourquoi s'obstiner à vouloir faire original quand la formule habituelle reste, sans conteste, la meilleure. Comme le dit la sagesse populaire : « quoi de plus important que la santé, hein ? Rien. » Alors, comme d'habitude, à toutes et à tous Ici et Là vous souhaite, le meilleur : la santé pour l'année qui débute et celles qui suivent. Le reste viendra en sus. La Rédaction

• Dossier : L'enseignement secondaire en Centre Bretagne (p. 5 à 17) • Entreprise : Vital Concept (p. 20-21) • Commune : Evellys (p. 24-25) • Intercommunalité : L'heure des regroupements (p. 26-27) • Sorties : L'agenda (p. 29 à 32) • Festival : Les Gamineries (p. 36) • Cinéma : Cinémûr à Mûr-de-Bretagne (p. 38-39) • Sport : Kleg-Pondi handball (p. 42-43) • Patrimoine : Abbaye de Bon Repos (p. 44-45) • Nature : L'écureuil (p. 46) • Gastronomie : Christophe Le Fur (p. 48) Ici et Là est une publication bimestrielle - Tirage : 8 000 exemplaires Directeur de la publication : Dominique Perrot Rédaction : Stéphanie Biju, Dominique Perrot, Daniel Thépaut Secrétariat d’édition : Daniel Thépaut Photographe : Michel Langle Conception et réalisation : Ronan Le Duff et Idest Communication Iconographie : Fotolia. Régie publicitaire : 07 87 36 05 64 - idest.pontivy@orange.fr N° ISSN : 2276-1934 Impression : Iris Imprim

www.icietla-magazine.com @icietlamagazine


PORTES OUVERTES SAMEdI

4 MARS 13 MAI

14 H 18 H

4ème/3ème BAC PRO 2GT - STAV BTS

4ème/3ème CAPA BAC PRO

AGRICULTURE ENVIRONNEMENT SCIENCES DU VIVANT COMMERCE

SERVICES VENTE ENVIRONNEMENT

CAPA Métiers de l’Agriculture en cours de validation

www.lyceekerlebost.fr 02 97 28 99 66 SAINT THURIAU, PONTIVY

www.lyceeannedebretagne.fr 02 97 60 01 54 LOCMINÉ

NOUS CULTIVONS

VOTRE NATURE

!


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Enseignement secondaire Le Centre Bretagne à bonne école ! En ce début de deuxième semestre scolaire et alors que les portes ouvertes des différents lycées vont s’échelonner jusqu’au printemps, on fait le point sur l’enseignement secondaire en Centre Bretagne. En résumé : neuf établissements, près de 4 500 élèves et une offre de formation très variée. Près de 90 %. C’est le taux de scolarisation, très élevé, des jeunes de 16 à 19 ans, dans l’un des 260 lycées publics ou privés de Bretagne. La région se distingue aussi par un taux de réussite aux examens toujours supérieur à la moyenne. En Centre Bretagne, ce ne sont pas loin de 4 500 élèves qui fréquentent les bancs de neufs établissements d’enseignement secondaire, répartis sur les secteurs de Pontivy et Loudéac. Avec des effectifs plutôt disparates : quand le lycée Joseph-Loth, gros paquebot du centre-ville pontivyen accueille 1 200 élèves, Xavier-Grall à Loudéac ou Kerlebost à Saint-Thuriau, eux, assument leur caractère familial avec à peine plus de 200 élèves. L’offre de formation secondaire en Centre Bretagne est surtout marquée par sa grande diversité entre enseignement général, séries technologiques ou encore formation professionnelle, en alternance ou non. Une offre qui ouvre de belles perspectives pour de nombreux domaines d’activités. Joseph-Loth, à Pontivy ou Fulgence-Bienvenüe et Saint-Joseph, à Lou-

déac, ont su, par exemple, moderniser leur cursus général. Le premier offre ainsi de nouveaux enseignements autour des sciences de l’informatique (page 16), le second des filières sportives (page 6), enfin le troisième prépare aux métiers de l’audiovisuel (page 13). Spécialisé dans les métiers du bâtiment, le lycée du Blavet recrute ses élèves jusque dans le sud du Morbihan et s’attache à répondre au besoin en personnel qualifié des entreprises d’un secteur qui redémarre (page 7). Autre secteur très porteur : celui de la commercialisation et des services en restauration sur lequel le lycée Saint-Ivy veut mettre la lumière (page 14).

Lycée agricole, une spécificité centre bretonne

L’enseignement secondaire ne serait pas ce qu’il est en Centre Bretagne sans sa forte représentativité de lycées agricoles. À l’image d’ailleurs de la région Bretagne, première académie en terme d’implantation de lycées agricoles avec 62 établissements sur tout le territoire. Ils sont cinq en Centre Bretagne. Le lycée du Gros Chêne

est le plus important, du moins en effectifs avec 450 élèves. Un lycée qui prend d’ailleurs le virage du développement durable (page 8). Les lycées Kerlebost à Saint-Thuriau et Anne-de-Bretagne à Locminé sont deux sites complémentaires, le premier étant axé sur la production et le second sur les services à la personne. Kerlebost qui a d’ailleurs pour projet d’ouvrir un CAP « métiers de l’agriculture », niveau de diplôme finalement assez rare dans la région, afin d’accueillir des élèves qui ne sauraient pas trouver leur place dans l’enseignement classique (page 12). C’est aussi la mission que se donne la Maison Familiale et Rurale de Loudéac (page 17). Générales, technologiques ou professionnelles, en alternance ou pas, toutes les filières secondaires présentes en Centre Bretagne ont un dernier but : donner leur chance à tous les élèves d’accéder dans les meilleures conditions à des études supérieures. Le Centre Bretagne ne manque d’ailleurs pas de formations post-bac, pour la plupart liées aux activités du territoire, industrie, agriculture, commerce… 5


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Lycée Fulgence-Bienvenüe « Un établissement à dimension humaine » Polyvalent, le lycée Fulgence-Bienvenüe l'est assurément. Du CAP au BTS, il propose en effet des formations générales mais également des formations tertiaires ou industrielles. Des enseignements qui seront bientôt dispensés dans un tout nouvel écrin. « La qualité de l'établissement est intimement liée au dynamisme des équipes pédagogiques. » Proviseur du lycée Fulgence-Bienvenüe depuis septembre dernier, Jean-Louis Buannic affirme d'emblée son enthousiasme pour l'établissement où il achèvera sa carrière, dans trois ans. Pour être un nouveau venu, il connaît pourtant bien le lieu. Dans un passé pas si lointain, il a en effet déjà officié dans l'établissement loudéacien. À l'époque, il en était même le proviseur-adjoint. Si le temps a passé, l'esprit est en revanche demeuré le même. « C'est un établissement à dimension humaine porté par l'humanisme », insiste-t-il. Pour étayer son propos, il lui suffit de jeter un œil sur le tableau des mouvements du corps enseignant, lors de la dernière rentrée scolaire. « Sur 93 enseignants nous n'avons enregistré qu'un seul départ, se réjouit-il. Et au cours des six dernières années, le nombre des professeurs agrégés a été multiplié par deux. »

De très bons résultats au bac

D'ici quelques semaines, ils vont même pouvoir bénéficier d'un nouvel univers professionnel. Lancés en 2015, des travaux de réhabilitation complète du bâtiment situé en bordure de la rue de Penthièvre seront achevés. Sur trois niveaux, l'aile nord abritera l'internat, le foyer et le pôle social-santé. L'aile sud accueillera de nouvelles salles de classe. Cette nouvelle vitrine devrait contribuer à améliorer encore l'image d'un établissement qui compte aujourd'hui plus de 800 élèves 6

et qui affiche pourtant d'excellents résultats. C'est notamment le cas des filières générales. Depuis trois ans, les résultats au bac des filières L et ES affichent un taux de réussite de 100 %, contre 92 % pour la filière S. Les bacs technologiques affichent également des résultats probants : 100 % de réussite pour la filière STI (sciences et techniques de l'industrie et du développement durable) et 85 % pour la filière STMG (sciences et techniques du management et de la gestion). De la 3e « prépa-pro » au bac, la section professionnelle de l'établissement loudéacien peut également s'enorgueillir de bons résultats. Qu'il s'agisse du secteur industriel (électrotechnique, maintenance des véhicules automobiles), ou tertiaire (logistique, transport ou commerce), la formation en trois ans comprend automatiquement 22 semaines de stages en entreprise. Enfin, outre une filière européenne avec des voyages réguliers outre-Manche et outre-Atlantique, le lycée Fulgence-Bienvenüe propose également deux sections sportives en handball et en escalade.

Pratique Lycée Fulgence-Bienvenüe

14, rue Anatole-Le-Braz - 22600 Loudéac 02 96 66 87 00

www.lycee-fulgence-bienvenue-loudeac.ac-rennes.fr


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Lycée professionnel du Blavet 260 élèves bâtissent leur avenir Mise en situation en ateliers, stages en entreprises, projets pédagogiques... Au lycée professionnel du Blavet, formant aux métiers du bâtiment et du confort de l’habitat, on s’attache à permettre aux jeunes d’entrer sur le marché du travail avec la meilleure qualification. Ambiance studieuse dans l’atelier « charpente » du lycée professionnel du Blavet, à Pontivy. Sur son établi, Baptiste œuvre à la taille d’un « engueulement » d’arêtier. « Il s’agit d’une pièce de raccordement que l’on taille de façon conique », explique le jeune homme. À 19 ans et après une expérience en compagnonnage, Baptiste a choisi d’intégrer un CAP Charpente. « J’adore travailler le bois », motive-t-il. Comme Baptiste, 260 élèves sont scolarisés au lycée professionnel du Blavet, lycée des métiers du bâtiment et du confort de l’habitat, labellisé Qualycée. Recrutant sur l’ensemble de la Bretagne, l’établissement pontivyen n’a pas échappé à la crise du secteur qui s’est fait ressentir sur ses effectifs. Mais, se fiant aux discours des différents organismes professionnels, « le bâtiment reprend des couleurs et nous espérons de nouveau atteindre les 300 élèves très vite », souligne Jean-Jacques Merceur, le proviseur.

Forum de l’éco-construction en février

Ici, les jeunes se préparent, par des CAP ou des bacs pro, aux métiers de géomètre-topographe, technicien du bâtiment (métreur, maçon, charpentier, menuisier, constructeur bois, plombier, électricien, peintre-décorateur, chauffagiste). Un BTS « maintenance des systèmes énergétiques option fluide », va bientôt compléter cette offre de formation. « Toutes nos formations sont en alternance », précise Jean-Jacques

Merceur. Au sein du lycée, l’enseignement professionnel se déroule dans des ateliers qui permettent une mise en situation, pour chaque métier. Le cursus comprend également plusieurs stages en entreprise. « La qualification de nos élèves vient en grande partie de cette expérience en entreprise », insiste le proviseur, toujours en quête de nouvelles structures où placer ses élèves. « Les entreprises doivent comprendre que sans cette alternance, il n’y a pas de jeunes formés et donc pas de personnel qualifié sur le marché du travail à terme. Il s’agit bel et bien d’une co-formation », observe JeanJacques Merceur. Ouvert sur l’extérieur, le lycée professionnel du Blavet s’attache également à donner une dimension internationale au parcours de ses élèves. Par le biais de projets pédagogiques tels que l’installation de pompes solaires au Maroc avec l’association « Eau soleil ». À la faveur de voyages d’études aussi, comme à Jersey où les lycéens pontivyens ont participé au montage de centrales thermiques. « Nous avons également, dans le cadre d’Erasmus, des projets de formation en entreprise en Allemagne ou en Irlande », révèle JeanJacques Merceur. En attendant, en collaboration avec le pays de Pontivy, le lycée ouvrira ses portes aux artisans et décideurs politiques locaux, à l’occasion d’un forum de l’éco-construction, les 3 et 4 février. Conférences et ateliers doivent permettre de « faire découvrir les matériaux, les activités et les savoir-faire liés à ce domaine ».

Pratique Lycée du Blavet

43, rue Charles-Gounod – 56300 Pontivy 02 97 25 35 40

www.lycee-blavet.fr

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Lycée du Gros Chêne à Pontivy Le virage du développement durable Il a fêté ses 50 ans cette année. Le lycée agricole public du Gros Chêne de Pontivy accueille aujourd’hui 450 élèves, de la seconde au BTS. « Des effectifs stables depuis cinq ans », observe Catherine Rolling, nouvelle proviseur-adjointe. Évidemment, c’est pour ses classes spécifiques à l’enseignement agricole que le lycée du Gros Chêne de Pontivy est connu. L'établissement prépare ainsi à deux bacs technologiques et un bac général visant ainsi qu'à des études supérieures dans les secteurs de l’environnement et du vivant, des produits alimentaires ou du laboratoire, mais aussi à trois bacs pro, dont celui par exemple de « conduite et gestion d’une exploitation agricole » et à trois BTS agricoles. Son exploitation, consacrée à la culture, l’élevage laitier, porcin et avicole, et son magasin de producteurs sont autant d’outils pédagogiques mis à disposition de l’apprentissage des élèves. Ces dernières années, le lycée agricole pontivyen a résolument pris le virage du développement durable. Le Gros Chêne s’inscrit ainsi dans le dispositif « Enseigner à produire autrement », chapeauté par le ministère de l’Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, et qui vise à former les futurs agriculteurs à des pratiques moins prégnantes pour l’environnement. Conception d’éco-bordures, commercialisation en privilégiant les circuits-courts ou encore réduction des soins antibiotiques aux animaux font ainsi partie des cursus.

Spécialisation dans l’analyse biologique « Nous tendons, d’une manière générale, à être de plus en plus en harmonie avec la nature au sein de l’exploitation », insiste Catherine Rolling. Au Gros Chêne, cochons, vaches, poules sont élevés en plein air. Pour autant, « nos formations visent aussi à montrer à nos élèves des modèles de ferme qui soient économiquement viables », renchérit la proviseur-adjointe. C’est pourquoi, il a été décidé de doubler la capacité du poulailler, qui va passer de 8

3 000 à 6 000 poules. Les travaux doivent débuter au printemps 2017. Autre projet, l’ouverture à la rentrée 2017-2018, d’un nouveau bac pro « laboratoire contrôle qualité », à destination des classes de premières et terminales. « Nous proposons déjà un BTS " analyses agricoles biologiques et biotechnologique ", l’idée est de nous spécialiser à tous niveaux dans l’analyse et proposer une filière complète. C’est un secteur pour lequel nous arrivons bien à insérer nos élèves, du fait de la forte proportion d’entreprises agroalimentaires dans la région », explique Catherine Rolling. Enfin, le lycée du Gros Chêne est l’un des rares établissements à proposer une section sportive « football » en Centre Bretagne. Ouverte aux filles et aux garçons, elle compte une centaine d’élèves, qui, en plus du tronc commun d’enseignement général, pratiquent huit à dix heures de sport par semaine. Une section sportive dont la renommée n’est plus à faire et au palmarès exceptionnel. Depuis sa création en 1987, elle a décroché pas moins de six titres de champion de France et participé à deux championnats du monde. Une belle vitrine pour le Gros Chêne !

Pratique Lycée du Gros Chêne

Rue de Bretagne - 56300 Pontivy 02 97 25 93 10

www.legroschene.fr


Réussir ensemble ! 3ème préparatoire

Baccalauréats

sionnel à l’enseignement profes

7 bacs

BTS

professionnels

Portes Ouvertes

2017

Vendredi 3 mars

17 h - 20 h, toutes formations

D ES – L – S – STMG – STI2

• Négociation Relation Clients • Tourisme

CAP

• Cuisine • Commerce • Service en Café Hôtel Restaurant • Vente • Accueil Relation Clients et Usagers • Barman • Cuisine • Art de la Cuisine Allégée ns tio en M • Commercialisation et Services en Restauration • Technicien d’Usinage complémentaires • Electrotechnique – Energie – Equipements Communicants • Métiers de l’Electricité et de ses Environnement connectés

Samedi 4 mars

www.lyceejasi.fr

Vendredi 19 mai

Site Saint Ivy

9 h - 12 h 30, toutes formations 17 h - 20 h, «Spécial enseignement professionnel» - Site Saint Ivy

(enseignement professionnel et supérieur) 29 rue Abbé Martin 02 97 25 01 69

Les lycées du Centre Bretagne ouvrent leurs portes Lycée Jeanne d'Arc-Saint-Ivy (Pontivy)

• Vendredi 3 mars, de 17 h à 20 h. • Samedi 4 mars, de 9 h à 12 h 30. • Vendredi 19 mai, de 17 h à 20 h.

Lycée du Blavet (Pontivy)

• Samedi 25 mars, de 9 h à 13 h. Lycée Joseph-Loth (Pontivy)

Lycée Xavier-Grall (Loudéac)

• Samedi 4 février, de 9 h à 13 h. • Samedi 18 mars, de 9 h à 13 h. • Samedi 20 mai, de 9 h à 13 h.

• Vendredi 17 mars, à 17 h 30. • Samedi 18 mars, de 9 h à 12 h. Lycée Fulgence-Bienvenüe (Loudéac)

Lycée Kerlebost (Saint-Thuriau) Lycée Anne-de-Bretagne (Locminé)

• Samedi 4 mars, de 10 h à 17 h. • Samedi 13 mai, de 10 h à 17 h.

Maison Familiale Rurale (Loudéac)

• Samedi 28 janvier, de 9 h à 17 h. • Samedi 11 mars, de 9 h à 17 h. • Samedi 10 juin, de 9 h à 17 h.

• Vendredi 10 mars • Samedi 11 mars Lycée du Gros Chêne (Pontivy)

• Vendredi 3 mars, de 17 h à 19 h. • Samedi 4 mars, de 10 h 30 à 16 h. • Samedi 25 mars, de 9 h à 17 h.

Site Jeanne d’Arc

(enseignement général et technologique) 6 rue Théodore Botrel 02 97 25 10 08


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Lycée Xavier-Grall Des formations garanties d'avenir « Un lycée pour aujourd'hui, un métier pour demain. » Le slogan placé juste sous le logo, n'est pas qu'un effet de communication, au lycée Xavier-Grall de Loudéac. Ses formations dans le domaine des services aux personnes offrent de nombreuses opportunités dans le monde professionnel. Les clichés ont la vie dure ! Connu sous l'appellation de Stella Matutina, l'établissement de la rue Lavergne, à Loudéac, a longtemps été considéré comme « une école de la seconde chance », accueillant ceux qu'on appelle aujourd'hui « les décrocheurs ». Ces jeunes qui n'ont pas réussi à trouver leur place dans le système d'enseignement « classique » et qui le quittent sans le moindre diplôme. Désormais baptisé lycée professionnel Xavier-Grall, l'établissement s'est transformé pour devenir un acteur important pour l'intégration sociale et professionnelle de nombreux jeunes du Centre Bretagne. « Avec un peu moins de 200 élèves, nous restons un établissement familial. C'est ce qui fait notre force », précise Marie-Christine Pécheux, directrice depuis sept ans. Un esprit qui se concrétise par des échanges constants entre les enseignants et les élèves et par un accompagnement individualisé de ces derniers. « La prise en compte de chaque élève est ici vécue comme primordiale et fondamentale », assure la directrice.

« services aux personnes et aux territoires » qui apparaît bien comme la filière essentielle de l'établissement. « Elle s'adresse aux jeunes qui souhaitent soigner, animer, accueillir, orienter, éduquer ou encadrer des enfants, des adolescents, des personnes âgées ou handicapées, et plus généralement les populations rurales », explique la directrice. Un éventail particulièrement large et un enseignement avec des équipements adaptés qui comprend par ailleurs 20 semaines de stages sur trois années. Les résultats sont à la hauteur des efforts consentis puisque la filière affiche tout de même un taux de réussite de 98 % à l'examen.

Le service aux personnes

Les élèves sont ici accueillis dès la 4e et la 3e pour un parcours de découverte des métiers et l'obtention d'un brevet professionnel. L'établissement propose également un CAP « services d'accompagnement et vente en espace rural ». Mais c'est le bac professionnel

Pratique Lycée professionnel Xavier-Grall 8, rue Lavergne - BP 531 - 22600 Loudéac 02 96 28 03 43

lyceexaviergrall.fr 10

Si à l'issue de ce diplôme, certains choisisent de mûrir encore leur projet professionnel par une formation complémentaire, proposée par l'établissement depuis trois ans, d'autres préfèrent passer des concours. D'infirmière à éducatrice de jeunes enfants, en passant par aide soignante, ou auxiliaire de puériculture l'éventail des possibilités comme les débouchés sont, là aussi, particulièrement larges. Aujourd'hui, de nombreuses aides-soignantes et infirmières de Kério sont passées par le lycée Xavier-Grall.


60 € au lieu de 75 € 1 h 30 de soin

Horaires d’ouverture

Période scolaire : Lun : 17 h - 19 h Mar : 12 h - 13 h 30 et 17 h - 22 h Mer : 14 h 30 - 20 h Jeu : 17 h - 19 h Ven : 12 h 13 h 30 et 17 h - 22 h. Sam : 14 h 30 - 18 h Dim : 9 h 30 - 13 h et 14 h 30 - 18 h 30 Périodes vacances : Lun : 12 h - 20 h Mar : 12 h - 22 h Mer : 12 h - 20 h Jeu : 12 h - 20 h Ven : 12 h - 22 h Sam : 14 h - 18 h Dim : 10 h - 18 h

spadium Pontivy

Réservations au : 02.97.28.97.97 ou à l’accueil du centre.

Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/spadiumPontivy

Idest Communication - Pontivy - 07 87 36 05 64

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Lycée agricole Kerlebost Donner leur chance à tous les élèves Ses petits effectifs lui confèrent un caractère familial et sécurisant. Le lycée Kerlebost qui forme aux métiers de l’agriculture et du vivant à Saint-Thuriau, a pour projet de compléter sa filière avec un CAP à la rentrée prochaine. La validation par le conseil régional est attendue en ce début 2017. Offrir une formation à tous les élèves quel que soit leur niveau. Tel est l’objectif du lycée Kerlebost, à Saint-Thuriau, qui a pour projet d’ouvrir un CAP « Métiers de l’agriculture », à la rentrée 2017-2018. Pour l’heure, ce lycée agricole accueille 215 élèves, de la 4e pro au BTS. « L’offre en CAP, est assez réduite en Centre Bretagne. En fin de collège, les élèves qui n’ont pas le niveau pour s’orienter en seconde générale ou pro, n’ont pas beaucoup d’autres choix que de quitter la région. Avec ce projet de CAP, nous voulons proposer à ces jeunes une formation qui corresponde à leur niveau », motive Alain Le Gall, directeur du lycée Kerlebost, ainsi que du lycée Anne-de-Bretagne à Locminé, deux sites complémentaires.

50% des élèves non issus du monde agricole

Diplôme concret, avec deux jours de classe et trois jours de travaux pratiques par semaine, ce CAP permettrait aux élèves de l’établissement de Saint-Thuriau d’accéder au statut d’ouvrier qualifié. Son originalité reposerait sur la mixité de son parcours : les jeunes pourraient choisir d’effectuer leurs deux années à l’école ou de faire leur deuxième année en apprentissage, en partenariat avec le CFA Saint-Yves de Gourin. La décision du conseil régional de Bretagne sur la validation de ce CAP est attendue en ce début d’année 2017.

Pratique Lycée Kerlebost

Kerlebost - 56300 Saint-Thuriau 02 97 28 99 66

www.lyceekerlebost.fr 12

S’il est accepté, ce CAP viendrait compléter une offre d’enseignement agricole déjà constituée d’un bac pro conduite et gestion d’une entreprise agricole. « Au sein de notre exploitation de 140 ha, qui constitue l’outil pédagogique principal de nos formations et se décline en trois grands ateliers, grandes cultures, production porcine et vaches allaitantes, notre objectif est d’enseigner les gestes agricoles de base à nos élèves. Ces ateliers ont d’autant plus d’importance qu’aujourd’hui la moitié de nos jeunes ne sont pas issus du monde agricole », observe Alain Le Gall. À Kerlebost, on compte en moyenne 22 élèves par classe. Un lycée familial donc qui peut rassurer des jeunes collégiens pas forcément prêts à intégrer les rangs d’un grand lycée de ville. Kerlebost leur propose ainsi une seconde générale et technologique, « qui comprend une option nature et environnement », précise Marie-Pascale Pinatel, directrice-adjointe. La filière générale et technologique se poursuit par un bac sciences et technologies de l’agronomie et du vivant, qui doit donner des bases scientifiques et générales pour préparer à la poursuite d’études en cycle supérieur. En l’occurrence, à Kerlebost, ces études supérieures se déclinent en BTSA technico-commercial. Avec trois options au choix : agrofourniture, produits alimentaires et boissons, vins et spiritueux. On attend la première cuvée « Kerlebost », issue de la vigne expérimentale de 300 pieds plantés par les BTS.


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Lycée Saint-Joseph Les élèves font leur cinéma Établissement d'enseignement général, le lycée Saint-Joseph de Loudéac, propose les trois séries classiques (L, ES et S), de la seconde à la terminale. Depuis maintenant quatre ans, il propose aussi une ouverture vers les métiers du cinéma à travers un atelier audiovisuel. En cette soirée du mois de juin 2016, il ne reste plus une place de libre dans la salle du cinéma Quai des Images, à Loudéac. Ce n'est pourtant pas un long métrage qui caracole en texte du box office qui est à l'affiche ce soir là... Les cinéphiles ont fait le déplacement pour assister à la troisième édition du festival organisé par le lycée Saint-Joseph et baptisé « Tapis rouge ». Outre une programmation des courts métrages réalisés par les collégiens, un documentairefiction réalisé par leurs aînés du lycée est également projeté. L'espace d'une soirée, c'est donc l'occasion pour les apprentis cinéastes de l'établissement, de présenter leurs réalisations au grand public. Cela fait maintenant quatre ans que les lycéens qui le souhaitent, ont en effet la possibilité de faire leur cinéma, au lycée Saint-Joseph. Dès la classe de seconde, dans le cadre des options facultatives, un atelier audiovisuel leur est en effet proposé. À raison de deux heures hebdomadaires, ils peuvent se familiariser avec la culture et les techniques cinématographiques. Une option qu'ils poursuivent en classe de première et de terminale et qu'ils peuvent bien évidemment présenter au baccalauréat.

Partenariat avec Liège « Elle regroupe aujourd'hui une trentaine d'élèves et les effectifs sont en constante augmentation, se réjouit le directrice, Carole Lecoq. L'objectif serait de faire labelliser cette option par le rectorat d'académie dans le courant de l'année. Cela devrait permettre aux élèves de valoriser en davantage leurs acquis. » C'est d'ailleurs déjà le cas puisque certains élèves des premières promotions ont choisi de poursuivre dans cette voie avec le bac. Il est vrai que la formation permet aux cinéastes en herbe de bénéficier d'un solide bagage pour affronter les écoles spécialisées. Outre des cours théoriques avec l'enseignante d'arts plastiques, Claire

Maingourd, ils bénéficient en effet de formations avec des professionnels. Sekouba Doucouré, comédien, et Brigitte Taillandier, ingénieure du son, viennent régulièrement dans l'établissement pour des exercices pratiques. Plus localement, la société Labelliere Prod, de Maryvonne Bléteau, apporte également son savoir-faire dans le domaine du montage.

Parallèlement, l'établissement tisse des liens à l'international. Un partenariat vient d'être formalisé avec l'école de cinéma et d'arts graphiques de Liège, en Belgique et une coréalisation a été engagée. Elle sera bien sûr présentée lors de la prochaine édition du festival « Tapis rouge », en juin prochain.

Pratique Lycée Saint-Joseph

42, rue de La Chèze - 22600 Loudéac 02 96 66 10 66

www.saintjosephloudeac.fr

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Lycée professionnel Saint-Ivy « Commercialisation et services en restauration » : un secteur qui recrute ! Parmi les filières de formation professionnelle proposées par le lycée Saint-Ivy, l’hôtellerierestauration forme des cuisiniers mais aussi des professionnels de la salle. Deux métiers étroitement liés, avec des débouchés réels pour les futurs serveurs ou maîtres d’hôtel. « Le service ne pourrait pas se faire sans les cuisiniers… Mais la cuisine n’existerait pas non plus sans serveurs ! », souligne Olivier Moussour, professeur de « service et commercialisation » au lycée Saint-Ivy de Pontivy. La réputation de la filière hôtellerierestauration de ce lycée professionnel, qui rassemble un tiers de ses effectifs totaux (750 élèves), n’est plus à faire. Mais, si la multiplication d’émissions de télévision a mis la lumière sur le métier de cuisinier et contribué au succès du cursus « cuisine », celui de « commercialisation et services en restauration » est moins courtisé… « Pour un groupe de professionnels de salle, nous comptons trois groupes de cuisiniers », compare Olivier Moussour.

Stages en entreprise

Pourtant, les deux métiers sont bel et bien liés. « On dit que la réputation de la cuisine d’un établissement amène de nouveaux clients à réserver, la qualité de l’accueil et du service l’engage à revenir. » Depuis une dizaine d’années, le métier de professionnels de la salle (serveur, maître d’hôtel…) a beaucoup évolué. « Cela reste un métier technique pour lequel on doit savoir découper du poisson, flamber des crêpes ou trancher de la viande, mais aujourd’hui, c’est aussi un métier commercial, d’accueil et de savoir-être. C’est au serveur de savoir vendre le menu, les vins, de mettre en avant les divers atouts de l’établissement tels que ses chambres d’hôtels, ses salles 14

de séminaires, d’assurer le relationnel avec la clientèle… Le travail est très diversifié », insiste Olivier Moussour. En CAP comme en bac pro en trois ans, les formations proposées par le lycée Saint-Yvy sont composées, à parts égales, d’un enseignement général et d’un enseignement professionnel. Les langues étrangères sont également importantes : deux langues minimum sont enseignées. Des stages en entreprises rythment le cursus, à raison de quatorze semaines en CAP et vingt-deux en bac pro. « Nos élèves sont placés en fonction de leurs aptitudes et intègrent plusieurs entreprises différentes tout du long de leur cursus : du restaurant familial au gastronomique ou l’étoilé Michelin, en France ou à l’étranger », indique Olivier Moussour. Dernier argument et non des moindres, la filière « commercialisation et services en restauration » offre de réels débouchés et la garantie de gravir des échelons rapidement. « Nombreux sont nos anciens élèves qui, un an après avoir obtenu leur bac, sont placés chef de rang ou assistant de maître d’hôtel », assure Olivier Moussour, tout en feuilletant pour nous les quatre pages d’offres d’emploi d’un hebdomadaire professionnel. Cette semaine-là, douze postes étaient à pourvoir sur la seule Bretagne !

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D O SS I E

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Lycée Joseph-Loth « Ancré dans l’histoire et qui sait se moderniser ! » Lycée d’excellence, à la fois ancré dans la tradition et sensible à la modernité, Joseph-Loth accueille 1 200 élèves. Au-delà de décrocher leur bac, c’est le meilleur épanouissement possible que souhaite leur offrir l’équipe dirigeante et enseignante. Entretien avec le nouveau proviseur, Thierry Cadart. Comment présenteriez-vous le lycée Joseph-Loth dont vous avez pris les rênes à la rentrée scolaire 2016-2017 ? Le lycée Joseph-Loth est un lycée impérial, ancré dans l’histoire mais la tradition n’exclut pas la modernité. Je connais bien cet établissement puisque j’y ai occupé la fonction de proviseur-adjoint, il y a onze ans, avant une expérience en expatriation. J’ai pu constater depuis mon retour, qu’il avait changé. D’abord dans le nombre de ses élèves : 200 de plus. Joseph-Loth est un lycée de grande taille qui compte aujourd’hui 1 200 élèves, 1 000 dans l’enseignement général et 200 dans le supérieur, lesquels disposent d’un cadre de vie agréable et de confiance. Les équipements ont été largement modernisés, équipements informatiques mais aussi une nouvelle salle de restauration qui a ouvert cette année et dont la capacité correspond davantage aux effectifs actuels. Ce sont tout de même 950 repas qui sont servis par jour. Enfin, le lycée a aussi beaucoup évolué dans la diversité de ses enseignements. Quelles sont les grandes voies d’études proposées aux élèves de Joseph-Loth ? L’offre pédagogique proposée au lycée Joseph-Loth est diversifiée. Les formations dispensées se regroupent en trois pôles : le pôle scientifique, le pôle sciences humaines et le pôle économie-gestion. Le pôle scientifique avec ses deux voies " sciences et vie de la terre " et " sciences de l’ingénieur " est renforcé par des enseignements tels que l’informatique et " sciences du numérique ". Le pôle sciences humaines, qui regroupe les séries ES et L, est ouvert sur l’histoire des arts et le patrimoine, avec une forte présence des langues et l’introduction d’une nouvelle spécialité, le droit et les grands enjeux 16

du monde contemporain (en série L). Le pôle économie-gestion propose trois spécialités (ressources humaines et communication, gestion et finance et mercatique. Il n’y a pas un pôle prédominant sur l’autre, la force du lycée Joseph-Loth repose vraiment sur l’équilibre de ces trois pôles. Les élèves ont également la possibilité de suivre des enseignements facultatifs comme le latin, l’histoire des arts, la section européenne de langue anglaise ou encore un nouveau cours information et création numérique ouvert, depuis cette année, à toutes les séries. Quel est le taux de réussite des élèves du lycée Joseph-Loth ? Il se situe au-dessus de la moyenne académique, avec 96 % de réussite au bac, toutes séries confondues. Mais au-delà du seul bac, notre objectif est de donner confiance à nos élèves ainsi que de l’ambition pour leurs études supérieures. Le lycée doit stimuler les poursuites d’études en proposant à chaque élève un parcours adapté à ses besoins. Nos élèves réussissent mais ils pourraient réussir encore mieux. Nous aimerions ainsi les voir davantage se tourner vers des études sélectives, qui leur sont abordables. C’est aussi le rôle d’un lycée d’inciter ses élèves à voir et à aller loin !

Pratique Lycée Joseph-Loth

4, rue Jean-Marie-de-Lamennais 56300 Pontivy - 02 97 25 01 34

www.lycee-loth.fr


D O SS I E

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Maison Familiale Rurale La formation par alternance De la 4e au BTS, la Maison Familiale Rurale (MFR) de Loudéac, propose une multitude de formations en alternance. Entre les salles de classe et l'entreprise, les élèves découvrent de nouveaux horizons de la vie professionnelle. Depuis sa naissance, il y a un peu plus de 60 ans, la Maison Familiale Rurale a bien grandi. Créée en 1953 à Saint-Étienne-du-Guéde-l'Isle, elle a été transférée à Loudéac, cinq ans plus tard. Depuis, de constructions en restructurations, elle dispose d'un équipement performant mêlant salles de classe, ateliers et internat. Les spécificités de l'établissement pour former les élèves, elles, n'ont en revanche pas varié. « Notre enseignement est basé sur l'alternance, explique Éric Jaffrot, le directeur. Concrètement, l'élève alterne 15 jours d'enseignement à la MFR et 15 jours de stage dans une entreprise. » Pour des jeunes qui n'ont pas su trouver leur place dans la voie de l'enseignement « classique », cette formule apporte des réponses appropriées et permet de valoriser les talents et de développer leur créativité. La motivation décuplée de ceux qui ont choisi cette nouvelle voie, alliée à l'implication permanente de l'équipe enseignante, expliquent les bons résultats. « Les diplômes délivrés sont les diplômes officiels nationaux et nous obtenons des résultats équivalents ou supérieurs à la moyenne nationale », se félicite le directeur.

Une nouvelle formation : la forêt

Outre les classes de 4e et de 3e, qui vont permettre aux jeunes de découvrir des métiers avant de finalement choisir leur voie, la MFR de Loudéac propose quatre bacs professionnels : service aux personnes et aux territoires ; conduite et gestion de l'exploitation agricole ; agroéquipements et forêt. Cette dernière est encore récente dans l'établissement. Après la cessation d'activité de l'établissement d'Arradon, elle a en effet été reprise à Loudéac, à la rentrée 2015. De la seconde à la terminale, les effectifs n'excèdent pas la dizaine d'élèves par niveau. Et les

résultats sont là. En juin 2016, la première promotion a été couronnée d'un 100 % de réussite au baccalauréat. Bénéficiant d'un enseignement général et technique pendant la moitié de leur emploi du temps, ils passent l'autre moitié au grand air. En stage dans les forêts domaniales ou chez des exploitants privés, ils se familiarisent avec les techniques de gestion et d'exploitations forestières. Chaque année, un voyage à l'étranger est même programmé. Après la Suisse l'an passé, ce sera les Pays-Bas, cette année. Si aujourd'hui la filière ne manque pas de débouchés, ceux qui le souhaitent pourront toutefois poursuivre leur formation par un BTS agricole « gestion forestière », également dispensé à la MFR de Loudéac.

Pratique Maison Familiale Rurale de Loudéac

31, rue Anatole-Le-Braz - 22605 Loudéac cedex. 02 96 28 98 14

mfr-loudeac.asso.fr

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CONSO

Motivés par cette nouvelle année qui commence, vous voilà avec votre liste de bonnes résolutions, décidés comme jamais à changer quelques-unes de vos habitudes, et parmi celle-ci : augmenter votre ratio de produits bio à la maison, et faire des choix plus respectueux de l’environnement. Impossible cependant d’appliquer sa liste de courses du supermarché au magasin biocoop sans faire quelques ajustements. Consommer bio implique de connaître quelques ruses pour faire des économies.

Remplacer les plats et encas industriels par du fait maison

Quand on en n’a pas l’habitude, impossible de tout faire soi-même du jour au lendemain. On peut néanmoins s’y prendre progressivement et introduire un nouvel aliment fait maison tous les quinze jours, en commençant par ce qui nous semble le plus simple: les goûters, les compotes, le pain, les pâtes à tarte/pizza...

Bio et local, c'est toujours l'idéal, aussi pour le porte-monnaie

On permet au producteur de mieux vivre de son travail, sans forcément payer plus cher. Moins ils auront voyagé, plus les fruits et légumes seront frais, goûteux et mieux leurs nutriments seront préservés.

Acheter en vrac, c’est jusqu’à 30 % moins cher !

Lorsqu’on achète des produits emballés, le prix qu’on paie inclut le coût du contenant (qui passe à la poubelle) et celui du marketing de la marque. L’un des nombreux avantages du vrac, c’est que l’on évite ces frais annexes.

Acheter les produits de "La Bio, je peux !"

Sur tous les produits de la gamme La Bio je peux ! Biocoop veille à rendre accessibles les produits de base.

Ne jetez plus les épluchures !

Salade grecque aux fanes de radis, tempura d’épluchures, velouté de cosses de fèves à la menthe, makis au pesto de fanes, gâteau au chocolat aux épluchures de courgettes… Ne jetez plus vos épluchures, utilisez-les ! 18

Diversifier les apports en protéines

Les protéines sont indispensables pour être en bonne santé, cependant la viande coûte plus chère et on n’est pas obligé d’en mettre à tous les repas : céréales complètes, légumineuses sont de bonnes alternatives à coût réduit.

Troquer jetable contre réutilisable

Sacs coton ou panier osier, carrés de coton, démaquillants lavables, les coupes menstruelles pour se protéger pendant les cycles, les oculi à la place des cotons tiges… des solutions existent pour acheter durable.

Les promos du mois

Tous les mois vous retrouverez aussi une sélection de produits mis à l’honneur et donc à prix réduit.

Savoir conserver les fruits et les légumes grâce à quelques astuces de grand-mère.

• Les pommes de terre se rangent à l’abri de la lumière pour éviter de germer. • Les pommes produisent naturellement de l'éthylène, un gaz qui permet de garder les pommes de terre plus fraîches et fermes plus longtemps. Mais éviter de stocker des pommes à coté d'autres fruits car elles accélèrent leur maturation. A contrario, c'est idéal pour faire mûrir des avocats un peu durs ! • Ne mettez pas d’agrumes dans une coupe de fruits car ils ont tendances à faire pourrir les autres. • Pour garder vos salades plus longtemps fraîches et croquantes, lavez-les, préparez-les et stockez-les dans votre bac du réfrigérateur dans un torchon ou papier essuie-tout, prêtes à l'emploi.

La carte fidélité :

Dans les magasins Biocoop Callune (Pontivy et Loudéac), la carte fidélité permet de bénéficier d’un bon d’achat de 10 € pour un équivalent de 300 € d’achats (hors produits en promotion). En plus elle est gratuite ! Biocoop Pontivy - Route de Vannes - Tél. 02 97 25 63 73

Ouvert du lundi au samedi de 9 h à 19 h en continu.

Biocoop Loudéac - 11, Bd Victor-Étienne - Tél. 02 96 67 10 69

Ouvert du mardi au samedi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à19 h. Le vendredi et le samedi de 9 h à 19 h en continu


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au service des agriculteurs connectés Bien ancrée dans le territoire du Centre Bretagne, la société Vital Concept rayonne sur l'Hexagone. Leader dans son domaine, le site de vente en ligne dédié aux agriculteurs veut désormais se développer en Belgique et en Allemagne. Avec plus de 160 salariés et un chiffre d'affaires de près de 60 M€ en 2016, la société Vital Concept a sans doute écrit l'un des plus beaux chapitres de l'histoire économique de ces deux dernières décennies, dans le Centre Bretagne. Pour Patrice Étienne, né à Loudéac il y a tout juste 50 ans et ingénieur agronome de formation, c'est aussi l'histoire d'une vie ! Après avoir enseigné pendant deux ans au lycée agricole de Kerlebost, à Pontivy, il ouvre son cabinet de conseil en productions végétales, en 1990. « J'accompagnais les agriculteurs dans un processus de développement de leurs cultures, précise-t-il. C'était un service et il n'y avait aucune activité commerciale derrière. » À l'époque, ses convictions sont loin d'être partagées par la majorité des acteurs du monde agricole. Lui, est pourtant persuadé que le sol doit être placé au cœur de la réflexion. « Il ne 20

doit pas être considéré comme un simple support de culture, mais comme un milieu vivant qu'il faut valoriser », insiste-t-il. Parallèlement, il acquiert la conviction qu'il est nécessaire de proposer un autre mode de distribution que celui, à l'époque unique, de la coopérative locale.

Le fax et le Minitel

Comme souvent, les idées novatrices partent d'un constat simple. En 1996, la création de Vital Concept corrobore ce précepte. L'idée est de proposer aux clients le maximum de produits dont ils ont besoin pour leur métier. Des achats massifiés et sans intermédiaire permettent d'abaisser les prix de vente sans nuire à la qualité. Enfin, l'acte d'achat est facilité et la livraison des commandes est assurée en direct à la ferme... D'entrée, ce mode de vente par correspondance est raillé par la profession.

Certains sourient, d'autres se détournent et refusent même de travailler avec lui. Dans un modeste bureau du centre-ville, Patrice Étienne laisse dire et développe son activité avec les outils du moment : le fax et le Minitel ! Et ça marche. L'équipe s'étoffe peu à peu et le chiffre d'affaires progresse rapidement. En 1999, lorsqu'il délaisse son petit entrepôt d'Uzel pour investir un bâtiment dans la zone de Calouët, celui-ci avoisine déjà 3 M€. Dès l'année suivante, il va exploser. Jusqu'à présent cantonné à la seule Bretagne, Vital Concept se lance en effet à l'assaut du marché hexagonal. Le pari est risqué et l'investissement particulièrement important. Il maille le territoire de douze plateformes régionales et acquiert une flotte importante de poids lourds. Là encore, l'initiative est rapidement couronnée de succès puisqu'il double sont chiffre d'affaires en une seule année.


Pour asseoir son développement, l'entreprise s'appuie sur une politique commerciale combinant l'optimisation des achats et la réduction des intermédiaires commerciaux. Mais à elle seule, une politique des prix bas ne suffirait pas à expliquer une croissance annuelle à deux chiffres ! Bien plus qu'un simple site de vente en ligne, Vital Concept entend entretenir une véritable relation de partenariat avec les agriculteurs.

Écoute et conseil

Chaque année, au printemps et à l'automne, deux catalogues sont adressés aux 33 000 clients que compte aujourd'hui l'entreprise. Une offre générale désormais couplée avec des catalogues thématiques pour l'équitation ou les espaces verts. Si certains effectuent leurs achats directement par internet, ils sont encore nombreux à le faire par téléphone. La vingtaine de salariés qui travaillent sur cette plateforme téléphonique sont au cœur du dispositif. « Nous proposons de nombreuses formations internes, explique Patrice Étienne. Cela nous permet d'avoir une approche ciblée en fonction des besoins du client. » À côté du vaste entrepôt de 16 000 m2, installé depuis 2010 dans la zone de très le Bois, les clients du Centre Bretagne peuvent également bénéficier du showroom. Enfin, une quinzaine de chargés de développement sillonnent le grand Ouest et entretiennent une relation durable avec les agriculteurs, axée sur le conseil. Une relation encore renforcée par la politique logistique de distribution. Toutes les livraisons sont en effet effectuées par les 35 chauffeurs de Vital Concept. « Ils sont le gage de notre qualité de service, affirme Patrice Étienne. Ils assurent un lien essentiel entre le client et la société. » Deux décennies auront été nécessaires pour devenir le leader sur le marché national. Mais Vital Concept voit aujourd'hui plus loin ! Après s'être installée en Belgique, l'an passé, l'entreprise entend investir le marché allemand, en 2017. Un nouveau challenge et de nouvelles perspectives de développement.

Les livraisons sont effectuées par les chauffeurs de l'enreprise.

Patrice Étienne, le patron de Vital Concept.

Vital Concept 80, rue Arthur-Enaud ZI de très le Bois 22603 Loudéac 0 801 80 01 00

www.vital-concept.com

"La communication par le vélo" Vice-président de la section route du VCP Loudéac, Patrice Étienne est un amoureux du vélo. Depuis janvier 2016, et pour une période de trois ans, il a même décidé d'utiliser ce sport comme vecteur de communication. Le nom de l'entreprise est en effet accolé à celui de l'équipe professionnelle Fortunéo-Vital Concpet, qui participe au Tour de France et à toutes les grandes classiques. « C'est un sport de la ruralité et cela nous permet de communiquer auprès de notre cible », assure-t-il.

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UE P R AT I Q

Centre E. Leclerc Les « Instants Gourmets », une épicerie fine et haut de gamme Concept unique, l’espace « Instants Gourmets » du centre E. Leclerc de Pontivy est un « marché traiteur » qui met en valeur des produits frais et secs, locaux et haut de gamme. De nombreux mets sont préparés in situ et le conseil apporté aux clients y est particulièrement soigné. Ses lumières tamisées à l’effet cosy, ses murs couleur ardoise design et chics, son sol en carreaux de ciment très tendance donnent le ton. Au cœur du magasin, l’espace « Instants Gourmets » est une zone à part du centre E. Leclerc de Pontivy. Un marché traiteur au concept unique qui se démarque largement des rayons alimentaires classiques de la grande distribution. Ouvert en novembre 2015, « cet espace vise à mettre en valeur des produits plus haut de gamme mais aussi locaux, avec en plus d’une offre diversifiée, une volonté réelle d’apporter les meilleurs conseils à nos clients », explique Aurélie Matécat, responsable. Au rayon traditionnel, sushis, rouleaux de printemps, nems et autres plats en sauce 22

sont une véritable invitation au voyage. Ils côtoient d’autres plats cuisinés de tradition française préparés par un traiteur local. À la carte : suprême de pintade ou filet mignon déclinés selon une recette différente par semaine, cuisse de canard à l’orange ou au poivre vert, sauté de veau au chorizo.

Dix recettes de pizzas Le Ker Pondi

Ce rayon traditionnel consacre aussi une place à un large choix de sandwichs, vendus à la pièce mais aussi, depuis décembre, dans le cadre d’une « formule déjeuner », accompagnés d’une boisson et d’un dessert. La file d’attente qui se forme aux alentours de midi ne laisse pas de doute sur leur qualité et leur bon goût. « Le pain des

sandwichs est fabriqué par les boulangers du centre E. Leclerc. Ils sont garnis sur place dans notre laboratoire attenant de 40 m² avec fenêtre ouverte sur la zone de vente. Les pâtisseries proposées en dessert sont préparées par les pâtissiers du magasin », souligne Aurélie. La singularité de l’espace « Instants Gourmets » du centre E. Leclerc de Pontivy repose bel et bien sur son offre de produits maison. Ainsi les pizzas, déclinées selon dix recettes et estampillées Le Ker Pondi, la marque propre au centre E. Leclerc pontivien, sont confectionnées par la pizzaïolo de l’équipe. On les retrouve, dans leur emballage en carton, en libre service, auprès notamment de planches de saumon, fumé lui aussi sur place. Les


Publi-reportage

fruits et légumes qui viennent garnir le rayon « Fraîche Découpe » sont lavés et découpés dans le laboratoire. Dans leur barquette, fraises, ananas, mélange de crudités ou de légumes pour soupes mettent tout de suite en appétit. « Le cahier des charges établi avec notre fournisseur nous permet d’avoir une grande qualité toute l’année. Si un fruit n’est pas mûr, nous ne le gardons pas. La sélection est très rigoureuse ! », garantit Aurélie. Chaque jour, ce sont entre 50 et 60 kg de fruits et légumes qui sont lavés et découpés par l’équipe de quatre employées, assurant par ailleurs le service aux clients. Les « Instants Gourmets », c’est aussi la part belle donnée aux producteurs locaux. Un étal est notamment dédié aux volailles, œufs, lait, beurre, yaourts de la région. On retrouve d’autres produits secs bretons sur les étagères consacrées à l’épicerie. Des rillettes de la mer, des confitures, des biscuits et parfois d’autres mets plus étonnants comme des pâtes aux algues qui sauront susciter la curiosité des gourmands. « Pour tous ces produits, nous nous fournissons dans un rayon de moins de 100 km autour du centre E. Leclerc », précise la responsable.

Café et thé en vrac

Une épicerie fine ne saurait être tout à fait complète sans ses saveurs italiennes : pâtes, sauces et autres condiments. Et si l’on doute au moment de faire son choix, il ne faut pas hésiter à se référer aux connaissances des vendeuses de l’espace « Instants Gourmets ». « Elles connaissent parfaitement tous les produits qui y sont proposés et sauront donner les bons conseils. Elles sauront vous dire, par exemple, quelle sauce ou quelle moutarde choisir pour accompagner un gibier ou une viande rouge », promet Aurélie. Cela vaut aussi pour le thé ou le café, vendus en vrac. « Elles vous guideront selon votre goût pour un café corsé ou fruité. » Des dégustations sont même possibles avant achat. Cette qualité de conseil a largement contribué, un an après l’ouverture de cet espace « Instants Gourmets », à fidéliser une vraie clientèle en recherche de nouveaux goûts, de nouvelles saveurs. Des clients qu’Aurélie Matécat et son équipe, veulent continuer à surprendre en recherchant toujours de nouveaux produits pour diversifier l’offre.

INFORMATION PRATIQUE

Possibilité de passer commande pour les pizzas, plats asiatiques et traiteur, 72 h à l’avance, par téléphone au 02 97 25 42 66 ou directement au sein de l’espace « Instants Gourmets ».

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COMMU

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E V E L LY S Les premiers pas d’une commune nouvelle Evellys est l'une des premières communes nouvelles à avoir vu le jour en Centre Bretagne, en janvier 2016. La volonté est de conserver les identités des trois bourgs qui la composent, Naizin, Moustoir-Remungol et Remungol, tout en les faisant vivre dans un ensemble plus conséquent. Et ainsi d’avoir plus de poids… Son nom provient de deux cours d’eau serpentant sur son territoire : l’Evel qui coule à Naizin et Remungol et l’Illys qui baigne les berges de Moustoir-Remungol. Evellys est l'une des premières communes nouvelles à avoir vu le jour en Centre Bretagne, en janvier 2016. Sa création résulte d’une réflexion menée en 2015 par les trois maires de Naizin, Remungol et Moustoir-Remungol, avant d’être validée par les conseils municipaux respectifs de ces trois communes, distantes de 7 km les unes des autres. « L'objectif de la création de cette commune nouvelle est de mieux travailler ensemble, sans méfiance les uns à l’égard des autres », martèle Gérard Corrignan, maire d’Evellys. « Depuis 2016, nous avions déjà mutualisé nos services au sein de Locminé Communauté. En créant Evellys, nous mutualisons nos conseils municipaux dans un intérêt commun. Dans le cadre de la fusion des intercommunalités du sud (pages 26 et 27), voulue par la réforme territoriale, cette commune nouvelle portera la voix de trois territoires. Notre poids ne sera pas le même ! », anticipe Gérard Corrignan.

Trois bourgs aux identités respectées

Qu’on ne s’y trompe pas, la création d’une commune nouvelle, ce n’est ni une fusion, ni une absorption. Si le siège social d’Evellys se situe à Naizin, aucune des trois communes qui la composent ne prend l’ascendant sur les deux autres. « Nous restons trois bourgs dont on veut conserver les identités mais que l’on veut faire vivre dans un 24

ensemble plus conséquent. » Un précepte d’équilibre par ailleurs inscrit dans une charte de fonctionnement. Gérard Corrignan est donc épaulé par les trois maires délégués des communes : André Guillemet pour Remungol, Jacques Le Moël pour Moustoir-Remungol et Philippe Corbel pour Naizin. Des maires délégués qui conservent leur pouvoir au sein de leur bourg respectif. Ainsi par exemple, ils gardent leurs prérogatives de police, continuent de célébrer les mariages… « Ils restent les interlocuteurs privilégiés des habitants », insiste Gérard Corrignan. Les élus d’Evellys ont d’ailleurs la volonté de continuer à attirer une nouvelle population. Les atouts de Remungol et Moustoir-Remungol reposent sur leur proximité avec Pontivy et Locminé. D’où l’intérêt de poursuivre les projets déjà engagés avant la création de la commune nouvelle et visant à améliorer le cadre de vie de chaque bourg. À Remungol, ils concernent notamment l’enfouissement des réseaux et la réfection de la voire de la rue Bodavellec ou encore la réhabilitation intérieure de la salle Sainte-Anne, pour le confort des associations. À Moustoir-Remungol, les efforts sont portés sur l’implantation d’un lotissement de 13 lots, le clos de Kerrobic. À Naizin, les travaux de construction d'une salle multifonctions ont, eux, démarré l’été dernier et elle devrait être opérationnelle pour l’automne 2017. Elle sera dotée d’une capacité de 450 places assises et abritera également la cantine municipale qui accueille 250 élèves. « Tous ces projets font partie des plans d’investissement votés avant


la création de la commune nouvelle. Dès le début de l’année 2017, nous travaillerons sur un projet pluriannuel à la dimension d’Evellys. Tout en respectant les objectifs qui figurent dans notre charte : à savoir faire vivre chacun des trois bourgs, y compris leurs écoles », avance Gérard Corrignan.

La carte de la solidarité

Rurale, avec une forte proportion de surfaces exploitées à des fins agricoles, Evellys n’en accueille pas moins quelques grosses entreprises. En particulier sur le territoire de Naizin où la SA Le Cam, Écofeutre et la Fruitière du Val Evel, font figure de fleurons économiques. L’artisanat est très bien représenté, et réparti de façon plus équilibrée sur les trois communes déléguées. À elles trois, Naizin, Moustoir-Remungol et Remungol comptent une quarantaine d’associations. Les critères d’allocations de subventions ont été harmonisés. « Pour l’instant, nous n’avons pas la volonté de faire fusionner les clubs. Ces regroupements se feront naturellement ou pas, au libre arbitre de chacun », indique Gérard Corrignan. Bien sûr, ces associations pourront en revanche toutes profiter des infrastructures mises à leur disposition sur l’ensemble d’Evellys. À commencer par la salle de sports de Naizin. « Il faut bien comprendre qu’avec la création d’Evellys, c’est la carte de la solidarité que nous voulons et que nous devons jouer. Le monde change et aujourd’hui c’est l’ensemble du territoire qui doit avancer », conclut Gérard Corrignan.

I N T E R V I E W

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3 QUESTIONS À... Gérard Corrignan, Maire d'Evellys

Maire de Naizin depuis 1983, président du syndicat du Pays de Pontivy jusqu’en 2014 et aujourd’hui de Locminé Communauté, Gérard Corrignan a été élu maire de la nouvelle entité Evellys en janvier 2016. Cet agriculteur âgé de 67 ans est à la tête d’une assemblée délibérante exceptionnelle, constituée de 47 conseillers.

En Bref Population : 3 500 habitants Superficie : 8 000 hectares Gentilé : Evellysois, Evellysoise

Quel bilan tirez-vous de la première année d’existence d’Evellys ? Tout s’est bien passé, sans problème particulier. L’objectif de la création d’Evellys visait non seulement à rationaliser et mutualiser les projets d’investissements et le service aux populations, mais aussi à lutter contre les difficultés financières dues à la baisse des dotations de l’État. À l’issue de cette première année de fonctionnement, la situation financière d’Evellys est plus que confortable. Cette première année nous conforte également dans l’idée que l’entité Evellys va avoir, à l’échelle de la région, une écoute que les communes qui la forment n’auraient pas eu individuellement. C’est un état d’esprit qui change mais il faut savoir s’élever et montrer la dimension de notre territoire. Comment gère-t-on une assemblée délibérante de 47 conseillers ? C’est certes un peu compliqué au départ car, dans un conseil de 47 conseillers, tout le monde ne trouve pas forcément bien sa place. Les maires des communes déléguées ont pu avoir le sentiment, au début, de perdre un peu de leur pouvoir. Les élus les plus timides ont pu aussi avoir tendance à s’effacer plus facilement. Les adjoints des trois communes se sont répartis les délégations anciennes et nouvelles. Les commissions ont été reconstituées. C’est déstabilisant. Il a fallu du temps pour que chacun retrouve ses marques et ses fonctions. Il ne s’agit que d’une phase transitoire ? À partir des élections municipales de 2020, les habitants d’Evellys n’éliront qu’une seule liste pour un seul conseil. Celui-ci sera formé de 27 conseillers, dont le maire. Notre volonté et de conserver les maires délégués pour Naizin, Moustoir-Remungol et Remungol. Évidemment les candidats au poste de maire constitueront des listes qui seront représentatives des trois communes. 25


ALITÉ N U M M INTERCO

Communautés de communes LE TEMPS DU REGROUPEMENT De sept, il y a encore quelques semaines, le nombre de communautés de communes dans le Centre Bretagne, est passé à trois depuis le 1er janvier. Une nouvelle géographie administrative née d'une obligation législative. Depuis le vote d'une loi portant sur la création des communautés de communes, en 1992, les règles qui régissent la coopération intercommunale n'ont cessé d'évoluer. Régime juridique, compétences ou encore territoire... Elles ont dû s'adapter aux diverses modifications de la législation. Depuis le 1er janvier dernier, elle ont encore dû s'adapter pour se conformer à une loi promulguée au mois d'août 2015 : la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la république). Si le texte porte également sur les nouvelles compétences de la région ou encore l'amélioration de la transparence, les dispositions concernant le renforcement de l'intercommunalité se traduisent très concrètement dans le Centre Bretagne. En effet, l'article 33 a relevé le seuil minimal de constitution d'une communauté de communes en le portant de 5 000 à 15 000 habitants. Correspondant en fait généralement au 26

territoire des anciens cantons, cinq communautés de communes étaient concernées. Deux dans les Côtes d'Armor : Mené et Hardouinais-Mené. Trois dans le Morbihan : Baud communauté, Locminé communauté et Saint-Jean communauté.

De 43 000 à 52 000 habitants

Dans les Côtes d'Armor, les deux communautés de communes concernées vont donc rejoindre la Cidéral. Cette collectivité qui était déjà passée de 21 à 32 communes en 2014, va une nouvelle fois devoir gérer une crise de croissance avec l'arrivée d'une dizaine de nouvelles communes. Elle passe désormais la barre des 50 000 habitants qui pourrait lui permettre de devenir une communauté d'agglomération. Pour y prétendre, il faudrait encore bénéficier d'une ville-centre de plus de 15 000 habitants. C'est tout l'enjeu du

projet d'un " Grand Loudéac ". Dans le Morbihan, un mariage à quatre avait été évoqué pendant un moment, dans la partie sud du Centre Bretagne. C'est finalement une union à trois entre les communautés de communes de Baud, de Locminé et de SaintJean-Brévelay qui a été actée. Dès le début du mois de janvier, un nouveau président sera élu à la tête de cette communauté de communes dont le siège sera domicilié à Locminé. Enfin, toujours dans le Morbihan, Pontivy Communauté est la seule collectivité à voir sa population diminuer. Il y a trois ans, la communauté de communes morbihannaise était pourtant passée à 26, avec l'arrivée de deux communes costarmoricaines : Mûr-deBretagne et Saint-Connec. Si cette dernière a souhaité demeurer au sein de Pontivy Communauté, Mûr-de-Bretagne a, en revanche, préféré rejoindre la Cideral.


communautés de communes

LOUD AC communauté

EN CENTRE BRETAGNE

La Harmoye

Le Haut-Corlay

Canihuel

BRETAGNE CENTRE Loudéac Communauté 52 000 habitants 42 communes

Corlay St Martindes-Près

Allineuc Le Gouray

Plussulien

Gausson Uzel

Merléac

St Mayeux

Langast St Hervé

St GillesVieuxMarché

Le Quillio

St Gilles-duMené

La Motte

St Guen

St Vran

Langourla

Mérillac

Trévé

Mur-deBretagne

Ste Brigitte

St Jacut-duMené

Plessala

Caurel

St Aignan

St Gouéno

GraceUzel

St Thélo

Collinée

Plouguenast

St Launeuc

Laurenan

St Caradec St Connec La Prénessaye

Loudéac

Merdrignac

Plémet

Silfiac Hemonstoir

Kergrist

Trémorel

Gomené

Loscouëtsur-Meu

Cléguérec Neulliac

Croixanvec

Seglien

La Ferrière

St Barnabé

St Gonnery

La Chèze

St-Etienne du-Guéde-l'Isle

Gueltas Malguénac

Rohan

Pontivy Noyal-Pontivy

Guern

Le Sourn

Coëtlogon

Illifaut

St Maudan

St Gérand

Plumieux

Bréhan Le Cambout

Kerfourn Credin St Thuriau

Bieuzy Naizin Melrand

MoustoirRemingol

Pleugriffet Réguiny

Plumeliau

Pontivy communauté 47000 habitants 25 communes

Radenac

Remungol

St Barthélémy

Moréac Guénin St Allouestre

Buléon

Plumelin

Baud La Chapelle neuve

Guehenno

Locminé Bignan

Billio Moustoir-Ac St Jean-Brevelay

Plumelec

Centre Morbihan Communauté 43000 habitants 19 communes

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Ménage à domicile Vitrerie

Repassage à domicile

Petit entretien des extérieurs (taille de haies, tonte de pelouse)

PROP & NET - Le Pont Hervé - 22460 GRACE UZEL Tél : 09 64 20 91 71 - courriel : contact@propetnet.com


Janvier / Février 2017

Jeudi 12 janvier

Gwen Saliou et Bruno Rouille

Un chanteur guitariste et un harmoniciste chanteur, un bassiste et un batteur. Rien de plus pour nous livrer une chanson française aux accents des années 70, une pop alternant le blues, le rock et flirtant parfois avec le rock progressif. 20 h 30, théâtre des Halles de Pontivy. Tarif : plein, 9 € ; réduit, 5 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Samedi 14 janvier

Les étoiles de la danse

Après une tournée couronnée de succès en 2009 à travers le monde, Les étoiles de la danse reviennent dans l’Hexagone avec un nouveau spectacle rassemblant huit danseurs étoiles des opéras de Moscou, Kiev, Saint-Pétersbourg et Tokyo, accompagnés du corps de ballet de l’opéra de Kiev. Ce spectacle unique en son genre est composé d’extraits de ballets de danse classique et néo-classique : Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant, Giselle, Casse-noisette, Le Boléro, Don Quichotte… Le meilleur de la danse est réuni sur scène tant par la musique que par les performances et la rigueur de cette formidable école russe de la danse classique. Pour petits et grands, initiés ou non, un spectacle exceptionnel, à ne pas rater. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif A : 20 € / 24 € / 27 €. Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Samedi 14 janvier

Le Somnambule

L’homme somnambule nous entraîne aux confins du théâtre et du conte. En pénétrant dans le cerveau du personnage, nous y découvrons des paysages et des figures littéraires sortis directement de sa bibliothèque et de son imagination. Le Somnambule, de la compagnie Udre Olik, parle de l'errance d'un homme face à ses propres démons, ses propres doutes. Un Don Quichotte en pleine quête initiatique ! Un spectacle burlesque, émouvant et poétique. 20 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Mené Tarif A : plein, 13 € ; réduit, 11 € ; jeune, 5 €. Réservations au 02 96 41 40 02 Courriel : mosaique@mene.fr

Vendredi 20 janvier

Pouce ! Une épopée clownesque

La vie est faite de multiples accidents, de hasards plus ou moins provoqués, et ce clown en est la preuve. Elle se rêvait grande tragédienne, chanteuse ou danseuse à Broadway, elle sera clown. Ce n’est qu’une évidence qu’il a fallu accepter pour en faire un métier riche d’anecdotes et de rencontres. Comme chez Molière, ce « clown malgré elle » nous fait rire et nous touche. Avec "Pouce !", Nathalie Tarlet réussit à faire œuvre à partir de sa vie. De la campagne bretonne de Moncontour aux scènes de cabaret de Londres, New York ou Hambourg... une véritable épopée clownesque. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif B : 7 € / 11 € / 14 €. Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr 29


Jeudi 1er février

Portrait craché Janvier-Février 2017

Jeudi 26 janvier

Abba stars

Tubes mondialement connus : Abba est le seul groupe à avoir vendu autant de disques que les Beatles. Abba stars interprète les chansons du quatuor légendaire et possède sept répliques exactes des costumes du groupe. Des chansons comme Dancing Quenn, Mamma Mia, SOS, sont encore classées dans les hits mondiaux. Les excellents interprètes d'Abba stars et le travail minutieux de chorégraphie vous transportent dans un véritable spectacle d'Abba sur scène, comme si vous assistiez à un de leurs concerts... il y a plus de 30 ans. 20 h 30, palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 22 € ; réduit, 15 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

25 ans après leur rupture tumultueuse, Marie retrouve Philippe, son amour de jeunesse, aujourd’hui marié avec Sophie. Philippe et Sophie ont une fille, Julie. Marie, de son côté, a fait un enfant toute seule - Arthur. Rien de grave a priori. Même si elle est toujours un peu (beaucoup) amoureuse de Philippe, Marie a assez d’humour, d’énergie et de caractère pour affronter ces retrouvailles inattendues. Sauf qu’Arthur se trouve être le fils de Philippe. Que Marie a soigneusement omis de parler de ce détail aux deux hommes, depuis 25 ans. Qu’Arthur est tombé amoureux de Julie. Et surtout que Julie est enceinte. Le moment serait-il venu pour Marie d’avouer la vérité ? Avec Véronique Genest, Julien Cafaro, Caroline Devismes, Maxime et Nicolas Le Guen. 20 h 30, palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 28 € ; réduit, 22 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Vendredi 3 février

« Craic Irish Dance »

" Craic Irish Dance " est un show original qui propose un voyage dans la tradition irlandaise la plus authentique, au travers de chorégraphies d'une énergie incroyable. Sur scène, les artistes réalisent une prestation sans filet qui emporte le public dès les premiers instants du spectacle. " Craic Irish Dance ", c’est aussi une formation musicale qui joue en direct et accompagne les danseurs dans leurs prouesses. L’équipe composée de virtuoses de la danse irlandaise dont une championne du monde, offre au public un show inégalable. 20 h 45, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel. Tarif : plein, 21 € ; réduit et abonné, 18 €. Réservations au 09 62 08 39 53 ou au 02 96 28 93 53. Courriel : kastelldo@orange.fr

Samedi 28 janvier

Kerbedig, Dañs ar Jâze, Kanfarted Rostren Kig ha farz suivi d'un fest-noz , organisé par l'école Diwan avec Kerbedig, Dañs ar Jâze, Kanfarted Rostren, couples sonneurs et chanteurs. Le kig ha farz, recette typique, fut autrefois considérée comme la nourriture du pauvre. Sorte de pot-au-feu breton auquel on ajoute un far de blé noir. 19 h, palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 13 € (repas + fest-noz) ; enfants moins de 12 ans, 5 €. Fest-noz seul, 5 €. Réservations au 06 67 05 64 79 http://skoldiwanpondi.jimdo.com

Vendredi 3 février

Ben Mazué 33 ans

33 ans, l’âge de la maturité et le nom du deuxième album de Ben Mazué, empreint d’une sincère simplicité... une véritable mise à nu pudique et poétique. L’acceptation de soi, la vie conjugale, le deuil, la paternité, mais aussi la retraite ou encore la première fois, toutes les étapes de la vie sont croquées, sans tronquer ni tricher. Artiste à part de la scène française, Ben Mazué oscille avec talent entre slam, hip-hop et chanson. C’est sous forme de " stand-up musical " qu’il présente sur scène 33 ans, opus datant de 2014. On peut aisément imaginer qu’il interprètera quelques nouvelles chansons de son prochain album, dont la sortie est prévue en ce début d’année 2017. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif B : 7 € / 11 € / 14 €. Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

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Vendredi 3 février

Jeudi 9 et vendredi 10 février

Fluide complexe interroge l'être ensemble dans un monde qui s’uniformise et où l’individualisme grandissant tend à nuire à l’altérité. Le spectacle aborde également les conséquences d'un double désir  : celui de la préservation de notre patrimoine et celui de la course vers la maîtrise technologique de notre monde. Sous couvert d’une rencontre originale, il est question de la relation entre le passé qui a construit le présent et l’avenir qui se dessine.

Il était une fois La Princesse de Clèves, la cour du Roi Henri II et de Catherine de Médicis… Des êtres dont le cœur, le corps et l’esprit étaient livrés à chaque instant du jour, à chaque heure de la nuit, aux passions et aux intrigues, à l’amour et aux plaisirs, aux charmes et à la séduction. L’histoire de La Princesse de Clèves nous est racontée ici au moment du repas. Benoît Schwartz, de la compagnie La Bao Acou, amoureux de la plume et fort porté sur les plaisirs de la table, raconte et joue le texte de Madame de La Fayette, proposant à chaque spectateur une complicité particulière, autour d'une table dressée d'une élégance étrangement baroque, où la gastronomie se mêle aux émois de la cour.

Fluide complexe

20 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Mené. Tarif A : plein, 13 € ; réduit, 11 € ; jeune, 5 €. Réservations au 02 96 41 40 02 Courriel : mosaique@mene.fr

La Princesse de Clèves

19 h 30, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif B+ : 13 € / 17 € / 20 € (repas inclus). Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Dimanche 5 mars

Orchestre symphonique de Bretagne et trio Wanderer

On n’a pas tous les jours 30 ans ! C’est pour fêter ce bel anniversaire que le trio Wanderer, l’un des ensembles de musique de chambre les plus demandés au monde, s’associe à l’orchestre symphonique de Bretagne. Une complicité logique pour cet ensemble de musique de chambre qui a pris le voyage pour emblème ! Les trois œuvres de ce concert explosent les codes et se tournent résolument vers une Europe indomptée. Léonore, la libératrice de l’opéra Fidelio, le Triple concerto présenté en son temps à l’éditeur comme « quelque chose de complètement nouveau » et la Troisième symphonie, composée pour Bonaparte, alors l’incarnation des idéaux des Lumières. L’histoire est connue, Beethoven retira la dédicace… mais l’œuvre, elle, n’en reste pas moins révolutionnaire. 17 h, palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 22 € ; réduit, 15 €. Réservations au 02 97 25 06 16

Vendredi 10 mars

Tex Monsieur Nounou ! Lundi 6 mars

Brut

Pour leur nouvelle création, Odile L’Hermitte et Marie Tuffin se penchent sur une période de la vie : des rives de l’enfance aux contours de l’adolescence. Elles portent un regard sur ces années où l’ordre des choses de l’enfance se trouve brutalement déplacé, bouleversé, où les croyances cèdent leur place à l’abrupt des montagnes de l’adolescence, au vertige du doute, à la brutalité des transformations. Là où les contraires s’affrontent si violemment, l’enfant traverse. Il mue. Que laisse-t-il derrière lui ? Quelle part d’enfance ? 10 h et 14 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Mené. Tarif : adulte, 7 € ; jeune, 5 €. Réservations au 02 96 41 40 02 Courriel : mosaique@mene.fr

M. et Mme Veauluisant ont décidé de renvoyer Justine, la nourrice de leur progéniture à cause de la légèreté de ses mœurs, et de la remplacer par une autre. Balivet, un jeune clerc de notaire qui en pince pour Justine, s'introduit en secret chez Monsieur et Madame dans le but de la séduire. Mais c'était sans compter sur Médard amoureux transi, impulsif et jaloux, qui le surprend et menace de le tuer. Le clerc de notaire se réfugie alors dans la chambre de Justine et en ressort... en nounou ! Humour et quiproquos sont au programme de ce vaudeville de Georges Feydeau. Et quand Tex endosse le costume… Mrs Doubtfire n’a qu’à bien se tenir ! 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif A : 20 € / 24 € / 27 €. Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Samedi 11 mars

Dîner spectacle

Le dîner spectacle est l’un des rendez vous conviviaux que proposent la salle Kastell d’Ô durant la saison culturelle. Moment d’émotion et de découverte de spectacles étonnants à partager entre amis ou en famille ! Au programme : " Les polyamide sisters ", cirque burlesque de la compagnie Les fées railleuses ... On ne sait si ces pin-ups désuètes sont de loufoques campeuses ou des artistes venues d’ailleurs… Mais, une fois qu’elles auront planté devant vos yeux leur cirque de fortune, vous ne pourrez les oublier tant la ménagerie qu’elles animent vous semblera un brin déjantée ! " Le Bain ", danses et acrobaties par la compagnie Les baigneurs de Sara Martinet. Un numéro de danse et d’acrobaties qui étonnera le public par la virtuosité de l’artiste et l’énergie libératrice qu’elle dégage. 19 h 30, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel. Tarif (spectacle + repas + boissons) : plein, 35 € ; réduit et abonné, 30 € ; enfant, 15 €. Réservations au 09 62 08 39 53 ou au 02 96 28 93 53. Courriel : kastelldo@orange.fr

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Broderies japonaises et compositions florales

Patricia Bronsard présente ses broderies japonaises et ses dentelles au fuseau ; Nicole Goyère, expose ses compositions florales. Du 6 au 26 janvier, Bains Douches à Pontivy. Ouvert du mercredi au dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Science/image

Support ou résultat de travaux de recherche, l'image est omniprésente dans l'immensité des sciences. Chaque laboratoire de l'université en produit, avec ses propres techniques, ses propres objectifs. La nouvelle exposition de l'UBS rassemble 32 images illustrant les travaux des laboratoires de l'université. « L'idée est de sortir ces images de leur contexte initial, de les présenter seules, de les élever au rang d’œuvre d'art et d'amener le public à se questionner sur leur genèse, leur sens. C'est une approche artistique et ludique pour présenter la diversité des sujets abordés dans les laboratoires de l'université », explique Alan Souquet qui a glâné les clichés au fil des années pour concevoir cette exposition. Du 30 janvier au 4 février, IUT, allée des Pommiers à Pontivy. Ouvert du mercredi au samedi, de 10 h à 16 h ; nocturne le vendredi, de 19 h30 à 21 h 30.

Stéphane Rivière

Cherchant au fond d'un regard, dans les traits d'un visage, les émotions ressenties, Stéphane Rivière, artiste peintre, puise son inspiration dans le quotidien de son temps, réceptif aux vibrations sociétales, intellectuelles et spirituelles de ses contemporains. Invitant celui qui regarde à se poser un moment et à prendre le temps de partager une réflexion, un questionnement sur nos conditions émotionnelles. Du 1er au 27 février, Bains Douches à Pontivy. Ouvert du mardi au samedi, de 9 h à 16 h 30.

ROK

L’histoire du rock et des musiques amplifiées en Bretagne de 1960 à nos jours. Une exposition de l’association LADTK (Les amis du Tuchenn Kador) réalisée en partenariat avec Frank Darcel, directeur de la publication des livres éponymes et ancien leader du groupe rennais « Marquis de Sade ». Basée autour des deux ouvrages ROK et ROK2, l’exposition permet de découvrir les débuts du rock breton avec Les Rapaces, Les Loups Noirs ou Les Sunsets... mais aussi la scène rock bretonne actuelle, au travers de photos tirées sur toile, d’affiches de groupes ou de festivals, d’objets rares tels que des disques d’or remis à des artistes originaires de la péninsule, des instruments emblématiques et uniques telle la harpe en plexiglas d’Alan Stivell, ou encore un costume de scène de Yelle. Du 3 février au 1er mars, médiathèque à Loudéac. Visite libre aux heures d’ouverture de la médiathèque.

« Artificialia »

Un an après son exposition " Peintures - gravures : œuvres récentes ", à la galerie des « Bains Douches », Thierry Tuffigo revient cette fois-ci accompagné de deux amies plasticiennes : Danielle Pean-Le Roux, de Vannes et Elsa Alayse, de Brest. L'exposition intitulée « Artificialia », propose une immersion dans l'univers créatif de ces trois artistes. Peintures, installations, sculptures et gravures, offrent dans ce regard croisé un kaléidoscope d'images et de représentations graphiques et formelles qui, à l'instar des cabinets de curiosités, invitent à réinventer et redécouvrir le monde qui nous entoure. Du 3 au 26 mars, Bains Douches à Pontivy. Ouvert du jeudi au dimanche, de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 19 h. 32

Au conservatoire de musique et de danse de Pontivy Concerts

La nuit des conservatoires

Evénement national depuis 2014, les conservatoires se mobilisent, s’ouvrent, innovent, présentent le foisonnement de leurs actions. Une nuit pour un regard décalé, un moment festif, pour se laisser surprendre ! Des ateliers, cours ouverts, présentations, pour finir par un magnifique concert. Vendredi 27 janvier, à partir de 17 h, découverte des enseignements du conservatoire ; 20 h 30, concert " Un bruit qui court ".

Offshore quartet

Offshore quartet est un accord parfait entre quatre artistes de talent : le guitariste finistérien Jacques Pellen, le bassiste Étienne Callac, figure majeure de Bretagne, le batteur algérois Karim Ziad, complice sans frontières et le flûtiste Sylvain Barou, chercheur infatigable de nouveaux univers. Tous sont réunis sous l’égide d’un crossrover stylistique où s’entrecroisent avec équilibre et harmonie sonorités celtiques, jazz brillant, énergie rock, volutes maghrébines et rythmiques africaines. Vendredi 10 mars, 20 h 30.

Conférences David Bowie

Une conférence de Guillaume Kosmicki. Samedi 14 janvier, 10 h.

La comédie musicale en Amérique

Une conférence de Guillaume Kosmicki. Samedi 11 mars, à 10 h.

Conservatoire de musique et de danse de Pontivy Communauté

5, rue Kristen-Noguès - 56300 Pontivy 02 97 25 00 49 conservatoire@pontivy-communaute.bzh Entrée libre et gratuite



LIRE

s p u o c Les r u œ c e d e votre d

à Pontivy

La voix des vagues Jackie Copleton - ed Les Escales

1945, Nagazaki, Pikadon, le monde explose et celui d'Amaterasu... Ne reste que le néant qui pousse à la fuite. 40 ans après, le passé, sous les traits d'un homme défiguré, vient frapper à la porte d'Amaterasu. Elle avait fui le Japon pensant que sa fille et son petit-fils avait péri sous la bombe. Et là ce soir, sur son pas de porte, ce garçon méconnaissable lui dit être son petit-fils perdu sous les décombres... Miracle ou tour cruel ? Cette femme, au soir de sa vie, doit replonger dans son passé, refaire vivre les fantômes, les sentiments perdus, la culpabilité enfouie, ressuscitant un passé trop douloureux... Jackie Copleton nous livre ici un magnifique roman qui nous plonge dans l'histoire d'une famille japonaise du XXe siècle, et dresse une fresque du Japon des années d'avant-guerre. Avec beaucoup de délicatesse en regard de la culture japonaise, elle nous conte des histoires d'amour, de désespoir et de pardon! Véritable coup de cœur ! À découvrir. Bénédicte 34

Derrière les portes B.A. Paris - ed Hugo Thriller

Un thriller qu'on ne peut lâcher qu'à la fin parce qu'on n'a pas le choix hélas !!! Dès les premiers mots on se doute de quelque-chose. Grace et Jack forment un couple parfait. Ils sont intelligents, beaux, aisés. Pourtant de petits détails viennent nous faire douter de ce bonheur sans faille. Palpitant, terrifiant sans aller jusqu'à l'horreur, ce premier roman nous entraîne dans le mensonge et la manipulation. Dans la lignée de " Les Apparences " de G. Flynn ou de " Avant d'aller dormir " de S.J. Watson. (Plus de 500 000 exemplaires vendus en Angleterre !) Stéphanie

Nous allons mourir ce soir Gillian Flynn - ed Sonatine

Court. Intense. 60 pages qui montent en puissance. Gillian Flynn nous propose ici une nouvelle, toujours avec son genre de prédilection, le thriller psychologique. L’histoire commence avec notre personnage principal, une jeune femme. Nous la rencontrons au moment où elle travaille dans une sorte de maison close qui officie sous couvert d’être une agence de voyance. D’hôtesse, elle est promue au poste de voyante et c’est là qu’elle rencontre Susan, une femme désemparée par ce qui lui arrive. Des choses étranges se passent dans sa maison. Très vite, notre personnage principal va se rendre chez Susan et effectuer des rituels auxquels elle-même ne croit pas. C’est ici que l’histoire s’intensifie avec la rencontre de Miles, le fils adoptif de Susan et de son mari. Un adolescent plutôt étrange, agressif et parfois glaçant… Mais à qui peut-on réellement se fier dans cette histoire ? À là mère terrorisée qui semble dire vrai ? Ou au fils qui n’inspire pas du tout confiance ? Point de révélations ici, vous en saurez davantage en lisant cette nouvelle qui ne manque pas de frissons. Je conseille ! Déborah

Le Manoir

Evelyne Brisou-Pellen - ed Bayard Jeunesse

Se remettant tout juste de son cancer, Liam, 15 ans, arrive au Manoir pour se reposer sur ordre de ses parents. Il rencontre alors le docteur Roy, Raoul, un maître d'hôtel un peu vieux jeu et Léonidas qui lui semble un tantinet perturbé. Mais Liam est ici pour une raison précise... Et une étrange carte lui sera d'une aide très précieuse... Maison de repos, école pour enfant difficile, prison, asile de fous, il est tout cela à la fois ! Bienvenue au Manoir ! Justine


IORS N É S S E C I V SER RÉSIDENCE

IDER

S Venez y RÉ


E C U LT U R

Du 6 février au 17 février, Pontivy accueillera la 11e édition du festival jeune public Gamineries. Un festival organisé par la ville de Pontivy au palais des congrès et au théâtre des Halles, pour les petits, mais aussi pour les plus grands !

LUNDI 6

VENDREDI 10

Dans les coulisses d’un cirque improbable, une pianiste s’est assoupie. « Toc toc toc ! » Un minuscule éléphant blanc et curieux fait son apparition. Il explore la loge de la pianiste. Pour lui, cet immense terrain de jeu vire à un éventail de bêtises... 9 h 30 et 10 h 30, palais des congrès. À partir de deux ans et demi. Séances scolaires.

Une petite fille n’a pas de colonne vertébrale et vit serrée dans un corset de bois devenu trop étroit. Et puis il y a un bûcheron solitaire qui a coupé tous les arbres du pays, sauf un. Pour que l’enfant vive, il faut tailler dans son coeur un corset tout neuf qui lui permettra de grandir. Mais cet arbre, le bûcheron l’a promis, il ne l’abattra jamais... 9 h 30, palais des congrès. À partir de sept ans et demi. Séance scolaire.

Fanfan l’éléphant

MARDI 7

Hic & Nunc

Deux hurluberlus : Zazourastra et Libellule. D’où viennentils et depuis quand sont-ils dans ce grenier qu’ils explorent et où le désordre s’entasse ? Peu importe ! Ce qui est certain, c’est qu’ils ont une inaptitude à faire simple s’ils peuvent faire compliqué. 9 h 30, palais des congrès. À partir de sept ans. Séance scolaire.

MERCREDI 8

La famille Frapélini

Les Frapélini sont une famille. Maman Bô et Bidou passent des jours heureux dans leur petite maison. Mais « le grand monsieur des bâtiments du monde » a décidé de construire un building à la place de leur demeure et ils n’ont d’autre choix que de partir… 14 h 30, théâtre des Halles. À partir de quatre ans. Tout public.

Son et lumière

En partenariat avec la médiathèque et le conservatoire de musique et de danse de Pontivy Communauté, mise en son et lumière d’un album pour enfants "Autour du rêve". 18 h 30, espace Kenere-médiathèque. Entrée gratuite

JEUDI 9

À petits pas

À petit pas est une traversée poétique, un espace de découverte et d’émerveillement où les musiques des corps et des mots se cherchent et se rencontrent. Grandir à petits pas, trouver son équilibre, conquérir le monde, en reconnaître les limites et aller au-delà… 9 h 30 et 11 h, palais des congrès. À partir d’un an. Séance réservée aux Assistantes Maternelles.

Valises d’enfance

André, enfant juif de déportés élevé dans une maison d’enfants, n’a jamais parlé de son histoire. Aujourd’hui parce qu’il l’a promis à sa petite fille, il se souvient de ce passé enfermé dans sa valise d’enfance. 9 h 30, théâtre des Halles. À partir de huit ans. Séance scolaire.

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Une chenille dans le coeur

Le Fariboleur

Qui n’a jamais tenté de garder les yeux ouverts la nuit pour apercevoir le marchand de sable ou la petite souris ? Un autre personnage noctambule existe, celui que personne n’a jamais vu… Approchez et venez découvrir, l’illustre, le grand Fariboleur ! 9 h 30, théâtre des Halles. À partir de quatre ans. Séance scolaire.

SAMEDI 11

Contes de sortilèges musicaux

Des landes de Bretagne jusqu’aux bazars d’Orient en passant par l’Andalousie, le Grand Nord ou l’Altiplano, empruntez le tapis volant Et si ? : au fil des images et des sons vous ferez la rencontre d’un renard joueur de luth, d’une araignée tisseuse de rêves, d’un sonneur dompteur de géant,de femmes-fées au chant sorcier… Vous pousserez des portes secrètes pour goûter aux merveilles des mondes invisibles ! 14 h 30, espace Kenere-médiathèque. Tout public. Gratuit.

Ados

Lorsque les parents regardent leurs enfants, la question qui leur vient à l’esprit c’est : « Mais de qui a-t-il pris ? » Lui, lorsqu’il regarde ses parents, il twitte : « C’est sûr, j’ai été adopté ». Bébé, enfance, adolescence, à tous âges, ses joies… et ses galères. 20 h 30, palais des congrès. Tout public. Tarif : 10 €.

DIMANCHE 12

Chansons robot

Arthur se réveille en pleine nuit alors que sa chambre s’est transformée en fusée et file à travers l’espace intersidéral ! Il a à peine le temps de comprendre ce qui lui arrive qu’il doit s’improviser pilote... 16 h, palais des congrès. À partir de quatre ans. Tout public.

LUNDI 13

Flying Cow

Quand on est trois, il n’est pas toujours facile de s’accorder ! Il faut apprendre à partager, céder souvent un peu de terrain à l’autre… Et si tout cela se disait en dansant, au gré

des œufs qui roulent, au milieu des cages à poules et des vaches volantes ? 15 h, palais des congrès. À partir de quatre ans. Tout public.

MARDI 14

Chiens de tous poils

Le chanteur Joseph d’Anvers habille de sa pop-rock élégante des films rares, réalisés dans les années 70 par des cinéastes d’animation russes, polonais ou britanniques, un programme de films colorés aux personnages débrouillards et malicieux... 10 h 30 et 15 h, palais des congrès. À partir de 18 mois. Tout public.

MERCREDI 15 Perce-Neige

Il était une fois un prince joli et délicat appelé Perce-Neige. Le roi, désespéré d’avoir un fils beau alors qu’il devrait être fort, qui refuse obstinément de combattre, l’envoie à la guerre sans épée ni armure... Il était une fois une princesse, fille de Sultan... 10 h 30 et 15 h, théâtre des Halles. À partir de cinq ans. Tout public.

JEUDI 16

Minute Papillon

Jeannot pilote une machine qui transforme du plastique d’emballage en jolies bouteilles prêtes à servir. C’est un travail sérieux qui nécessite concentration, rapidité et efficacité. Mais Jeannot est fantasque, maladroit et surtout très étourdi. 15 h, palais des congrès. À partir de six ans. Tout public.

VENDREDI 17

Le P.C.R à l’ouest

Où la comédienne joue tous les personnages... Où l’on oublie qui est le loup, la grand-mère, la galette... Où la petite fille mesure tantôt 2 cm, tantôt 1m75... Où la grand-mère cache bien son jeu... Où il était une fois… Complètement à l’ouest ! 10 h 30 et 15 h, palais des congrès. À partir de six ans. Tout public.

Pratique

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CINÉMA

Cinémas du Centre Bretagne

Cinémûr à Mûr-de-Bretagne Une cinquantaine de personnes ont assisté le 27 novembre dernier, dans le cadre du Mois du documentaire, à la projection de « La dame de Saint-Lunaire », salle Jeanne-d’Arc. Une fréquentation encourageante pour les membres de l’association Cinémûr, en quête d’un nouveau souffle, qui veulent orienter leur programmation vers ce genre cinématographique. L’audace a payé. Après presqu’un an d’écran noir, l’association Cinémûr, à Mûr-de-Bretagne, reprenaient du service le 27 novembre dernier, à l’occasion du Mois du documentaire. À l’affiche : « La dame de Saint-Lunaire », en présence de sa réalisatrice Agathe Oléron. La projection a été suivie d’un moment d’échanges avec le public. Quelque 50 spectateurs ont pris place dans la salle Jeanned’Arc. « C’était la fréquentation que nous espérions ! », se satisfait Nadine Azoulay, coprésidente avec Yvonne Madoré, de l’association Cinémûr. Cette séance avait valeur de test pour les membres de Cinémûr, dont la volonté est d’orienter leur programmation vers les films documentaires. Un genre qui devrait, espèrent-ils, redonner un nouveau souffle à l’activité cinématographique de Mûr-de-Bretagne.

Circuit « Boucheron »

L’association Cinémûr a été créée en 2004, sous l’impulsion de Thérèse Salaun, alors adjointe à la culture. « Elle voulait étoffer l’offre culturelle sur la commune, déjà forte de la médiathèque et de la ludothèque », rappelle Yvonne Madoré. Dans les premières années, quatre séances étaient programmées tous les deux mois, dans la salle Jeanne-d’Arc. C’était l’époque du circuit « Boucheron », du nom du projectionniste indépendant qui assurait une tournée dans huit communes costarmoricaines. À Mûr-de-Bretagne, les séances avaient lieu tous les quinze jours, le mercredi, le jeudi et le 38

vendredi, et le public était au rendez-vous. « Certains films, tel que " Un long dimanche de fiançailles ", " Bienvenue chez les Ch’tis " ou encore " Intouchables ", ont fait un carton plein », se souvient Nadine Azoulay. Si Jean Boucheron apportait son matériel, l’association Cinémûr, elle, choisissait, la programmation, gérait la communication, la billetterie… L’avènement du numérique met un coup de frein au cinéma à Mûrde-Bretagne. « Nous n’étions pas équipés pour. Il aurait fallu faire d’importants travaux dans la salle et l’association n’en avait pas les moyens », explique Hervé Cureau, membre actif de l’association. Parallèlement, Jean Boucheron prend sa retraite… Pour compenser, Cinémûr décide alors de projeter des DVD. La fréquentation chute… Une réflexion est alors entamée pour faire perdurer l’activité cinématographique mûroise. Le film documentaire est à la mode… Pour autant, les cinémas de Pontivy ou Loudéac sont un peu trop loin pour suffisamment motiver à faire le déplacement pour ce genre de films. Les membres de l’association Cinémûr y voient donc une belle carte à jouer. « Le documentaire pourrait aussi donner une nouvelle identité à la programmation de la salle Jeanned’Arc, cela pourrait devenir la marque du cinéma de Mûr-de-Bretagne », anticipe Nadine Azoulay. Les membres de Cinémûr se sont rapprochés de l’association Ty films. Basée à Mellionec, cette dernière est spécialisée dans le


genre et organise les « Rencontres du film documentaire » dont la 11e édition aura lieu en juin prochain. « Elle dispose d’un fonds d’œuvre, riche, dans lequel nous allons pouvoir puiser. Notre volonté est de varier les plaisirs avec des faits de société, des documentaires régionaux, à destination du jeune public… », annoncent en chœur les trois responsables.

Prochaine séance en février

La prochaine séance pourrait être programmée en février. Dans un premier temps et raisonnablement, Cinémûr prévoit une projection mensuelle. « À court terme, on aimerait bien passer à deux documentaires par mois ». L’envie est là, les bénévoles (une quinzaine âgés de 27 à 70 ans) motivés à se répartir les tâches, les idées fourmillent… « Pourquoi ne pas organiser un événement qui marquerait le renouveau de Cinémûr ? », imagine en toute spontanéité Nadine Azoulay. Prochainement dans votre salle mûroise…

� questions à...

MADORÉ NADINE AZOULAY ET YVONNE COPRÉSIDENTES DE CINÉMÛR

En quoi est-ce important, pour vous, de faire perdurer le cinéma à Mûr-de-Bretagne ? Y. Madoré. Déjà pour continuer à faire vivre la salle Jeanned’Arc qui est une salle historique à Mûr-de-Bretagne. Elle date de 1947 et est toujours aujourd’hui la propriété de l’association catholique des chefs de famille. Aujourd’hui elle n’est occupée que trois mois dans l’année, par la troupe des Tréteaux mûrois, avec laquelle nous partageons la location. En dehors de la saison théâtrale, elle ne sert pas. Or, c’est une belle salle, dont l’isolation vient d’être entièrement refaite et les murs ont également été rafraichis. Nous avons également cofinancé avec les Tréteaux mûrois, un nouveau système de sono. L’investissement a représenté 1 200 €. Et puis, faire perdurer le cinéma à Mûr-de-Bretagne, c’est aussi contribuer à la dynamique culturelle du Centre Bretagne. Avec cette programmation axée sur le documentaire, des partenariats culturels seront possibles ? N. Azoulay. C’est en effet tout à fait envisageable. Notamment avec la ludothèque et la médiathèque, qui pourraient à leur manière, à travers des expositions ou des présentations de livres, relayer le thème du film que nous programmons. Avec les écoles aussi. On pourrait participer par exemple à l’opération « Collège au cinéma ». Pour l’instant, nous ne sommes qu’au début de notre projet, mais ce sont des pistes de réflexion. Comment voyez-vous l’avenir de Cinémûr, d’ici 5 à 10 ans ? N. Azoulay. Ce qui serait génial, c’est qu’en plus des documentaires, nous puissions étoffer notre programmation avec des fictions. Une programmation qui n’oublierait personne : grand public, jeunes, amateurs de documentaires ou de films de genre… Et proposerait des séances à un rythme plus important. Y. Madoré. Notre volonté, c’est vraiment que les Mûrois reprennent du plaisir à venir au cinéma dans leur commune !

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SPORT

Le Kleg-Pondi handball compte 280 licenciés dont 85 % de jeunes vers lesquels les priorités sont orientées. À ce titre, des écoles de hand ont été lancées, cette année, à Noyal-Pontivy, Saint-Thuriau et Cléguérec. La volonté est aussi de favoriser la pratique féminine. Après une belle course sur toute la longueur du terrain de la salle Kerantré de Pontivy, les joueuses se positionnent devant le but. « Posez le jeu. Prenez le temps de trouver le meilleur angle de tir avant de shooter », indique l’entraîneur. Au programme de cette séance pour le groupe des moins de 15 ans féminines : jeu de fixation. Autrement dit, en langage « handballistique », savoir s’orienter vers le but et y libérer de l’espace pour ses coéquipiers. Seul club de handball de Pontivy Communauté, Kleg-Pondi handball recense quelque 280 licenciés. « Dont 85 % de jeunes, et sans compter les petits du baby hand », détaille Dominique Le Corronc, président. Depuis quatre ans et la mise en place d’une nouvelle équipe dirigeante, c’est justement vers ces jeunes que sont orientées les priorités du club pontivyen. « Notre volonté est de constituer un vivier pour nos équipes seniors », motive le président du Kleg-Pondi handball. Le club engage 20 équipes en championnat, dont quatre seniors, deux filles, deux garçons. Avec des résultats très satisfai42

sants pour chacune. En particulier pour l’équipe 1 féminine, vainqueur de la coupe du Morbihan 2016 et qui, à l’issue de la saison dernière, est montée en Honneur régionale. L’équipe 1 masculine, elle, se maintient en Pré-régionale.

Séduire les filles

La relève est là puisque le Kleg-Pondi handball présente deux équipes de moins de 18 ans, une masculine et, depuis cette année, une féminine. Toutes les deux évoluent en Régionale, « ce qui préfigure une suite favorable pour les seniors », observe Dominique Le Corronc. Un président du Kleg-Pondi handball qui voit aussi dans la constitution du groupe des moins de 18 féminines, le fruit des efforts fournis par le club pour faire découvrir la discipline aux filles. « Nous voulons nous différencier des clubs de Loudéac et Locminé qui sont davantage axés sur les garçons. » Grégory Le Cunff a d’ailleurs été recruté en novembre 2015, comme éducateur sportif à temps plein, pour s’occuper de la filière féminine jeune du pôle.

Premier salarié du club, Grégory est bien connu des Pontivyens puisqu’il évolue comme joueur au Kleg-Pondi handball depuis sept ans et a encadré quasiment toutes les catégories comme bénévole avant d’être embauché. Pour les équipes jeunes féminines, et en particulier pour celle des moins de 18 ans, sa mission consiste à développer la performance et à proposer un niveau de pratique supérieur. Grégory intervient également dans les écoles de hand lancées en septembre dernier, sur l’initiative du Kleg-Pondi handball, à Noyal-Pontivy, Saint-Thuriau et Cléguérec, en plus de celle déjà en place à Pontivy. Là aussi, le club vise des effets à plus ou moins long terme sur ses effectifs. « En apportant la possibilité de pratiquer le handball dès le plus jeune âge dans ces communes, on espère faire des adeptes et voir ces joueurs intégrer le Kleg-Pondi handball, lors de leur entrée au collège », motive Dominique Le Corronc. De nouvelles entités pourraient même voir le jour, à très court terme, dans d’autres communes voisines…

Un club formateur


La réputation du Kleg-Pondi handball comme un club « formateur », n’est en tout cas plus à faire. On ne compte plus les labels qui lui sont décernés par la Fédération française de handball. Dont le label d’or en école de handball, qui souligne la qualité de la formation et la capacité du club à pouvoir attirer les jeunes vers ce sport. Le Kleg-Pondi handball compte aussi de nombreux anciens joueurs, partis pour leurs études, évoluant aujourd’hui, ailleurs, au niveau national. L’un d’entre eux, Romaric Guillo, est même devenu professionnel et joue au club de Cesson Rennes Métropole Handball.

CESSON RENNES MÉTROPOLE - BELGIQUE

le 14 janvier, à Kerantré

Le HANDFIT du handball version fitness ! Le Kleg-Pondi handball diversifie son offre de pratique autour du handball avec la mise en place de séances de handfit. Créée par la Fédération française de handball, orientée " sport santé ", cette nouvelle discipline permet de travailler l'équilibre, l'endurance ou encore la souplesse, avec le ballon. Les séances, qui s’adressent au plus de 35 ans, sont encadrées par l’entraîneur du club, Grégory Le Cunff. Elles ont lieu le jeudi, salle de Kerjalotte, à Pontivy. Deux créneaux au choix : de 19 h à 20 h et de 20 h à 21 h. Il reste des places.

C’est à une rencontre de haute volée que l’on pourra assister, samedi 14 janvier, à l’occasion du traditionnel match de gala organisé par le Kleg-Pondi handball. Un match qui se veut un des moments forts de l’année sportive à Pontivy et aura lieu, cette année, en plein Mondial 2017. Pour cette nouvelle édition, les joueurs du club de Lidl Star League (ex Ligue nationale), Cesson Rennes Métropole handball, dont l’enfant du pays Romaric Guillo, affronteront l’équipe de Belgique. « Une belle équipe internationale qui a notamment fait sensation lors de son premier match de qualification à l’Euro 2018 contre la France. La Belgique s’est finalement inclinée dans les cinq dernières minutes du match, d’un but », détaille Dominique Le Corronc. « Dans le monde du handball, cette rencontre a mis les projecteurs sur l’équipe de Belgique. Sa venue à Pontivy devrait attirer du monde ! », espère le président du Kleg-Pondi handball. En plus de proposer un handball de haut niveau en Centre Bretagne, ce match de gala sert aussi de préparation aux deux adversaires, dans leurs objectifs respectifs. Match de gala Cesson Rennes Métropole HB – Belgique, le samedi 14 janvier, à 20 h, salle Kerantré. Entrée : 12 € pour les adultes ; 8 € pour les moins de 13 ans.

PLUS D’INFOS :

WWW.KLEG-PONDI.FR OU SUR LA PAGE FACEBOOK DU CLUB 43


OI PAT R I M

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Abbaye de Bon-Repos UNE HISTOIRE PRESTIGIEUSE DE PLUS DE HUIT SIÈCLES Fondée au XIIe siècle, l’abbaye de Bon-Repos a traversé de nombreuses périodes d’opulence et de crises, auxquelles la Révolution française a mis un point final. Elle tombe alors peu à peu en désuétude, jusqu’à la création en 1986 de l’association des Compagnons de l’abbaye de Bon-Repos qui va lui rendre sa majesté d’autrefois.

1184-1789 : de la fondation à la Révolution française

L’histoire de l’abbaye de Bon-Repos remonte à 1184, lorsque le Vicomte Alain III de Rohan décide d’implanter sur ses terres, sa nécropole familiale. La légende raconte qu’après une chasse harassante, le Vicomte Alain III de Rohan serait arrivé dans une vallée à la lisière de la forêt de Quénécan. Épuisé, il tombe dans un sommeil profond. La vierge Marie lui serait apparue en songe lui inspirant l’idée de fonder le lieu de son repos éternel. Sans plus attendre, le Vicomte et son épouse Constance de Bretagne, signent le 23 juin 1184, l’acte de fondation de l’abbaye sous le patronyme de NotreDame de Bon-Repos. L’église abbatiale de l’abbaye de Bon-Repos devient alors la nécropole de la famille De Rohan, de 1196 jusqu’à 1516, date à laquelle ils se tournent vers le protestantisme. Conformément à la tradition cistercienne, un abbé et 12 moines arrivent de l’abbaye de Savigny-le-Vieux dans la Manche, et s’installent dans cette vallée. Dans ce monastère à vocation agricole, isolé du reste du monde, le quotidien des moines se résume à la prière et au travail de la terre. La communauté bénéficie d’un environnement propice, à proximité du Blavet, de la forêt de Quénécan et de terres cultivables. 44

L’histoire de Bon-Repos est toutefois marquée par une forte opulence de la communauté suite aux nombreuses donations dont bénéficient les moines. Cela va entraîner un relâchement de leur part, au cours du XIVe siècle. Les cisterciens de Bon-Repos se détournent alors de la règle de Saint-Benoît et s’adonnent à des activités qui leur sont interdites. Sur décision de l’abbé Nicolas de Cîteaux, l’abbaye est mise en 1387 sous la tutelle de ses consœurs, l’abbaye de Boquen, à Plénée-Jugon et l’abbaye de Coatmalouen, à Kerpert. Tout au long du XVe siècle, l’abbaye traverse des périodes difficiles. Elle est réformée, sujette à des investigations concernant la gestion du domaine. L’abbaye Notre-Dame de Bon-Repos est aujourd’hui caractérisée par cette façade monumentale, née de l’ambition d’un abbé commendataire, Philippe Alexandre Montault Navailles de Saint-Geniès. À son arrivée à la tête de la communauté en 1683, il souhaite que l’abbaye soit représentative de ses ambitions, de son pouvoir et de son prestige. Un véritable palais abbatial est alors érigé, tandis que l’ensemble du monument, excepté l’église abbatiale, est totalement remanié. On peut voir encore aujourd’hui, de nombreuses pierres de réemploi, issues de l’édifice initial, constituer les murs de l’abbaye. Ainsi, seuls trois murs du Moyen-âge subsistent et témoignent d’un tout autre style architectural.


1789-1974 : un abandon progressif

Alors que la Révolution éclate en 1789, le décret du 2 novembre de cette même année met tous les biens du clergé, à la disposition de la Nation. En 1791, le monument est vendu aux enchères comme bien national tandis que le mobilier est dispersé dans les communes et paroisses avoisinantes. Rapidement, Julien Le Bris, fier “ sans-culotte ”, rachète le bâtiment à son propriétaire. Il y installe une manufacture de chemises de lin jusqu’en 1795. Son activité est rapidement mise à mal par les Chouans, présents dans la forêt de Quénécan, qui pillent à plusieurs reprises la fabrique, pour finalement s’y installer jusqu’en 1800. En 1818, à la mort de son père, la fille Le Bris commence à vendre les pierres de l’édifice, “ un franc la charretée ”. L’église est ainsi démantelée tandis que son clocher, ajouté au XVIIIe siècle, est démonté puis remonté sur l’église paroissiale de Saint-Mayeux. L'abbaye est rachetée par le baron de Janzé en 1857. Un monument que ses héritiers vont garder en leur possession jusqu’en 2014.

De 1974 à aujourd’hui : la belle endormie

Disparaissant sous la végétation, le monument s’effondre petit à petit et laisse place à un bois à travers lequel l’on peut distinguer une ruine. C’est sous l’impulsion de quelques locaux que le 12 mars 1986, l’association des Compagnons de l'abbaye de Bon-Repos va voir le jour. La signature d’un bail emphytéotique avec les propriétaires du monument, la famille Le Cour-Grandmaison, va laisser à l’association la gestion du bâti. Après trois années de nettoyage du site, auquel ont participé de nombreux locaux, chantiers de jeunes ou encore scouts, une étude de faisabilité est réalisée en 1989. L’attribution de fonds publics et privés va alors permettre de débu-

ter les travaux de restauration. L’initiative est d’ailleurs récompensée en 1988 par l’obtention du second prix des “ chefs-d’œuvre en péril ”, décerné par le ministre de la Culture de l’époque, Jack Lang. Laissée à l'abandon après la dernière occupation humaine par les ingénieurs du Canal de Nantes à Brest en 1832, l'abbaye, inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1940, connaît sa renaissance impulsée par cette association dont les missions sont la sauvegarde, la protection, la restauration et l’animation du monument. Les présidents successifs vont tour à tour laisser leurs empreintes tant sur le monument qu’en terme d’animations, impulsées depuis 2001 à travers des visites, des résidences d’artistes avec la population locale, des expositions, des ateliers pédagogiques à destination des scolaires. Née en 1987, l'association Racines d'Argoat propose quant-à-elle un spectacle son & lumière, dont la notoriété n'en finit pas de grandir. Cet été, pour fêter le 30e anniversaire, un nouveau spectacle sera même présenté au public. Le rachat de l’abbaye de Bon-Repos et près de 40 hectares en 2014 par le conseil départemental des Côtes d’Armor a initié une nouvelle dynamique au sein de l’association qui permet aujourd’hui, de continuer à développer les expositions, la pédagogie, l’art contemporain et le numérique, déjà initiés depuis quelques années par l’association.

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IS N O S ANMI M A U X A LES

L'écureuil roux d'Europe Quelle panache ! Notre ami de ce début d'année est une sorte de roi, le seigneur incontesté des rongeurs arboricoles de nos bois et forêts. À l'instar du roi Henri, il nous invite à rallier son joli panache. Le sien n'est pas blanc mais, le plus souvent, roux. Et ça lui va sacrément bien. Il a vraiment tout pour lui, le gentil écureuil. Dame Nature n'a pas fait semblant de le chouchouter. En invitant les plus gentilles fées à se pencher sur son joli nid suspendu, elle lui a tout donné : élégance, grâce, agilité... Jusqu'à cette superbe queue en panache qui n'en finit pas d'accentuer la beauté de sa gracieuse silhouette. On imagine sans peine le chœur des moins bien nantis de la faune voisine, crapauds, putois ou grosses araignées par exemple... toute une bande de frustrés hurlant leur jalousie à la lune tels une troupe de Calimero : « C'est pôôô juuuusssteeee ! » Pas vraiment équitable en effet. Tout pour l'écureuil ; beaucoup moins, et parfois si peu pour les autres. Rien d'étonnant donc à ce que le superbe petit écureuil attire la sympathie de tout un chacun, comme l'aimant la limaille de fer. Aguicheur de naissance, le petit chouchou pousse en hiver la coquetterie jusqu'à enjoliver son pelage de saison d'une sorte d'accroche-coeur sur la pointe de ses adorables petites oreilles. Un petit pinceau de poils bien visible qui en souligne toute la finesse pourtant déjà naturellement mâtinée de délicatesse.

La beauté incarnée

Le tout sans jamais en faire trop. Le bel écureuil ne compose pas, il ne triche pas, ne fait pas semblant, ni exprès :

il est beau, simplement, naturellement beau. C'est comme ça. Il n'y peut rien. C'est sa destinée. Le concernant, les goûts et les couleurs des coureurs de bois qui ont la chance de le croiser sont, pour une fois, unanimes : « Qu'est-ce qu'il est beau ! Et comme le roux lui va bien. » Sinon, qu'on le veuille ou pas, impossible de ne pas s'attarder encore un peu sur ce sans quoi notre écureuil perdrait beaucoup de son immense charme naturel. Sa superbe queue en panache, évidemment. À côté de laquelle le casoar des Saint-Cyriens prête à sourire, sinon à s'esclaffer. Leur plumet ne tient pas la comparaison face à cet admirable attribut, aussi long que le reste du corps auquel il donne une légèreté qui confine à la poésie. Qu'il la traîne derrière lui au ras du sol, que sa pointe ébouriffée soit légèrement relevée ou qu'il l'arbore fièrement, lovée sur le dos, en forme de point d'interrogation dessiné par un graphiste touché par la grâce, la queue de l'écureuil séduit. Grâce à elle, il emballe grave. Il est irrésistible comme en témoignent, unanimes eux aussi, les visiteurs des parcs et jardins auxquels le gentil écureuil accorde parfois le privilège de venir grappiller une noisette dans une de leurs mains tendues d'espoir. « C'est vraiment trop bien » résume admirablement un jeune chanceux. « De près, il est encore plus beau », ajoute le même frappé, comme Carl Von Linné en 1758, par l'importance et la classe naturelle du panache. Le naturaliste suédois classa en effet notre petit rouquin dans la famille des sciuridés et le genre scirius, nom dérivé du grec ancien « skiouros » signifiant « dont la queue fait de l'ombre ». Déjà, il avait noté combien l'admirable parasol fait de l'ombre à la beauté de tous ceux ou celles qui l'approchent. On ne rivalise pas avec tant de grâce et d'élégance. C'est peut-être ce qu'a voulu signifier l'inconnu ayant trouvé à son propos la jolie formule : « L'écureuil a beau être petit, il n'est pas esclave de l'éléphant ».

nimaux Retrouvez tous nos portraits d’a sur icietla-magazine.com !

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GASTRO

NOMIE

Christophe Le Fur Auberge Grand'Maison

Bisque d'étrille, saint-jacques snackées & saucisses d'encornet

Ingrédients pour 4 personnes : Pour la bisque

• 800 g d'étrille • 2 échalotes • 10 cl d'huile d'olive • Ail, thym, laurier • 40 g de concentré de tomate • 10 cl de cognac • 20 cl de crème liquide • 20 g de beurre • 20 g de farine • Sel, poivre

Pour la saucisse

• 200 g de chair à saucisse • 100 g de lamelles d'encornet • Une cuillère à soupe d'encre de seiche

Pour la saint-jacques

• 12 noix de saint-jacques sans corail

Préparation

• Pour la bisque - Éplucher et émincer les échalotes. - Faire revenir les étrilles dans l'huile d'olive bien chaude 10 minutes. - Écraser les étrilles à l'aide d'un pilon, puis y ajouter les échalotes, le thym, le laurier et la gousse d'ail écrasée. - Cuire trois minutes et y ajouter le concentré de tomate. - Flamber au cognac puis mouiller à hauteur avec de l'eau et cuire durant 30 minutes. - Filtrer la préparation et réduire légèrement. - Réaliser le beurre manié " beurre pommade et farine ", puis le réserver au frais. - Incorporer le beurre manié progressivement dans le fumet bouillant et y verser la crème liquide. - Saler et poivrer. • Pour la saucisse - Tailler les lamelles d'encornet en petits dés d'environ 0,5 cm. - Faire revenir les dés d'encornet dans de l'huile d'olive bien chaude. - Mélanger la chair à saucisse, les dés d'encornet et l'encre de sèche. - Réaliser des petites ballottines à l'aide de papier film. - Cuire 20 minutes à la vapeur. • Pour la saint-jacques - Snacker les saint-jacques sur les deux faces dans de l'huile d'olive bien chaude.

Montage

- Disposer la bisque d'étrille dans une assiette creuse et y ajouter les 3 noix de saint-jacques préalablement snackées. - Disposer 3 lamelles de saucisses snackées.

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Merci à Christophe Le Fur, Chef de l'Auberge Grand'Maison à Mûr-de-Bretagne

Le petit plus

On peut y ajouter deux ou trois bouquets de cerfeuil pour la décoration et quelques graines de sésame noir.



HOROS

COPE

FÉVRIER

l Poisson

d Cancer

h Scorpion

a Bélier

e (23/07-22/08) Janvier. Ce mois s'annonce mouvant ! Vous serez confronté aux états d'âme de votre entourage, non sans ressentir quelques irritations. Cela va vous obliger à organiser différemment les projets que vous avez en commun avec ces personnes. Février. Faire cavalier seul ne vous est pas recommandé. Vos liens sont porteurs de nouveaux projets positifs à long terme, à condition de partager « la part du Lion » avec les autres. Ne faites pas l'impasse sur une activité sportive, ce sera le meilleur moyen de réguler les tensions accumulées dans votre vie sociale.

Lion

i Sagittaire

b Taureau

(21/04-20/05) Janvier. Ce mois sera une période propice à arrondir les angles de vos relations, mais c'est particulièrement au plan amoureux que vous allez vivre des moments intenses et tendres à la fois. Votre ouverture émotionnelle devrait s'étendre positivement. Février. Attendez-vous à ce que votre entourage montre son besoin d'indépendance ou s'oppose à vos idées personnelles plus systématiquement que d'habitude. Vous aurez la désagréable impression que vos proches vous obligent à adhérer à des idées différentes, même si ce n'est pas forcément le cas.

f (23/08-22/09) Janvier. Ce mois devrait susciter des prises de conscience par rapport à des freins intérieurs qui vous empêchent de profiter pleinement de vos capacités. Cette énergie peut vous mener, si vous faites preuve de ténacité, à tenter des actions libératrices, notamment aux plans professionnel et sentimental. Février. Certains repères vont changer sous l'influence de vos proches, et cela vous forcera à trouver de nouvelles perspectives. Mais pas de panique, des voies nouvelles se dessinent et Mercure, votre planète maîtresse, vous soufflera des inspirations pour sortir de certaines situations apparemment bloquées.

c Gémeaux

g Balance (23/09-22/10)

(19/02-20/03) Janvier. Ce mois vous permettra de vous dégager de carcans inutiles et de vous libérer, ce qui vous aidera à avancer vers ce qui vous est vraiment essentiel, sans influences extérieures pour parasiter ce type de prise de conscience. Les pressions sociales seront moins lourdes car vous saurez mieux vous défendre. Février. Le transit de Vénus dans votre maison symbolique tend à vous rendre plus possessif que d'habitude dans votre vie amoureuse. Vous serez peut-être sujet à une crainte diffuse d'abandon affectif. Mais cette impression est subjective, il s'agit de prendre du recul sur vos impulsions pour en comprendre les sources. (21/03-20/04) Janvier. Ce mois vous incitera à faire un grand bilan. Vous serez obligé de tenir compte des besoins d'autrui et cela vous poussera à vous questionner sur vos liens et tout ce qui les sous-tend au niveau émotionnel, en vous-même mais aussi chez vos interlocuteurs. Février. Vous vous sentirez capable d'abattre des montagnes, de renverser n'importe quel obstacle et vous aurez du mal à contenir vos ardeurs et l'expression de votre pensée. Un recul sera nécessaire pour éviter des tensions relationnelles, qui pourraient aplanir les choses et épargner votre auditoire.

(21/05-21/06) Janvier. Ce mois vous fera vivre des situations propices à l'approfondissement de vos relations. Cela se réalisera par un lâcher-prise avec ceux en qui vous avez confiance. En revanche, vous risquez d'avoir du mal à composer entre votre vie privée et vos obligations extérieures sociales et matérielles. Février. Un nouvel élan vous emporte, à travers une rencontre marquante ou un nouveau départ en couple, vers un nouveau stade de relations, plus intense en échanges, en projets communs et en passion. Un vent passionnel se lève, qui vous permettra de balayer radicalement les ombres du passé.

50

JANVIER (22/06-22/07) Janvier. Ce mois adoucit considérablement votre vie intime et lui apporte des sécurités qui lui faisaient défaut depuis des mois. En effet, le transit de Vénus met l'accent sur des facilités à nouer de nouvelles relations riches en potentiel ou à bonifier celles déjà existantes. Février. Des choix vous poussent à faire évoluer votre quotidien. Vous quittez les sentiers battus pour explorer des mentalités différentes. Cela peut être vécu positivement ou pas selon la gestion de votre état d'esprit. Il s'agit de rester vous-même tout en partant à la découverte mais sans a priori.

Vierge

Janvier. Ce mois vous exposera à un climat réaliste et vous obligera à remettre certaines pendules à l'heure avec vous-même. Cela vous éloignera quelque peu des mondanités et des relations superficielles mais aura pour effet positif de rectifier certaines erreurs du passé. Février. Vous ne ferez pas dans la demi-mesure, vous serez à la fois plus entier, plus exigeant et vos limites seront plus claires. C'est le moment idéal d'échafauder une stratégie pour vous sortir d'une situation de dépendance, pour retrouver votre liberté d'action et engager dans la foulée de nouveaux projets.

(23/10-21/11) Janvier. Ce mois s'annonce agité et constructif à la fois. En effet, le transit de Mercure promet des échanges profonds qui vous orientent vers des projets rentables et correspondants à votre nature profonde. Vos activités s'amplifieront dans des projets de longue haleine, mais le succès sera à votre portée. Février. Vous aurez tendance à creuser des idées liées à votre avenir, vous cherchez à anticiper ce qui va se passer au sein de vos relations affectives. Votre pouvoir de séduction est bien présent mais a tendance à attirer à vous des personnes susceptibles de contester vos conceptions personnelles. Attention aux rapports de force ! (22/11-20/12) Janvier. Ce mois vous permettra d'aller de l'avant plus rapidement que prévu si vous acceptez de vous confronter avec des vérités parfois crues mais bien utiles pour agir au mieux de vos intérêts et de vos aspirations. Vous serez bien inspiré pour aller au-devant de nouvelles connaissances insolites si vous êtes en solo. Février. Il y a de grandes discussions en perspective, ce qui, au plan familial, risque de ne pas plaire à tout le monde. Votre enthousiasme ne passe pas toujours, il y a des blocages car vos projets éveillent des craintes parmi vos proches. C'est à vous d'annoncer la couleur en mettant les nuances et les formes appropriées.

j Capricorne

(21/12-19/01) Janvier. Votre aplomb naturel sera affermi, votre charisme en hausse surprendra votre entourage par l'expression de vos motivations, plus forte que d'ordinaire. Votre énergie vous permettra d'espérer le succès et vous aurez les atouts en main pour vous rendre indispensable et faire évoluer votre carrière. Février. Des freins se lèvent, vous êtes mieux entendu et reconnu. Vos arguments et votre créativité portent plus facilement leurs fruits. Vous voyez l'avenir avec plus de clarté, débarrassé de notions anciennes, de votre culture familiale qui n'est plus adaptée à votre vie présente.

Verseau

k (20/01-18/02) Janvier. Cette période est favorable pour stopper certaines addictions. Le transit de Vénus facilitera l'expansion de votre vie financière. C'est le moment de lancer un projet commercial ou artistique. En revanche, vos besoins affectifs sont amplifiés au contact de l'autre. Février. Ce mois met en lumière certains projets qui vous tiennent particulièrement à cœur. Des prises de conscience vous aideront à avancer plus vite vers vos objectifs. Les aspects planétaires indiquent que vous allez rencontrer des circonstances favorables à vos projets et vous serez en mesure de corriger certaines faiblesses.


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