Philipp Cordery

Page 1

C’est aujourd’hui que l’avenir s’invente avec Philip

Législative 2012 Circonscription

Benelux

Cordery

suppléante : Hélène Le Moing Philip Cordery, 44 ans,

secrétaire général du Parti Socialiste Européen, résidant à Bruxelles. Candidat titulaire Mon engagement militant et international au Parti Socialiste depuis 24 ans m’a conduit à exercer diverses fonctions au sein de MJS et du PS, ainsi qu’au niveau syndical et associatif, notamment de parents d’élèves. En 1992, j’ai fondé les Jeunes Socialistes Européens (ECOSY), dont j’ai été le responsable pendant 6 ans à Bruxelles. Après avoir coordonné le département international du PS, je suis depuis 2004 Secrétaire Général du PSE. Je milite à la section PS de Bruxelles et siège comme membre de droit au Bureau National et au Conseil National. corderyp@gmail.com / www.philipcordery.org

Hélène Le Moing, 40 ans, Candidate suppléante Excepté durant mes années d’études supérieures, j’ai vécu la plupart de mon temps à l’étranger, pour m’établir de nouveau à La Haye, aux Pays Bas en 2002. Après avoir fait une pause dans ma carrière professionnelle pour me consacrer à l’éducation de mes jeunes enfants, j’ai recommencé à travailler il y a 3 ans. J’exerce actuellement la fonction de responsable d’Audit Interne dans la filiale néerlandaise d’une compagnie multinationale. Membre du Parti Socialiste depuis 2006, j’occupe actuellement le poste de Secrétaire de la section des Pays Bas. En parallèle, je suis adhérante de l’association Français du Monde - ADFE et depuis le début de l’année scolaire 2010 -2011, j’ai été élue Présidente de l’UPIAPA, association des parents d’élèves du lycée français V. van Gogh à La Haye. Mon travail pour ces associations est le résultat de mon engagement personnel auprès des communautés française et francophone pour faciliter à leurs membres une installation et une expatriation dans les meilleures conditions. hlemoing@yahoo.com


Changer de majorité en France pour changer l’Europe Au plus fort de la crise financière, Nicolas Sarkozy avait promis de «moraliser le capitalisme financier» et juré que plus rien ne serait comme avant. Trois ans plus tard, la Président de la République et ses amis de la droite européenne ont échoué à sortir l’Europe de la crise financière, économique et sociale. Pire, ils en ont profité pour imposer leur idéologie néolibérale : austérité, libéralisations, casse sociale. La droite européenne démantèle un modèle social qui a pourtant fait ses preuves au cœur de la crise et revient sur ses recettes du passé qui nous ont menées dans l’impasse. La majorité de droite aux commandes en Europe persiste et signe alors qu’il faut réorienter en profondeur le modèle économique vers plus de justice sociale et de soutenabilité écologique. Ayant abandonné la question sociale, elle s’empare de la question de l’immigration pour attiser les peurs là où il faudrait promouvoir la solidarité. Dans ce contexte, les élections présidentielle et législative de 2012 devront être l’occasion de convaincre qu’une alternative est possible en France et en Europe.

Nous devrons mener une bataille idéologique pour que l’Europe soit enfin mise au service des citoyens et non plus des marchés. Ceci passe par un investissement dans une croissance juste, créatrice d’emplois par le biais de nouvelles ressources telles que la taxation des transactions financières. Mais cela implique également un changement de gouvernance. Nicolas Sarkozy a installé une culture du mépris des «petits» pays en s’enfermant dans un tête à tête arriéré avec la chancelière Merkel et en se contentant d’être à sa traine, dans l’imitation au lieu de la proposition. En 2012, il faut que le candidat socialiste à l’élection présidentielle gagne pour changer la donne. Mais il faudra aussi qu’il puisse s’appuyer sur une majorité large à l’Assemblée nationale qui se saisisse de la politique européenne, car celle-ci ne peut plus demeurer dans le domaine réservé du seul Président et de ses conseillers. Si nous voulons mettre un terme à l’hypocrisie gouvernementale qui consiste à imputer systématiquement toute mesure impopulaire à l’Europe, alors le Parlement doit devenir un acteur à part entière et donner mandat au Président et au gouvernement avant tout Conseil européen et leur demander des comptes après. Les Français du Benelux sont des observateurs vigilants de l’action de la France au niveau européen. Réorienter cette action au profit d’une Europe sociale, inclusive et du vivre

ensemble répond à une aspiration forte que je porterai avec détermination.

L’alternative que nous portons est partagée par tous les socialistes européens. J’ai la conviction que notre victoire en 2012 en appellera d’autres en Allemagne et ailleurs et que les socialistes au pouvoir en France en en Europe la mettront en œuvre pour enfin changer la vie des citoyens.

Philip Cordery C’est aujourd’hui que l’avenir s’invente


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.