Artemis vise dans le mille - Z'héros grecs - T2

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Paul Beaupère • Églantine Ceulemans

les z’héros grecs dans la collection des

Artémis vise dans le mille !

Dans la même collection :

7,95 e France TTC www.fleuruseditions.com

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les z’héros grecs Artémis vise dans le mille !

Découvre les aventures d’Artémis, la drôle de Z’héroïne grecque.

Artémis vise dans le mille !

Artémis fait son entrée à l’école. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’est pas une élève facile ! Farouche, bagarreuse, provocatrice, elle n’hésite pas à partir à la chasse de tous les affreux qui l’embêtent, quand elle ne transforme pas les timides en cibles vivantes pour s’entraîner à l’arc. Il faut vraiment qu’elle se calme…

Paul Beaupère • Églantine Ceulemans

Paul Beaupère Églantine Ceulemans

01/04/2019 08:49


Direction : Guillaume Arnaud, Guillaume Pô Direction éditoriale : Sarah Malherbe Édition : Claire Renaud, assistée de Lya Mayahi Conception graphique : Willem Merloo Mise en pages : Hélène Léonard Direction de fabrication : Thierry Dubus Fabrication : Axelle Hosten © Fleurus, Paris, 2019, pour l’ensemble de l’ouvrage. www.fleuruseditions.com ISBN : 978-2-2151-6745-7 MDS : 592911 Tous droits réservés pour tous pays. « Loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n°2011-525 du 17 mai 2011. »


Paul Beaupère

Églantine Ceulemans

les z’héros grecs Artémis vise dans le mille !


LES PERSONNAGES A RT É M I S

ZEU S

HÉRA

C H I RO N

APOL

L

ON


L É TO

P

O P E ET SE L É S ÉN

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T S ES C O P A I E S



U N J O U R COMME LES A U T RES… — Hé, Apo, tu viens jouer avec moi ? — Hein... ? — Dis, tu viens jouer avec moi ? — Scrogneugneu… — Allez, lève-toi ! Viens jouer avec moi ! — Mais, nom d’un triton à six pattes, Arté, tu sais quelle heure il est ? — Non, je ne sais pas, le cadran solaire est en panne ! 7


U n jour comme les autres …

Allez, debooooooouut ! On va chasser les licornes au clair de lune. Après tu m’inventeras des histoires et je ferai griller des chamolos sur un feu de bois. Allez, Apo, lève-toi ! — Non ! dit Apollon en se retournant et en se blottissant dans sa couette. C’est une heure pour les chouettes, les hiboux et les rats insomniaques ! Et comme je ne suis ni l’un ni l’autre et pas le troisième non plus… je dors ! — T’es pas drôle. C’est comme ça presque toutes les nuits. Artémis aime aller courir dehors au clair de lune, son frère préfère nettement attendre que le soleil soit levé pour jouer dans le jardin. Alors, presque tous les jours, le matin au petit déjeuner, Léto, l’heureuse maman de ces charmants enfants, doit gronder Artémis et lui demander de laisser dormir son frère. Elle doit lui expliquer de nouveau que, si elle est fille de la lune, il est fils du soleil, à chacun ses heures. Pas facile d’être la mère de deux dieux, pas facile 8


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d’élever des jumeaux dont le père n’est autre que le grand Zeus. Léto a choisi de vivre isolée sur l’île de Délos, pour mettre à l’abri des jaloux ses deux trésors. Comme presque tous les jours, aussitôt son bol de lait de chèvre et sa tartine grillée à l’huile d’olive avalés, Artémis disparaît dans les bois où elle passe le plus clair de son temps. — C’est ça, va t’amuser toute seule ! Empêcheuse de dormir en rond ! — Marmotte ! Lève tard, dieu des oreillers, seigneur de la couette ! — Chauve souris ! Noctambule ! Noctivague, nyctalope ! Maman, est-ce que toutes les sœurs sont comme ça ? demande Apollon. — Non ! La tienne est exceptionnelle ! Je crois que tu es tombé sur un modèle de compétition. Tu devrais faire un effort pour ne pas la détester. — Mais je ne la déteste pas ! J’adore Artémis ! — Alors pourquoi passes-tu ton temps à te disputer 9



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avec elle ? Tu devrais plutôt lui dire que tu l’aimes bien. — Ouaip… Mais tu sais maman, si je le lui dis ça, je suis sûr que ça lui ferait trop plaisir ! Du coup elle arrêterait de m’embêter la nuit, et moi, j’aime bien quand elle m’embête. Je te laisse maman, je dois aller faire une chanson. — Tu « fais » des chansons toi ? Et depuis quand sais-tu écrire ? — Maman ! Je suis un dieu, je sais tout faire, et je crois que j’ai la musique dans la peau. Plus tard, dans l’après-midi, alors que le soleil commence à baisser tout doucement sur les eaux turquoise de la mer Égée, quand le pourpre, l’orangé, les roses et les violets embrasent les flots et les rives, un cri strident vient secouer l’île et faire vibrer les murs de la maison qui abrite Léto et ses enfants. — Qui a laissé entrer un hérisson dans ma cuisine ! — Pas moi ! annonce immédiatement Apollon. — C’est peut-être moi... dit alors tranquillement 11


U n jour comme les autres …

Artémis qui surgit d’un buisson les cheveux en bataille, l’œil brillant et l’air conquérant. Mais si c’est le hérisson auquel je pense, c’est un ami ! Il ne faut pas t’inquiéter pour si peu maman. Jamais il ne te fera de mal. Je lui ai proposé de passer grignoter un morceau de fromage et de dîner avec nous. — Mais Arté, la place de cet animal n’est pas dans la maison, il doit vivre dehors. Et puis, celui-là, il pique ! — Ah non, ça ne pique pas vraiment, et puis Zeus est un hérisson bien élevé, jamais il ne s’aviserait de te faire du mal. — Sauf si on marche dessus ! — Oui, mais là c’est différent, c’est pas de la méchanceté, c’est de la légitime défense. Alors Léto pousse un gros soupir : — Artémis, ce n’est pas la question. Mais comment l’as-tu appelé déjà ? — Zeus, comme papa ! — Il sera drôlement content, ton père, quand il va apprendre ça. 12


Ce soir-là, comme souvent, le dîner est délicieux, car Léto cuisine divinement bien, même s’il manque quelques carottes pour que le plat soit parfait. Autour de la table il y a bien sûr Léto, Apollon et Artémis, comme toujours, mais il y a aussi Zeus le hérisson, qui découvre les bonheurs d’un morceau de féta sur une tartine de pain grillé, Plaute le porc-épic qui grignote délicatement un peu de salade tout en gardant bien ses deux pattes sur la nappe et, debout au bout de la table, une biche qui finit d’avaler les dernières carottes de la maison. — Maman, je vais te lire le poème que j’ai écrit tout 13


U n jour comme les autres …

à l’heure. Il est dédié au soleil et à la nature. J’ai aussi inventé une musique que je jouerai en même temps. Tu es prête ? — Oui, mon chéri. Nous t’écoutons avec plaisir. — Et gnagnagna, y en a toujours que pour Apo chéri… et qui c’est le plus beau, c’est Apo et nanana et nananère… Chouchou ! — Artémis ! S’il te plaît ! Ne sois pas bête et injuste ! Alors Apollon se met debout et, le regard fier, perdu dans le lointain, le front haut vers les étoiles qui se lèvent, il commence à chanter. Autour de la table, c’est la stupéfaction ! Zeus et Plaute ont les piquants qui se dressent, les oreilles de la biche se tendent vers le ciel, Léto et Artémis, bouches ouvertes, sont incapables de dire un mot, l’émotion est trop grande, le spectacle est trop fort. Soudain, en un bond prodigieux, la biche disparaît par la fenêtre, le hérisson s’évanouit et Plaute, oubliant toute sa bonne éducation de porc-épic, attrape un bout de pain dont il arrache la mie pour se l’enfoncer dans les oreilles. 14


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—Stop ! Stop ! Merci, ça suffit ! C’est bon, c’est bon… Je crois qu’on a compris l’essentiel ! dit Léto, le visage blanc et les tempes en sueur. De sa vie, jamais, jamais elle n’avait entendu quelque chose d’aussi horrible, d’aussi faux, d’aussi catastrophique. — C’est bien ? demande Apollon. — Très… répond Léto qui tente de retrouver son souffle et ses esprits. Surprenant, mais très bien. — Mais non, c’est pas bien du tout ! C’est nul de chez nul ! Maman, faut lui dire, il chante comme une casserole trouée ! Et puis son texte c’est de la bouillie pour chat au régime ! C’est nul, pire que nul, c’est surnul, renul, super nul, extra nul ! Alors Apollon se jette sur Artémis et les deux commencent à se battre sous les regards effarés de Zeus et de Plaute qui, prudemment, quittent les lieux. — Stop ! hurle soudain Léto. C’est décidé, dès demain, vous filez chez votre père, il est temps que vous alliez à l’école ! Toi, Apo, il te faut impérativement un 15


U n jour comme les autres …

professeur de chant et d’écriture et toi, Arté, tu ne peux pas continuer à passer ta vie avec des animaux pour seule compagnie ! Demain, vous filez pour l’Olympe, il est temps que votre père s’occupe de vous !


UN E RE N T RÉ E DE FEU Il faut un peu de temps pour aller de Délos jusqu’à la demeure divine. Il y a le bateau, puis la marche et enfin l’ascension du mont Olympe. On doit traverser les nuages, se perdre dans les brumes cotonneuses... Et puis soudain, en sortant des nuées, c’est là ! Tout y est calme, luxe et beauté. Des palais immenses aux colonnades infinies entourent des temples encore plus grands aux frontons si hauts qu’il semble que le ciel soit posé dessus. Sur des pentes douces, couvertes d’une herbe grasse et tendre, poussent des oliviers et des 17


U ne rentrée de feu

cyprès délicatement agités par un vent tiède. Artémis et Apollon, d’habitude si promptes à parler de tout et de rien, sont muets d’admiration. — Alors ? demande Léto. Vous trouvez ça comment ? — Houaaaaaa ! C’est grand, dit Apollon. — Houlaaaaaa ! C’est beau ! ajoute Artémis. Autour d’eux, il y a maintenant des parents et des enfants qui, main dans la main, vont tous dans la même direction, vers l’école. Cela fait déjà plusieurs mois que les cours ont commencé pour les petits habitants de l’Olympe, mais aujourd’hui, pour Artémis et Apollon, c’est la rentrée des classes. Comme les autres, ils ont sur le dos leur besace de toile épaisse pour y ranger leurs papyrus et leurs goûters et, aux pieds, des sandales qui sentent bon le cuir tout neuf. — Ah, les voilà ! Un grondement fait trembler l’air et fuir les nuages 18



U ne rentrée de feu

qui ont osé survoler l’Olympe. Une voix, qui semble venir à la fois du fond de la terre et du haut du ciel, a résonné. Zeus lui-même a parlé. — Les voilà, ces enfants terribles que Léto cache aux yeux du monde et de leur père ! Immense, colossal, magnifique, la barbe ourlée et l’éclair à la main, le dieu suprême est là, debout au milieu du chemin. — Je ne les cache pas, ô grand Zeus, je les protège, répond Léto. Je les cache d’autant moins que je te les amène pour qu’ils logent chez toi et soient instruits comme doivent l’être les héritiers d’un grand dieu. Les enfants, allez embrasser papa. Attention à son éclair, ça pique ! Apollon salue respectueusement son père. Artémis s’approche, les mains sur les hanches, elle toise le grand dieu qui est devant elle. — Dis donc papa, tu me prêteras ton éclair si je suis sage ? — Ah, ma fille, il me semble que tu es bien hardie 20


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pour oser demander à utiliser un tel objet ! Sais-tu qu’il est puissant et peut en un instant détruire bien des choses ? Viens plutôt dans mes bras ! répond Zeus en se penchant. À peine le grand dieu a-t-il un genou au sol qu’Artémis se jette sur lui, l’embrasse en riant avant de lui sauter sur le dos. — Allez, en avant ! Je vais aller à l’école sur les épaules de Zeus ! En route, papa ! — Arté, descends, ça ne se fait pas ! dit Léto. — Zeus, fais la descendre ! Ça ne se fait pas ! tonne Héra, la furieusement jalouse épouse de Zeus, qui vient d’arriver. Et ta dignité ? Pense à ta dignité ! — Au galop, hue cheval ! hurle Artémis qui ne veut rien entendre. Trotte, galope, va, cours, vole et mènenous plus vite. Zeus, oubliant un instant sa dignité, ses fonctions et sa femme, file dans les allées de l’Olympe, imitant le cheval et emportant avec lui une enfant qui rit aux éclats. Tout à sa joie de coursier fougueux, le grand dieu ne 21


U ne rentrée de feu

se rend pas compte que tout là-haut, la petite fille en a profité pour lui prendre l’éclair qu’il avait à la main. Elle le brandit maintenant comme beaucoup plus tard une statue le fera de sa torche dans le port de New York, mais n’anticipons pas, c’est là une autre histoire. — Cours cheval, cours ! Artémis défie le monde entier, armée du pouvoir de son père. Et à force de secouer le précieux éclair, arrive ce qui n’aurait jamais dû arriver, elle déclenche la foudre ! Un premier feu vient frapper le sol juste aux pieds d’Héra qui fait un bond de deux mètres et pousse un hurlement de colère. Le deuxième éclair enflamme un magnifique cyprès qui borde la route et ne demandait rien à personne. Affolée, Artémis, qui ne


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sait comment arrêter le mécanisme, le secoue dans tous les sens, l’agite, le tourne, le retourne et tente de trouver un bouton, un interrupteur, un truc, quelque chose pour mettre fin à cette pluie d’éclairs qui s’abat maintenant sur l’Olympe. Autour d’elle, chacun essaye de s’abriter comme il le peut, se cachant derrière une statue de Zeus qui vient de perdre la tête, sous un banc de marbre où sont déjà réfugiées dix personnes, dans un temple dont les portes de bronze ont été fermées. — Aïe ! Artémis pousse un cri, elle s’est piqué le doigt sur le sceptre de papa. Aussitôt elle le laisse tomber et tout se calme en un instant. D’un bras puissant, Zeus attrape sa fille par le cou et la dépose au sol. Il a le poil roussi et quelques flammèches virevoltent autour de sa robe plus très blanche. La couronne de laurier à moitié brûlée, il sent le barbecue et ne ressemble plus au grand dieu qu’il est. — Je crois qu’on va se faire gronder ! dit-il à Artémis en souriant. 23


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Derrière lui, Léto et Héra arrivent en criant : — Mon bébé, tout va bien ? Tu n’as rien ? — Idiot, dieu de pacotille, flambeur, irresponsable à lauriers, andouille grillée ! Regarde ce que tu as fait ! On voit bien que ce n’est pas toi qui ranges tout ici, ce n’est pas toi qui fais les lessives et répares tes vêtements ! — Tu vois, dit Zeus à Artémis, je te l’avais bien dit. Puis il se redresse tout à fait, ramasse son éclair et déclare : — Tout ceci n’est rien, un peu de fumée et presque pas de feu ! Alors ne crie pas, ma douce. Et pour ce qui est du ménage, du repassage et de toutes ces choses mystérieuses, tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas toi qui t’en charges. Allez, reprenons notre chemin, l’école nous attend. La fin du trajet se fait sans encombre. Arrivés devant l’école, un grand temple aux murs blancs et aux fenêtres hautes, il faut bien faire ses adieux. On se reverra ce soir. Artémis se jette dans les bras de Léto, c’est la première fois qu’elles vont être séparées une journée entière. Il est 24


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bien malin, celui qui peut dire laquelle des deux est la plus émue à ce moment-là. Apollon a filé, il se cherche déjà une bataille à mener, des ennemis à combattre. — Dans mes bras, mais pas sur mon dos, embrasse ton vieux père, petite demoiselle, et profite bien de cette première journée d’école. Artémis se précipite, elle pose sur les joues un peu noircies deux énormes et sonores baisers. Puis elle lui tend la main pour qu’il tape dedans, fait un tour sur elle même, retape la main de Zeus avant de cracher par terre, de lever les bras trois fois vers le ciel et de tendre les deux mains en même temps pour que son père tape dessus. — Tchek ! T’es top papa, mais tu piques ! Et tu sens la saucisse grillée, mais je t’aime bien, tu es rigolo ! Et Artémis s’engouffre dans l’école en riant. — Enfin, monsieur, dit Héra devant son divin époux, gardez votre dignité et ne vous adonnez pas en public à ces sortes de jeux d’enfants. Vous n’êtes pas n’importe qui ! Vous êtes… 25


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— Zeus, oui, je le sais. Et pour ce qui est de la dignité, dit-il en regardant son épouse dans sa robe noircie, je ne sais pas si vous êtes en ce moment même la mieux placée pour me donner des leçons. Allez, rentrons ma mie, il faut que nous installions au palais des chambres pour nos invités ! — Invités ?! dit Héra en s’étranglant. — Mais, que dirait-on de moi si je laissais dormir dehors mes propres enfants et leur mère ? Parmi les mille cinq cents pièces que compte le palais, il doit bien y en


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avoir deux ou trois de libres ! Alors Zeus repart d’un pas léger, sautillant comme une chèvre au printemps. — Des saucisses grillées, je n’y ai jamais goûté, mais ça doit être bon avec du nectar. Il faudra demander au cuisinier de nous en faire pour le déjeuner ! dit alors Zeus à Héra qui le suit. — Mais tu ne penses qu’à t’amuser et à manger ! — Pas que… Mais oui, j’aime bien ! Allez, hop, à la maison ! Voilà une journée qui commence bien, elle me plaît, cette petite.


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