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FESTI’JEUNES Vénissieux et ses incroyables talents

Trois jours durant, la première édition du festival Festi’jeunes a mis en lumière l’énorme potentiel de la jeunesse vénissiane.

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“Trois soirs, trois ambiances”, Festi’jeunes ne pouvait pas porter de meilleur slogan. Pour la première édition de cet événement dédié aux 11-25 ans, la Ville de Vénissieux a mis les petits plats dans les grands. Le festival a été lancé au cinéma Gérard-Philipe, le mercredi 31 mai, lors d’une soirée rythmée par des débats et des démonstrations d’éloquence. Plaidoiries et contre-plaidoiries ont mis en exergue les discriminations, difficultés et clichés dont sont victimes les Vénissians. L’énergie mobilisée par ces jeunes pour lutter contre les déterminismes a marqué les esprits, tout comme la richesse, la diversité et la singularité que leur apporte le fait d’habiter à Vénissieux.

Six invités aux parcours riches et variés ont ensuite participé à une table ronde intergénérationnelle animée par Julien Maniez, de Radio France Bleu, sur le thème “Vénissieux d’hier/Vénissieux d’aujourd’hui”. Le public a ainsi pu échanger autour de trois théma- tiques : la culture, l’urbanisme et l’engagement. L’ébullition de la salle, qui oscillait entre rires, sérieux, nostalgie et questionnements, était retranscrite en temps réel par la jeune dessinatrice Lou.

Mettre à l’honneur les jeunes Vénissians Vendredi 2 juin, une soirée festive était proposée aux adolescents. Plus de cent personnes se sont réunies à la salle de concert Bizarre! pour assister à la présentation de douze portraits de jeunes et de collectifs de jeunes engagés. “Nous avons voulu mettre à l’honneur les jeunes Vénissians et leurs projets artistiques, sportifs, associatifs, soulignait Michèle Picard, maire de Vénissieux. Ce sont douze portraits avec des histoires inspirantes pour casser les préjugés et les idées reçues sur cette jeunesse trop souvent montrée du doigt. La jeunesse des quartiers populaires est un atout, elle est talentueuse et pleine de ressources.” le Festi’ en Mode robotique

Illustration avec La pyramide du Succès, créée par Kaoula, jeune Vénissiane. Cette association a pour objectif d’accompagner les jeunes des quartiers dans leur parcours et de lutter contre le décrochage scolaire. On a aussi pu découvrir Aboubacry, bénévole entre la France et le Sénégal ; Moubarak, jeune reporter qui souhaite donner la parole aux habitants pour changer l’image des Minguettes ; ou encore Maïssa, qui a réalisé le documentaire C’est bientôt notre tour , pour évoquer le renouvellement urbain à Monmousseau.

Pour continuer la soirée, Farouk, Thomas Fernandez et Soso La Barbe se sont relayés sur scène avec l’association La Perche. Pendant près d’une heure, les trois humoristes ont partagé des anecdotes sur leur enfance et leur famille. Le DJ Greezly, du collectif La Fougue, a ensuite entraîné le public pour quelques pas de danse. Samedi, Festi’jeunes s’est déplacé salle

Joliot-Curie, transformée pour l’occasion en vaste espace d’expérimentation et d’animation numérique par des animateurs du centre associatif Boris-Vian, de la médiathèque, des intervenants des EPJ (Équipements polyvalents jeunessse) et des encadrants de l’association Fréquence Écoles Lyon.

Le tournoi e-sport suivi par des centaines d’internautes et programmé sur plusieurs étapes aura été l’incontestable temps fort de l’après-midi. Une dizaine d’ados ont tenté de s’imposer. Le streamer Amar Volte commentait la compétition en direct sur Twitch. Les vainqueurs ont reçu des récompenses de qualité : casque micro, clavier, batterie externe…

Fort de ce premier succès, Festi’jeunes sera de retour en 2025. Le festival sera organisé une année sur deux, en alternance avec la Fête du sport et de la jeunesse. g

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