Ici et Là magazine - Numéro 45 - Pays de Loudéac et de Pontivy

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Magazine

gratuit

du Centre Bretagne - Pays de Loudéac et de Pontivy

45

Janv. / Fév. 2022

DOSSIER : L’agriculture tient salon

ART ISAN D’ART

PAT RIMOINE

CENT RE BRETAGNE

Un sculpteur soudeur

La Tour Saint Eutrope

L’œil des photographes

S O C I É T É • C U LT U R E • ÉC O N O M I E • L O I S I R S • TO U R I S M E


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SOMMAIRE

N°45 Pays de Loudéac et de Pontivy

>> Dossier : L’agriculture tient salon

p. 5 à 15

• Circuits courts

p. 16 et 18

• artisans

p. 20 et 21

• AGENDA CULTUREL

p. 23 à 28

• LIVRES

p. 30

• RANDONNÉE Circuit du ruisseau-musée de Quelven

p. 32

• PATRIMOINE La Tour Saint Eutrope

p. 33

• PHOTOGRAPHIE Clin d’œil

p. 34-35

• SANTÉ Les bons plans de Katia

p. 36

• GASTRONOMIE Les recettes de Julie

p. 38

• BANDE DESSINÉE Le Tro Breiz d’Anne de Bretagne

p. 40-41

Ici et Là est une publication bimestrielle. Directeur de la publication : Dominique Perrot. Photographes : Michel Langle, Grains d’image, Louvafilm. Conception et réalisation : Iris Imprim. Rédaction et régie publicitaire : 07 87 36 05 64 - idest.pontivy@gmail.com N° ISSN : 2276-1934 Impression : Iris Imprim


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dossier

L’agriculture tient salon Comices, concours salons… Depuis plus de deux siècles, ils sont indissociables de la vie des éleveurs dans les campagnes du Centre Bretagne. À quelques semaines de l’édition 2022 du Salon International de l’Agriculture de Paris, c’est l’occasion de mettre en lumière le dynamisme de l’élevage dans notre région. La 58e édition du Salon International de l’Agriculture et la 131e édition du Concours Général Agricole, se tiendront du 26 février au 6 mars prochain à Paris Expo, Porte de Versailles. Après l’annulation de l’an passé, cette édition des retrouvailles est particulièrement attendue. « Pour cette édition spéciale, le salon choisit de se concentrer sur le lien plus fort que jamais qui unit les agriculteurs et les consommateurs. Avec une forte demande de la part des exposants et des visiteurs de retrouver des moments conviviaux », assure la directrice du salon. C’est Neige, une vache de race Abondance qui a été choisie comme égérie, pour l’affiche de cette édition 2022. Si cette race originaire de Haute-Savoie, n’est guère présente dans les campagnes bretonnes, les éleveurs de la région devraient en revanche une nouvelle fois être présents en nombre pour animer la plus grande ferme de France. Il est vrai qu’ils ont une certaine habitude de ces manifestations, certes professionnelles, mais aussi festives et

conviviales, et forcément ouvertes au grand public. C’est notamment le cas du salon de l’agriculture des Côtes d’Armor (ex-Terralies), organisé au parc des expositions de Saint-Brieuc. Après deux annulations successives, les organisateurs travaillent à la prochaine édition, programmée les 20 et 21 mai (page 6). C’est également le cas du salon « Ohhh la vache », organisé chaque année, au mois d’octobre, à la halle Safire de Pontivy. L’an passé, la manifestation avait tout de même attiré plus de 25 000 visiteurs (page 7). Cette année, elle se déroulera les 15 et 16 octobre.

La fête des campagnes Du côté des éleveurs du Centre Bretagne on affiche également une solide expérience de ce rendez-vous parisien. Chaque année, ils sont nombreux à y présenter des animaux de leurs élevages. Si la sélection officielle ne sera connue que dans le courant du mois de janvier, certains espèrent bien faire le déplacement. C’est le cas de René Nicolas, éleveur de pie rouge des plaines,

au Sourn. Et pour cause, la dernière fois qu’il y a participé, en 2019, sa vache Dalida a été sacrée grande championne de sa catégorie en raflant tout de même cinq titres (page 8). Jeune éleveur de Prim’holstein, installé au Cambout, Florent Michard nourrit lui aussi de légitimes ambitions. Double lauréat au concours interrégional du Space de Rennes, à l’automne dernier, il espère bien gravir un nouvel échelon, national cette fois ! (page 10) Dignes représentants du dynamisme de l’élevage breton, ils sont les héritiers d’une lignée d’éleveurs qui ont animé les campagnes bretonnes lors des fameux comices agricoles. Professeur d’histoire à l’université de Rennes 2, le Loudéacien Yann Lagadec nous apporte un éclairage sur l’histoire de ces comices agricoles (pages 12 et 13). Des comices qui sont généralement le théâtre de grandes fêtes, mais qui peuvent aussi parfois dégénérer en bagarre générale… comme ce fut le cas à Saint-Gérand, en 1933 (pages 14 et 15).

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dossier

Du champ à l’assiette

« Montrer notre savoir-faire » Du producteur local à l’industriel qui transforme… Le salon de l’agriculture des Côtes d’Armor entend présenter au grand public, tous les acteurs de la filière agricole. Après deux annulations successives, l’édition 2022 est particulièrement attendue. En mai 2019, à l’heure de la fermeture des portes du palais des congrès et des expositions de Saint-Brieuc, personne n’imaginait que la 18e édition des Terralies, serait aussi la dernière ! Depuis le début des années 2000, cette manifestation s’était en effet affirmée comme le grand rendez-vous « ville-campagne », dans les Côtes d’Armor. Chaque année, entre 25 000 et 30 000 visiteurs, dont une majorité de citadins et d’enfants, parcouraient les allées. L’année suivante, son annulation pour cause de pandémie de Covid-19, allait finalement précipiter la mort de cette manifestation. Mais pas celle de l’idée ! Pas question en effet de voir disparaître cette vitrine du dynamisme et de la vitalité de l’agriculture du département. En collaboration avec l’agglomération de Saint-Brieuc, la Société Départementale d’Agriculture des Côtes d’Armor (SDA 22), reprend le flambeau pour une première édition programmée en mai 2021. Hélas, la motivation des organisateurs est douchée par la crise sanitaire. Une nouvelle fois, la manifestation désormais baptisée « Le salon de l’agriculture

Gaëtan Palaric, président de la Société Départementale d’Agriculture 22.

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des Côtes d’Armor », doit être annulée. À l’époque, Gaëtan Palaric, président de la Société Départementale d’Agriculture des Côtes-d’Armor, ne cache pas son amertume. « Pour nous, éleveurs, c’est tout un travail en amont que nous ne pourrons valoriser, nous ne connaîtrons pas la joie des podiums. C’est une grande frustration pour l’ensemble de l’élevage. Le salon est une vitrine de l’élevage et de l’agriculture costarmoricaine mais aussi un véritable lieu d’échange et de promotion », déclare-t-il dans la presse.

Alimentation et production laitière Qu’importe, la volonté de maintenir un événement agricole à Saint-Brieuc, demeure intacte et l’équipe travaille « avec beaucoup d’envie et d’ambition », pour une première édition programmée les 20 et 21 mai 2022. « L’agriculture représente plus de 1 400 emplois sur notre territoire, insiste Gaëtan Palaric. Il est donc important de la soutenir et de la faire connaître. Cette rencontre avec les scolaires et le grand public permet de valoriser nos métiers, nos savoir-faire et montre qu’elle est essentielle à notre économie ». La mise en avant de l’élevage avec les traditionnels concours sera une nouvelle au cœur de la manifestation. Qu’il s’agisse des bovins, des chevaux ou des moutons, plus de 600 bêtes devraient être présentées et près de 150 élevages représentés. Mais les organisateurs se sont aussi fixé de nouveaux objectifs. L’édition sera ainsi articulée autour d’un fil rouge : « l’alimentation et la production laitière ». Conférences, débats, animations diverses ou encore espace gastronomique, trouveront également leur place dans une grande fête où, pour la première fois, l’entrée sera gratuite.


dossier

Ohhh la vache

Le salon de l’agriculture du Morbihan « Ohhh la Vache ! », le salon de l’agriculture du Morbihan, se tient chaque année, en octobre, au parc des expositions de Pontivy. Autour des concours bovins et équins et d’un grand marché des producteurs fermiers, il s’affirme comme la vitrine du monde agricole. « 48 heures de l’élevage », « Agrifolie »… Né au début du XXe siècle et longtemps couplé avec la foire exposition, le salon de l’agriculture du Morbihan a souvent changé de nom. Rebaptisé « Ohhh la vache », depuis une douzaine d’années, ce nom semble désormais promis à une belle longévité. « Nous voulions créer un effet de surprise et tenter d’interpeller les enfants », explique Gaëtan Le Seyec, président de la Société Départementale d’Agriculture (SDA 56), organisatrice du salon. En utilisant les codes de la bande dessinée, l’affiche renforce encore cette volonté. Et ça marche. Chaque année, le salon attire plus de 25 000 visiteurs ! Rendez-vous incontournable des éleveurs du département, il accueille tout au long du week-end, des concours pour les différentes races bovines présentes sur le territoire : Limousine, Prim’holstein, Normande, Pie Rouge, Charolaise, Montbéliarde... En octobre dernier, c’est la Blonde d’Aquitaine qui était plus particulièrement mise à l’honneur. Moins connues, des vaches de races Bretonne Pie Noir, Froment du Léon, Armoricaine et Parthenaise sont également venues enrichir cette belle vitrine de l’élevage bovin régional. Au total, près de 500 animaux ont défilé sur les rings pour les différents concours. Absent l’an passé, le cheval de trait breton y tient aussi généralement une place de choix.

Chaque année, de nombreuses nouveautés sont par ailleurs proposées avec notamment des démonstrations avec des chiens de troupeau ou encore un simulateur dernier cri qui permet au visiteur de vivre une nouvelle expérience en testant sa conduite sur une large gamme de matériels agricoles… Enfin, un grand marché des producteurs fermiers permet aux visiteurs de découvrir la richesse de la production locale. Une richesse et une diversité d’ailleurs couronnées par un concours du produit fermier innovant qui offre aux lauréats, la possibilité de valoriser ses produits sur l’espace Bretagne du prochain Salon de l’Agriculture à Paris. Populaire et festif, ce grand rendez-vous permet de donner un coup de projecteur sur le dynamisme et la diversité du monde agricole sur le territoire. « Nous avons besoin de communiquer sur notre métier et le grand public est demandeur d’informations, assure Gaëtan Le Seyec. Et puis qui sait…cela suscitera peut-être des vocations chez les jeunes générations».

Besoin de communiquer Pour les visiteurs, le salon « Ohhh la vache » est d’abord et surtout l’occasion de découvrir en s’amusant la diversité de l’agriculture bretonne. Au programme : ferme pédagogique, animations autour des filières agricoles, traite, naissances de poussins en direct, balades en poneys, simulateur de conduite de tracteur, démonstrations de dressage de chevaux de selle, expos photos, course de mini-tracteurs pour les plus petits…

Gaëtan Le Seyec, président de la Société Départementale d’Agriculture 56.


Dossier

Éleveur de pie rouge au Sourn

René, un passionné de concours Éleveur d’un troupeau de pie rouge des plaines depuis plus de 30 ans, au Sourn, René Nicolas est aussi un passionné des concours d’élevage. Lauréat du Salon de l’Agriculture de Paris à de multiples reprises, il espère bien pouvoir y être une nouvelle fois présent, au mois de février prochain. « Ça n’arrive qu’une fois dans la vie ! » Pourtant habitué des podiums régionaux ou nationaux, René Nicolas garde un souvenir ému de l’édition 2019 du Salon de l’Agriculture de Paris. Cette année-là, Dalida, une vache de race pie rouge, née en 2008, a raflé tous les titres du concours… Cinq au total! Grande championne, elle a également décroché le prix de la meilleure laitière, celui de la meilleure mamelle, le prix du championnat adulte ainsi que celui des femelles en quatrième lactation et plus. Si cette quintuple distinction demeure exceptionnelle, elle couronne en fait le travail de celui qui a su, en un peu plus de trois décennies, façonner l’un des meilleurs troupeaux de pie rouge. Fils d’agriculteurs installés à Lescouët, dans la commune du Sourn, René Nicolas n’a guère plus de 20 ans, lorsqu’il reprend l’exploitation familiale, en 1987. Sur une ferme d’une centaine d’hectares, le jeune homme se spécialise dans l’élevage laitier en privilégiant la race de pie rouge des plaines. Titulaire d’un diplôme agricole et d’un diplôme de gestion, il a déjà une idée bien précise du type d’élevage qu’il souhaite diriger. Ici, les vaches pâturent quasiment toute l’année dans les prairies qui entourent la ferme. L’hiver, quand il faut les rentrer, elles sont nourries avec le blé et le maïs produits sur l’exploitation. Au fil des années, le troupeau qui compte aujourd’hui 45 vaches, dont la majorité naît sans cornes, a gagné en qualité et en quantité de production de lait. Qualité de vie et nourriture saine expliquent bien évidemment cette évolution. Mais pas seulement. Très vite l’éleveur a su utiliser les nouveaux outils de sélection. « Je considère la génétique comme un loisir », assure René Nicolas. Certes les croisements et les

essais ne donnent pas toujours l’effet escompté, mais l’éleveur y trouve une source de motivation.

Neige au salon 2022 ? « Il faut une carrière pour faire un troupeau », estime l’éleveur. À 57 ans, il peut légitimement être fier de celui qu’il a su façonner au fil des années. Une réussite d’ailleurs régulièrement couronnée dans les concours. « Enfant, je participais déjà aux comices agricoles en donnant un coup de main mes parents, explique-t-il. J’ai toujours aimé l’esprit de compétition et l’ambiance des concours ». Mais il ne suffit pas d’aimer pour pouvoir y participer ! Encore faut-il être en mesure de présenter des animaux qui répondent aux critères de la race, imposés par les techniciens (quantité et qualité de lait, morphologie…). Et dans ce domaine, celui qui affirme « ne pas fabriquer des vaches pour les concours », affiche pourtant une régularité peu commune. Outre Dalida, la star du salon de 2019, plusieurs grandes championnes ont régulièrement fait briller l’élevage du Sourn. Ce fût notamment le cas d’Étincelle ou encore d’Orchidée, dans les années 2000. S’il sait bien qu’il sera difficile de rééditer l’exploit d’il y a trois ans, il espère pourtant bien être de nouveau présent au parc des expositions de la porte de Versailles, au mois de février prochain. Cette fois, c’est Neige, une vache de quatre ans, qui pourrait y représenter l’élevage. « On travaille avec du vivant et rien n’est jamais acquis, sourit René. Si je suis toujours content d’y participer et de faire la promotion de la région à Paris, je n’ai plus aucune pression. »


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Dossier

Gaec de l’Escale

Éleveurs et compétiteurs Fille et fils d’éleveurs de Prim’holstein, Anke et Florent Michard assument l’héritage. Installé au Cambout, depuis près de deux ans, le jeune couple gère une exploitation de 70 vaches laitières. Ils cultivent également une passion partagée pour les concours d’élevage. Les comices et les concours… Florent et Anke les ont connus dès leur plus jeune âge ! Aussi loin que remontent leurs souvenirs, ils se souviennent d’y accompagner leurs parents et même d’avoir le privilège de présenter les bêtes sur le ring. Pour Anke, c’était dans la région nantaise, où ses parents, d’origine néerlandaise, se sont installés, il y a plus de 20 ans. Pour Florent, c’était en Centre Bretagne, dans la ferme gérée par ses parents et son oncle, au Cambout. Dans les deux exploitations, les éleveurs se sont spécialisés dans la race Prim’holstein. Alors forcément, au fil des concours régionaux ou nationaux, ils finissent par se côtoyer. « Nous avions des amis communs dans les concours. C’est la passion de la vache qui nous a réunis », sourit Florent. « Enfin pas seulement ! », renchérit Anke, dans un éclat de rire. Les concurrents sont devenus amants, avant de devenir parents de trois jeunes enfants. Fille et fils d’agriculteurs, partageant une même passion pour l’élevage, le couple n’envisage guère son avenir profession-

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nel ailleurs qu’à la ferme. La cessation d’activité des parents de Florent va leur en donner l’occasion. En avril 2020, ils reprennent l’exploitation qu’ils rebaptisent Gaec de l’Escale, du nom d’une vache de l’élevage, grande championne de sa catégorie, dans les années 2010.

Deux prix au Space Si l’exploitation des 90 hectares de terres cultivables est déléguée, la production de maïs, d’herbe et de céréales permet une autonomie alimentaire de l’élevage. « Nous achetons juste la paille », précise Florent. Réduit de quelques têtes, le troupeau compte aujourd’hui 70 vaches. Paradoxalement, la production qui s’établit aujourd’hui à 900 000 litres de lait par an, a progressé. « L’installation d’un robot de traite nous a fait gagner cinq litres, par jour et par vache », explique Florent. Bien installé dans leur exploitation, le couple n’a pas pour autant déserté les rings des concours d’élevage. « Bien sûr que cela fait de la pub et valorise l’élevage, mais au-delà des retombées

économiques, il s’agit d’abord d’une passion, assure le couple. L’objectif demeure néanmoins l’amélioration de l’ensemble du troupeau pour qu’il soit homogène ». Et ça marche plutôt bien. Les choix et les sélections opérées par Florent, qui insémine lui-même ses vaches, portent déjà leurs fruits. En septembre dernier, au Space de Rennes, dans un concours au niveau très élevé, deux vaches ont décroché le premier prix dans leur catégorie : Pernelle, en première lactation ; Odaline, en deuxième lactation. La première ne représentera plus l’élevage au concours. Elle a en effet été vendue à un éleveur, en Suisse. Mais le Gaec de l’Escale a de la ressource. En décembre dernier, une demi-douzaine de vaches a été présentée aux techniciens chargés de sélectionner les bêtes qui feront le voyage à Paris. Il faudra toutefois attendre janvier, et un second passage, pour connaître le verdict. « Si deux d’entre-elles pouvaient être sélectionnées, ce serait parfait », conclut Florent. Et qui sait ? Décrocher un premier prix national !


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Les comices agricoles

Histoire d’une grande fête Il n’y a pas encore si longtemps, dans les communes rurales, le comice agricole était considéré comme l’événement de l’année. Maître de conférences en histoire à l’université Rennes 2, Yann Lagadec a accepté d’apporter un éclairage sur l’histoire des comices agricoles : son invention par des Bretons, son rôle dans le développement économique des campagnes ou encore son impact sur la vie politique locale. Qu’est-ce qu’un comice agricole ? Par comice agricole, on entend deux choses en fait. Initialement, il s’agit d’une association en charge de la promotion du progrès agricole dans les campagnes, en facilitant la diffusion de nouvelles techniques, de nouvelles races animales... Très rapidement, le terme a cependant été utilisé aussi pour désigner le concours organisé, souvent chaque année, par cette association. Ces concours, ces « comices agricoles » prennent d’ailleurs une telle importance au XIXe siècle qu’ils sont régulièrement évoqués dans les romans : c’est le lieu de toutes les rencontres, là où se réunissent tous les paysans mais aussi tous les notables du canton ou de l’arrondissement. Flaubert dans Madame Bovary, Eugène Labiche, Alphonse Daudet, Jules Laforgue, entre autres, en parlent et y placent certaines des scènes de leurs œuvres respectives.

ou bourgeois passionnés d’agronomie. Les simples paysans n’y ont guère accès. Il en va tout autrement des comices tels qu’ils se développent à compter des années 1840 et, plus encore, de la décennie 1850-1860 : il s’agit désormais de toucher le plus de monde possible, à commencer par les plus modestes des cultivateurs.

À quelle époque ont-ils été inventés ? Il faut le noter : les comices sont apparus en Bretagne. Le tout premier est créé en 1817 en Ille-et-Vilaine, à Plesder, au sud de Saint-Malo, à l’initiative de Louis de Lorgeril, châtelain et maire de la commune. Il en installe un second en 1821 à Tinténiac, toujours en Ille-et-Vilaine. Dès 1819, Baron du Taya en avait mis un en place dans les Côtes-du-Nord, en l’occurrence à Plœuc. Ce n’est qu’en 1824 qu’on en trouve trace ailleurs en France, notamment en Dordogne, à l’initiative du fameux général Bugeaud, l’homme à la casquette... C’est cependant à compter des années 1840-1850 que ces comices se multiplient et que, surtout, ils changent de visage : ceux des années 1820-1840 sont des réunions de riches propriétaires, nobles

Quel rôle économique ont joué les comices agricoles dans les campagnes bretonnes ? La particularité des comices bretons est d’avoir très tôt privilégié des structures cantonales, au plus près des simples cultivateurs, alors que, dans de nombreuses régions, on a opté pour


des comices d’arrondissement, ouverts principalement à ceux que l’on appelle au XIXe siècle les « agriculteurs », autrement dit des propriétaires issus de la bourgeoisie ou de l’aristocratie. Cela va permettre ici aux comices de s’adresser au plus grand nombre, de faciliter ainsi la diffusion de nombreuses techniques nouvelles (l’araire Dombasle puis les charrues Brabant, les défrichements des landes, l’utilisation d’engrais, de nouveaux types d’assolements…), mais aussi de races nouvelles, notamment en ce qui concerne le cheptel bovin. Les croisements entre races locales et taureaux Durham, importés d’Angleterre, donnent naissance à la race nantaise par exemple. Autour de Loudéac, Quintin, Moncontour ou dans le Trégor, les comices encouragent la culture du lin; ailleurs, ce sera l’élevage du porc, de la volaille ou encore la fabrication du beurre, par exemple autour de Rennes. Une « spécialisation » locale se dessine ou s’affirme ainsi.

Les comices ont-ils aussi joué un rôle politique? Ce rôle est en effet fondamental. Dans la Bretagne rurale, le comice est la seule occasion de réunir la plus grande partie de la population masculine du canton, à une époque où le suffrage est devenu universel (depuis 1848) mais reste limité aux seuls hommes de plus de 21 ans. Pour les maires du canton, pour le conseiller général et le conseiller d’arrondissement, pour le député, c’est donc, au moment des discours et des toasts qui sont portés au moment du

banquet, un moyen de se faire voir, de rappeler tout ce que l’on a fait pour sa commune ou son canton… et de préparer ainsi sa réélection. Pour les notables encore dans l’opposition, c’est l’occasion de se faire connaître. Il n’est d’ailleurs pas rare que le conseiller général et le conseiller d’arrondissement du canton assurent la présidence ou la vice-présidence du comice. Certains en font une sorte de « tremplin » pour leur carrière politique : d’abord maire d’une des communes du canton, ils se hissent à la présidence du comice pour ensuite briguer des fonctions politiques cantonales. Ce phénomène s’observe globalement jusqu’à l’entre-deux-guerres.

Y a-t-il encore beaucoup de comices, aujourd’hui ? Oui, ces comices existent encore, mais ils ont perdu de leur importance, notamment parce que la diffusion des progrès agricoles s’est faite par d’autres canaux à compter du début du XXe siècle : les syndicats agricoles, souvent communaux à l’origine, la JAC (Jeunesse Agricole Catholique), très active en Bretagne... Ils connaissent cependant une nouvelle jeunesse depuis quelques années, dans un contexte très différent : alors que les agriculteurs sont de moins en moins nombreux et ne représentent plus qu’une toute petite partie de la population, y compris dans les campagnes, c’est pour eux l’occasion de faire connaitre leur profession à des ruraux et, plus encore, à des néo-ruraux qui n’ont plus qu’un rapport très lointain avec le monde agricole. En ces temps

d’agri-bashing, le comice redevient un instrument de communication, même s’il n’a plus guère de rôle politique.

Le Salon de l’Agriculture de Paris, n’est-il pas devenu un comice national ? Oui, d’une certaine manière, le Salon de l’Agriculture de Paris est une sorte de comice national. C’est d’ailleurs ainsi qu’il est pensé à sa création au milieu du XIXe siècle. Le paradoxe, c’est que la sélection des animaux ou des produits qui y sont exposés ne se fait plus depuis bien longtemps dans le cadre des comices locaux. Les deux organisations sont donc assez largement déconnectées alors qu’elles pourraient s’alimenter l’une l’autre…

Yann Lagadec Originaire de Loudéac, agrégé et docteur en histoire, Yann Lagadec est maître de conférences en histoire à l’université Rennes 2. Ses recherches ont porté à la fois sur le monde rural en Bretagne au cours des XVIIe-XIXe siècles et sur l’histoire militaire de la région depuis le XVIIe. Auteur d’une quinzaine d’ouvrages et d’une cinquantaine d’articles scientifiques, il a notamment publié La Grande Guerre des Bretons. Image et histoire, en 2013, aux Presses universitaires de Rennes (en collaboration avec Didier Guyvarc’h). Plus récemment, en 2020, Faire son deuil, construire les mémoires. Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans les Côtes d’Armor (1914-2020) (éditions A l’Ombre des mots, Pabu).

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dossier

Saint-Gérand 1933

Baston au comice agricole du canton

D’ordinaire, le comice agricole qui se déroule chaque année dans une commune du canton se caractérise par l’organisation de concours d’élevage et de produits de la ferme, avant de se poursuivre par un traditionnel banquet. Le plus souvent, cette fête de la campagne apparaît festive et conviviale. Mais parfois, ça dépare ! Ce fût notamment le cas, en octobre 1933, à Saint-Gérand. Récit d’un comice bien particulier à partir d’articles publiés à l’époque dans Le Journal de Pontivy, Ouest-Éclair et l’Ouest Républicain. 7 octobre 1933. C’est un grand jour pour Saint-Gérand ! La commune,

M. le sous-préfet de Pontivy présidait à la table d’honneur. De M.

« une modeste bourgade entourée de belles terres de culture »,

Paul Lotz, maire de Saint-Aignan et député à M. Joseph Cadic, maire

accueille le comice agricole et des syndicats d’élevage du canton de

de Noyal-Pontivy et ancien député, en passant par M. Le Norcy,

Pontivy. Pour l’occasion, le bourg avait reçu sa parure de fête. Les

conseiller général, M. Henrio, maire de Saint-Gérand, le docteur

rues nettoyées méticuleusement étaient décorées de drapeaux et de

Hubert Jégourel, maire de Pontivy… les élus de toutes les communes

guirlandes multicolores. Le monument aux morts attirait les regards

du canton étaient présents. Au total, 290 convives prirent part au

par son décor artistique. Tout était bien organisé pour la manifesta-

banquet.

tion agricole qui allait y avoir lieu.

L’atmosphère semble toutefois quelque peu électrique et le climat apparaît tendu entre les hommes politiques locaux. L’année précé-

Les concours

dente, en mai 1932, Joseph Cadic, élu député depuis 1924, avait été

De l’avis unanime, ce fut une très belle exposition agricole. Le lot

battu dès le premier tour par Paul Lotz. Les cicatrices n’étaient sans

de la race armoricaine était imposant, tant par la quantité que par

doute pas totalement pas refermées. À moins que ce climat ne soit

la qualité. Neuf superbes taureaux et quinze vaches en parfait état,

aussi, comme le suggère un chroniqueur de l’époque, liée à une

malgré la grande sécheresse subie pendant l’été, faisaient l’admi-

consommation excessive du « fameux pur jus de Saint-Gérand », le

ration des visiteurs. La race pie noire faisait aussi très bonne figure,

« sacré gwin ru» de Mme Hamonic !

mais les spécimens exposés (trois taureaux et neuf vaches) étaient moins nombreux.

Les discours

Douze bovins de races diverses étaient aussi exposés. Les porcins

Au milieu du repas, le maire de Saint-Gérand s’excusa de prendre la

étaient rares, huit beaux lots de volailles et de lapins étaient présentés. Les beurres avaient 16 spécimens remarquables et six lots de cidre et d’eau de vie, étaient placés à la mairie. Sur la place de l’église était installée l’exposition des produits agricoles et horticoles, qui fut tout à fait remarquable : choux, betteraves, carottes, pommes de terre, navets, haricots, oignons… étaient superbes. Les experts des différentes catégories ont eu fort à faire pour départager les exposants qui étaient souvent de mérite à peu près égal. Ils ont réussi, avec un doigté parfait à ne pas faire de mécontents, on sentait que leurs décisions étaient conformes à la justice et impartiales. Les opérations furent longues et ce n’est que vers 13 h 30, que la lecture du palmarès fut donnée par M. Schlienger, secrétaire-adjoint du comice agricole.

Le banquet Puis les autorités, les lauréats et les visiteurs se rendirent au restaurant de Mme Hamonic où était servi le banquet. La salle était décorée d’une façon féérique : banderoles, guirlandes de verdure et gerbes de fleurs partout. À l’entrée, une grande inscription avec ces mots : « Honneur aux cultivateurs », entourée de petites gerbes d’avoine et de froment, de paquets de carottes, poireaux, navets et rutabagas, le tout formant un original et gracieux décor.

14 •


parole en un pareil moment, mais il voulait

conseils que réclamaient les cultivateurs,

M. Déchamps, dont la voix est très claire, fut

dire quelques mots avant le député qui

mais de l’argent. »

écouté attentivement.

devait prendre un train à 16 h. Il souhaita

Quelques instants plus tard, le député quit-

la plus cordiale bienvenue à tous ses hôtes,

tait la salle pour aller prendre le train. Il fut

… Et de nouveau l’orage

au nom de la municipalité. Il salua les élus

sifflé par des jeunes protestataires.

Lorsque le sous-préfet se leva, l’opposition se manifesta à nouveau. Mais d’une voix forte,

présents et félicita le bureau du comice agricole pour son effort et il donna la parole

Un moment d’accalmie…

il déclara qu’il parlerait coûte que coûte. Il

au député.

À l’heure des toasts, Alphonse Pierre,

réussit en effet à imposer le silence et à se

À peine avait-il commencé son discours,

président du syndicat d’élevage, eu un mot

faire écouter. Malheureusement, à peine

qu’un groupe de manifestants politiques

aimable pour ceux qui avaient contribué au

avait-il achevé son discours que, d’un ton

opposés au député de Pontivy et qui avaient

succès de la journée. Il présenta les excuses

sec, il leva la séance. En faisant tête à l’op-

pris part au banquet, commença un mou-

du sénateur Brard, retenu au concours du

position, qui dominait manifestement dans

vement d’opposition, criant, interpellant,

canton de Guémené. Puis il fit ressortir les

la salle, il l’exaspéra.

sifflant même. Un des cultivateurs présents

progrès réalisés par l’élevage de la région.

Or, il y avait quelqu’un à la table d’honneur

réprouvant la manifestation, prit la parole,

M. Déchamps, professeur d’agriculture pour

qui aurait pu (et il était sans doute le seul

déclarant « qu’il y allait de l’honneur de la

l’arrondissement de Pontivy lui succéda. Il

à le pouvoir) rétablir le calme et apaiser les

commune de respecter ceux qui étaient ce

félicita tous les artisans de cette belle fête

esprits. C’était M. Norcy. Sa double qualité

jour-là ses hôtes ». On ovationna celui qui

agricole. Il dit la joie qu’il éprouva le matin,

de conseiller général du canton et d’agricul-

avait parlé.

à contempler le magnifique lot de taureaux

teur émérite le désignait évidemment pour

Puis M. Paul Lotz, par ailleurs président de

armoricains, tous presque parfaits.

prendre la parole. On ne lui la donna pas…

l’Office agricole départemental, développa

Il incita ensuite les éleveurs à faire le

Tout simplement parce qu’il ne l’avait pas

sa causerie et donna des conseils, tant sur

contrôle laitier à l’étable. L’expérience a

demandé.

l’élevage que sur le blé. Il expliqua d’autre

prouvé que cette pratique donnait des

part comment les cultivateurs pouvaient

résultats merveilleux au point de vue du

« sur la seule caution du blé » qu’ils avaient

rendement laitier, car ajouta l’orateur :

Bagarre dans le restaurant et harangue en plein air

récolté, obtenir des prêts du Crédit agricole.

« l’armoricain ne fournit pas seulement de

Il semblait que le calme allait revenir. Il n’en

Les adversaires du député de Pontivy

la viande, il est aussi susceptible de fournir

fut rien. La séance levée, les manifestants

continuant leur obstruction systématique,

du lait. »

voulaient s’opposer à la sortie en réclamant

le sous-préfet dut intervenir à deux ou trois

Avant de terminer, il invita avec insistance

la parole pour M. Joseph Cadic, ancien dépu-

reprises pour réclamer le calme. Lorsque

les cultivateurs à envoyer leur fils à l’école

té. Ils refusèrent de quitter la salle avant que

le député eut achevé, un des interrupteurs

d’agriculture d’hiver qui fonctionne au lycée

celui-ci leur eut promis de parler sur la place

se leva pour dire que : « ce n’était pas des

de Pontivy, à partir de la mi-novembre.

publique. Il se produisit alors, au milieu d’une mêlée générale, une bagarre dans laquelle notamment, l’adjoint au maire de Saint-Gérand reçut un violent coup de poing. Ce ne fut sans doute pas le seul ! Des tables furent renversées et la vaisselle qui les garnissait fut réduite en miettes. M. Joseph Cadic se rendit ensuite sur la place publique où, au pied du monument aux morts de la Grande guerre, et se lança dans une harangue enflammée. « Les belles paroles prononcées dans les banquets agricoles par des orateurs qui ne connaissent à peu près rien aux questions agricoles, ne sont d’aucune utilité pour vaincre ces difficultés, affirma-t-il. Ce qu’il faut, c’est l’union des cultivateurs qui ne doivent compter que sur eux-mêmes pour gérer leurs affaires et qui doivent être représentés par des élus pris dans leurs rangs. » Il fut chaleureusement applaudi à plusieurs reprises. Lorsqu’il eut fini de parler, la foule se dispersa et le calme se rétablit peu à peu.

• 15


Circuit court

Au Port de kermain

Un bon goût de liberté Depuis plus de sept ans, Véronique et Romain Silvem élèvent des porcs en liberté et en plein air. Commercialisés à la ferme et sur les marchés de la région, côtes, rôtis ou encore charcuteries font le bonheur des amateurs de bons cochons. Lorsqu’ils ont débarqué au Port de Kermain, dans la commune de Saint-Guen, Véronique et Romain Silvem auraient pu passer pour des illuminés en quête d’authenticité. Leur idée : de l’écopâturage avec des cochons, aurait même pu générer sourires et sarcasmes. Plus qu’une idée, une philosophie : « arrêter de perdre sa vie pour essayer de la gagner.» Originaire de La Hague, Romain avait débuté sa carrière professionnelle dans le bâtiment. Née à Belle-Île-enMer, Véronique confectionnait des bijoux. Ni l’un, ni l’autre n’était issu d’une famille de paysans et, jusqu’à présent, leur quotidien était bien plus tourné vers la mer que vers la terre ! Qu’importe, Romain décroche son brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole et le couple s’installe en 2015.

Qualité gustative incontestable « Paysans sans terre », comme ils aiment à le rappeler, Véronique et Romain démarrent tout de même leur élevage de porcs blancs de l’Ouest. Entretien des bandes enherbés, nettoyage des sousbois ou encore défonçage des pâtures… le cochon rend aussi service aux agriculteurs qui n’hésitent pas à mettre des

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terres à la disposition des éleveurs. Pour la nourriture, ils pratiquent le glanage moderne… « Nous leur donnons des aliments de récupération tels que des céréales cuites, des légumes ou encore du petit lait de chèvre », précise Romain. Lancé modestement, avec deux bêtes seulement, l’élevage va se développer au fil des années. Aujourd’hui, ils produisent près de 80 cochons par an. Jusqu’en 2019, deux truies et son verrat malicieusement baptisé « Bayer », assuraient le renouvellement du cheptel. Depuis, il est majoritairement composé de porcelets achetés puis engraissés pendant une dizaine de mois. Chaque semaine, le rituel est identique. Le porc emmené la veille, « pour éviter tout stress », est abattu le lundi, à Quintin. Une fois récupéré, le cochon est découpé et transformé dans le labo, le jeudi. Les vendredis, à Mûr-de-Bretagne, et les samedis, à Loudéac, c’est jour de marché. Bien nourris et élevés au grand air, les porcs de Kermain bénéficient d’une qualité gustative incontestable. Entièrement faite maison, la charcuterie est garantie sans sel nitrité, sans OGM, ni enzymes chimiques. Si la réussite est incontestable, le couple

envisage pourtant de mettre un terme à son élevage en plein air. « Avec les normes liées à la peste porcine, c’est devenu trop compliqué », assure Romain. Pas question pour autant d’arrêter la production. « Nous avons trouvé une stabulation et nous allons désormais produire du porc sur paille, poursuit-il. Mais toujours avec la même exigence de respect du bien-être de l’animal. Chacun disposera d’une surface de cinq m2, contre moins d’un m2 dans les élevages conventionnels. » Parallèlement, le couple envisage de diversifier aussi sa production. D’ici quelque temps, le bœuf et le mouton pourraient faire leur apparition sur l’étal de l’éleveur-boucher-charcutier de SaintGuen.

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Circuit court

Breizh & Vrac

vos courses sans contraintes Créée en juillet dernier et basée à Moréac, l’épicerie en ligne « Breizh & Vrac » entend faciliter le quotidien des consommateurs. Un nouveau mode de consommation qui se veut aussi plus local et plus responsable. « Consommer plus responsable, plus local et sans emballages… aujourd’hui, tout le monde y pense », assure Magali Guenver, avant de s’interroger : « mais qui peut réellement le faire sans prise de tête ? » Cette question, elle se l’est posée avant de tenter d’y apporter une réponse, à l’échelle locale. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en agroalimentaire obtenu à l’université de Clermont-Ferrand, cette Briochine d’origine a débuté sa carrière professionnelle dans des entreprises de ce secteur. Chez Andros, en Corrèze d’abord, puis à la PEP Cocotine à Ploërmel, ensuite.

Près de 30 producteurs locaux En 2019, après une quinzaine d’années d’activité, « le besoin de changer d’environnement professionnel combiné à l’envie de participer à l’accessibilité de nouveaux modes de consommation plus vertueux », va nourrir un projet de reconversion. La crise du Covid, une période pendant laquelle elle va osciller entre le chômage partiel et le télétravail, puis surtout, la naissance de son deuxième enfant, vont précipiter son

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envie et conforter ses choix. « Si je voulais éviter la routine, c’était le moment de partir », se souvient-elle. En mars 2021, elle quitte définitivement la société où elle travaillait. Quatre mois plus tard, profitant de l’accompagnement de l’incubateur d’entreprises de Locminé, Hub Unerco, elle ouvre son entreprise baptisée « Breizh & Vrac ». L’épicerie écoresponsable en ligne qu’elle entend développer s’appuie sur des valeurs fortes de proximité, de qualité et de transparence. Ainsi, pour promouvoir les producteurs bretons, elle ne propose que des produits locaux. De même, pour supprimer les emballages plastiques, à chaque fois que cela est possible, les produits sont conditionnés en vrac. Enfin, pour contribuer à la préservation de l’environnement, tous les produits sont issus de l’agriculture bio ou raisonnée. Qu’il s’agisse de l’alimentation, des cosmétiques, des produits d’entretien ou encore des accessoires « zéro déchets », son épicerie en ligne apparaît déjà très bien achalandée. « Aujourd’hui je travaille avec une trentaine de producteurs

locaux, précise Magali. Leur nombre et la diversité des produits proposés ne cesse de se développer ». Concrètement, le système est on ne peut plus simple ! Vous passez votre commande sur le site Internet. Magali la prépare « avec amour dans nos jolis contenants consignés » et vous venez la retirer dans le lieu de retrait de votre choix. Lorsque le client ramène les contenants consignés, Breizh & Vrac lui reverse un bon d’achat du montant de la consigne. Dans un secteur géographique compris entre Pontivy, Locminé et Ploërmel, l’épicerie compte actuellement une dizaine de points de retrait. « Dans ce domaine aussi, leur nombre devrait augmenter », précise la gérante de l’épicerie qui peut également assurer des livraisons groupées dans les entreprises.

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La Chouette boutique à Saint-Caradec

l’univers de Sandra Sheward Elle est très chouette la boutique de Sandra Sheward ! Depuis deux ans, cette Caradocéenne d’origine anglaise y propose ses propres créations : peluches, écharpes, bonnets, coussins… Mais également celles de plusieurs artistes du Centre Bretagne. « Open ». La pancarte accrochée sur la porte d’entrée du magasin installé sur la place du Calvaire, dans le bourg de Saint-Caradec, ne laisse guère planer le doute sur l’origine de sa propriétaire. Sandra Sheward, gérante de « La Chouette boutique » est Anglaise. Originaire de Portsmouth, sur la côte sud de l’Angleterre, elle a, avec son mari, traversé la Manche pour s’installer définitivement dans le Centre Bretagne. C’était il y a un peu plus de quinze ans. Un choix réfléchit et réussit pour le couple qui s’est parfaitement intégré dans son nouveau cadre de vie. De 2014 à 2020, Sandra a même siégé au sein du conseil municipal de la commune. « Avec le Brexit, les Britanniques ont perdu la citoyenneté européenne, regrette-elle. Nous ne pouvons plus voter ni être élus aux élections municipales ». En obtenant la nationalité française, elle ne désespère pas de pouvoir un jour, siéger de nouveau au sein de l’assemblée municipale. Formatrice dans le secteur de la propreté, lorsqu’elle résidait en Angleterre,

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Sandra a profité de son arrivée dans la région pour changer aussi d’horizon professionnel. « J’ai toujours aimé coudre et tricoter, assure-t-elle. C’est une passion héritée de ma mère et de ma grandmère. » Elle s’y remet, confectionne des peluches comme le fameux teddy bear, « le vrai », sourit-elle ; tricote des bonnets et des écharpes. Pendant un temps, elle va vendre ses créations sur les marchés. « C’était fatigant et j’avais envie de m’installer dans une vraie boutique », se souvient-elle.

région. C’est notamment le cas des peintures de Les Shaw, des bijoux vintages de Jean Shaw, des céramiques de Gill Cossins ou encore des créations celtiques de David Balade. « Cette année, j’envisage d’organiser chaque trimestre, des marchés d’artistes dans le jardin situé derrière la boutique, précise-t-elle. Le premier se tiendra au mois d’avril. » Un jardin d’ailleurs baptisé « La Chouette terrasse » où les clients peuvent prendre le thé, déguster des pâtisseries, lire ou flâner à l’ombre de l’if et sous le regard de la chouette...

Une chouette terrasse En décembre 2019, elle franchit le pas et ouvre « La Chouette boutique ». La boutique est chouette, très sympa même… Mais le nom fait en réalité référence à une chouette chevêche, qui a élu domicile dans un if majestueux qui se dresse au milieu du jardin, derrière la boutique. Dans un cadre particulièrement chaleureux, Sandra y propose bien évidemment ses créations, mais également celles d’artistes et d’artisans de la

La Chouette boutique 1 bis, place du Calvaire Saint-Caradec 06 04 43 72 60 Sandy-sheward@hotmail.com Ouvert les vendredis et samedis, de 10 h à 19 h ; les dimanches et lundis, de 14 h à 19 h.


Artisan d’art

Cédric vannier

Un sculpteur soudeur Avec son poste à souder pour seul outil, mais avec une imagination débordante, Cédric Vannier sculpte des œuvres d’art bien particulières. Sous les mains de l’artiste, morceaux de ferraille et bouts de bois retrouvent une seconde vie ! En dénichant un vieux poste à souder lors d’un déménagement, Cédric Vannier n’imaginait pas que cette découverte allait bouleverser sa vie. Pâtissier de formation, celui qui a longtemps travaillé comme gardien de nuit dans un foyer de jeunes, n’imaginait même pas avoir une quelconque fibre artistique. « Je ne connaissais rien à la soudure, mais sans que je puisse m’expliquer pourquoi, j’ai tout de suite eu envie d’essayer », se souvient-il. La révélation est immédiate. Avec des boulons et des écrous, il sculpte sa première pièce : un petit jazzman. Une passion est née, elle ne le quittera plus. Autodidacte, le Quiberonnais, installé à Pontivy depuis plus de deux décennies, développe sa technique de la soudure et de la brasure. À partir de pièces de récupération, il assemble, découpe et soude des objets métalliques les plus divers. « Je donne une première vie à mes idées, et une seconde vie aux objets », sourit-il. Et des idées, l’artiste n’en manque pas. Avec des cuillers, il façonne des oiseaux ; avec une chaîne

de vélo, il réalise une moto ; avec des lampadaires de rue, il confectionne un siège… La technique est devenue sûre, l’imagination toujours débordante. Une lecture, une discussion ou encore un reportage télévisé, peuvent rapidement être le point de départ d’un projet de sculpture. Ce fut d’ailleurs le cas récemment. « J’ai vu reportage sur les raies manta et j’ai décidé d’en réaliser une », précise-t-il. S’il crée en fonction de son imagination du moment, il peut aussi s’adapter aux demandes des clients. Mais pas question pour autant de lui imposer un objet précis à réaliser. « Le client me donne un thème ou un objet de récupération lui appartenant et après, mon imagination fait le reste », explique celui qui veut rester libre de ses créations.

métal, Cédric y incorpore de plus en plus des éléments en bois. « Le métal est un matériau froid, le bois permet d’incorporer un peu de chaleur à l’œuvre », insiste Cédric. Pour faire connaître ses œuvres, le sculpteur-soudeur n’a pas hésité à sortir de son atelier. Et en quelques années, il s’est taillé une solide notoriété. Lauréat à deux reprises du prix du public, au salon Art et Collection de Pontivy, il a également décroché le prix du jury, du salon des Arts de Guilliers. De Pontivy, au Café Robic à une boutique d’art de Pont-Réan, en passant par la maison du Phare de Quiberon, il multiplie les lieux d’expositions. Les amateurs peuvent également visiter son atelier et découvrir ses œuvres. Pour cela, il suffit simplement de prendre rendez-vous.

Des prix aux salons Dans son garage transformé en atelier, il stocke une multitude d’objets de récupération qui, un jour ou l’autre, prendront corps sous les mains de l’artiste. S’il privilégie toujours le travail sur le

Créations métal et bois Cédric Vannier 06 65 32 82 52 - cedrivannier.com



L’AGENDA JANVIER / FÉVRIER

2022 MARDI 11/01

FILS D’IMMIGRÉS Un homme seul sur scène se livre. Il se souvient et nous raconte par bribes des souvenirs de son enfance. Il nous parle de sa famille, de ses grands-parents italiens originaires du Piémont et du Frioul, venus en France dans les années 20 pour fuir la misère, avec valises et enfants sous les bras, pour travailler dans les houillères du Dauphiné. Il nous parle de lui, mais aussi des autres... De tous ces travailleurs étrangers « qui ont fait la France ». 10 h 30 et 14 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Méné. Tarifs : abonné, 3 € (- de 18 ans) et 7 € ; plein, 5 € (- de 18 ans) et 13 €. Réservations au 02 96 41 40 02

JEUDI 13/01 - MEET FRED Fred voudrait être un gars normal, connaître le grand amour, avoir un travail, gagner de l’argent, être beau, fort et entouré d’amis… Seulement voilà, Fred est une marionnette de tissu. Et la dure réalité de la vie rattrape Fred. Le gouvernement vient de réviser à la baisse l’allocation qu’il recevait. Devra-t-il licencier un de ses manipulateurs ? De rendez-vous absurdes à Pôle Emploi en fêtes débridées, de situations cocasses en tentatives ratées, il lutte au quotidien contre les préjugés. Sept acteurs talenteux, une manipulation maîtrisée, un non-sens à la Monthy Python font de cette pièce une satire politico-sociale, énergique et jubilatoire. Spectacle en anglais, surtitré en français. 20 h 30, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 7 € / 11 € / 14 €. Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc@ville-loudeac.fr

JEUDI 13/01

LES TONTONS FARCEURS Le 14 juillet 1962, c’est l’effervescence au célèbre cabaret « Le Glamour ». L’affriolante chanteuse Lola-Lola débute un nouveau tour de chant : on affiche complet. Mais stupeur et catastrophe ! Au sous-sol, dans les toilettes tenues par l’acariâtre Pénélope, on découvre un cadavre chez les ladies. « Il faut absolument le faire disparaitre» hurle monsieur Paul, le directeur affolé tandis que la salle se remplit. Mais qui est le mort ? Et surtout : qui a commis ce meurtre ? Une pièce à énigmes où absolument rien ne se déroulera comme on aurait pu l’imaginer. Entre farce et enquête policière, cette comédie voit plus loin que la traditionnelle comédie de boulevard. « Les tontons farceurs » rend hommage à travers des répliques percutantes à l’univers déjanté de Michel Audiard. 20 h 30, au palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 28 € ; réduit, 22 € ; abonné, 20 €. Réservations au 02 97 25 06 16 - Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

VENDREDI 14/01

NATURE MORTE DANS UN FOSSÉ L’équipe de la médiathèque vous propose une Nuit de la Lecture insolite. « Qui l’a fait ? Qui a tué la jeune fille à coups de pieds dans le ventre et sur le visage ? Ecrite en 2002 par Fausto Paravidino, « Nature morte dans un fossé » est une pièce policière à la fois burlesque et macabre. Il y a eu meurtre et le groupe Vertigo s’engage à cœur joie dans une enquête endiablée avec un humour ravageur. 19 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre sur réservation : www.lequatro.fr

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VENDREDI 21/01

VENDREDI 21/01

ACCROCHE-TOI SI TU PEUX

MARION ROUXIN

C’est un voyage de mouvements jonglés, physiquement engagé, où la solitude se mêle au déchaînement et la complicité à l’absurde. Ils se soutiennent, s’accompagnent, se perdent, tombent... Toujours ensemble. Le jeu se cultive, il entretient la relation. Les balles sont médiatrices de leurs échanges. Elles les temporisent, les animent, les lient et les enveniment. Un spectacle de jonglage précis et vivant, tenant à la fois du mime et de l’acrobatie, qui unit deux individus attachants, drôles et généreux.

Marion Rouxin pose un regard sensible sur le monde et questionne l’autre, les autres, dans leurs altérités, dualités et complémentarités. Ils sont évoqués à travers le prisme du départ, du temps, du voyage, de l’exil… Avec énergie et joie, elle donne corps et souffle aux personnages qui habitent ses chansons. C’est une voix qui vous enveloppe et parfois vous percute, une présence scénique, physique, généreuse. Le tout accompagné par le regard, le piano et le vocodeur d’Edouard Leys qui explose le classique piano-voix pour emporter ce concert vers un univers électro-organique saisissant.

20 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Méné. Tarifs : abonné, 3 € (- de 18 ans) et 7 € ; plein, 5 € (- de 18 ans) et 13 €. Réservations au 02 96 41 40 02

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 7 € / 11 € / 14 €. Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc@ville-loudeac.fr

SAMEDI 22/01 et 05/03

CORBBEL Corbbel c’est Pierrick Corbel (guitare, chant), Christophe Chavanon (batterie) et Sylvain Bloyet (clavier, basse). Après « Perfect Match » sorti en 2019, le trio nous propose, dans ce second album, leur « weird folk » cinématographique affirmant ainsi une esthétique sonore plus minimaliste. Enregistré et produit par Christophe Chavanon au studio Kerwax, ardent défenseur de l’analogique et de la bande magnétique, il capte au plus près la performance humaine sincère et authentique. Dans cet écrin sonore les textes en anglais de Pierrick Corbel posent un regard poétique sur notre monde et notre société, racontant nos amours, nos fantasmes, nos déceptions et nos espoirs. Samedi 22 janvier, 20 h 30, palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 9 € ; réduit, 5 € ; abonné, 4 €. Réservations au 02 97 25 06 16 - Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr Samedi 5 mars, 20 h 30, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre sur réservation : www.lequatro.fr

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MARDI 01/02

BOOM BOX Dans un cadre qui se fait trop étroit, Amétiste et Monsieur Colas s’évadent en rêve. Il a peur du dehors, elle veut s’échapper du dedans. À l’extérieur, le monde est vaste pour de vrai, il va bien falloir se lancer ! Sortir de sa boîte et changer de décor, faire rentrer la couleur, grandir et oser. En voilà de beaux défis à relever. Arriveront-ils à braver les obstacles et s’envoler au-delà de leurs propres limites ? Une épopée fantastique par la compagnie Cécile Métral. 15 h, centre culturel Kastell d’Ô, à Uzel. Tarif unique : 5 €. Infos et réservations : 09 62 08 39 53


VENDREDI 04/02

TCHATCHE Le corps discute, avec douceur ou véhémence, subtilité et engagement, frivolité ou passion. Les pieds bavardent, heureux de nous mener les uns vers les autres. Les mains ont la parlotte, pensant même parfois remplacer les mots, et le bras droit nous sert son boniment, si fier d’être celui qui salue en notre nom. Quand tout ce petit monde s’anime ensemble, il devient danse. Convoquant des inspirations musicales très variées, Tchatche nous révèle une anatomie bien plus loquace qu’on ne voudrait le croire. Voir les mots agir et s’amuser de la personnalité des corps… Une approche poétique et sensible du mouvement, à travers la danse hip-hop. 10 h et 14 h, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 4 € et 6 €. Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc@ville-loudeac.fr

SAMEDI 05/20

The Siberian Trombinoscope The Siberian Trombinoscope est une pièce narrative pour quatre interprètes danseurs/chanteurs, qui dresse le portrait de femmes et d’hommes embarqués dans une situation inhabituelle, et se retrouvent en huis-clos pendant une durée indéterminée. La pièce est une fiction chorégraphiée et mise en musique qui traite des notions de norme, et confronte les différents cadres qui nous régissent et leurs alternatives irréelles et fantasmées. Pièce en français et anglais avec surtitrage. 15 h 30, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre sur réservation : www.lequatro.fr

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VENDREDI 11/02 - MB

MB14# Beatbox. Attention ovni ! MB14 n’utilise sa voix que pour seul instrument, et une Loopstation qui recrée boucle par boucle des chansons complètes. Finaliste de The Voice en 2016, champion du monde de beatbox avec Berywam, MB14 oscille entre hip-hop et chant lyrique, entre musiques du monde et bruitages électroniques. Abordant des thèmes existentiels tels que la vie, la mort, la nostalgie, le doute de l’artiste ou même le voyage dans le temps, il nous montre la voix et nous emmène vers une aventure sonore, une véritable illusion auditive. 20 h 30, palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 15 € ; réduit, 10 € ; abonné, 7 €. Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

DIMANCHE 13/02

Lalo Chant’Age Si on chantait tous ensemble ! À l’occasion de la Saint-Valentin, nous vous invitons à venir fredonner les chansons d’amour que l’on connaît tous par cœur. Lalo vous attend avec vos voix et votre bonne humeur pour revisiter ensemble un répertoire des années 20 à aujourd’hui. Le temps d’une chanson, il est votre musicien (piano, guitare, mandoline, ukulélé…). Venez entre amis, en famille, chanter, rire… en toute simplicité.. 15 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre sur réservation : www.lequatro.fr

• 25


VENDREDI 18/02 - Grand

Ballet de Kiev - Giselle

Apothéose du ballet romantique, Giselle est considéré comme l’un des plus beaux joyaux du répertoire. Créé en 1841, son succès fut immédiat. Giselle aborde tous les thèmes du romantisme : couleur locale, pastorale amoureuse qui s’achève en tragédie, irruption d’un monde fantastique et rédemption par la force de l’amour. Chorégraphie tout à fait surprenante pour l’époque, elle frappe le public par la solidité de sa structure, aussi bien dans les grands tableaux du corps de ballet que dans les soli. Ce ballet aérien est un régal pour tous les amateurs de danse. Le talent et la performance des 35 artistes du Grand Ballet de Kiev, ne laissent personne indifférent. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 20 € / 24 € / 27 €. Réservations au 02 96 28 65 50

VENDREDI 25/02

Carte blanche Galapiat Cirque Des paroles en l’air qui questionneraient la vie sur terre... Accompagné par un musicien aux pieds sur terre, un clown tendre et rock’n roll s’envoie en l’air, prend de la hauteur et recherche désespérément. Effrayé par le brouhaha du monde, il essaie, là-haut, de mettre un pied devant l’autre. Pas à pas, mot à mot, submergé par l’émotion, on dirait que tout se mélange dans cette tête de clown. Tenter de bien respirer, pour ne pas se laisser désarçonner.... Mais attention, comme l’archet sur les cordes, parfois ça crisse, ça grince et ça explose. Il faudra lâcher, recommencer, jusqu’à soif de vivre. 19 h 30, centre culturel Kastell d’Ô, à Uzel. Tarif (spectacle, repas et boissons) : abonné, 30 € ; réduit, 35 € ; plein, 40 €. Infos et réservations : 09 62 08 39 53

DIMANCHE 27/02

LADISLAVA Elle aux vents et lui aux cordes, ils vous feront découvrir l’histoire de la musique tzigane, ses racines et ses branches. Au travers des yeux de Ladislava, jeune gitane sillonnant les routes d’Europe, laissez-vous emporter par les rythmes chauds et colorés de cette musique atemporelle et sans frontière.

SAMEDI 26/02

Laurent Baffie se pose des questions Depuis toujours, Laurent Baffie se pose des questions que personne ne se pose. Tant qu’il les publiait, cela ne causait de tort à personne. Mais aujourd’hui, il monte sur scène pour faire réagir le public sur ses interrogations délirantes. Rajoutez à ça toutes les impros dont ce fou est capable et son interactivité légendaire avec le public et vous obtiendrez un spectacle drôle et dépouillé, dont le seul but est de vous dépouiller... de rire ! Le roi de l’impertinence est de retour pour le plus grand plaisir de ses fans. Un spectacle décapant… Âmes et oreilles sensibles, s’abstenir. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 25 € / 29 € / 32 €. Réservations au 02 96 28 65 50 - Courriel : pcc@ville-loudeac.fr

15 h, pôle culturel Le Quatro de Baud. Entrée libre sur réservation : www.lequatro.fr


LA CULTURE EN BRETAGNE CENTRE

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Été 1940. Dans la France occupée par les Allemands, les habitants sont contraints de donner gîte et couvert à l’ennemi. À Lignon, paisible bourg du Bordelais, les Lenoir, une famille de notables, doivent héberger Günter Kohler. Passée sa répulsion première, Noémie, la jeune épouse, éprouve une violente attirance pour l’adjudant qui vit désormais sous leur toit. Printemps 1946. La guerre est terminée, mais elle a laissé derrière elle son lot de malheurs, et de nombreux déplacés. Parmi eux, une fillette, retrouvée assise sur un banc, dans un village non loin de Bordeaux. Qui est-elle ? d’où vient-elle ? et pourquoi semble-t-elle avoir tout oublié ? Justin, un gendarme de vingt-quatre ans, décide de la prendre sous son aile et de percer le mystère qui l’entoure. Lauréat du prix Kobo By Fnac, porté par des personnages forts et une intrigue inattendue, L’Hiver de Solveig propose, dans la lignée de La Ferme du bout du monde, de Sarah Vaughan, un roman bouleversant sur une des périodes les plus troublées de l’Histoire.

« Une réussite totale. Un petit bijou romanesque. » Nathalie Iris, Télématin.

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REINE ANDRIEU Reine Andrieu naît en 1967. Initialement diplômée d’une école de commerce, elle reprend des études universitaires pour devenir bibliothécaire, métier qu’elle exerce pendant treize ans avec passion dans la région toulousaine dont elle est originaire. L’Hiver de Solveig est son premier roman.

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VENDREDI 04/03

VIENS TEL QUE TU ES Si son titre peut évoquer des images de fast-food ou de culture grunge, c’est de danse et de partage dont il s’agit dans cette conférence dansée proposée par Olivier Lefrançois. Démonstrations à l’appui, le chorégraphe et danseur de la compagnie Espace des sens retrace l’évolution des danses hip hop pour mieux illustrer les valeurs de positivité, de créativité et d’invitation au dépassement qui leurs sont propres. 20 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Méné. Tarifs : abonné, 3 € (- de 18 ans) et 7 € ; plein, 5 € (- de 18 ans) et 13 € Réservations au 02 96 41 40 02

VENDREDI 04/03 - LA POILUE L’histoire commence dans la chambre d’une petite fille, qui semble y être enfermée depuis une éternité. Elle y vit, de rituel en rituel, sans que rien ne lui arrive. Jusqu’à ce fameux jour où… un poil apparait. Elle passe alors par de nombreuses étapes afin d’apprivoiser ces changements. La Poilue nous invite à (re)traverser les mutations de la puberté afin de s’en amuser, mais aussi de comprendre les enjeux de ces périodes de transformation. Nous suivons notre héroïne dans son adolescence et dans son début de vie d’adulte, mais nous pourrions très bien transposer ces troubles et ces questionnements à d’autres moments de l’existence. Joie, poésie et humour, une pièce fantaisiste à poils pour parler des profondeurs de nos âmes… 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 7 € / 11 € / 14 €. Réservations au 02 96 28 65 50 - Courriel : pcc@ville-loudeac.fr

SAMEDI 05/03

Panayotis Pascot, Presque À 22 ans seulement, Panayotis Pascot est plus que prometteur… Du haut de sa jeunesse toute fraîche, on peut dire qu’il assure Panayotis, avec ce mélange savoureux de confessions à la fois cocasses et intimes et cette galerie de portraits de famille plutôt loufoques. Sans filtre, il livre des anecdotes délirantes sur lui-même, sur ses potes, sur ses parents. Aussi attendrissant que drôle, il parvient à embarquer le public en mêlant parfaitement pertinence du texte et improvisations. 20 h 30, au palais des congrès de Pontivy. Tarif : plein, 22 € ; réduit, 15 € ; abonné, 13 €. Réservations au 02 97 25 06 16 - Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

DIMANCHE 06/03

Ma langue maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler d’amour Yannick Jaulin aime les mots, ce n’est pas nouveau. La langue est son outil de travail et le voilà qui parle de son outil. Il raconte joyeusement son amour des langues en duo avec Alain Larribet musicien du monde et Béarnais. Cette fois, il se fait plus politique. Dans « Ma langue maternelle va mourir », l’artiste part de son enfance et de son parlange maternel des Deux-Sèvres pour dénouer les fils de la domination que cache, à peine, l’histoire des langues non nationales. Des langues estampillées minoritaires, des parlés méprisés, des oralités menacées de mort annoncée. Des langues en danger face aux langues dominantes qui, comme le soulignait Bourdieu, symbolisent un pouvoir qui ostracise l’autre. Yannick Jaulin, chérit le génie de ces parlés, leur inventivité, leur plasticité... Cela devient une ode, parfois mélancolique, souvent pleine d’humour. À l’évidence un plaidoyer. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif : 7 € / 11 € / 14 €. Réservations au 02 96 28 65 50 - Courriel : pcc@ville-loudeac.fr



LIRE « Anne de Green Gables »

LES COUPS DE COEUR de LA LIBRAIRIE « RENDEZ-VOUS N’IMPORTE OÙ »

Lucy Maud Montgomery Éditions Monsieur Toussaint Louverture Anne est une orpheline qui rêve de trouver une famille, une vraie. Elle se retrouve « par erreur » chez Marilla et Matthew Cuthbert, frère et sœur, qui attendaient un garçon pour les aider à la ferme. Anne est pleine d’imagination, piquante et drôle, et déterminée à ne pas sombrer dans la tristesse ou le découragement. A force de persuasion, elle saura convaincre les Cuthbert de la garder avec eux et trouvera toute sa place dans sa nouvelle famille. Premier volume d’une série commencée en 1908, publié ici dans une nouvelle traduction et dans une édition particulièrement soignée – couverture toilée, graphisme très réussi – c’est un plaisir d’accompagner Anne et de grandir avec elle. Pour tous, à partir de 11 ans.

« Une toute petite seconde » Rébecca Dautremer Éditions Sarbacane

Après l’album Les riches heures de Jacominus Gainsborough, après l’extraordinaire Midi Pile, Rébecca Dautremer nous entraîne une nouvelle fois dans son splendide univers avec Une toute petite seconde : une fresque magnifique à déplier sur plus de 2 mètres de long, accompagnée d’un recueil de 100 toutes petites fictions qui nous permettent de découvrir ce que vivent, pensent ou ressentent les 100 personnages présents sur la fresque. Ceux qui connaissent déjà Jacominus découvriront avec délectation tout ce qui s’est passé autour de lui en cette toute petite seconde qui a changé sa vie, celle de sa chute dans l’escalier qui lui laissera une patte folle. Les autres n’auront qu’une envie, en connaitre davantage sur lui et se plonger dans les Riches heures…

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« La trilogie du soleil » Johan Heliot Mnémos

Fan de steampunk, arrêtez-vous sur ces lignes quelques instants ! Après son immense succès La trilogie de la lune, Johan Héliot nous revient avec cette nouvelle uchronie. Fresque ambitieuse à la française qui interroge le pouvoir de la science, l’Histoire, qui fait revivre Louis XIV ou encore Blaise Pascal, nous nous retrouvons au cœur de complots ourdis par la noblesse, au milieu d’inventions géniales, de mousquetaires et de malfrats. Nous sommes à la frontière d’un monde sur le point de basculer dans un Grand siècle futuriste, entre ombre et lumière, entre la Terre et les étoiles.

« La nef des damnés » Jean-Paul Le Denmat Palémon éditions

C’est une douce nuit de Noël… Ah non, pas si douce que ça, finalement : un cadavre nu est découvert près du lac de Guerlédan. Les deux capitaines de garde du SRPJ de Rennes vont enquêter. Leur enquête va les amener à découvrir deux squelettes d’enfants disparus depuis près de 30 ans au fonds d’un puits, non loin du 1er cadavre retrouvé. Quelle est la force maléfique qui se cache tout au fonds ? L’épidémie de grippe qui sévit à l’extérieur a-t-elle un lien ? Un thriller centre-breton à l’ambiance apocalyptique passionnant !

« Jours de sable » Aimée de Jongh Dargaud

Un jeune journaliste est embauché par une agence gouvernementale pour aller faire un reportage photo sur les conditions de (sur)vie de fermiers pendant la Grande Dépression des années 30. Il va alors se rendre au Dust Bowl, région située aux frontières de l’Oklahoma, du Texas et du Kansas. La sécheresse et les tempêtes de sable viennent encore aggraver les conditions de vie des fermiers qui migrent de plus en plus nombreux vers la Californie. Ils n’accueillent pas avec douceur ce « pied-tendre » armé d’un appareil photo, que beaucoup voient pour la 1ère fois… S’appuyant sur des images d’archive, l’autrice néerlandaise nous gratifie d’une bande dessinée magistrale, aussi poignante dans son contenu qu’éblouissante graphiquement.

30 •

« L’île aux arbres disparus » Elif Shafak Flammarion

C’est un figuier qui parle. Qui raconte l‘histoire de Kostas et de Defne, le grec et la turque, rêvant se s’aimer simplement dans une Chypre divisée, déchirée. Qui raconte Ada aussi, l’adolescente londonienne, qui porte en elle une histoire qu’elle ne connaît pas, qu’elle ne comprend pas. C’est de l’histoire de Chypre dont il est ici question, dans ces années 70 marquées par la ligne de démarcation visant à séparer les Grecs des Turcs, les chrétiens des musulmans, cette ligne qui déchire l’île et ses habitants. Il est question d’histoire et de secrets, de déchirures et de blessure. Il est aussi question de passion et d’amour. Et Elif Shafak excelle à nous emporter dans ce magnifique récit.


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PRATIQUE

RANDONNÉE

Départ : chapelle de Quelven à Guern

GUERN

Distance : 2,4 km Temps : 45 min

Circuit du ruisseau-musée de Quelven

Niveau : facile

Ce circuit d’interprétation autour du ruisseau de Quelven jouit d’un patrimoine naturel riche et préservé. Une cinquantaine de plantes y ont été inventoriées. C’est aussi un itinéraire qui était autrefois très utilisé par les pèlerins et la population : des vestiges de ces passages sont encore perceptibles.

 chapelle Notre Dame de Quelven

 chemin des écoliers

La chapelle Notre Dame de Quelven fut construite au XVe siècle pour remplacer une chapelle antérieure déjà très fréquentée par les pèlerins : c’est un haut lieu de pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. La seigneurie de Rimaison, en Bieuzy-les-Eaux, dont dépendait Quelven, serait à l’origine de cette construction, mais également les familles De Rohan, De Rieux, De Kerveno et Fournoir. On a aussi eu recours aux nombreux dons des fidèles et aux taxes levées sur les foires importantes qui se déroulaient à Quelven. Malgré sa taille importante, la chapelle ne suffisait pas à accueillir la foule le jour du grand pardon : c’est pourquoi « la Scala Sancta » à double rampe, a été édifiée en 1738 à l’extérieur. À la fin du XIXe siècle, Quelven comptait 280 habitants.

Vous emprunterez le chemin des écoliers, qui se rendaient à pied vers leurs écoles au bourg de Guern. Ils avaient l’habitude de se désaltérer à la petite fontaine tout au bord du chemin. Ce chemin est très ancien : remarquez ses jolies pierres levées et ses murets qui le bordent de chaque côté. Ces pierres levées pourraient être l’œuvre de moines cisterciens au Ve et VIe siècle.

 fontaine de Quelven

de Quelven ruisseau-musée it du ruisseau-musée cu ir C En contre-bas de la chapelle Notre Dame de Quelven, divers pan-

23

musée de Quelven Circuit du ruisseau-

Temps Distance ERN GUneaux portant sur la faune et la flore jalonnent ce circuit d’inter-

45 min lée luxuriante 2,4 km e d’une val découvertnommé prétation « le ruisseau-musée ». Son eau étant de bonne À la Guern qualité, sa richesse et floristique est indéniable. Le lven,faunistique Départ : chapelle de Que de, procurez-vous la topo-fiche n°24 la bala nger n». prolo aitez ng Guer souh ruisseau de Quelven alimentait moulin du même nom. Si vous Si vous «Circuit de Kalole n°3 la bien ou » ouis Kerh «Circuit de Kerjanic à êtes attentifs, vous pourrez apercevoir par endroits les vestiges d’un petit fossé longeant le chemin qui était en fait le « bief » desservant le moulin. Il reste de cette époque une digue que vous trouverez un peu plus bas, au fond de la vallée.

N

5

4

DÉPART

1 3

< Sites d’intérêt

2

Courbe de dénivelé :

1 Chapelle de Quelven

32 •

et la Scala Sancta 2 Le ruisseau-musée 3 Le chemin des écoliers

randonnée

270 m

210 m 180 m

171 m

Altitude maximum :

171 m

: 240 m Altitude maximum Altitude minimum :

118 m

150 m 120 m

Interdiction

Ne pas jeter

Ne pas ramasser ampignons

Balisage : 23 À gauche À droite Tout droit Légende : route (13%) chemin (87%)

La fontaine de Quelven est un joli édifice datant du XVIe siècle. Les trois colonnes cylindriques qui se dressent juste devant, dans l’enclos sacré, sont les piliers d’un ancien abri qui supportaient une toiture. À cet endroit, s’installait un coiffeur barbier les jours de pardon. Les clients s’asseyaient sur le banc de pierre et livraient leurs mentons aux barbiers. Ceux-ci étaient aussi des arracheurs de dents. Cet usage a aujourd’hui disparu ! Niveau

Informations : Office de tourisme de Pontivy Communauté : ou 02 97 25 04 10.

e Facilwww.tourisme-pontivycommunaute.com


patrimoine

langourla - Le Méné

LA TOUR SAINT EUTROPE Langourla, aujourd’hui connu pour son festival de Jazz qui se tient annuellement en août, est une très ancienne paroisse. En 1211, des traces écrites attestent de son existence et elle fut administrée jusqu’en 1312 par les templiers. Pas étonnant d’y trouver une tour cultuelle singulière dédiée à un saint martyr énigmatique. La tour Saint Eutrope La tour daterait du XII siècle. Elle est cependant répertoriée comme étant du XVIe dans la base Mérimée (base de données concernant les monuments historiques). L’édifice est en réalité le clocher et le parvis de l’ancienne église du XVIe siècle. De forme octogonale e

construite avec des pierres de taille de la région, elle compte quatre ouvertures sur arcs en ogives. Sur les piliers, des anges sont sculptés et portent les écussons des seigneurs de Langourla. En 1869, lors de la construction de la nouvelle église, la tour devait être démolie. L’évêque de Saint-Brieuc de l’époque, s’opposa à cette destruction. L’édifice fut préservé grâce à la pugnacité de l’évêque et peut-être aussi grâce aux armoiries des seigneurs gravées sur les piliers et à la légende de Saint Eutrope ! Elle devint alors la chapelle des morts, veillant sur le cimetière à ses pieds. À la fin des années 1950, il fut à nouveau question de la démolir. Envahie par le lierre, sa charpente donnait de sérieux signes

de fatigue. La tour Saint Eutrope fut définitivement sauvée en étant classée monument historique le 19 mai 1965. Elle fut alors entièrement rénovée. Le cimetière, fut transféré à la sortie du bourg à la fin des années 1950.

Saint Eutrope, énigmatique et légendaire On sait très peu de choses de Saint Eutrope, même la date de son épiscopat est incertaine ! Sa vie fut confiée à la tradition orale et l’imagination des conteurs en fit peu à peu un homme de légende doté de pouvoir de guérison. Eutrope, est d’origine perse, l’actuel Iran. Il a sans doute vécu vers la fin du IIIe, début du IVe siècle. Toutefois les légendes colportent qu’il fut contemporain de Jésus car il aurait assisté à la multiplication des pains et des poissons, puis à l’entrée triomphante de Jésus à Jérusalem ! Lors de l’arrestation du Christ, il aurait tenté de lever une armée pour le secourir. Il aurait ensuite rejoint les apôtres et les premiers disciples pour évangéliser l’Europe. Saint Pierre l’aurait envoyé à Saintes, grande ville romaine de Gaule et la légende en a même fait le treizième apôtre! Premier évêque de Saintes, il a le pouvoir de faire marcher les estropiés, de guérir l’hydropisie et les migraines. Ses dons l’aide à convertir au christianisme hommes et femmes de tous milieux, jusqu’à la princesse Estelle, la

fille du gouverneur romain de la ville de Saintes ! Ce dernier n’acceptant pas la christianisation de sa fille, il ordonne à des brigands de lapider l’évêque Eutrope. Le supplicié meurt d’un coup de hache qui lui ouvre la tête ! Ainsi Eutrope devient un saint martyr !

Un pèlerinage pour guérir de « tous les maux » Saint Eutrope n’est certainement jamais venu à Langourla. Entre légende et réalité, à la veille de la Révolution en 1789, le vicaire de l’époque de la paroisse de Langourla, Monsieur Duval, attesta avoir vu exposé à la vénération publique, les reliques de Saint Eutrope, très bien conservées et enchâssées dans un bras d’argent. Elles furent emportées par Julien-François Palasne de Champeaux, député aux États généraux de 1789, nul ne sait où. Ces reliques du saint martyr aux pouvoirs de guérison firent que la tour Saint Eutrope devint un lieu de pèlerinage et de dévotion. Les pèlerins avaient coutume d’emporter une poignée de terre arrachée à proximité de la tour. Cette terre, appliquée sur le malade, puis rapportée religieusement au pied de l’édifice à la bienveillance du Saint, apaisait toutes les douleurs des souffreteux. Renseignements : Office de Tourisme Bretagne centre – 02 96 28 51 41 – tourisme@bretagnecentre.bzh

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PHOTOGRAPHIE

Coups d’œil sur le Centre Bretagne... Les photographes des clubs de Loudéac et de Pontivy, Louvafilm et Grains d’Images, nous font découvrir les richesses du territoire. Un regard insolite, esthétique ou romantique... Tous les deux mois, paysages, monuments ou événements, sont magnifiés par le coup d’œil des photographes.

COUPS D’OEIL 19, rue Lamennais Pontivy 02 97 27 94 55 3, rue Tourville Loudéac 02 96 28 61 20

PONTIVY Brume sur le canal Marine PETIT

SAINT-CARADEC La rigole d’Hilvern prend ses couleurs d’automne Jean-Claude HENRY

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ALLINEUC La centrale solaire Claude EDY PONTIVY Salon Ohhh la vache Yveline LE GALL

MELRAND Au fil de la Sarre Jacques TRIPON


santé

LES CHRONIQUES SANTÉ DE KAT IA DUBOIS Tentations festives et bonnes résolutions La meilleure façon de résister à la tentation est d’y céder mais d’y céder raisonnablement. J’aime reprendre cette petite phrase pleine de sagesse « ce n’est pas l’exception qui tue mais la répétition ». Notre corps est physiologiquement fait pour éliminer les surplus alimentaires et molécules médicamenteuses mais jusqu’à un certain point. N’oublions pas que ce que nous n’éliminons pas est transformé et stocké dans notre organisme de façons diverses et variées : lithiases, polypes, kystes, calcifications, nodules, lipomes, tendinites, éruptions et toutes autres joyeusetés qui nous pourrissent la vie. Hors les maladies héréditaires dont nous pouvons souffrir, les virus, les chocs émotionnels et les accidents de la vie, nous pourrions nous éviter nombre de pathologies en essayant de maintenir au quotidien une hygiène vitale correcte ; ceci n’empêchant pas quelques libations exceptionnelles car il faut s’avoir se faire plaisir. Les frustrations répétitives engendrent parfois des abus délétères.

L’hygiène vitale, c’est quoi ? • Une alimentation équilibrée avec des produits locaux et de saison tout en essayant de respecter l’adage suivant : petit déjeuner de roi, déjeuner de prince et dîner de pauvre. • Oxygénation correcte par des activités de plein air, marche, sports divers. • Sommeil équilibré et suffisant selon les besoins de chacun.

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• Échanges sociaux, familiaux, développement personnel par des activités artistiques, ludiques, associatives, pratiques relaxantes, méditatives, créatives...

Soignez votre foie Quelques petites astuces maintenant pour drainer notre foie quand nous l’avons mis à rude épreuve : le chardon Marie en plante sèche pour faire des infusions ou sous forme d’ampoule à diluer dans un peu d’eau. Une ampoule avant le repas et une ampoule à la fin du repas soulage le foie. Cette plante soutient le foie dont le rôle est primordial dans le métabolisme des sucres, protéines, graisses et toxines. Le radis noir consommé en tranches fines à l’apéritif contrebalance le gras du saucisson. Le pissenlit en salades, les endives blanches ou carmines d’hiver, l’artichaut à peler avec une légère vinaigrette jusqu’à son cœur tendre et savoureux. Pensez aussi à l’ail dans les salades ou en chemise au four avec la volaille.

L’ail nettoie le sang et reste un anti bactérien puissant qui lutte aussi contre l’hypertension. Petite astuce : glissez quelques gousses d’ail dans votre bouteille d’huile d’olive pour bénéficier de ses propriétés à chaque assaisonnement. Les infusions digestives de fin de repas sont aussi prisées : verveine, mélisse, menthe, fenouil, anis. Une petite sieste digestive suivie d’une bonne marche pour relancer l’énergie du foie et oui encore lui !

Katia Dubois Praticienne en médecine traditionnelle chinoise et naturopathie 8, rue d’Angleterre 56310 Melrand 06 76 87 36 34 duboiskastell@gmail.com naturo-energetiquechinoise.fr La consultation d’un praticien en médecine traditionnelle chinoise/naturopathe ne saurait remplacer le suivi médical habituel ou en cours, ni se substituer aux traitements en cours. Seul votre médecin peut décider de l’arrêt ou de la modification d’un traitement médical.


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GASTRONOMIE

LES recettes de Julie Dos de cabillaud curry et lait de coco Préparation Préchauffer le four à 170°. Déposer les 4 morceaux de cabillaud dans un plat allant au four ; Verser un filet d’huile d’olive sur le poisson, saler et poivrer ; Enfourner pour 15 à 20 minutes de cuisson selon l’épaisseur des morceaux de cabillaud.

Ingrédients pour 4 personnes : 600 g de dos de cabillaud 1 oignon 1 gousse d’ail ½ boîte de tomates concassées (ou 4 tomates fraîches)

• • • •

• 20 cl de lait de coco • 1 c à c de curcuma • 1 c à c de curry • huile d’olive • sel et poivre

Faire revenir l’oignon finement émincé et l’ail écrasé avec de l’huile d’olive dans un faitout pendant 3-4 minutes à feu doux ; Ajouter le curry, le curcuma et les tomates concassées ; Laisser réduire quelques minutes à découvert ; Ajouter le lait de coco, le sel, le poivre et laisser mijoter à couvert dix minutes. Servir bien chaud avec l’accompagnement de votre choix ; ici pommes de terre et épinards.

Tarte au citron : Ingrédients pour 6/8 personnes Pour la pâte : 150 g de farine 30 g de sucre glace 4 càc de fécule de maïs 120 g de beurre coupé en cubes

• • • •

Pour le flan : 3 citrons bio 200 gr de sucre en poudre 5 œufs zeste d’1 citron 5 c à s de farine sucre glace

• • • • • •

Préparation La pâte : Préchauffer le four à 180° ; le bol Mettre tous les ingrédients dans obteu’à jusq pâte la ler sab du robot et tte); rche fou la à (ou re pelu nir une cha votre Tapisser de pâte le fond de

38 •

uvert moule à tarte préalablement reco ; son cuis de papier de son. Enfourner pour 20 minutes de cuis Le flan : verser Fouetter tous les ingrédients et sortie e just ée, l’appareil sur la pâte dor du four ;

Baisser la température à 150°; c la Enfourner à nouveau le plat ave ; s ute min pâte et le flan pour 40 r la Laisser refroidir avant de démoule tarte ; ir. Saupoudrer de sucre glace et serv



Le Trop Tro Breiz D’anne de Bretagne (8/11)

40 •


A suivre…

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HOROSCOPE

l

Poisson

(19 fév - 20 mars)

Janvier. Ce mois devrait susciter des prises de conscience par rapport à des freins intérieurs qui vous empêchent de profiter pleinement de vos capacités. Cette énergie peut vous mener, si vous faites preuve de ténacité, à tenter des actions libératrices, notamment au plan professionnel et sentimental. Février. Certains repères vont changer sous l’influence de vos proches, et cela vous forcera à trouver de nouvelles perspectives. Mais pas de panique, des voies nouvelles se dessinent et Mercure, votre planète maîtresse, vous soufflera des inspirations pour sortir de certaines situations apparemment bloquées.

a

Bélier

(21 mars - 20 avril)

Janvier. Ce mois vous exposera à un climat réaliste et vous obligera à remettre certaines pendules à l’heure avec vousmême. Cela vous éloignera quelque peu des mondanités et des relations superficielles mais cela aura pour effet positif de rectifier certaines erreurs du passé. Février. Vous ne ferez pas dans la demi-mesure, vous serez à la fois plus entier, plus exigeant et vos limites seront plus claires. C’est le moment idéal d’échafauder une stratégie pour vous sortir d’une situation de dépendance, pour retrouver votre liberté d’action et engager dans la foulée de nouveaux projets.

b

Taureau

(21 avril - 20 mai)

Janvier. Ce mois s’annonce agité et constructif à la fois. En effet, le transit de Mercure promet des échanges profonds qui vous orientent vers des projets rentables et correspondants à votre nature profonde. Vos activités s’amplifieront dans des projets de longue haleine, mais le succès sera à votre portée. Février. Ce mois va vous permettre de clore l’année en ayant pour acquis une base d’amélioration de votre vie avec des débuts d’exécutions qui vous tranquillisent. Le transit du Soleil vous permet de stabiliser les changements que vous avez pu amorcer le mois dernier et ce sont des changements de fond et de longue haleine.

c

Gémeaux (21 mai - 20 juin)

Janvier. Ce mois vous permettra d’aller de l’avant plus rapidement que prévu si vous acceptez de vous confronter avec des vérités parfois crues mais bien utiles pour agir au mieux de vos intérêts et de vos aspirations. Vous serez bien inspiré pour aller au-devant de nouvelles connaissances insolites si vous êtes en solo. Février. Il y a de grandes discussions en perspective, ce qui, au plan familial, risque de ne pas plaire à tout le monde. Votre enthousiasme ne passe pas toujours, il y a des blocages car vos projets éveillent des craintes parmi vos proches. C’est à vous d’annoncer la couleur en mettant des nuances et les formes appropriées.

42 •

JANVIER / FÉVRIER 2022

d

Cancer

(22 juin - 22 juil)

Janvier. Votre aplomb naturel sera affermi, votre charisme en hausse surprendra votre entourage par l’expression de vos motivations, plus forte que d’ordinaire. Votre énergie vous permettra d’espérer le succès et vous aurez les atouts en main pour vous rendre indispensable et faire évoluer votre carrière. Février. Des freins se lèvent, vous êtes mieux entendu et reconnu. Vos arguments et votre créativité porte plus facilement leurs fruits. Vous voyez l’avenir avec plus de clarté, débarrassé de notions anciennes, de votre culture familiale qui n’est plus adaptée à votre vie présente.

e

Lion

(23 juil - 22 août)

Janvier. Cette période est favorable pour stopper certaines addictions. Le transit de Vénus facilitera l’expansion de votre vie financière. C’est le moment de lancer un projet commercial ou artistique. En revanche, vos besoins affectifs sont amplifiés au contact de l’autre. Février. Ce mois met en lumière certains projets qui vous tiennent particulièrement à cœur. Des prises de conscience vous aideront à avancer plus vite vers vos objectifs. Les aspects planétaires indiquent que vous allez rencontrer des circonstances favorables à vos projets et vous serez en mesure de corriger certaines faiblesses.

f

Vierge

(23 août - 22 sept)

Janvier. Ce mois vous permettra de vous dégager de carcans inutiles et de vous libérer, ce qui vous aidera à avancer vers ce qui vous est vraiment essentiel, sans influences extérieures pour parasiter ce type de prise de conscience. Les pressions sociales seront moins lourdes car vous saurez mieux vous défendre. Février. Le transit de Vénus dans votre maison symbolique tend à vous rendre plus possessif que d’habitude dans votre vie amoureuse. Vous serez peut-être sujet à une crainte diffuse d’abandon affectif. Mais cette impression est subjective, il s’agit de prendre du recul sur vos impulsions pour en comprendre les sources.

g

Ba l ance

(23 sept - 22 oct)

Janvier. Ce mois vous incitera à faire un grand bilan. Vous serez obligé de tenir compte des besoins d’autrui et cela va vous pousser à vous questionner sur vos liens et tout ce qui les sous-tend au niveau émotionnel, en vous-même mais aussi chez vos interlocuteurs. Février. Vous vous sentirez capable d’abattre des montagnes, de renverser n’importe quel obstacle et vous aurez du mal à contenir vos ardeurs et l’expression de votre pensée. Un recul sera nécessaire pour éviter des tensions relationnelles, qui pourraient aplanir les choses, et épargner votre auditoire.

h

Scorpion

i

Sagittaire

j

Capricorne

(23 oct - 21 nov)

Janvier. Ce mois sera une période propice à arrondir les angles de vos relations, mais c’est particulièrement au plan amoureux que vous allez vivre des moments intenses et tendres à la fois. Votre ouverture émotionnelle devrait s’étendre positivement. Février. Attendez-vous à ce que votre entourage montre son besoin d’indépendance ou s’oppose à vos idées personnelles plus systématiquement que d’habitude. Vous aurez la désagréable impression que vos proches vous obligent à adhérer à des idées différentes, même si ce n’est pas forcément le cas.

(22 nov- 20 déc)

Janvier. Ce mois vous fera vivre des situations propices à l’approfondissement de vos relations. Cela se réalisera par un lâcher-prise avec ceux en qui vous avez confiance. En revanche, vous risquez d’avoir du mal à composer entre votre vie privée et vos obligations extérieures sociales et matérielles. Février. Un nouvel élan vous emporte, à travers une rencontre marquante ou un nouveau départ en couple, vers un nouveau stade de relations, plus intense en échanges, en projets communs et en passion. Un vent passionnel se lève, qui vous permettra de balayer radicalement les ombres du passé.

(21 déc - 19 janv)

Janvier. Ce mois adoucit considérablement votre vie intime et lui apporte des sécurités qui vous faisaient défaut depuis des mois. En effet, le transit de Vénus met l’accent sur des facilités à nouer de nouvelles relations riches en potentiel ou à bonifier celles déjà existantes. Février. Des choix vous poussent à faire évoluer votre quotidien. Vous quittez les sentiers battus pour explorer des mentalités différentes. Cela peut être vécu positivement ou pas selon la gestion de votre état d’esprit. Il s’agit de rester vousmême tout en partant à la découverte mais sans a priori.

k

Verseau

(20 janv - 18 fév)

Janvier. Ce mois s’annonce mouvant ! Vous serez confronté aux états d’âme de votre entourage, non sans ressentir quelques irritations. Cela va devoir vous obliger à organiser différemment les projets que vous avez en commun avec ces personnes. Février. Faire cavalier seul ne vous est pas recommandé. Vos liens sont porteurs de nouveaux projets positifs à long terme, à condition de partager « la part du Lion » avec les autres. Ne faites pas l’impasse sur une activité sportive, ce sera le meilleur moyen de réguler les tensions accumulées dans votre vie sociale.


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