Guide Qu'est-ce que la Solidarité Internationale

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I) Qu’est ce que la Solidarité Internationale ? a. Définition i. La solidarité ii. La solidarité Internationale iii. L’Humanitaire iv. Projet de Développement b. Objectifs du Millénaire pour le Développement

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II) La Solidarité Internationale racontée en histoire a. La canne à pêche b. L’histoire des vaches

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III) Monter un projet de Solidarité Internationale a. Quelques règles i. Engagement et Motivation ii. La responsabilité de tous iii. Le don b. Les parties prenantes i. Définition ii. Les questions à se poser c. Identification des problèmes et des besoins i. Faire ressortir les problèmes ii. Définir les besoins iii. Pérenniser son projet d. Planifier son projet i. Les étapes ii. Comment penser à tout e. Evaluer son projet f. Faire un bilan

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IV) Communiquer autour de la Solidarité Internationale a. Sensibiliser b. Faire de la solidarité près de chez soi

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1) Qu’est ce que la Solidarité Internationale ? a) Définition : i. La solidarité En sociologie, la solidarité est une action bienfaisante à laquelle des hommes se sentent tenus à l’endroit d’autres hommes, généralement des membres d’un même groupe liés par une communauté de destin (famille, village, profession, entreprise, nation, etc.). Le mot solidarité est également employé par des élus politiques qui mettent en œuvre une solidarité contrainte qui répond selon eux à des devoirs moraux de la société qui les a élu. La solidarité au sein d’une société s’exprime en particulier envers les plus pauvres. Elle peut prendre la forme d’une aide pécuniaire, d’un soutien moral, ou d’une aide en nature (nourriture, etc.).

ii. La solidarité internationale La solidarité internationale, c’est prendre en compte la réalité des inégalités concernant les droits fondamentaux (accès à l’eau, l’alimentation, à la santé, à l’éducation et aux libertés, droits de l’Homme) entre différents pays ou régions du monde. C’est en comprendre les causes et agir pour les combattre. Tous les acteurs de la société peuvent s’y engager : pouvoirs publics, collectivités territoriales, entreprises, médias, organisations syndicales, associations, etc. Chaque citoyen est concerné. Cependant la solidarité internationale est basée sur le partenariat entre les deux acteurs du projet impliquant un accord sur l’objectif de toute action de solidarité internationale, une co-élaboration de la stratégie de mise en œuvre, un partage des responsabilités. Cela suppose une relation transparente et réciproque qui s’inscrit dans la durée. Ce processus doit évoluer de manière à renforcer l’autonomie et l’indépendance des partenaires et doit participer à un développement durable.

iii. L’humanitaire « Est considérée comme action humanitaire toute forme d’aide apportée en tous types de situations de détresse dans lesquelles la satisfaction des besoins essentiels des populations n’est plus garantie. » Un tel élargissement de la notion souligne que les interventions dans l’urgence, malheureusement nécessaires, ne sauraient suffire : une politique de prévention des conflits et des catastrophes et de développement économique et social durable est indispensable. Ainsi, l’action humanitaire couvre des actions très diverses, dont la fourniture de secours d’urgence aux victimes de catastrophes naturelles et de guerres, la prévention des catastrophes, l’assistance aux réfugiés, ou encore la réalisation de travaux à court terme de réhabilitation et de reconstruction.

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Par définition, l’action humanitaire est donc limitée dans le temps (en principe). Elle est menée par des organisations professionnelles, et nécessite une connaissance du terrain, des situations de crise et de l’organisation de la réponse approfondies.

iv. Projet ou micro-projet de développement Un projet de développement est une action qui a pour but d’initier et de pérenniser un processus de développement. Le processus vise à une transformation de la micro-société dans laquelle il est réalisé. Il entraîne un changement matériel et/ou financier mais modifie également les rapports internes qui structurent le groupe bénéficiaire, l’organisation locale et ses rapports institutionnels. C’est dans ce sens que doivent s’intégrer les projets de solidarité internationale. Attention, ce changement doit s’intégrer de façon douce et harmonieuse dans la société réceptrice, dans le but qu’elle en tire un bénéfice, selon ses propres critères. Il ne s’agit pas d’aller chambouler une communauté qui n’est pas prête, ou pas en accord avec les objectifs. Beaucoup de personnes peu expérimentées partent avec « l’intention de bien faire », mais leur jugement n’est pas forcément adapté à la culture locale, aux attentes des communautés, ce qui peut amener à de vrais échecs et de vrais drames de projets de solidarité internationale.

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b) Objectifs du Millénaire pour le Développement (source Huit Fois Oui) Il existe huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui ont été adoptés en l’an 2000 par l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies. Ils ont pour but de réduire les inégalités dans le monde grâce à l’implication coordonnée de pays membres de l’ONU, ainsi que de la communauté internationale. Ces OMD servent aussi de référentiel pour les organisations non gouvernementales ou associations travaillant sur ces problématiques. Parmi ces 8 objectifs, on retrouve la notion de partenariat et aussi de réduction des inégalités, dans lesquels la Solidarité Internationale doit s’inscrire. C’est en se basant sur ces objectifs définis, que les projets de SI pourront être le plus juste possible et pourront participer à l’amélioration de l’avenir de la planète.

OMD 1 : Réduire l’extrême pauvreté et la faim Cet objectif sera difficilement atteint, les inégalités se creusent entre continents, entre pays d’une même région et à l’intérieur même des pays. • La pauvreté compromet l’accès à l’alimentation, aux soins, à l’éducation. Sortir de l’extrême pauvreté permet d’assurer ses besoins vitaux, première étape vers le développement et la croissance. • Les populations pauvres dépendent fortement des ressources naturelles pour leurs besoins de base : alimentation, eau potable, chauffage, hygiène. Elles sont les premières victimes de la dégradation de l’environnement. • Première conséquence de la pauvreté, la faim a un impact immédiat sur la santé des enfants et leurs capacités d’apprentissage. C’est une menace pour leur avenir et, à long terme, pour celui de l’économie de leur pays. • Les 3/4 des personnes qui souffrent de la faim vivent dans les zones rurales.

OMD 2 : Assurer l’éducation primaire pour tous L’accès à l’éducation détermine l’avenir des garçons et des filles. L’éducation les insère dans la société et les prépare à la vie civique. Elle contribue aux avancées de la démocratie et des droits de l’homme. • L’éducation est la base du développement. Elle est indispensable à la lutte contre la pauvreté. Elle est une condition de la croissance économique. Elle contribue aux progrès de la santé et à la protection des ressources naturelles. • L’éducation pour tous concerne aussi la durée et la qualité de l’enseignement. • De 1999 à 2009, le nombre d’enfants n’ayant pas accès à l’éducation de base est passé de 96 millions à 72 millions. Malgré ces progrès incontestables, 37 pays risquent de ne pas atteindre la scolarisation primaire universelle en 2015.

OMD 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes Les femmes représentent 50 % de la population mondiale. • Les inégalités entre les hommes et les femmes entravent le développement. Elles ont des répercussions économiques et sociales immédiates et à long terme. • L’accès égal à l’éducation est une première étape nécessaire vers l’égalité des sexes. Il devrait être atteint pour le cycle primaire en 2015. + d’infos sur

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Qu’est-ce que ationale ? rn te in té ri a d li o s la • L’éducation doit permettre aux femmes d’exercer des activités en rapport avec leur formation et d’acquérir une autonomie économique et sociale. • Les femmes doivent être des actrices de l’évolution des sociétés et du développement dans les centres de décision économique et politique. • Cet objectif concerne aussi les pays développés. La faible représentation féminine dans les parlements nationaux des pays développés (21 % en moyenne) et dans les instances de direction des entreprises donne la mesure du chemin à parcourir.

OMD 4 : Réduire la mortalité infantile En 2009, 9 millions d’enfants sont morts avant l’âge de 5 ans, dont 6,3 millions avant l’âge d’un an. • La moitié de la mortalité infantile intervient au cours du premier mois de vie. Elle est liée aux conditions d’accouchement et à la santé maternelle (OMD 5 : amélioration de la santé des mères). • La santé des enfants est un enjeu primordial pour l’avenir : des enfants malades ou mal nourris dans leurs premières années ont plus de mal à mener à bien leur scolarité, à grandir normalement et à mener une vie active d’adulte. • De 2006 à 2015, l’extension des programmes de vaccination pourrait prévenir les décès de 4 à 5 millions d’enfants de moins de 5 ans.

OMD 5 : Améliorer la santé maternelle La santé des mères est un indicateur de la santé globale des femmes et de leur autonomie ainsi que de la santé des enfants : cet objectif est indissociable des OMD 3 et 4. • 210 millions de femmes et de jeunes filles sont enceintes chaque année. Plus de 35 millions ont des complications graves et parmi elles 530 000 meurent, essentiellement dans les pays en développement. • Prés de la moitié des femmes dans les pays en développement n’ont pas accès à la contraception moderne alors qu’elles ne souhaitent pas devenir enceintes. • Fin 2007, une campagne mondiale a été lancée pour accélérer les progrès sur les OMD 4 et 5. Elle vise à rendre accessibles les services de santé essentiels aux mères, aux nouveau-nés et aux enfants.

OMD 6 : Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies En 2009, 33 millions de personnes sont malades du sida, dont 2,7 millions nouvellement infectées. 90 % vivent dans les pays en développement. Dans certains pays, toute la population âgée de 15 à 49 ans est menacée par cette maladie. • Le paludisme fait plus d’un million de victimes par an. Il est la première cause de mortalité des enfants dans les pays en développement. • La tuberculose reste une maladie particulièrement mortelle dans les pays en développement. Lorsqu’elle est associée au sida, sa résistance est accrue et son traitement très difficile. • En plus des conséquences sur la vie des malades et de leurs familles, ces maladies ont un impact considérable sur l’économie et le développement : elles affaiblissent la population active, mobilisent les ressources des ménages et des États pour les soins aux malades et la prise en charge des orphelins.

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OMD 7 : Préserver l’environnement L’environnement concerne aussi bien les grands équilibres de la planète (climat, biodiversité) que la qualité de vie et la préservation des ressources naturelles. • Améliorer l’habitat, permettre l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à une énergie propre, c’est faciliter le développement. • Les écosystèmes naturels et ceux façonnés par l’homme (agriculture) fournissent des services indispensables à la survie des populations les plus pauvres comme à toute l’humanité, maintenant et dans le futur : eau, alimentation, médicaments, combustibles… • En 2007, sur l’ensemble de la population mondiale, les urbains sont devenus plus nombreux que les ruraux. Gérer la croissance et améliorer les conditions de vie des urbains, requièrent des investissements importants dans le logement, l’assainissement, l’eau, l’énergie et les transports.

OMD 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement L’aide au développement répond à un impératif de solidarité à l’égard des pays en développement. De plus, des interdépendances fortes les lient désormais aux pays riches. • Les inégalités économiques et sociales sont des entraves au développement à long terme. Elles génèrent, au sein des sociétés et entre les pays, des tensions voire des crises qui sont coûteuses pour tous. • L’aide au développement n’est qu’une dimension des relations entre pays riches et pays en développement. Les échanges de biens et de savoirs, les migrations, les transferts financiers, la confrontation des cultures peuvent aggraver les inégalités et les tensions ou au contraire être de puissants moteurs de progrès. • Le partenariat mondial pour le développement c’est instaurer une gouvernance mondiale dans laquelle les pays les plus pauvres auront toute leur place et dont ils seront les principaux bénéficiaires. Il implique d’accroître le soutien financier à ces pays et d’améliorer l’efficacité de l’aide. Pour en savoir plus sur les Objectifs du Millénaires pour le Développement : www.huitfoisoui.fr

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II) La Solidarité Internationale racontée en histoire a) La canne à pêche L’histoire de la canne à pêche va vous permettre de saisir les notions de dons et d’assistance. « Il était une fois dans une contrée lointaine, un village situé au bord d’un lac avec des poissons. Or un jour le village est assailli par la famine, ils ne savent pas qu’ils peuvent se nourrir des poissons et ne savent pas comment les attraper non plus. Vous arrivez pour leur porter secours. » Niveau 0 : Vous leur amenez des denrées alimentaires achetées dans votre pays et vous les nourrissez. Si vous repartez, la famine reviendra car ils ne sauront pas comment trouver à manger. Niveau + 1 : Vous pêchez le poisson dans le lac et leur donnez. Si vous repartez, la famine reviendra, car ils ne sauront pas comment pêcher le poisson. Niveau +2 : Vous amenez des cannes à pêches pour qu’ils pêchent le poisson, et vous leur apprenez à pêcher. Si vous repartez et que les cannes à pêches s’usent ils ne sauront pas en reconstruire, la famine reviendra. Niveau +3 : Vous leur apprenez à construire des cannes à pêches. Si vous repartez et que les matières premières pour construire les cannes à pêches se font rares, ils ne pourront plus pêcher, la famine reviendra. Niveau +4 : Vous leur expliquez que vous, dans votre contrée, on pêche le poisson avec une canne, et vous leur expliquez qu’ils pourraient trouver un moyen qui leur convient pour pêcher du poisson (filet, harpon, canne à pêche, etc.) un moyen qu’ils s’approprieraient, et même mieux, un concept qu’ils exploreraient avec peut être la possibilité de penser à plusieurs techniques de pêche, et surtout de créer des outils en fonction de leurs ressources et de leur besoin. »

b) L’histoire des vaches Première partie : Dans la province indonésienne de Irian Jayan, à l’Ouest de la Nouvelle-Guinée, les agriculteurs d’un petit village ne connaissaient pratiquement pas la vache jusqu’au jour où des agents du gouvernement annoncèrent qu’une cargaison de vaches était sur le point d’arriver. Les quelque 300 ménages du village vivaient majoritairement de l’agriculture de subsistance, possédaient quelques poules et cochons et pratiquaient la chasse. Les rares contacts avec le monde extérieur se limitaient à ceux avec les agents du gouvernement et avec des commerçants de passage, de temps à autre. Les planificateurs étaient pressés d’introduire des boeufs de boucherie dans la région pour créer une nouvelle source d’approvisionnement de viande pour les centres urbains du pays en croissance rapide.

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En outre, la population du village s’étant déplacée depuis les zones montagneuses, où l’élevage de cochons était pratiqué, vers les zones côtières, les planificateurs estimèrent qu’elle pourrait s’adapter facilement aux opérations d’élevage à grande échelle. Les agents en visite dans le village organisèrent un programme de formation d’une journée et peu de temps après, les 100 vaches arrivèrent. Les animaux ne tardèrent pas à causer des ravages. Les clôtures basses, installées pour empêcher les cochons d’entrer dans le centre du village, ne suffirent pas à empêcher les vaches de passer, de piétiner les jardins, de faire des dégâts aux maisons, d’abîmer les outils et de souiller les sources d’eau potable. Les vaches furent éloignées à plusieurs reprises et un grand nombre d’entre elles finit par se perdre dans la nature. Les villageois décidèrent alors de les éliminer pour les empêcher de faire encore des dégâts. Ils s’armèrent de flèches et d’arcs et les tuèrent toutes sauf une, la seule survivante. Le danger était éloigné et il fut décidé d’épargner la dernière vache, un monument ambulant au danger que les agents du gouvernement avaient appelé “développement” Source : Connell (1993)

Deuxième partie : Quelques années plus tard ... des agents de développement visitèrent le même village afin d’évaluer les besoins de la communauté. L’équipe organisa une assemblée du village en disant que, cette fois, les choses seraient bien différentes; elle demanda aux villageois de leur dire quels étaient leurs besoins. Les villageois demandèrent un certain délai pour approfondir la question. L’équipe accepta et ne revint que quelques jours plus tard. Une nouvelle assemblée fut organisée au cours de laquelle les villageois annoncèrent qu’ils avaient pris une décision: ils voulaient ... des vaches! On peut imaginer la surprise des agents de développement qui n’étaient pas sans ignorer l’épisode des 100 vaches. Ils demandèrent alors pourquoi les villageois voulaient risquer une nouvelle catastrophe. Pourquoi des vaches et pas des cochons ou des volailles? Pourquoi pas une assistance en vulgarisation agricole pour leurs jardins? Pourquoi pas des installations de stockage d’aliments? Et que dire des soins de santé, de l’alphabétisation, de la création de revenus ? Après avoir posé ces questions, ils comprirent que la réponse était simple: les vaches étaient ce que les villageois connaissaient du développement. Etant donné que les premiers intervenants extérieurs avaient apporté des vaches, il s’agissait, à leur sens, de décider s’ils voulaient ou non d’autres vaches. La plupart des villageois avaient finalement décidé que les animaux pouvaient toujours être vendus aux commerçants de passage. Il valait donc mieux les prendre. Source : Connell (1993)

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III) Monter un projet de Solidarité Internationale a) Quelques règles i. Engagement et motivation L’envie d’aider ne suffit pas pour savoir quoi faire. Ile st important de se poser plusieurs questions : Est-ce l’envie de... • rencontrer une autre culture ? • de se donner bonne conscience ? • d’agir pour l’autre ? mais pourquoi pas chez nous d’abord ? Il faut bien se dire, que nous ne sommes pas indispensables, et donc que pays du de faible niveau économique ne veut pas dire : besoin de moi (européen et bien dans ma société) ; je comble mon besoin d’aide en cherchant le besoin. Le raisonnement doit se faire dans l’autre sens : « J’ai une motivation, je me documente, je me renseigne sur le système, je peux reprendre un projet, mais avant tout je le remets en question et je vérifie si je peux vraiment aider et de quelle manière. » Cela nécessite de s’interroger sur ses motivations, jusqu’à quel stade ma motivation sera préservée. De plus comme vous monter une projet au sein d’une équipe, il faut s’intéresser aux les motivations de l’équipe donc aux motivations collectives qui ne vont pas forcément être en accord avec les motivations de chacun. Les questions à se poser à chacun puis à l’équipe : • Est-ce un projet car j’ai / nous avons : • envie d’aider pourquoi ne pas le faire en France ? • envie de partir pourquoi ne pas juste faire un voyage touristique ? • envie d’ambition pourquoi investir ce projet et pas un autre ? • Je n’ai pas vraiment envie, mais c’est une pression extérieure.

ii. La responsabilité de tous Un projet de Solidarité Internationale, et de solidarité d’ailleurs, n’a rien d’anodin, car il inclut une relation d’asymétrie, entre celui qui apporte l’aide et celui qui la reçoit. Aider, c’est avoir une influence, et celle ci, même si l’intention est bonne, peut potentiellement nuire, si les deux acteurs ne se sont pas accordés. Il est donc important de se dire : « Je ne sauverais pas le monde, par contre je vais tout faire pour apporter mon aide. » J’ai un certain « pouvoir » donc je dois faire attention à ne pas m’imposer ou imposer un modèle. Je ne suis pas de la même origine socio culturelle, il existe des notions que je peux ne pas comprendre, ou des relations qui ne sont pas les mêmes, je dois donc m’adapter.

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Je suis consciente de mes propres limites, je ne vais donc pas promettre des choses que je ne peux pas faire, ou tenter des choses que je ne sais pas faire, et que je ferai donc mal. Ce n’est pas à la personne qui reçoit de l’aide de s’adapter à mon modèle mais à nous d’adapter notre idée à son environnement. » Respect, écoute, discussion et partage sont les 4 termes dont vous devez vous souvenir à chaque fois que vous prendrez une décision pour ce projet.

iii. Le don Donner mais à bon escient : La surconsommation des pays riches et la pénurie des pays de faibles développement économiques, peut nous faire croire que une première solution serait de donner ce qui permettrait de recycler notre surplus. Cependant à part lors de conditions d’urgence, le don n’est pas source de développement, ce n’est qu’une solution provisoire, qui ne doit pas s’installer. Un don mal réfléchi peut entrainer des effets pervers, en effet si une analyse n’est pas faite, en terme de connaissances des conditions locales, des politiques, de respect des cultures et de ce qui existe déjà, cela peut jusqu’à entrainer l’effet inverse. Par exemple, le don est source de désordre pour l’économie locale, il crée des marchés parallèles, une dépendance, de la taxe tout cela au détriment de la production locale.

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Quelques principes de base pour un don raisonné : • Le don ne peut être du vide grenier. • La charité est vouée à l’échec car elle n’est pas de la solidarité • Le programme de don doit respecter l’autorité du pays, les dispositions administratives, et les politiques de développement • Les dons faits ne doivent pas aussi être produits sur place et ne créeront pas de manque à gagner ni de cause de chômage. • Le partenaire qui reçoit le don, se porte de garant sur le fait que la demande correspond bien aux besoins de la population locale. Dans ce cas la meilleure démarche est de faire une enquête chiffrée, scientifique, pour définir quels sont les besoins, et non pas s’appuyer sur une demande. La demande n’est pas forcément justifiée ou adaptée. • Le partenaire qui fait don s’engage à ne faire don que de biens demandés par le partenaire qui reçoit. • La sélection des dons est faite d’un commun accord.

Exemple : Le don de médicaments pas forcément adapté à la population locale, possibilité de résistance, mais aussi délais de péremption, mauvais stockage, impossibilité de stockage et de destruction des médicaments, risque de détournement et de marché noir, de plus, un traitement nécessite souvent une prise à long terme ce qui ne sera pas mis en place si c’est un don exceptionnel.

b) Les parties prenantes i. Définition Les parties prenantes : tout individu ou groupe de personnes, touché directement ou indirectement par un projet, ayant intérêt ou non, à voir se produire un changement ou à maintenir une situation. Les parties prenantes incluent les personnes, les groupes et les institutions ayant quelque chose à gagner par la mise en place d’un projet ainsi que ceux et celles qui pourraient risquer de perdre quelque chose.

Exemple : Association locale, communautés locales, partenaires locaux et de votre pays, population visée, population aidant, votre groupe, les personnes qui vous aident etc.

ii. Les questions à se poser Les questions à aborder successivement : • Qui sont les parties prenantes ? • Quel est leur profil ? • Quels sont les intérêts en jeu ? • Quelles sont les relations entre chaque partie prenante ? • Quelles parties prenantes sont prêtes au changement ? • Quelles parties prenantes sont opposées au changement ? • Quels bénéfices en seront retirés par les unes et par les autres ? Une bonne analyse permet d’anticiper les conflits afin de chercher les solutions.

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Questions à se poser lors de l’élaboration du projet (après analyse) : • Toutes les parties prenantes ont-elles été impliqués dans le processus d’identification des options du projet ? • Une des parties prenantes pourrait-elle être désavantagée par le projet proposé ? Comment peut on réduire cet effet ? • Tous les conflits potentiels entre les parties prenantes ont-ils été repérés? Comment peuvent-ils être résolus ? • Toutes les différences et complémentarités qui existent entre les membres de la communauté ont elles été identifiées ?

c) Identification des problèmes et des besoins i. Faire ressortir les problèmes Il est important de laisser les partenaires et les populations locales parler et avoir un temps de réflexion pour identifier les problèmes, ce n’est pas aux personnes étrangères d’amener les réponses, car nous n’avons pas la même vision des choses. Dans le meilleur des cas, cette étape doit être réalisée lors d’une mission de terrain, ou mission d’exploration, où l’équipe rencontre les partenaires et la population. Ce pourquoi un bon projet prend du temps et se fait en plusieurs fois. L’arbre à problème est un bon moyen pour mettre en évidence les causes et les conséquences des problèmes, et donc pouvoir agir au bon endroit. Il vous suffit pour cela d’avoir des post it ou des cartes, et de faire des groupes en respectant une présence égale des différents acteurs du projet. Chaque groupe identifiera un problème, et il sera ensuite décider tous ensemble quel est le problème le plus important. Ensuite, les causes seront placées en dessous (ce sont les racines du problème) et les conséquences ou effets seront placées au dessus. Précaution : • Vérifier la cohérence des liens directs et indirects. • Ne pas construire l’arbre autour d’un problème central choisi a priori. • Vérifier pour chaque niveau si l’ensemble des problèmes causés entraîne le problème conséquence. • S’interroger sur l’existence d’autres problèmes non cités ou sous-entendus qui entraînent directement le problème conséquence.

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Des objectifs Réalistes et réalisables ou

« SMARTER » : Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporellement définis, Évaluables et Réévaluables. Les objectifs définis (qu’ils soient à moyen terme ou à long terme) sont nécessaires à fixer. Cependant mieux vaut se fixer des objectifs modestes, qui aboutissent à un résultat concret plutôt que l’inverse. Ils doivent pour être réalisables, être validé par la population locale.

ii. Définir ce dont vous avez besoin pour réaliser le projet

• Sur le plan humain, chez vous et pour votre projet au niveau local : formation, rémunération, taches, compétences. • Sur le plan technique, inventaire des moyens techniques, les études en cas d’installation technique importante. • Sur le plan financier, il faut lister tous les coûts inhérents liés à la mise en oeuvre du projet. Chercher essentiellement des partenariats locaux pour faire marcher l’économie locale.

iii. Pérenniser son projet Pensez à ajuster vos objectifs dans un principe de pérennisation du projet. Les activités mises en place doivent se prolonger au delà de votre départ, il doit être autonome. Il vaut mieux dégager plusieurs objectifs et prioriser sur le plus réalisable et le plus pérenne que se projeter sur trop d’objectifs. Prévoir son retrait du projet, doit se faire dés le début, c’est penser et anticiper comment le projet vivra sans aide de votre part et comment la population locale doit se l’approprier pour l’adopter et le faire perdurer que ce soit de façon financière ou inscrit dans la continuité. Il faut donc prévoir des formations sur le plan technique et gestion pour tout le monde et inscrire le projet dans une économie locale.

d) Planifier son projet i. Les étapes Planifier les étapes permet d’avoir une vision globale et d’anticiper. Il faut pouvoir monter un retroplanning très tôt. Concernant, l’ensemble du projet : Préparation de l’équipe, des envies, des objectifs réalisables à définir sur au moins 2 ans (échelle : mois ou semaines) : • préparer l’équipe, définir les envies, et des objectifs réalisables ;

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• définir une mission de terrain pour mettre en avant les besoins, et les objectifs du projet avec tous les partenaires locaux rencontrés ; • faire une évaluation et suivi de la nouvelle équipe qui s’empare de la réalisation du projet ; • définir grandes orientations et étapes clefs années suivantes complétées par les groupes suivants. Et enfin, effectuer le suivi du projet ! Attention, les faits de l’actualité peuvent impacter le déroulement de votre projet. La partie suivi du projet tout au long de l’année est primordiale, notamment en communicant régulièrement avec vos partenaires. Si le cas se présente, il faut pouvoir adapter vos objectifs au nouveau contexte, et ne pas continuer dans une voie qui n’est plus adaptée.

ii. Comment penser à tout ? Pour l’équipe : • la fréquence des réunions (avec les compte-rendus) ; • les formations suivies. Pour le projet en lui-même : Il y a beaucoup de choses à transmettre : • les dossiers de subvention et les dossiers de retour des années passées ; • les besoins observés et transmis par le partenaire ; • les bénéficiaires. Les informations concernant le lieu : • livres à lire sur les pays, son histoire, sa situation économique, démographique, sanitaire et sociale, et ses relations internationales et notamment avec la France ; • informations sur la ville, le village, etc. ; • informations géographique, démographique, des traditions et autres … relations, ambiance, etc ; • la démarche d’approche. Objectifs généraux et spécifiques fixés : les dates de départs et d’arrivées + remarques sur la durée du séjour. • L’accueil : lieu, coordonnées + remarques ; • les traditions et anecdotes ; • la chronologie des actions pendant le séjour + remarques ; • l’explication très détaillé des actions + remarques ; • les personnes rencontrées et leurs coordonnées ; • les résumés de réunions, et rendez vous sur place ; • le ressenti général ; • les aspects pratiques (nourriture, eau et autres, etc.) ; • les besoins exprimés par la populations ; • le bilan du séjour en rappelant les objectifs fixés et les résultats. + d’infos sur

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Les finances : • le budget et les finances totaux pendant le séjour ; • les bailleurs de fonds, l’autofinancement, les dons, la participation du / des partenaires, etc. et la participation des étudiants ; • le prix de toute la logistique sur place : • les transports (Billets d’avions (compagnies ?)) ; • le logement ; • la nourriture ; • Autres. Côté pratique : - visas, vaccins, médicaments, adresse, numéro de téléphone ; - toutes les bonnes choses à savoir ; - toutes les choses à ne pas oublier ; - toutes les choses à ne pas emporter. Récapitulatif des documents à se procurer : • les dossiers des années précédentes ; • documents du partenaire (documents de l’associations, photocopies de factures, etc.) • le carnet de bord ; • les documents des formations ; • les guides pratiques ; • les livres intéressants sur le pays.

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e. Évaluer son projet Voici un tableau, qui regroupe la plupart des critères nécessaires pour évaluer votre projet, à vous de commenter chaque critère, de vous noter entre vous, ou bien de vous faire évaluer. N’hésitez pas à la faire, cela vous donnera quelques repères pour savoir ce qui est bien ou à améliorer. CRITÈRES

TRÈS BIEN

BIEN

ASSEZ BIEN

PAS PRÉSENT

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MOTIVATION Lire et mettre des commentaire. Le but est de détecter s’ils veulent sauver le monde ou partir en vacances. ANALYSE DU CONTEXTE Présentation du contexte générale Population, nombres d’habitants superficie du pays etc. Le but est de savoir qu’ils ont chercher plus loin que Wikipedia Contexte Local Données et informations sur place. Quelle population ? Quelle géographie ? Quelle histoire locale ? Chercher des données statistiques, des résultats d’études sur la problématique Organisation et personnalités administratives qui sont les relais locaux comme le Préfet, ou Le Maire. Parties prenantes Toute les personnes impliqués dans le projet. Les bénéficiaires et la population à qui profite au projet. Le but est de bien définir le projet avec les partenaires afin de définir des objectifs et de trouver les solutions avec les parties prenantes Partenariat Partenaire Local Diversité, remise en question. Quelles associations / ONG / réseau sur place ? Ils représentent quoi et qui surtout ? Sontils représentatifs de la population locale, de la société civile locale ? Sont-ils légitimes? Quelle liaison avec les bénéficiaires ? Représentativité ? Quelle implication et ancrage institutionelle du partenariat ? Partenaires effectif, équilibré, quelle participation aux décisions ? Rapport de force ?

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CRITÈRES Communication entre la partenaire et le groupe ? Une fois par an ? Tout au long de l’année ? Partenaires en France En existe-t-il ? Diversité, Remise en question des association, ONG et réseau analysé Représentativité ? Implication du partenaire (présent aux réunions, disponible) ? Participation (degrès de participation, simple fournisseur de services ou de bien, ou présents dans les décisions) ? Communication ? IDENTIFIER DES PROBLEMES REALISEES EN PARTENARIAT DEFINITION DES OBJECTIFS BIEN PRECISE SOLUTIONS DIVERSIFIEES La pertinence et la cohérence du projet Efficacité : Plus tard, en aval Efficience : Le coût par rapport à l’efficacité Perrenité : Est-ce que leurs actions vont prendre fin ? Est ce qu’ils ont déjà intégré ça dans leur projet ? Même si les objectifs sont atteints est ce que les résultats peuvent perdurer ? Impact : Quel résultats attendent-ils, et est ce qu’ils ont intégré les résultats en cascades (conséquence du résultat sur un autre facteur etc.) ORGANISATION Réunions… Formations Générales des bénévoles Formations spécifiques : SIDA, Premiers secours, hygiène et sécurité ,etc. PROJET EN France Est ce qu’ils ont intégré une démarche d’Éducation au Développement AVANT LE PROJET Est ce qu’ils ont intégré une démarche d’Education au Développement (Expo photo = 0) Sensibilisation dans les collèges, lycées, jeux ramenés et adapté

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/// EN SEPTEMBRE AVEC LE DOSSIER RETOUR /// Impact observé Critique après projet Proposition pour la suite, liste des besoins observés Evaluation bis => Efficacité Problèmes rencontrés=> Honnêteté de le dire Rapport entre le prévu et l’effectué Est-ce qu’ils ont atteints leurs objectifs ? Ressources : Grille ANEMF 2009

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f. Faire un bilan Votre projet doit s’inscrire dans un développement pluri annuel. Sa pérennité étant assurée par le montage du projet dès le départ, cependant vous devez pouvoir faire de bonne transmission pour qu’il puisse être repris correctement par les autres équipes si vous décidez de laisser le flambeau. Faire un bilan : 4 parties, rien de plus simple! 1. 2. 3. 4.

Ce que l’on a fait : ce qui a été bien fait ; ce qui a été moins bien fait. Ce que l’on aurait aimé faire: pourquoi ? Comment ? Ce qui ne doit pas être refait. Ce qui a été décidé en collaboration avec vos partenaires pour la suite du projet.

IV) Communiquer autour de la Solidarité Internationale a. Sensibiliser Pour sensibiliser, il faut que votre projet puisse être mis en avant, votre projet fait partie d’une longue série de projet de solidarité qui petit à petit pourront changer les choses. Exemple : • exposition photo du projet ; • blog mis à jour régulièrement pendant la préparation et la réalisation du projet ; • présentation dans les lycées avec d’autre projet, pour expliquer ce qu’est la solidarité internationale ; • conférence sur un sujet touchant au projet ; • soirée de débat, etc.

b. Faire de la solidarité près de chez soi Être solidaire c’est aussi participer à des actions avec le SAMU Social, distribuer à manger avec le Secours Populaire, ou encore organiser une collecte pour les restos du cœur. Il y a de nombreuses associations qui cherchent des bénévoles, c’est moins loin, et tout aussi honorable comme action. Exemples : >> www.croix-rouge.fr >> www.secourspopulaire.fr >> www.restosducoeur.org >> www.jeveuxaider.com : recense toutes les associations de solidarité, vous pouvez chercher par thèmes et par secteur !

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Et si vous voulez vous investir dans les ONG, vous pouvez être bénévoles pour Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières quelles que soient vos compétences ! >> www.medecinsdumonde.org >> www.actioncontrelafaim.org >> www.unicef.fr >> www.msf.fr Vous pouvez aussi sensibiliser aux Objectifs du Millénaire pour le Développement : www.huitfoisoui.fr (Objectifs du Millénaire pour le Développement)

Conclusion : Ce document n’est qu’un aperçu de ce qu’est un projet de solidarité internationale. Si vous souhaitez vous lancer, il n’est pas suffisant pour construire un bon projet. Il est nécessaire que vous vous formiez auprès d’associations expérimentées dans le domaine, que vous rencontriez des gens qui ont de l’expérience, qui ont déjà mené à bien des projets de solidarité internationale. Ils sauront vous aider dans votre réflexion, vous guider à travers les différentes étapes de votre projet, vous donner des contact (en France, ou avec des partenaires dans un autre pays).

Vous avez des projets ? Vous vous êtes évalués, vous travaillez autrement ? >>> Faites le savoir en partageant sur la mailing

vppcs@fage.org vos idées, vos projets !

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Qu’est-ce que

E L A N O I T A N R E T N I É T I R A D I L O S LA

Contact

Philippe LOUP Président 06 86 63 41 44 philippe.loup@fage.org Griselda RAZAFIMANANTSOA Vice-présidente en charge de la prévention, de la solidarité et de la citoyenneté 07 77 94 23 29 giselda.r@fage.org

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