Ici et là magazine - Numéro Pilote - Pays de Vannes et Auray

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vannes e d t e au r ay pa y s d ’

IMMOBILIER g ol fe d u mo r bi h a n do ss ier P.5 à 12

LAR MO R-B ADEN Le ré vei l d e l a b elle e ndormie

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CHORUS

VANNES


n es y et d e v a n p a y s d ’a u r a

N°1 - novembre

/ décembre 20

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SOMMAIRE

ÉDITO

Ici et Là ? Là ou Ici ! « Ici et Là »... Ici, pour Auray ? Là, pour Vannes ? Ou inversement ? Chacun choisira ! Ce nouveau magazine gratuit bimestriel n’entend pas faire de choix. Enfin pas celui là. Qu’ils soient de la presqu’île de Rhuys ou de celle de Quiberon, des îles ou de l’intérieur, les lecteurs auxquels il s’adresse sont d’abord des habitants des pays d’Auray et de Vannes. Un véritable bassin de vie, riche d’une identité plurielle entre terre et mer.

• Dossier : L’immobilier (p. 5 à 12) • Entreprise : Mousqueton (p. 14-15) • Circuits courts : La Marmite Bretonne (p. 16-17) • Commune : Larmor-Baden (p. 18-19) • Culture : Breizh Comédie Club (p. 20-21) • Sport : Gregam baseball club (p. 22-23) • Loisirs : Jeu « Pays d’Auray et Vannes » (p. 24-25) • Patrimoine : Parc et mausolée Cadoudal (p. 26-27) • Histoire : La bataille des Vénètes (p. 28-29)

C’est à ces résidents, principaux ou secondaires, que ce magazine « Ici et Là » veut d’abord s’adresser. À ces bénévoles d’associations, à ces chefs d’entreprise, à ces élus locaux, à ces simples citoyens, qui œuvrent au quotidien, pour cultiver une réelle qualité de vie de cette partie du Morbihan.

• Portrait : Héloïse Levieux (p. 30)

C’est une évidence, le savoir-faire existe. Mais encore faut-il le faire savoir ! De l’économie au sport, en passant par la culture, l’éducation, l’environnement, les loisirs, le tourisme ou encore l’histoire... C’est l’ambition que s’est assignée cette nouvelle publication. Une ambition que nous souhaitons d’abord et avant tout partager avec vous ! Vous qui faites de ce territoire, ce qu’il est aujourd’hui et ce qu’il aspire à devenir demain.

Ici et Là est une publication bimestrielle - Tirage : 12 000 exemplaires Directeur de la publication : Dominique Perrot Rédaction : Stéphanie Biju, Dominique Perrot, Daniel Thépaut Secrétariat d’édition : Daniel Thépaut Conception et réalisation : Ronan Le Duff et Idest Communication Iconographie : Fotolia. Rédaction : 07 87 36 05 64 - idest.pontivy@orange.fr Régie publicitaire : Clémence Galais - 06 10 13 07 77 N° ISSN : en cours Impression : Iris Imprim

La Rédaction

• Randonnée : Brandivy (p. 31) • Nature : Le gravelot (p. 32) • Gastronomie : Noix de Saint-Jacques (p. 33)


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Conception : Direction de la communication - Ville de Vannes - © Photo : Thinkstock.com

POUR ME RELAXER !


PAYS DE VANNES ET AURAY r ie il b o m im l’ e d é h rc a m n U

© Office de Tourisme Vannes Golfe du Morbihan - GZ-Company

D O SS I ER

fluide

L’activité du marché de l’immobilier reste soutenue au premier semestre 2017 sur les territoires de Vannes et Auray. Le nombre de transactions augmente dans l’ancien comme dans le neuf. Les prix, eux, restent relativement stables. Le secondaire profite d’un rebond autant sur le littoral que dans les terres. À défaut d’une vraie embellie, le marché de l’immobilier sur les pays de Vannes et d’Auray a gagné en fluidité au premier semestre 2017. Les deux territoires s’inscrivent de fait dans la tendance régionale : une belle progression des volumes de vente et une certaine stabilité des prix. « Cela signifie que les vendeurs ont admis les prix et les appliquent », souligne Me Anna Duffo-Le Strat, déléguée à la communication de la chambre des notaires du Morbihan. Ce « vent de raison » associé à des stimulations fiscales (taux d’intérêt bancaires bas, prêt à taux zéro, loi Pinel…) ont incité les acquéreurs à se lancer. « L’offre et la demande se rencontrent de nouveau », observe la notaire. Un marché remis sur les rails… qui pourrait, sous l’effet de la ligne à grande vitesse (LGV), reprendre du rythme.

L’ancien reprend des couleurs dans les villes

La reprise amorcée en 2015, confirmée en 2016, s’est poursuivie au premier semestre 2017. Les volumes de ventes d’appartements et de maisons anciennes sur les pays de Vannes et Auray ont progressé, à l’image de la tendance régionale (+23 % pour les appartements, +26 % pour les maisons). La demande est plus particulièrement forte dans les deux villes où les prix remontent. +4,8 % pour un appartement (soit un prix médian de 2 170 €/m²) et +17,1 % pour une maison (287 000 €) à Vannes. Mais, « ce sont des prix encore bien en deçà de ceux pratiqués il ya dix ans pour les appartements, et stables pour ceux des maisons », tempère Me Anna Duffo-Le Strat. À Auray, le prix médian s’établit à 2 160 €/m² pour un appartement et 206 700 € pour une maison. « Ce qui, dans le cas des maisons, est plus élevé que la moyenne départementale. » Sa situation centrale entre les deux bassins d’emplois de Vannes et Lorient, sa proximité avec la côte, sa

bonne desserte par voie routière ou ferrée en font une ville plutôt prisée qui « peut prendre encore davantage son essor », estime la notaire.

Le littoral a toujours la cote

Si l’attractivité du littoral reste prononcée, la tendance du marché est pour autant à la stabilité. De la presqu’île de Rhuys à celle de Quiberon, en passant par le Golfe, le prix médian s’élève à 3 200 €/m² pour un appartement (+0,6 %) et 232 000 € pour une maison (+0,9 %). Carnac figure même à la deuxième place des villes les plus chères de la région pour les appartements (3 920 € le m²) et à la cinquième place pour les maisons (350 000 €), juste derrière Arradon (375 000 €). Ce qui fait la différence ? « Arradon cumule les avantages d’être proche de Vannes, d’offrir à la fois toutes les commodités et les plaisirs balnéaires. Il est plus facile d’établir sa résidence principale à Arradon ou Baden qu’à Carnac ou encore La Trinité-sur-Mer, plus excentrées », explique Me Duffo-Le Strat.

Le marché du neuf flambe

19. C’est le nombre de programmes immobiliers livrables entre fin 2017 et 2019, à Vannes. Soit près de 900 logements neufs, dans le centre-ville ou les quartiers proches. Un volume rarement atteint pour la préfecture morbihannaise. « Les promoteurs sont optimistes puisqu’ils construisent », note Me Anna Duffo-Le Strat. Et pour cause. Ces programmes se vendent. Pas moins de 450 biens ont trouvé acquéreurs en 2016 sur le bassin vannetais, dont la moitié par des investisseurs dans le locatif. Une part un peu plus faible sur le secteur alréen. Côté prix, il faut compter en moyenne 3 600 €/m² (+15,5 %) à Vannes et 2 880 €/m² (+3,3 %) à Auray. 5


© Morbihan tourisme - Marc Schaffner

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PAYS DE VANNES ET AURAY Un marché de l’immobilier

fluide

Le secondaire retrouve le sourire

L’immobilier secondaire est bien reparti depuis deux ans mais plus nettement en maison qu’en appartement, observent les notaires du Morbihan. Durant l’été, ils sont nombreux à avoir constaté qu’un manque d’offres a même pu faire grimper les prix. + 16,3 % pour une maison à Quiberon (soit un prix médian de 321 000 €), +8 % à Arzon. Les acquéreurs sont souvent des Bretons, de plus de 50 ans et qui préparent leur retour dans la région pour la retraite. « On voit aussi de plus en plus de locataires franciliens qui n’ont pas les moyens de devenir propriétaires de leur résidence principale et veulent capitaliser dans l’immobilier », indique Me Duffo-Le Strat. Une forme d’investissement qui ne profite d’ailleurs pas qu’au bord de mer. « Les biens dans les terres sont aussi de plus en plus recherchés. »

Des terrains à bâtir en nombre insuffisants

Beaucoup de demandes, pas assez d’offres. Ainsi se résume le marché du terrain à bâtir qui demeure pourtant le type de bien privilégié par les jeunes couples. « Il en reste très peu dans Vannes », fait remarquer Me Duffo-Le Strat. Une situation qui ne devrait pas s’arranger puisque le plan local d’urbanisme (PLU) de la ville a été modifié en début d’été pour limiter l’extension de la ville. Le prix médian d’un terrain à bâtir dans la ville de Vannes s’élève à 177 500 €, 78 100 € pour la ville d’Auray. Soit 204 €/m² pour cette dernière. Sur l’ensemble du bassin alréen ce prix est plus conforme à la moyenne départementale, 100 €/m², mais en hausse de 13,2 %. Les prix ont également augmenté sur Vannes Agglo, +16 % pour s’établir à 120 €/m².

LES CHIFFRES DE L’IMMOBILIER DANS LE MO RB IHAN • Dans l’ancien, le volume des ventes a progressé : +21 % pour les appartements et +15,3 % pour les maisons anciennes. Les prix médians s’élèvent à 170 000 € pour les maisons (+6,3 % en 1 an) et à 2 000 €/m² pour les appartements (+3,1 % en 1 an). • Dans le neuf, les transactions ont diminué de -12,2 % . Le prix médian s’élevant à 3 510 €/m², (stable sur un an). • Les ventes de terrains à bâtir ont augmenté de +29,2 %, pour un prix moyen de 53 000 € (soit 100 €/m², +2,4 % en 1 an) • La durée moyenne de détention d’un appartement ancien est de 11 ans et 6 mois. • 22,3 % des acquéreurs de maisons ont entre 30 et 39 ans. (Source chambre des notaires de l’ouest)

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QUAR TIE R BR ES TIVAN À TH EIX-NOYA LO no va La po rt e ou ve rt e à un ha bi ta t in

nt et al te rn at if

Un lotissement d’un genre nouveau doit voir le jour au sud-ouest de Theix-Noyalo. Trois des quarante hectares du futur quartier Brestivan seront en effet dédiés à des logements innovants, écologiques mais aussi légers et mobiles. Les particuliers sont associés à la réflexion. En première couronne de Vannes, disposant de tous les équipements et services de proximité, bien desservie par les transports en communs, Theix-Noyalo fait partie des secteurs recherchés dans la région vannetaise. « Les demandes d’installation sont nombreuses », observe en effet Yves Questel, le maire. Un état de fait qui a conduit la municipalité à porter un projet d’extension de la commune. Intégré au plan local d’urbanisme (PLU) en 2010, le nouveau quartier de Brestivan s’étendra ainsi sur 40 hectares au sud-ouest de Theix-Noyalo. Cette zone d’aménagement concerté pourra accueillir jusqu’à 1 000 logements. Traditionnels, sociaux… mais pas que ! « Trois hectares seront dédiés à l’habitat innovant, écologique et aussi alternatif puisque 5 000 m² seront consacrés à l’habitat léger et/ou mobile, type yourte

ou Tiny-house », précise le maire. Si la loi Alur ouvre la porte à ces habitations atypiques, la municipalité de Theix-Noyalo se positionne comme un précurseur en Bretagne en leur offrant ainsi un cadre et des terrains.

Réduire l’empreinte écologique

Le caractère innovant va d’ailleurs au-delà des seules habitations et s’étend à la conception des aménagements publics de Brestivan. « Les réflexions doivent porter sur la place de la voiture, les éclairages ou la mise à disposition d’un lieu commun. Notre exigence portera sur la consommation énergétique, l’intégration paysagère… L’esprit est de réduire l’empreinte écologique de ce futur quartier », indique Henri Croyal, adjoint délégué à l’urbanisme. Le cahier des charges reste à écrire. Une tâche à laquelle la municipalité a voulu

associer les habitants et tous autres particuliers à travers une concertation que les cabinets d’architectes Menguy et Winch, associés à l’agence Idéa, ont pour mission de guider. Des premières réunions publiques ont été organisées en septembre. Plusieurs ateliers transversaux sont également programmés dans les mois à venir (voir encadré). La municipalité de Theix-Noyalo s’est donnée 17 ans, depuis son inscription au PLU en 2010, pour aménager et remplir le futur quartier de Brestivan. Un « développement raisonné », selon l’expression utilisée par le maire, qui doit permettre une intégration progressive des nouveaux habitants et un bon usage des équipements de la commune. Les premiers permis de construire sont attendus d’ici 2019 pour ce quartier, pas avant 2020 pour sa zone innovante et alternative.

ont : vants se dérouler no in s et oj pr s de t du secteur r l’aménagemen oi ev nc co à és in eliers dest agement Les prochains at énarios d’amén sc : re b em ov n • Jeudi 23 mposition vier : plan de co • Lundi 22 jan s : avant-projet. • Jeudi 15 mar

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Auray Quiberon Terre Atlantique

bi ta t ha s et oj pr s vo ur po t en em gn U n ac co m pa

La Maison du Logement d’Auray Quiberon Terre Atlantique informe, gratuitement, les particuliers sur toutes les thématiques de l’habitat. En quatre ans, 8 000 personnes ont bénéficié de ce service. Petit à petit, le futur nid de Thomas et Mélanie prend forme au lieudit Kerouriec à Erdeven. Une maison à ossature bois, sur deux étages, avec « vue sur Groix », assure Thomas. Le couple, parent de trois enfants, a opté pour l’auto-construction. Les travaux ont démarré en juin dernier. Quatre mois plus tard, les murs sont levés. Si ça a l’air simple, on ne construit pourtant pas une maison comme ça… Pour ce projet, Thomas et Mélanie ont bénéficié de l’accompagnement proposé par la Maison du Logement d’Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA). « Dès les premiers plans, nous avons échangé avec l’architecte conseil qui nous a confortés dans notre projet et aiguillés sur des changements dans le respect de la réglementation thermique 2012 », raconte Thomas. « Nous avons également rencontré une conseillère énergie qui a

es Infos pratiqu

étudié les plans en détail afin de préciser ce que l’on pouvait encore mettre en place pour améliorer la performance énergétique de notre maison tout en conservant l’esthétique. » Les réflexions ont ainsi porté sur le choix du matériau isolant, des huisseries mais aussi sur l’organisation optimale des pièces pour bénéficier des apports solaires.

Une quinzaine de partenaires

À l’image de Thomas et Mélanie, la Maison du Logement a déjà accompagné 8 000 personnes depuis sa création il y a cinq ans. Ce service gratuit s’adresse aux particuliers et les informe sur toutes les thématiques de l’habitat : recherche de logement, de lots à bâtir, accession à la propriété, construction, rénovation énergétique, adaptation du domicile, aides juridiques, financières et techniques… L’ADIL (Agence Départe-

ement Maison du Log n Terre Atlantique ro y d’Auray Quibe anemark, à Aura rue du D Porte océane – 17 02 97 29 06 54 : rtures au public Horaires d’ouve i et vendredi Le lundi, mercred h, et de 14 h à 17 de 10 h à 12 h 30 30. i de 10 h à 12 h le mardi et jeud r rendez-vous. Permanences su

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mentale d’Information sur le Logement), le CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement), l’Espace Info Energie, SOliHA (association pour l’amélioration de l’habitat privé)… sont certains des quinze partenaires rassemblés au sein de ce lieu unique. Thomas, lui, dit avoir apprécié « l’accompagnement personnalisé et sur-mesure » offert par le service, mais aussi « le suivi puisque nous avons pu rappeler les différents conseillers rencontrés au fur et à mesure que notre projet avançait », indique l’auto-constructeur, au pied de sa future maison. Une maison bien compacte, avec des ouvertures orientées au sud et dont les besoins en chauffage devraient être faibles. L’emménagement de la petite famille est prévu au printemps prochain.


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AV EC L’A GEN CE IMMO BILI ÈRE SU BL IM ON S vo tr e bi en Ré vé le z le s at ou ts ch ar m es de

Fondée par Erwan Le Cloirec et Frédéric Poulizac, la société vannetaise Sublimons donne des clés aux propriétaires pour valoriser leur bien et séduire les acquéreurs. Une approche marketing innovante dans le secteur de l’immobilier. « Une agence immobilière hybride. » Ainsi Erwan Le Cloirec et Frédéric Poulizac définissent-ils Sublimons, la société que ces deux agents immobiliers ont cofondée en février 2014, à Vannes. Leur concept : donner aux propriétaires-vendeurs les moyens de valoriser leur bien pour mieux rassurer et séduire les acquéreurs. « Nous nous appuyons tout simplement sur des règles marketing de base. Dans le secteur de l’immobilier, il y a là un vrai manque à combler », indique Erwan Le Cloirec. L’offre de Sublimons repose donc sur un package d’outils mis à disposition des propriétaires. À commencer par une page internet personnalisée sur laquelle la présentation de la maison à vendre est soignée et détaillée. « On y découvre la géo-localisation exacte du bien, des photos prises par des professionnels avec une mise en scène travaillée et en pano-

ramique à 360° pour faciliter les visites virtuelles, toutes les caractéristiques techniques et les plans de la maison », détaille Erwan Le Cloirec. Autant d’informations qui sont reprises dans un book en papier glacé remis aux acquéreurs intéressés. Les propriétaires peuvent choisir de vendre avec le concours d’un des conseillers immobiliers de la société ou entre particuliers. Ils bénéficient, dans ce dernier cas, d’un coaching « visant à leur donner les clés d’une visite et d’une négociation réussie ». Coût de la prestation : à partir de 1 290 € TTC (maison ou appartement d’environ 100 m²).

300 maisons vendues en quatre ans

Et ça marche ! En quatre ans, Sublimons a ainsi permis la vente de plus de 300 maisons. Des transactions conclues « en

trois visites physiques seulement ! », se satisfait Erwan Le Cloirec. Et pour cause : « il en faut en moyenne entre dix et douze en passant par une agence immobilière traditionnelle, quinze dans le cas d’une vente entre particuliers. » Le site internet reçoit, lui, la visite de quelque 10 000 acquéreurs potentiels par mois. « De toute la planète », assure Erwan Le Cloirec, qui, la veille, avait échangé avec… une Brésilienne. Présente sur l’ensemble du Morbihan et à Rennes, Sublimons souhaite aujourd’hui se développer dans le nord de l’Ille-et-Vilaine, le Finistère, les Côtes-d’Armor et la région nantaise et s’apprête pour cela à lever des fonds. La société, qui emploie actuellement sept salariés, entre également dans une phase de recrutement. « Nous recherchons des agents commerciaux indépendants », précise Erwan Le Cloirec.

Infos pratiques

Sublimons

141, rue du Commerce - PIB S, à Vannes 02 30 05 56 10 contact@sublimons.com www.sublimons.com 10


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MK S AC HI TEC TU RE bo ns ch oi x » s le e ir fa à r de ai us vo : r ie ét « M on m Fondatrice de l’atelier MKS Architecture, à Vannes, Christina Panayotopoulos est spécialisée dans les projets pour particuliers auxquels elle assure un accompagnement sur-mesure. Pourquoi faire appel à un architecte lorsqu’on a un projet de construction ou de rénovation ?

Pour le conseil et l’accompagnement sur-mesure, depuis l’esquisse-faisabilité jusqu’à la réception des travaux. En tant qu’architecte, notre travail consiste à adapter le projet du maître d’ouvrage, autrement dit notre client, au contexte urbain et à l’aider à définir son programme dans sa globalité, en accord avec son enveloppe budgétaire. Nous le mettons au cœur des choix, tout en l’aidant à faire les bons. Nous l’accompagnons ainsi aussi bien sur le choix des matériaux que dans la répartition des pièces selon la surface de la maison, son orientation, les lumières, les vues sur le paysage et aussi en fonction de sa façon de vivre l’espace. J’insiste sur le fait qu’il s’agit d’un travail collaboratif qui s’effectue à partir des envies du client et nourri par nos échanges.

Quelle est la caractéristique des habitats d’aujourd’hui ?

Ils sont plus compacts, et donc plus performants, pour répondre aux nouvelles réglementations thermiques. L’accent est aussi porté sur les matériaux écologiques. Il s’agit par ailleurs d’habitats plus « flexibles », pensés pour être évolutifs. Aujourd’hui, on construit une maison qui correspond aux besoins présents en intégrant des solutions créatives qui pourront répondre à d’autres besoins dans le futur. Un jardin d’hiver, par exemple, offre des mètres carrés

supplémentaires et un potentiel d’agrandissement à terme, tout en coûtant moins cher à construire à l’instant T. Pour les rénovations, la tendance est de conserver l’identité de la bâtisse ancienne tout en l’adaptant au mode de vie actuel. À l’image des longères, des habitations autrefois très fermées que l’on veut aujourd’hui ouvertes sur le paysage.

N’est-ce pas du luxe de s’offrir les services d’un architecte ?

Non, ce n’est pas du luxe et ce n’est pas réservé à une clientèle aisée. Si votre objectif porte sur un projet qualitatif, il faut en faire la démarche… tout en étant prêt à faire des compromis. En tant qu’architecte, nous sommes inscrits à un Conseil de l’ordre et donc soumis à une certaine déontologie. Cela se traduit aussi dans la fixation de nos honoraires, complètement transparents. En moyenne, ils s’élèvent entre 10 et 12 % du montant des travaux hors taxes, pour une mission complète. Et puis, on voit souvent ce que l’architecte va nous coûter et beaucoup moins ce qu’il va nous aider à gagner. En suivi, en conseils, en temps d’échanges et, surtout, en qualité de vie.

Contact

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MKS Architect

re.com mksarchitectu @ ct ta n co : l ai E-m 80 86 Tél : 06 64 75 m architecture.co Site : www.mks 11


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CO NS TR UC TIO N m ai so n D es co nt ai ne rs m ar it im es po ur L’entreprise de bâtiment générale Doublier, basée à Bieuzy-Lanvaux, s’est lancée il y a trois ans dans les maisons-containers. Un choix de construction aux intérêts multiples : économique, écologique, rapide… Les commandes se multiplient. Les apparences sont parfois trompeuses. Sous le bardage bois, c’est bel et bien un container maritime qui abrite une partie des locaux de la SARL Doublier, à BieuzyLanvaux sur la commune de Pluvigner. Une extension « qui nous a permis de mettre au point notre procédé de fabrication », raconte Philippe Doublier, pdg d’une entreprise générale de bâtiment, qui a été la première dans le Morbihan à se lancer dans la réhabilitation de containers issus du transport maritime en maisons d’habitation, mais aussi en bureaux ou encore studios de jardin. C’était il y a trois ans, pour faire face à la crise… Depuis la maison-container est devenue une petite tendance dans le secteur de la construction. Il faut dire aussi que ses intérêts sont multiples. Économique d’abord. « Nous proposons nos produits à 1 000 € le m², soit 30 % moins cher que le prix d’une maison traditionnelle », indique Philippe Doublier. Écologique aussi. « Il s’agit d’un matériau de récupération, que l’on pose sur des plots en béton ce qui évite de détériorer le terrain. La construction présente par ailleurs une isolation thermique, à base de polyuréthane

propulsé, et une étanchéité à l’air proche des maisons passives. » Rapide enfin, « votre maison est montée en trois ou quatre mois seulement ».

Une maison de 120 m² avec quatre containers

La société Doublier ne travaille qu’avec des containers issus de l’import et « premier voyage », autrement dit qui n’ont été chargés qu’une fois. « Nous nous assurons qu’ils n’ont pas transporté de produits chimiques », insiste Philippe Doublier. Des containers de 12 m de long, modulables à souhait pour répondre aux mieux

aux attentes des clients. En trois ans, l’entreprise de Pluvigner a multiplié les chantiers. À Languidic, Brandivy, Berric, Billiers… pour des agrandissements ou des maisons complètes. Et pas des boites d’allumettes ! « Aujourd’hui, nous sommes capables de monter des maisons de 100 à 120 m², de plain pied ou a étage, à partir de quatre containers », indique Philippe Doublier dont le carnet de commandes se remplit à vitesse grand V. « Elles proviennent de toute la Bretagne », précise le chef d’entreprise qui prévoit dix réalisations en 2018 et le double l’année suivante. Pour compléter son offre, l’entreprise générale de bâtiment développe un nouveau produit : des logements d’appoint qui seront fabriqués sur son site de BieuzyLanvaux et transportables par camion. « Ce sont des produits qui peuvent intéresser des collectivités pour des bureaux ou un logement provisoire, des campings pour un hébergement insolite…», suppose Philippe Doublier. Pour mieux se rendre compte, un prototype est d’ores et déjà visitable.

Infos pratiques

Maison Container Doublie

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57, rue de Floranges, à Bieuzy -Lanvaux 02 97 56 07 73 contact@sarl-doublier.fr www.maisonscontainers.fr 12


U E J D G R A N GAGNER 5

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Pays de U E Vannes-Auray J E D S BOÎTE

TENTEZ

Un jeu de société or iginal pour découvrir votre territoire en s’amus

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Bon à renvoyer avant le 5 décembre à l’adresse suivante : Idest Communication - 27, rue de la Touline - 56610 Arradon


ENTREPR

I SE

te ! co la a s in ar m ts en m te vê de e La m ar qu Spécialisée dans la conception de vêtements inspirés du vestiaire des gens de mer, la société Mousqueton connaît, depuis sa création en 2003, une belle ascension. Elle s’apprête à ouvrir à Vannes sa septième boutique propre. Et veut étoffer son réseau de revendeurs en France et à l’étranger. « Prochainement, ouverture de la nouvelle boutique Mousqueton. » L’information est placardée en grand sur la place Henri IV de Vannes. Un emplacement de choix en plein centre historique de la préfecture morbihannaise pour cette marque de vêtements d’esprit marin, conçus à Plescop. Mousqueton a été fondée en 2003 par Pascal Opsomer auquel Frédérique Gignoux s’est associée en 2006. « En lançant cette marque, l’idée était de reprendre des modèles emblématiques du vestiaire des gens de mer, de les retravailler en volume pour les rendre plus seyants et surtout de proposer une grande gamme de coloris », rappelle Frédérique Gignoux. Des dix modèles au moment de la création de la société, la gamme s’est largement étoffée et compte aujourd’hui une centaine de références par collection, été et hiver. Des vareuses, des marinières, des pulls, des cabans, des cirés mais aussi des pièces davantage « sportswear » et « loisirs » tels que des polos, des bermudas, des 14

t-shirts, des robes… Toutes sont conçues par les créatifs du bureau d’études interne à l’entreprise et dessinées par une styliste indépendante. « Nous nous inspirons des tendances et silhouettes actuelles que nous réinterprétons et adaptons à nos tissus de prédilection. Le style Mousqueton, c’est une alliance maîtrisée entre des matières authentiques et une conception contemporaine, des aspects comme délavés par la mer et des couleurs éclatantes. » À l’image du « bleu Hawai » ou de l’ « orange épicé », des capes en toile de coton ou des vestes en canvas enduit qui ont intégré le catalogue en cet hiver 2017-2018.

300 000 pièces par collection d’été

Si la conception se fait à Plescop, la production est, elle, sous-traitée à l’étranger. « Selon l’expertise matière des pays », souligne Frédérique Gignoux. 300 000 pièces sont fabriquées pour chaque collection été, 100 000 pour celle d’hiver. La commercialisation et l’expédition sont

ensuite assurées depuis le siège de l’entreprise, dont le chiffre d’affaires est en progression constante. Il est ainsi passé de 360 000 € en 2010 à 4,5 M€ en 2016, avec une croissance de 30 à 40 % sur les trois dernières années. « Nos prévisions portent sur près d’un million d’euros de plus pour l’exercice 2017 », annonce Pascal Opsomer. Le magasin de Vannes, dont l’ouverture est prévue d’ici fin 2017 ou début 2018, sera la troisième boutique propre à la marque à fonctionner à l’année. Après Auray en 2014, Quimper au cours de l’été passé et avant Dinan, probablement à Pâques. Un réseau de boutiques propres que les dirigeants de Mousqueton entendent bien continuer à étoffer. « En privilégiant dans un premier temps le même genre de petites et moyennes villes, avant, d’ici deux ans peut-être, de commencer à nous implanter dans de plus grandes telles que Rennes ou Nantes », indique Pascal Opsomer.


L’entreprise compte par ailleurs quatre autres boutiques saisonnières (Au Bono, à La Trinité-sur-Mer, au Crouesty et à Noirmoutier), ouvertes d’avril à septembre, et fournit plus de 300 revendeurs en France et à l’étranger. « Nos axes de développement passent aussi par la multiplication de ces points de vente, tant près du littoral et dans les terres françaises qu’à l’international. » L’entreprise réalise déjà 30 % de son chiffre d’affaires à l’export. Elle est plus particulièrement présente en Angleterre, mais aussi en Allemagne, au Pays-Bas, en Suède et en Norvège. « Nous aimerions nous implanter dans le nord de l’Espagne et commençons aussi à envisager l’Asie, notamment au Japon ou en Corée », révèle Pascal Opsomer.

Un déménagement en 2018

Ces projets de déploiement à l’international sont guidés par la demande sur internet. Récemment refondu, le site marchand de Mousqueton connaît en effet une bonne visibilité. « Il devient une boutique à part entière », observe Frédérique Gignoux. Autre projet dans les cartons de Mousqueton : un très prochain déménagement. Dispatchée sur trois sites, entre les zones d’Atlanparc et de Tréhuinec, la société manque en effet considérablement de place, notamment pour le stockage. De nouveaux locaux doivent donc être construits, toujours à Plescop. « Ils s’étendront sur près de 2 000 m², ce qui va nous donner l’espace nécessaire pour continuer de nous développer comme nous le souhaitons », anticipe Frédérique Gignoux. L’installation devrait avoir lieu dans le courant de l’année 2018.

et le Ma de in Fr an ce ? Une conception à Plescop… mais une production à l’étranger. « Nous avons mené des études de faisabilité de fabrication en France qui se sont révélées négatives. Faire fabriquer à l’étranger, c’est la condition pour nous de proposer des produits originaux et au bon rapport qualité–prix », justifient les dirigeants de Mousqueton. Ces derniers veillent à sélectionner des fabricants selon leur expertise métier et leur responsabilité sociétale. Frédérique Gignoux, Pascal Opsomer mais aussi Céline, du bureau de production, se rendent régulièrement dans les usines pour valider les collections, faire le contrôle-qualité et ajuster le cahier des charges. Mais, si elle produit à l’étranger, Mousqueton reste une entreprise française qui élabore en France, emploie quelque vingt salariés à l’année et fournit des revendeurs français, insistent ses dirigeants. Un positionnement affiché dans chaque boutique, dans une volonté de transparence.

: le s da te s clé s 2003 : Création de Mousqueton par Pascal Opsomer ; Frédérique Gignoux devient son associée en 2006 2008 : Ouverture de la première boutique propre (saisonnière) au Bono 2011 : Installation du siège social à Plescop 2013 : Ouverture de la première boutique à fonctionner à l’année à Auray 2017-2018 : Ouverture de trois nouvelles boutiques à Quimper, Vannes et Dinan 15


co u r t s s t i u c ci r

LA MARMITE BRETONNE s en boc al mi fe Gol du er ch aî ar m r oi rr te Le À Plougoumelen, la conserverie « Er Vro » transforme les fruits et légumes bios locaux en de savoureuses recettes 100 % végétales, commercialisées sous la marque La Marmite Bretonne. Les produits sont travaillés à la main et la fabrication s’adapte aux saisons. Prenez une envie, saupoudrez d’un constat, laissez mijoter et vous obtenez… les savoureux bocaux entièrement végétaux de la marque La Marmite Bretonne. Celle, en l’occurrence, de la conserverie familiale « Er Vro », basée à Plougoumelen et dirigée par Élisabeth Plassard et Loïk de Feraudy. Issus du monde de l’entreprise, elle dans la comptabilité-gestion et lui en tant que commercial, tous les deux ont éprouvé le besoin de revenir à une activité davantage en lien avec la terre. Consommateurs engagés, ils se sont vite rendu compte que « si le marché était bien développé pour la viande ou le poisson, il n’existait en revanche pas de conserverie qui transformait les fruits et légumes bretons », rapportent ceux qui ont ainsi voulu valoriser la filière maraîchère bio locale. Élisabeth et Loïk ont créé la conserverie « Er Vro », qui signifie local en breton, en mars 2015. Installés dans le laboratoire d’une ancienne boucherie à l’entrée du bourg de Plougoumelen, ils ont élaboré leurs re16

cettes pendant un an avant de les commercialiser. Des recettes concoctées à partir de produits issus de l’agriculture biologique bretonne. Exclusivement. « Les fruits, les légumes, mais aussi le sel, les aromates, les épices… 100 % des ingrédients que nous utilisons sont régionaux », précise Élisabeth. « Nous n’avons pas choisi l’option de facilité mais cela va dans le sens de notre démarche visant à faire vivre les petits producteurs ». Une démarche qui prouve aussi que l’on trouve de tout en Bretagne et notamment dans les pays d’Auray et Vannes…

25 maraîchers fournisseurs

La conserverie « Er Vro » se fournit ainsi auprès de 25 maraîchers, du golfe principalement, mais aussi au-delà. Le chou, le céleri ou les herbes aromatiques viennent du Jardin de Betty à Baden, les betteraves de la Ferme de Mangorvenec à Saint-Avé, les lentilles vertes de Plumergat, le vinaigre de cidre de Carnac, le sel des salines de Kervilhen à La Trinité-sur-Mer…


ci r c u i t

s co u r ts

Une nouvelle « belle histoire », comme aime à le dire Élisabeth, est en train de s’écrire avec un producteur de Belle-Ile-en-Mer. Un partenariat particulier est aussi noué avec l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) Saint-Georges de Crac’h. Pour ne citer que ceux-là. « Chez nous, les produits ne sont pas de grands voyageurs », insistent Élisabeth et Loïk qui travaillent fruits et légumes à la main. Gage de fraîcheur, ceux-ci sont cueillis la veille de leur livraison à la conserverie de Plougoumelen. La fabrication s’adapte forcément aux saisons. « Les producteurs nous appellent une semaine avant que les légumes soient mûrs. Ce qui nous permet de nous organiser et d’absorber leurs pics de production. L’an passé, nous avons, par exemple, récupéré des planches entières de basilic que nous avons transformé en pesto breton », indique Élisabeth. Les recettes, toutes sans gluten, ne contiennent aucun additif ou conservateur, ni produit laitier ou œuf. « Pour assurer leur qualité, nous jouons sur la cuisson. »

27 références

« Tartinables » d’artichaut, de carottes-coriandre, de betteraves, certaines déclinées en « sarrasinables » travaillées avec des graines de sarrasin pour l’apéritif ; soupes de courgettes vertes, de céleri, de chou-fleur ou de panais ; sauces tomates ; ratatouille au vinaigre de cidre ; purée de différentes variétés de pommes… En deux ans, la gamme « Marmite Bretonne » s’est largement étoffée et compte aujourd’hui pas moins de 27 références. La conserverie familiale s’appuie sur une équipe de quatre salariés équivalents temps plein, renforcée l’été avec un saisonnier. Tous les produits sont distribués en vente directe. Sur le marché de Baden, mais aussi dans les supérettes de proximité, les magasins du réseau Biocoop. Élisabeth et Loïk s’attachent aussi à participer le plus possible à des salons bios. « Pour nous, c’est l’occasion de faire goûter nos produits aux consommateurs et d’avoir un retour immédiat. » La Marmite Bretonne sera notamment présente au salon de la gastronomie et des arts culinaires qui se tiendra du 25 au 28 novembre au parc-expo Chorus à Vannes. Une boutique en ligne est également en projet, qui devrait être opérationnelle d’ici la fin de l’année.

DES BOCAUX CONNECTÉS...

ET PR IM ÉS « Dans ce monde hyper-connecté, c’est quand même incroyable de pouvoir être informé sur ce qui se passe au bout du monde mais de ne pas connaître l’origine des produits que nous avons dans nos assiettes », observe Élisabeth et Loïk. Les bocaux de La Marmite Bretonne, eux, n’ont rien à cacher ! Grâce à un flash-code ou un numéro de lot à renseigner sur le site internet de la marque, le consommateur peut ainsi retracer l’origine de tous les produits utilisés dans leur recette. « On veut être une marque de confiance, cela passe donc par une certaine transparence », justifie Élisabeth. Des bocaux connectés qui ont valu à la conserverie « Er Vro » de remporter le prix de la transformation numérique lors des trophées de l’innovation, organisés par la chambre de commerce et d’industrie du Morbihan, en juin dernier.

Infos pratiques

Retrouvez les bocaux de La Marmite Bretonne sur le marché de Baden, tous les vendredis de 16 h 30 à 19 h 30. Les participations aux salons sont annoncées sur la page facebook « Conserverie La Marmite Bretonne » Site internet : www.lamarmitebretonne.bzh 17


C O M M UNE

LARMOR-BADEN LE RÉ VE IL DE LA BE LL E END OR M IE Ses plages, ses sentiers côtiers, ses îles, ses marais… Larmor-Baden ne manque pas d’atouts pour attirer nombreux les visiteurs. Un petit écrin au bord du golfe dont la renommée ne doit pas faire oublier que c’est aussi une commune où l’on vit ! nous étions 905 habitants, dont 51 % de résidents secondaires. Ces derniers sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à s’installer durablement. L’ouverture, il y a quatre ans, d’une école Montessori a aussi attiré de nouveaux habitants.

Sur un plan économique, LarmorBaden est résolument tournée vers la mer…

INTERVIEW DU MAIRE Den is Ber tholom Denis Bertholom est maire de Larmor-Baden depuis 2008. Il est également conseiller départemental depuis 2015 et préside la commission d’appel d’offres.

Comment décririez-vous LarmorBaden ?

Comme la commune la plus atypique du golfe du Morbihan, aux charmes évidents : des sentiers côtiers et ruraux, quatre îles avec chacune leur histoire, 50 hectares de marais… Larmor-Baden est une commune où l’on ne passe pas, on y vient ! Mais c’est aussi une commune qui vit, dont les habitants participent au dynamisme notamment au sein des associations. Ici on peut apprendre des langues, réparer des bateaux, faire de la gym, de la danse…

Sur quelle courbe évolue la démographie de la commune ?

Elle se maintient. Au dernier recensement, 18

L’ostréiculture est une tradition locale. Nous comptons une douzaine de chantiers appartenant à de grandes familles. La commune compte également des architectes navals, un chantier nautique, un réparateur de moteurs. Mais notre tissu économique, c’est aussi deux campings et des travailleurs indépendants que l’on s’efforce d’aider, notamment avec mise à disposition de locaux. Ainsi, nous venons d’ouvrir une maison dédiée au coworking et louée à une association d’indépendants. D’ailleurs, pour ces travailleurs comme pour tous les habitants, nous devons pleinement entrer dans l’ère numérique. Notre raccordement à la fibre optique y contribue. Nous prévoyons aussi d’installer un « pylône-arbre » afin d’offrir une couverture de réseaux satisfaisante pour tous.

Vous affichez une vraie volonté de reconquête du bourg ?

Les gens s’installent à Larmor-Baden pour le cadre de vie et pour la présence de commerces. Or, il est difficile de les maintenir quand ceux-ci sont transformés en loge-

ment. D’où la décision du conseil municipal de conserver ces linéaires commerciaux : tout rachat de commerce doit rester un commerce ! Par ailleurs, nous nous battons pour le maintien du service postal et d’un distributeur bancaire. Nous avons trouvé une solution en intégrant ces services au projet de rénovation de la mairie. Mais le combat n’est pas fini. Nous devons encore trouver une banque partenaire et finir les négociations avec La Poste.

Depuis plusieurs années, la commune bénéficie d’une vraie réhabilitation ?

Depuis 2008, les projets municipaux participent à « réveiller la belle endormie » et en faire un petit écrin. Cela s’est concrétisé par la réfection de la voirie, la construction d’une salle culturelle, l’enfouissement des réseaux, la création d’une voie verte, l’aménagement d’un circuit du patrimoine et de parkings à l’entrée de la commune… En plus de la rénovation de la mairie, l’assainissement de Pen en Toul, la création d’une aire de jeux multi-activités ou encore d’un lotissement communal au lieu-dit Moulin, font partie de notre programme.

Quels enjeux pour demain ?

La renommée de Larmor-Baden est faite. Elle continuera d’attirer les visiteurs. Notre objectif, c’est de faire en sorte de les accueillir au mieux tout en permettant à nos habitants d’être le moins « dérangés » par ce flux et continuer à profiter d’une commune dynamique et vivante.


En Bref

Population : 907 habitants Superficie : 395 hectares Gentilé : L armorien, Larmorienne

nt un nouveau « Circuit Circuit du patrimoine. Dix-sept panneaux balise l’histoire de Larmor-Baden, du patrimoine » et permettent de s’imprégner de Longue, fête des algues, ou r Berde îles en, depuis sa création. Port Lagad aux détours de ce parcours ostréiculture, salines, aérodrome… sont évoqués une. comm la dans nade de 6 km, offrant une belle prome

Berder. Accessible à marée bass e, l’île Berder est un petit bijou de nature, avec ses chênes centenaires aux branches biscornues, sa végétatio n méditerranéenne. Un temps propriété des sœurs de Saint-François d’As sises, revendue à la société Yves Rocher, Berder appartient aujourd’hui au groupe Giboire. Le projet d’ouverture d’un hôtel reçoit les faveurs de Denis Bert holom, pour qui « ce lieu magique doit continuer à servir à accueillir du pub lic ».

Chantier ostréicole. L’ostréiculture est une tradition à Larmor-Baden, commune de « gens de mer ». Vers 1950, elle occupait pour le captage du naissain et l’élevage de l’huître plate, la deuxième place dans le golfe derrière Locmariaquer. Si les petites fermes ont disparu, les chantiers ostréicoles demeurent aujourd’hui dirigés par les arrière petits-enfants des pionniers de 1870.

place de semaine sur la tiennent chaque commerçants, jusqu’à se és ch ar m ux Le marché. De anche, entre trente et quarante ent esdim leur étals et vend este l’Église. Chaque s d’été, déballent od oi m m us pl ux t de es s di de rs lui du mercre Ce x. une centaine lo au its et on fru , gi ré rie ts ne s produi erie, poisson sentiellement de entation (bouch lim d’a s ce er m m avec quelques co s…) légumes, volaille

Salle le Cairn. La culture à Larm or-Baden a son antre : le Cairn, salle de 170 m², équipée de gradins rétractab les, qui peut accueillir selon sa confi guration de 104 à 170 spectateurs. Une trentaine de manifestations artistiqu es s’y déroulent chaque année : expo sitions, théâtre, cinéma, concerts don t certains donnés par des musiciens de renom qui viennent y rôder leur show . La programmation est confiée à l’ass ociation Larmor Côté Scène.

public et École Montessori. Si elle a perdu ses deux établissements, nes du commu rares encore et es privé, Larmor-Baden est une des premièr ori. Montess tissage l’appren à dédiée école d’une r dispose à n Morbiha la Depuis ans. 12 à 2 de enfants 60 Baptisée « Les Mimosas », elle accueille portes, ses ouvert nt égaleme a » nt Autreme « collège un 18, rentrée 2017-20 ori, adoptant toutes les méthodes alternatives d’enseignement : Montess s. scolarisé sont y d’élèves dizaine Freynet… Une

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C U L TURE

BREIZH COMEDie CLUB ! L’ HU M O UR LO CA L SERV I SUR UN PL ATEAU Créé par le Vannetais Yannick Le Saux, le Breizh Comédie Club offre la possibilité aux humoristes bretons amateurs de se frotter à la scène, façon « stand-up ». Chacun a son style mais tous ont la même ambition, faire rire et sourire. Un faux mur de brique pour décor de fond. Une chaise haute et un micro sur pied, sur la scène. En maître de cérémonie, Yannick Le Saux est le premier à s’en saisir. « Est-ce qu’il y a des Bretons parmi vous ? », lancet-il à une salle pleine comme un œuf. Les doigts se lèvent. Nombreux, forcément. « De toute façon, il y a toujours des Bretons », observe le présentateur, le sourire en coin. « Première blague… ça s’est fait ! » Le ton est donné. À son invitation, sept humoristes se succéderont sur ce plateau pour deux heures de stand-up. Chacun dans son univers mais avec une même ambition, faire rire et sourire à grands renforts de calembours et autres jeux de mots bien sentis. Une fois par mois, le Breizh Comédie Club pose ses valises au Jam Session à Vannes, dans le cadre des « Jeudis de l’humour ». Aux commandes de ce show original : le Vannetais Yannick Le Saux, ancien footballeur de l’En-Avant Guingamp, aujourd’hui intermittent du spectacle. En décembre 2016, il a fondé, avec sa compagne 20

Michelle Le Meur, l’association Rire en Breizh dont le Breizh Comédie Club est une émanation. « Après avoir suivi les cours de l’école de one-man-show de Vannes, j’ai voulu faire de la scène. Mais je me suis très rapidement rendu compte qu’il existait peu voire pas d’endroit en Bretagne pour se produire en public », motive celui qui a donc non seulement voulu combler une certaine frustration mais aussi en faire profiter d’autres jeunes talents bretons.

Une quinzaine d’humoristes

Le Breizh Comédie Club fédère aujourd’hui une quinzaine d’humoristes, recrutés autour de l’école de one-man-show de Vannes ou de scènes ouvertes à Nantes et Rennes. Tous sont amateurs, certains ayant monté leur propre spectacle, d’autres sur le point de le finaliser. À défaut d’être drastique, leur sélection est subjective. « Il faut qu’il me fasse rire. Je ne programmerai jamais une forme d’humour que je n’aime pas », prévient Yannick Le Saux. Les genres n’en demeurent pas moins variés.

Si Maxime Le Guillou trempe sa plume dans l’histoire, Jérôme Le Tessier, lui, concocte des sketchs culinaires. Piva Piva et Antoine Santenac, de leur côté, tournent en dérision leurs origines arabes pour le premier et le statut de jeunot pour le second… Quel que soit leur style, la figure imposée est la même pour tous : proposer un texte original d’une quinzaine de minutes. Certains en profitent pour tester de nouveaux sketchs. Telle la Vannetaise Mme Piou, seule femme du groupe (« la preuve qu’elles peuvent aussi avoir de l’humour », taquine Yannick Le Saux), qui, ce soir-là, en rapportant les frasques de sa chienne, s’interrogeait : « à la maison, c’est qui le maître ? ». Ou, le Sinagot Fabrice Coat pestant, de retour de vacances familiales à Barcelone, contre « les migrants estivaux ». Comprenez, les touristes. « C’est très facile de reconnaître un touriste, c’est celui qui ne vous regarde jamais dans les yeux. Le touriste regarde toujours en haut… oh c’est beau ! »


De son côté, actuellement en tournée avec son spectacle « Méningetoi ! », Fabrice Coat, lui, a commencé le stand up en janvier 2017. Il apprécie l’émulation impulsée par Breizh Comédie Club dont il est l’un des premiers à avoir rejoint les rangs. « Cela nous cadre pour faire des formats courts et nous permet de changer de thématique », observe-t-il. « Et puis, comme il y a une certaine périodicité, cela nous oblige à continuer à écrire, à rester dans la création », précise celui qui compte bien monter sur scène autant que possible.

Un à deux show par mois

Depuis leur première représentation à Séné en janvier 2017, et en plus du Jam Session devenu leur « QG », les talents du Breizh Comédie Club se sont déjà produits à Plouhinec, Mordelles, Rennes, Loctudy… Un réseau scénique que Yannick Le Saux aimerait étoffer. « L’objectif serait d’atteindre le rythme d’un à deux shows par mois. Dans de petites salles pour la proximité avec le public, primordiale dans le cadre du stand-up. 100-120 personnes, c’est la jauge idéale ». Avis aux programmateurs.

DES ATELIERS DE CRÉATION ASSISTÉE Attention nouveauté ! L’association Rire en Breizh met en place à partir de cet automne 2017 des ateliers de suivi de création de spectacle. Leur vocation : donner les outils et peut-être la dernière petite impulsion à tous les humoristes amateurs qui aimeraient mais hésitent encore à se lancer. Ces derniers pourront profiter de matériel mais aussi de l’expérience de différents intervenants évoluant dans le monde du spectacle : metteur en scène, producteur, comique confirmé… « L’objectif, c’est qu’en mai-juin, leur spectacle soit prêt ! », annonce Yannick Le Saux. Adhésion : 20 € l’année. Renseignements au 06 12 08 79 70.

Infos pratiques

Prochaines dates du Breizh Comédie Club : Le 16 novembre et le 14 décembre, au Jam Session, place Bir-Hakeim à Vannes (à 20 h 30 ; entrée à partir de 6 €). Autres programmations et actualités des humoristes à suivre sur la page Facebook « Rire en Breizh ».

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SP O RT

À Grand-Champ, n… la ba tt e ! bo t en ti ub cl ll ba se ba am eg Gr Le Fondé en 2007, le Gregam baseball club compte une quarantaine de licenciés, adultes et enfants, qui s’entraînent sur un terrain dédié, à Grand-Champ. Affilié à la Fédération française de baseball, softball et cricket, le club recrute toujours de nouveaux joueurs. Jambes écartées, genoux légèrement pliés, sur la pointe des pieds, la main au niveau du menton pour se protéger au cas où la balle remonterait. Sur les conseils du coach Aurélien, Maxime prend la position et s’essaie au « short-stop » ou arrêt court. La nouvelle recrue du Gregam baseball club attrape de volée sa première balle et la renvoie aussi sec à la première base. « Beau lancer », juge Aurélien. « J’ai toujours été attiré par les sports américains. Je suis, par exemple, tous les matchs de basket de la NBA. Le baseball est un sport méconnu. J’ai eu envie d’essayer. Ça change du foot ! », explique Maxime qui vient ainsi grossir les rangs du Gregam baseball club. Celui-ci, qui fête en cette année 2017 ses 10 ans d’existence, compte une quarantaine de joueurs, adultes et enfants, à partir de sept ans. Il est le seul du département à être affilié à la Fédération française de baseball, softball et cricket.

Sport de gentlemen, un peu filous

« Le baseball est un sport de filous », annonce Jean-Pierre Sauvageot, son président actuel. « En match, les joueurs vont chercher à influencer l’arbitre, à déstabiliser leur adversaire mais toujours dans le respect, une notion très importante en baseball. » Des filous gent22

lemen, donc, qui doivent respecter des codes (dont le vouvoiement obligatoire sur le terrain) et qui, s’il le faut, savent se sacrifier, autrement dit se faire éliminer, pour faire gagner leur équipe. En jargon « baseballistique », on parle alors de « retrait ». Pour mieux comprendre, un petit résumé des règles du jeu s’impose. Chaque partie de baseball voit s’affronter deux équipes de neuf joueurs, qui se relaient en attaque et en défense. En attaque, les joueurs doivent, chacun leur tour, frapper avec leur batte la balle envoyée par le lanceur de l’équipe en défense et courir de but en but pour atteindre la base de départ et ainsi marquer un point. Les joueurs de défense, eux, sont chargés de récupérer cette balle frappée et de tenter d’éliminer trois adversaires pour passer à leur tour en attaque. Il existe quatre moyens d’éliminer ou « retirer » un joueur : en attrapant la balle de volée sans qu’elle n’ait touché le sol, en touchant, balle en main, un joueur qui n’est pas sur un but, en envoyant la balle sur le but avant que l’attaquant ne l’atteigne et enfin avec le fameux « strike out » déclaré après trois envois de balles non frappées par le frappeur. Un match se déroule en neuf manches, sans durée limite de temps. À la fin, c’est l’équipe qui a marqué le plus de points qui gagne.


« Le baseball est un sport qui demande beaucoup d’anticipation. Il faut savoir ce que l’on doit faire avant même que l’action ne soit commencée », analyse Jean-Pierre Sauvageot. « Vélocité, patience et intelligence sont les qualités d’un bon joueur. »

Quatre équipes en régional

Depuis 2012, ceux du Gregam baseball club disposent d’un terrain spécialement dédié à leur sport, le « Griffons Ballpark », en référence au premier nom du club et dont une partie est éclairée. Les entraînements se déroulent les mardis et jeudis soirs, ainsi que le samedi matin pour les adultes, le samedi après-midi pour les enfants. Quatre équipes sont engagées en compétition de niveau régional. Senior, U15 et U12-U19 en baseball ainsi qu’une seconde équipe senior en softball, son dérivé. « La différence : la balle est plus grosse et les battes plus fines. Il y a aussi beaucoup plus de jeu », indique Aurélien. La saison sportive se déroule de fin mars à fin juin. Un championnat indoor de softball a également lieu d’octobre à mars. Particularité de ces disciplines, les équipes sont mixtes jusqu’au niveau régional. « Car ce n’est pas un sport de contact », justifie Jean-Pierre Sauvageot. Pour sa pérennité, le Gregam baseball club cherche à recruter de nouveaux joueurs et joueuses. « L’objectif est de pouvoir constituer des équipes complètes dans toutes les catégories. Actuellement, faute d’effectifs suffisants, certaines d’entre elles évoluent en alliance avec d’autres clubs de la région, tel que Maure-de-Bretagne ou Quimper », explique son président. L’organisation d’un tournoi sur le terrain du Gregam baseball club pourrait susciter la curiosité et même des envies. Le projet est dans les cartons.

Pour Marine, le baseball, « c’est cool » « Elle a un bon bras », dit d’elle Aurélien, son coach. Autrement dit, Marine lance loin et fort. Cette jeune fille de 16 ans est licenciée depuis trois ans au Gregam baseball club. Un peu touche à tout, elle s’était auparavant testée au basket et au foot… « Mais cela m’ennuyait », confie-t-elle. « Ce que j’apprécie dans le baseball, c’est que c’est un sport très complet : on lance, on frappe, on court, on joue en équipe… » Marine est plus particulièrement une joueuse d’« infield » : en 3e base, chargée des arrêts courts. À ce poste, défensif, « elle est un peu la gardienne de but de son équipe », indique Aurélien. « C’est mon poste favori car je cours beaucoup et je ramasse beaucoup de balles. Il y a toujours de l’action », explique Marine. Évoluant en U15 l’an passé, la jeune joueuse du Gregam baseball club est ravie d’intégrer l’équipe senior pour cette nouvelle saison. Une équipe qui ne compte que trois filles dans ses rangs. « Pas facile de s’imposer face aux garçons », reconnaît celle qui ne semble pourtant pas manquer de tempérament. Une joueuse passionnée qui regarde régulièrement les tournois de baseball sur Internet et dit aimer la culture américaine. Selon son expression favorite : « C’est cool ! »

Infos pratiques Inscription à partir de 7 ans. Entraînement : adultes, le mardi (baseball) et le jeudi (softball) de 18 h 30 à 20 h et le samedi de 12 h à 14 h ; enfants : le samedi de 14 h à 16 h. Au « Griffons Ballpark », route de Queneah Guen. Renseignement au 06 66 32 56 81 ou par e-mail à gregam.baseball@gmail.com Site internet : www.gregam-baseball.com 23


d éco u v

erte

Pays de

Vannes-Auray

TERR IT OI RE LE IR UVR CO DÉ UR PO É ÉT CI SO DE UN JEU

Une idée de cadeau pour Noël ? Ne cherchez plus, le jeu de société sur les pays d’Auray et de Vannes, réédité en cette fin d’année, devrait vite trouver sa place dans les foyers. Une manière originale de découvrir le territoire tout en s’amusant. Comment s’appelle le célèbre petit port d’Auray ? Né à la Trinité-sur-Mer, il est l’interprète de « Ma vie », « Tu t’en vas » ou encore « Elle était si jolie ». Qui est-ce ? Ces aiguilles sont célèbres à Belle-Ile. Connaissez-vous leur nom ? Où pourrez-vous voir des hippopotames et des girafes sur le pays de Vannes-Auray sans vous étonner ? Selon la légende, il y a autant d’îles dans le golfe du Morbihan que de… ? Ces questions qui paraîtront faciles pour les uns, mais plus difficiles pour les autres, font partie des près de 900 questions qui composent un jeu de société exclusivement axé sur les pays d’Auray et de Vannes. Déjà diffusé à 4 500 exemplaires, il y a trois ans, les créateurs ont décidé de le rééditer en cette fin d’année. 24

« L’idée nous est venue, il y a une quinzaine d’années, lors d’un salon du patrimoine que nous avions organisé à Iffendic, rappellent les concepteurs, Grégory et Daniel Bordier. Nous avions réalisé une sorte de jeu de l’oie mélangeant photographies et questions sur la région. Le stand n’avait pas désempli du week-end. » De l’idée à sa concrétisation, le concept va toutefois mettre plusieurs années à mûrir. Une première version sur le pays de Brocéliande est éditée en 2007 et le succès est immédiatement au rendez-vous.

Plus d’une vingtaine d’éditions

De Saint-Malo à Quimper, en passant par Brest, Saint-Brieuc ou encore Nantes, de nouvelles versions à l’échelle des pays

vont être éditées à un rythme soutenu. « Cette échelle du pays nous semble intéressante car elle constitue un bassin de vie à taille humaine, explique Grégory Bordier. Et puis, cela nous permet de représenter sur nos plateaux de jeu, toutes les communes d’un même territoire, ce que nous n’aurions pas pu faire à l’échelle d’un département, par exemple. » Depuis une décennie et l’édition de la première version, plus d’une vingtaine d’autres sont venues grossir le catalogue. Et ce n’est pas fini puisqu’après la Bretagne, les créateurs s’attachent désormais à développer leur concept en Normandie et dans les Pays de la Loire. Édité de 1 000 à 5 000 exemplaires, à chaque sortie, il se hisse régulièrement à la première place des ventes de jeux de société !


Allier le ludique au culturel, mêler le convivial et le local... Tels sont les objectifs de cette création qui pourrait à la fois tenir du jeu de l’oie et du Trivial Poursuit. Un plateau de jeu qui représente le pays concerné, des pions, un dé, près de 900 questions dont plus d’une centaine sont des questions photos, une règle des plus simples pour ne pas être découragé avant même d’avoir commencé à jouer... Voilà sans doute ce qui a fait la réussite du concept. « Ce qui plaît aux gens, c’est qu’on fait appel aux connaissances de leur territoire. On ne connaît pas forcément toutes les histoires et faits insolites qu’il y a au coin de chez soi. Les questions ne doivent être ni trop faciles, ni trop dures. Nous proposons même des questions « junior », ce qui permet d’associer les plus jeunes, précise Gréogy Bordier. Les règles doivent être accessibles pour que toute la famille, de 7 à 97 ans, puisse se mettre autour de la table. Et, surtout, on y ajoute une bonne dose d’humour. Il faut que les gens s’amusent. »

Grégory Bordier, le concepteur du jeu.

Un gros travail sur le terrain

Pour cette édition comme pour les précédentes, la préparation de ce jeu aura nécessité plus d’un an de travail. En amont, des heures de recherches dans les bibliothèques permettent aux auteurs de trouver de la matière dans des domaines aussi divers que l’histoire, la littérature, le sport, l’économie, la géographie ou encore la gastronomie... Ensuite un gros travail sur le terrain et des kilomètres parcourus, sont nécessaires pour vérifier les informations et photographier les questions illustrées. « C’est très plaisant et cela nous procure souvent de belles rencontres avec certains anciens qui nous ont parlé de la légende de cette fontaine-ci ou des histoires de ce château-là », sourit Grégory Bordier. D’ici quelques semaines, les amateurs devraient pouvoir s’amuser et se cultiver autour du plateau de jeu. C’est en tous cas ce que les créateurs ont éprouvé en le concevant. Et ça se voit !

Toutes les communes du territoire apparaissent sur le plateau de jeu.

Le contenu de la boîte de jeu : • 1 plateau de jeu (50 cm X 50 cm). Chaque commune étant représentée par une case. • 4 pions et 1 dé. • 150 cartes questions (soit 750 questions écrites, dont 100 junior). • 140 cartes « questions photos » (photo au recto, question et réponse au verso). • 30 cartes « chance ». • 24 cartes « site ». • 1 règle du jeu. Disponible à partir de début novembre, dans les grandes surfaces et les magasin de jouets. Prix : 34,90 €

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p a t r imoi

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Parc et mausolée Cadoudal

rbi ha nn ai s Da ns le s pa s du ch ef ch ou an mo

C’est dans le quartier de Kerléano à Auray, où il vit le jour, que se dresse le mausolée bâti à la mémoire de Georges Cadoudal, chef de la chouannerie morbihannaise. L’édifice est entouré d’un agréable parc arboré. Un site empreint d’histoire. Quittez les pavés du centre-ville d’Auray et aventurez-vous par les chemins creux jusqu’au hameau de Kerléano. Un quartier un peu hors du temps où est né et où repose aujourd’hui Georges Cadoudal, l’enfant du pays devenu un emblématique chef chouan. Le mausolée érigé en sa mémoire et celle de ses frères d’armes est d’ailleurs le seul monument à commémorer la chouannerie bretonne. Il dresse sa fière silhouette au bout d’une allée de marronniers et impose un certain respect. Installé sur deux terrasses circulaires, dominant un joli parc arboré, l’édifice fait face à un élégant manoir. Le 1er janvier 1771, lorsque Cadoudal y vit le jour, la demeure était bien plus modeste.

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« Ce mausolée est d’architecture néo-classique », indique Christelle Blin, conseillère en séjour et guide au bureau d’information touristique d’Auray, dépendant de l’office de tourisme Baie de Quiberon La Sublime. « C’est le style à la fois des grandeurs et de la simplicité. Un peu à l’image de l’homme que fût Georges Cadoudal. Dans l’esprit de beaucoup, il symbolise encore aujourd’hui le combat pour la liberté des Bretons, le bien-être et l’évolution de la Bretagne », observe la guide.

Des messes quotidiennes

Ce mausolée a été bâti sur la volonté des anciens militaires de l’armée catholique et royale et des anciens compagnons d’armes. Un chantier suivi par Joseph, frère de Georges.

Dès 1825, une souscription est lancée pour financer les travaux qui seront périodiquement interrompus et repris notamment grâce aux dons du roi Charles X et des membres de la famille royale, aux aides de différents ministères sollicités par le préfet de Chazelles et à l’importante contribution annuelle des anciens militaires de l’armée catholique et royale qui cèderont une partie de leur pension. En 1830, le gouvernement issu de la Révolution de Juillet 1830 donne un grand coup de frein en mettant fin à tout financement public. Il faudra attendre 1853 pour voir achever l’édifice, aujourd’hui classé au titre des monuments historiques tout comme son escalier et l’allée de marronniers qui y conduisent.


Le mausolée Cadoudal est fermé au public. Mais une grille ajourée sur sa porte d’entrée permet de jeter un coup d’œil à son intérieur… lui aussi tout en sobriété. Au milieu, le puits central renferme le squelette et la tête, présumée, du chef chouan ainsi que les ossements de Mercier de Vendée, son compagnon d’armes. Sur la droite, un obélisque en granit honore leur mémoire à tous les deux. Au plafond, le lanternon a été restauré dans les années 1990. Le retable provient, lui, de la chapelle du château familial de Gouberville (Manche) et a été mis en place en 1896. « Pendant plusieurs années, une messe a été dite quotidiennement dans ce mausolée par un prêtre de la famille », raconte Christelle Blin. Très vite, le monument est même devenu le caveau familial, comme l’indique les plaques portant le nom des descendants de Joseph et de leurs conjoints qui y sont inhumés. Dont la dernière en date, Simonne, affectueusement surnommée La Chouette, décédée en 1986.

Un parc aux essences remarquables

En 1989, le mausolée est cédé à la ville. Écrin végétal de 18 000 m², le parc qui l’entoure fait partie des espaces naturels sensibles d’Auray et déploie quelques essences remarquables : cyprès de Lawson ou de Lambert, pin de Monterrey, d’Insignis ou de Lord Weymouth aux aiguilles blanches, cèdres de l’Himalaya et bleu de l’Atlas ou encore thuya doré. Il s’en dégage une certaine quiétude qui invite à la flânerie. Quelques années plus tôt, c’est d’un autre édifice que Simonne de Cadoudal avait fait don. Celui de la chapelle Saint-Cado. « Elle est, elle aussi, étroitement liée à la famille Cadoudal qui l’avait acquise au moment de l’inventaire par l’État des biens de l’église », note Christelle Blin. À gauche de sa façade,

DANS LA PRISON D’AURAY... On pourrait passer devant sans s’en rendre compte. Située au 8, rue du Jeu de paume, la prison royale d’Auray a été construite en 1788. Elle était alors une des plus modernes du département. Ceinturée de hauts murs et disposant de vastes cellules, elle pouvait accueillir jusqu’à 90 détenus. Georges Cadoudal y fut enfermé à deux reprises, en 1793 puis en 1794. Sa statue est érigée dans l’une des deux cellules qui ont été conservées. Cette maison d’arrêt qui a cessé d’être utilisée en 1897, est depuis cette date la propriété de la ville. Aujourd’hui, le rez-de-chaussée est destiné à l’animation du patrimoine et les étages, totalement réaménagés, sont occupés par des appartements HLM.

inscrite sur l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, on peut remarquer la statue d’un chat. Un rampant en granit qui rappelle la légende selon laquelle Saint Cado, installé sur une île de la rivière d’Étel et qui avait pactisé avec le diable pour faire construire un pont pour relier le continent en contrepartie de la première âme qui le traverserait, fit passer… un chat. Cette chapelle est située, en contrebas du parc Cadoudal, dans le hameau du Reclus qui doit son nom au ru qui y circule. Difficile d’imaginer qu’il était autrefois une rivière navigable. « Le quartier était en fait un port et comptait deux tanneries et un atelier d’équarrissage », raconte Christelle Blin. Mais ça, c’est un autre pan de l’histoire alréenne…

Infos pratiques

Visite guidée, pour groupe uniquement, « Sur les pas de Georges Cadoudal ». Durée : 1 h 45 Tarifs : 4,50 € par personne pour les groupes de 10 à 29 personnes ; 3,50 € par personne à partir de 30 personnes. Renseignements auprès de Christelle Blin au 02 97 24 09 75 ou par e-mail à accueil@auray-tourisme.com Site internet : www.auray-tourisme.com 27


H I ST O I RE

i r r é d u c t ibl e s

? s e t è n é v En 56 av. J.C., les Vénètes, peuple gaulois vivant sur un territoire correspondant à peu de choses près à l’actuel département du Morbihan, se rebelle contre l’autorité de Rome. Le célèbre général romain Jules César organise alors une contre-offensive navale qui lui permet de soumettre l’ouest de la Gaule. Les sources historiques concernant l’histoire de l’ouest de la Gaule, que l’on appelle l’Armorique au Ier siècle av. J.C., sont relativement peu nombreuses pour la fin de la Protohistoire et le début de l’Antiquité. Il faut faire confiance au plus auguste des témoins : Jules César lui-même ! Ce dernier raconte, dans le troisième livre de sa Guerre des Gaules, le soulèvement des Vénètes en 56 av. J.C. et la manière dont il le réprima. Tout partit d’une famine en Anjou au début de l’année —56. César fit envoyer des tribuns militaires et des préfets dans les régions voisines pour recueillir du blé afin d’assurer l’approvisionnement des légions qui y étaient stationnées. Les Vénètes, mécontents d’avoir dû faire allégeance à Rome l’année précédente, prennent les émissaires en otages et parviennent à soulever toute la façade nord-atlantique de la Gaule. Ce peuple gaulois (cette cité comme disent les historiens) est, d’après César, l’un des plus puissants de la façade atlantique. L’archéologie a d’ailleurs pu montrer que les Vénètes avaient des liens commerciaux avec Rome avant la conquête par Jules César : on trouve ainsi de nombreuses amphores italiques parmi les vestiges découverts par les archéologues. 28

Pour contrer le soulèvement, le général romain ordonne la construction d’une flotte de navires de guerre sur la Loire et se rend luimême sur place, vraisemblablement à partir du printemps —56. Il juge d’ailleurs la menace suffisamment sérieuse pour répartir des troupes partout en Gaule : il barre la route aux Germains sur le Rhin, des troupes sont envoyées en Aquitaine, en Normandie et chez les Osismes (dans l’actuel département du Finistère) pour les maintenir en respect et éviter qu’ils n’envoient des renforts aux Vénètes. Il fait aussi venir des Gaulois poitevins et saintongeais, fidèles à Rome. Les Vénètes utilisent la position maritime de leurs villes et la puissance de leur flotte pour résister un temps à César. Celui-ci précise qu’ils disposent de plusieurs centaines de navires (mais le nombre est peut-être un peu exagéré) dotés de fond plat pour éviter les hauts fonds et les récifs et construits en chêne pour qu’ils soient suffisamment robustes pour résister aux terribles tempêtes de l’Atlantique. L’affrontement entre les flottes romaine et vénète a lieu au large des côtes, vraisemblablement dans la baie de Quiberon, bien que


la Guerre des Gaules ne précise pas le lieu exact de la bataille. Les légionnaires romains se servent de grandes faux pour couper les gréements des bateaux gaulois, qui ne sont pas pourvus de rames à la différence des galères romaines, et les immobiliser. D’après César, le combat décime les jeunes Vénètes et réduit la flotte à néant. Privées de moyens de défense, les villes se soumettent au général romain qui les châtie sévèrement pour l’exemple : les dirigeants sont mis à mort et leurs biens sont confisqués et vendus. Comme souvent, l’histoire retient la date de la bataille comme celle d’une nouvelle ère pour l’Armorique. Pourtant, l’intégration de la cité des Vénètes à l’empire romain s’étale sur plus d’un siècle : les successeurs de César mettent en place des chefs-lieux administratifs dans toute la Gaule, dont Vannes dans le cas des Vénètes. Les cités armoricaines sont ensuite intégrées dans une circonscription administrative plus vaste : la province de Lyonnaise dont la capitale est Lyon. Par ailleurs, jusqu’en 43 apr. J.C. (date à laquelle l’empereur Claude conquiert l’actuelle Grande Bretagne), l’Armorique constitue les confins occidentaux de l’empire romain. Les profondes mutations qu’entraînent ainsi la soumission des Vénètes par Jules César en 56 av. J.C. ne se font ainsi pas du jour au lendemain mais s’étalent sur une période relativement longue, englobant les Ier siècle av. et Ier siècle apr. J.C.

Po u r a ll e r pl us loi n CESAR, Guerre des Gaules, Paris, Belles Lettres, 2 vol., 19781981 [voir le livre 3 notamment]. Yvan MALIGORNE, L’architecture romaine dans l’ouest de la Gaule, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2006. Patrick NAAS et Loïc LANGOUËT, Histoire rurale des Vénètes armoricains (Ve s. av. J.C. – IIIe s. apr. J.C.), Saint-Malo, Centre Régional d’Archéologie d’Alet, 1999. Louis PAPE, « L’Armorique dans la Gaule. Éclipse et renaissance », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, tome 105, numéro 2, 1998, p. 11 à 27.

À retenir 58 À 52 AV. J.C. : Conquête des Gaules par Jules César. 57 av. J.C. : Les Vénètes se soumettent à Rome, représentée par le général Crassus. Ils lui donnent des otages pour garantir leur bonne foi. 56 av. J.C. : Soulèvement des Vénètes et défaite navale face à César.

an, Vic t o r ie n L e m a lo g is t e Hi s t o r ie n g é n é rand 14 , place de l’Église - 56920 Saint-Gé toriques.com 06 42 05 18 77 / vleman@etudes-his gistes professionnels. Membre de la chambre des généalo

www .etud es-hi stor ique s.com 29


artisan

at

HÉLOÏSE LEVIEUX ét of fe l’ de t on i qu es il xt te s et obj s De Dans son atelier de Colpo, Héloïse Levieux, artisan tapissier de formation, développe une ligne de poufs, plaids, coussins et autres petits accessoires au style contemporain raffiné. Au cœur de son inspiration : des belles matières et de jolies rencontres. Du bleu-gris, du noir et blanc, des motifs mouchetés ou exotiques, en feutre de laine ou toile de lin… Dans son atelier de Colpo, Héloïse Levieux présente sa collection hiver. Tapissier d’ameublement de profession et membre des Ateliers d’Arts de France, la pétillante créatrice, attachée aux matières naturelles et aux finitions soignées, développe depuis quatre ans une ligne d’objets textiles au style contemporain raffiné. Des poufs, des plaids, des coussins ainsi qu’une gamme de petits accessoires type pochettes, sacs ou tabliers japonais. « Ce que j’aime dans la création, c’est avant tout les rencontres, les collaborations qui me permettent d’enrichir ma gamme », confie Héloïse. Des collections sont ainsi nées de ses coups de cœur pour les tissus de Lalie Design, créés par Marie-Adeline Riche à Etel, ainsi que pour les teintures végétales et impressions au cadre de l’atelier d’ennoblissement de Fra-Joséphine. Une nouvelle devrait voir le jour 30

avec les motifs de la graphiste vannetaise Julie Hazera. Un berger-feutrier qui n’est autre que son voisin et dont les moutons paissent dans îles du golfe, lui fournit sa matière fétiche. « Le feutre de laine, pour sa beauté et sa richesse », indique-t-elle. « C’est aussi un matériau sain et sec. » La créatrice fait également travailler des employées de l’établissement de service d’aide par le travail (ESAT) Saint-Georges de Crac’h pour la couture de ses petits accessoires.

« Je veux rester artisan »

Avec une mère couturière et une marraine tapissière, son destin semblait cousu d’avance. Et pourtant, Héloïse Levieux a attendu la quarantaine pour se reconvertir et faire de sa première passion, son métier. Elle a fait ses armes auprès de professionnels canadiens qui lui ont transmis leur savoir-faire technique, et dans une recyclerie de Montréal, « Le chat des artistes », où elle a découvert l’art

de l’upcyling (création à partir d’objets usagés). À son arrivée en Bretagne, une formation à la chambre des métiers de Vannes, lui a permis de trouver sa « niche » et se lancer… De fil en aiguille, ou plus concrètement de marchés en salons, Héloïse a réussi à se tailler une belle réputation. Localement, la fleuriste « La Graine et l’arrosoir », de Baden, est la première à lui avoir fait confiance en distribuant ses créations. Le « Baz’art » sur l’île d’Arz et la maison Verlinde de Vannes sont d’autres dépôtsventes où l’on peut trouver ses objets textiles. Sa première participation en janvier dernier au salon « Maison et objets » de Paris lui a également ouvert les portes de concept-stores et boutiques de décoration en France. Un succès bien mérité mais qui ne monte pas à la tête de la créatrice morbihannaise. « Je fabrique dans la pure tradition artisanale et je veux rester artisan », insiste-t-elle. www .heloi se-l evie ux.n et


RAND O NN

ÉE

BRANDIVY

CI RC UI T DE L’É TANG DE LA FO RÊT

Situé sur les landes de Lanvaux, ce circuit vous plonge dans la forêt domaniale de Lanvaux, gérée par l’Office national des forêts. Les sentiers sous les feuillus alternent avec de larges allées bien entretenues. En début de parcours, l’étang de la forêt, créé artificiellement sur le Loc’h, est aménagé en base de loisirs. Emprunter la passerelle au-dessus de l’étang. 1 •• Arrivé à la berge, suivre le sentier à gauche qui longe l’étang. • À l’extrémité de l’étang, prendre la route à droite.

la route dans le virage, emprunter le chemin à droite sous 2 •lesQuitter arbres jusqu’à la route. : 3 À• l’aller À la route, traverser en face pour entrer dans la forêt domaniale par

la route de Kerveno. • Très vite, quitter l’allée principale et descendre le chemin à gauche. • Cheminer en lisière de forêt en surplomb du ruisseau. • Là où le chemin s’élargit trouver un sentier qui monte à travers les fougères. • Cheminer en lisière de bois. Au retour : • Descendre à gauche, traverser la route et reprendre le chemin en face en sens inverse jusqu’à l’étang

CartoExploreur 3 - Copyright IGN - Projection Lambert II étendu / NTF - Echelle 1:12500 © FFRP pour les itinéraires et sentiers de randonnées GR®, GRP®, PR®

250 m

• L’allée s’élargit en arrivant près de la route. • Bifurquer à droite et descendre dans un vallon humide où de multiples ruisseaux s’entrecroisent. • Traverser le ruisseau principal et continuer en sous-bois. • Le sentier suit le grillage de clôture et rejoint l’allée d’accès de Kerveno. Distance : 10,5 km Durée : 2 h 45. Pédestre, VTT, équestre. Balisage : jaune. Difficulté : moyen Parking : base de loisirs de l’étang de la forêt.

os : Pl u s d ’i n f

www .gol fed umo rbi han .bz h

Photos : © A. Lamoureux – Golfe du Morbihan Vannes tourisme

Continuer en longeant le muret de pierres jusqu’à la route de Cor4 •nouailles, le sous-bois de chênes à votre droite.

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IS N O S A MI M AU X L ES AN

cée : Focu s sur une actio n de prés erva tion d’un e espè ce mena

le Gr av elo t à colli er in te rr om pu

Les aventures d’une petite boule de plumes... À peine perceptible dans son environnement, le gravelot à collier interrompu est né pour vivre dans la discrétion. Pesant moins de 50 grammes et mesurant seulement 15 centimètres, vous l’avez sûrement côtoyé à votre insu, si vous fréquentez le littoral. Lui, ne vit que sur les plages et il a choisi d’habiter entre sable et galets. Serait-ce pour profiter de la vue et du sable chaud ? À dire vrai, cela est plutôt une question de survie. Il trouve sur les grèves atlantiques un garde-manger à ciel ouvert et chasse les puces de mer et autres petits organismes présents dans la laisse de mer. Une plage nue et propre, très peu pour lui. .. Débarquant du Portugal et de l’Afrique de l’Ouest au printemps après un long périple de plusieurs milliers de kilomètres, il nous fait le privilège de venir se reproduire sur nos côtes. Avril, débutent les festivités : défense de territoires, parades, accouplements, ponte des œufs et élevage des poussins. Quel travail ! Maline ou consciente qu’elle n’a pas fait le meilleur des choix en termes de milieu de reproduction, une femelle de gravelot peut déposer jusqu’à quatre pontes pendant la saison, si les précédentes ne sont pas arrivées à terme. Pas facile de trouver sa place parmi les promeneurs, les baigneurs et les multiples activités nautiques qui foisonnent sur le littoral. De plus, ses œufs et ses poussins sont la cible des prédateurs : goélands,

corneilles, renards mais plus souvent, ce sont les chiens des promeneurs qui lui posent problème... Il ne fait pas bon de se réincarner en gravelot à collier interrompu malgré les nombreuses mesures de protection qui contribuent à faciliter son séjour chez nous. À l’entrée de certaines plages, des panneaux vous informent de sa présence. Gardez vos chiens en laisse (quand ils ne sont pas interdits sur l’estran), maintenez vos distances avec les enclos mis en place pour la préservation des pontes et éloignez vous quand vous remarquez un individu à l’air agité (un gravelot agité fait une sorte de danse comme si son aile était cassée ; c’est juste pour détourner votre attention et vous amener plus loin de ses poussins ou de ses oeufs). Ainsi, le mâle pourra élever ses poussins en toute tranquillité. Et oui, la reproduction est placée sous le signe de la modernité et chez les gravelots à collier interrompu, monsieur s’occupe des jeunes, madame refait sa vie sur une autre plage, avec un autre voisin… Un mois après l’éclosion, les poussins devenus grands pourront suivre les adultes et entamer leur première migration vers le Sud. Une bien jolie histoire ou plutôt une drôle de vie ; il serait dommage de se priver de ce spectacle offert par les 350 couples qui se reproduisent en Bretagne (ils étaient 700, il y a 20 ans). Alors, nous comptons sur vous, pour ouvrir l’œil et permettre à cette boule de plumes fortement menacée, de continuer à rendre la plage plus originale ! Avec le Parc du Golfe du Morbihan ; « une autre vie se couve ici » !

au teu rs : Margo t Thara n et David Lédan

« Une autre vie s’invente ici ! »

Comme pour les 50 autres Parcs naturels régionaux français, cette devise est aussi celle du Parc naturel régional du Golfe du Morbihan. Il a pour vocation de concilier développement économique, préservation de l’environnement et création de lien social.

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LE PARC NATURE L RÉGIONA L DU GOLFE DU MORBI HAN ŒUVRE POUR LA PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ

WWW . golfe -mor bihan .bzh


GASTR O

NOMIE

par Thierry Galais Enseignant cuisine mention complémentaire (art de la cuisine allégée) au lycée Saint-Ivy de Pontivy.

Noix de Saint-Jacques au jus d’agrumes Ingrédients pour 4 personnes : • 12 coquilles Saint-Jacques

de taille moyenne • 2 dl de jus d’oranges pressées • 1 dl de jus de pamplemousse pressé • grains de poivre vert • 1 badiane (anis étoilé) • 4 grains de coriandre • ¼ de botte d’aneth • 50 g de poivron rouge • 80 g de salicornes fraîches (ou conservées au vinaigre)

En savoir

+ sur…

Les noix de Saint-Jacques

Pour profiter pleinement des qualités gustatives des noix de Saint-Jacques, les acheter fraîches plutôt que surgelées. Sa chair est réputée pour sa finesse. Éviter de la cuire trop longtemps, sinon elle devient caoutchouteuse. Préférer une cuisson translucide qui conserve son goût doux et légèrement sucré.

Préparation : • Couper le poivron rouge en brunoise (petits dés). • Décortiquer les noix de Saint-Jacques, enlever les barbes et les rincer. • Les plonger dans un saladier d’eau glacée pour raffermir la chair, puis les égoutter sur du papier

absorbant. • Dans une casserole, réduire quelques minutes le jus d’oranges et de pamplemousse, la badiane et les grains de coriandre. • Sauter les noix de Saint-Jacques rapidement (1 minute de chaque côté) dans une poêle antiadhésive puis terminer la cuisson pendant 3 à 4 minutes au four bien chaud (180°C- th 5-6). • Filtrer à l’aide d’une passoire fine le jus d’agrumes réduit et sirupeux, puis ajouter l’aneth. Saler, poivrer. Vous pouvez monter la sauce au beurre en ajoutant 30 g de beurre pour diminuer l’amertume, évitez de la faire bouillir. • Égoutter les salicornes au vinaigre ou blanchir les salicornes fraîches (juste une ébullition pour les attendrir).

Présentation : • Disposer trois noix de Saint-Jacques sur une grande assiette (ou réchauffer 12 coquilles lavées et

réchauffées et déposer les noix sur un lit de salicornes réchauffée à la vapeur). • Réchauffer la brunoise de poivrons dans la sauce et napper de cette sauce les noix de Saint-Jacques. • Décorer de brin d’aneth et de grains de poivre vert les noix de Saint-Jacques.

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HOROSC

O PE

novembre 20 décembre

17

l Poisson

(19/02-20/03)

(22/06-22/07)

h Scorpion

(23/10-21/11)

Novembre. Vous entrez dans un nouveau cycle dans lequel vous aurez davantage de maîtrise sur vos propres émotions et sentiments, un cycle où amour et liberté vont de pair. De ce fait, votre vie sentimentale va vous apporter d’intenses satisfactions et vous constaterez que votre confiance en vous-même se renforce. Décembre. Ce mois s’annonce agité. Le carré du Soleil à votre signe va vous donner des besoins d’évasion plus puissants que d’ordinaire. Vous avez besoin de vous extraire de certaines habitudes pour aller vers l’inconnu, apprendre, vous enrichir sur le plan psychique.

Novembre. Certains d’entre vous passeront par un état de crise qui au final sera un mal pour un bien pour s’extirper de situations qui ne vous apportent rien de bon à long terme. C’est un bond en matière de maturité que vous vous apprêtez à vivre. Votre mordant face à la vie devient plus entier et profond. Décembre. Autant dire que vous allez radicalement chasser certains doutes intérieurs et cesser de vous retourner sur certains faits du passé pour aller de l’avant de façon plus directe sans vous encombrer de scrupules superflus. Davantage de confiance et d’optimisme vont vous mener vers plus de sociabilité et d’ouverture sur l’inconnu.

Novembre. Autant dire tout de suite que la chance va vous escorter de très près et vous apporter de nombreuses facilités dans tous les domaines. Les situations qui étaient en suspens depuis des années vont pouvoir s’éclaircir et vous allez pouvoir accéder progressivement à une sortie des limbes. Décembre. Ce mois va vous permettre de clore l’année en ayant pour acquis une base d’amélioration de votre vie avec des débuts d’exécutions qui vous tranquillisent. Le transit du Soleil vous permet de stabiliser les changements que vous avez pu amorcer le mois dernier et ce sont des changements de fond et de longue haleine.

a Bélier

e Lion

i Sagittaire

(21/03-20/04)

(23/07-22/08)

Novembre. Ce mois s’annonce intense en termes d’activités. Celles-ci auront tendance à être moins variées mais plus prenantes. Votre vie financière est sur le devant de la scène et l’objet de toutes vos attentions. Mais comme vous aimez battre le fer tant qu’il est chaud, vous allez mettre en œuvre des actions qui clarifieront la situation. Décembre. Il est à prévoir de nouvelles rencontres qui auront le chic de déclencher en vous de nouveaux projets ou de vous montrer de nouvelles pistes d’investigation pour l’évolution de votre vie professionnelle et votre statut. En revanche, sur le plan sentimental, vous devenez plus sélectif que d’ordinaire.

Novembre. Vous allez fournir des efforts de tempérance et revoir vos stratégies, les modifier radicalement pour conserver des liens sans parasitages. Votre entourage vit des changements et il compte sur vous pour l’aider à prendre les choses en mains sans difficultés. Mais ne vous attendez pas à ce qu’il obtempère à tous vos conseils. Décembre. Ce mois annonce pour vous un climat énergisant sur le plan de vos activités. Votre créativité va connaître une mise en relief qui sera porteuse de chance, tout particulièrement dans le cadre de vos amours et de vos finances. C’est le bon moment pour lancer une activité ou pour officialiser une relation.

b Taureau

f Vierge

(21/04-20/05)

(23/08-22/09)

Novembre. Il sera nécessaire de lâcher prise par rapport à certaines exigences et d’avancer avec plus de tact que d’ordinaire vers leur réalisation. La forme de votre approche demande un certain doigté que vous n’avez pas ou peu eu jusqu’ici, ce qui peut créer en vous un sentiment de frustration. Décembre. Un certain besoin de recul, de retrait, peut se faire sentir ou, à contrario, vous pousser à fuir la solitude à tout prix. La première option sera la meilleure, provisoirement, afin de faire le point sur la véritable racine de ces problématiques et de ne plus répéter les schémas compulsifs du passé.

Novembre. Votre pragmatisme s’approfondit, ainsi que votre intuition en matière financière. Votre audace et vos analyses préalables sont excellentes. En revanche, votre vie sentimentale risque de vous donner du fil à retordre, dans le sens ou vous risquez de faire preuve de possessivité envers votre partenaire. Décembre. Ce mois va mettre en relief les questions liées à vos racines, la famille, les bases intimes de votre vie. Le transit du Soleil dans votre maison symbolique va créer davantage d’échanges et de mouvements dans votre cercle familial et vous serez le maillon stable de la chaîne.

c Gémeaux

g Balance

(21/05-21/06)

Novembre. Il s’agira de ne pas vous laisser effrayer par les impossibilités transitoires qui se présentent et de résister à la tentation de bluffer votre entourage, dans le domaine social mais aussi affectif. Les instances de Mercure, votre planète maîtresse, en opposition à votre signe annoncent des débats d’idées très animés avec votre partenaire. Décembre. Les nouvelles connaissances que vous êtes susceptible de faire dans cette période sont très positives dans tous les domaines. C’est également une excellente période pour entreprendre un voyage ou des déplacements. Le quinconce de Mars à votre signe annonce un surcroît de travail.

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d Cancer

(23/09-22/10)

Novembre. Si vous êtes dans une situation floue actuellement, vous sentirez l’urgence de clarifier les choses sans attendre que la situation se décante d’elle-même car vous saurez que cela n’arrivera pas. Votre vie émotionnelle ne vous autorise pas autant de concessions que ce que vous faites habituellement. Décembre. Ce mois vous fait entrer par la grande porte dans un climat énergisant sur le plan psychique. En effet, le sextile du Soleil à votre signe va vous mener dans une dynamique relationnelle très intéressante et agréable à la fois, porteuse d’opportunités dans tous les domaines.

(22/11-20/12)

Novembre. Vous qui n’aimez pas le mensonge, vous aurez l’art de le déceler intuitivement mais aussi de comprendre les raisons qui poussent certaines personnes à agir de la sorte. Saturne est toujours votre alliée, ce qui sera une aide considérable pour réaliser et finaliser des bilans définitifs, sans complaisance. Décembre. Vous sortez de vos habitudes et vous allez vivre des situations qui vont enrichir votre paix intérieure et vous rapprocher d’une philosophie de vie plus vaste, plus profonde. Votre équilibre financier est au-devant de la scène, vous aurez de grandes facilités à vous y atteler sans que cela ne soit trop laborieux.

j Capricorne

(21/12-19/01)

Novembre. Un besoin d’élévation et de reconnaissance va se faire sentir quelle que soit votre situation actuelle. Ce qui est idéal si vous exercez une profession commerciale ou si vous êtes dans la notion de développement au sens large. Votre vie sentimentale s’annonce plus radicale que d’ordinaire. Décembre. Mars va dynamiser votre conscience par rapport à l’action au sens large et vous donner un plus fort besoin de concrétiser certains projets. Vous aurez besoin d’agir face à tout ce que vous souhaitez réaliser, mettre en œuvre, comme dans une frénésie d’efficacité.

k Verseau

(20/01-18/02)

Novembre. Il n’est pas exclu que vous ayez à revivre ce mois-ci des situations qui ressemblent à celles du passé, afin de les résoudre cette fois-ci différemment et surtout définitivement. C’est sur le plan émotionnel que vous aurez fort à faire face à un entourage exigeant qui vous sollicite sur le plan privé. Décembre. Ce mois sera plus plaisant, plus léger que le mois dernier. Vous retrouvez avec le sextile du Soleil à votre secteur, davantage de convivialité au quotidien et dans tous les domaines. Vos besoins de communications et d’échanges se tournent résolument vers la fraternité et l’ouverture d’esprit.


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