RÉSEAU DES LIMICOLES CÔTIERS 2016-2017

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RESEAU DES LIMICOLES CÔTIERS 2016-2017 1 - Introduction Le GONm a intégré l’Observatoire « Littoral, limicoles et macrofaune benthique » en novembre 2008. Ce dispositif initié par le réseau des Réserves Naturelles Nationales de France met en œuvre un programme de surveillance continu, basé sur le dénombrement mensuel des limicoles côtiers sur les principaux sites estuariens et côtiers de la façade Manche-Atlantique-Méditerranée. Il a pour objectif de contribuer à un éclairage national sur la distribution spatiale et temporelle des stationnements, permettant notamment une meilleure définition du statut des espèces présentes et de préciser, au service des gestionnaires et des décideurs locaux, la variabilité saisonnière des enjeux de conservation. 2 - Distribution des espèces recensées Outre leurs dimensions, ces sites fonctionnels présentent des différences notables sur le plan morphosédimentaire. Ces spécificités expliquent la présence/absence en proportions variables des espèces recensées, en lien avec les ressources que produisent chacun de ces milieux, et selon les besoins alimentaires de ces espèces qui peuvent varier sensiblement en fonction de la période. 2.1 - Données globales En dehors de la période d’estivage, nous pouvons dire globalement que la baie du MontSaint-Michel a accueilli de 60 à 70 % des effectifs recensés ; la côte sud des havres de 10 à 28 % ; la baie d’Orne de 5 à 10 % ; la côte nord des havres de 1 à 5 % ; la côte est du Cotentin de 3 à 10 % ; Chausey de 1 à 3 %. Cependant, si l’on s’affranchi de la disparité des surfaces en jeu pour rendre compte de la richesse trophique (et spécifique) de ces 10 sites fonctionnels en travaillant sur des densités, le classement est bien différent comme nous pouvons le constater sur la figure 1.

Figure 1 : densité moyenne par site fonctionnel en 2016­2017

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2.2 - Hivernage Le territoire d’intervention de ce réseau (BDV et baie de Seine comprises mais sous la responsabilité des conservateurs de ces RNN) a accueilli 96 % des limicoles côtiers recensés en Normandie en janvier 2017 dans le cadre de l’enquête Wetlands International « Oiseaux d’eau », soit 90 000 oiseaux. 2.3 - Migration La somme des effectifs maximum mensuels recensés au cours des deux mouvements migratoires est de 71 000 oiseaux, 28 000 au cours de la migration prénuptiale, 43 000 lors de la migration postnuptiale. Le recensement décadaire des 2/3 sud de la côte des havres et de la baie d’Orne en période de migration permet de préciser la phénologie des espèces recensées et d’estimer le flux global à 350 000 migrateurs pour les 10 sites suivis en 2016-2017, 140 000 à l’aller et 210 000 au retour.

Figure 2 : part relative décadaire des effectifs en halte migratoire en 2016-2017

Le lecteur trouvera ci-dessous quatre cartes figurant la répartition quantitative des 10 principales espèces en hiver et en période de migration (somme des stationnements pré et postnuptiaux), ainsi qu’un tableau sur la distribution spécifique relative à chaque période du cycle annuel pour chacun des 10 sites fonctionnels étudiés.

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Carte 1 : Répartition des effectifs en hiver (2016-2017)

Carte 1 : Répartition des effectifs en hiver (2016-2017)

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Carte 2 : Répartition des effectifs en période de migration (2016-2017)

Carte 3 : Répartition des effectifs en période de migration (2016-2017)

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Tableau 1 : part relative des sites fonctionnels pour chaque espèce selon la période en 2016-2017

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Les adhérents souhaitant rejoindre ce réseau sont les bienvenus, car ils sont indispensables à la périnisation de cet observatoire. Merci de me contacter à l’adresse suivante : bruno-chevalier@neuf.fr ou au 02 33 50 01 93. Remerciements : Ce bilan est le produit du travail mené sur le terrain par Jean Pierre Marie, Jacques Girard, Gilbert Bordage, Marc Deflandre, Tony Le Huu Nghia, S. Bermède, Eric Robbe, Robin Rundle, James Jean Baptiste, François Gabillard, Juliette Hembert, Jean-Pierre Moulin, Martial Tancoigne, Sylvain Flochel, Olivier Zucchet, Laurent Houssier, Thierry Pitrey, Stéphanie Julien, Sophie Poncet en baie d’Orne ; Régis Purenne Jocelyn Desmares, Alain Barrier, Thierry Galloo et Antoine Adam sur la côte est du Cotentin ; Bruno Chevalier, Gérard Debout, Raymond Le Marchand, Denis Le Maréchal sur la côte ouest du Cotentin ; en baie du Mont-Saint-Michel le réseau compte une vingtaine d’observateurs, il est animé par Sébastien Provost en 2016 et Maëva Dufour en 2017 pour le GONm, et Régis Morel pour Bretagne-Vivante ; à Chausey, Fabrice Gallien procède d’octobre à février avec les nombreux adhérents qui participent aux stages.

Bruno Chevalier

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