Enquête Tendances

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ENQUETE TENDANCES : ANALYSE DES RESULTATS SUR LA PERIODE 1996-2010 Claire Debout

A / ANALYSE PAR FREQUENCE DES CONTACTS Les adhérents participant à l’enquête Tendances ont parcouru en 2009-2010 104 parcours dans les 5 départements normands et ont eu des contacts avec environ 190 espèces différentes d’oiseaux sur leurs parcours indépendamment des milieux parcourus. Les espèces analysées dans cette étude sont les espèces les plus fréquemment contactées sur la période 1996-2010 pour les 6 sessions : nous avons fixé arbitrairement un seuil de 50 contacts par espèce, par rapport au nombre malheureusement encore trop faible, de parcours effectués, ce qui nous a permis d’exploiter les données concernant 53 espèces d’oiseaux communs. I. Table 1 : Résultats pour l’enquête 2009-2010 : Les 10 premières espèces les plus contactées sur l’ensemble des parcours effectués avec le nombre de contacts par session (en gras, les migrateurs inclus dans les 10 premières espèces contactées). Sessions 2009-2010 Février-Mars Merle Pinson Corneille Ramier Rouge-gorge Mésange bleue Mésange charbonnière Troglodyte Accenteur Grive musicienne

100 97 96 94 93 91 86 84 78 75

Avril-Mai Merle Ramier Troglodyte Pinson Corneille Pouillot véloce Fvtte à tête noire Grive musicienne Rouge-gorge Msge charbonnière

Grive mauvis 26ème Grive litorne 31ème

29 21

Hir cheminée 13ème 69 Coucou 21ème 35

Sessions 2009-2010 Août-Septembre Ramier Corneille Mésange bleue Troglodyte Rouge-gorge

99 89 86 84 83

Octobre-Novembre Rouge-gorge Merle Pinson Corneille Troglodyte

112 107 104 104 102 99 97 89 84 78

Juin-Juillet Ramier Merle Pinson Troglodyte Fvtte à tête noire Corneille Pouillot véloce Grive musicienne Rouge-gorge Mésange bleue

106 106 104 99 94 94 92 89 81 81

Hir cheminée 13ème 62 Martinet 16ème 51

Décembre-Janvier 100 Merle 97 Pinson 94 Mésange bleue 94 Corneille 91 Rouge-gorge

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105 99 92 91 89


Merle Pinson Pouillot véloce Msge charbonnière Hirondelle cheminée

82 82 71 67 65

Ramier Mésange bleue Étourneau Msge charbonnière Geai

85 83 73 72 63

Msge charbonnière Ramier Troglodyte Étourneau Accenteur

89 82 76 65 56

Hirond fenêtre 25ème Gbmche gris 51ème

27 8

Grive mauvis 18ème Tarin des aulnes 35ème

37 21

Grive mauvis 16ème Tarin des aulnes 35ème

45 17

Nous avons retenu les 10 premières espèces les plus contactées sur l’ensemble des parcours réalisés en 2009-2010 et nous observons que toutes ces espèces sont des oiseaux sédentaires sauf la fauvette à tête noire et le pouillot véloce qui sont des migrateurs partiels. Il faut attendre août-septembre pour avoir le premier vrai migrateur, l’hirondelle de cheminée. Depuis de nombreuses années, ces dix premières espèces sont majoritairement les mêmes et si nous consultons les résultats de l’enquête Habitat (faite en 1993-1995) là encore nos dix espèces font partie de celles les plus rencontrées qui étaient alors: pinson, merle, mésange charbonnière, étourneau, rouge-gorge, troglodyte, corneille, mésange bleue, ramier, moineau, tourterelle turque et accenteur. Nous avons également, dans ce tableau, noté les deux premiers migrateurs avec leur rang de contact, souvent éloigné du 10e rang. Même au cours de leur séjour en Normandie où ils peuvent être communs, ils restent des espèces relativement difficiles à contacter.

II. Table 2 : Variations (positives ou négatives) des indices des 53 espèces contactées, enregistrées sur la période 1996-2010 avec les évolutions significatives à 0,05 (*) et 0,01(**). Ces évolutions vont servir de base pour affiner l’analyse : d’abord par comparaison entre espèces, ensuite par statut de sédentaires versus migrateurs, et enfin en fonction du régime alimentaire Variation 1996-2010

FévAvrJuiAoûOctMar Mai Jui Sep Nov 13 Espèces dont l’indice de variation augmente à toutes les sessions Geai chênes + + +** +** +* Pinson + + +* + + Ramier + + +** + + Grive musicienne + + +** + + Verdier +* + + + + Corneille + +* + + + Rouge-gorge + + + + + Mésange charbonnière + + + + + Poule d’eau + + + + +

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DécJan +** +* +* + + + + + +


Mésange longue queue + + + + + Rougequeue noir +* +* + Grive litorne + +* Bruant proyer + + 9 Espèces dont l’indice de variation augmente à toutes les sessions sauf une Mésange bleue + + +* +* Pic épeiche +* + +** + Tourterelle turque +* + + + Troglodyte + + + + + Fauvette tête noire +* +** + Tarin aulnes + + Hir cheminée + + Fauvette grisette +* + Grive mauvis + 5 Espèces dont l’indice de variation augmente à toutes les sessions sauf deux Choucas +* +** +** + Chardonneret +* + + Merle noir + + + Grimpereau des jardins + + + + Pic vert + + + + 5 Espèces à variation globale équilibrée Martinet + Pipit arbres + Pie bavarde + + Pipit farlouse + -* + Bruant zizi + + + 5 Espèces dont l’indice de variation diminue à toutes les sessions sauf deux Moineau domestique + + -* Grive draine + + Accenteur + + Sittelle torchepot + + Roitelet huppé + + 8 Espèces dont l’indice de variation diminue à toutes les sessions sauf une Linotte mélodieuse + -* -* Étourneau sansonnet -* + Bergeronnette grise + Mésange nonnette + Fauvette des jardins + -* Tourterelle des bois + -* Gobemouche gris + Serin cini +

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+ +

+* + + + -

+ + + -

+ + -

-* -


8 Espèces dont l’indice de variation diminue à toutes les sessions Bruant jaune -** -* -** Bouvreuil -* -* -** Mésange huppée -* -* Pouillot véloce -** Alouette -** Pouillot fitis -** Coucou Pouillot siffleur -

-** -* -

Une première lecture très globale nous présente 27 espèces dont l’indice de variation est positif quelque soit le nombre de session où elles ont été contactées, contre 21 espèces dont l’indice est négatif. 5 espèces ont une variation globalement équilibrée. Il en ressort que la tendance globale d’évolution des oiseaux communs de Normandie, contactés lors de cette enquête, est plutôt positive. Toutes les espèces listées dans ce tableau rentrent dans l’analyse ci-après sauf la poule d’eau spour laquelle le milieu est trop spécifique et différent . Les espèces qui ne sont pas listées sont des espèces très peu communes, localisées et qui relèvent d’autres méthodes de suivis, telles d’autres enquêtes organisées périodiquement par le GONm. Il faut remarquer aussi que le nombre de session est variable selon l’espèce considérée : sédentaire (6 sessions) ou migratrice (moins de 6 sessions) ou encore qu’il n’y a pas assez de données pour une exploitation statistique par le logiciel de calcul. D’où l’intérêt du plus grand nombre possible de parcours à effectuer pour encore plus valider cette analyse. Quelques traits majeurs peuvent être remarqués : 13espèces ont leurs indices qui augmentent à toutes les sessions (quel que soit le nombre de session avec des contacts), dont 8 ont une variation significative de l’indice (grive musicienne, pinson, ramier, verdier, corneille, geai, rougequeue noir, grive litorne). Ces espèces peuvent être considérées comme se portant réellement bien. 8 espèces ont leurs indices qui décroissent à toutes les sessions (quel que soit le nombre de session avec des contacts), dont 4 déclinent pour les 6 sessions et dont 3 sont des vrais migrateurs, en excluant le pouillot véloce qui doit être maintenant assimilé à un migrateur partiel. Les quatre espèces dont les indices sont négatifs aux 6 sessions sont significativement en déclin pour au moins une des sessions. Parmi les 8 espèces qui décroissent à toutes les sessions sauf une, nous trouvons 4 vrais migrateurs dont deux ont une variation négative significative : la fauvette des jardins et la tourterelle des bois. B / INFLUENCE DU STATUT PHENOLOGIQUE (Table 3) Nous avons arbitrairement comptabilisé les indices positifs et négatifs et établi un rapport R du nombre d’indices positifs sur le nombre d’indices négatifs, toutes espèces confondues et pour toutes les sessions sur la période d’étude de 1996 à 2010. Nous avons, de plus, classé les espèces contactées par groupes : sédentaires, migrateurs partiels, migrateurs estivants (nicheurs) et migrateurs hivernants.

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Table 3 : 35 espèces sédentaires

R = 1,47 Augmentation globale

Variation 1996-2010

10 espèces sédentaires connaissent une augmentation à chacune des sessions : rouge-gorge, grive musicienne, pinson des arbres, pigeon ramier, verdier, corneille, geai des chênes, mésange charbonnière, mésange à longue queue, bruant proyer 9 sédentaires augmentent à 4 ou 5 des sessions : pic épeiche, tourterelle turque, mésange bleue, troglodyte, merle noir, choucas, pic vert, grimpereau des jardins, chardonneret 3 sédentaires augmentent à 3 sessions et diminuent à 3 : pie bavarde (indice négatif en été), bruant zizi (en hiver) et pipit farlouse (printempsété) 9 sédentaires diminuent à 4 ou 5 sessions : accenteur, moineau domestique, grive draine sittelle, roitelet huppé, linotte mélodieuse, bergeronnette grise, étourneau, mésange nonnette 4 sédentaires diminuent à toutes les sessions : bruant jaune, bouvreuil, mésange huppée, alouette des champs

4 espèces migratrices partielles

1 migratrice partielle augmente à toutes les sessions : rougequeue noir 1 migratrice partielle augmente à toutes les sessions sauf une : fauvette à tête noire 1 migratrice partielle n’augmente qu’à une session : serin cini

R = 0,9

1 migratrice partielle diminue à toutes les sessions : pouillot véloce

Stabilité globale 10 espèces grandes migratrices, estivantes

2 espèces migratrices estivantes augmentent à 2 sessions sur 3 : hirondelle de cheminée et fauvette grisette (déclin en fin d’été) : 5 espèces migratrices estivantes n’augmentent qu’à une session : quatre en avril-mai et ensuite déclinent : tourterelle des bois, martinet, pipit des arbres, fauvette des jardins ¥ une décline en été : gobemouche gris 3 déclinent à toutes les sessions : coucou, pouillot fitis, pouillot siffleur ¥

R = 0,65 Diminution globale 3 espèces grandes migratrices, hivernantes ; R = 3,5

1 hivernante augmente à toutes les sessions : grive litorne 2 augmentent à 2 sessions sur 3 : grive mauvis, tarin des aulnes

Augmentation globale mais échantillon faible

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Les variations des indices des oiseaux communs sédentaires contactés ne sont pas vraiment une surprise et « collent » sans doute assez fidèlement au ressenti des observateurs amateurs qui arpentent nos milieux normands. Les variations d’indice des 17 oiseaux communs migrateurs sont moins favorables. Pour les 52 espèces d’oiseaux communs contactés et groupés selon leur statut respectif, on observe une variation de R comprise entre 3,5 et 0,65, donc une variation d’un facteur de l’ordre de 5,4, ce qui ce qui laisse penser que la première cause de variation de l’indice est effectivement liée au statut phénologique de chaque espèce, à savoir sédentaire ou migrateur. Si les sédentaires et migrateurs partiels sont globalement stables : i sédentaire = 1,47 et i migrateurs partiels = 0,9, les variations d’indice des grands migrateurs amènent quelques remarques : avec un R = 0,69 pour les migrateurs estivants, on remarque que le statut de l’hirondelle de cheminée et de la fauvette grisette sont comparables avec un déclin en été pouvant révéler un départ de plus en plus précoce, malgré la relation d’hirondelles nicheuses tardives mais toujours exceptionnelles. On notera que le gobemouche gris présente une évolution inverse avec un indice négatif dès son arrivée (migrateurs moins nombreux ?) mais son indice de variation se positive juste avant son départ, traduisant peut-être un bon rendement de la reproduction ? Les autres migrateurs estivants nicheurs augmentent au moment de leur arrivée en Normandie et déclinent ensuite. Deux hypothèses peuvent être posées, i/ très exubérants au moment de leur arrivée et en parade, ils sont très discrets quand ils nichent et donc peu contactés, ii/ l’afflux de migrateurs, facile à contacter, est suivi par le stationnement de peu d’individus nichant en Normandie, on aurait donc 2 groupes différents avec des nicheurs rares (tourterelle des bois, martinet, pipit des arbres, fauvette des jardins). La première hypothèse semble vraisemblable pour des espèces comme le coucou et le pouillot siffleur qui ne sont finalement contactés que sur une seule session. Le statut des migrateurs hivernants est plus positif, mais il faut admettre que ces trois espèces sont en réalité très peu contactées : la grive mauvis n’est placée qu’au 18e rang en octobrenovembre, 16e rang en décembre –janvier et 26e rang en février-mars. Le tarin des aulnes n’est contacté qu’au 35e rang tout l’hiver et la grive litorne n’est contactée en février-mars qu’au 31e rang et en rang plus loin encore en octobre-novembre et décembre –janvier. Donc, même si R = 3,5 la rareté des contacts fait que cette positivité est peu fiable pour dire que ces espèces sont en augmentation. C / INFLUENCE DU REGIME ALIMENTAIRE Si l’on subdivise les catégories sédentaires / migrateurs partiels / migrateurs estivants nicheurs / migrateurs hivernants en sous-groupes classés selon le régime alimentaire de base, on peut affiner la valeur du rapport R. On a individualisé grossièrement les mangeurs de végétaux (graines, fruits etc. au sol ou dans les arbres), les mangeurs d’insectes (au sol ou dans les arbres et dans l’air) et les omnivores. On a ainsi individualisé des rapports R’ inclus dans les R définis précédemment (table 4). Si l’on exclue les migrateurs hivernants trop peu nombreux, la variation des indices

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en fonction du régime alimentaire est comprise entre 1,62 et 0,5 et varie donc d’un facteur 3,2. le régime alimentaire de base paraît donc être la 2e cause de variation des indices des oiseaux communs.

Table 4 : Variation 1996-2010 statut

Régime alimentaire

Espèces sédentaires (35 espèces) : R = 1,47

migrateurs partiels (4 espèces !) : R = 0,9 estivants nicheurs (10 espèces) : R = 0,65

R’

végétaux (graines, fruits, …)

1,23

insectes

1,48

omnivores

1,62

végétaux (graines, fruits, …) !

0,5

insectes !

1

végétaux (graines, fruits, …) !

0,5

insectes

0,67

Hivernants (3 espèces !) : végétaux (graines, fruits, …) ! R = 0,65 omnivores !

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! : Interprétation délicate du fait du faible nombre d’espèces. Tout statuts confondus parmi les insectivores, ceux qui se nourrissent dans les arbres et arbustes ont une variation d’indice stable (1,09) et ceux qui se nourrissent au sol ont une variation d’indice positive (1,29). Dans chacune des 4 catégories, les espèces qui se portent le moins bien sont étonnamment les mangeurs de végétaux. Parmi les granivores (table 5), on peut distinguer les oiseaux mangeurs de grosses graines et ceux qui mangent plutôt des petites graines et on observe des valeurs de R = 15,5 pour le 1er groupe et 0,41 pour le second. Autrement dit, les mangeurs de petites graines sont très menacés, ce que l’on constate par le nombre élevé d’indices négatifs dans les sessions de ces espèces. Dans ces mêmes 4 catégories, contrairement à l’impression générale, les insectivores ont des valeurs de R supérieures à celles des granivores. D / QUELQUES EXEMPLES DE VARIATION DES INDICES : Pour ces graphiques, la courbe noire en trait continu représente la variation interannuelle des indices bruts, avec une origine arbitraire de 1 en 1996. La courbe noire en tirets est la droite de rtégression (droite polynomiale d’ordre 3), valeur statistique non testée. La courbe rouge

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est la courbe testée significativement, donnée par le logiciel de calcul TRIM utilisé pour l’analyse de ces résultats. 1/ deux espèces sédentaires avec 6 indices négatifs comme le bruant jaune (session décembrejanvier) et le bouvreuil (session février-mars). bruant jaune - décembre -janvier

2 1, 8 1, 6 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0, 4 0, 2 0 1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2007

2008

2009

année

bouvreuil pivoine -février -mars

2,5 2 1,5 1 0,5 0 1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

année

2/ une espèce migratrice partielle qui augmente : le rougequeue noir rougequeue noir -avril-mai

4,5 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 année

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3/ une espèce migratrice estivante (nicheuse) comme le pouillot fitis, qui décline Pouillot fitis - juin-juillet

indice annuel de variation

1,2 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

année

4/ une espèce sédentaire avec 6 indices positifs comme le geai des chênes (exemple de la session août-septembre) geai des chênes - août-septembre

1,6 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 année

5/ une espèce sédentaire qui décline beaucoup en automne : la mésange huppée

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mésange huppée -octobre-novembre

1,2

indice annuel de variation

1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002 2003 année

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Cette analyse a été possible grâce aux parcours Tendances effectués par les observateurs du GONm depuis 15 années pour certains d’entre eux, la saisie des données est réalisée par Jean Collette, le traitement à l’aide du logiciel TRIM est réalisé par Vottana Tep. Merci à tous ces collaborateurs et à tous les observateurs. Claire Debout

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