Gone#6

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cover: Nick Jensen - hurricane / 03/2013 - Place Blanche Lo誰c Benoit


Edito Summer 2013

Nick Jensen - sw fs nose grind revert - photo: Fabien Ponsero - 03/2013 - Confluence

Ça y est, nous « Y » voilà !!! Comme on dit dans la région : le Gone sixième du nom ! Bon je comptais vous faire un édito « de ouf », mais on m’a coupé l’herbe sous le pied, un certain Fred Demard, certain rédacteur en chef d’un certain magazine de skate appelé SOMA, vient de remporter le titre de « l’édito de l’année » pour son texte d’ouverture dans le Soma 34 : quel texte ! Ça parle de skate à télévision et j’en passe et des meilleurs, si vous ne l’avez pas encore lu, procurez-vous le, découpez la page et collez là ici sur mon torchon ! Car oui en 2013 les compétitions de skate revendent leurs droits de diffusion à des chaines télé, mais pas que ! Il existe encore des petits êtres humains comme nous, passionnés de notre petit bout de bois, continuant à pousser, à jouer et à inonder les rues des villes, avec la même passion qui nous pousse à faire ce fanzine (de luxe !). Et même si demain tous les beaufs de France seront fans de Nyah, ou bien de P-Rod nous continuerons à vous présenter le skate de rue loin des sifflets, maillots, chronomètres, classements, arbitres, juges, panneaux publicitaires… J’allais oublier, Gone 6, c’est « le Grey crew en filming à Lyon », des galeries photos, un Julien Merour qui nous raconte son licenciement abusif, Cloben le peintre, et des pubs pour payer l’imprimeur… On se retrouve tout bronzé après l’été ! L.B. 3




Sommaire

Summer 2013

p10

Gallery photo

p20

Grey in Lyon

p30

La double de Fred

p34

Gallery sequence

p42

p50

p62

Street Activiste Cloben Interview Julien MĂŠrour Ours

Joseph Biais

tube grind

photo: LoĂŻc Benoit 11/2010 - La Friche

goneskatemag.com





Gallery photo

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Gabriel Engelke flip fakie

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photo: Fabien Ponsero 07/2012 - Annecy


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Sami Idri hurricane

photo: Lo誰c Benoit 09/2012 - Charpennes 13


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Baptiste Costes fs boardslide photo: Antoine Ravel 01/2013 - Terrenoire

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Sammy Mould

nollie flip back

photo: Antoine Ravel 02/2013 - St Etienne 17


Hugo Liard

feeble

photo: Fabien Ponsero 04/2010 - Quai de Rh么ne 18


Sandro Bertolucci - nollie noseblunt photo: Pierre Dutilleux

Team ride blue 7“6

&

Team ride red 8“

Team ride outnow www.BLAZESUPPLY.eu


Grey in Lyon

texte: Loïc Benoit

Sylvain Tognelli, c’est Poulain, ce skateur jurassien venu commencer ses études à Lyon dans les années 2000. Le gamin a vieilli, a su persévérer et faire ses preuves dans le monde de la planche à roulettes. Sylvain a toujours vu plus loin que le bout de son nez, et s’est donné les moyens de skater

Sylvain Tognelli wallie grind

photo: Fabien Ponsero 03/2013 - Confluence 20


toujours plus et plus loin. Ce qui fait de lui l’un des skateurs français les plus créatifs dans la rue mais aussi l’un des plus respectés à l’étranger. Exilé à Berlin depuis quelques années, il a pris le temps de revenir nous voir en terre lyonnaise, accompagné de Nick Jensen et de Jack, filmeur (et super bon skateur) londonien.

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Nick Jensen

sw fs nose grind revert photo: Fabien Ponsero 03/2013 - Confluence

Salut Sylvain, alors cela fait combien de temps que tu es parti de Lyon et pourquoi ?

nouvelles choses dans la capitale des Gaules ? Quand je suis arrivé à Lyon, c’était l’époque des sessions le soir avec les mecs de Wall/Antiz. Tu avais le van jaune, on se motivait beaucoup à bouger et j’avais l’impression que Lyon était le meilleur endroit au monde pour skater. Ensuite peu à peu l’équipe a déménagé, vieilli et l’énergie est retombée un peu. Je crois que j’étais un peu entre deux générations. J’ai l’impression que la suivante, (celle de Steve Ramy, Adrien Coillard…) qui était juste celle des kids du skatepark quand j’habitais à Lyon, a vraiment redonné de la

J’ai vécu à Lyon pendant 5 ans et je suis parti il y a 4 ans. Je connaissais déjà Berlin pour y être allé plusieurs fois en tour. On parlait de déménager là-bas avec Steve (Forstner, ndlr) pendant quelques mois et un été on a fini par prendre nos sacs et y aller. Au final, on est restés un peu plus longtemps que prévu.

Tu es revenu quelques jours pour skater à Lyon, as-tu noté des changements, de 22


fraîcheur à la scène, ils se motivent à fond entre eux, c’est cool à voir.

La vidéo est en grande majorité composée de lines à Londres où le sol est plein de cracs et l’architecture est assez intense et même parfois claustrophobique. Ça donne une ambiance vraiment particulière, mais on ne peut pas garder le spectateur constamment en tension, il faut des moments où le rythme redescend. On a donc choisi d’aller skater des villes un peu plus calmes. Comme Jake était déjà venu ici et qu’on pouvait squatter chez toi ça suffisait comme bonne raison.

Des regrets d’être parti ? Pas de regrets, mais déménager à l’étranger c’est accepter de voir beaucoup moins mes amis de longue date et ma famille. Parler en français me manque aussi.

Assez parlé de toi ! (rires) Pourquoi venir filmer à Lyon pour une vidéo anglaise, à vocation «pro-londonienne» ?

Qui filme ? 23


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jacob elliott harris

sw ollie

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photo: Lo誰c Benoit 03/2013 - Bellecour


Grey in Lyon

courant, explique-nous pourquoi tous les skateurs de Blueprint ont quitté le navire en même temps…

Jacob Elliott Harris, a.k.a Jake.

Parle-nous un peu de cette vidéo ? Jake a commencé à filmer il y a 2 ans je crois avec ses potes et les gens motivés sans projet particulier, puis Henry de Grey lui a demandé s’il était motivé de faire une vidéo. Le concept est de montrer du skate qui ressemble plus aux sessions dans la ville que les missions sur tel ou tel spot. Lakai sponsorise la vidéo et ils m’ont demandé si j’étais ok de faire une part au dernier moment, c’est un bon challenge. Ça sort en juin je crois.

Pour faire vite le nouveau propriétaire de Blueprint n’a jamais réellement compris ce que la marque était vraiment pour nous, il y avait un décalage depuis le début mais il faisait des efforts, puis peu à peu la marque est devenue trop éloignée de notre vision. Il n’y a pas eu de décision commune de quitter la marque mais si Magee et Paul ne font plus partie du truc, ce n’est plus Blueprint quoi qu’il arrive. Isle est un projet qu’on avait déjà depuis longtemps, avant que les choses aillent mal, on commence seulement donc il faut prendre le

Et le Skateboards, parle-nous en un peu plus ! Pour ceux qui ne sont pas au 26


temps de faire les choses bien.

Le mot de la fin ?

Tes projets pour 2013 ?

Allez skater à Bachut !

Maintenant que le projet avec Grey est terminé, je vais essayer de filmer avec Ludo Azemar un maximum pour la vidéo Nozbone (le shop parisien, ndlr) qui sort à la fin de l’année. Je filme aussi pour une autre part web cette année et puis on va commencer à filmer la vidéo Isle. Il y a quelques trips prévus avec Carhartt, Lakai et Isle mais j’aimerais bien passer au moins un mois entier à Berlin cet été, et partir en Amérique du Sud cet hiver ! A part le skate, continuer à apprendre l’allemand, à rencontrer des gens et quelques petits projets secrets !

Sylvain Tognelli ollie up to fs ollie to revert photo: Loïc Benoit 03/2013 - Place Blanche

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www.greyskatemag.com


Grey in Lyon

Nick Jensen five-o

photo: Lo茂c Benoit 03/2013 - Quai de Rh么ne

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La double de Fred

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Alex Maison switch heelflip 31




Gallery sequence

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Camille Genelot

nollie bigspin bs disaster revert photo: Fabien Ponsero 04/2013 - Berges du Rh么ne

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Gallery sequence

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Anthony Rousse

fs flip disaster

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photo: Lo誰c Benoit 09/2012 - Charpennes


Gallery sequence

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Roland Hirsch

alley oop bs flip

photo: Fabien Ponsero 09/2012 - St Etienne

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Gallery sequence

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Maxime Geronzi

sw flip fs boardslide photo: Pierre Dutilleux 09/2012 - small place

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Activiste Cloben

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J

érôme Romain est un vieux pote skateur, comme on en a tous, le bon pote quoi… Même si celui-ci habite loin de notre pays de la quenelle, c’est au moins une fois par an que nos chemins se croisent et toujours avec autant de plaisir ! Le bon pote skateur en question est aussi peintre par passion, ce qui l’amène à exposer à droite à gauche, comme cet hiver à la galerie Spacejunk de Lyon. J’ai donc profité de cette occasion pour lui poser quelques questions équipé de ma «cyber plume» afin de savoir où Cloben, puisque c’est comme cela qu’on le nomme, en était dans sa petite vie d’artiste/skateur. portrait: Amory Papavero texte: Loïc Benoit

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Activiste Cloben

Peux-tu te présenter : âge, couleur de cheveux, origines, état civil…

de rechange, un billet A/R et vraiment très peu d’argent. Le truc était prévu mais pas si tôt et pour une semaine seulement, en fait je suis resté presque 2 mois. Résultat, j’ai dû faire des Je m’appelle Jérôme Romain, je vais avoir 37 minis boulots pour gagner de quoi me nourrir et ans en juillet, je suis né à Charleville Mézières, squatter un peu n’importe où, notamment dans j’ai commencé le skate fin 90, j’habite depuis presque 5 ans à Montpellier après avoir passé 10 une cabane de chantier au milieu de la montagne et des sangliers, ainsi que dans une cave… ans à Strasbourg et je suis artiste peintre. C’est Benoît Copin (que certains connaissent sûrement), qui était aussi en vacances dans Donc ton vrai «état civil» est Jérôme ce bled et avec qui on roulait tous les jours, Romain, et pourquoi Cloben alors ? Ça date de quand ? Raconte-nous, un surnom qui a commencé à m’appeler comme ça. Dans son «jargon argot» de Parigot ça voulait dire cache souvent une bonne petite histoire ! clochard ! Et voilà, c’est resté à l’encontre de ma propre volonté, au point qu’à une période plus L’histoire remonte à l’été 1997 il me semble. J’ai personne ne connaissait mon vrai prénom. D’une dû partir de chez moi, pour des raisons que je certaine manière, c’est la peinture qui m’a rendu ne vais pas expliquer ici, pour rejoindre un ami un peu de mon état civil. à Cavalaire Sur Mer avec juste deux plateaux 44


Peux-tu nous décrire ton style, ta ou tes façons de travailler ?

le sacerdoce artistique…

Peins-tu exclusivement sur toile, ou t’arrive-t-il de prendre tes pinceaux et, à l’image de ton skate, de partir jouer avec dans la rue ?

Je suis un peintre figuratif à l’huile sur toile, je représente le monde qui m’entoure à partir de photographies. Je me considère comme un témoin de l’époque contemporaine au travers du médium peinture que je replace dans son histoire longue. Ma technique est assez classique et donc je passe énormément de temps sur chaque toile. En général j’en ai au moins quatre en cours afin de pouvoir respecter les temps de séchage, ce qui demande une grande implication et beaucoup de patience. C’est ce que j’appelle

Oui, exclusivement sur toile (même si j’ai envie d’essayer sur bois) mais comme je viens de l’expliquer ma technique demande un peu trop de temps pour être adaptée à la rue, et puis je suis plus branché peinture classique que «street art». La rue je la garde pour le skate et les bières, j’aime être au calme pour travailler.

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Aujourdhui, vis-tu de ton «art» ? Parlenous de ta débrouille quotidienne ? Et le skate dans tout ça…

et être un peu avec des gens. Je ne fais plus de grosses sessions de 4 heures mais j’y vais encore très régulièrement, je pense que c’est ce qui m’évite de me couper une oreille.

Oui je vis désormais de mon art, même si ce n’est pas toujours facile. L’art en général, on vit « plus pour que par », mais ces derniers temps ça va quand même un peu mieux, les choses semblent en bonne voie après de nombreuses années de galère. Cette année, j’ai énormément exposé, dans plusieurs galeries et même à l’étranger. Quand je suis arrivé à Montpellier je me suis occupé du club de skate, donc je donnais des cours et gérais l’administratif pour l’association. Mais après 3 ans à faire au moins 50 heures par semaine sans prendre de vacances, j’ai décidé de stopper pour pouvoir peindre encore plus et parfois me reposer un peu. Après mon quotidien est simple, je me lève tous les jours assez tôt pour peindre et si je sors de mon atelier c’est uniquement pour aller faire un peu de skate ou boire un verre avec des amis. Donc le skate dans tout ça c’est ma respiration, ça me fait sortir prendre l’air et le soleil, bouger

D’ailleurs, penses-tu au fameux «poignet cassé» lors de tes sessions entre potes ? Ou prends-tu la vie comme elle vient ? Je la prends comme ça vient, mais évidemment je fais plus attention, j’ai plus vraiment envie de me faire très mal. Surtout que ça m’est déjà arrivé et peindre avec un plâtre c’est pas facile. En même temps, je ne me jette plus comme un gamin et vu l’état de mes poignets je préfère glisser comme un pingouin.

Tu as donc exposé à Lyon dernièrement, tu es même venu à ton vernissage ! Quelle est ta vision de Lyon ? Ton avis sur cette ville, d’une part dans son «engagement pour le skate» mais aussi d’un point de vue touristique ? 46


Oui j’ai exposé à la galerie Spacejunk il y a peu pour l’ exposition « The New Romantics » avec trois Américains bien forts, c’était cool de se retrouver à Lyon, vu que ça faisait longtemps. J’aurais tout de même préféré un peu moins de pluie pour pouvoir faire au moins une vraie session mais bon… J’ai aussi participé à une vente aux enchères à la Sucrière peu de temps après et j’avais exposé il y a quelques années pendant une biennale à la galerie Doxart. D’ailleurs à cette période ma copine de l’époque vivait à Lyon, donc je venais très souvent et c’est vraiment une ville que j’aime bien. C’est grand mais vivable, il y a une bonne scène skate, on y mange bien et si tu veux tout savoir j’y cherche même une résidence d’artiste afin de

venir y vivre et travailler quelque temps, histoire de changer un peu de Montpellier.

Des projets en cours pour 2013, des trucs prévus, expos, etc. Quand le magazine sortira je serai en exposition à Paris avec la Galerie Rofaïda Zaid jusqu’au 27 juin boulevard de l’Opéra, ensuite je crois que je participe à un salon en septembre (même ville, même galerie) et l’on vient de me contacter pour une exposition en octobre dans le cadre de Marseille 2013. Et comme chaque année, je pars faire des camps de skate pendant un mois l’été dans le sud ouest... Pour le reste on verra.

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SOCKLINER

ABRASION RESISTANT SUEDE

ALL STAR TRACTION RUBBER



Interview

Julien Mérour

Q

texte: Loïc Benoit

ui ne connaît pas Julien Mérour ? L’enfant sauvage, le Dylan Rieder français, je plaisante… Mais oui Julien а du style, et quel style ! Nous l’avons beaucoup vu ces derniers temps traîner ses guêtres dans la région. Pourquoi ? Son actualité est un peu rude en ce moment, avec la perte de beaucoup de ses sponsors, nous avons donc pris le temps de ressortir les photos de « Mister Style » prisonnières de nos disques durs et de lui poser quelques questions sur son quotidien… Bienvenue dans l’interview de Julien Mérour pour Gone !

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bs overcrook

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photo: Pierre Dutilleux 09/2012 - St Quentin Fallavier


Interview

Julien Mérour

Présente-toi : âge, d’où viens-tu, années de skate et j’en passe !

Je ne connaissais pas du tout Lyon avant d’y venir avec Fries Tailieu (le skateur belge) pour un shooting Analog ! Après cette semaine, nous sommes allés en Oregon avec une petite équipe Je m’appel Julien Mérour, je skate depuis 13 dont Loïc Benoît, a.k.a LB, faisait partie. Je suis ans et en ce moment je suis entre Montpellier et revenu sur Lyon un mois et demi après pour Barcelone. skater et voir une amie... Ensuite, j’ai commencé Nous t’avons croisé pas de mal de fois ces à faire mes aller-retours Montpellier-Lyon toujours deux dernières années en terre lyonnaise, pour skater, mais aussi pour voir la fameuse amie ! pourquoi ? 52


flip bs lip fs revet

photo: Loïc Benoit 09/2012 - Charpennes

Que penses-tu de Lyon, l’ambiance, les spots…

Je skatais pour Gravis et Analog grâce à Greg Poissonnier, mais Jack Burton (le parton) a décidé d’arrêter la partie skate, tout le monde s’est fait virer en Europe et aux US. Analog redevient une marque 100% snowboard, donc plus de surf, plus de skate, plus de budget et Gravis sera une marque uniquement asiatique. Du coup après trois ans chez eux, je me retrouve sans vêtements, sans chaussures ni trips !

Les spots sont bons et il y a un peu de tout à skater, la ville est cool, l’ambiance est différente que dans les autres villes, il y a du bon et du mauvais… En tout cas c’était une expérience !

Sinon niveau sponsors, rien n’est facile... Raconte-nous un peu ! 53


Interview

Julien MĂŠrour

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nosegrind pop out 55

photo: Pierre Dutilleux 09/2012 - Confluence


Et parle-nous de Trauma ! On aimerait savoir : tu es parti de ton plein gré, ou tu t’es fait virer ? Ha ha ha ! C’était une dure décision surtout après quatre ans chez cette marque, mais il ne se passait plus grand chose depuis la vidéo et il y a eu du changement (Charly Mellec (le boss) est parti, pas de tournée…) Et je pense avoir fait mon chemin avec Trauma, c’était vraiment cool mais l’heure est au changement !

Où en es-tu niveau sponsors alors, quels sont tes projets pour cette fin d’année

2013 ? Il me reste deux « set ups » de fringues et des shoes que je skate jusqu’au sang ! Je suis parti à Barcelone deux mois pour garder la motive et éviter de tout plaquer. Je viens de rentrer dans le Team Propaganda (la marque grecque ! Si si !) avec qui je pars en tournée pendant 20 jours en juillet et je vais sûrement avoir un pro modèle en octobre, à suivre donc… Ainsi qu’un pro modèle de roues chez Honey pot une nouvelle marque de roues par le crew de la marque Blaze. Je vais faire une petite vidéo de mes deux dernières années de trips que je compte sortir en


septembre sur le web, sinon je pense m’installer à Barcelone cette année et trouver un petit job là-bas.

Loïc Benoît en front board pop out sur les trottoirs lyonnais ! Je ne sais pas vraiment, il y a du bon partout !

Et qui vois-tu comme nouvelle garde du skate français ?

Penses-tu revenir sur Lyon bientôt ?

Un seul nom : Victor Pellegrin. J’ai pas mal skaté avec lui cette année et pour moi c’est vraiment un bon, malgré son manque de ponctualité sur les spots !

Et en général quel skateur te fait «rêver» ?

Bien sûr, mais je ne sais pas encore quand et surtout pour combien de temps ! Merci à vous pour cette interview, Pierre, Faby, Loic, Leymar, mes potes, Laura, Propaganda, Sandro, Honey pot, Popular skateshop et ma famille !

five-o flip out

photo: Loïc Benoit 10/2012 - Part-Dieu


Interview

Julien MĂŠrour

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noseslide bs revert drop in photo: Fabien Ponsero 05/2012 - Villeurbanne

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Kris Vile bs ollie - photo: Fabien Ponsero

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Inspiré par Anzeigeberlin information magazine (Berlin) www.anzeigeberlin.de Grey skateboard magazine (Londres) greyskatemag.com A propos skateboard magazine (Paris) www.aproposskatemag.com Edité par Gone Skate Mag

Réalisé par Loïc Benoit Fabien Ponsero Pierre Dutilleux Grégory Laufersweiler Contributeurs Fred Mortagne Antoine Ravel Amory Papavero Secrétaire de rédaction Valéry BLIN Imprimé par XL Imprimerie à St Etienne 2000 exemplaires Contact goneskatemag@gmail.com

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