Bulletin n°18 de 11-2012

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BULLETIN Décembre 2012 Le sens de Lourdes

Hospitalité de Touraine Maison Diocésaine « le Carmel » 13 rue des Ursulines BP 41117 37011 TOURS cedex Tél./Fax : 02 47 31 14 48 hospitalite.de.touraine@gmail.com www.hospitalitedetouraine.org


SOMMAIRE Le mot de l’aumônier Celui du président Edito Point coeur Le sens de Lourdes Pèlerinage d’août Halte spirituelle Sophrologie Le carnet

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La parole est à notre aumônier Lourdes à l’heure de la mondialisation « Que soy era Immaculada Councepciou » Marie parle en patois à Bernadette : sa langue maternelle. Marie apparaît dans un coin perdu de France, une nature sauvage. Elle demande de l’on se rassemble en pèlerinage : cela pouvait se comprendre du diocèse, de la région Toulousaine, mais assez vite la France accourt ! Nous voyons ce que cela donne aujourd’hui : ces foules, ces visages si différents que l’on croise, aux cotés desquels on prie ! La mondialisation à Lourdes ce n’est pas l’uniformité, c’est l’importance de chaque personne. « Elle me parle comme à une personne » faisait remarquer Bernadette. Pour nous chrétiens, cela s’enracine dans les manières de faire de Dieu qui demande à Marie la permission d’agir en elle. Dieu nous invite tous ensemble, nombreux, mais la réponse, la présence de chacun compte ! Le Puissant fit pour moi des merveilles : Saint est son Nom ! « Faites pénitence » Le message de Lourdes invite à la conversion. Dans la seconde partie du XIX° siècle la science garantissait l’avenir. Elle se heurte à Lourdes aux phénomènes scientifiquement inexplicables qui passent à travers la personnalité très sensée de Bernadette qui ne se départit jamais de son bon sens « Je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire » Dieu est plus vaste que les limites de la connaissance humaine. La conversion aujourd’hui est plutôt économique : mais l’économie n’a plus l’air de garantir l’avenir ! La pénitence devient la restriction du « train de vie » La rentabilité ne peut être la seule valeur, la fortune ne peut pas tout acheter. En face il y a la pauvreté de Bernadette et de sa famille. Pauvreté financière, intellectuelle, relationnelle, tentée par des propositions d’argent ; « J’aime mieux rester pauvre » dira Bernadette. Il y a pour notre monde une nécessité de prendre en considération la vie et la voix des pauvres, de remettre les moyens financiers au rang de serviteurs et non de maîtres. Cette conversion ne concerne pas seulement ceux qui gouvernent, mais aussi ceux qui consomment. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides « Voulez-vous avoir la grâce de venir pendant 15 jours » Bernadette vient, elle ne demande rien : la situation matérielle de sa famille, sa santé, l’autorisaient pourtant à des demandes ! Lourdes est le lieu de la présence et de la louange gratuites. Bernadette à Nevers se tiendra au service dans les tâches les plus humbles. Ce sens du service et de la louange a pris une grande importance de nos jours. Dans l’Eglise avec le retour de la louange spontanée dans les groupes de prière. Dans l’Eglise et dans la société avec les nombreuses associations qui œuvrent dans la solidarité et ceci bénévolement. L’hospitalité prend place dans ce courant ! Mon âme exalte le Seigneur, Exulte mon esprit en Dieu, mon sauveur ! Venir à Lourdes c’est être de son temps, bien mieux, c’est mettre en valeur ce que notre temps vit de meilleur et de plus constructif pour son avenir ! « Désormais tous les âges me diront bienheureuse »

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Père Belliard

Et à notre Président Lourdes – Le royaume de Dieu sur terre Existe-t-il dans le monde entier une ville qui rassemble autant de misères physiques et morales que Lourdes et dans laquelle on ressent tant de joie et d’espérance ? Paradoxe de Lourdes ? Ne perdons pas de vue que cette ville est la destination privilégiée des personnes qui confient leur vie à Marie pour qu’elle intercède auprès de son fils, comme l’a fait Bernadette il y a plus de 150 ans. Existe-t-il plus répétitif que le programme d’un pèlerinage à Lourdes : la messe et le passage silencieux à la grotte, la procession mariale, l’adoration du Saint Sacrement, le chemin de croix, la messe internationale … Alors pourquoi un pèlerinage ne ressemble à aucun autre et pourquoi vivons nous, émerveillements, découvertes et richesses continuellement renouvelées pèlerinage après pèlerinage ? Paradoxe de Lourdes ? Ne perdons pas de vue que l’Hospitalité nous propose d’aller vers le Christ ensemble avec le pèlerin bien portant, malade, isolé ou handicapé sous le regard aimant de Marie, démarche d’église entreprise parce que nous croyons qu’il est le « chemin, la vérité et la vie ». Lourdes n’est-elle pas la préfiguration du Royaume de Dieu qui nous attend ? Existe-t-il une meilleure concrétisation des valeurs évangéliques et de l’idée que l’on peut se faire du Royaume de Dieu ? Une église universelle, point de rencontre de tous les continents. Un lieu où les origines raciales, ethniques et sociales s’effacent dans l’Amour du prochain. Un temps où l’on place Dieu et Marie au premier rang de notre vie. Des échanges et des écoutes sans jugement qui font grandir chacun. Des personnes qui se mettent au service des plus faibles parce qu’ils ont le même Père. Des malades et des Hospitaliers forts de leur diversité qui cheminent et s’abandonnent dans les bras de Marie pour aller ensemble vers Dieu. Qui n’a pas été ému par la beauté de cet Ave Maria chanté par une jeune tsigane et montant dans le ciel de Lourdes alors que de notre côté nous lancions notre pèlerinage en août dernier ? Qui ne revient pas de Lourdes, fatigué, joyeux et étonné de ce qu’il a pu faire et dont il ne se croyait plus capable, quelle joie de voir les personnes, hospitaliers et malades s’ouvrir jour après jour et quelle tristesse de les voir pleurer en se quittant !... Paradoxe de Lourdes et parenthèses dans notre vie ? … demandons au Seigneur de nous aider à bâtir avec nos frères d’autres Lourdes partout où nous sommes. Joyeux Noël à Tous. Jean-Pierre Noguier

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EDITO Certains ont trouvé leur voie à Lourdes, d’autres comme Aurore à « point cœur ». Aurore est venue en pèlerinage juste avant de partir en Syrie, mais, lisez- plutôt son témoignage…

Points-Cœur est une ONG internationale, née en France en 1990 à l’initiative du Père Thierry de Roucy. Présente dans 20 pays sur 4 continents, Points-Cœur a pour mission : •

de former et d’envoyer de jeunes volontaires pour vivre un an ou deux au cœur de quartiers particulièrement défavorisés au service des plus délaissés, tout spécialement les enfants.

de répandre une « culture de compassion », qui remette l’homme au centre de toute préoccupation, non seulement dans les bidonvilles mais aussi dans le domaine des sciences, de l’économie, de l’art, de la politique, etc.

Témoignage Comment ai-je rencontré Points-Cœur ? C’est une histoire surprenante mais les voix de Dieu ne le sont-elles pas ? En 2009, alors que je travaillais comme gouvernante d’enfants à Paris, je me suis brulée les deux bras avec une cocotte minute une semaine avant la fin de mon contrat. Je devais travailler ensuite dans un centre pour personnes porteuses de handicaps, mais n’étant pas en mesure de travailler j’ai dû y renoncer. Je suis donc rentrée en Touraine, chez mes parents le temps de ma convalescence. Ma mère, qui travaillait à l’évêché, connaissant mon désir de m’engager pour Dieu auprès des plus pauvres, m’a rapporté un dépliant où l’on trouvait de nombreuses retraites, des séjours de quelques semaines. Dans ce dépliant il y avait un tout petit encadré sur Points-Cœur. J’ai su à l’ instant que c’était là que je devais aller. Je suis donc allée sur le site, l’ai lu deux fois et ai été tout à fait convaincue que ma place était dans un Point-Cœur. Nous étions fin novembre et à ce moment se déroulait le deuxième week-end de formation. Espérant pouvoir rejoindre la formation en cours j’ai pris contact via le site internet de Points-Cœur. Deux jours plus tard, Caroline, chargée du recrutement m’a téléphoné. Après avoir discuté longuement, nous avons convenu que j’irai à Paris la semaine suivante pour la rencontrer. Suite à cet entretien Caroline m’a proposé de participer au troisième week-end de formation. La j’ai pu, suite aux enseignements et aux partages de ces quelques jours, conforter cette intuition de partir pour un an et demi de mission. Une semaine plus tard, Père Raphaël, prêtre au sein de Points-Cœur, m’a proposé de partir pour la Syrie. Tout c’est ensuite enchainé très rapidement : les deux semaines de formation, la recherche de parrainages et tous les petits préparatifs d’avant départ. Le 22 avril 2010, je m’envolais pour la Syrie. Dans l’avion, je me suis rendue compte que ce que me demandait le Seigneur ne serait pas si « facile » que cela. Je devais apprendre l’arabe, et bien qu’ayant déjà commencé à l’étudier je ne comprenais pas grand chose aux personnes qui me parlaient en arabe dans cet avion. Je me demandais si je serais à la hauteur de l’amitié que les anciennes amies des enfants (nom donné aux volontaires Points-Cœur) avaient portée avant moi.

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Arrivée, j’ai vite perdu mes doutes grâce a l’accueil chaleureux d’Anne et Maria, mes sœurs de communauté, mais également de nos amis qui étaient venu me chercher et des enfants qui avaient décoré la maison et cuisiné pour mon arrivée. Je savais de plus que je ne devrai pas faire par moi-même mais être là pour que le Christ puisse par moi visiter nos amis, leur apporter la consolation, l’amour dont ils ont besoin. A apprendre de nos amis, de mes sœurs de communauté et auprès du Saint Sacrement, j’ai vite compris qu’un an et demi n’était pas suffisant. Je voulais seulement être sure que ce désir venait de Dieu et non de moi. Lorsqu’après un an de mission en Syrie, nos responsables nous ont demandé de rentrer à cause de la situation troublée de ce pays je ressentais toujours cet appel à continuer même si cela ne pouvait être auprès de ces personnes chères à mon cœur que je quittais. C’était une évidence pour moi, malgré les difficultés rencontrées ; auprès de nos amis, lorsque nous nous sentons impuissants, que leur douleur est trop forte… en communauté, lorsqu’il y a des incompréhensions, des malentendus…malgré les obstacles lies à mes limites, je savais que le Seigneur me demandait plus. Je suis donc repartie pour un an de mission en Inde, à Chengalpett à 60km de Chennai (Madras). Là j’ai retrouvé des amis que je ne connaissais pas encore mais qui m’attendaient et qui avaient aussi besoin de cette présence, de cette consolation, de cette amitié…Apres trois mois pourtant, j’ai dû de nouveau quitter cette communauté et ces nouveaux amis. Oui, le Seigneur est surprenant ! En raison d’un problème de genoux je ne pouvais pas vivre ma mission pleinement, je suis donc allé au Jardin de la Miséricorde, à quelques kilomètres de là. Lieu que je connaissais puisque nous y allions toutes les semaines pour notre journée de repos. Le Jardin est un Point-Cœur un peu particulier puisque c’est un lieu d’accueil pour les enfants (ils sont 14, de 6 a 15 ans), pour des amis handicapés, des amis malades ou d’autres qui on besoin d’un temps pour se retrouver, un temps durant lequel ils seront entourés d’amour. Ici ce n’est pas seulement le temps d’une visite que nous devons consoler, aimer, aider mais c’est en permanence. Que nous ayons envie de dormir, d’aller prier ou de nous reposer, si quelqu’un a besoin de nous, nous devons répondre présent et nous rendre disponible. C’est une autre facette de cette vie avec Points-Cœur qui m’a été donnée de vivre. Pourquoi ? Sûrement parce que je ressentais l’appel de Seigneur à continuer, non pour un an mais pour toute ma vie, en devenant laïque consacrée au sein de Points-Cœur. Je reste donc encore au Jardin de la Miséricorde jusqu’au mois de septembre, puis je rentrerai en France où je passerai du temps auprès de ma famille, puis je repartirai. Où ? Où le Seigneur m’enverra. Auprès de ceux qui souffrent, qui sont rejetés, mal-aimés…auprès du Christ.

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Le sens de Lourdes Moi, pèlerin Malade, handicapé, âgé Pourquoi vais-je à Lourdes ? Marie ? Une sortie de mon horizon habituel ? Retrouver une ambiance ? ou ?? Moi, pèlerin Hospitalière, hospitalier Quel est ma motivation pour adhérer à l’Hospitalité de Touraine Marie ? Une action humanitaire ? Un acte de foi ? Une bonne action ? Ou ?? Sauriez-vous vous exprimer sur cette interrogation ? Une question posée à l’ensemble des participants du mois d’aout, pèlerins malades, handicapés, hospitaliers, ou simples pèlerins ; ainsi qu’à tous les internautes (peu de réponses …). Voici donc, sans classement de valeur, sans distinction (la maladie, le handicap, l’âge à coup sûr, nous guettent toutes et tous …) les réponses à la question posée.

Des origines de Lourdes … Il était une fois … 1858… à LOURDES Petite ville des Pyrénées Une jeune paysanne, 14 ans illettrée : Bernadette Soubirous

18 apparitions de Marie du 11 février au 16 juillet,

qui vont bouleverser le monde Les abords et la grotte en 1858 En quelques mois la foule des milliers de gens, curieux, malades se massent devant la grotte de Massabielle …

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On signale des guérisons … Le flux des malades et pèlerins va nécessiter une certaine organisation à LOURDES et dans le monde entier… 1866 1ère messe à la grotte

1873

Pèlerinage des frères assomptionnistes, une guérison qui va pèlerinages des hospitalités. 1881 Création d’un comité d’accueil permanent

1885 1927

entraîner les futurs

Création hospitalité de ND de Lourdes

Monseigneur NEGRE, archevêque de TOURS, Monsieur le comte de BEAUCHAMP, président de l’Hospitalité Notre Dame LOURDES Vous informent de la naissance de l’association des

brancardiers de la Sainte Face Premier président Eric de Becdelievre

Votre avis … « Là, plus que partout ailleurs, Marie nous accueille pour nous mener vers son fils Jésus. Là, plus que partout ailleurs, est pour le mondes des malades, un immense espoir de guérison ; ce monde que je veux aider et servir ». Là, plus que partout ailleurs, la foule se presse avec une grande espérance de Vie renouvelée. Vie que je veux moi-même renouveler dans la foi …. A chaque pèlerinage ». «Difficile de répondre ! 3) je suis venue comme malade la 1ère fois en 2003 ; je finissais un traitement post-cancer ; le pronostic de départ était très mauvais et j’étais partie en me disant que j’avais déjà eu beaucoup de chances dans ma vie, donc je pouvais perdre cette fois-ci. Ce n’était pas tout à fait un pari. Je suis venue en aout 2002 pour remercier le Seigneur car je pensais et ce fut vrai que j’allais vers la guérison. J’avais une fois de plus une « grosse dette » de remerciements envers le Seigneur et envers Marie. J’ai choisi l’hospitalité pour ne pas me retrouver qu’avec des cancéreux mais parce que je sais bien qu’il y a bien d’autres maladies pires encore, toutes ces maladies neurodégénératives, toutes ces maladies « orphelines » par exemple, tous ces enfants dont le corps ou l’esprit ne se développeront jamais bien. Je suis revenue l’année suivante avec le père Tartu comme « touriste ». Ensuite dès 2004 j’ai fait les pèlerinages comme hospitalière… cette année j’ai calé car j’avais beaucoup peiné durant les opérations de glaucome, surtout la première opération… je n’ai pas encore dit mon dernier mot, peut être pourrai-je aller à Lourdes avec le Rosaire ! 2) pourquoi je vais à Lourdes comme hospitalière ? Parce que j’ai connu la maladie grave, la dépression et maintenant les maux de l’âge et qu’il faut savoir partager cette lassitude, ce désespoir de ceux qui souffrent, leur dire que le Christ et Marie au pied de la Croix sont là pour eux, même s’ils sont révoltés, pour les relever… beaucoup mieux que nous… Souvent ne rien leur dire du tout. 7


3) pourquoi avec les pèlerins à Lourdes : à Lourdes on voit toutes les maladies et tous les malades du monde, ceux qui sont plus ou moins rejetés. Parce que ceux qui y viennent n’ont pas forcément la foi en Christ. Je me souviens de cette femme très malade, musulmane qui était au pèlerinage avec nous. Elle cherchait un peu de réconfort et le Seigneur peut guérir le cœur avant le corps comme pour la cananéenne. Ca peut être ça Lourdes seulement ce partage pendant quelques jours. …. Amitiés à tous. Donner « une bonne action, dans le sens de donner gratuitement et recevoir, accepter de passer du côté ‘dépendant’ … » « donner quatre jours de sa vie chaque année, c’est bien peu par rapport à ce que la vie m’a donné… » « pourquoi je vais à Lourdes ? Tout simplement parce que j’ai envie de donner de ma personnes, faire du bien aux malades. Moi, Marie m’a donné la chance d’avoir mes 2 bras, mes 2 jambes et aussi, pour le moment, la santé ! Alors si l’on peut, durant 5 jours rendre un malade heureux, alors, moi je suis heureuse comme eux… » « … le bonheur que j’éprouve en me donnant aux autres, en servant mon prochain, La chaleur humaine et l’esprit de charité et de bienveillance qui existent entre nous tous (malades et hospitaliers) … Recevoir, être à l’écoute « à Lourdes on reçoit beaucoup, c’est une bonne leçon ! Là-bas on ne vit pas sur une même terre, c’est pourquoi il est toujours difficile d’en repartir le dernier jour… » « l’envie très forte de me mettre à l’écoute de mes frères malades… » Accompagner « … me ressourcer et retrouver malades et hospitaliers, retrouver une ambiance » « je suis venue pour aider et accompagner les malades dans cet atmosphère magnifique de Lourdes, symbole de prière et de foi. Rencontre «se rencontrer dans la simplicité, en acceptant nos différences… apporter toute la tendresse nécessaire aux malades … » « ce temps que je voulais donner aux autres m’a permis toutes ces rencontres et témoignages du don de soi. Toute une richesse intérieure, ressourçante, pour retrouver un quotidien… autrement ! » Soigner, aide humanitaire « une action humanitaire, car sans les hospitaliers, nous ne pourrions plus sortir … » « je suis venu à l’hospitalité, au hasard ‘une rencontre (un signe !) pour une action humanitaire avec en plus, la Foi, ensuite rencontre avec Marie, la découverte … ensuite, ensuite … » Prier « une très bonne expérience pour s’épanouir dans la foi » « …prier Marie, qu’elle intercède auprès de son fils pour nous soutenir dans les difficultés diverses, santé, travail… » « pour répondre à l’invitation de la vierge Marie et vivre avec ma petite fille handicapée un temps fort avec le pèlerinage diocésain » « j’aime beaucoup Marie et la prie souvent. » « dévotion à Marie… à laquelle on peut tout confier … » « temps de méditation et de prières » «acte de foi et de solidarité »

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«remercier Marie à Lourdes, de m’avoir fait comprendre que beaucoup sont plus à plaindre que moi, qu’il faut leur donner du réconfort et, un peu, de ce que l’on a reçu… » « moment de liberté pour prier, retrouver ses frères et sœurs malades… ou simplement hospitaliers ! » « s’il n’y avait pas marie à Lourdes, je n’y viendrais pas ! Donc c’est bien parce qu’Elle est apparue que j’y viens – c’est un acte de foi, pour obéir à Marie qui nous a dit de venir… » « … le désir de faire un pèlerinage, de rendre grâce à Dieu … de me confier à Marie… » Remercier « … ma manière de remercier Marie de m’avoir fait comprendre que beaucoup d’autres sont plus à plaindre que moi… prier et vivre pendant quelques jours, aspirer à guérir et être comme tout le monde. » « remercier Marie pour les grâces reçues » « mes soucis, mes problèmes : tout va mieux… » Echange, dialogue « … c’est aussi une tentative de mise en application du message évangélique ; se retrouver dans un milieu amical où l’on peut échanger. Chaque année c’est un vrai bonheur de retrouver chacun… » « dialogue vrai entre pèlerins malades et hospitaliers… confidences, sens du partage de la Foi » Servir « un acte de foi et de service… » « moi, valide, répondant à l’appel du Christ : ‘j’étais malade et vous m’avez soigné’, voyant en l’AUTRE, le visage du Christ, je viens à Lourdes. Être au service, laver les pieds ! Utiliser mes bras, mes jambes pour celles et ceux qui ne peuvent plus se servir des leurs ! Et, je le ferai, avec la grâce de Dieu, tant que je pourrai » « … ma seconde motivation est tout simplement la joie de … servir » « le fruit du silence c’est la Prière Le fruit de la prière c’est la Foi Le fruit de la foi c’est l’Amour Le fruit de l’amour c’est le Service. » Aider « aider mes frères malades » Changer de regard « parce que 5 jours par an, je pense à autre chose que moi-même ! » « … ne pas s’arrêter aux apparences, s’intéresser à une personne pour ce qu’elle est… que j’ai de la chance ! … une vraie leçon de vie. » Communauté « prier ensemble, vivre ensemble… » « hospitalité : une école de fraternité… » « le premier jour, on ne connaît pratiquement personne… le deuxième jour, on fait connaissance, le troisième, ensemble, nous vivons des moments de bonheur et de joie, le quatrième, ce ne sont plus des malades mais des amis, les regrets de se séparer le cinquième … » Famille « …demander à Marie de rassembler notre famille désunie… » « l’adhésion à ma famille de l’hospitalité où je puise beaucoup d’énergie pour aides nos frères malades… » 9


«… j’ai trouvé une telle chaleur humaine dans l’accueil aussi bien des hospitaliers que des malades que je suis revenue depuis chaque année … » Se ressourcer « cela me permet de réfléchir sur mon passé, la vie comme elle est vécue actuellement ; et me donne une ouverture sur le devenir de ma fin de vie. » « je trouve la force de poursuivre le chemin, malgré les épreuves de la vie … » « pour retrouver des forces après une période difficile, prier à l’intention de ceux qui me sont chers » « être un témoin vivant de ma foi auprès des gens qui m’entoure » « …Ces quelques jours à Lourdes sont un ressourcement spirituel porteur pour l’année. » Une expérience « l’ambiance, la joie de vivre, un échange chaleureux, un soutien, on est jamais seul … » « pour me changer les idées … J’aime admirer les différentes processions et voir l’ensemble de se qui s’y passe » « bâtir pas à pas mon chemin à la rencontre de l’amour de Notre Seigneur, par ma foi à Marie … » Apprendre « apprendre à donner, à écouter, à recevoir, tout cela sous le regard bienveillant et avec l’aide de Marie » Accomplir un vœu, une promesse, une mission. « confier à Notre Dame mes soucis, mes angoisses, lui demander de veiller sur mes proches et mes amis… » « je suis à Lourdes pour remplir une mission, pour vivre une expérience d’Eglise… » « un acte de foi, une grande mission d’Eglise … » « ma motivation première a été (il y a 4 ans) de remercier Marie pour ce qu’Elle m’a donné… » « ce qui a motivé mon engagement à l’hospitalité, est un acte de reconnaissance par rapport à un événement familial… » « la première année suite à un vœu très personnel, je devais aller à Lourdes pour remercier Marie La deuxième j’ai eu envie d’approfondir ma foi et d’être au service des malades et de vivre pleinement ce pèlerinage » Une attente de guérison « Marie ? pas spécialement… Une sortie de mon horizon habituel, retrouver une ambiance, une convivialité. On fait des rencontres qui sont parfois très sympa… et puis il peut y avoir des miracles … » Une occasion « une recherche de socialisation pour mon fils malade … » « retrouver des amis, se changer les idées. » « permettre à ma fille, adolescente, de vivre cette dimension spirituelle avec Marie » « échapper au stress… » « …une réponse à l’attente familiale …puis, voilà 20 ans maintenant, je suis venue pour l’ambiance, l’amitié, les rencontres, la découverte du service des autres…‘tout d’abord j’étais malade .. !’ le regard transparent, bouleversant d’une personne malade m’a fait mesurer pleinement ce passage de l’évangile… »

A dire vrai, un seul mot devrait suffire … AIMER N’est-ce pas ce qu’il y a de plus beau ? 10


Pèlerinage du mois d’août Tard cette année, et plus encore l’année prochaine… le pèlerinage du mois d’août entraîne nécessairement quelques défections …parmi les hospitaliers (dans le milieu enseignant par exemple, ou des parents tout simplement !), qu’en dire des personnes malades ? Quatre-vingt, pour une structure d’accueil de cent dix personnes ! Nous devons, tous, nous interroger pour donner la possibilité à plus de pèlerins de venir avec nous. Nous nous efforcerons, avec plus de moyens de communication, d’œuvrer dans ce sens, en début d’année 2013.

Peut-être faire un peu plus de « publicité »… notamment dans les paroisses ! Pèlerinage toujours aussi prenant ! Avec un bon départ, merci encore à la SNCF de Tours (mais il faudra, là aussi, peut-être s’interroger sur la qualité des voitures mises à notre disposition…). Radio « France bleue enquête » était là pour la circonstance. L’ambiance … rien à envier aux autres pèlerinages … le sondage fait auprès de tous, y compris auprès des pèlerins non hospitaliers, était là. Nous n’avions pas de collège pour nous aider, comme au mois de mai, cependant le contingent de jeunes était très conséquent : plus du tiers des hospitaliers ! Quelques moments forts.

Les engagements 20 au total, comme au mois de mai !

Le chemin de l’eau parcouru par plusieurs groupes ce qui a permis que tout le monde … en profite !

Et une fête dominée par un chant … aimer c’est ce qu’il y a de plus beau. Merci Perrine de l’avoir animé. Quant au couple ci-contre …

Le retour, il fut très matinal : départ du train à 8 heures … Imaginez !

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Halte spirituelle Une nouvelle formule qui plaît semble-t-il. Pour faire suite aux réponses sur sens de Lourdes, une synthèse était nécessaire. Le programme habituel de cette soirée : célébration eucharistique avec une homélie « préparatrice » Un dîner très partagé (par certains…) et une bonne heure de réflexion par petits groupes après que notre aumônier nous ait dispensé son enseignement sur la prière. Notre pèlerinage à Lourdes n’est-il pas avant tout une prière ?

Audit « Laïcs, prêtres, religieuses, religieux, tous appelés à servir l’Evangile et l’Eglise ! » Oui mais … il y a des « mais » : personne n’a vraiment le profil ! Si l’on en juge d’après ce rapport, Jésus a eu, lui aussi, bien des difficultés à former son équipe d’apôtres ! RAPPORT Destinataires : Jésus, fils de Joseph et de Marie. Menuiserie, charpente. Nazareth. Auteur : Jordan, consultant en management. Jérusalem. Cher Monsieur, Merci de nous avoir confié les curriculum vitae des douze hommes que vous avez choisis pour leur confier des postes de responsabilité dans votre nouvelle organisation. A présent tous ont subi une série impressionnante de tests. Les résultats ont été traités par ordinateur, et, pour chacun, nous avons en outre, organisé un entretien personnalisé avec notre psychologue et consultant en aptitude pour le ministère. Notre cabinet est arrivé à la conclusion que la plupart de vos candidats manquent d’expérience, qu’ils n’ont guère de formation et peu d’aptitudes pour le genre d’entreprise dans laquelle vous comptez vous lancer. Ils n’ont pas l’esprit d’équipe. Nous vous recommandons donc de continuer vos recherches en vue de découvrir des candidats qui aient l’expérience dans la gestion des affaires et qui aient prouvé leurs compétences. Simon-Pierre est un instable émotionnel, en proie à des sautes d’humeur. André n’a vraiment aucun don pour assumer des responsabilités. Les deux frères Jacques et Jean, les fils de Zébédée, placent leur intérêt personnel au-dessus du dévouement envers la société. Thomas à tendance à discutailler, ce qui ne pourrait que freiner l’enthousiasme de l’ensemble de l’équipe. Nous nous voyons dans l’obligation de vous faire savoir que Mathieu figure dans la liste noire de la « commission du grand Jérusalem pour l’honnêteté dans les affaires ». Jacques, fils d’Alphée et Thaddée ont indéniablement une tendance à la radicalisation, et tous deux ont atteint un score élevé sur l’échelle maniaco-dépressive. Toutefois, un des candidats a de grandes possibilités. Il est capable et imaginatif, a le contact facile et un sens développé des affaires, il ne manque pas de relations avec les personnalités haut placées. Nous vous conseillons de prendre Judas Iscariote comme votre administrateur et bras droit. Il est très motivé, ambitieux et n’a pas peur des responsabilités. Les autres profils ne demandent pas de commentaires. Nous vous souhaitons beaucoup de succès dans votre nouvelle aventure. Meilleures salutations. JORDAN consultant en management. 12


SOPHROLOGIE et BIEN « ETRE » Le mot « sophrologie » inclue les racines grecques : « SOS » qui veut dire sagesse, harmonie ; « PHREN » conscience ; et « LOGOS » science, discours. La sophrologie est « science ou art de l’harmonie et de la sagesse par l’entraînement de la conscience. C’est une approche holistique, ce qui vent dire qu’elle envisage l’être humain comme un tout, dans sa globalité. Elle s’appuie sur une philosophie résolument humaniste, positive, existentielle. Dans les années 60, Alfonso CAYCEDO, neuropsychiatre colombien, s’est inspiré de diverses techniques orientales, notamment issues du zen et du yoga, pour créer, à la demande des médecins, une méthode applicable en Occident. Caycedo s’est inspiré également de sources fort anciennes, puisqu’on trouvait déjà, dans la Grèce antique ce qu’on appelait « sophronusè », l’art de guérir par la parole douce... Une séance de sophrologie comporte toujours une profonde détente du corps et de l’esprit qui permet d’atteindre un niveau de vigilance proche du sommeil. Dans cet état privilégié, nous rencontrons l’état naturel de calme et de paix ; notre mental s’éclaircit, notre imagination est décuplée. Le sophrologue propose des voyages intérieurs guidés qui permettent de laisser émerger de nouvelles façons d’être, de reprogrammer notre conscience vers des objectifs positifs. Aujourd’hui, dans un monde en profonde mutation, nous subissons de multiples contraintes, sources de fatigue physique et émotionnelle et d’angoisse. Notre corps se tend, fabrique des cuirasses et peut, un jour, nous alerter. Nous sommes stressés, nous somatisons, nous déprimons, nous pouvons tomber malades. Nos états intérieurs constituent des énergies puissantes influençant notre psyché et notre santé, en « prenant corps » en nous. Etre en santé démontre que nous sommes « en ordre », à l’instar de l’ordre régissant l’Univers. A l’inverse, la maladie peut être vue comme un désordre qui nécessite un retour à l’harmonie, à l’équilibre de notre être, sur tous les plans : corporel, mental, émotionnel, transcendant. La sophrologie pratiquée régulièrement constitue un acte volontaire de santé, que ce soit pour nous aider lorsque nous sommes malades, ou en prévention. Elle a pour premier effet de nous faire retrouver notre capacité de relaxation profonde et entraîne rapidement récupération physique, meilleure qualité du sommeil, rééquilibrage énergétique. Nous sommes conscients de nous, dans l’instant présent. Nous vivons plus pleinement notre schéma corporel et notre présence au monde. Passée la barrière musculaire, la détente mentale vient et notre conscience devient plus claire. Or la conscience est comme un soleil éclairant des zones obscures ou confuses de notre psyché. Nous découvrons notre potentiel, nos capacités intérieures. Nous comprenons mieux nos mécanismes mentaux ou émotionnels aliénants. Plutôt que d’être en lutte perpétuelle, nous apprenons à prendre du recul et à lâcher prise sur les événements. Nous acceptons davantage d’aborder le monde dans une attitude responsable, créative, ouverte, en nous recentrant sur des valeurs essentielles. Nous trouvons des ressources nouvelles pour faire face aux inévitables épreuves de la vie. La sophrologie nous unifie en tendant à mettre d’accord le corps et l’âme. Elle invite à une plus grande maîtrise de soi, à plus de joie et de liberté puisque nous nous libérons du négatif et que nous libérons le positif en nous. Bien que non religieuse, la sophrologie touche inévitablement la part transcendante de l’être, car elle pose la question du lien, de la reliance avec nous-mêmes, avec autrui, avec l’Univers. Progressivement, nous renouons avec notre être profond, notre Soi, notre âme, cette part de nous sage, connaissante, immuable, et nous apprenons à l’écouter. Nous avons davantage foi en nous et en la vie. La sophrologie peut devenir un art de vivre, une manière de retrouver du sens et du sel à l’existence. Basée sur l’amour et la sagesse, cette pratique alternative constitue une voie évolutive de réconciliation avec soi et avec le monde, par la compréhension profonde du cœur, là où l’intellect n’est jamais que « raisonnable ». Et si l’amour (y compris l’amour de soi) était le plus puissant guérisseur en nous ? Dany LEBRUN

Grands Rendez-vous 2013 Assemblée générale : 27 janvier Pèlerinage de mai : 19 au 23 Pèlerinage d’août : 26 au 30

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Le Carnet Rose blanc bleu 13 avril (avec retard) Sosthène Malassinet 30 juillet Sixte Malassinet (sûrement pas la même branche !) 7 aout Alice vient agrandir le clan Marie 30 aout Margot petite (1ère) fille des Pezet 12 septembre Valentine et Grégoire petits enfant de N Récamier 22 septembre Aldric Marié , petit frère d’Alix 14 juillet 28 juillet

Alice et Nicolas Joly Diane et Joseph de Courtivron

Nos amis disparus 5 juillet 27 juillet 10 août aout octobre octobre

Yves Lemogne le mari d’Annie, hospitalière Elisabeth l’épouse de Yves de Fontaubert Liévine Renié Norbert Grignon mère de MC Tulasne hospitalière Philippe Dubois hospitalier

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Aimer c’est ce qu’ya d’plus beau Aimer c’est monter si haut Et toucher les ailes des oiseaux Aimer c’est ce qu’il y a d’plus beau Aimer c’est voler le temps Aimer c’est rester vivant Et bruler au cœur d’un volcan Aimer c’est ce qu’il y a de plus grand Aimer c’est plus fort que tout Donner le meilleur de nous Aimer et sentir son cœur Aimer pour avoir moins peur Aimer c’est ce qu’il y a d’plus beau Aimer c’est monter si haut Et toucher les ailes des oiseaux Aimer c’est ce qu’il y a d’plus beau Aimer c’est voler le temps Aimer c’est rester vivant Et bruler au cœur d’un volcan Aimer c’est c’qu’il y a de plus grand Aimer c’est brûler ses nuits Aimer c’est payer le prix Et donner un sens à sa vie Aimer c’est brûler ses nuits Aimer c’est ce qu’il y a de plus beau Aimer c’est monter si haut Et toucher les ailes des oiseaux Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau Aimer… Directeur Gérant : Jean-Pierre NOGUIER

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